[Auchan box] Un mini magasin automatique, connecté et ouvert 24h/24

Bel exemple de stratégie « mobile centrics », avec l’utilisation EXCLUSIVE du mobile dans ce mini magasin AUCHAN en Asie. Comme pour les Apps ce sont les fonctionnalités du mobile (lecteur flashcode par ex) qui font la différence, pas besoin de CB ou de cash, votre apps Auchan SUFFIRA pour le paiement. Mais le concept nécessite cependant que les articles soient tagués RFID, donc limite l’assortiment article, mais avec une proposition de prix inférieure de 20% à la concurrence, les conditions sont réunies pour que le concept rencontre son public.

Le petit container mobile de l’Auchan Box offre une sélection de produits de snacking et du quotidien. Sans aucun personnel, il est accessible 24 h/24.

Un petit creux à 3 heures du matin ? Aucun problème pour les habitants du quartier de Yangpu, à Shanghai. Ils peuvent se rendre dans l’Auchan Box installée depuis quelques ­semaines. Sous la forme d’un petit container vitré de 13 m², ce concept est entièrement automatisé : on peut s’y rendre les mains dans les poches, sans porte-monnaie ni carte de paiement. Le secret, si l’on peut dire, repose sur l’utilisation exclusive du smartphone. Pour ouvrir la porte d’entrée, il faut s’identifier avec son téléphone via l’appli Auchan ou WeChat, très répandue dans le pays.

Les chiffres

  • 0 personnel
  • 500 références
  • 20 Auchan Box déployées d’ici à la fin de 2017

Plusieurs caméras de surveillance

À l’intérieur, c’est le règne de l’ultraproximité : on y trouve environ 500 références de produits destinés à une consommation quasi immédiate (snacking, boissons, ainsi que quelques produits non alimentaires de dépannage), avec un prix environ 20 % moins cher qu’ailleurs. Le client fait son choix et une fois devant le meuble de caisse, il dépose ses achats sur un tapis lecteur RFID (chaque produit est tagué) qui les ajoute dans un panier virtuel et calcule automatiquement le montant de la facture.

Pour cette étape, le smartphone entre une nouvelle fois en scène, puisque le paiement s’effectue exclusivement avec les solutions Alipay ou WeChat Pay, en flashant un QR Code. En cas de besoin, il est possible de faire appel à un conseiller en chair et en os qui apparaîtra sur un écran pour répondre aux interrogations. Malgré l’absence de personnel dans cet espace restreint de 4,80 m de longueur sur 2,70 m de largeur, le visiteur est sous la surveillance de plusieurs caméras, qui vont également vérifier le nombre d’articles achetés et le comparer à celui détecté en caisse.

Ce dispositif n’est pas sans rappeler le magasin révolutionnaire – lui aussi 100 % automatique – Amazon Go, qui a fait le buzz fin 2016. Mais qui n’en est toujours qu’à l’état de prototype et rencontrerait des problèmes de fonctionnement dès que l’affluence est trop forte. L’Auchan Box, elle, est opérationnelle pour le grand public. Installé sur roues, ce magasin d’un genre un peu particulier peut même être déplacé dans les lieux de flux au gré des opportunités (rencontres sportives, animations, etc.).

Derrière ce concept, on trouve la start-up ­Bingo Box. Elle avait présenté en début d’année ce magasin sans personnel, qui a séduit Auchan au point de nouer un partenariat.

Selon nos informations, environ 300 clients utilisent chaque jour l’Auchan Box, et la branche chinoise du distributeur française compte en déployer une vingtaine d’ici à la fin de l’année dans le pays.

 

Source : LSA

Re-imaginer le commerce grâce au phygital

Et ainsi, remettre le client au centre des stratégies. Doucement au fil du temps, de l’apparition de nouveaux formats de surfaces de ventes, de la mise en place d’ innovations digitales ou de la naissance de modèles vraiment disruptifs, l’offre et les attentes clients se sont éloignées alors que les distributeurs pensaient les rapprocher. Car si pour 80% des entreprises leur service client est impeccable, seuls 8% des consommateurs partage cet avis (ipsos). Réactiver la connexion au client et pas simplement la connexion du magasin aux technologies comme beaucoup l’ont fait dans les magasins physiques est donc l’enjeu majeur pour inventer le magasin de demain …  

La transformation digitale a indéniablement mis fin aux cloisonnements et à la transgression des lignes de fractures. On les croyait infranchissables il y a peu encore et voilà qu’aujourd’hui, elle s’étend à tous les secteurs, à commencer par celui du commerce physique.

L’IoT (Internet des Objets) est en train de révolutionner l’ensemble des industries et des services. La digitalisation d’un point de vente (PdV) doit découler de la stratégie globale de l’entreprise et doit accompagner le client tout au long de l’expérience d’achat. Les magasins physiques deviennent alors des environnements efficients et connectés au service d’une stratégie globale digitale et omnicanal, pour une offre plus adaptée, presque personnalisée. La digitalisation permet d’offrir une nouvelle expérience client basée sur la personnalisation et sur l’interactivité. Manifester à l’attention du consommateur de l’écoute, de l’empathie, de la proximité, c’est le fidéliser et pérenniser le lien avec lui.

Les magasins deviennent ainsi des actifs intelligents, avec des étiquettes intelligentes, des linéaires et des gondoles intelligentes, des caméras de sécurité intelligentes, une infrastructure de connectivité universelle (WiFi, IoT, NFC, BLE Beacon…) permettant de capturer, d’échanger, d’enrichir (Crowdfunding Data) et d’analyser une multitude de données.

Dans un magasin physique connecté, tout doit être tracé, analysé et optimisé. Concrètement, il est aujourd’hui possible de savoir en temps réel quels produits sont, ou ne sont pas, en linéaire et en stock, quels clients sont en magasins et ce qu’ils recherchent. Ces informations basiques mais fondamentales changent tout en matière d’efficacité opérationnelle, marketing et commerciale du point de vente.

Une partie des tâches de la supply chain (achats, approvisionnements…) sont automatisables et gérables à distance. Les magasins vont pouvoir en particulier réduire considérablement les ruptures, les gaspillages, les coûts humains et les sur-stocks liés à des politiques de prix insuffisamment réactives et adéquates. Le CA/m2 (chiffre d’affaire par m2) sera optimisé par une analyse et une optimisation permanente des assortiments, du merchandising et du réassort.

L’apparition de nouveaux formats

La distribution physique restera au cœur du commerce de demain, mais deviendra réellement complémentaire des autres canaux de distribution (e-commerce…) et d’interactions (réseaux sociaux…) avec les consommateurs, tant sur le plan du mode de consommation que sur l’offre et l’assortiment des produits et des services.

Plus besoin de stocker l’ensemble des produits en magasin puisqu’il est facile et rapide d’acheter en ligne les produits courants et de se faire livrer les produits exposés mais non stockés. C’est ainsi que l’enseigne Décathlon teste un nouveau concept de surface de vente où la totalité de ses produits est présentée uniquement pour commander.

Les groupes de distribution doivent remettre le client au centre de leurs stratégies commerciales. Car si 80 % des entreprises pensent offrir un service client impeccable, les consommateurs sont juste 8 % à partager cet avis (Ipsos Loyalty). La marge de progrès est donc immense. Le magasin physique devra alors concentrer son espace sur le « Customer Journey » : innovation, découverte, conseil, expérience client et service.

Malgré une révélation tardive contre toute apparence, les réseaux de distribution se reconfigureront de plus en plus dans une logique multi-formats où la proximité va prendre le pas sur la taille, pour plus d’efficacité économique (CA, rentabilité, marges). Ainsi, chaque mètre carré va générer plus de chiffre d’affaires direct (magasins) ou en ligne (e-commerce). La proximité ne sera plus une dimension physique, mais un impératif marketing, un principe a priori de la raison commerciale. Bref, les stratégies de cross-canal deviendront une préoccupation forte chez les distributeurs.

L’importante transformation des business models

Sur internet, faire cliquer un client/prospect sur une page présentant un produit est synonyme de revenu. Mais l’équivalent dans le monde réel, faire venir un consommateur dans un rayon et devant un produit, ne rapporte rien au magasin. Où est donc la logique ? Pourtant le taux de transformation d’une visite en achat y est bien supérieur à internet.

Cela va changer rapidement. Les dépenses publicitaires des marques vont continuer à se rapprocher de l’acte d’achat, c’est à dire du magasin, pour plus de précision et d’efficacité. Et si les distributeurs digitalisent leurs linéaires, ils feront de chaque gondoles un support publicitaire digital comme JC Decaux l’a fait pour chaque Abribus. Les magasins deviennent alors des ambassadeurs de précision à grande échelle pour les marques.

Le phénomène ROPO (Research Online, Purchase Offline) pour « Recherche en ligne, Achat en Magasin » a plus que jamais les faveurs des consommateurs. La comparaison et le choix même du produit est opéré par 69% des Français sur Internet où l’accès à l’information est facilité (Etude Fevad, Chiffres clés 2016). De la même manière, le gain de temps lié à l’achat en ligne et au retrait en boutique sont autant de raison qui poussent les internautes à entrer de nouveau dans les magasins physiques. Là où Internet était considéré comme une concurrence pour les commerçants, il intervient aujourd’hui comme une aide à la vente et permet aux magasins de mieux cibler les attentes des consommateurs. Et ce n’est pas tout ! En développant la connectivité avec le consommateur en point de vente, les magasins vont devenir une source considérable de données clients : la prochaine grande bataille du digital (usages) et du numérique (technologies) va ainsi se jouer dans les magasins.

L’optimisation de l’ensemble de la chaîne de valeur

Les enseignes ont pris conscience des nouvelles attentes de leurs clients, et surtout que le numérique leur permettait de répondre à ces besoins. L’irruption du point de vente physique, c’est-à-dire des dizaines de millions de magasins qui concentrent encore 90% des ventes de détail dans le monde, sur la scène du Big Data n’est pas un événement anodin. C’est une révolution qui va massivement réduire les coûts de toute la chaine FMCG – Distributeurs et changer la collaboration entre les industriels et les distributeurs.

Il ne sera plus nécessaire d’envoyer des d’inspecteurs dans les magasins pour savoir combien de facings de tel ou tel produit sont bien en rayon. L’information sera disponible en ligne, de même que les niveaux d’alertes pour éviter des ruptures et la perte de chiffre d’affaires correspondant. Les négociations entre distributeurs et fournisseurs seront basées sur des données en temps réel, précises et exhaustives.

Enfin, la nouvelle donne publicitaire et promotionnelle liée au digital en rayon permettra une efficacité de ciblage sans précédent et une optimisation des dépenses des marques, tout en apportant de substantiels compléments de revenus aux distributeurs.

Une nouvelle ère pour les magasins physiques

Investir dans la digitalisation d’un point de vente permettra de séduire et de fidéliser une nouvelle clientèle, mais sera surtout une véritable opportunité pour renouveler l’offre produits et services et se démarquer ainsi de la concurrence. La digitalisation du point de vente est une conséquence de l’essor de la vente en ligne. Grâce à tous les bénéfices du digital et du numérique, les PdV physiques vont redevenir des actifs rentables pour les distributeurs. Les basiques fondamentaux du commerce physique vont devenir primordiales à nouveau.

Dans l’expérience client, la satisfaction du consommateur commence souvent par la satisfaction fonctionnelle : identification du client, délai d’attente réduit ou obtention d’une réponse adaptée. Depuis toujours les enseignes ont appris à écouter les consommateurs, à concevoir des assortiments, à acheter des produits, à approvisionner des points de vente, à identifier et à contracter les meilleurs emplacements, à mettre en scène une offre de manière attractive, à promouvoir et vendre.

La combinaison de l’humain et du numérique offre ainsi de nouvelles opportunités d’engagement du consommateur. A mesure que les magasins embrassent les nouvelles technologies et les canaux digitaux, leurs savoir-faire vont retrouver tout leur pouvoir différenciant et consacrer la victoire des distributeurs « Brick & Mortar » dans un monde omnicanal.

Bienvenue dans le phygital.

C’est la convergence entre commerce physique et digital. Le commerce de demain sera omnicanal. Les « Pure Players » vont décliner, voir disparaître, à moins qu’ils deviennent aussi des distributeurs omnicanaux et développent leurs propres réseaux de points de vente, ce que beaucoup ont commencé à faire (Amazon, Alibaba…).

Le commerce devient alors transgressif. Après le physique, puis le digital, viendrait donc l’ère du « phygital ». L’histoire était pourtant loin d’être gagnée d’avance. Que n’avons-nous entendu sur la fin inexorable de la boutique de proximité du centre-ville ou sur celle du centre commercial, appelés à être supplantés par des sites commerçants dématérialisés abolissant la distance, accessibles en permanence et assurant la livraison au choix du consommateur.

Tout concourt donc à la convergence de ces deux modes de distribution. Les anciens « Pure Players » entendent bien tirer parti du meilleur de chacun des modèles, quitte à inventer un commerce de troisième type. Une évolution qui est loin d’être achevée aujourd’hui car nous ne sommes qu’à l’aube de cette mutation. Cette convergence « phygitale » va être le moteur d’une nouvelle vague de consolidation majeure dans le secteur de la distribution. D’une part entre distributeurs « Brick &Mortar » et « Pure Players », une vague qui a déjà largement commencé mais qui va s’accélérer, et d’autre part au sein même des 250 premiers distributeurs mondiaux. En effet, pour la première fois dans l’histoire de la distribution, l’émergence de véritables distributeurs omnicanaux va créer la possibilité d’économies d’échelle au niveau national, régional et même mondial, dans un secteur resté encore assez local.

Inventer le magasin de demain véritablement connecté. Pas seulement connecté à des technologies (outils ou internet), mais aussi connecté à ses clients. Au point d’en faire des membres fidèles et des ambassadeurs. Il s’agit de réinventer la carte des liens et de l’émotionnel. C’est le grand défi à venir. Nous allons peut-être faire une véritable rencontre du troisième type et voir émerger une « nouvelle espèce phygital » de distributeurs globaux.

 

Source : Journal du Net

Les actus e-commerce qu’il ne fallait pas manquer cet été

A l’heure où l’omni-canal s’impose comme la seule solution pérenne pour le RETAIL, les initiatives des pure players ou des RETAILERS étrangers sont à suivre attentivement. En particulier, la livraison le JOUR MÊME à domicile ou en click&collect en 1H chez TESCO au Royaume-Uni, les consignes « The Hub » (dans les hall d’immeubles) chez AMAZON …

LSA vous a concocté un récapitulatif des principales annonces qui ont émaillé ces quelques semaines de trêve estivale, durant lesquelles les e-commerçants n’ont pas chômé…

 

 

1) LES GRANDES MANOEUVRES DES GEANTS MONDIAUX

Facebook déploie en Europe son concurrent de LeBonCoin. Facebook a commencé le 14 août à déployer dans 17 pays d’Europe dont la France son service de petites annonces entre particuliers. Accessible uniquement au travers de son application mobile, « Marketplace » permet d’acheter et de vendre de petits objets d’occasion. Les communications se déroulent via Messenger et le paiement et la remise de l’objet se font en mains propres.

Contrefaçon : Kering abandonne ses poursuites contre Alibaba. Le propriétaire de Gucci, Saint-Laurent et Puma a annoncé un accord de coopération avec la plateforme chinoise, qu’il avait attaquée il y a deux ans devant la justice américaine. En janvier, Alibaba avait déjà signé avec LVMH. La manne de cyberacheteurs du marché chinois ne laisse pas insensibles les maisons de luxe…

L’e-commerce russe s’organise pour accueillir les marques étrangères. Yandex, le Googlerusse, et Sberbank, grande banque russe d’Etat, ont annoncé la création d’une joint-venture visant à développer un écosystème e-commerce ouvert aux marques et marchands étrangers. Il sera basé sur la marketplace Yandex.Market, dans laquelle Sberbank investira 30 milliards de roubles (420 millions d’euros) pour développer ses solutions logistiques et de paiement.

2) POUR CONTRER AMAZON, CAP SUR LA LIVRAISON

Alibaba cherche des entrepôts en France pour son site Aliexpress. Pour livrer plus vite les clients français de sa marketplace de vendeurs chinois, Alibaba a commencé à utiliser un entrepôt en Ile-de-France et cherche à en louer d’autres encore dans l’Hexagone. En stockant sur le territoire français une partie de ses best-sellers, il pourra réduire considérablement ses délais de livraison et même livrer en 24 heures.

Tesco déploie la livraison le jour-même dans tout le Royaume-Uni. Jusqu’ici cantonnée à Londres, la livraison à partir de 19h des commandes passées en ligne jusqu’à 13h est désormais proposée à 99% des foyers du pays, pour 3 à 8 livres sterling. Récemment, le retailer a déployé du click&collect le jour-même dans 300 points de vente et mis en place de la livraison en une heure dans Londres.

Aldi US signe avec Instacart pour booster sa livraison à domicile. Afin de doper sa livraison à domicile et de renforcer ses positions face à un Amazon toutes voiles dehors sur l’alimentaire, la branche américaine du hard-discounter allemand vient de signer avec Instacart, spécialisé dans la livraison des courses alimentaires à partir des points de vente.

Zalando déploie les retours à domicile dans 5 villes en France. Après une phase de test de plusieurs mois à Paris, l’e-commerçant allemand de mode étend son service gratuit de collecte à domicile des commandes retournées aux villes de Lyon, Neuilly, Levallois et Boulogne.

3) L’ETE TRES ACTIF D’AMAZON

Amazon compte une vingtaine de marques propres pour la plupart inconnues ! C’est la « révélation Amazon » de l’été : le site Quartz a dévoilé 19 marques que le groupe développe sur sa marketplace sans indiquer ses liens avec elles. Lingerie, cosmétiques, alimentaire, mode, linge de maison, meubles… Il y en a pour tous les goûts.

Retrait des commandes : Amazon US lance Instant Pickup et The Hub. Gratuit pour les membres Prime, le nouveau service de click&collect Instant Pickup est progressivement déployé dans les 22 points de retrait dont Amazon dispose dans des universités américaines. De plus, l’e-marchand a lancé The Hub, consignes automatiques semblables aux Lockers mais destinées aux halls d’immeubles d’appartements.

Amazon Business dépasse le million de clients. Lancée en avril 2015, la marketplace BtoB d’Amazon cible un marché adressable de 5000 milliards de dollars. Elle compte aujourd’hui 85.000 vendeurs au lieu de 30.000 il y a un an. Pour l’instant disponible aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Allemagne, Amazon Business fournit également des services d’analytics et des prêts.

Amazon UK divise par deux son impôt sur les sociétés. Au Royaume-Uni, Amazon a eu beau faire grimper son chiffre d’affaires à 7,3 milliards de livres sterling (8,1 milliards d’euros) en 2016, l’impôt sur les sociétés qu’il paie au fisc britannique – calculé sur la base de ses bénéfices – a dans le même temps été divisé par deux. En France, le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a annoncé le 9 août une initiative commune avec l’Allemagne pour améliorer l’imposition des GAFA.

Amazon va lever 16 milliards de dette pour financer le rachat de Whole Foods. L’e-commerçant américain a initié une émission d’obligations d’une ampleur inédite, qui acte son accession au statut de poids lourd de la distribution.

Amazon US veut se lancer dans la billetterie. L’e-commerçant américain a commencé à contacter des ligues sportives et rechercherait d’autres partenaires pour se lancer dans le ticketing. Largement dominé par Ticketmaster, ce marché semble mûr pour être disrupté.

4) LES OPERATIONS FINANCIERES DE L’ETE

Alltricks lève 7,3 millions d’euros pour accélérer à l’internationalFondé en 2008, le site marchand spécialisé dans le vélo a enregistré en 2016 un chiffre d’affaires de 53 millions d’euros. Cet apport de capital servira à renforcer son internationalisation (aujourd’hui 70 pays et 20% du chiffre d’affaires) et à accélérer le développement des activités cycles, running et outdoor.

MK Direct rachète le site de vêtements de grossesse Envie de Fraise. En mettant la main sur la marque en ligne, dont les ventes annuelles avoisinent 22 millions d’euros, le groupe propriétaire de Linvosges et Françoise Saget peut désormais revendiquer un chiffre d’affaires de 220 millions d’euros au total, réalisé à 30% en ligne.

Le site de merchandising sportif Fanatics lève 1 milliard de dollars. Fort de ses partenariats avec les ligues sportives et les grandes équipes américaines, qui lui confèrent un avantage considérable sur Amazon, l’e-commerçant voit sa valorisation bondir à 4,5 milliards de dollars. Fondé en Floride en 1995, Fanatics prévoit d’enregistrer un chiffre d’affaires 2017 de 2,2 milliards de dollars.

Stitch Fix lance sa procédure d’introduction en bourseL’e-commerçant sur abonnement analyse les goûts de ses clients pour leur expédier une sélection personnalisée d’articles de mode, dont ils ne paient que ceux qu’ils ne retournent pas. Fort d’un chiffre d’affaires 2016 de 730 millions de dollars, l’Américain vise pour son IPO une valorisation de 3 à 4 milliards de dollars.

Birchbox a rencontré des acquéreurs potentiels, dont WalmartL’e-commerçant américain de coffrets beauté sur abonnement, qui a levé plus de 80 millions de dollars depuis sa création en 2010, a rencontré plusieurs distributeurs pour évoquer sa vente, dont Walmart. Birchbox enregistre un chiffre d’affaires annuel d’environ 200 millions de dollars.

5) LES DERNIERS RESULTATS TRIMESTRIELS

L’Oréal a réalisé 940 millions d’euros de chiffre d’affaires en ligne au S1. Le géant des cosmétiques réalise 7% de son chiffre d’affaires sur Internet. Le Web pèse donc quasiment autant que la France, où le groupe n’enregistre plus que 8% de ses ventes.

Showroomprivé signe un S1 en croissance de 27%A l’issue d’un premier semestre marqué par l’entrée de Steinhoff (Conforama) à son capital, le site de ventes événementielles publie un chiffre d’affaires en hausse de 27,4% à 306 millions d’euros sur les six premiers mois de l’année, réalisé à 60% sur mobile.

L’activité du groupe LDLC en baisse de 3,3% au T1 2017-2018. Sur le premier trimestre de son exercice fiscal 2017-2018, l’e-commerçant publie un chiffre d’affaires en baisse de 3,3% à 100,8 millions d’euros, perturbé par la hausse forte et durable du prix des composants mémoire. Son réseau de 24 magasins contribue pour 11,5 millions d’euros aux ventes BtoC (+31,3%).

Le bénéfice d’Amazon dégringole au T2 2017. Au deuxième trimestre 2017, Amazon affiche un chiffre d’affaires en progression de 25% à 38 milliards de dollars, mais son bénéfice chute de 857 à 197 millions de dollars d’avril à juin 2017. Au troisième trimestre, la firme prévoit des ventes comprises entre 39 et 41,75 milliards de dollars (entre +20% et +28%) et des pertes de 300 à 400 millions de dollars.

Embellie pour Rakuten au S1. Le géant japonais de l’e-commerce, propriétaire de Priceminister, est porté par la croissance de son site américain de cashback Ebates et de ses services mobiles au Japon. Après une année 2016 compliquée, il voit bondir son bénéfice net de 50% sur un an à 40,3 milliards de yens (308 millions d’euros), pour un chiffre d’affaires en croissance de 19% à 440 milliards de yens (3,4 milliards d’euros).

Alibaba double son résultat net et accélère en Asie du Sud-Est. Alibaba publie un chiffre d’affaires en croissance de 56,1% à 50,18 milliards de yuan (6,4 milliards d’euros) et un résultat net quasiment multiplié par deux, sur le trimestre allant d’avril à juin 2017. Sa locomotive est toujours la vente en ligne en Chine, mais c’est en Asie du Sud-Est que sa progression est la plus notable. Lazada est en plein essor et Alibaba vient d’investir dans la principale marketplace CtoC d’Indonésie : Tokopedia.

 Source : LSA

A quoi ressemblera le centre commercial de demain ?

La question se pose vraiment quand on voit la cascade de fermetures de grands centres commerciaux aux US. Avec un consommateur qui a repris le pouvoir grâce au digital, qui fait évoluer et qui modifie ses habitudes et ses usages en temps réel comme il en a l’habitude sur le web, le centre commercial du futur doit se ré-inventer … Voici un florilège rassurant de quelques expériences encours ou de « divinations » d’experts … De la convergence avec les centres villes au…. « fun shopping », les idées et concepts sont à considérer avec attention : petite mention particulière à la nécessaire « singularité » prônée par l’agence Matador

Des destinations renforcées

« Deux grandes évolutions se dessinent. Celle du ‘‘commerce visqueux’’ qui colle aux clients partisans du moindre effort, achetant là où ils sont. On le trouve en gares, hubs de transports ou districts d’affaires. Et celle du commerce de destination qui nécessite de sortir de sa zone de confort. Or le prix à payer pour détacher les gens de leurs zones de viscosité va être de plus en plus fort ! Il faudra concevoir des lieux de  »destination renforcée » en mutualisant les raisons de se déplacer, avec des expériences modifiant substantiellement l’état émotionnel des visiteurs. Pour des niveaux d’investissement à l’image du projet francilien Europa City ».
• Olivier Badot, doyen de la recherche à l’USCP Europe, professeur à l’université de Caen, directeur scientifique de la Chaire E. Leclerc

Des lieux de liens

« Exit les barnums commerciaux, les centres aujourd’hui sont dans le trop plein, le trop commercial ! Le centre de demain ne sera plus que commercial et admettra… le vide, la poésie, la sensibilité, la culture comme la nature. On s’y promènera comme on se promène dans la cité ou dans la forêt, sans objectif précis autre que celui d’être bien, l’esprit libre, les sens en éveil pour découvrir et être surpris. N’y a-t-il pas des couleurs, des odeurs, des personnages, des cris et donc des émotions fortes sur les marchés ? Le client qui voudra  »bêtement » acheter ira sur internet, le bon magasin sera celui qui  »sentira » le moins le commerce, en créant une relation, en partageant une passion, en suscitant une émotion et pas seulement une expérience. Par son contenant et son contenu, le centre commercial – qui ne méritera plus son nom – sera en même temps dans un design d’hôtellerie et naturellement un design de l’émotion. Tout celà pour créer des  »lieux de liens ».
• Olivier Saguez, fondateur de l’agence Saguez & Partners

L’héritier de l’Arbre à Palabres

« Selon l’anthropologue Claude Lévi-Strauss les lieux de commerce ont toujours satisfait trois fonctions. Ce sont des lieux d’échanges de biens et de services. Mais aussi de rencontre, aujourd’hui mis à mal par la disparition de véritables espaces publics dédiés. Ce sont surtout des lieux d’échange de paroles héritiers de l’Arbre à Palabres et du marché provençal. De centres de ravitaillement il y a 50 ans, les centres deviennent plus que jamais ces lieux de socialisation ».
• Stéphane Hugon, sociologue, fondateur du cabinet Eranos, spécialisé en « design relationnel »

Un endroit apaisé

« C’est un centre bien dans sa ville et son environnement. Agréable en toutes saisons, fermé l’hiver, ouvert l’été. Autonome sur le plan énergétique, il a réglé ses problèmes de consommation. Et surtout c’est un écosystème où il n’y a plus des commerçants d’un côté et un bailleur de l’autre, mais des co-créateurs qui réussissent à s’accorder paisiblement, pour offrir le meilleur au visiteur, client ou citoyen. Le centre commercial de demain est un endroit apaisé ».
• Emmanuel Le Roch, délégué général de Procos

La règle des 5 M

« Certains voient dans la puissance, la clé du succès des centres commerciaux. Pour nous, c’est plutôt leur singularité. Elle se résume en 5 M ! Marque, car le nom approprie un territoire, annonce un style de vie. My Place, soit la nécessité de créer le sentiment d’appartenance en consultant notamment le client en amont de la conception. Mobilité, grâce au digital et aux nouvelles technologies mis au profit d’un parcours ‘‘augmenté’’. Mixité, pour décloisonner le commerce des autres usages de la ville. Mutabilité, enfin, pour imaginer des formats évolutifs, agiles, éphémères, en antithèse des modèles figés du passé ».
• Anne-Typhaine Gruat, responsable du planning stratégique de l’agence Matador

Une conception participative

« Il y a autant de centres de futur que de projets conçus, chez nous, de façon participative en impliquant l’ensemble des acteurs locaux. Cette démarche de co-conception englobe les futurs clients, les enseignes à venir, tous les salariés sur le site, des boutiques à l’hyper Cora. De même que les équipes municipales et les associations de commerçants, au côté des architectes, des bureaux d’études et des équipes de Galimmo. Soit des ateliers d’une trentaine de personnes, réunis de un à trois jours, pour dessiner ensemble leur futur centre ». 
• Maël Aoustin, directeur général de Galimmo Real Estate (galeries Cora).

Place de village et de marché

« Le centre de demain sera davantage une  »place du village » qu’un lieu trivialement commercial. Pour satisfaire le besoin de convivialité que font paradoxalement disparaître les réseaux dit sociaux. Mais je le vois aussi comme une ‘‘place de marché’’, un lieu de proximité où sont valorisés les produits locaux. Et ce lieu pourrait aussi se décliner selon plusieurs vocationset offrir des services complémentaires de santé, de culture ou de loisirs : des expositions dans la galerie, une maison médicale parmi les moyennes surfaces, et un parking qui se transforme en terrain de basket ou en roller park le week-end ».
• Laurent Boutbien, président d’Immo Mousquetaires

De la chirurgie réparatrice au coeur des villes

« Parlons de la ville du futur, plutôt que du centre de demain ! L’exercice du commerce n’est jamais qu’un questionnement permanent sur la ville. Or, tandis que les périphéries urbaines ont bénéficié d’investissements et de talents pour s’ériger en destinations, rien n’a été fait pour nos centres-villes désocialisés. Au point que le New York Times de février 2017 montrait Albi comme symbole de ce déclin français ! Il faut rééquilibrer la ville en renforçant son armature centrale. Une véritable chirurgie réparatrice, à base de commerce agrégeant d’autres fonctions ! Comme nous le faisons à Metz avec un quartier mixte autour de Muse (Apsys) et à Bruxelles, où le projet Europea fera naître 200 000 m² multifonctionnels au pied de l’Atomium ».
• Jean-Paul Viguier, président-fondateur de l’agence internationale d’architecture et d’urbanisme Jean-Paul Viguier et Associés.

Une fusion avec les centres-villes

« Il y aura une convergence entre centres commerciaux et centres-villes. Ces derniers étant gérés comme les premiers. Et réciproquement. L’espace commercial sera au cœur des villes. Ce que nous avons fait avec les Allées Provençales à Aix-en-Provence ou Promenade Sainte-Catherine à Bordeaux. C’est aussi ce que fédère le Comité Haussmann à Paris, avec les Galeries Lafayette, le Printemps, le Passage du Havre… au cœur de Paris. Leur organisation sera semblable en rues, circulation et transports. La mixité d’usages entre habitations, bureaux, administrations, loisirs et commerces s’y imposera ».
• Thierry Cahierre, président de Redevco France

Plus de tempo imposé

« On a mis les gens sous cloche dans des centres où tout était écrit à l’avance ! Or, les consommateurs ont repris le pouvoir. Le marché aux puces ou le Bon Coin sont les nouveaux magasins de meubles. Le fantasmer des marques et le shopping ne sont plus des motivations suffisantes pour faire venir les gens. Le centre commercial de demain n’imposera plus ces messages ! Tout comme les concerts survivent à la musique on-line, et le cinéma à Netflix, les nouvelles technologies ne font qu’exacerber le besoin de se rencontrer. Les nouveaux centres ont les mètres carrés propres à devenir ces lieux de rassemblement, mais ils ne devront plus imposer leur tempo ». 
• Jean-Luc Colonna d’Istria, fondateur des magasins Merci et Résonances, consultant en innovation commerce

Inutile et bouleversant

« Le centre commercial de 2030 a peu à voir avec celui qui a fait la joie de nos parents. C’est un lieu à la fois inutile et bouleversant d’architecture et de design. Le son, la lumière, les matériaux, les odeurs : tout est travaillé dans le détail. Chaque jour il y a un concert, une exposition,… Les magasins sont davantage que des flagships : des lieux de démonstration et d’échange. La référence au chiffre d’affaires réalisé sur place a disparu au profit du comptage précis du nombre d’yeux et du temps passé par le consommateur à interagir avec la marque ou le produit ».
• Guillaume Poitrinal, co-président de Woodeum (ancien président du directoire d’Unibail-Rodamco).

Le smart shopping centre

« C’est un centre commercial intelligent utilisant les données nominatives et non nominatives pour anticiper les attentes, renforcer la relation client et devenir un point de convergence de toutes les expressions du commerce online et offline. Ce centre commercial de foncière  »3ème génération » est un fournisseur de solutions marketing BtoBtoC qui viennent en complément des actions marketing nationales des enseignes ».
• Jacques Ehrmann, Président Directeur Général de Carmila

Une recette artisanale

« La difficulté, mais aussi l’intérêt de notre métier, est qu’à chaque projet nous repartons de la page blanche ! Nous sommes davantage des artisans que des  »industriels’’ des centres commerciaux. Certes les ingrédients de base sont les mêmes, mais c’est comme si à chaque fois nous changions la recette. Nous avions déjà eu cette intuition en 1996, lorsque nous créions Apsys avec le slogan ‘‘Imaginer demain’’. Vingt ans plus tard, tous les anciens modèles ayant vécu, la période est tout aussi exceptionnelle pour  »rendre la ville et la vie plus belles » notre nouvelle promesse ».
• Maurice Bansay, président fondateur d’Apsys

La vertu des centres de marques

« On ne le dit pas assez, les centres de marques satisfont une forme d’engagement social et sociétal ! Ils pratiquent l’économie circulaire en donnant une deuxième vie à des produits qui sans cela seraient jetés. A la logique de consommation effrénée, ils opposent une alternative raisonnée et responsable. Ils rendent des marques premium accessibles à des clients qui n’auraient pas les moyens de les acheter à prix plein. Ils pourraient devenir plus collaboratifs en intégrant des ateliers de customisation des articles, en s’élargissant aux gammes d’occasion, en accueillant des fermes urbaines. Et plus durable en s’approchant des villes pour économiser terrains et transports ». 
• Mayte Legeay, directrice de Neinver France

Des horaires et une ergonomie adaptés

« Pour rester pertinents, les centres commerciaux doivent suivre les évolutions de la société, en demeurant pragmatiques et flexibles. Il ne faut pas imposer à tous les mêmes règles ! Par exemple des horaires élargis ou une ouverture dominicale à des secteurs trop différents pour en tirer les mêmes flux. En effet, une ouverture étendue c’est aussi du personnel élargi. Donc des déséquilibres entre charges et loyers qui appellent à plus de concertation. De même si l’ergonomie des centres est travaillée pour le confort de tous, il faut penser à la clientèle spécifique des seniors. Nous les connaissons bien, ils constituent notre clientèle de presbytes et ‘‘presbyacousiques’’ (atteints de problèmes d’audition) à côté de la génération suivante de clients ‘‘unifocaux’’ jusqu’à 45 ans. Ces personnes attendent des espaces de déplacement à risques réduits, des parkings rapprochés, des accès facilités… « .
• Cédric Helias, directeur commercial Groupe Afflelou

Du fun et des fondamentaux

« Le ‘‘fun shopping’’ est dans l’air du temps. Ne perdons cependant pas de vue les fondamentaux du commerce ! A savoir visibilité, accessibilité, parkings et plans merchandising. S’il est de bon ton de faire rêver les clients, il faut aussi satisfaire les exigences économiques des enseignes de retail-parks en quête de coûts immobiliers les plus maîtrisés. Notre modèle doit en effet assurer sa viabilité sur des villes moyennes, avec des zones de chalandise de 30 à 50 000 habitants, sans communes mesures avec celles des grands centres de destination, drainant des populations dix fois supérieures ».
• Matthieu Gueugnier, directeur-général de Patrimoine & Commerce 

Flexibilité et modularité

« Repensons le commerce comme on a repensé le logement. Freiner les développements au prétexte que les équipements de demain s’ajoutent à ceux d’aujourd’hui est sclérosant. Considérer, plutôt, qu’ils les remplacent rend déjà plus imaginatif ! Les foncières se sont éloignées des besoins des enseignes en figeant leurs modèles à mesure qu’elles se financiarisaient. Il faut que les sites physiques acquièrent la flexibilité propre au e-commerce, une modularité compatible avec le rythme de renouvellement des concepts. Et il faut aussi rendre le lien juridique entre bailleurs et commerçants plus souple et en finir avec les ‘‘six ans fermes’’ des baux longs ».
• Christophe Sirot, directeur général de Codic France

Des contrats plus souples

« Le commerce est polymorphe et ne cesses d’évoluer. Or, la propriété commerciale fige les choses. Il faut que la loi donne plus de souplesse dans le contrat entre bailleur et enseignes ! Le droit au renouvellement en faveur des locataires et les baux à dix ans immobilisent toutes initiatives novatrices. Inspirons nous du modèle des gares, où il n’y a pas de propriété mais des conventions à six ans. Une durée raisonnable pour offrir aux enseignes le temps de faire leurs preuves ou… partir ».
• Guillaume Lapp, directeur des centres commerciaux Klépierre en France et en Belgique.

Source : LSA

Pauline Bardeau (Printemps) : « Nous avons décidé de nous doter d’un vrai contenu mobile »

Mettre le mobile au centre des stratégies digitales est un préalable. Mais mobile ne signifie plus seulement campagne « SMS », trop intrusifs et chers ! L’expérience du printemps est interessante car ils ont pris conscience que le mobile n’était plus un support parmi tant d’autres mais LE SUPPORT. En effet, avec un client connecté 24/24, un mobile qu’il n’éteint jamais et une éducation numérique développée, l’efficacité des APPSTRATEGIES n’est plus à démontrer.

L’enseigne Printemps poursuit sa stratégie multicanale en informant désormais de ses offres en magasin par la voie du mobile. Pauline Bardeau, coordinatrice animation client au sein de la direction CRM, en explique les raisons.

Pourquoi choisir le mobile comme canal de diffusion pour vos offres publicitaires ?

Pauline Bardeau : Le portable est devenu l’objet fétiche des consommateurs, notre stratégie découle de la conjoncture actuelle. Par ailleurs, il est évident que la communication sur ce canal est plus immédiate, le client est connecté en permanence et lit ses sms. Pour les e-mails, il y a une pression plus forte en termes de publicité et les consommateurs ne les ouvrent pas forcément. Le portable est ainsi plus impactant et plus performant. Nous envoyions déjà des sms depuis deux ans, mais nous avons décidé en décembre 2016 de nous doter d’un vrai contenu mobile pour informer les clients des animations et des actions commerciales. Cette année, nous voulons tirer les enseignements de cette stratégie mobile pour industrialiser notre proposition et avoir une vraie expertise.

 

Comment avez-vous mis au point cette solution mobile ?

PB : Nous avons travaillé avec myElefan. Leur solution a été réalisée à partir de nos bases de données, nous n’avons pas eu besoin de développer d’autres programmes en interne. Le deuxième avantage est son autonomie, c’est-à-dire que tous les paramétrages se font en interne. Cela nous a plu car cela facilite les procédures, nous n’avons plus aucun intermédiaire. La plateforme nous permet de gérer nos campagnes publicitaires nous-mêmes, alors qu’auparavant, nous faisions appel à un prestataire externe pour envoyer les sms avec lequel il y avait des validations à effectuer et des deadlines à définir. Cette gestion opérationnelle nous fait gagner du temps. Nous sommes actuellement en phase de test sur l’ensemble des clients nous ayant fourni leur numéro de portable et nous testons notamment les heures d’envoi pour définir le meilleur moment auquel s’adresser à eux. Nous n’avons pas encore mené d’étude sur le ressenti du public mais nous observons très peu de désabonnement. On sait que les inscrits lisent le message et concernant les KPI, l’analyse des taux de clic vers la homepage est très satisfaisante.

 

Quelle est votre stratégie à moyen terme ?

PB : L’objectif est d’améliorer l’expérience client. Développer le mobile nous permet d’enrichir notre offre multicanale, tous les canaux restent importants, ils doivent s’articuler ensemble. Pour être performant, il est essentiel que le message résonne sur plusieurs canaux. On ne peut pas se permettre de n’être que sur un seul support. C’est pour cette raison que le Printemps cherche en permanence à innover. Pour l’instant, cette stratégie mobile se concentre sur la clientèle française. Cela pourrait être également un axe de développement pour le marché international. Grâce à la géolocalisation, on pourrait savoir quand ces clients seraient en France, être réactif et communiquer avec eux au bon moment.

Source : alliancy

Quand offline et online se rejoignent pour donner naissance à l’expérience client augmentée !

C’est en effet LA solution pour le retail qui devra faire face demain à AMAZON, ALIBABA et autres PURE PLAYERS. Tracker les datas en magasin, les traiter et les utiliser pour y mettre de l’intelligence avec comme objectif unique de personnaliser l’expérience client.

A l’heure où l’e-commerce gagne du terrain, le commerce physique fait face à des défis de plus en plus difficiles à relever pour attirer les clients en magasins, les retenir et leurs fournir l’expérience qu’ils attendent. La data, permet la réconciliation du online et du offline pour donner naissance à l’expérience client augmentée au travers de solutions d’avenir.

Alors que le e-commerce gagne du terrain, le commerce physique fait face à des baux commerciaux de plus en plus élevés et à une diminution de sa clientèle. Chaque visite coûte ainsi de plus en plus cher. Augmenter considérablement le trafic en magasin, tout en maximisant la probabilité de conversion, est donc stratégique. Dans cette perspective, l’expérience client augmentée, née de la réconciliation entre online et offline est une solution d’avenir pour doper la croissance.

Quand Cloud et Big data permettent de mettre de l’intelligence dans la donnée

Lors de nos déplacements sur internet, à chaque instant nous laissons derrière nous des milliards de traces. Nous consultons notre réseau social favori plusieurs dizaines de fois par jour, nous surfons sur des sites internet divers et variés et nous effectuons des achats sur des sites e-commerce, en oubliant que nous autorisons à chaque fois l’accès à nos données personnelles. Notre profil se dessine ainsi progressivement, à chaque clic de souris.  Jamais les annonceurs n’ont eu accès à autant d’informations sur les consommateurs. Cet état de fait devrait encore s‘accentuer avec l’émergence annoncée de l’Internet des Objets. Pourtant, recueillir des données ne suffit pas. C’est véritablement l’intelligence apportée à la compréhension de cette « data » et la manière de l’exploiter pour optimiser les ventes, au travers d’une expérience utilisateurs positive, qui crée de la valeur. A cet égard, le big data et le Cloud, en donnant naissance à l’ère de l’expérience client, ont permis au marketing de faire un bond gigantesque.

L’expérience client augmentée : une compréhension enrichie du comportement d’achat

L’expérience client traditionnelle est en pleine évolution. Avec l’expérience client augmentée, elle est en passe d’acquérir une troisième, voire une quatrième dimension. En effet, l’émergence du Marketing in store, basé sur des boîtiers wifi placés en magasin, combinés à des outils d’in-store Analytics, permettent désormais aux annonceurs de connaître le comportement du consommateur dans la vie réelle et de mieux en comprendre les ressorts. A chaque instant de la journée, dès qu’il visite un magasin, l’identifiant de son smartphone est reçu par un boîtier wifi. Ces données sont bien entendu anonymisées pour garantir une parfaite conformité à la législation en vigueur. Les informations liées au déplacement et au comportement d’achat au sein du magasin sont alors analysées, rayon par rayon, produit par produit. Ces outils permettent de recueillir des informations à un niveau de granularité jusqu’alors indisponible pour le commerce physique.

Un accès à de nouvelles informations jusqu’alors indisponibles

Il est désormais possible de répondre à des questions telles que : « Quelle est la fréquence à laquelle l’identifiant smartphone revient dans le magasin ? », « Quel est le point d’intérêt visité? », « S’agit-il d’un magasin de vêtement, d’une grande surface de bricolage ou d’une concession automobile ? ». Et de manière encore plus fine : « s’agit-il de véhicules neuf ou d’occasion ? », « s’agit-il de vêtements ou de sous-vêtements ?», «Quelle est la durée de la présence du visiteur? », « Comment se déplace-il dans le magasin ? », « Vers quel rayon et combien de temps ? ».

Toutes les données recueillies et compilées sont désormais accessibles sur les 80 à 90% de clients qui, en l’absence d’achat,  n’activent pas leur carte mais restent néanmoins intéressés, voire fidèles à l’enseigne ou au magasin. Plus le magasin reçoit de clients, plus il existe de chances que 10 à 20% d’entre eux convertissent leur visite en achat. Dès lors, le succès réside dans l’augmentation du nombre de visites en magasin, en affinant le profil des visiteurs pour qu’il soit en adéquation avec l’offre, et la localisation.

Affinité vis-à-vis de l’offre + proximité de chalandise : la combinaison gagnante pour la conversion

Avec ces nouvelles technologies in-store, les achats sont également reliés aux déplacements géographiques des utilisateurs, créant ainsi une carte en 3D et à 360° de leur comportement d’achat, dans leur environnement de prédilection, qu’il soit professionnel ou personnel. C’est pourquoi il est question d’expérience client augmentée. Il est ainsi possible de repérer quand le consommateur est le plus souvent disponible et prêt à faire des emplettes.

Qu’il préfère flâner entre midi et deux dans le quartier proche de son travail ou bien plutôt après 18 heures, une fois rentré à son domicile, situé dans une autre ville, il est possible de s’adapter à ses exigences géographiques ET temporelles. Quand les outils in-store sont activés régulièrement, les magasins préférés sont repérés. Fini le catalogue papier envoyé plusieurs fois par an. Place aux offres ponctuelles et personnalisées grâce à la combinaison des informations off line et on line, recueillies sur Internet et dans la zone de chalandise du consommateur.

Quand on line et off line se rejoignent, c’est une image d’un consommateur réel, dans son environnement, qui se dessine, donnant naissance à une expérience client augmentée. L’avenir viendra encore enrichir les technologies disponibles. Elles fonctionneront de manière encore plus précise, permettant notamment le recueil d’informations à 30 cm. Nous pourrons ainsi affiner encore plus les profils consommateurs et apporter plus de performance au commerce physique, pour assurer sa pérennité. Nous préserverons ainsi la vie de nos quartiers, nos centres villes…. Et notre shopping du week-end !

 

Source : Journal du Net

Les enjeux des magasins en centres commerciaux, Mall as-a platform !

Avec un AMAZON qui a lancé son offensive sur le terrain du retail physique en rachetant les 460 magasins de WHOLE FOOD MARKET ou ALIBABA avec HEMA FRESH, l’avenir se précise et sera donc MULTICANAL avec une présence affirmée des magasins physiques. Mais les apparences sont trompeuses car si les chaines de retail « historiques » disposent de flottes de magasins importants, ces coques sont vides en terme de connaissance client car le volume de DATA à disposition est négligeable. C’est surement le principal atout des pures players, ils disposent de données et seront alors capable de personnaliser l’expérience client et donc en conséquence d’impacter les volumes de chiffre d’affaires …

Alors que l’apparition et le développement de géants du commerce en ligne a pu faire craindre un déclin du commerce en point de vente, force est de constater plus de 20 ans après la création d’Amazon que la vente en magasin représente encore aujourd’hui 91% du marché. Plus frappant encore, ces fameux pure players (qui n’en sont déjà plus) montrent actuellement un intérêt croissant pour les magasins brick and mortar comme en témoignent le rachat de Whole Foods (chaîne de supermarchés bios) le 16 juin dernier par Amazon, le lancement des magasins sans caisses Amazon Go ou encore en Chine l’investissement dans Hema Fresh par Alibaba qui dispose ainsi de 13 magasins physiques.

Résister à l’assaut du commerce en ligne en utilisant les mêmes armes : les données

Face à la vive concurrence du commerce en ligne qui vient désormais jouer sur leur terrain, les centres commerciaux doivent aujourd’hui impérativement se réinventer, améliorer leur compréhension des besoins de leurs clients et leur proposer des services adaptés. Si le commerce en ligne ne représente que 9% des ventes, plus de 95% des données collectées en proviennent : le commerce physique doit faire de la data, au service de la connaissance client, sa priorité absolue.

Un outil de compétitivité

L’enjeu majeur est d’améliorer « l’expérience client », or en termes de compréhension et de personnalisation de cette expérience les acteurs online ont l’avantage considérable des données qu’ils récoltent. L’analyse de celles-ci permet en effet de mieux connaître les clients et d’améliorer l’efficacité du marketing et de la communication, grâce à la publicité ciblée ou aux recommandations par exemple, qui augmentent de manière significative le chiffre de vente.
Mais les technologies se multiplient pour apporter aux centres commerciaux des analytics équivalents à ceux dont disposent leurs concurrents en ligne. Du comptage à l’activation en passant par la connaissance des taux de visiteurs uniques et de visites répétées… ces données sont une mine d’or encore trop peu exploitée par les centres commerciaux et qui pourraient pourtant être un levier majeur de compétitivité.

« Mall as-a-platform » : les données, un nouveau service des centres commerciaux pour leurs boutiques

L’espace du centre commercial peut alors être pensé comme un écosystème de données à exploiter, les foncières commerciales pouvant alors rassembler ces données pour les mettre à disposition de leurs boutiques comme un service proposé parmi d’autres. A l’ère de la digitalisation du secteur, il semble en effet naturel de proposer de plus en plus de services numériques. Les centres commerciaux ont la possibilité de se placer comme des plateformes de données qui, à l’instar de Google et ses web analytics pourraient proposer de pertinents instore analytics.

À quand la capacité d’un directeur de centre d’expliquer au directeur de l’hypermarché qu’il se trompe de zone de chalandise dans ses campagnes de tracts ?

Des boutiques connectées à leur environnement

Aujourd’hui, les boutiques vivent encore étonnamment coupées de leur environnement, ne tenant compte que de leurs propres données, scrutant hausses et baisses de leurs ventes sans suffisamment les comparer aux résultats de leur centre commercial, des boutiques voisines ou similaires. Il est pourtant indispensable de contextualiser ces résultats pour les interpréter correctement et être en mesure de prendre les décisions pertinentes. Un mall « as-a-platform » permettrait de partager des données anonymisées, avec des règles claires, qui bénéficieraient à chacun. Les centres commerciaux doivent entrer dans l’ère de la transparence, pour leur propre bien.

L’accès à de telles données ouvre les boutiques à un large champ des possibles pour se réinventer.

Les données dont elles disposent se limitent souvent à celles obtenues via l’encartage des clients, or des technologies telles que le beacon sont capables d’apporter de précieuses informations et de nouveaux moyens de communication. Il est ainsi possible de connaître précisément l’affluence en magasins et dans le centre, l’évolution des visites uniques ou répétées ou encore le temps de visite moyen des clients.

Comme sur internet, les boutiques sont capables d’activer leurs clients et prospects pendant ou après leur visite en magasin de manière personnalisée, par exemple en communiquant avec les abandonnistes (enquêtes de satisfaction, campagnes…) ou en offrant des bons de réduction aux visiteurs réguliers. Elles peuvent également avoir un ROI fiable et précis sur leur campagne drive to store grâce à la bonne connaissance du trafic incrémental généré. Toutes ces possibilités sont autant d’outils permettant d’améliorer significativement le marketing et la communication des marques.

Des technologies ne collectant pas de données personnelles

Avec le nouveau Règlement Européen sur la Protection des Données (RGPD) qui prendra effet en mai 2018, il est essentiel pour tous les acteurs de veiller aux données qu’ils collectent. En effet le RGPD introduit de nouveaux principes d’accountability et de privacy by design (intégration de la protection des données personnelles dès la conception) qui responsabilisent tous les acteurs de la chaîne (et non plus uniquement ceux qui collectent les données) avec la menace de sanctions pouvant s’élever à 4% du chiffre d’affaires mondial des entreprises. Il est alors indispensable de prendre soin de choisir des solutions ne touchant pas aux données sensibles et personnelles et qui nécessitent le consentement de l’utilisateur (opt-in).

 

Source : services mobiles

Explosion des usages hyper connectés

On a tous désormais du « Gène M » en nous : Mobile, Multi-taches et Médias Sociaux…. En fait, il se caractérise surtout par l’utilisation intensive du digital et des RS en mobilité.

Merci à Mitel pour cette infographie …

Internet et les usages qui en découlent font partie de l’ADN des plus jeunes générations. Celles-ci ont grandi avec la démocratisation des pratiques numériques, qui ont profondément transformé leur façon de communiquer et collaborer. Cependant, le « gène M » dépasse les seules considérations d’âge et rassemble des individus qui se caractérisent par l’utilisation intensive des moyens de communication numériques et des réseaux sociaux, ainsi que par leur mobilité accrue.

Parmi les chiffres à retenir :

  • En 2016, davantage d’utilisateurs se sont connectés à Internet quotidiennement via un mobile (24,3 millions) que via un PC classique (23,8 millions) ;
  • 67 % des collaborateurs sont mobiles en 2017, un chiffre qui atteindra 71,4 % en 2018 ;
  • Les employés français consacrent 68% de leur journée de travail à communiquer et à collaborer ;
  • 65 % se déclarent intéressés par le travail nomade et le télétravail.

Les entreprises sont confrontées aujourd’hui à un défi de taille : répondre aux nouvelles attentes de leurs collaborateurs, qui impliquent une flexibilité totale en matière d’environnement de travail, de mobilité et de modes de communication. Le gène M n’est que le révélateur de l’explosion des usages hyper connectés, qui vont perdurer et réclamer un profond bouleversement des modèles hiérarchiques et fonctionnels traditionnels.

Source : Services mobiles

Les 15 magasins alimentaires les plus spectaculaires à voir dans le monde

Un article qui vous avait peut être échappé ! De la place de marché (physique), à la zone dédiée aux drones (volants…!!) ou au bar sur le toit; très souvent ces concepts font la part belle au Frais voir aux préparations de mets (locaux parfois) « instore ».

Le cabinet de conseil britannique IGD s’est appuyé sur son programme de visites en magasins à travers le monde pour sélectionner les 15 points de vente les plus remarquables à voir en 2017 à son sens, avec des critères variés ( rayons frais soignés, importance des services et du digital…) A noter trois magasins Carrefour dans le top 15 de ces écrins dédiés majoritairement à l’alimentation.

Les distributeurs doivent se battre pour continuer d’attirer du trafic. Leur arme la plus précieuse pour y parvenir ? Le magasin. « Pour de nombreux détaillants, l’accent est mis sur la réinventation ou la restructuration des formats de magasins existants. Carrefour en particulier a réalisé des progrès significatifs dans ce domaine, représentant trois des magasins en vedette« , pointe la note récapitulative du cabinet IGD retail analysis. Qui remarque des références globalement mieux valorisées, des initiatives numériques plus nombreuses et une offre dédiée à la vente à apporter renforcée. Mais alors, qui sont ces 15 magasins les plus spectaculaires ?

Carrefour truste ce top 15

C’est la seule enseigne présente trois fois dans cette étude. Parmi ces trois magasins figurent l’hypermarché connecté de Buenos Aires, ouvert au mois de mars 2016. Le nouveau Carrefour Market très urbain de Saint-Marcel, à Paris, qui fait la part belle aux produits frais. Enfin, le format proxi de Carrefour en Chine, Carrefour Easy, déployé depuis 2014 à Shanghai apparait aussi dans la sélection de IGD. Ces magasins chinois mettent en avant des plats à emporter cuisinés sur place et une offre abondante de produits frais. Côté digital, un accès wi-fi gratuit ainsi que des services de collecte de colis pour les achats en ligne sont proposés à la clientèle. Le détaillant exploite actuellement 16 magasins sous cette enseigne en Chine.

L’hypermarché connecté Carrefour de Buenos Aires

Wholeworths se distingue à Sydney et Cape Town

En Australie, le distributeur a relooké, au mois de novembre 2016, ses magasins. Le résultat donne un effort remarqué sur le design, des magasins plus vastes et ouverts, une attention particulière à l’éclairage et un système de code couleurs déployé tout au long du parcours client. Autre recette en Afrique du Sud, à Cape Town. Ici la présence d’un café-bar, d’une chocolaterie et d’une offre renforcée de viennoiseries sont déployés afin d’améliorer la fréquence des visites.

Wholeworths à Cape town, en Afrique du Sud :

La nouvelle version de Whole Foods Market, à Los Angeles

Whole Foods Market a lancé son nouveau concept de magasin, au mois de mai. Cette surface de vente, de taille plus modeste, présente une gamme de produits principalement à marque propre. Doté d’un design contemporain, le magasin cible les jeunes adultes et utilise la technologie pour compléter son offre.

 

Quand grand magasin et épicerie de luxe s’associent à Toronto

La chaîne de grands magasins américains Saks Fifth Avenue s’est associée à Pusateri, une épicerie premium située dans la ville de Toronto, afin de créer un espace dédié à la restauration dans ses magasins. Cette association est déployée dans six lieux de vente tous situés dans le poumon économique du Canada, à Toronto, qui recèle par ailleurs de nombreux magasins alimentaires remarquables.

Le Sainsbury’s du futur, à Londres, s’appuie sur des consessions

Sainsbury’s Nine Elms, situé à Londres près de New Covent Garden, est le premier à incarner le nouveau virage du distributeur britannique. Ce magasin, qui a ouvert en août 2016, est en effet le premier à accueillir Argos et une concession Habitat, deux enseignes acquises suite au rachat de Home Retail Group. Le magasin débute par un nouveau concept sous forme de place de marché où se trouve notamment Sushi Gourmet. Enfin, le point de vente a inclus une pharmacie Lloyds spécialement conçue pour la fin du parcours client.

En Suède, Urban déli mixe restau, supermarché et boulangerie

Urban Deli, qui possède trois points de vente à Stockholm, se distingue par sa combinaison atypique, qui mixe un restaurant, une zone dédiée à l’alimentation, un supermarché classique ainsi qu’une boulangerie. Son magasin à Sveavägen est, lui, un mélange entre un détaillant, un restaurant et possède en outre un bar sur le toit. Dans l’assortiment, un parti-pris fort sur les produits dédiés au snacking est à noter.

Le renouveau d’Aldi en Allemagne

Aldi Süd en Allemagne a ouvert en 2016 trois « magasins du futur ». Le nouveau concept, ici à Munich, bénéficie d’un look plus moderne, d’une machine à café qui est systématisée pour créer des lieux de vies plus conviviaux et de nouvelles initiatives telles que des écrans numériques sont également mises en place.

Le slovène Mercator, roi de la théatralisation ?

Mercator, distributeur leader en Slovénie, a récemment remodelé son hypermarché à Ljubljana Šiška. Ses points forts ? Des comptoirs, une large gamme de plats chauds, et une mise en valeur de ces mets préparés sur place (pizzas, pain etc.). Ajouter à cela des services comme un fleuriste et une pharmacie à l’intérieur du magasin qui complètent en outre son assortiment.

Mega Image, en Roumanie, vante le local

Mega Image, numero 1 en Roumanie, détient un portefeuille de supermarchés et de commerces de proximité très présents à Bucarest. Mega Image a testé plusieurs nouveaux concepts de magasin pour magnifier la nourriture locale traditionnelle et les produits sains. A noter une attention particulière au rayon vins, ici en photo.

Central Food Hall, le rendez-vous thailandais des amateurs de nourriture

Central Food Hall est la version premium des supermarchés de Central Food Retail, l’un des principaux acteur multi formats en Thaïlande. Huit magasins, situés dans les centres commerciaux, les zones résidentielles riches ou des lieux touristiques, sont développés sous cette enseigne, qui a une promesse aussi forte que simple:  être « le meilleur endroit pour manger, explorer et expérimenter une fusion de goûts du monde entier ».

Emart, au Vietnam, et son espace dédié aux drones

Emart, la plus grande chaîne d’hypermarchés en Corée du Sud, a ouvert sa première succursale vietnamienne dans le quartier de Go Vap, à Ho Chi Minh Ville, en décembre 2015. L’enseigne a conçu un magasin impressionnant, où le frais, là aussi, a la part belle. A noter une zone dédiée aux drones, process et autres produits électroniques.

Les pharmacies du futur par Nahdi

Seule exception dans ce classement des magasins les plus époustouflants, le cabinet IGD a inclus la pharmacie Nahdi, qui a ouvert ses portes en Arabie Saoudite au mois de novembre 2016. La chaine, pour se démarquer, a ajouté des solutions technologiques, élargi ses gammes et amélioré le parcours d’achats en magasin, tout en respectant les contraintes de sa petite surface de vente. Elle a notamment signé des accords exclusifs avec des marques internationales, comme Derma, pour se différencier de la concurrence.

 

 Source : LSA

Comment tirer pleinement parti du marketing mobile

Sur un marché tellement volatile et d’envergure mondial, la baisse des frais d’itinérance (roaming) entrée en vigueur depuis quelques mois est une excellente nouvelle pour l’EUROPE et ses consommateurs d’Apps. En effet, le sempiternel « N’oublie surtout pas de désactiver les données à l’étranger » à vécu ! Les conséquences sont importantes en terme de trafic et d’expérience utilisateur puisque aucun besoin d’une quelconque option supplémentaire sur son forfait à partir du moment où l’on dispose d’un volume de DATA. Elles pourront alors être utilisées sans aucun surcout dans le pays concerné …

Avec la baisse drastique des frais d’itinérance des données pour les mobinautes européens, il y a fort à parier que l’Internet mobile va connaître un engouement sans précédent. Anticiper cette vague et affiner sa stratégie mobile va donc devenir une priorité pour les marketeurs.

En février 2017, l’Union européenne a conclu un accord visant à réduire le coût des services d’itinérance des données pour les consommateurs voyageant dans chacun de ses 28 États. Cet accord stipule un prix plafond qui verra le montant facturable par les entreprises de télécommunications diminuer progressivement tous les deux ans à partir du 1er janvier 2018. Ceci permettra aux consommateurs de bénéficier d’un service d’itinérance « comme à la maison », où qu’ils se connectent en Europe.

Avec une chute attendue des prix plafonnés de 7,70€ par gigaoctet à un montant aussi faible que 2,50€ par gigaoctet, il est impératif que les spécialistes du marketing se penchent dès à présent sur la manière dont ils pourront exploiter une possible explosion de l’Internet mobile. Ils devront également réfléchir à la manière dont les défis de ciblage associés devront être abordés, alors que les consommateurs continueront de s’attendre à ce que les marques anticipent leurs moindres mouvements et créent des contenus hautement pertinents, où qu’ils se trouvent.

Comment les spécialistes du marketing peuvent-ils affiner leur stratégie afin d’accroître l’intérêt des utilisateurs et d’optimiser leurs taux de conversion?

Ciblage à grande échelle basé sur l’emplacement, sans option d’adhésion

Les marketeurs doivent reconnaître que la complexité du parcours du client augmente proportionnellement au nombre de points de contact créés par l’utilisation de dispositifs mobiles, et que chaque dispositif joue un rôle différent le long de ce parcours.

L’analyse des datas permet de diffuser le bon contenu au bon format et au bon endroit.

Par exemple, les tablettes ne font pas partie des dispositifs les plus faciles à transporter, mais leur écran est large et adapté aux tâches de préparation, telles que la recherche d’une destination de vacances ou d’un restaurant.

En revanche, les consommateurs gardent leurs smartphones à portée de main pendant leurs déplacements, ce qui rend ces dispositifs indispensables pour les tâches telles que la recherche d’un lieu ou la vérification d’heures d’ouvertures.

Deuxièmement, les consommateurs changent continuellement de dispositif, ce qui rend leur parcours encore plus imprévisible, et ils ne patienteront pas si un contenu met du temps à se charger. En utilisant le bon type de données, les spécialistes du marketing peuvent identifier des informations clés, telles que l’emplacement, la vitesse de connexion, le type de connexion et le type de dispositif, et ainsi diffuser des contenus beaucoup plus pertinents du point de vue du lieu et du contexte, dans le format le plus approprié.

Maximiser le message mobile

Lorsque les consommateurs se connectent à l’aide de dispositifs mobiles, plusieurs caractéristiques d’utilisation peuvent être déterminées pour aider les spécialistes du marketing à choisir le message à diffuser. Par exemple, en combinant les données d’emplacement de l’utilisateur avec les données météorologiques locales, un fabricant de parapluies peut choisir de cibler les utilisateurs de sortie par temps de pluie, et leur fournir des informations utiles sur les magasins locaux qui vendent son produit.

Cependant, plus les consommateurs prennent conscience de leur droit à la vie privée, plus ils sont nombreux à désactiver d’office les services de localisation intégrés de leurs dispositifs, ce qui peut rendre difficile un ciblage efficace basé sur l’emplacement pour les spécialistes du marketing. Toutefois, en employant la technologie de géolocalisation par IP, qui combine les données nécessaires pour déterminer l’emplacement d’un utilisateur sans fournir d’informations à caractère personnel, les spécialistes du marketing peuvent cibler leurs clients à grande échelle sans enfreindre les lois sur la confidentialité des données.

Garder l’expérience client au coeur des campagnes

Tandis que les marketeurs découvrent de nouveaux moyens d’atteindre leurs clients, il est important qu’ils gardent l’expérience utilisateur à l’esprit dans toutes leurs campagnes marketing. À défaut de cela, les clients exposés à des contenus non pertinents, ennuyeux ou lents redirigeront tout simplement leur attention sur une marque offrant un contenu plus significatif, adapté à l’écran d’affichage de leur dispositif et à leur emplacement.

En plus de l’emplacement de l’utilisateur, les renseignements par IP peuvent servir à identifier la vitesse de connexionle type de connexion (Wi-Fi, filaire ou mobile 3G/4G), ainsi que le type de navigateur. Armées de ces renseignements supplémentaires, les marques peuvent diffuser des contenus optimisés pour mieux s’adapter à l’environnement de l’utilisateur et améliorer (et non entraver) son expérience globale.

En exploitant la technologie de géolocalisation par IP, les spécialistes du marketing peuvent s’assurer de diffuser des messages pertinents en fonction du contexte, tout en respectant la vie privée des utilisateurs, ce qui optimise leur expérience, ainsi que la satisfaction des clients.