Retailers, ne ratez pas le virage du m-commerce

Avec un #frenchretail déjà en retard sur les habitudes de consommation des français, il ne faudrait pas passer maintenant à coté des usages… Pourtant, les acteurs de la profession, les médias, les institutionnels insistent tous sur l’importance de se « mobiliser » dans un univers où aujourd’hui, le mobile est le principal moyen d’accès au web.

Alors que les consommateurs passent en nombre au mobile, les e-commerçants ont encore beaucoup de progrès à faire en matière de m-commerce. Didier Nguyen, directeur commercial Europe du Sud chez Limelight Networks, fait le point sur les attentes des acheteurs et les solutions pour les combler.

Les mobiles représentent un segment croissant du commerce en ligne. Selon les statistiques, 62% des utilisateurs de mobiles ont déjà effectué des achats sur internet par ce biais et 42% des consommateurs se servent de leur smartphone ou tablette comme principal moyen d’accès à des sites web. L’usage généralisé des portables a des répercussions sur l’ensemble de l’environnement commercial, aussi bien au niveau des attentes des consommateurs en matière d’achats en ligne qu’au niveau de l’avenir des magasins ou centres commerciaux.

Certaines données récentes sur les attentes des consommateurs en matière de qualité de service numérique révèlent que 79% d’entre eux seraient prêts à recommander une marque après une expérience positive sur le Web. À l’inverse, 22% des cyberconsommateurs quittent une page web qui met plus de 3 secondes à se charger et 38% se tournent vers un site concurrent en cas d’expérience décevante. Pour éviter de perdre des clients au profit de la concurrence, les e-commerçants doivent tout mettre en oeuvre pour proposer une expérience probante de m-commerce en intégrant des technologies innovantes.

Le besoin de rapidité

Prendre conscience de l’importance de la vitesse de chargement des pages web pour les consommateurs mobiles est essentiel pour le commerce en ligne. Ainsi, selon d’autres études, chaque temps de latence supplémentaire de 100 millisecondes (ms) aboutit à 1% de baisse des ventes. Ce chiffre considérable illustre la nécessité d’accélérer le chargement des pages web pour les e-commerçants.

Avant tout, il est indispensable de comprendre ce qui cause un décalage entre le clic d’un consommateur sur un lien et le chargement de la page web correspondante. En fait, cela peut dépendre du débit de la connexion mobile comme de la proximité entre les serveurs web et les opérateurs mobiles, ainsi que de l’infrastructure internet à franchir pour les requêtes et les réponses. À cela s’ajoute le nombre d’objets figurant sur la page web de l’e-commerçant. Chaque requête envoyée par un consommateur lors de son interaction avec une page mobile peut donc donner lieu à un temps de latence de 20 à plus de 100 ms.

Partant de ce constat, comment les e-commerçants peuvent-ils faire évoluer leur stratégie mobile pour améliorer la vitesse de leurs pages web? Les protocoles modernes, par exemple HTTP/2, permettent de cumuler plusieurs requêtes sur la même connexion, ce qui réduit les latences pour afficher tout le contenu d’un site marchand. En outre, en rapprochant ce contenu des points d’accès de l’opérateur mobile, les e-commerçants peuvent raccourcir les échanges avec leurs serveurs et, par conséquent, le temps de chargement de chaque page.

Actualisation du contenu

En faisant leurs achats sur leur mobile, les clients ont généralement affaire à des pages web tant statiques que dynamiques. Le contenu des pages statiques évolue plus rarement et ne se met pas à jour à chaque seconde. En revanche, les pages dynamiques changent fréquemment avec du contenu personnalisé et en temps réel. Les requêtes pour ce type de contenu sont générées au fur et à mesure des interactions du consommateur avec le site marchand.

À titre d’exemple, dans le cas d’un consommateur cherchant à visualiser un vêtement dans un autre coloris, des requêtes de contenu dynamique de ce type sont générées spécifiquement pour chaque utilisateur accédant au site et doivent donc être retransmises au point d’origine à chaque visite d’une page. Il est essentiel d’optimiser la diffusion du contenu dynamique de façon à ne pas retarder les réponses envoyées au consommateur.

Un autre aspect important consiste à veiller à ce que les pages web mobiles soient spécialement conçues pour les écrans mobiles et non dérivées de celles formatées pour les ordinateurs de bureau ou portables. Nous avons tous vu des pages mal restituées en faisant des achats sur notre mobile.

L’actualisation peut également être source d’inconvénient lorsqu’un contenu incorrect est conservé en cache sur le réseau comme un prix qui n’est plus valable pour un article ou bien une référence se trouvant sur une page qui n’est plus disponible. En pareil cas, il peut être difficile de supprimer ce contenu obsolète rapidement. Fort heureusement, il existe aujourd’hui des mécanismes permettant de purger sans délai un contenu périmé, le rendant inaccessible quasi instantanément après sa suppression. Cela garantit un contenu en permanence accessible, à jour et exact.

Protection de l’infrastructure web

Selon l’étude 2016 Cyberthreat Defense Report, un e-commerçant sur trois a déjà subi un manque à gagner à la suite d’une cyberattaque, et très souvent les consommateurs évitent de se rendre sur un site marchand qui a été piraté. Les mobiles étant perçus comme le maillon faible de la sécurité, comment les e-commerçants peuvent-ils assurer la sécurité et la protection de leur site web et de leurs données clients?

La protection contre les cyberattaques recouvre de nombreux aspects, tels que le cryptage des données, le contrôle d’accès au contenu des sites… En vue d’une protection efficace, de nombreux e-commerçants commencent à se tourner vers des services dans le cloud pour toutes les mesures de sécurité. Le recours à un CDN leur garantit la protection de leurs sites web mobiles ainsi que la sécurité des données de leurs clients.

À quoi s’exposent les enseignes qui ne donnent pas la priorité aux mobiles? Il s’agit pour elles d’être omnicanal: le m-commerce, tout comme les achats sur ordinateur ou en magasin, est une représentation de la marque. Si les e-commerçants ne font pas en sorte de proposer l’expérience d’achat la plus rapide, la plus fiable et la plus sûre, ils risquent non seulement de perdre des clients mais aussi d’entacher leur image de marque. Alors que les analystes prévoient la fermeture de 30% de certaines galeries marchandes et centres commerciaux d’ici 2025, vraisemblablement en raison du succès du commerce en ligne et du m-commerce, il n’y a d’autre choix pour le commerce que d’offrir la meilleure expérience client sur les mobiles.

Source : ecommercemag

#ParisRetailWeek « Live Retail : un commerce vivant, un consommateur réel »

Après une petite visite sur PARIS RETAIL WEEK ce mardi, j’ai réellement ressenti tout ce qui avait changé depuis 2 ans. Premier constat : le secteur est désormais réellement « mature », même du côté start-up, les girafes multicolores sur les stands ont laissé la place aux « sérieux » CHATBOT. Les acteurs de la logistique en deviennent presque « sexy » malgré le fait que les allées ne soient pas aussi fréquentées que les food trucks le midi… Second constat : LIVE RETAIL : le thème du salon 2017 était bien senti et cohérent avec ce que nous défendons tous sur le terrain, un commerce conversationnel voir émotionnel qui succède à des décennies transactionnelles… Troisième constat : Petit à petit l’exubérance des outils digitaux fait place à des technologies « souterraines » que le client ne palpe pas, même si les DMP étaient plus rares cette année et que les bornes et écrans pas toujours « dynamiques » faisaient encore de la résistance. Quatrième constat : le device Mobile n’était pas aussi présent que l’on aurait pu imaginer (peut-être seront-ils tous sur mobility for business dans quelques semaines ?) alors que les offres actuelles sont systématiquement mobile centrics …  

Les clients ont aujourd’hui des comportements cross canaux dans leur parcours d’achat. Face à ces nouvelles habitudes de consommation, les retailers n’ont d’autre choix que de multiplier les points de contact avec les clients. Retour d’expériences avec Franprix, Starbucks, Micromania et Ixina.

Comment driver les clients du Web vers le magasin ? C’est en partant de cette problématique que Franprix a mis en place un système de web-to-store à destination de ses clients. « Franprix est à l’origine une enseigne de proximité géographique mais avec la multiplication des points de contact, celle-ci ne suffit plus, souligne François-Xavier Germain, directeur marketing et communication du distributeur. Nous sommes passés vers une proximité émotionnelle pour être plus proche de nos clients dans leur parcours de vie et plus seulement dans leur parcours d’achat. »

L’utilisation de la data a permis à Franprix de changer sa façon de communiquer avec ses clients de manière plus précise« Nous n’utilisons plus seulement les informations incluses dans une carte de fidélité classique. Nous prenons en compte leurs comportements digitaux afin de mieux qualifier chacun de nos consommateurs en leur adressant le bon contenu promotionnel », indique le directeur marketing de Franprix. Des messages personnalisés en fonction des affinités du consommateur grâce à la mise en mise en place d’une DMP. « Nous adressons au client la bonne offre au bon moment et au bon endroit », indique-t-il.

Chez le cuisiniste Ixina, l’arme secrète pour capter des consommateurs du Web au magasin est un configurateur de cuisine en 3D -en condition réelle » lancé cette année. Le vendeur peut ainsi compléter le projet du client et gagner du temps. « Nous sommes sur un business particulier où le panier moyen est entre 5 000-6 000 euros, avec une fréquence de visiteurs assez faible autour de 100 clients par mois et par magasin, et sur le Web nous avons 1 million de visiteurs par an », explique Thierry Tallet, directeur général de la marque. La plateforme web sert notamment à optimiser l’arrivée des clients. « Le temps de visite est autour d’1h30-2h30 suivant les clients pour trois à quatre vendeurs par magasin », précise le directeur général. Un outil efficace qui permet à Ixina de générer 8% de chiffre d’affaires additionnel.

Le changement de métier avec Micromania

Micromania, spécialiste de la distribution du jeu vidéo depuis 30 ans, a transformé son modèle économique depuis deux ans en développant aujourd’hui un nouveau concept de magasins « Zing », dédié aux produits dérivés inspirés de la « pop culture » (univers des superhéros des séries TV, films, dessins animés, BD). « Derrière le jeu vidéo, nous avons constaté qu’il y avait un marché beaucoup plus large et générationnel et qui correspond plus aux attentes des Millennials celui de la pop culture », souligne Nicolas Bertrand, directeur général de la marque.

Aujourd’hui, sept points de vente ont été ouverts en France. « Plutôt de multiplier les ouvertures, nous avons opté pour l’importation de ce concept dans nos magasins Micromania, actuellement ce sont 200 espaces Zing qui ont été créés. D’ici trois ans, nous voulons procéder à une hybridation totale de notre concept dans les 430 points de vente », précise le directeur général. Le succès est au rendez-vous avec 10% des ventes au global. L’objectif à trois ans est de réaliser 30% du chiffre d’affaires de Micromania (700 millions d’euros de CA en 2016).

La relation vendeur-client au coeur de l’ADN de Starbucks

« Le big data chez Starbucks, ce sont les gens derrière le bar, pointe Olivier de Mendez, dg France de la marque. Les consommateurs reviennent chez nous grâce à la relation qu’ils établissent avec nos vendeurs. Ces derniers les reconnaissent, discutent avec eux et cela est beaucoup plus important pour nous que d’avoir des machines. » Pour faciliter le parcours d’achat de ses clients, Starbucks expérimente aux États-Unis la prise de commande de son café à distance, « Starbucks Mobile Order & Pay » grâce à l’application mobile et au programme de fidélité. Ce service sera déployé en France en 2018.

 

Source : e-marketing

Ikea lance Place, sa nouvelle application en réalité augmentée

IKEA persiste et signe !! C’était en 2012 ou 2013 et le Suédois avait déjà sorti une apps en réalité augmentée, il y avait même associé des pointeurs sur ses catalogues… 4 ans plus tard c’est associé à APPLE que l’appli revoit le jour en utilisant l’environnement de VR d’Apple avec le framework ARKIT … Objectif : se faire une place grâce à la VR sur les MARKETPLACE d’Amazon ou d’Alibaba dans les mois qui viennent …

Le géant suédois de l’ameublement vient de dévoiler Ikea Place, une application mobile qui permet de visualiser en réalité augmentée des meubles dans son intérieur. La nouvelle app sera disponible sur iOS 11 (dont le déploiement est prévu cet automne) et repose sur la plate-forme ARKit d’Apple.

Cdiscount n’est pas le seul retailer à miser sur la réalité augmentée. Ikea vient de dévoiler sa nouvelle application en AR baptisée Ikea Place. Disponible sur iOS 11 (dont le déploiement est prévu cet automne), l’app mobile permettra à un utilisateur de visualiser en trois dimensions et en taille réelle toutes sortes de meubles dans son intérieur. Un moyen simple de vérifier que le canapé d’angle trois places ne mange pas toute la place du salon ou que le meuble TV Mostorp se glisse bien entre les deux bibliothèques Fjälkinge.

 

2000 produits compatibles au lancement

L’application s’appuie sur ARKit. Présentée lors de conférence WWDC en juin dernier, cette plate-forme dédiée aux développeurs permet de faciliter le travail des éditeurs d’applications mobiles. Fruit des efforts de recherche (et d’acquisitions de start-up) d’Apple en matière d’intelligence artificielle depuis plusieurs années, elle permet non seulement de placer des objets virtuels dans un environnement réel et de se déplacer autour, mais aussi de se rendre compte de leur texture et d’avoir une idée des jeux d’ombres et de lumières qu’ils génèreraient dans la pièce.

 

Lors de son lancement, l’application Ikea Place permettra de visualiser en réalité augmentée quelque 2000 produits du catalogue du géant suédois. Ikea a privilégié, dans un premier temps, les meubles les plus encombrants et les articles les plus populaires de sa collection. Par la suite, le retailer prévoit de s’appuyer sur cette nouvelle fonctionnalité pour le lancement de ses nouveaux produits.

Source : Usine Digitale

Unibail-Rodamco réinvente ses centres commerciaux grâce aux start-up : la preuve par cinq

L’initiative est intéressante et doit servir d’exemple pour d’autres, mais peut être un peu confidentielle au regard de la puissance de feu d’UNIBAIL : 16 POC et 2 déploiements … en 2 ans. Mais l’esprit est là et c’est la bonne démarche même si un programme d’accompagnement de 4 mois semble bien court au regard des temps de validation des tests sur le terrain …

A l’occasion du LSA Retailtech Forum, qui s’est tenu le 12 septembre 2017, Unibail-Rodamco a démontré comment sa collaboration avec les jeunes pousses lui permettait de façonner ses centres commerciaux. Son accélérateur de start-up, UR Link, privilégie une stratégie « terrain » où la part belle est faite aux expérimentations. La preuve en cinq exemples.

Défricher de nouvelles technologies, mieux connaître ses visiteurs, diversifier ses services et motiver ses salariés. C’est pour toutes ses raisons qu’ Unibail-Rodamco, premier groupe européen coté d’immobilier commercial, a lancé, fin 2015, son incubateur de start-up UR Link. L’outil propose un programme d’accompagnement de quatre mois. Une durée relativement courte qui vise à gagner en efficacité : si la collaboration échoue, elle échoue rapidement.

 

Deux ans plus tard, Ludovic Flandin, directeur général en charge de l’innovation et du développement durable du groupe, dresse le bilan de cette stratégie d’ouverture. « Nous avons reçu 450 candidatures depuis le début et avons accéléré 16 start-up. 16 POC (preuves de concept) ont été implémentés dans nos différents centres depuis 2015. Ils ont donné lieu à deux déploiements globaux« , a-t-il indiqué lors d’une journée de conférences organisée par nos confrères de LSA.

 

Comment ces jeunes pousses permettent-elles au géant de l’immobilier commercial de se transformer ? Ludovic Flandin a égrené les exemples concrets de collaboration. Nous en avons retenu cinq.

 

La mobilité avec Karos

La start-up francilienne Karos a développé une technologie pour faciliter le co-voiturage de courte distance. La solution a été déployée au sein du centre commercial Vélizy 2. « Actuellement, 10% des employés de Vélizy 2 sont inscrits sur la plate-forme. 30% d’entre eux l’utilisent de manière régulière et nous sommes en phase de déploiement sur le centre commercial de Carré Sénart », a précisé Ludovic Flandin.

 

Le recrutement avec Merito

Merito se présente comme le « Linkedin du prêt-à-porter ». La plate-forme propose de mettre en relation candidats et managers de magasin pour faciliter les recrutements« Le turn-over est très important (dans le monde du prêt-à-porter, ndlr). Merito est une solution de gestion du staff temporaire. Nous avons signé un déploiement sur tous les centres parisiens », a indiqué Ludovic Flandin.

 

L’interaction avec Jam

La start-up Jam a mis au point un chatbot éponyme basé sur des algorithmes d’intelligence artificielle pour communiquer avec une cible jeune très présente sur les réseaux sociaux. Accessible depuis Facebook Messenger, la solution permet de recevoir toutes sortes d’informations et de recommandations. « Nous avions un trou dans la raquette pour nous adresser aux millennials. Cet assistant permet aux millennials d’avoir des informations sur le centre commercial, de leur répondre en direct. Nous avons lancé un pilote il y a trois semaines. Il va nous permettre d’avoir un retour concret pour savoir si ce type d’outil fonctionne », commente le directeur général en charge de l’innovation.

 

La gestion des déchets avec Phenix

Phenix est une plate-forme web qui vise à réduire le gaspillage alimentaire et non-alimentaire en mettant en relation les acteurs concernés avec des associations, des start-up et des collectivités. « Nous testons la solution de Phenix sur les produits alimentaires invendus dans un kiosque du centre commercial des Quatre Temps (à la Défense, ndlr), où l’on recense entre 30 et 70 kilos d’invendus par jour », explique Ludovic Flandin.

 

La végétalisation avec Sous les fraises

La start-up Sous les fraises a développé une technologie de rooftop écologique. Son système vertical permet de cultiver des produits agricoles sans avoir une empreinte massive au sol ce qui limite les problèmes de poids. Unibail-Rodamco va déployer cette technologie sur 690 mètres carrés du toit du centre commercial So Ouest à Levallois-Perret (92). « Le projet consiste aussi à tester la commercialisation des produits dans le centre commercial et à collaborer avec les restaurants qui pourraient être intéressés par les produits. L’objectif est d’écouler la production en circuit court. L’ouverture est prévue au premier semestre 2018 », détaille Ludovic Flandin. Sur les 25 centres commerciaux d’Unibail-Rodamco répartis en France, 18 centres pourraient être éligibles à cette technologie.

Source : Usine Digitale

Etude : 2018 sera l’année de la relation client

« Pour une bonne nouvelle… ça c’est une bonne nouvelle » disait une pub il y a quelques années ! A force d’évangélisation et dans une FRANCE qui gagne maintenant, les mentalités des distributeurs semblent changer doucement. Mais la partie n’est pas gagnée car le besoin de ROI rapide, un certaine culture du secret et surtout les COÛTS restent encore des obstacles du quotidien. Et on ne parle pas de cette résistance au changement quand même encore bien présente en particulier dans la GD.

Selon l’étude Oliver Wyman sur la mutation digitale de la distribution, menée avec LSA, les enseignes se sentent mieux armées face à cette transformation et identifient mieux les apports du numérique.

«Avec le digital, ce qui change ce n’est pas ce que veut le consommateur mais comment il veut l’obtenir, ­résume Bernard Demeure, directeur associé au sein d’Oliver Wyman, après la publication de l’étude portant sur la transformation digitale, menée avec LSA. Les distributeurs ont donc ­réorienté leur stratégie, très axée sur le magasin, pour se tourner vers les besoins clients. Toutes les enseignes n’ont pas mis en place les procédures, mais il y a une vraie volonté de le faire. » En effet, à la question sur les motivations des enseignes à se lancer dans l’omnicanal, pour 88% d’entre elles, il s’agit de s’adapter aux nouveaux usages des consommateurs.

 

Unification des marques propres

Et pour tendre vers les besoins des clients, les distributeurs misent sur une meilleure gestion de leur customer relationship management (CRM), le premier axe de travail pour 42%. Ils comptent sur le digital pour maximiser les opportunités de contact (25%) et proposer des nouveaux produits et services pertinents (21%). Et, pour un contact encore plus fort, selon Bernard Demeure, les distributeurs travaillent sur l’unification de leur marque : « En France, il y a une grande fragmentation des enseignes entre les canaux, et les groupes cherchent à se construire une image commune. Dans l’alimentaire, la part des marques propres devraient encore monter pour se distinguer de la concurrence. » L’étude montre que 39% des sondés veulent augmenter la part de leurs marques propres dans le drive.

En revanche, parmi les challenges à venir, Bernard Demeure pointe la hausse des objets connectés, qui privent les distributeurs de la relation directe avec les clients. Quant à la gestion de la data, le règlement européen sur la protection des données, qui entrera en vigueur en mai 2018, donne tout pouvoir au client sur la propriété de ses datas, avec un droit à la portabilité des données. En clair, le consommateur peut décider que toutes les informations relatives à ses achats en hyper doivent être transmises à telle autre société qui lui donnera un avantage en échange… On en revient donc à l’importance de nouer une relation particulière avec le client.

Méthodologie

Étude quantitative en ligne menée par Oliver Wyman, en partenariat avec LSA, du 16 juin au 25 juillet 2017, auprès de 299 points de vente, sièges, centrales d’achats et sitese-commerce.

En chiffres

  • 42% DES SONDÉS PLACENT LA RELATION CLIENT COMME LE PREMIER AXE PRIORITAIRE DANS LEUR STRATÉGIE OMNICANALE
  • Pour 51% des sondés, la Fnac reste, cette année encore, un exemple de réussite omnicanale.

Source : LSA

Digital in store : Les tablettes vendeurs trouvent leurs bons usages

Les premiers iPad en magasin ont déjà été déployés chez SEPHORA en 2011, quand on voit que 6 ans après, seul un petit 20% des enseignes sont équipées, on mesure que le chemin est long en terme de digitalisation! Sur ces 6 années, APPLE a dû sortir une dizaine de modèle d’iPhone ! Mais les esprits ont été définitivement changés et les projets sont plus ambitieux : CRM, paiement …etc La tablette trouve sa légitimité et devient incontournable.

Le vendeur connecté n’est pas un sujet nouveau dans la distribution mais, désormais, les enseignes déploient des projets beaucoup plus avancés et ambitieux. Les gains, mieux identifiés, ne se limitent pas à la génération de ventes additionnelles.

Eram, But, Gémo, Marionnaud, Madura, Boulanger, Galeries Lafayette… La liste des enseignes utilisant des tablettes s’allonge, même si on reste loin de la généralisation. D’après une étude Samsung sur la digitalisation des points de vente menée en octobre 2016, 36% des distributeurs ont équipé leurs magasins de tablettes vendeurs, mais 17% ne l’ont fait que dans des magasins pilotes. En revanche, après de multiples essais, et écueils, les distributeurs ont désormais davantage de recul sur l’apport de cet outil et peuvent ainsi mieux apprécier le retour sur investissement (ROI).

Par exemple, Éram a déployé des tablettes vendeurs en octobre 2016 dans cinq magasins. « Notre premier objectif était de tester le potentiel d’augmentation de chiffres d’affaires que peut apporter ce dispositif, en fonction des typologies de boutiques et des différents cas d’usages, comme l’extension de gammes ou la rupture de stock, détaille ­François Aspe, directeur e-commerce & CRM d’Éram. Les magasins équipés enregistrent une hausse du chiffre d’affaires de 3 à 5%. Et les clients considèrent ce dispositif comme un vrai service à valeur ajoutée. » Éram, qui va équiper vingt nouveaux magasins, « recherche désormais de nouveaux objectifs autour de la connaissance client, de la consultation de stocks ou d’informations produits en direct sur la surface de vente sans se déplacer en caisse, et d’inscription à notre programme Éram & moi », précise le dirigeant.

 

Quatre grandes fonctions

In fine, quatre grands usages de la tablette émergent : le customer relationship management (CRM), la vente de produits additionnels non stockés, les opérations de gestion de magasin et l’encaissement en mobilité. Sur la partie relation clients, Sephora a été pionnière avec l’utilisation dès 2011 d’iPod Touch pour identifier les consommatrices encartées. Depuis, les solutions ont, bien sûr, gagné en fonctionnalité. Mais l’un des principaux freins reste informatique. Par exemple, il faut que les bases de données web et magasin soient unifiées. Sans compter la capacité à tirer les éléments clés du CRM. En revanche, imposer aux vendeurs une tablette juste pour le volet CRM se révèle un peu léger en termes de gain. Les marques veulent coupler cela avec la vente de produits additionnels, par exemple.

 

Toujours dire oui au client

Vendre des produits non stockés est le nouveau scénario qui intéresse le plus les enseignes. Pour cette fonctionnalité, chez Kiabiou Decathlon, la tablette a fait recette, mais pas dans les mains du vendeur. Elle a plutôt été installée sous forme de borne fixe. Les équipes peuvent ainsi commander avec le client des produits non disponibles en magasin, voire gérer l’enrôlement dans le programme de fidélité. Le client a aussi le choix de le faire en toute autonomie.

Chez Madura, Vincent Rey, le CEO, a repensé entièrement le concept de ses magasins de tissus et décoration autour de la tablette vendeur. Son objectif ? Toujours dire oui aux clients. « Tout stocker en magasin n’est plus une nécessité, résume-t-il. Pour le prêt-à-porter et la décoration, repartir avec son achat immédiatement n’est plus un critère si le client le reçoit chez lui sous vingt-quatre heures. Il convient avant tout de ne pas décevoir le client en lui disant que le produit n’est pas disponible ou qu’il l’aura s’il revient dans quelques jours. Bien souvent, il ne repassera pas. En revanche, il y a une promesse de livraison forte qu’il faut impérativement tenir. »

Sur les 40 magasins de l’enseigne, une quinzaine ont été transformés. Le stock des magasins se concentre sur les plus grosses rotations, le reste des produits étant disponible sous vingt-quatre à quarante-huit heures avec une expédition depuis la plate-forme centrale. Les équipes magasins présentent l’ensemble de la collection avec la tablette via de nombreux visuels d’ambiance. Techniquement, Madura s’appuie sur la solution d’Octipas, qui « s’intégrait dans notre processus ­e-commerce en se connectant à Magento (l’Enterprise Resource Planning, ou ERP, utilisé par l’entreprise, NDLR) et ne demandait pas de mécanique spécifique pour la déployer », apprécie Vincent Rey. La tablette permet de connaître le stock en rayon, en réserve et dans l’entrepôt central. Elle donne la possibilité de gérer des tickets mélangeant retrait immédiat et commande. Côté logistique, des gains ont été dégagés, puisque la rationalisation des stocks en magasin a permis une mutualisation des flux magasins et e-commerce au niveau de l’entrepôt central. Le dirigeant ne communique pas de chiffres précis, indiquant une baisse de 30 à 40% des stocks des boutiques, avec une centralisation sur l’entrepôt e-commerce. Le tout pour un investissement qu’il juge raisonnable, étant donné que « le ROI est quasi immédiat, car on ne dit plus jamais à un client que nous n’avons pas le produit », indique-t-il.

Troisième usage de la tablette, le paiement en mobilité reste encore peu déployé, surtout avec un M-Pos (mobile point of sale). À mi-2016, l’Observatoire de la ­sécurité des moyens de paiement a recensé 450 000 transactions par trimestre réalisées sur un M-Pos, pour un montant d’environ 22,5 millions d’euros. « Un épiphénomène dans la vente en situation de mobilité, souligne le rapport. On est à un ratio de 1 paiement M-Pos pour 250 paiements avec des terminaux GPRS (terminaux de paiement fonctionnant sans fil, NDLR). » Les cas les plus répandus sont donc l’usage d’une tablette pour gérer la commande, mais quand vient l’étape du paiement, il faut basculer sur un TPE classique, qu’il soit filaire ou non. C’est cette dernière solution que Marionnaud a déployée dans une cinquantaine de ses points de vente. Les vendeuses peuvent ainsi encaisser les clients dans les rayons dès lors que ceux-ci paient par carte bancaire. En revanche, cela suppose de disposer d’un espace sur lequel on trouvera un TPE et une imprimante pour les tickets. Aux États-Unis, Old Navy a ainsi disséminé dans ses magasins des dessertes mobiles pour qu’un employé puisse facilement encaisser les clients. Un scénario que le retail français n’a pas encore pleinement mis en place, mais dont il devrait s’inspirer.

 

Lien entre terrain et siège

Enfin, au-delà des gains sur le chiffre d’affaires, la tablette permet de gagner en efficacité dans la gestion du magasin. Par exemple, le déploiement des plans de merchandising représente toujours une corvée pour les équipes terrain, qui doivent encore souvent imprimer des pages après avoir identifié le schéma correspondant à leur boutique. Marionnaud a adopté l’outil Space Planning, de JDA Software. Le magasin reçoit uniquement les informations pour son magasin sur une tablette. Et pour attester du travail, les vendeurs prennent en photo les rayonnages. Le siège sait donc en temps réel comment ses boutiques sont agencées. « Les équipes mettaient environ neuf jours pour déployer les plans de merchandising, commente Olivier Carrette, directeur marketing et digital de Marionnaud. Nous avons pu descendre à trois jours avec l’envoi des projets sur ­tablette. »

Cette fonctionnalité séduit de plus en plus d’enseignes. Etam, C & A ou Lacoste utilisent, elles, les solutions de Yoobic. Le principe est similaire. La tablette sert d’outil de contact entre le magasin et le siège, et la vérification se fait via les images. Selon cette start-up, les directeurs de magasin passent près de 65% de leur temps à des tâches de non-vente. Ce qui signifie moins de chiffre… Donc entre gestion des magasins, CRM, ventes additionnelles et paiement, c’est la preuve par quatre que la tablette vendeur mérite d’être déployée.

Source : LSA

Cdiscount mise sur la réalité augmentée avec Augment

La réalité augmenté sera une des tendances principales de ces prochaines années, on voit avec Augment comment cela va pouvoir se traduire dans le business. Mais, on sent déjà les prémices de cette (r)évolution. Les grandes manoeuvre ont commencées et c’est Apple qui mêne la danse avec son VRKit dévoilé il y a quelques mois, qui a eu pour conséquence l’abandon par Google de son projet TANGO (3 ans de dev) pour se caler sur les standards de la firme de Cupertino. Et cela continue avec lancement de l’ iPhone X et ses animoji ou ses emoji personnalisables, SNAP a du soucis à se faire ….

A l’occasion du congrès LSA Retail Tech, organisé le 12 septembre sur Paris, Cdiscount et la start-up Augment sont revenus sur leur partenariat. L’e-commerçant mise sur le savoir de la jeune pousse en termes de réalité augmentée pour que le client puisse estimer la taille réelle du produit via l’application.

L’application mobile Cdiscount dispose d’une fonctionnalité sur certaines fiches produits pour voir la référence en réalité augmentée.

Pour un e-commerçant, limiter les retours est un impératif, particulièrement pour les produits encombrants. Face à cette problématique, Cdiscount a notamment travaillé en collaboration avec Augment, spécialiste de la réalité augmentée. Ce service permet aux clients d’estimer l’encombrement d’un produit en faisant une projection dans l’univers réel.  Le premier test a notamment été fait avec le groupe Seb et son produit Cookéo. Un bouton a été ajouté sur la fiche produit. Le client doit d’abord scanner un billet afin de donner une échelle au système. Le produit apparaît ensuite sur l’écran.

 

Augment travaille sur sa technologie depuis 2012, mais  » le retail n’était alors pas prêt, précise Jean-François Chianetta, CEO de la start-up. En 2015, nous avons recontacté CDiscount et un premier test a été finalisé fin 2016.  » Test donc fait à l’origine avec Seb, mais le succès a poussé l’enseigne à étendre cette fonctionnalité à d’autres produits.  » Plusieurs centaines voire des milliers », précise Arieh Ghnassia, global digital manager pour le groupe Casino. Le dirigeant ne dévoile en revanche aucun chiffre précis quant aux ventes générées. Il souligne simplement que ce service permet d’apporter plus de valeur à l’application mobile et que l’engagement du client se révèle plus fort.

Et pour le dirigeant de la start-up, si ce service se limite pour le moment aux produits gros ou chers, « demain, tous les produits devront être en réalité augmentée. Apple, Facebook ou encore Microsoft ont fait de grandes annonces sur cette technologie », pointe Jean-François Chianetta.

Source : LSA

 

Les grands magasins Kohl’s vont créer des espaces Amazon dans 10 points de vente

Bel exemple du pragmatisme et de l’opportunisme US dans cette alliance commerciale de raison. Kohl’s c’est quand même 1100 points de vente dans 49 états… Mais attention « le loup est peut être dans la bergerie » à moins que ce ne soit déjà fait (rachat de Kohl’s par AMAZON) … Série en cours!

Un partenariat plutôt qu’une guerre. Entre Kohl’s et Amazon une alliance vient de voir le jour, et donne naissance à des espaces dédiés à la vente des produits high-tech développés par l’e-commerçant, dans 10 points de vente de l’enseigne. Lancés au mois d’octobre, ils seront baptisés « Amazon Smart Home Experience ».

 

Transformer une menace en un précieux allié. La chaine américaine de grands magasins va accueillir dès le mois prochain dans 10 de ses points de vente situés autour de Los Angeles et Chicago, des espaces Amazon dédiés aux produits high-tech développés par l’e-commerçant comme l’assistant vocal Echo , Echot Dot, ou encore les tablettes Fire et l’Amazon Fire TV.

Baptisés « Amazon Smart Home Experience », ces espaces devraient s’étendre sur 90m² et sont conçus autour d’une philosophie simple : démontrer aux clients de quelle manière les produits développés par Amazon pour la maison peuvent moderniser et simplifier la gestion de son domicile notamment en terme de sécurité et d’entertainment.

Les « Amazon Smart Home Experience » seront composés de vendeurs salariés d’Amazon. Afin d’aider les clients à installer ces devices Amazon à la maison, et les encourager à en acheter davantage, le géant technologique a prévu la possibilité pour le client de demander à un expert Amazon d’installer les équipements achetés directement à son domicile.

Ce partenariat confère à l’enseigne Kohl’s, qui possède plus de 1 100 points de vente dans 49 états américains, l’opportunité de créer du trafic supplémentaire en magasins, en attirant notamment les aficionados des produits Amazon« Notre avenir en tant que distributeur omnicanal sera motivé par la manière dont notre inventivité et notre attractivité rendront unique l’expérience en magasin », a déclaré Michelle Gass, responsable du merchandising et du service client pour l’enseigne, qui ne précise pas s’il y a un élément de nature financière qui unit Amazon et Kohl’s dans le cadre de ce partenariat. L’annonce faite par l’enseigne pourrait bien préfigurer une relation plus large dans l’avenir, certains analystes allant même jusqu’à affirmer que Kohl’s pourrait faire partie des cibles potentiels d’acquisition par Amazon.

Source : LSA

iPhone 8 : prix, iPhone X, keynote, date de sortie…

C’est demain qu’APPLE, 10 ans après l’iPhone va lancer son iPhone 8 et certainement une version spéciale Edition : iPhone X. Si les rumeurs vont bon train, on retiendra dans les plus crédibles : la disparition du bouton HOME, l’écran OLED (fourni par SAMSUNG !), le dock de chargement sans fil, voir la reconnaissance faciale… Et tout cela pour un prix « stratosphérique » qui devrait suivant les versions exploser le plafond des 1000 $. Et quand on connait les habitudes de conversion de la firme de Cupertino…. Sûrement aussi les 1000€ !! Encore quelques heures de patience … Prévoir cependant des ruptures de stock pour les « early adopters » car dès le début les quantités en cours de fabrication sont inférieures à celle de l’iPhone 7 du fait de retard pris sur les écrans !

Apple va dévoiler les nouveaux iPhone 8, 8 Plus et iPhone X lors de sa keynote du 12 septembre. Au programme : écran Oled, recharge sans fil et disparition du bouton Home.

 Ce 12 septembre, Apple va dévoiler les contours de ses tant attendus iPhone 8, iPhone 8 Plus et iPhone X. Après qu’un employé mécontent a leaké les détails d’iOS 11 Gold Master, on en sait beaucoup plus sur le design des prochains smartphones.  

La fuite majeure concernant iOS 11 Gold Master a permis aux sites spécialisés de fouiller dans le code d’iOS 11. L’occasion de trouver une mention de l’iPhone X, le nom qui sera attribué au troisième modèle de smartphone qu’Apple va présenter ce 12 septembre. De quoi mettre sans doute fin à la rumeur iPhone Edition….

Cet iPhone X de 5,8 pouces et des bords de 4mm embarquera un écran Oled avec des bords légèrement incurvés au niveau du verre comme c’est le cas sur l’iPhone 79to5Mac rapporte ainsi que des fabricants de coque de smartphone croisés au salon IDA ont entendu parler de cette version X au design innovant.

Date de sortie de l’iPhone 8

C’est officiel, Apple vient d’envoyer les invitations à la presse pour une conférence de rentrée le mardi 12 septembre. L’occasion d’inaugurer au passage son campus flambant neuf : l’Apple Park. Un espace qui abrite une salle de conférence de 1 000 places qui baptisée du nom de l’ancien fondateur de la marque à la pomme, Steve Jobs. La date de début de commercialisation tomberait donc le vendredi de la semaine d’après, le 22 septembre. Une information confirmée par des employés de l’opérateur mobile O2 à Benjamin Geskin.

La production de l’iPhone 8 aurait débuté avec deux mois de retard par rapport à l’iPhone 7 selon Onleaks. Si l’information se confirmait il est probable que les ventes soient limitées au lancement de l’appareil, Apple n’ayant pas la possibilité de faire suffisamment de stocks. Une information confirmée par le Wall Street Journal qui annonce que les fabrications de l’écran Oled ont pris beaucoup de retard. « Le processus de fabrication de l’iPhone nécessite plus d’étapes et plus de couches de film adhésif et protecteur que celui de Samsung, d’où un risque aggravé d’erreur de fabrication », explique le quotidien économique.

Prix de l’iPhone 8

Apple aurait l’intention d’augmenter le prix du smartphone pour lui faire franchir la barre symbolique de… 1 000 dollarsdans le cadre d’une édition anniversaire des 10 ans. Une analyste de Goldman Sachs, Grace Simona Jankowski, estime également que ce seuil psychologique sera atteint. Même prédiction du côté de chez JP Morgan où l’on estime que l’iPhone 8 dans sa version 128Go sera commercialisé à partir de 1 100 dollars. Il en coûterait 100 dollars de plus pour le modèle à 256Go. Une information confirmée par une source jugée fiable par le New-York Times, l’IPhone 8 Oled serait bel et bien vendu 999 dollars sur le marché américain.

Le, toujours bien informé, Benjamin Geskin annonce lui que l’iPhone 8 sera proposé à 999 dollars dans sa version 64 Go, 1099 dollars pour la version 256 Go et 1199 dollars pour une version 256 Go.

L’analyste Ming Chi Kuo révèle au site MacRumors que les prix déments de l’iPhone 8 s’expliquent par le fait que le seul fournisseur d’écran Oled est… Samsung.  Apple paie selon lui entre 120 et 130 dollars par écran ! Les écrans LCD lui coûtaient trois fois moins cher.  D’où les différences de prix. L’iPhone 7 est vendu, pour rappel, 769 euros dans sa version 32 Go, 879 euros pour sa version 128 Go et 989 euros pour sa version 256 Go. Rajouter 140 euros pour l’iPhone 7 Plus à chaque version.

Le site MacOtakara avance par ailleurs que le socle de la recharge sans fil serait vendu séparément de l’iPhone à un tarif avoisinant les 70 dollars. Une supposée protection en verre trempé a fait son apparition et serait proposée à la vente lors de la sortie de l’iPhone 8 chez MobileFun pour un peu moins de 30 euros.

Caractéristiques de l’iPhone 8

Une vidéo postée sur Reddit montrant une démo d’un supposé iPhone 8 enflamme la toile : Pas de bouton d’accueil virtuel identifiable sur cette dernière.

La grande question qui se pose est celle de l’avenir du bouton Touch ID. Apple avait initialement l’intention d’intégrer le bouton Home (supprimant la version physique) et le capteur d’empreinte digitale sous l’écran. Mais cette dernière étape s’est révélé très problématique. En cause, la lenteur de la technologie utilisée depuis le rachat d’Authentec en 2012.

Plusieurs options s’offrent alors à la marque à la pomme. Attendre 2018 pour sortir cet écran Oled et mettre le capteur d’empreintes digitales au dos du smartphone. Une option privilégiée par IDrop News,. Selon le site, le dos de l’iPhone 8 serait recouvert de métal, et non pas de verre. A en croire un développeur US connu, le bouton « Home » pourra être redimensionné ou caché en fonction de ses envies et de ses besoins.

Même si la marque à la pomme a déjà déposé quelques brevets permettant d’obtenir des détails sur l’intégration du capteur d’empreintes digitales sous la dalle de l’appareil, l’analyste Ming-Chi Kuo estime qu’Apple opterait pour une solution radicale, en l’abandonnant pour une technologie de reconnaissance faciale. La firme à la pomme aurait alors recours à un scanner doté de capteurs 3D permettant une activation en quelques millionièmes de secondes. Un tel module ajouterait 10 à 15 dollars au coût de fabrication de l’iPhone 8, selon Rod Hall, analyste chez JP Morgan. Le rachat de la start-up israélienne Facereal, spécialisée dans la reconnaissance faciale, ajoute du crédit à la théorie. Un système mis en place par Samsung sur son Galaxy S8 mais jugé pas assez sécurisée pour authentifier les paiements mobiles. Apple pourrait toutefois opter pour une technologie 3D jugée plus fiable.

Bloomberg, qui a eu accès à des images du produit, annonce qu’Apple va bien faire disparaître le bouton Home en le remplaçant par un dock d’applications proche de celui présent sur la version iOS 11 de l’iPad.

Autre alternative : l’intégration du capteur d’empreintes sur le bouton Power qui se situe sur la tranche de l’iPhone.

 

Le chargeur sans fil pourrait coûter jusqu’à 170 dollars. © Remo Zehnder

 

Le designer Remo Zehnder a imaginé un iPhone 8 qui embarquerait toutes les principales rumeurs qu’on lui accole. Entre la recharge sans fil et le scanner d’iris, le designer a laissé libre cours à son imagination pour ce concept qui mêle sobriété et fonctionnalités très avancées.

La reconnaissance d’iris pourrait faire son apparition, en complément du Touch ID. © Remo Zehnder

 

Dernière rumeur en date, Apple pourrait être tenté de reprendre le design du tout premier iPhone, dont nous allons fêter les 10 ans. Une rumeur relayée par le site coréen ETnews qui évoque la réapparition du dos argenté brillant chromé voire la partie basse en plastique. Le spécialiste des leaks, OnLeaks, a tweeté deux photos « volées » de l’iPhone 8. L’occasion de découvrir que la caméra principale du smartphone est placée à la verticale à l’arrière de l’appareil. Le site gizmochina vient de dévoiler des capture d’écran faisant état d’un iPhone 8 au design borderless.

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Le Korea Herald en est persuadé, l’iPhone 8 embarquera un écran aux bords incurvés tout comme son concurrent le Galaxy S7 Edge de Samsung. Apple aurait d’ailleurs décidé de faire appel à… Samsung Display pour doter son prochain smartphone d’écrans Oled en plastique. On parle de 100 millions d’écrans de ce type, qui seront réservés pour les modèles premiums.

Le Wall Street Journal évoque lui la tentation d’un « écran flexible LCD » développé par Japan Display. Une technologie qui selon l’avancée des négociations pourrait être présente au sein de l’iPhone dès l’iPhone 8.

Autre innovation annoncée par la Nikkei Asian Review, la sortie d’un chargeur sans fil. La technologie équipe déjà nombre de smartphones du marché parmi lesquels Samsung. Apple n’y a jusque là recours pour sa montre connectée, Apple Watch. Mais le recrutement d’ingénieurs spécialisés dans la technologie laisse penser que la firme à la pomme va enfin franchir le pas pour ses smartphones. Apple planche également sur un système de recharge rapide. Selon l’analyste Blayne Curtis, Apple proposera un système de recharge rapide basé  sur la technologie USB-C. Apple n’abandonnerait pas pour autant la connectique Lightning. Seule la partie reliée à la prise murale sera équipée d’un USB-C.  Mais le système de recharge sans fil de l’iPhone 8 ne sera pas des plus rapides selon le blog japonais Macotakara. Apple aurait choisi de s’en tenir à une puissance maximum de 7,5W contre 15W pour les solutions les plus puissantes du marché.

Une nouvelle vidéo vient de sortir qui met en avant une capture qui aurait fuité, permettant d’observer une protubérance au niveau des capteurs photos de l’iPhone.

A en croire le site taïwanais DigitimesApple serait décidé à remplacer son traditionnel châssis en aluminium par une version en acier. La firme à la pomme voudrait également agrémenter son smartphone de deux plaques de verre, une à l’avant et une à l’arrière. Le châssis en acier se trouvant lui au milieu.

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Selon une autre source, relayée par le site The Investor, le prochain smartphone d’Apple devrait être encore plus résistant à l’eau et à la poussière que ne l’est son prédécesseur. Ce dernier est, pour rappel, certifié IP67. Son successeur concourrait à la certification la plus aboutie, l’IP68, qui récompense une résistance de 30 minutes en étant immergé jusqu’à 1,5 mètre de profondeur. Le Galaxy S7 est à date le seul smartphone à l’avoir obtenue.

Option Touch Bar ou molette inspirée de l’Apple Watch ? Les rumeurs vont bon train quand au successeur du bouton Home de l’iPhone 8 voué à disparaître. L’option molette permettrait de contrôler le volume sonore et de zoomer au sein de l’image.

Un dirigeant de chez Sony en est persuadé. Apple devrait lancer son casque de réalité virtuelle. Un casque qui devrait, à en croire le patron de Sony World Wide Studio, Shuheu Yoshida, pourvoir accueillir l’iPhone 8. Le spécialiste des leaks, OnLeaks, a tweeté deux photos « volées » de l’iPhone 8. L’occasion de découvrir que la caméra principale du smartphone est placée à la verticale à l’arrière de l’appareil.

Un fabricant chinois s’est par ailleurs lancé dans la production d’un composant qui permettra à l’Iphone 8 une recharge sans fil, rapporte le site Commercial Times. Interrogée, la société concernée Lite-On Semi s’est contenté de rétorquer qu’elle ne communiquait pas la liste de ses clients.

L’iPhone 8 pourrait également signifier la fin des services de réparation tiers ? Wall Street Journal prête l’intention à Apple de reprendre la main sur le SAV pour éviter la prolifération des contrefaçons de pièces.

Et côté couleur ? La teinte miroir est évoqué. Tout comme la version rouge qu’Apple a lancé en mars dernier dans le cadre de la lutte contre le VIH. Une partie des bénéfices récoltés par la vente des iPhone 7 rouge ont été ainsi reversés à un fonds mondial de lutte contre la maladie.

Enjeux pour Apple

L’iPhone est sans conteste le produit phare de la firme à la pomme, représentant en 2016 a priori près de 70% de son chiffre d’affaires. Au Japon, pays où la part de marché d’iOS est la plus forte, Apple a représenté près de 51,7% des ventes de smartphones au cours du mois d’octobre 2016 selon Kantar Media. Le ratio était de 21,3% du marché en France, soit une croissance de 3,9 points par rapport à l’année dernière. Le défi est de taille alors que le grand concurrent Samsung sortira son Samsung Galaxy Note 8 au deuxième semestre 2017.

Source : Journal du net

Achats de rentrée scolaire : l’e-commerce bousculé par le m-commerce

Encore une belle démonstration de l’inexorable progression des ventes sur Mobile ! En cette rentrée 2017, 50% des achats liés au e-commerce se sont fait sur mobile.

Tendances d’achat, qualité de navigation sur site web et mobile, typologie d’utilisateurs, le spécialiste de l’analyse de l’expérience utilisateur sur Internet, ContentSquare, a passé au crible les comportements d’achats des Français sur le Web s’agissant des courses de rentrée scolaire.

Si les Français réalisent encore majoritairement leurs achats liés à la rentrée scolaire en grandes surfaces, l’e-commerce est aussi un moyen de faire ses courses pour de nombreux parents. Ces derniers se répartissent ainsi en deux grandes catégories : les prévenants… et les autres, qu’il est plus convenu d’appeler les ‘early buyers’ – qui réalisent leurs achats en amont, entre le 1er juin et le 15 juillet –, et les ‘late buyers’ qui effectuent leurs courses entre le 15 juillet et le 31 août, selon une étude réalisée par le spécialiste de l’analyse de l’expérience utilisateur sur Internet, ContentSquare. Les early buyers sont ceux qui achètent le plus sur Internet, et représentent en effet 56% des achats de rentrée des classes pour un taux de conversion 16% supérieur à celui des late buyers. Mais si ces derniers sont moins nombreux à effectuer leurs achats de rentrée sur le Web, ils achètent pour des montants plus élevés, avec des paniers dont la valeur moyenne est supérieure de 35% à celle des early buyers. En effet, pris par le temps, ils comparent les prix en moyenne 20% de moins que ceux du mois de juillet et réalisent 6% de visites en moins avant de conclure leurs achats. Résultat : un volume d’articles moins important mais des produits plus chers. Une aubaine pour les sites marchands.

50% des achats de la rentrée se font sur devices mobiles

En France, comme dans la plupart des pays où la pénétration du mobile est importante, on le sait bien, la part des achats réalisés sur smartphones est en progression. Bien qu’en règle générale le taux de conversion demeure supérieur sur ordinateur que sur mobile, dans le cas des achats de rentrée, les appareils mobiles sont à l’origine de 50 % des achats pour les produits dédiés aux enfants, même si quelques freins à l’achat subsistent encore comme le temps de chargement des pages parfois trop longs. Quoi qu’il en soit, le m-commerce joue jeu égal avec l’e-commerce, ce qui est suffisamment rare pour être souligné.

 

Les cartables et les chaussures représentent les plus gros achats de rentrée

Parmi les articles phares de la rentrée, les cartables et les chaussures constituent les plus grosses dépenses, non pas que les parents privilégient le look de leurs progénitures sur le fond, mais les fournitures scolaires et les livres reviennent respectivement à 20 % et 37% moins cher. Ainsi, en moyenne, l’utilisateur passe 58 % de temps en plus sur les pages « cartables » et « chaussures » que sur celles des fournitures et livres scolaires et lors d’une session de recherche, l’utilisateur consomme 75% plus de pages dédiées à ces articles.

 

Méthodologie : quarante millions de sessions de navigation et 460 millions de pages dans le secteur de la grande distribution ont été analysées par la plateforme de ContentSquare.

 

Source : LSA