Dans l’univers digital, l’acte d’achat se construit sur la simplicité, la rapidité et la flexibilité. Le magasin doit intégrer que c’est sur ce socle minimal qu’il doit construire son offre, sans pour autant transposer les codes du WEB, il doit reprendre la main pour être de nouveau en avance sur les habitudes de consommation et d’usage. Mettre en place un système d’offres poussées par exemple directement sur mobile est aujourd’hui une attente et une demande forte des clients. C’est une appli relativement simple à concevoir et très efficace en terme de ROI.
Les détaillants reconnaissent l’importance de la digitalisation en magasin – il s’agit même d’une priorité absolue en matière de gestion pour une vaste majorité d’entre eux.
Cependant, dans l’ensemble, il s’avère que seuls 18 % des responsables de commerces ont mis en place des initiatives digitales à grande échelle et génèrent des bénéfices importants. Selon Capgemini Consulting, « les acheteurs sont de plus en plus déconnectés de l’expérience en magasin et on peut aisément comprendre pourquoi : la plupart des magasins physiques restent obstinément ‘hors ligne’, incapables d’offrir la rapidité, la flexibilité et la simplicité d’utilisation que les consommateurs considèrent comme acquises sur les sites Internet. Les magasins physiques de demain devront donc faire preuve d’originalité s’ils souhaitent donner aux consommateurs une bonne raison de délaisser leur ordinateur. »
L’avenir des détaillants hors ligne n’est pas totalement compromis. Les consommateurs estiment que les boutiques auront toujours une place dans leur vie, 70 % d’entre eux souhaitant encore pouvoir toucher et essayer les produits avant de les acheter.
Cependant, ils s’attendent à trouver en magasin les mêmes fonctionnalités dont ils disposent en ligne, (trois quarts des consommateurs veulent s’assurer de la disponibilité du stock avant de se rendre en magasin) et souhaitent également recevoir davantage d’offres incitatives.
Bien que les rumeurs concernant la disparition des grands magasins semblent être exagérées, elles ont tendance à se rapprocher dangereusement de la vérité.
Bon nombre des détaillants interrogés admettent qu’ils ne digitalisent pas leurs magasins assez rapidement, car la préparation d’une analyse de rentabilisation des investissements représente un défi de taille.
Ce rapport indique clairement que la véritable question que doivent se poser les détaillants n’est pas de savoir s’ils ont les moyens de transformer l’expérience en magasin, mais plutôt s’ils peuvent se permettre de ne pas agir.
Source : lalibre.be