Analyse des enjeux de la transformation digitale

Source : e-marketing

SAP lance sa première édition du Networked Economy Forum, du 16 au 18 juin, avec pour ambition de mettre à jour les incidences de la transformation numérique sur les organisations et les métiers.

Faire « simple », dans un monde en constante transformation technologique : l’adjectif revient fréquemment dans la bouche des porte-parole de SAP, en introduction de la première édition de son Networked Economy Forum*, lancée le 16 juin au siège du groupe. L’objectif affiché par le leader des applications d’entreprise se veut d’impliquer davantage les « métiers » dans ce cap digital, alors même que ses solutions sont trop souvent perçues comme destinées aux directions générales, regrette Henri van der Vaeren, managing director de SAP France, Belgique et Luxembourg. « Entre 60 et 75 % des budgets digitaux sont gérés directement par les métiers. D’où l’importance de travailler directement avec eux », explique-t-il.

Au sein des organisations, à l’ère du Cloud, du big data et de l’Internet des objets, la fonction marketing est tenue de tirer son épingle du jeu. « Les directions marketing doivent être le chef d’orchestre de la transformation numérique, prône Pascal Delorme, directeur digital d’Accenture France et Belgique.Cela impose une forte pression : il faut, d’une part, réussir le challenge du marketing automation, et, ainsi, être pertinent dans ses campagnes grâce aux datas, et d’autre part, celui du marketing intelligence pour mieux penser la relation client. »

Au tournant de la transformation digitale

« Des entreprises arrivent, d’autres disparaissent », déclare Christian Nibourel, président d’Accenture France et Benelux, pointant du doigt la nécessaire évolution des business models. « Plus on va bien financièrement, plus vite il faut se transformer », ajoute Henri van der Vaeren. Le managing director de SAP France, Belgique et Luxembourg conseille ainsi aux entreprises d’« accepter d’être challengées », de « décider vite » et « d’oser être disruptif ».

Cité une bonne cinquantaine de fois durant la conférence plénière, Uber fait figure de modèle. Présente dans 310 villes, avec (presque) 2 millions de trajets par jour, l’entreprise se veut « agile », comme l’explique Alexandre Droulers, directeur général d’Uber France.« A l’occasion du Festival de Cannes, nous avons lancé un UberCopter, un hélicoptère qui effectuait les trajets entre l’aéroport de Nice et Cannes, pour 150 euros, contre 100 euros pour le prix d’un taxi », illustre-t-il. Nous développons actuellement Uber pool, grâce auquel les utilisateurs peuvent partager un véhicule, et le prix de la course. »

* Le Forum de l’Économie en réseau