Comment les marques « digital native » chamboulent les acteurs du retail ?

DNVB ! Ça vous parle ?? Eh bien ! Cela devrait car l’inspiration du #frenchretail pour contrer AMAZON est certainement dans l’expérience de ces DIGITAL NATIVE VERTICAL BRAND. Ces marques sont nées sur le WEB et entretiennent un contact privilégié avec leur clients grâce à un réseau de distribution intégré et une relation étroite sur les réseaux sociaux. Elles sont inspirantes avec leur forte identité construite en ligne mais pas seulement (elle développent une présence physique dans leurs propres magasins qui ne ressemblent à aucun autre). C’est certainement ce qui a motivé WALMART dans le rachat de BONOBOS … A quand alors l’intégration par les acteurs traditionnels du #frenchretail de l’expérience DNVB ??

Elles sont nées en ligne mais ne vendent pas que sur Internet. Elles éliminent tous les intermédiaires mais ne vendent pas des produits low cost. Elles maîtrisent les réseaux sociaux sur le bout des doigts mais racontent aussi leurs histoires en boutique. « Elles », ce sont les digital native vertical brands ou DNVB. Voici comment elles fonctionnent et pourquoi les marques et les distributeurs traditionnels ont tout intérêt à s’y intéresser de près.

Sézane, Dollar Shave Club, Le Slip Français, Jimmy Fairly, Casper, Made.com, Bergamotte… Toutes ces entreprises ont un point commun : ce sont des DNVB. Ce nouvel acronyme assez barbare désigne les « digital native vertical brands« . Ce sont des marques nées en ligne qui vendent et interagissent directement avec leurs clients sans passer par un réseau de distribution qu’elles ne maîtrisent pas.

 

« La notion d’intégration de la distribution chez une marque n’a rien de nouveau. C’est le cas par exemple d’Ikea, d’H&M ou encore de Zara (qui disposent de leurs propres magasins, ndlr). Dans le luxe, c’est aussi le modèle de base. Le nouveau phénomène remonte à cinq ans et il est directement lié au digital. Avec Internet (les ventes en ligne et les réseaux sociaux, ndlr), les barrières pour toucher les clients sont devenues beaucoup plus basses. Le digital a rendu possible une explosion de créativité », expose Xavier Faure, cofondateur de Spring Invest, un fonds d’investissement dédié aux innovations dans le retail.

 

Une meilleure adéquation offre vs besoin

« Dans le modèle classique du retail, le distributeur est extrêmement jaloux de la relation client et divulgue très peu d’informations aux marques qui sont alors obligées d’aller les chercher elles-mêmes avec des logiques de couponings par exemple. Mais cela reste très macro comme vision. La nouveauté avec le web et les réseaux sociaux c’est qu’il est possible de gérer une relation individualisée avec des clients de façon massive à un coût extrêmement faible », poursuit Xavier Faure.

 

Ces nouveaux outils ont permis à de jeunes marques de se positionner sur des segments de marché mal desservis par le modèle traditionnel. Une inefficience qui s’explique par le prix de vente (gonflé par le recours à une multitude d’intermédiaires) et par le décalage entre l’offre et le besoin des consommateurs. « Dans le modèle classique, la création se fait assez loin du client, on se retrouve donc avec une innovation peu pertinente par rapport aux besoins et envies du consommateur », détaille le spécialiste.

 

Des marques « Smart Cost »

A quoi reconnaît-on une DNVB ? Cinq caractéristiques les distinguent : un positionnement relativement haut de gamme, une forte spécialisation, une place prépondérante des réseaux sociaux dans leur stratégie de croissance, une incursion dans le monde physique et, enfin, une part belle à l’expérience.

 

 

 
 

Les DNVB ne sont pas des marques low cost, mais plutôt des marques « smart cost ». En réduisant sensiblement le nombre d’intermédiaires, elles parviennent à proposer des produits de bonne qualité à des prix abordables. « La vente en direct sur Internet nous permet de fabriquer localement et de nous couper d’intermédiaires », confirme Guillaume Gibault, CEO du Slip Français. « Depuis le début nous faisons fabriquer tous nos produits en France. Nous créons ou maintenons 97 emplois à temps plein auprès de 27 ateliers français », poursuit-il.  Chez Bergamotte, les fleurs vendues en ligne sont acheminées par un circuit le plus court possible. La start-up assure qu’elles arrivent en atelier le lendemain de leur coupe. Dans le prêt-à-porter Sézane choisit aussi un positionnement haut de gamme : les chaussures coûtent environ 200 euros quand la maille s’approche des 100 euros.

 

Des premiers pas en « mono-produit »

 

 

 

Deuxième caractéristique : une forte spécialisation. De nombreuses marques digital native débutent par une approche mono-produit avant d’élargir leur offre une fois leur base client acquise. C’est le cas de la start-up Casper qui, à ses débuts, ne vendaient que des matelas. L’entreprise propose désormais aussi des oreillers, des draps et des protège-matelas. Même chose du côté de Bergamotte qui ne vend plus uniquement des fleurs, mais aussi des plantes grasses et des cactus. Elle prévoit même de se diversifier dans la décoration d’intérieur. « Quand vous démarrez avec quelques produits et que vous savez très bien les faire, cela vous permet de vous faire connaître et d’émerger plus facilement », explique Guillaume Gibault du Slip Français. Après s’être attaquée à la lingerie pour homme, la jeune pousse compte développer une offre pour les femmes, un marché qui serait 4 à 5 fois plus important.

 

Instagram comme chouchou

 

 
 

Les DBNV se distinguent aussi par leur très habile manipulation des réseaux sociaux. « La dimension acquisition client est clé dans ce modèle-là et repose en grande partie sur les réseaux sociaux », expose Xavier Faure.  « Instagram est au cœur de notre stratégie », confirme Romain Raffard, l’un des fondateurs de Bergamotte. « C’est notre source numéro 1 d’acquisition. 40% du trafic de notre site vient d’Instagram. C’est plus élevé que le trafic généré par Google (référencement naturel et payant) et par Facebook réunis », assure l’entrepreneur. Sur l’application de partage de photos, Bergamotte compte plus de 60 000 abonnés. Une communauté conséquente bâtie à l’aide de membres influenceurs.

 

Le Slip Français privilégie lui aussi Instagram et Facebook. La start-up a dépensé plusieurs centaines de milliers d’euros en 2017 sur les deux plates-formes. « En moyenne, un euro dépensé nous permet de générer 1,5 à 2 euros de chiffre d’affaires », estime Guillaume Gibault. Instagram fait figure de chouchou pour son efficacité mais aussi pour son côté inspirationnel. Les marques l’utilisent comme un véritable outil de storytelling pour enrichir leur univers, faire découvrir les coulisses de leur collection et créer ainsi une sorte d’intimité avec leurs communautés.

 

Le storytelling jusqu’en boutique

Cette identité forte ne se construit pas qu’en ligne. « Une DNVB n’est pas qu’une marque sur Internet, mais une marque qui utilise les canaux existants de façon moderne pour faire croître sa notoriété », avance Guillaume Gibault. Résultat, quasiment toutes ont développé une présence physique. Le Slip Français compte aujourd’hui cinq boutiques physiques et est présent dans certains grands magasins, mais ses ventes en ligne représentent encore 70% de son chiffre d’affaires global. Le lunetier en ligne Jimmy Fairly dispose actuellement de 15 magasins et prévoit d’en ouvrir 20 supplémentaires. Bergamotte a ouvert son premier pop-up store en juin dernier à l’occasion de la fête des Pères.

 

 
 

De son côté, Sézane dispose d’un corner au Bon Marché, a ouvert des pop up stores en régions et dispose de deux « appartements » à Paris et New York. Né sous la forme d’un showroom (les clientes pouvaient essayer les articles, mais pas repartir avec), l’appartement de Sézane est devenu un véritable magasin. La marque a recruté il y a sept mois Daniela Leonini Bournazac, designer et ancienne directrice du magasin parisien Merci, pour « retailiser » son activité. « Je vois le magasin comme un lieu de destination. Il permet de créer de la proximité et de donner l’impression que l’on reçoit chez soi. C’est pour ça que notre marque digitale s’est lancée dans le physique », explique la directrice du retail qui a pour mission « d’événementialiser  » les points de vente de Sézane.

 

 

Un magasin qui ne ressemble (surtout) pas à un magasin

Les DNVB se lancent donc dans le retail physique mais en redéfinissant le concept de magasin. A côté de son appartement parisien, Sézane compte un espace conciergerie où seront proposés des services de retouche, de cordonnerie et de pressing. La marque de prêt-à-porter a aussi ouvert une « librairie ». Les clientes y retrouvent les articles de maroquinerie de la marque, des livres et de quoi s’installer pour prendre un café, « offert bien entendu », précise Daniela Leonini Bournazac. Ecoute, partage de bons plans… L’objectif du personnel de vente est de faire passer un bon moment aux client(e)s. Même son de cloche chez l’opticien Jimmy Fairly où les vendeurs perçoivent un variable sur la qualité du moment qu’ils font passer aux clients.

 

 

 
 

Est-ce que cette nouvelle manière de vendre a des conséquences sur l’activité des marques et des distributeurs traditionnels ? Oui et non.  Mis à part le cas de Dollar Shave Club (qui s’est accaparée en quatre ans 16% du marché de la lame de rasoir aux Etats-Unis), les DNVB ne s’érigent pas comme de sérieux nouveaux concurrents. « Même si Sézane fait 100 millions d’euros de chiffre d’affaires, cela reste un tout petit acteur sur le marché de la mode féminine », note Xavier Faure. Sur son marché, Antonin  Chartier, cofondateur de Jimmy Fairly fait preuve de la même objectivité : « Il existe 12 000 opticiens en France et nous n’avons que 15 boutiques. Donc il serait faux de dire que nous avons un impact en termes de parts de marché », admet-il. En revanche, l’entrepreneur est certain que sa façon de travailler est étudiée de très près par les acteurs traditionnels.

 

Des alliés pour contrer Amazon ? 

De fait, la fraicheur de ces jeunes marques, leur capacité à créer du contenu et à « inspirer » leur communauté titillent les mastodontes (marque ou distributeur) du secteur. Certains font le choix de la collaboration. C’est le cas par exemple d’Aigle, d’Agnès B ou encore de Princesse Tam Tam qui ont noué des partenariats avec Le Slip Français. D’autres optent pour la pure et simple reproduction. C’est le cas de la marque Bic qui a copié le modèle de Dollar Shave Club en lançant une offre de vente en ligne de rasoirs masculins par abonnement en France.

 

Outre-Atlantique, les offensives sont plus franches. Le géant de la distribution Walmart s’est offert, en juin dernier, l’entreprise Bonobos pour 310 millions de dollars en cash. Andy Dunn, le fondateur de Bonobos, n’est  autre que le père du concept de DNVB qu’il décrit dans un article publié en mai 2016 sur medium. Fondée en 2007 à New York, sa start-up a commencé par vendre des pantalons en ligne puis a peu à peu  élargi sa gamme de produits avec des chemises, costumes et autres vêtements pour hommes. Elle dispose désormais de showrooms physiques et de corners dans les magasins Nordstrom, indiquent nos confères de LSA.

 

Les digital native vertical brands ne semblent donc pas constituer une menace pour les retailers, mais plutôt de véritables alliées pour leur permettre de passer dans l’ère de « l’expérientielle ». Une carte qui leur permettra peut-être de mieux faire face Amazon… un rival bien plus inquiétant.

 Source : Usine Digitale

Améliorer l’expérience client dans le retail : les techniques de 6 marchands

Alors que certains entament juste leur transition digitale ou réfléchissent encore à la mise en oeuvre d’une stratégie de e-commerce devant le péril #amazoniscoming … Les « early digitalizer » en sont déjà à se demander comment compenser la chute du trafic sur PC de leur site marchand sur les devices mobiles. De SHOWROOM qui est passé du MOBILE FIRST au MOBILE ONLY à la FNAC qui adapte son offre pour la rendre plus fluide sur mobile ou au BON COIN qui doit se réinventer pour faire face aux nouveaux entrants US. Mais ce travail sur l’expérience client ne se mêne pas seulement en ligne, l’initiative de MONOPRIX en atteste avec son concept MONOP EASY où les caisses ont disparu.

Du mobile only chez Showroomprivé au parcours en ligne adapté au consommateur chinois sur Alibaba, voici un panorama de ce que développent certains e-commerçants pour améliorer l’UX.

Comment les retailers améliorent-ils leur UX ? Dans le cadre du JDN Event sur l’expérience client, qui aura lieu le 14 novembre prochain, le JDN s’est penché sur les bonnes pratiques en matière de navigation en ligne et de parcours du consommateur omnicanal. Certains distributeurs nous ont expliqué leur travail et leur effort dans le domaine, entre investissements innovants et petits ajouts du quotidien.

Chez Showroomprivé, le mobile only

« Nous sommes plus dans une logique mobile only aujourd’hui. Nos développements sont vraiment orientés sur cette interface« , commence Thierry Petit, cofondateur de Showroomprivé. Il faut dire que le marchand de ventes privées en ligne affiche une audience à 47,5% sur smartphone au premier trimestre 2017. Sa stratégie d’amélioration de l’expérience client mobile repose sur trois piliers. Premièrement, Showroomprivé développe une partie benchmark en interne pour repérer les bons usages, sur les sites et les appli innovantes, dans différents secteurs. L’équipe UX expérimente des POC en conséquence. Deuxièmement, le marchand en ligne analyse la data de son site afin de détecter où il y a des pertes de temps. Troisièmement, ContentSquare, une société qui analyse et optimise l’expérience utilisateur, réalise pour le compte de l’e-commerçant des études. Elle travaille notamment à l’ergonomie via des outils d’observation des comportements des Internautes « A la fin, cela nourrit un pipe d’améliorations de notre interface. Cette démarche pratique guide notre roadmap avec des développements en cours et des nouveautés mises en ligne régulièrement« , conclut Thierry Petit. Le but est de faciliter l’usage, d’accélérer la navigation et d’être aligné sur les normes édictées par les constructeurs et les navigateurs téléphoniques.

Fnac et Nature & Découvertes : par petites touches

Face à la baisse des audiences sur desktop, les retailers changent au quotidien l’expérience utilisateur sur smartphone. L’objectif est de rendre peu à peu le parcours en ligne sur ce support plus fluide et plus rapide. Vendre mieux passe par ces améliorations, presque imperceptibles, qui demandent des mois de préparation. Parmi quelques exemples récoltés auprès de François Ozanne, directeur web et mobile chez Fnac, et d’Hugo Perpere, directeur digital chez Nature & Découvertes :

  • Développer des moteurs de recherche dotés de filtres puissants, au-delà du prix et des catégories.
  • Raccourcir les arborescences afin d’optimiser le tunnel d’achat.
  • Permettre l’aide à la saisie pour mémoriser les informations clients.
  • Automatiser le passage automatique au clavier numérique pour rentrer son numéro de carte bleue.
  • Investir dans la commande en un clic.
  • Alléger les pages de paiement. Sur un petit écran, les pages trop longues du desk, qui regroupent le code promotionnel, le choix de la livraison et le récapitulatif de la commande, nuisent à l’expérience d’achat.
  • Réduire le temps de chargement.
  • Créer des fiches-produits adaptées au smartphone.

L’auto-disruption façon Leboncoin

Le site de petites annonces entre particuliers Leboncoin dispose d’une équipe de sept personnes en charge d’expérimenter. « Ils doivent « tuer » Leboncoin pour mieux anticiper les innovations venues de l’extérieur et le faire renaître« , assure Antoine Jouteau, directeur général de Leboncoin. Ce lab travaille en ce moment sur une application différente, avec une navigation intuitive en slides à la manière d’un Tinder, avec de la reconnaissance d’image et des algorithmes. Cette remise en question en interne est jugée nécessaire face à des start-ups américaines qui cassent la baraque en matière d’expérience client. Certaines marchent déjà sur les plates-bandes d’eBay. En tête, Letgo permet de vendre en ligne des produits d’occasion en quelques clics. Pour se faire, il suffit de prendre la photo d’un objet. L’appli catégorise automatiquement le bien. La marque, la couleur, la catégorie d’objet… tout est détecté par l’intelligence artificielle. Il ne reste plus qu’à déterminer le prix pour publier la vente. « Letgo est une application à succès qui nous stimule pour fluidifier le processus de dépôt d’annonces. Même si la monétisation n’est pas encore au rendez-vous chez eux« , commente Antoine Jouteau.

Supprimer le passage en caisse dans le style de Monoprix

C’est une des principales contrariétés des clients en grande surface : le temps d’attente en caisse. Ce dernier atteint en moyenne six minutes. « Voilà pourquoi nous travaillons dessus. Les gens ne supportent plus d’attendre pour payer », explique Régis Schultz, président de Monoprix. En ce sens, ce dernier a lancé en septembre une application innovante dans ses magasins Monop’easy de la Madeleine à Paris et dans celui de Clichy. Elle sera étendue en France dans les prochains mois. Concrètement, le client scanne des produits directement en rayon grâce à l’appareil photo de son smartphone. Puis il paye depuis son mobile, après avoir préenregistré sa carte bancaire en quelques secondes. Le client peut sortir illico. Il reçoit par mail une facture qui atteste du paiement pour le vigile. Un système simple et économique à mettre en place, assure Régis Schultz.

S’adapter au consommateur chinois sur Alibaba

L’expérience client doit parfois s’accorder avec les particularités nationales. Par exemple, le consommateur chinois diffère du consommateur français. « Le shopping en ligne est synonyme pour lui de hobby, d’où la nécessité de créer un lien avec la marque et de raconter son histoire. Dans l’Hexagone, l’e-commerce reste généralement très factuel et synonyme de gain de temps« , compare Sébastien Badault, directeur général d’Alibaba France. Voilà pourquoi la marketplace pousse les marchands français à investir dans la mise en scène de la marque, avec l’aide des taobao partenaires (TPS), ces entreprises chinoises qui construisent et traduisent les boutiques en ligne. Raconter l’histoire du produit passe alors par des vidéos de présentation, l’historique de la marque, des photos, des articles, des tutoriels ou encore des fiches-produits beaucoup plus longues. Sans cela, le buy-in du client vient plus difficilement. Surtout quand il s’agit de marques comme Louis Vuitton, Nuxe ou L’Oréal.

 

Source : Journal du net

Stratégie mobile, le pouvoir d’attraction des applis mobiles !

APPS MOBILES : il fut un temps pas si lointain où le débat était de savoir qui des APPS ou des sites mobiles (voir des webAPP) s’imposerait comme solution ultime. Pour les professionnels, ce débat n’a jamais vraiment existé partant du principe que le web était un outil de conquête alors que l’APPS, un outil de fidélisation. Dans ces périodes particulières où le SMARTPHONE se positionne doucement comme le DEVICE ULTIME (ex : génération Z 100% mobile) l’application est désormais INCONTOURNABLE et pas que pour UBER (dont le modèle n’existerait pas sans appli) ou VENTE PRIVEE, ou ALLOCINÉ…. Et encore, le marché du BtoB est encore balbutiant. Comment ne pas imaginer d’applications pros utilisant les fonctionnalités et les sensors du mobile : Gyroscope ou acceleromètre, capteur d’empreintes digitales pour les plus emblématiques … Mais là encore, le marché est atone et les réflexions dans les ETI, PME et TPE ne sont pas calées sur un présent qui est déjà digital…  Le temps presse …  #amazoniscoming !!!

Les sites web mobiles et les apps présentent différents avantages : si le web mobile offre un accès immédiat à l’information et touche une audience plus large, les apps proposent une expérience plus riche et plus intuitive, encourageant la fidélité des utilisateurs.

L’analyse d’App Annie démontre que les utilisateurs de smartphones passent 7 fois plus de temps dans les apps que dans les navigateurs et qu’ils font plus fréquemment appel aux apps. Au 1er semestre 2017, les applications représentaient 88 % du temps d’utilisation sur Android et 93 % des sessions (le reste du temps étant passé sur les navigateurs) dans le monde. Le temps passé dans les apps a presque doublé au cours des deux dernières années dans le monde et, les consommateurs passent en moyenne 2 heures par jour sur les apps. En 2021, les utilisateurs consacreront plus de 3 000 milliards d’heures aux applications dans le monde ce qui donnera une forte croissance de l’app économie et à votre stratégie mobile.

Les OS sont en 2017 très matures pour répondre aux usages des moments mobiles de vos clients.

Les apps ont aussi permis à de nombreuses success story de se réaliser, par exemple est-ce que BlaBlaCar serait ce qu’il est sans son application ? Est-ce que le carrefour d’audience de Allociné serait ce qu’il est sans son application ? Et la liste est longue de part le monde !

 

Le smartphone, meilleur atout de l’application

Les smartphones sont devenus en quelques années des écrans puissants, avec des dizaines de capteurs, les plus emblématiques sont l’acceleromètre, le gyroscope, le magnétomètre, le capteur de proximité, le capteur de lumière, le baromètre, le thermomètre, le capteur d’humidité, le podomètre, le capteur d’empreinte digitale… Qui tous peuvent être utiles dans le développement de vos applications et pour l’expérience de vos clients !

Certaines applications accorde un accès plus poussé aux fonctionnalités des smartphones comme l’appareil photo, le GPS et l’identification faciale et digitale :

  • Pokémon GO a ainsi conduit avec l’aide de votre GPS plus de 500 millions d’utilisateurs vers des endroits sponsorisés par des partenaires comme McDonald, Starbucks ou Sprint.
  • Des années durant, la messagerie la plus célèbre de l’Asie Pacifique ne jurait que par les QR codes. Qu’il s’agisse d’ajouter un contact sur WeChat ou LINE ou d’utiliser AliPay, le procédé était entièrement régi par ce système !

 

De nombreux utilisateurs sollicitent les apps plus de 30 fois par mois, les services requérant une identification par mot de passe risquent de devenir rapidement gênants. Aujourd’hui, les dernières versions Android et iOS permettent aux apps natives d’accéder à l’identification digitale — sur les appareils dotés d’un capteur. Même si ce dispositif est également disponible pour les sites web mobiles, seule une poignée de navigateurs (comme le navigateur internet Samsung) et quelques outils (comme LastPass) y ont accès.

Notification

Le PUSH est un canal privilégié pour communiquer avec des utilisateurs très ciblés. Les notifications push des apps peuvent proposer un contenu riche (images et vidéos), être émises en fonction du comportement des utilisateurs et déclencher des actions dans l’application.

Commencez d’abord par identifier les cas d’utilisations mobiles de vos clients : comment interagissent-ils avec vous ? Quels sont leurs besoins ? Quel est le contexte de leur demande ? Les entreprises pensent souvent aux notifications seulement comme un moyen de réengager les utilisateurs inactifs, mais les push peuvent servir à beaucoup d’autres choses.

Ensuite, la personnalisation dépend d’une solide stratégie de segmentation. Vous pouvez commencer par segmenter les utilisateurs en fonction de leurs comportements dans l’application ou d’informations connues à leur sujet de votre CRM (gestion de la relation client). Les taux de clics augmentent à 8,6% pour la personnalisation axée sur le comportement et 13% pour la personnalisation par profil, par rapport à la moyenne « envoyer à tous » de 7,4%.

Faut-il privilégier un site web mobile ou une app ? (éternel débat)
En réalité, toutes ces options ont un intérêt et dans la plupart des cas, la meilleure stratégie restera de développer un site web mobile et une app. Toutefois, lorsqu’il s’agit de fidéliser les utilisateurs, les applications sont les grandes gagnantes avec plus d’engagement et plus d’expérience !

Plus d’engagement

Pour certains commerçants qui ont su prendre le virage mobile, c’est maintenant plus de la moitié des achats qui se fait sur smartphone, sans compter que les utilisateurs d’applications ont un taux de conversion 3 fois supérieur à celui des utilisateurs du web mobile. Au Royaume-Uni, près de 50 % des ventes effectuées par Domino’s passent par leur app, et celle d’EasyJet enregistre désormais 20 % des réservations du voyagiste!

Plus d’expérience

Les études montrent qu’un site web mobile lent et mal optimisé provoque un désintérêt de la part des utilisateurs. Cependant, lorsqu’il s’agit d’optimiser une stratégie mobile, les apps restent la meilleure option. Les guideslines des OS Apple et Android sont de véritables atout pour bien exploiter la puissance des deux OS. Vos équipes UX pourront avec vos développeurs concevoir une expérience utilisateur plus séduisante, adaptée et élaborée.

Les App Stores un atout

[Apple a annoncé que l’App Store iOS comptabilise désormais 500 millions de visiteurs hebdomadaires, avec à ce jour plus de 180 milliards d’apps téléchargées sur l’ensemble des plateformes Apple.]

Le marché des applications est un marché très compétitif et les éditeurs doivent se battre pour trouver une place sur les écrans d’accueil des consommateurs.

Nous savons que 65 % des téléchargements d’applications sur iOS sont directement déclenchés par une recherche sur l’App Store. En revoyant régulièrement les mots clés de votre app, en consultant les évaluations de vos utilisateurs et en investissant financièrement dans les résultats de recherches (les search ads), vous augmenterez votre visibilité.

 

Source : Services mobiles

A quoi ressembleraient nos hypermarchés en 2025 ?

Avez-vous déjà essayé d’imaginer à quoi ressembleront les rayons de nos hypermarchés dans une dizaine d’années ? Des hypers plus évolués, des magasins qui s’adaptent aux nouvelles tendances de consommation, plus connectés, valorisant les labels de qualité et optimisant l’expérience client… 

Place à la fraîcheur

Ce n’est pas une surprise, les français sont adeptes des produits frais, sains et locaux. Ils préfèrent la qualité à la quantité. Les hypermarchés de demain l’auront bien compris et tenteront de répondre à cette nouvelle demande, sans cesse croissante. Le rayon fruits et légumes va monter en gamme, avec une mise en scène digne d’un marché. Les stands boucherie, poissonnerie ou fromagerie vont aussi devenir plus artisanaux et qualitatifs. Cette tendance se traduira également par la création de lieu de restauration sur place : On peut y déguster des plats chauds ou encore acheter une côte de bœuf au rayon boucherie et demander au cuistot de la griller. Notez que ce concept est déjà en cours de test chez Casino via des stands burgers et fish & chips.

Améliorer l’expérience client

Optimiser l’expérience client est un enjeu majeur pour toutes les entreprises particulièrement pour les grandes surfaces. Un temps d’attente trop long en caisse ou une mauvaise mise en rayon auraient un impact sur le comportement du consommateur. Améliorer l’expérience client a de nombreuses retombées positives telles que la fidélisation des clients et l’augmentation de la dépense moyenne. Un facteur de succès remarquable que les hypermarchés de demain comptent exploiter. Certaines enseignes telles que Carrefour ou E. Leclerc ont déjà commencé à expérimenter les rayons à vision 360 degrés, testés par Carrefour en Espagne : des rayons courbes, disposés autour d’une place centrale d’où les clients peuvent se repérer plus facilement. E. Leclerc systématise ce schéma au rayon Parfumerie !

S’adapter à la révolution numérique

Pour rester en phase avec les nouvelles tendances de consommation, les hypermarchés devront suivre la révolution numérique. Des cabines 3D de « body scan » pour prendre les mensurations pour des costumes sur mesure, une imprimante 3D pour personnaliser sa vaisselle ou son linge de maison, des caisses ultrarapides pour réduire le temps d’attente – principal défi des grandes surfaces et raison principale de l’abandon de l’achat en magasin – le caddie connecté ou encore les magasins sans caisses feront leur apparition dans nos hypermarchés de demain. Certains concepts sont déjà en phase de test.
Source : ac-franchise

Le marché des applications, c’est 655 millions d’euros, en France !

Oui l’application mobile est désormais un support incontournable. Même si les applications « STAR » sont des applis de RS (Facebook, Snapchat…etc), elles contribuent à éduquer et formater les usages mobiles. Si Venteprivée ou Showroomprivé font déjà plus de la moitié de leur chiffre sur leurs apps, les autres acteurs business commencent à sentir le « vent des apps » et c’est une tendance lourde; pour preuve cet article du journal du dimanche d’hier sur la SNCF et le Mobile.

Les Français utilisent de plus en plus leur smartphone, mais toujours moins que dans les autres pays. C’est l’un des enseignements d’une étude sur le marché français des applications, réalisée pour le Figaro. Sur quelles applications les Français dépensent-ils le plus ? Passons-nous plus ou moins de temps sur notre smartphone qu’un Américain ou un Allemand ? Voici les principaux enseignements à retenir de cette étude.


En France, le marché des applications devrait atteindre 650 millions d’euros en 2017, soit 655 millions d’euros.

Les revenus mesurés par App Annie comprennent toutes les dépenses effectuées sur l’App Store (Apple) ou Google Play (Android). Il peut s’agir d’un abonnement mensuel, par exemple sur une application de musique, ou d’un achat au sein d’un jeu vidéo mobile. Il exclut en revanche les revenus publicitaires et l’e-commerce. En 2016, le marché des applications en France pesait 540 millions de dollars. C’est moins qu’en Allemagne (760 millions de dollars), en Grande-Bretagne (930 millions de dollars), au Japon (8,2 milliards de dollars) ou aux États-Unis (8,4 milliards de dollars).

En France, davantage d’applications sont téléchargées sur des smartphones Android, le système d’exploitation de Google, que sur iOS, qui équipe les iPhone et les iPad. En revanche, les utilisateurs des appareils Apple dépensent davantage dans leurs applications que les autres. Même si le marché des applications est en plein essor en France, nous en restons des consommateurs modérés par rapport à d’autres pays. Les Japonais sont ainsi ceux qui passent le plus de temps par jour sur leurs applications: 165 minutes en moyenne pour les utilisateurs d’Android au Japon, contre 91 minutes en France.

Facebook domine le classement des applications avec le plus d’utilisateurs mensuels actifs en France, grâce à ses nombreux services: Instagram, WhatsApp, Messenger … Néanmoins, ces derniers reposent sur un modèle économique de publicités. Ce sont donc d’autres services qui engrangent le plus de revenus sur l’App Store ou Google Play, au travers d’abonnements, d’achats à l’unité ou de microtransactions au sein d’applications. Les champions des revenus sont les jeux vidéo. En dehors de cette catégorie, les Français plébiscitent particulièrement les applications de rencontres, l’un des secteurs où l’abonnement se développe le plus. Les applications de streaming, comme Netflix et Deezer, sont aussi lucratives.

Top 5 des applications mobiles les plus populaires au premier semestre 2017
5- Instagram
4- Snapchat
3- WhatsApp Messenger
2- Messenger
1- Facebook

Top 5 des applications mobiles par revenus générés au premier semestre 2017
5- Badoo
4- Tinder
3- Netflix
2- Deezer
1- AdoptAGuy

 

Source : Services mobiles et JDD

La génération Z deux fois plus influencée par les réseaux sociaux que par les offres promo classiques

On a tous conscience que les millenials, les Z, les…prochains ? (c’est vrai ça on est au bout de l’alphabet … on attaque l’alphabet grec ? donc les …Alpha ? ) Mais soyons sérieux ! On a donc tous conscience que leurs habitudes RETAIL sont différentes (pour rappel les Z c’est moins de 18 ans aujourd’hui ), mais quand on mesure c’est plus une révolution des usages qu’une évolution telle qu’on la connue avec les millenials. Génération Z, c’est 100% mobile donc qui utilise des outils 100% mobile : tout se passe sur INSTAGRAM et ils y sont « accros » au point que la génération Z est 2 fois plus influencée par les RS que par les promos classiques : #socilaselling is coming !!

Si vous doutiez encore de la puissance du Social Media Marketing dans les décisions d’achat de la jeune génération, une étude signée du cabinet L2 devrait savoir vous rassurer : aujourd’hui, pour la génération Z, tout (ou presque) se passe sur Instagram !

Vous le savez si vous lisez notre site, la mission quotidienne de la rédaction d’Air of melty, c’est de vous aider à cerner toujours mieux la jeune génération. En la matière, la chose la plus importante à retenir aujourd’hui, c’est que, s’il existe bien une seule jeunesse, elle se compose de profils multiples. Plus précisément, il faut aujourd’hui comprendre que la jeune génération se distingue en deux catégories principales, avec la génération Y d’un côté et et la génération Z de l’autre, chacune ayant ses spécificités. À ce sujet, pas plus tard qu’il y a quelques jours, nous insistions bien sur le fait que la génération Z n’est pas une génération Millennials 2.0, bien au contraire, avec des jeunes qui cherchent à tout prix à éviter les erreurs de leurs aînés ! Aujourd’hui, c’est une récente étude réalisée par le cabinet L2 qui apporte sa contribution à la réflexion générale en s’intéressant à la puissance des réseaux sociaux auprès de cette cible. L’occasion d’apprendre que 70% des marques font aujourd’hui appel à des influenceurs sur Instagram…et qu’elles ont visiblement tout bon en le faisant !

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Plus précisément, c’est avant tout l’industrie du luxe qui exploite le marketing d’influence, avec 91% des marques de ce secteur qui utilisent ce levier de communication. Sur la deuxième et la troisième marche, on trouve le prêt-à-porter et le secteur de la beauté a respectivement 84% et 83%. De leur côté, les secteurs de l’électronique grand public (61%), de l’alimentaire et des boissons (45%) ou encore des soins personnels (38%) sont un peu moins concernés. Ce qui fait que les marques misent sur ce genre de stratégie c’est le fait que, selon l’étude signée L2, « les influenceurs améliorent les relations avec les consommateurs, ce qui permet un meilleur engagement de ces derniers ». Dans le détail, les contenus avec images (et les vidéos) des influenceurs auraient permis d’augmenter l’engagement de 17% par rapport aux messages habituels sur Instagram. Et c’est bien la génération Z qui est en attente de ce genre de contenus !

Comme le présente le site ZDNet.fr, qui relaie les résultats de l’étude, « la génération Z veut plus d’interactions avec les marques et les boutiques. La communication et l’authenticité sont importantes et ces échanges via les plateformes mobiles déterminent les décisions d’achat. Environ 80% des jeunes sont influencés par ce qu’ils voient sur les réseaux sociaux pour leur shopping. Autre observation de taille : la génération Z est deux fois plus influencée par les réseaux sociaux que par les offres promotionnelles classiques ». En cela, les influenceurs Instagram représentent des alliés de taille dans leur parcours shopping. Pour preuve, L2 rappelle que, de façon générale, 72% des utilisateurs Instagram se décident à acheter quelque chose après l’avoir vu sur le réseau social. Alors, c’est quand que vous vous y mettez ?

Source : airofmelty

Walmart prévoit 1 000 ouvertures de drives supplémentaires en 2019

#amazoniscoming mais #memepaspeur !! Il faut juste en prendre conscience (ça c’est fait je pense !) et se donner les moyens de réfléchir ensemble, consultants et patrons du retail : vous êtes les détenteurs historiques de la relation commerciale et nous savons ce qu’il est possible de faire avec les technos et surtout l’usage de ces technos en les mettant au service d’une expérience client renouvelée pour répondre aux attentes du shopper d’aujourd’hui. Wallmart avec sa puissance de feu, veut developper 1000 DRIVE (#frenchidea et en plus on va en Russie …;)), intégrer des expériences digitales en magasin et combiner l’offre pour la rendre 100% omnicanal …. A noter aussi cette initiative intéressante en terme de livraison en utilisant les employés du magasin … Série en cours !!

Le numéro un américain de la grande distribution se veut rassurant pour les deux prochaines années à venir, mettant en avant sa volonté de digitaliser ses points de vente plutôt que d’en construire de nouveaux, de dynamiser encore davantage les ventes par Internet, tout en prévoyant l’ouverture de 1 000 drives supplémentaires d’ici 2019.

Walmart tient à rassurer ses investisseurs. A quelques heures à peine de la réunion annuelle qui leur est dédiée, l’enseigne de grande distribution américaine a réitéré ses perspectives de bénéfices pour l’exercice en cours et a annoncé son intention d’ajouter 1 000 drives à ses points de vente américains au cours de l’exercice 2019. Le PDG du groupe, Doug McMillon a également expliqué qu’il continuerait à se concentrer sur le remodelage de ses magasins existants en intégrant des « expériences digitales », plutôt que d’en construire de nouveaux.

L’e-commerce en forte croissance

Walmart prévoit également une augmentation de 40% de son activité e-commerce en 2019, les transactions en ligne ayant fait un bond de 60% au cours du deuxième trimestre de cette année« Nous combinons l’accessibilité de nos magasins avec l’e-commerce afin d’offrir à nos clients de nouveaux moyens de faire du shopping », a expliqué Doug McMillon, rapporte le site CNBC. Walmart voit loin, et pour l’année 2019, le distributeur s’attend à une progression des bénéfices de l’ordre de 5% d’une année à l’autre. Une hausse que Walmart attribue notamment à la dynamique de croissance autour des ventes en ligne mais aussi à celle des ventes en magasins.

Face aux assauts d’Amazon sur la distribution au sens large aux Etats-Unis, Walmart fait figure d’enseigne la plus résistante et la plus en capacité de tenir la dragée haute sur l’e-commerçant, grâce aux moyens colossaux dont elle dispose, mais aussi grâce à son maillage unique du territoire nord-américain par ses points de vente. Parmi les dernières initiatives mises en place par Walmart en faveur de l’e-commerce, notons par exemple le test d’un programme permettant à ses employés d’effectuer des livraisons de commandes passées en ligne, ou encore le rachat du spécialiste du dernier kilomètre Parcel, mais aussi la livraison directement dans les frigos de ses clients californiens. Il y a environ un an environ, Walmart s’est offert pour un peu plus de 3 milliards de dollars la plateforme Jet.com, recrutant dans la foulée le fondateur du site, Marc Lore, désormais à la tête de l’e-commerce pour l’entreprise. Depuis, la croissance des ventes en ligne s’est accélérée.

 Source : LSA

Toys “R”Us K.O par Amazon

A force de se dire cela n’arrive qu’aux autres, certains acteurs du #frenchretail risquent de subir le sort peu enviable de Toys“R”Us qui s’est mis sous la protection du chapter11 (joli terme US pour parler de préalable à la faillite). La cause en est précisément identifiée : la concurrence d’AMAZON !! Et cerise sur le gâteau : la plupart des magasins physiques sont encore rentables … Il est important de réagir « vite, très vite » au moins pour limiter l’impact d’une ouverture de magasins physiques par AMAZON en France et ce, en garantissant sur site à nos clients une expérience émotionnelle comparable au « je clique, j’achète » qui est devenu un standard. Les solutions existent et sont à portée de main, seul la volonté, l’envie, la conscience et le pragmatisme font encore défaut pour passer à l’acte ! DIGITALISER ? DIGITALISER ! DIGITALISONS.

Le groupe américain de magasins de jouets Toys “R” Us a annoncé s’être placé sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, affecté par la concurrence croissante du commerce en ligne. Dans un communiqué, le groupe a déclaré vouloir “restructurer sa dette existante et créer une structure de capital saine afin de pouvoir investir dans sa croissance à long terme et concrétiser son aspiration à apporter aux enfants des jeux partout” dans le monde.

Magasins rentables

Toutefois, les quelque 1 600 magasins Toys “R”Us “dont la grande majorité est rentable”, selon l’entreprise, va continuer à fonctionner comme auparavant. Les activités localisées hors des États-Unis et du Canada, “incluant environ 255 magasins sous licence et des partenariats de coentreprises en Asie”, ne font pas partie de la procédure de faillite, a souligné le groupe, qui emploie au total 65 000 personnes dans le monde et doit faire face à la concurrence d’Amazon.
Sur le premier trimestre (clos fin avril) de l’exercice 2017/2018, Toys “R” US a affiché une perte nette de 164 millions de dollars, contre 126 millions à la même période de 2016, sur un chiffre d’affaires de 2,21 milliards de dollars, en baisse de 4,7 % sur un an.

Plus de flexibilité financière

“Ensemble avec nos investisseurs, notre objectif est de travailler avec nos créanciers et d’autres créditeurs pour restructurer la dette à long terme d’un montant de 5 milliards de dollars dans notre bilan financier”, a assuré Dave Brandon, le PDG de Toys “R” Us. Une opération “qui devrait permettre de nous une plus grande flexibilité financière pour investir dans notre activité, continuer à améliorer notre expérience clients dans nos magasins et sur nos sites en ligne, et renforcer notre position concurrentielle dans un marché mondial de plus en plus difficile et en changement rapide” a ajouté ce dernier.
Plusieurs banques, dont JPMorgan, ont accepté d’injecter dans le groupe plus de 3 milliards de dollars “pour améliorer immédiatement la santé financière de la société et soutenir les opérations en cours” pendant la procédure de faillite.

 

Source : Points de vente

Voici tous les changements qu’Amazon est en train d’introduire chez Whole Foods

Rachat de WHOLE FOOD par AMAZON : Le jour d’après !! Qu’est-ce qui a changé ? D’abord on baisse des prix qui étaient élevés quand même (logique : c’est notre marque de fabrique). Puis, on trouve les produits WHOLE FOOD sur AMAZON et les enceintes ECHO en magasin, on a des casiers instore pour retirer ses commandes, on refond le programme de Fid (logique : omnicanal…). On verrouille le pouvoir en le centralisant : plus de gammes régionales, de producteurs locaux (ça c’est une erreur qui prouve que la bataille contre AMAZON n’est pas perdue d’avance), plus de conseillers des marques fournisseurs en magasin. On digitalise un peu plus les lignes de caisses (logique : récolter de la DATA) …. On tremble chez MONOPRIX ???

Whole Foods est en train de se transformer rapidement depuis que la chaîne a été rachetée par Amazon. Le géant de la vente en ligne a fait l’acquisition de Whole Foods pour 13,7 milliards de dollars en août dernier. Des changements sont vite intervenus, des prix réduits à la restructuration interne. Suite à ce rachat, Amazon essaye de « fonctionner davantage comme un marché traditionnel ».

Voici ce qui a changé chez Whole Foods depuis son rachat par Amazon — et comment cela va affecter les habitudes des clients de Whole Foods.

Whole Foods a déjà baissé ses prix.

Le jour où le rachat était acté, les prix de nombreux produits de base de Whole Foods ont immédiatement baissé. Certains prix ont baissé de 40%.

Un panier identique composé dans un magasin Whole Foods de Brooklyn est passé de 97,76 dollars (avant acquisition) à 75,85 dollars (post-acquisition).

Les magasins Whole Foods vendent désormais des enceintes Amazon Echo et Echo Dot.

Selon Amazon, les enceintes connectées seront disponibles dans une sélection de magasins Whole Foods. Un magasin situé à Brooklyn avait fait la promotion de l’Amazon Echo comme « le produit de la saison » le jour où le rachat avait été acté.

Les membres d’Amazon Prime auront droit à des réductions spéciales.

Whole Foods a annoncé qu’Amazon Prime va remplacer le programme de fidélité actuel de Whole Foods.

Whole Foods vend certains produits sur Amazon.com.

Juste après le rachat de Whole Foods par Amazon pour 13,7 milliards de dollars, plus d’un millier d’articles de Whole Foods ont été introduits sur Amazon.com.

Les conseillers des marques sont en train d’être bannis des magasins.

Les magasins Whole Foods ne permettront plus aux conseillers des marques de venir faire la promotion de leurs produits ou de vérifier comment leurs produits sont stockés et mis dans les rayons, a rapporté le Wall Street Journal ce jeudi.

Les magasins locaux n’auront pas à décider s’ils veulent vendre des produits régionaux.

« Whole Foods est aussi en train de centraliser la prise de décisions concernant la gamme de produits vendus à travers le pays », rapporte le Wall Street Journal. « Au lieu de laisser les marques faire des pitchs de leurs produits dans les différents magasins ou régions, les cadres de Whole Foods qui travaillent au siège à Austin (Texas) choisiront la plus grande partie des produits vendus en magasin. »

Certains magasins Whole Foods ont introduit des casiers automatiques d’Amazon.

Vous pouvez aussi avoir vos commandes Amazon livrées à des endroits sécurisés dans certains magasins Whole Foods. Et les clients peuvent aussi utiliser les casiers automatiques d’Amazon pour retourner leurs produits commandés en ligne.

La chaîne de magasins devient aussi plus grande.

Au lieu de licencier des employés, Whole Foods a dit qu’il allait en recruter davantage pour introduire tous ces changements.

Les entreprises ont introduit aussi des systèmes de terminaux de point de vente de dernier cri.

Cela ne veut pas dire grand chose pour le client moyen, mais cela va permettre à plus de marques d’Amazon d’être présentes dans les magasins Whole Foods et vice versa.

Source : business insider

Walmart in ‘brand’ new move against Amazon

Alors que toute la #frenchretail passe ses nuits (blanches) à se demander comment faire face à l’ogre AMAZON qui se rapproche inexorablement de leurs magasins….Voilà une initiative de WALMART qui a le mérite d’exister et d’apporter une réponse. Ils ont lancé une MARQUE PRIVEE (supérieure) EXCLUSIVE sur les marché de l’épicerie et des produits ménagers (café, huile olive, lessive..) à destination des MILLENIALS. Désignée, packagée pour toucher cette clientèle que WALMART ne connait pas bien, la nouvelle marque intègre des codes construit essentiellement sur les critères que ces digital native privilégient … à suivre

Walmart is about to debut a new initiative to bolster its defenses against its biggest rival.

The discounter’s Jet.com site is launching a higher-end private-label brand of household and grocery essentials. The new brand, called Uniquely J, will launch in the coming months with a curated selection of products that include such essentials as coffee, olive oil, laundry detergent, paper towels, and more. Additional items will be added.

The new brand is designed for « metro Millennial consumers, » said Meredith Klein, director of PR for Jet.com. It will feature custom-packaging illustrations by artists.

« Uniquely J brings together everything our customers care about — from quality to design and beyond — without tradeoffs, » she said. « Instead of focusing in on any one aspect of product development, we’ve created a uniquely valuable brand experience that will speak to the metro Millennial lifestyle. »

The initial launch will include more than 60 items, according to the New York Post. It reported that the products will be available exclusively on Jet.com for the first year, but will later be sold on Walmart’s e-commerce site as well.

The new brand is seen as broadening the discounter’s appeal to the type of younger, more affluent customer that is likely to shop at Whole Foods Market. The move comes as Amazon has been ramping up its own private-label food offerings. Its efforts took a bit step forward with the online giant’s purchase of Whole Foods Market, whose 365 Everyday Day private-label line has been very well received. Amazon wasted no time to incorporate the Everyday brand into its own platforms, including Amazon.com, AmazonFresh, Prime Pantry, and Prime Now.

 

Source : chainstoreage