IA, vision par ordinateur, VR… les retailers phosphorent au NRF 2018

Paroles de Boss du #retail sur la NRF 2018 :

  • « La NRF permet de détecter les tendances et ce vers quoi nous allons (Regis Schultz, Président de MONOPRIX)
  • « Nous vendons toujours les même jeans mais nous devons les vendre de manière toujours plus sophistiquée (rfid, algorithmes, applis mobiles) » (J.CURLEIGH Pdt de LEVI’S)
  • « Nos consommateurs souhaitent combiner expérience en ligne avec celle du magasin. Les 2 doivent converger » (D.McMILLON Pdt de WALMART)  

Le plus grand salon au monde dédié au commerce se tient en ce moment à New York. Le JDN sillonne ses allées à l’affût des débats et des dernières solutions.

Sous le signe de l’intelligence artificielle, le NRF Retail’s Big Show 2018 a commencé dimanche. Cette convention annuelle organisée par la National Retail Federation (NRF) est le plus grand salon consacré aux nouvelles technologies dans la grande distribution. Plus de 35 000 personnes y sont attendues pendant trois jours. L’événement se tient à New York, au Jacob K.Javits Convention Center de Manhattan juste devant l’Hudson river. Malgré un froid glacial, le cadre est idyllique pour les 600 exposants et 18 000 retailers présents venus de 95 pays.

« Le retail n’est pas mort, il évolue avec l’e-commerce. Tant de choses changent dans notre secteur et ce salon en est un révélateur« , lance Jack Kleinhenz, chief economist de la NRF en guise d’ouverture. Quelles sont les innovations les plus marquantes pour cette 107e édition ?

 

« Cette année, c’est clairement le traitement des données par l’intelligence artificielle (IA) qui domine. Dans la mode, cette dernière permet des recommandations très poussées : jusqu’aux vêtements à conseiller aux clients en complément d’un achat et en fonction de son style par exemple avec Findmine. Ces solutions sont très faciles à mettre en place pour les retailers », assure Pano Anthos, directeur général de l’accélérateur dédié au retail XRC Labs, en charge de présenter l’étage dédié aux technologies les plus remarquables. Dans le marketing, hologramme, projecteur sur vitre et autre réalité virtuelle (VR) veulent renouveler les affichages publicitaires en magasin. Cependant, la VR suscite encore la méfiance de certains qui la considèrent encore comme un gadget. « Est-ce que c’est pour demain ? Certainement pas. Cependant, le potentiel demeure colossal », nuance Pano Anthos.

Walmart détient aujourd’hui 10% de l’e-commerçant JD.com, concurrent d’Alibaba

La vision par ordinateur se développe également. Grâce à cette technologie d’intelligence artificielle, Focal systems propose par exemple une solution automatisée pour optimiser la gestion des stocks et éviter la rupture si coûteuse aux distributeurs. Dans le même genre, le robot Cosy se promène en rayon, scanne les étagères et détecte les manques afin d’aider les employés en magasin dans le réapprovisionnement. Des solutions inspirantes pour les professionnels. « La NRF permet de se renseigner à la source, de détecter les tendances et ce vers quoi nous allons », résume Régis Schultz, directeur général de Monoprix, présent en tant que simple visiteur.

Et quoi de mieux pour détecter ces tendances que des invités prestigieux? Pour ce NRF 2018, les conférences s’enchaînent. « Nous vendons toujours les mêmes jeans, mais nous devons les vendre de manière toujours plus sophistiquée », lance James Curleigh, président de Levi Strauss & Co, devant une salle pleine de plus de cinq mille personnes. Ce dernier évoque les algorithmes, la RFID et les applications mobiles pour développer un parcours utilisateurs simple.

Fort de ces derniers rachats de pure players, l’intervention de Walmart a été un moment important de cette première journée. « Nous devons construire un business d’e-commerce rapidement. Nous avons encore beaucoup de travail à fournir car nos consommateurs souhaitent combiner l’expérience en ligne avec celle en magasin. Les deux doivent converger », explique Doug McMillon, PDG de Walmart. Pour se faire, ce dernier affirme aussi apprendre plus de la Chine sur le numérique. Walmart détient, rappelons-le, 10% de l’e-commerçant JD.com, concurrent d’Alibaba.

D’autres conférenciers restent très attendus. Par exemple, Tommy Hilfiger, fondateur de la marque iconique, viendra parler du pouvoir de disruption mardi. Martin Barthel, responsable de la stratégie globale retail et e-commerce pour Facebook, sera également présent au NRF 2018. Les professionnels disposent de deux jours pour qu’émerge le retail de demain.

 

Source : Journal du Net

Digital retail : les dix tendances qui vont marquer 2018 !

Si chacun d’entre nous est désormais convaincu qu’il y a urgence à agir face aux révolutions actuelles du #frenchretail, les initiatives sont encore timides. Plusieurs raisons expliquent cette situation : d’abord l’inertie du secteur (certains pensent qu’ils ont encore le temps… alors qu’AMAZON avance toujours plus vite… ils réfléchissent déjà par exemple à des offres disruptives dans le secteur de l’assurance…), puis le paysage digital diffus (technologies, startup, consultants, SSII interne…etc) mais c’est surtout la capacité de pivot de ces géants qui fait défaut, un pivot vers un modèle TEST&LEARN, où il faut investir un minimum sans garantie de ROI, en faisant confiance à des « étrangers à la culture bien différente  » et sans bien saisir les ecosytèmes déployés. Pourtant, le marché change et il change très vite, les stratégies doivent impérativement intégrer plus rapidement les nouvelles technologies, le temps des déploiements à 2 ou 3 années sont révolus !!! Le futur c’est maintenant …

L’année 2017 a été particulièrement agitée pour les acteurs traditionnels du retail. Bousculés par l’appétit grandissant d’Amazon et d’Alibaba et la naissance de nouvelles marques capables de s’adresser directement aux consommateurs, les retailers classiques réagissent. Ils nouent des partenariats avec des start-up, investissent dans la technologie et la logistique et revoient leur organisation. Quelles technologies et nouvelles stratégies vont marquer, sinon bouleverser, le marché du retail en 2018 ? L’Usine Digitale s’est entretenue avec des experts du secteur et a identifié dix pistes à suivre de près.

1. L’HYPERPERSONNALISATION GRÂCE À L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Le recours aux algorithmes d’apprentissage automatique va se généraliser dans le retail. « Les algorithmes d’intelligence artificielle et notamment de deep learning vont permettre aux retailers de mieux connaître leurs clients et donc de leur proposer les offres les plus pertinentes possibles, tant au niveau du message, que du produit », estime Yannick Franc, directeur stratégie retail et e-commerce au sein du cabinet de conseil Equancy. « Un investisseurs en capital-risque américain estimait que d’ici deux à trois ans, il n’y aurait plus aucune entreprise de l’IA, comme aujourd’hui il n’existe plus d’entreprise mobile. Tout le monde intègre une couche de machine learning et de big data », commente, pour sa part, Xavier Faure, cofondateur de Spring Invest, un fonds d’investissement dédié aux innovations dans le retail.

 

2. LA RGPD COMME FORCE

Qui dit intelligence artificielle, dit traitement des données. Or, le règlement général de protection des données (RGPD) entrera en vigueur au mois de mai prochain. Selon Yannick Franc, les retailers et e-commerçants peuvent transformer cette contrainte en force. « Il existe un vrai enjeu de transparence sur la RGPD. Il faut pouvoir expliquer pourquoi, en tant que retailer, je collecte ces informations, ce que je vais en faire. Il faut prouver l’intérêt de ces données, leur donner du sens et expliquer les bénéfices pour les consommateurs », estime Yannick Franc.

 

3. L’ÉMERGENCE DU COMMERCE CONVERSATIONNEL

« Le commerce vocal sera l’un des grands enjeux pour 2018« , assure Yannick Franc. Cette tendance sera poussée par l’avènement des assistants vocaux comme Google Home et Amazon Echo (qui n’est toujours pas commercialisé en France) mais les recherches vocales effectuées sur mobile compteront également. Certaines enseignes françaises se sont déjà emparées du sujet, c’est le cas de Monoprix qui a lancé une application sur Google Home permettant aux clients de dicter leur liste de courses.

 

Selon Xavier Faure, le développement du commerce vocal pose surtout la question du contrôle de l’interface. « Celui qui contrôle l’interface, va contrôler le commerce », assure-t-il. Selon lui, ces nouvelles interfaces devraient davantage s’imposer dans les achats basiques, comme le renouvellement du dentifrice ou du liquide vaisselle par exemple. « Et à partir du moment où le client interagit avec vous, c’est vous qui contrôlez l’acte d’achat, il (le client) ne choisit plus », prédit-il.

 

4. UN CHOIX PLUS RESTREINT

D’une manière générale, on observe une réduction de l’offre de produits. Cette tendance est notamment portée par les DNVB (Digital native vertical brands)« L’augmentation du choix n’est pas forcément synonyme d’augmentation de valeur pour l’utilisateur. Cela peut aussi être une source de stress. Ce n’est pas impossible que ce mouvement amène à une sorte de dichotomie où d’un côté il y a les produits où nous avons besoin d’un certain choix et de l’autre où un bon produit au bon prix suffit. Par contre, la frontière ne sera pas au même endroit pour tous les consommateurs », avance Xavier Faure.

 

5. LES PAIEMENTS « INVISIBLES »

« C’est un sujet plus classique, mais la question du paiement est un serpent de mer. Le paiement mobile est largement développé en Chine, il n’y a pas de raison que ça ne se développe pas en France. Les personnes ne sont pas encore habituées parce qu’il n’y a pas encore beaucoup d’opportunités mais il y aura bientôt du paiement sans contact avec la RATP. Plus l’offre sera importante, plus l’utilisation va se banaliser », prédit Yannick Franc.

 

« Il y a énormément de magasins physiques qui se sont rendus compte que l’expérience de paiement était terrible dans les magasins et qu’il n’était plus possible d’exiger des clients qu’ils patientent 15 minutes pour payer. Beaucoup de start-up et de distributeurs travaillent sur ces questions aujourd’hui », témoigne Xavier Faure. C’est le cas par exemple de Monoprix avec son application Monop’Easy ou encore d’Auchan, qui collabore avec la start-up lilloise Keyneosoft sur ce sujet.

 

6. LA LIVRAISON PREMIUM

Les offres autour de la livraison devraient monter en gamme au cours des prochains mois. Cette tendance s’observe par exemple chez Zalando. En Belgique, l’e-commerçant teste la livraison là où se trouve le client : devant la sortie de l’école par exemple. Dans Paris et la petite couronne, Zalando a noué un partenariat avec la start-up Stuart pour la gestion des retours. C’est un coursier qui se déplace au domicile du client pour récupérer le colis à retourner sur un créneau établi de 15 minutes« Et lorsque les pure players innovent sur ces sujets, cela devient rapidement de nouveaux standards », commente Yannick Franc.

 

7. LA ROBOTISATION DES ENTREPÔTS

Pour faire face à l’augmentation de leur activité e-commerce et répondre aux attentes de plus en plus exigentes des consommateurs, les retailers et e-commerçants investissent dans la logistique. Pour gagner en productivité, ils sont de plus en plus nombreux à faire le choix de la robotisation. C’est le cas, par exemple, du bordelais Cdiscount qui a déployé une petite flotte de robots bluffants grâce à un partenariat avec Exotec Solutions. De son côté, le Groupe Casino (dont dépend Cdiscount) va utiliser la plate-forme logistique et les logiciels propriétaires du britannique Ocado, roi de l’automatisation dans le e-commerce alimentaire. Dans le cadre de ce rapprochement, un entrepôt de dernière génération devrait entrer en service en région parisienne d’ici deux ans. Monoprix sera la première enseigne du groupe français à s’appuyer sur ces technologies de rupture pour améliorer son activité e-commerce.

 

8. LA RÉALITÉ AUGMENTÉE ET VIRTUELLE « UTILE »

IkeaAmazon, mais aussi La RedouteDe plus en plus de retailers ont lancé des applications de réalité augmentée pour permettre aux utilisateurs de visualiser ce que donne un meuble dans leur intérieur. Grâce aux avancées technologiques apportées par Apple et Google, ces solutions deviennent à la fois pratiques d’utilisation et pertinentes. Côté réalité virtuelle, si de nombreuses initiatives dans le retail relèvent encore du simple effet Wahou, d’autres apportent une réelle valeur ajoutée. C’est le cas de l’expérience en VR mise au point par Décathlon pour permettre à ses clients d’accéder à une plus grande gamme de tentes dans un espace restreint. Ces quelques bons exemples devraient montrer la voie pour l’année à venir.

 

9. L’ART DU STORY TELLING

Le contenu est devenu un élément clé dans la stratégie des marques, qui ont désormais la capacité de s’adresser directement aux consommateurs. Toutefois ces dernières ne doivent pas se contenter de produire du contenu, mais de l’articuler autour d’une ligne éditoriale structurée. « Il faut avoir un vrai management du contenu, sinon vous pouvez avoir des messages contradictoires. Le développement de la vidéo est un vrai levier pour les marques à condition de ne pas faire n’importe quoi », juge Yannick Franc. Selon lui, ces dernières doivent établir des calendriers éditoriaux à l’image de l’organisation d’une rédaction. Et, alors que de plus en plus de distributeurs travaillent avec des agences sur la production de contenus, certains songeraient à internaliser ces ressources. « Pour que cela ait du sens, il faut que ce soit porté par le Comex afin qu’il y ait une vraie cohérence », conclut le spécialiste.

 

10. LA MULTIPLICATION DES ACQUISITIONS ET DES PARTENARIATS

L’année 2017 a été marquée par un certain nombre d’acquisitions (dont le rachat surprise de Whole Foods par Amazon). Cette convergence du physique et du online va continuer en 2018 sous la forme d’acquisitions ou de partenariats à l’image de l’alliance stratégique nouée entre Alibaba et Auchan en Chine.

 

« Les retailers classiques font des acquisitions technologiques mais il n’y a pas que ça. Lorsque Walmart achète un Bonobo ce n’est pas pour une technologie mais pour s’imprégner de sa culture. Ce type d’opération va continuer en France et en Europe car beaucoup de groupes se trouvent dans des situations inconfortables », estime Xavier Faure. Toutes ces acquisitions seront-elles vertueuses ? « Les fusions-acquisitions sont génératrices de valeur une fois sur deux, répond Xavier Faure. Chaque groupe devra s’interroger sur ses faiblesses et là où il souhaite aller ».

Source : Usine Digitale

Amazon captured 44% of US online sales last year !

Des chiffres affolants ! 44% des ventes US sont captées par AMAZON, cela reste incroyable et donne une idée de ce qui va se passer (ce qui se passe déjà…) en France… Mais j’oserai pondérer en précisant que cela ne représente « que » 4% des ventes de détail. On le sait désormais tous l’avenir est à l’omnicanal, mais ce qu’il faut désormais intégrer c’est que c’est en magasin que vont se jouer les prochaines batailles pour le leadership retail. Et encore une fois, ne cherchons pas à faire du AMAZON « instore » mais capitalisons sur les points forts du point de vente, gommons les points de frictions et concentrons-nous sur les usages et redonnons (en l’écoutant) le pouvoir au client (millenials nous voilà!!) .

Dive Brief:

  • Amazon grabbed plenty of headlines in 2017, not least for its acquisition of grocer Whole Foods, and all the while it racked up big sales: the e-commerce giant last year was responsible for an estimated 44% of all U.S. e-commerce sales and 4% of total U.S. retail sales, or some $200B, according to marketplace analytics firm One Click Retail.
  • Amazon set a sales record on Prime Day, July 11th, and then broke it on Cyber Monday this year, according to the report. As the company reported earlier this year, Amazon signed up over 4 million new Prime members in just one week over the holidays. Its devices also dominated over the holidays: its smaller, cheaper Echo Dot was the single bestselling item on Amazon, with millions sold, what One Click Retail calls « just one small example of how gadgets captured the public’s imagination across nearly all product groups. »
  • The fastest-growing sales on Amazon.com last year, according to the report, were luxury beauty, (up 47% year over year to an estimated $400 million), pantry items (up 38% to $500 million), grocery (up 33% to $1.5 billion) and furniture (also up 33% to $1.5 billion). That’s on top of Amazon’s already strong categories, dominated by consumer electronics (up 4% year over year to an estimated $8.5 billion), home and kitchen products (up 20% to $5.5 billion), books and media (up 4% to $5 billion), and sports and outdoors products (up 11% to $4 billion).

Dive Insight:

As the millennial generation continues to reach a point in their lives where they are busy with work and family and need items to furnish homes, care for children and organize their lives, Amazon is there. Millennials are the biggest furniture-buying demographic according to One Click Retail, and are also the target group for Amazon’s baby, health and personal care, kitchen, and home automation categories, according to the report.

« Every major trend we see across 2017 can be explained by the fact that more of Amazon’s core demographic (millennials) are growing up: they’re increasingly owning homes, raising children, and buying a TON of stuff to go with it, » One Click Retail CEO Spencer Millerberg wrote in a blog post on Wednesday. One question that all this raises, he said, is whether Amazon’s momentum online, helped by its stores, will be enough to compete with Walmart as it begins to flex new muscles online, aided by its own longstanding and formidable physical footprint. « Will 300-ish Whole Foods stores be enough to compete meaningfully in the brick-and-mortar space against Walmart’s 4000+ stores? » he asked.

Some observers do believe that Amazon will opt for another acquisition to add to that brick-and-mortar fleet, possibly Target or Kohl’s. But the e-commerce giant is also benefiting from its search and automated marketing system. « Over 50% of product searches begin on Amazon – and only Amazon has the ability to convert click-throughs to sales, » Millerberg wrote. « With these added benefits and some killer ROI metrics, many brands have started taking their search budgets out of Google and Facebook and putting their money on Amazon. »

And while Amazon is helping brands with such upgrades, it’s also massively helping itself. One Click Retail calls 2017 a « watershed year » for the company’s private brands in all categories, with combined estimated sales of $150M in its two largest, home and electronics. Amazon also spent the year debuting new brands and product lines, including diapers (Mama Bear: 100% YoY growth), furniture and activewear.

Toward the end of the year, Amazon’s voice assistant Alexa gained traction and helped move the needle on smart home goods, too. Alexa-enabled devices including Nest thermostats and video doorbells, and the TP-Link Smart Plug (the #1 item in home improvement) helped drive 71% growth in Amazon’s home automation sales, One Click Retail found, with leading brands like iRobot and Philips integrating Alexa compatibility into their latest models.

 

Source : Retaildive

Amazon dévoile ses statistiques Prime de 2017 !

Les nouveaux services, les résultats, les bilans, les prévisions … d’AMAZON, c’est un peu comme la vie des STARS dans les magazines people et leur photos volées par des paparazzis : il y a toujours du sensationnel, du spectaculaire, voir du parfum de scandale avec des titres accrocheurs !! Le problème avec AMAZON c’est qu’on est dans la réalité et que c’est un concurrent terriblement « agressif » de notre #frenchretail et qu’il fait la course en tête dans la capacité d’innovation et de disruption. La livraison en 1 jour que Michel Edouard LECLERC ne trouvait pas stratégique il y a quelques mois, est même passée à 1H le soir du réveillon (oui le 24 décembre vous pouviez commander jusqu’à 23H00 ! ) sur une partie des 30 000 références PRIME !! On retiendra comme anecdote à sortir dans les diners que les Américains redécouvrent ORWELL puisque 1984 (écrit en 1949) a été l’EBOOK le plus téléchargé sur PRIME … Effet TRUMP ??

Nombre d’objets vendus avec Prime, principaux succès sur Prime Video… Amazon fait son bilan de 2017.

En ce début 2018, presque toutes les grandes sociétés se sont prêtées au “jeu” du bilan et des statistiques de l’année passée. C’est aujourd’hui au tour d’Amazon, qui se concentre sur ce que ses clients Prime ont acheté, regardé ou écouté en 2017.

Une année record pour Amazon…

Tout d’abord, Amazon indique qu’en 2017 plus de 5 milliards d’objets ont été expédiés dans le monde à ses clients Prime (qui propose pour mémoire la livraison en un jour sur de nombreux articles). La firme précise d’ailleurs que cette année a été un record de nouveaux abonnés Prime par rapport aux précédentes. Les membres Twitch Prime (programme qui a “offert” plus de 1 100 dollars de contenu en 2017) ont également précommandé plus de 5 millions de jeux vidéo.

Dans l’abonnement Prime, il y a également l’accès aux services de streaming d’Amazon. Ainsi, sur Prime Video dans le monde les saisons 1 de The Grand Tour et de Sneaky Pete ont été les séries originales les plus regardées. Le jour le plus actif pour le service a été le 30 décembre, grâce la saison 2 de The Grand Tour et à The Marvelous Mrs. Maisel. Le film le plus regardé aux États Unis a été Manchester by the Sea, tandis qu’en se basant sur les vues des trailers, la série Jack Ryan et la saison 3 de The Man in the High Castle sont les shows les plus attendus de 2018.

…qui veut faire mieux en 2018

Concernant Prime Music, c’est “Believer” de Imagine Dragons et “Something Just Like This” de The Chainsmokers et Coldplay qui ont été les morceaux les plus écoutés outre Atlantique. Enfin, concernant les ebooks les Américains ont été spécialement fans de dystopie avec 1984 de George Orwell et The Handmaid’s Tale de Margaret Atwood (merci la série Hulu) en tête des emprunts. Pour 2018, Amazon signale vouloir encore améliorer la livraison aux membres Prime, tandis que des investissements auront lieu pour enrichir notamment Prime Video, avec par exemple les futures séries Le Seigneur des Anneaux.

 

Source : Begeek

La réalité augmentée, une des technologies de 2018 !

C’est déjà rentré dans les usages, mais le monde du #retail ne s’en est pas encore accaparé ! Pourtant, l’AR (ne pas confondre avec la VR) représente un potentiel non négligeable pour les marques et les distributeurs. Alors 2018 : Année de l’AR in #frenchretail ?

Cette semaine, on s’arrête sur les innovations dont les usages devraient exploser en 2018. Zoom ce matin sur la réalité augmentée.

La réalité augmentée est souvent confondue avec la réalité virtuelle. La réalité virtuelle nous immerge totalement dans un autre monde en utilisant un casque. La réalité augmentée enferme, elle, beaucoup moins puisqu‘elle incorpore des éléments virtuels dans notre environnement réel. Les téléspectateurs en voient, par exemple, tous les jours à la télévision quand ils regardent la météo. Deux applications l’ont totalement démocratisée sur smartphone : Pokemon Go, téléchargée 650 millions de fois dans le monde ou encore Snapchat, et ses filtres qui nous transforment en petits chiens mignons. Il y a de plus en plus d’applications qui utilisent cette technologie, vous pouvez par exemple déjà identifier les étoiles en pointant votre smartphone vers le ciel, voir à quoi vous ressembleriez avec une frange ou la tête rasée avant de passer sous les ciseaux du coiffeur ou encore tester si le canapé d’une certaine marque suédoise irait bien dans votre salon.

L'application Carte du Ciel permet de visualiser en réalité augmentée les constellations en pointant son smartphone ou sa tablette vers le ciel
L’application Carte du Ciel permet de visualiser en réalité augmentée les constellations en pointant son smartphone ou sa tablette vers le ciel / Carte du Ciel

Les marques s’approprient la technologie

La start-up britannique BlippAR a déjà réalisé à l’étranger plus de 2 000 campagnes pour 600 entreprises, des boîtes de céréales aux bouteilles de soda. Son application reconnait les objets concernés par une campagne et fait apparaître un jeu ou une petite application. Pour Alexis Gonnet de BlippAr c’est ce genre d’utilisation assez simple qui devrait se multiplier dans un premier temps. Une technologie accélérée par le lancement d’AR Kit et AR Core, les deux kits de développement développés respectivement par Apple et Google. Lancés l’année dernière, ils permettent de créer facilement des applications de réalité augmentée pour smartphone. Dans le futur, la réalité augmentée sera intégrée dans les pares brises des voitures, dans les vitrines, voir directement dans nos yeux par l’intermédiaire de lentilles mais ce n’est pas encore pour tout de suite.

Une opération médicale en réalité augmentée

Au delà du côté ludique, la réalité augmentée est également plébiscitée dans certains milieux professionnels. Une octogénaire a été par exemple opérée début décembre en France par un chirurgien équipé d’un casque de réalité augmentée. La technologie lui a permis de superposer virtuellement les scanners de la patiente pendant l’opération et ainsi de moins tâtonner en lui permettant de voir directement sur son corps l’emplacement exacte de l’articulation. Le casque utilisé, un HoloLens, et commercialisé par Microsoft, coûte 3000 euros, ce qui restreint son usage aux professionnels. Mais un modèle plus grand public pourrait débarquer cette année.

 

La très secrète et controversée startup américaine Magic Leap a enfin montré ses lunettes immersives de réalité augmentée. C’était il y a deux semaines alors que cela fait 6 ans qu’elle travaille sur ce projet. Magic Leap a réussi le challenge de lever un peu plus d’un milliard et demi d’euros notamment auprès de géants comme Google ou Alibaba sans véritablement montrer ce qu’elle fait. Preuve de l’engouement du secteur sur la réalité augmentée.

 

Source : France Inter

Les concepts ayant marqué 2017

La période de fin d’année est traditionnellement le moment du ZAPPING et des rétrospectives …. Alors c’est parti ! Nous commencerons notre retro #frenchretail par les concepts #retail qui ont marqué cette année 2017 vus par l’oeil de nos amis belges Gondola !

Comparée aux précédentes années, 2017 n’a pas vu naître beaucoup de concepts de magasin en Belgique. Carrefour a certes rénové coup sur coup ses formules hyper, market et express, et Makro présenté son tout nouveau concept, mais c’est surtout à l’étranger que l’évolution se montre la plus exceptionnelle. Pensons ici au différents concepts vegan et végétarien ou encore à l’arrivée du géant américain Costco sur le sol français… On observe toutefois chez nous des tendances qui mèneront vers de nouveaux concepts dans les prochaines années. Comme le veut la tradition, la rédaction de Gondola dresse aujourd’hui la rétrospective de l’année écoulée.

 

 

Decathlon, Brantano et Ikea se tournent vers les villes (décembre 2017)

Decathlon, Ikea et Brantano, acteurs traditionnellement implantés en bordure d’axes routiers, ont tous trois annoncé leur intérêt envers les centres-villes. Qu’il s’agissent de Bruxelles, Copenhague ou Greenwich, on observe, parallèlement à une urbanisation de la population et un intérêt grandissant envers la praticité, l’e-commerce et le respect de l’environnement, un tournant vers des concepts plus accessibles et plus urbains.

 

 

Coolblue lance Coolblue XXL (Novembre 2017)

Coolblue a inauguré, à Amsterdam, un nouveau concept de magasin, Coolblue XXL. Dans ce point de vente de 1.700m2, on trouve un assortiment de plus de 1.000 produits pouvant être testés sur place (du casque audio à la machine à café), ainsi que des spécialistes présents dans chaque catégorie de produit pour guider le consommateur. Ce tout nouveau concept, « pièce maîtresse de Coolblue », sera lancé en Belgique dès l’année prochaine.

 

Lidl ouvre des points de retrait automatiques (octobre 2017)

Plus qu’un concept, c’est sur une tendance, celle de la montée de l’e-commerce, que joue Lidl avec l’intégration de points d’enlèvement automatisés dans trois de ses points de vente. Via le système de casiers Cubee (bpost), les consommateurs pourront retirer les commandes passées sur le webshop de Lidl, mais aussi sur d’autres plateformes telles que Zalando, la Fnac ou même Bol.com (Ahold Delhaize) et Carrefour. Pour attirer l’e-shopper, Lidl ajoute un très habile ressort promotionnel: chaque retrait donne accès à une réduction de 20% sur l’offre de Fruits et Légumes en magasin.

 

 

 

Visite guidée du premier Costco français

Décalé ? Surprenant ? Différent ? Peut-être. Mais aussi diablement intéressant que le pari relevé par Costco en s’implantant à Villebon-sur-Yvette, au sud de Paris, dans un magasin couvrant 13.750 m2.

 

Carrefour renouvelle l’hyper, l’express et le market

En mai, Carrefour présentait son hypermarché le plus moderne de Flandre à Zemst. La surface du magasin a été augmentée de 2.000m2, offrant désormais un espace de 8.500m2 au client. Quant à la partie déjà existante, elle a été complètement remodelée selon le nouveau concept. L’objectif? Proposer aux clients une expérience d’achat inédite, entièrement centrée sur leurs besoins. Si le point de vente de Zemst reprend les grandes lignes de ses prédécesseurs de Mons et de Coxyde, comme une part belle au digital ou encore un agencement de type shop in the shop, il développe ses propres particularités liées aux attentes des consommateurs de la région. Dans ce point de vente, 200 collaborateurs sont là pour guider le client.

 

 

Plus tôt dans l’année, Carrefour présentait aussi sa nouvelle génération de market. Le Carrefour Market Molière (Ixelles) avait ainsi été totalement transformé afin d’offrir aux clients un décor agréable, plus d’espace, de nouveaux services et un choix encore plus large de produits frais, principalement d’origine belge, de produits locaux, un véritable îlot ‘bio et forme’ ainsi qu’une sélection de produits premium dans toutes les grandes familles de produits.  Tour du propriétaire…

 

 

Avant cela encore, c’est sa formule express que faisait évoluer Carrefour. Son concept varie selon l’implantation du magasin. Ainsi, l’Express Prince d’Orange a par exemple accueillis un espace de détente, une bibliothèque d’échange de livres, une conciergerie automatisée ou encore un kiosque à journaux.

 

 

The Barn veut démocratiser l’achat bio (mai 2017)

Les concepts de magasin bio sont de plus en plus nombreux. Nous en visitions un en mai dernier à Etterbeek. The Barn a pour ambition de démocratiser l’achat bio et de mettre en valeur le travail des producteurs locaux. Pour éviter aux consommateurs de trop longues minutes perdues à faire leur choix entre tel ou tel autre produit, vous ne trouverez ici qu’une seule référence, « la meilleure ».

 

 

Jumbo lance Foodmarkt City (mai 2017)

Jumbo surprenait les observateurs voici quatre ans en ouvrant son premier Food Market à Breda. Dans ce magasin, le retailer traversait les frontières entre le secteur des supermarchés et celui de l’horeca. Les clients découvraient alors un concept où ils pouvaient non seulement réaliser leurs achats quotidiens, mais aussi déguster sur place des repas faits maison. Ce concept, couronné de succès, a ensuite été étendu à d’autres villes. Tant et si bien qu’aujourd’hui, Jumbo présente une version urbaine de ce Food Market : Foodmarkt City by Jumbo. Le premier point de vente a ouvert ses portes à Groningen. Le concept? Un point de vente où vous pourrez réaliser vos achats, mais où les repas frais du jour et faits maison jouent un rôle essentiel. Pour rappel, dans une interview que nous a accordé Ton Van Veen, CFO de Jumbo, celui-ci déclarait songer à prendre pied sur le marché belge.

 

 

Des supermarchés vegan

Mais le bio n’est pas la seule tendance à avoir émergé ces dernières années. Le nombre de végétariens et de vegan ne cesse d’augmenter. Tant et si bien qu’en Europe, plusieurs concepts végétarien et vegan ont vu le jour. C’est le cas que Karma, le concept veggie et vegan de Coop Suisse et de Naturalia Vegan, le concept 100% vegan de Monoprix en France.

 

Karma:

 

Naturalia Vegan:

 

Makro dévoile son nouveau concept (mars 2017)

Dans le cadre de son nouveau concept de magasin actuellement déployé, Makro a décidé de se spécialiser dans trois domaines : « good food », « party » et « home ». Pour l’électronique, qui fait toujours partie de l’offre, Makro fait appel aux spécialistes de Media Markt.

 

Redécouvrez le concept en images

 

 

MediaMarkt dévoile son « magasin du futur » (avril 2017)

MediaMarkt a dévoilé, à Wilrijk, son magasin du futur. Un point de vente pilote qui vise à développer l’expérience client, à faire part belle à l’innovation et à offrir un service de shopping en ligne et hors ligne. Au programme? Des robots, des jeux de réalité virtuelle, des démonstrations culinaires ou encore un coiffeur styliste.

Tour du propriétaire…

 

 

 

 

Source : Gondola

Le vendeur : la solution pour doper les ventes et fidéliser les clients

On le sait tous, le commerce physique détient historiquement les clefs de la relation client car il reste le seul point de contact avant la vente avec le consommateur. Le vendeur était jusqu’à l’arrivée d’internet : l’expert, le conseiller, le spécialiste, l’ami… Mais comme pour ce qui se passe actuellement dans les magasins, les boss du #frenchretail (et pas que « french ») n’ont pas vu venir l’acheteur expert dans leur magasin. Le vendeur du jour au lendemain s’est trouvé dévalorisé par des spécialistes du micro-onde ou de la machine à laver … Et impossible de réagir car aucun outils pertinent n’avait été déployés… On revient aux demandes aujourd’hui car l’offre est telle que les prix se lissent et surtout que les consommateurs, des nouvelles générations (milenials et autre) sont quand même un peu « fainéants » et tendent vers un commerce ubiquitaire où l’on peut avoir tout, tout de suite en étant sûr de son choix mais sans passer des heures à comparer les offres !! Messieurs le boss du #frenchretail, voici une seconde chance de mettre vos vendeurs en valeur : tablettes, bien sûr, mais n’hésitez pas aussi à explorer de nouvelles technos disruptives pour étonner et « scotcher » le client !

Et si finalement, le meilleur atout des commerçants pour doper leurs ventes et fidéliser leurs clients était les vendeurs ? OpinionWay a réalisé pour Octipas une étude sur les attentes des Français en magasin et celle-ci révèle que 73% d’entre eux sollicitent les vendeurs en magasin. 

Prendre le temps de se rendre dans un magasin pour effectuer ses achats de Noël permet aux Français de profiter de certains avantages spécifiques. Ils sont par exemple 57% à apprécier le fait de pouvoir essayer le produit, le toucher, le sentir voire le goûter. Une expérience sensorielle impossible à reproduire en ligne. Ce qui permet également aux indécis de trouver plus facilement de l’inspiration pour les cadeaux. C’est le cas pour 39% des répondants. La simplicité des retours ou des échanges est aussi un avantage perçu par 40% des Français.

Reste que l’expérience en magasin (comme en ligne) peut aussi être source de frustration :

  • 54% des Français indiquent être agacés de devoir faire la queue lors du paiement en caisse.
  • 42% trouvent pénible d’avoir à perdre du temps à chercher dans les rayons les articles dont ils ont besoin.
  • 36% mettent en avant le fait de ne pas trouver leur taille de vêtements ou de chaussures.
  • Les problèmes de rupture de stocks sont aussi mal vécus, qu’il s’agisse de l’impossibilité de commander des produits qui ne sont plus disponibles en magasin (23%) ou de devoir attendre un vendeur qui part en réserve en quête d’un produit qui n’est plus en rayon (22%).

Le vendeur est pourtant l’allié du consommateur. 73% des Français déclarent faire appel à ces professionnels de la vente au moment de leurs courses de Noël en magasin, et ce, que ce soit dans leur recherche (33%), pour s’informer sur des caractéristiques (32%), la disponibilité (27%) ou encore pour tester et essayer le produit (21%).

Le vendeur devient dès lors un ambassadeur et permet de renforcer l’image de la marque. En effet, les Français sont sensibles à l’amabilité et la disponibilité des vendeurs (36%), à un accueil chaleureux (30%). Ils apprécient également son expertise et sa connaissance des produits en rayon (19%). Le vendeur permet aussi de faciliter le shopping des clients et de les fidéliser sur le long terme.

In fine, pour faire face aux désagréments ressentis en magasin, les boutiques doivent se doter d’outils connectés et trouver des solutions pour les vendeurs pour les aider à renseigner, orienter et accompagner au mieux les clients. Par exemple, les tablettes vendeurs mises en place chez Eram ou Madura permettent à la fois aux commerçants de maitriser et gérer leur stock en temps réel et aux consommateurs d’obtenir une réponse rapide et immédiate du vendeur quant à la disponibilité de son produit (par exemple). Il est également possible de proposer du paiement mobile pour réduire l’attente en caisse. Toutes ces fonctionnalités apportent un véritable gain de temps et améliorent considérablement l’expérience client en magasin.

Aux commerçants donc de miser sur les outils et les formations les plus adaptées au nouveau rôle du vendeur pour que celui-ci ait toutes les clés en main en magasin pour renseigner, accompagner, augmenter les ventes et proposer une expérience personnalisée aux consommateurs. 

Source : Info DSI

Comment allier digital et espace de vente physique ?

X-COMMERCE ? Et si en fait c’était la solution à toutes les questions que l’on se pose dans le #frenchretail… « L’experiential commerce » est fait de storytelling, dans un environnement pure digital qui va solliciter tous ou partie de nos cinq sens. Le but ? Valoriser ainsi l’expérience client en magasin physique en développant ce que le web ne pourra jamais offrir aux clients.

Dans un contexte actuel où la part des achats en ligne ne cesse de croître, la fonction du point de vente physique est reconsidérée pour laisser place à un espace d’exposition des produits et services permettant plus de proximité avec ses clients. L’architecture Retail est aujourd’hui en pleine transformation digitale pour s’adapter aux nouvelles technologies et innovations.

D’après une récente étude de Havas, 70 % des 18-24 ans veulent que les marques digitales soient aussi présentes dans le monde physique.

Ces marques 100 % e-commerce qui ont aujourd’hui un magasin physique :

Birchbox, une marque 100 % online proposant un abonnement mensuel d’une box beauté renfermant une sélection de produits tendance mise aujourd’hui sur son magasin physique pour gagner en visibilité et surtout proposer un service sur-mesure à ses clientes.

Sézane, une jeune marque de prêt-à-porter dont le concept de base était la vente en ligne de collections capsule a très rapidement compris l’importance d’avoir un « concept store ». Un point de vente pensé à l’image d’un appartement parisien, « L’appartement Sézane », où l’on y trouve les collections organisées par thème. Un espace de «conciergerie» permet aux fidèles clientes de récupérer leurs achats en ligne (click and collect). Forte de sa stratégie Retail, la jeune marque parisienne a récemment ouvert un concept-store à New York.

Quel rôle pour les magasins ?

Avec le développement des sites e-commerce, le rôle des magasins est remis en question. En effet, les clients attendent des espaces de vente physique, davantage de proximité avec le produit et la force de vente. Une étude réalisée par le groupe Publicis révèle que 64 % des acheteurs français aimeraient que les marques aillent au-delà de leurs attentes. Les boutiques physiques doivent sans cesse se réinventer et proposer ce que le consommateur ne peut pas trouver en ligne. Le marketing expérientiel est plus que jamais au cœur de la stratégie Retail. Nous attendons de notre visite une expérience inoubliable rendue possible avec l’architecture, les technologies mises à disposition et une qualité de service optimale.

Le « X-commerce »

« L’experiential commerce » est l’alliance de storytelling, d’outils numériques et d’appel aux cinq sens. Il a pour objectif de revaloriser le magasin en mettant en avant ce que le web ne peut pas offrir aux clients.

Apple a bien compris ce phénomène de transition en renommant ses Apple Store en «espace de convivialité». C’est d’ailleurs sur ce nouveau concept que la marque a ouvert en 2016 un nouvel espace de convivialité à Saint-Germain des Prés. Le magasin serait donc avant tout un lieu de rassemblement, d’expérience sociale où on y trouverait la communauté de la marque et un espace de showroom avec l’exposition des produits à l’image d’œuvres d’art. Un lieu à l’architecture exceptionnel où l’on ne se contente plus de vendre ses produits, mais une «expérience ».

Quand tout est disponible en e-commerce, le magasin physique se cherche un nouveau rôle.

 

Source : institut Artline

La mort annoncée du Prospectus !

La mort annoncée du prospectus !! Doucement mais inexorablement, le prospectus papier laisse la place aux promos digitales ou magasin. Même si il reste encore dans les supports préférés des français, il est désormais distancé par les supports digitaux qui lui mettront le coup de grâce lorsqu’elles seront réellement personnalisées et encore plus originales. Il est temps désormais pour les enseignes de GMS de songer dès aujourd’hui à préparer (comme cela a été fait pour la fin des sacs plastiques) un enterrement de 1ère classe aux prospectus qui encombrent nos boîtes aux lettres !!

Si le magasin reste l’endroit où les Français découvrent les offres promotionnelles, ils préfèrent les bons en ligne pour profiter de petits prix, c’est l’un des enseignements principaux délivrés par Sogec à l’occasion de la publication de son quatrième observatoire de la promotion.

Quelles sont les promotions les plus plébiscitées ? Comment adapter sa stratégie au regard de la croissance du multicanal ? Sogec donne quelques pistes à suivre à l’occasion de la parution de son quatrième observatoire de la promotion, réalisé au mois de juillet 2017 par Harris Interactive et Toluna auprès d’un échantillon de 1000 personnes responsables des achats courants dans leur foyer. « Dans ce nouvel observatoire, nous retrouvons l’engouement des Français pour les promotions en général, qu’il s’agisse de réaliser une bonne affaire et de découvrir de nouveaux produits. Et ceci, quel que soit le canal en magasin, via prospectus ou Internet, qui sont plus que jamais complémentaires. », souligne Michaël Flautre, directeur de la stratégie, de l’innovation et de la communication chez Sogec. Fait marquant de cette édition, le digital prend le pas sur le prospectus dans les préférences des promotions.

Si le magasin reste l’endroit de prédilection pour découvrir de nouvelles promo – 45 % des sondés les découvrent en effet sur le lieu de vente – , les produits (43%), les prospectus (37%) et le web (33%) sont loin d’être en reste.

Les emailings ont le vent en poupe

L’engouement des Français se tourne lui davantage vers le digital ; 44 % des répondants assurent en effet préférer les supports digitaux pour profiter d’un coupon de réduction (40% pour les imprimés publicitaires). Ce sont, par ordre de préférence, les publicités par e-mail qui donnent envie à 64% des shoppers de cliquer sur une promotion, 40% préfèrent les bannières sur Internet et 26% la publicité par SMS. Près de la moitié des individus interrogés (46%) estime que les promotions digitales sont plus accessibles que les promotions papiers. Pour autant, ils considèrent que les conditions d’accès pour bénéficier des offres en ligne s’avèrent souvent contraignantes. Pire, un quart ne se retrouve pas dans les promotions proposées (manque de personnalisation, de clarté, etc.)

Booster la créativité et la personnalisation

Parmi les principales attentes des sondés, 79 % aimeraient des offres plus originales et des promotions davantage personnalisées de la part de leurs marques préférées. Ils aspirent également à une relation plus étroite avec ces griffes pour 64 % d’entre eux. Enfin, un peu plus de la moitié d’entre eux (54 %) souhaiterait pouvoir jouer avec leurs marques favorites. La gamification a encore de beaux jours devant elle…

Infographie complète de l’étude

Source : LSA

RETAIL US le Dernier kilomètre : Nouveau champ de bataille !!

La livraison le jour même est devenue le nouveau champ de bataille dans le commerce électronique des États-Unis. Récemment, Walmart a acquis Parcel pour permettre la livraison le jour même sur New York. Il s’est également associé à Uber et Lyft pour offrir la livraison depuis ses magasins. Target a fait des progrès dans ce domaine dans le cadre de révision de son plan stratégique. Il a travaillé avec Instacart sur des marchés spécifiques pour offrir une livraison le jour même et tester un service de ramassage «Drive Up» dans des magasins sélectionnés mais aussi en développant son programme «Restock» pour la livraison le lendemain. Walmart et Target se sont tous deux concentrés sur la réduction des délais de livraison, car les attentes des clients concernant une livraison rapide et pratique sont désormais très importantes.

Depuis l’acquisition de Whole Foods Market par Amazon cette année, l’activité dans ce secteur s’est considérablement développée, plusieurs détaillants en épicerie ont conclu des partenariats avec des entreprises comme Shipt et Instacart pour offrir la livraison le jour même.

L’enseigne américaine a annoncé l’acquisition de l’entreprise Shipt, qui propose un service de livraison de produits d’épicerie le jour-même. Montant de l’opération, 550 millions de dollars, payés cash. Une initiative qui va permettre à Target de déployer la livraison express auprès de ses clients dans près de la moitié de ses points de vente d’ici 2018.

Un grand pas en avant dans la réduction de ses délais de lviraison. L’enseigne américaine Target vient d’annoncer le rachat de la société Shipt, concurrent d’Instacart aux Etats-Unis, pour la somme de 550 millions de dollars. Le distributeur entend tirer profit de la plateforme technologique de Shipt pour proposer rapidement et efficacement un service de livraison le jour-même à ses clients, et prévoit d’ores et déjà de le mettre en place dans la moitié de ses 1 834 points de vente d’ici 2018. Au départ, le service sera disponible sur les produits d’épicerie, les essentiels du quotidien, les articles de la maison, l’électronique, et l’offre a vocation à être élargie au fil du temps, pour proposer l’ensemble des grandes catégories de produits commercialisées par l’enseigne d’ici fin 2019. « Nous avons établi un ambitieux programme stratégique au début de l’année 2017 qui visait à proposer à nos clients de nombreuses manières d’effectuer des achats avec Target, qu’il s’agisse de commandes en ligne ou de retraits en magasins. Grâce à Shipt, nous passerons de livraisons (qui se comptent) en jours à quelques heures », a expliqué John Mulligan, chef des opérations pour Target.

De son côté, Shipt, fondée en 2014 à Birmingham en Alabama, compte 170 employés et a levé près de 65 millions de dollars depuis sa création. Suite au rachat, l’entreprise sera gérée comme une filiale indépendante de Target, et continuera à s’occuper de ses activités de manière autonome. À l’instar de son principal concurrent, Instacart, la société signe des partenariats avec des retailers et s’occupe de faire le picking dans les points de vente partenaires –tels que Harris Teeter, Meijer et H-E-B pour livrer ses clients le plus rapidement possible, contre un abonnement de 99 dollars par an ouvrant droit à des livraisons illimitées. Le rachat de Shipt par Target est assujettie aux conditions de clôture habituelles et l’opération devrait être bouclée avant la fin de l’année 2017. Target affirme que cette acquisition n’aura aucune incidence sur les résultats financiers du groupe à court terme et devrait contribuer modestement au bénéfice de la société en 2018.

Source : LSA