Sur mobile, le taux de conversion des visiteurs en acheteurs est encore souvent inférieur à celui observé sur ordinateur. Les enjeux sont ailleurs.
Le « next big thing » passera à côté de vous si vous ne suivez pas de près l’évolution des usages des consommateurs internautes. On a lu pendant des années…
« c’est l’année du mobile ».
Désormais, tous les professionnels s’accordent à penser que le tournant c’était… l’année dernière ! Confirmons grâce à quelques indicateurs frappants. Par exemple, saviez-vous que sur les 100 milliards de requêtes Google effectuées chaque mois, la moitié passent par les appareils mobiles ? Saviez-vous que plus de 80 % des revenus publicitaires de Facebook en sont désormais issus (soit 4 milliards de dollars sur 5 réalisés au 1er trimestre 2016) ? Saviez-vous qu’en 2016 le mobile est devenu le premier support des jeux vidéo avec 37 % d’un chiffre d’affaires de 100 milliards de dollars (devant les ordinateurs et les consoles) ?
Observer le comportement multi-écrans
Les recherches, les réseaux sociaux, les jeux vidéo ont donc basculé dans le M(obile), qu’en conclure pour le m-commerce ? Sur les petits écrans, le taux de conversion des visiteurs en acheteurs est encore souvent inférieur à celui observé sur ordinateur. Cependant, quelques enseignements permettront de mieux comprendre les enjeux . Tout d’abord, il faut distinguer le monde des applications mobiles e-commerce de celui des sites Internet mobiles . Les premières permettent de fidéliser les meilleurs clients et voient ainsi leur taux de conversion grimper très vite jusqu’à parfois dépasser celui des ordinateurs. En revanche, les seconds, complémentaires, sont davantage des outils de captation des nouveaux acheteurs, et leur taux de transformation peut être deux ou trois fois inférieur.
Au final, c’est le comportement « multi-écrans » qu’il faut suivre : déjà 17 millions d’utilisateurs naviguent sur trois écrans (ordinateur, tablette et smartphone). Cette population, la plus à la pointe des nouveaux usages, représente 10,7 % des visiteurs d’e-commerce. C’est la cible la plus précieuse !
Source : Les Echos BUSINESS, mai 2016