A force de se dire cela n’arrive qu’aux autres, certains acteurs du #frenchretail risquent de subir le sort peu enviable de Toys“R”Us qui s’est mis sous la protection du chapter11 (joli terme US pour parler de préalable à la faillite). La cause en est précisément identifiée : la concurrence d’AMAZON !! Et cerise sur le gâteau : la plupart des magasins physiques sont encore rentables … Il est important de réagir « vite, très vite » au moins pour limiter l’impact d’une ouverture de magasins physiques par AMAZON en France et ce, en garantissant sur site à nos clients une expérience émotionnelle comparable au « je clique, j’achète » qui est devenu un standard. Les solutions existent et sont à portée de main, seul la volonté, l’envie, la conscience et le pragmatisme font encore défaut pour passer à l’acte ! DIGITALISER ? DIGITALISER ! DIGITALISONS.
Le groupe américain de magasins de jouets Toys “R” Us a annoncé s’être placé sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, affecté par la concurrence croissante du commerce en ligne. Dans un communiqué, le groupe a déclaré vouloir “restructurer sa dette existante et créer une structure de capital saine afin de pouvoir investir dans sa croissance à long terme et concrétiser son aspiration à apporter aux enfants des jeux partout” dans le monde.
Magasins rentables
Toutefois, les quelque 1 600 magasins Toys “R”Us “dont la grande majorité est rentable”, selon l’entreprise, va continuer à fonctionner comme auparavant. Les activités localisées hors des États-Unis et du Canada, “incluant environ 255 magasins sous licence et des partenariats de coentreprises en Asie”, ne font pas partie de la procédure de faillite, a souligné le groupe, qui emploie au total 65 000 personnes dans le monde et doit faire face à la concurrence d’Amazon.
Sur le premier trimestre (clos fin avril) de l’exercice 2017/2018, Toys “R” US a affiché une perte nette de 164 millions de dollars, contre 126 millions à la même période de 2016, sur un chiffre d’affaires de 2,21 milliards de dollars, en baisse de 4,7 % sur un an.
Plus de flexibilité financière
“Ensemble avec nos investisseurs, notre objectif est de travailler avec nos créanciers et d’autres créditeurs pour restructurer la dette à long terme d’un montant de 5 milliards de dollars dans notre bilan financier”, a assuré Dave Brandon, le PDG de Toys “R” Us. Une opération “qui devrait permettre de nous une plus grande flexibilité financière pour investir dans notre activité, continuer à améliorer notre expérience clients dans nos magasins et sur nos sites en ligne, et renforcer notre position concurrentielle dans un marché mondial de plus en plus difficile et en changement rapide” a ajouté ce dernier.
Plusieurs banques, dont JPMorgan, ont accepté d’injecter dans le groupe plus de 3 milliards de dollars “pour améliorer immédiatement la santé financière de la société et soutenir les opérations en cours” pendant la procédure de faillite.
Source : Points de vente