L’évaluation de la transformation digitale et sa perception par les salariés et les dirigeants

On met le doigt sur la vraie problématique de la digitalisation. Tout le monde sait aujourd’hui qu’il faut digitaliser son business et on commence tous à comprendre que ce n’est pas une histoire de choix de Technologies (écrans, bornes, CRM, apps, e-commerce, multicanal, data…) mais une histoire d’usage de ces technos par le client mais aussi par les employés. Et on touche là le problème récurrent que rencontrent tous les consultants terrain celui de la culture digitale. Si on prend l’exemple du Retail, les technos existent, les clients les utilisent mais en magasin, les habitudes ont la vie dure et quand bien même la volonté des dirigeants existe, elle va se heuter au principe de réalité… « Je vais pas changer une organisation (et des habitudes) qui ont fait leurs preuves et qui fonctionnent » … Et pourtant, c’est la seule solution au risque de se réveiller un matin dans un monde régit par le numérique mais en continuant de mettre des prospectus en boite aux lettres …

Dans leur dernier rapport intitulé  « The Digital Culture Challenge: Closing the Employee-Leadership Gap » , Capgemini et Brian Solis constatent que la culture d’une entreprise est l’obstacle numéro un de sa transformation digitale. On remarque aussi une forte dichotomie entre la perception des dirigeants et des employés : alors que 40% des cadres dirigeants estiment être en pleine transformation numérique, seuls 27% des employés interrogés sont du même avis.

Comment évaluer la culture digitale d’une entreprise ?

Cela amène à se poser la question sur les critères d’évaluation de la culture digitale des entreprises. L’étude explique que celle-ci est basée sur 7 critères :

  • les pratiques de collaboration d’une entreprise,
  • l’innovation,
  • l’ouverture culturelle,
  • la priorité donnée au digital,
  • l’orientation client,
  • la culture de la data,
  • l’agilité et la flexibilité.

Seulement, de nombreux dirigeants ont encore du mal à se projeter dans le futur, essentiellement car ils n’ont pas de modèles ni de culture digitale. Quand ils parviennent à s’améliorer, il leur manque encore des indicateurs de performances adaptés.

Cyril Garcia, en charge des activités Digital Services du Groupe et membre du Comité exécutif de Capgemini, souligne que  « les technologies digitales apportent une réelle valeur ajoutée, mais seules les organisations qui adoptent une culture digitale durable peuvent exploiter ce potentiel. Réduire la différence de perception entre les dirigeants et les employés concernant l’existence ou non d’une culture digitale est indispensable à leur croissance. Les entreprises doivent donc motiver, impliquer et responsabiliser tous les employés afin de permettre ensemble le changement de culture. Si les sociétés font de la culture digitale l’une de leurs priorités stratégiques, elles pourront améliorer leurs relations avec les clients, attirer les meilleurs talents et s’engager sur la voie de la réussite dans le monde digital d’aujourd’hui. »

37 % des salariés estiment être dans une entreprise innovante

L’étude prouve que l’innovation ne fait pas partie du quotidien de la majorité des interrogés. En effet, ils sont très peu à avoir déjà testé un nouveau concept au sein de leur société. Quand 37 % des salariés estiment que leur société a une culture centrée sur l’innovation technologique, 75 % de leurs dirigeants le pensent… Il est donc important que ces derniers aillent plus loin dans la prise de risque et l’expérimentation.

Le rapport souligne aussi que les entreprises n’impliquent pas assez leurs salariés dans le processus de changement de culture. Ian Rogers, directeur digital du groupe LVMH, précise que  « les entreprises passent un cap lorsqu’elles prennent conscience que la transformation digitale n’est pas un problème technique, mais un changement culturel ».

Qui sont les leaders de la culture digitale ?

Parmi les entreprises qui obtiennent les meilleurs résultats dans les 7 dimensions de la culture digitale, on retrouve le Royaume-Uni, la Suède et les Etats-Unis. En ce qui concerne les secteurs d’activités les plus avancés on retrouve l’automobile, les biens de consommation et les télécoms. En France, le fossé entre la perception des dirigeants et des salariés est très important.

Comment créer une culture digitale ?

Pour créer cette culture digitale, l’étude évoque quelques clés :

  • Identifier des agents du changement capables d’incarner la nouvelle culture digitale et les promouvoir au sein de l’organisation.
  • Définir de nouveaux indicateurs de performance basés sur les nouveaux comportements souhaités.
  • Rendre tangible le changement culturel.
  • Investir dans les compétences digitales qui ont de l’importance.
  • Communiquer clairement une vision digitale et montrer de manière visible l’implication des dirigeants.
  • Utiliser les outils de collaboration digitale pour accroître la transparence et interagir avec les employés.
  • Adopter une approche holistique du changement.

L’étude s’appuie sur le témoignage de 1700 répondants issus de 340 organisations dans 8 pays différents.

 

 

Source : Blog du modérateur

Plus d’entreprises créent leurs propres applications mobiles personnalisées

Développer son application mobile doit être une fin en soi. Le Device est au centre de tout l’ecosystème numérique, peu importe les technologies et les méthodolgies retenues, les plateformes de dev (MADP) peuvent être une solution à des applications purement orientées métier; mais dès que la personnalisation ou l’UX/UI est négligé, le résultat obtenu sera déceptif pour les utilisateurs. Retenez que le DEV d’Apps mobiles ne repose pas sur le choix de la techno utilisée mais sur la bonne analyse des usages et sur la maîtrise et la parfaite connaissance des fonctionnalités du mobile … C’est ce qui distingue les agences de Marketing mobile des SSII et ce qui explique les difficultés qu’on les DSI et les agences mobiles à s’entendre …

Selon Gartner, en 2016, environ 73% des entreprises ont développé leurs propres apps mobiles, contre 60% l’année précédente. Autre constat, celles-ci utilisent essentiellement les services de plates-formes de développement d’apps prenant de plus en plus en charge objets portables, chatbots et assistants personnels virtuels.

Le dernier carré magique du Gartner évaluant les acteurs du marché des plateformes de développement d’apps mobiles.

Pour améliorer leur activité, de plus en plus d’entreprises se lancent dans le développement d’applications mobiles personnalisées, dont un grand nombre d’applications simples pour gérer les processus métier. Ainsi, selon l’étude annuelle de Gartner sur les plates-formes de développement d’applications mobiles (MADP), ce nombre a augmenté de manière significative en 2016. Si, en 2015, 60% environ des entreprises ont engagé leurs propres projets de développement d’applications mobiles, ce nombre est passé à 73 % environ l’an dernier, selon l’étude, qui a également testé 35 fournisseurs de MADP pour établir son  » Magic Quadrant  » 2017.

Selon l’étude de Gartner, pour créer des applications mobiles personnalisées, des applications Web mobiles ou des sites Web, les entreprises utilisent essentiellement les outils, les technologies, les composants et les services proposés par les MADP. Le développement d’applications personnalisées concerne toujours majoritairement des applications qui répondent à des besoins clients spécifiques, et des applications stratégiques pour les partenaires et les distributeurs. Mais le nombre d’applications mobiles déployé par les entreprises reste relativement faible : huit apps seulement en moyenne.  » Un nombre croissant d’entreprises utilisent les plates-formes de développement d’applications mobiles (MADP) pour créer des applications en libre-service pour les ressources humaines, par exemple des apps pour suivre les demandes de congés des employés, obtenir des approbations ou des inscriptions, réaliser des tests au quotidien, ou pour la collaboration « , a déclaré Jason Wong, directeur de recherche chez Gartner.  » Les départements commerciaux et ventes concentrent encore l’essentiel des ressources, car ils veulent pouvoir intégrer dans les applications des fonctions émergentes comme la réalité augmentée, l’intégration des capteurs et l’IoT ou la commande vocale « , a expliqué Jason Wong.

 

Une plateforme fédérant les efforts de développement

 

Les MADP sont aussi de plus en plus nombreux à offrir le support pour les objets portables, les chatbots, les assistants personnels virtuels (APV) et une interface utilisateur conversationnelle aux points d’extrémité dans un même service ainsi que des API qui peuvent servir à la fois pour les apps mobiles et le Web.  » Près de 90 % de ces plates-formes de développement se présentant comme faisant du développement d’applications mobiles, développent aussi des applications mobiles personnalisées pour les clients. Dans la démarche, ils essayent en quelque sorte de différencier leurs solutions « , a ainsi déclaré Jason Wong. « De plus, la plateforme MADP permet de fédérer les efforts de développement : elle offre plus de visibilité et de gouvernance aux divers développeurs d’applications, externes ou internes à l’entreprise, travaillant sur un même projet « , a encore expliqué le directeur de recherche de Gartner.

Autre enseignement de l’étude, les plates-formes MADP à haute productivité, qui demandent peu de codage manuel, gagnent du terrain dans l’entreprise. Ces plates-formes de développement d’applications mobiles hautement productives, ou proposant des outils demandant peu de codage, sont attractives, car elles requièrent peu de compétences en codage et peu de ressources.  » Les entreprises qui veulent développer des applications plus simples – par exemple des apps de workflow, de validation, d’inspection, ou de sondage – n’ont pas vraiment besoin d’une approche de développement centrée sur le code, ni de niveaux de contrôle élevés « , a encore déclaré Jason Wong. Souvent, les plates-formes MADP exigeant peu d’expérience de codage ont adopté des méthodes de construction visuelles par glisser-déposer, Wysiwyg et basées sur des modèles déclaratifs.  » Néanmoins, en plus de ces apps mobiles personnalisées, 25 % des entreprises environ utilisent toujours des outils de développement d’infrastructure de bureau virtuel et des apps configurables, comme SAP Fiori « , a encore précisé Jason Wong.

Les tests de périphériques cloud supportés

Celui-ci conseille aux entreprises qui envisagent d’utiliser un MADP de chercher une plate-forme qui offre la livraison de développement d’application de bout en bout, des capacités de collaboration pour la phase de conception, des outils de développement multi plate-forme et la possibilité d’utiliser des outils visuels à haute productivité et demandant peu de codage manuel. Il leur recommande également les plates-formes supportant les outils de développement en natifs qui sont capables de gérer le déploiement d’applications mobiles, mais aussi le test et l’intégration des outils avec les processus métier existants.  » Beaucoup de MADP supportent les tests de périphériques dans le cloud – comme ceux proposés par Amazon, Perfecto Mobile ou encore la solution de développement et les environnements de test Dev Test Cloud de Microsoft. Nombre de MADP supportent également les tests d’analyse pour évaluer les performances ou l’analyse comportementale et savent établir la liste de ce qu’il faut corriger ou de ce qu’il faut ajouter « , a aussi déclaré Jason Wong.

 Source : Le monde informatique

Digitaliser son point de vente : les différentes solutions

L’application mobile est désormais au centre des stratégies de digitalisation du point de vente … On est passé du mobile First au mobile Omni en 2 ans.. et les retailers sont encore en retard sur les habitude de consommation et d’usage digital des shoppers. Une application qui en quelque sorte représente un lien direct avec la boutique, une sorte de carré VIP… Elle doit effectivement être pensée pour véhiculer des promos personnalisées et ainsi générer du trafic mais elle doit aussi fonctionner « instore » pour ré-echanter l’expérience client; chose pas toujours facile à réaliser d’ailleurs en GMS car le syndrome « cage de Faraday » existe toujours et les déploiements WIFI ne sont guère satisfaisant !

La digitalisation des points de vente, appelée également web-in-store, est de plus en plus plébiscitée par les consommateurs. En proposant une expérience d’achat omnicanale, le point de vente et la présence digitale d’une marque ne font plus qu’un. Ce type de stratégie peut développer significativement votre chiffre d’affaires quelque soit votre domaine d’activité. Aujourd’hui, nous vous proposons un panorama des différentes solutions à votre disposition…

Digitaliser son point de vente est un avantage indéniable pour :

  • Améliorer le taux de transformation de votre site web : certains clients préférant se rendre en boutique pour mieux appréhender le produit.
  • Générer du trafic sur votre point de vente.
  • Améliorer la fluidité et l’efficacité de votre force commerciale.
  • Générer des ventes additionnelles : vendre des produits que vous n’avez pas en boutique mais en stock sur votre site web ou inversement.

Et au-delà de tous ces avantages, les consommateurs s’attendent de plus en plus à ce genre d’expérience. Il est donc temps de vous y mettre si ce n’est pas encore le cas.

Voyons voir les solutions disponibles.

Les murs d’image, écrans ou bornes connectés

Les murs d’image permettent de diffuser des informations en magasin et d’interagir avec les clients. Ces écrans peuvent aussi bien être en vitrine pour attirer les visiteurs qu’en intérieur pour les accompagner dans leurs achats.

Exemple d’Intermarché proposant une vitrine interactive :

Et de BPI France, proposant un écran pour guider ses visiteurs :

Ces écrans peuvent également avoir comme objectif d’aider et d’orienter les collaborateurs. Leur utilisation s’adapte donc à de multiples problématiques.

Les informations diffusées sont personnalisables et s’adaptent à toutes les activités.

Ils peuvent :

  • Informer et répondre aux questions les plus courantes (une sorte de FAQ) ;
  • Diffuser de l’actualité sur l’entreprise ou ses produits ;
  • Orienter le visiteur / clients dans sa recherche ;
  • Faire patienter avec des infos, la météo ou autres vidéos…

Ils facilitent aussi le travail des commerciaux tout en développant les ventes.

 

Les applications smartphone / tablette

Autres solutions relativement similaires : les applications pour Smartphones et Tablettes.

Les clients utilisant quasiment systématiquement leurs smartphones en magasin, il est tout à fait judicieux de proposer une application dédiée avec un dispositif invitant à installer l’application à l’entrée de votre point de vente. L’application pourra assister le client durant son achat et offrir des options de SAV ou de contact d’un commercial. Vous pourrez également proposer des opérations spéciales et autres jeux concours pour animer le point de vente tout en incitant les clients à télécharger l’application. Un vrai cercle vertueux.

Mais attention, il est essentiel d’avoir une vraie application pensée pour le « in store ».

Inversement, les tablettes pourront appuyer les vendeurs pour orienter les clients avec des vidéos de présentation et autres contenus dédiés à la vente.

Exemple chez Leroy Merlin où les vendeurs sont équipés de tablettes :

 

La caisse digitalisée

La caisse digitalisée a l’avantage de combiner la vente en ligne et la vente en magasin. Les possibilités sont nombreuses et offrent de nouveaux avantages aux clients :

  • La possibilité de faire des ventes additionnelles sur des produits non disponibles en magasin ;
  • Le cumul des points de fidélités que cela soit en boutique ou sur l’e-commerce ;
  • La possibilité d’avoir la caisse sur tablette et ainsi limiter le temps d’attente des clients.

La Banque Populaire propose ce type de caisse avec son offre Dilizi.

Les compteurs de like

Autre exemple de digitalisation du point de vente : les compteurs de like. Ces dispositifs se connectent à vos réseaux sociaux pour afficher le nombre d’abonnés. Ces compteurs peuvent permettre d’engager votre communauté et de vous donner de la visibilité sur les réseaux sociaux en les combinant à des opérations spéciales.

 

Expérience continue entre l’e-store et le magasin physique

Pour conclure, il est important de bien penser l’expérience utilisateur, elle doit être continue et sans à-coup entre l’e-store et le magasin. Le digital et le point de vente ne sont pas à opposer mais à combiner pour un maximum de résultat.

Source : webmarketing-com

Les jeunes accros au digital pour leur shopping alimentaire

On le sait tous ! La génération Digital native reécrit les codes du shopping et dans tous les secteurs ! On pourrait penser que l’alimentaire serait sensiblement épargné par cette révolution rampante … Les chiffres prouvent le contraire avec des attentes et des comportements différents de leur ainés ! Parmi les critères pour le choix de leur magasin : la proximité, le e-commerce ( grâce à l’appli mobile) et surtout une très forte attente de DIGITAL à valeur ajouté… et ils sont prêts à payer pour cela ?!

D’après une étude Diebold Nixdorf, 44% des 18-24 ans aiment bien faire leurs courses et 40% le font sur le site e-commerce d’une enseigne de distribution alimentaire. Néanmoins, les jeunes attendent des outils pour fluidifier le passage en caisse et se montre réceptif aux partages de leurs données personnelles si cela donne accès à des offres personnalisées.

Diebold Nixdorf s’est penché sur les habitudes des Français en matière de courses alimentaires et plus exactement s’est intéressé à la cible des jeunes. D’après cette enquête menée par Opinion Way 2017, 44 % des 18-24 ans aiment bien faire leurs courses, la moyenne nationale tout âge confondu se situant à 46 %. Point positif, depuis 2010, ce chiffre a gagné 5 points. « Les enseignes ont assurément fait des efforts pour rendre l’expérience shopping plus agréable, grâce notamment à l’augmentation des canaux digitaux » estime-t-on chez Diebold Nixdorf.
En revanche, le temps consacré aux courses en magasin est en baisse bien qu’ils restent dans la moyenne nationale. Par semaine, ils consacrent à leurs achats en hypermarchés 1h29 par semaine, soit moins 13 minutes par rapport à la moyenne nationale de 2010.

Accrocs aux services digitaux

Les jeunes se montrent très réceptifs aux nouveaux services digitaux mais le critère de choix du magasin reste la proximité géographique et 70% de cette population utilisent les magasins de proximité contre 59 % chez les plus de 50 ans et une moyenne nationale à 61%.
Sans surprise, les 18-24 ans sont utilisateurs des sites e-commerce. 40 % des jeunes font leurs courses sur le site Internet d’une grande enseigne de distribution (moyenne nationale à 32 %) contre 68 % des 50 ans et plus qui ne le font jamais. Et si on creuse sur le support utilisé, l’application mobile atteint 30% des usages sur la population des moins de 35 ans.

Des attentes encore sur le digital qui apporte des services de valeur

Que voudraient les jeunes en plus ? Plus de digital ! En revanche, les services attendus doivent apporter de la valeur. Ainsi, 52% des 18-24 ans sont favorables aux bornes interactives pour accéder aux détails produits. Et la même proportion est favorable à un système de géolocalisation sur le chariot, un wallet ou portefeuille mobile, ou encore une application de géolocalisation sur le mobile.
En revanche, concernant le passage en caisse, les jugements se révèlent positifs. 71% des moins de 35 ans trouvent que le passage en caisse est souvent rapide (en hypermarché) . « Une évolution significative comparée à une moyenne nationale de 75 %, et qui est à souligner puisque celle-ci a augmenté de 13 points par rapport à 2010 » commente Diebold Nixdorf.
Les jeunes sont des habitués des caisses automatiques et ils en voudraient d’ailleurs plus : 22 % des 18-24 ans souhaitent plus de caisses automatiques pour gagner du temps lorsqu’ils font leurs courses. D’ailleurs les jeunes sont ceux qui abandonnent le plus facilement leur panier s’ils doivent attendre en caisse. 31 % des jeunes ont déjà abandonné leur panier à cause d’une attente trop longue en caisse, contre une moyenne nationale à 24 %.

Prêts à payer pour plus de services

D’ailleurs, pour éviter l’attente, 41% des jeunes sont mêmes prêts à payer des services VIP. Et ils restent disposés à partager leurs données si cela leur donne un accès à des offres personnalisées. Par exemple, 35 % des 18-24 ans serait pour l’utilisation d’un kiosque avec empreinte digitale à l’entrée du magasin pour s’identifier et se faire proposer des offres personnalisées et des promotions (contre seulement 17 % des plus 50 ans).
Mais paradoxalement, Les jeunes ne sont pas prêts à adopter le concept Amazon Go. D’après le sondage Opinion Way, seulement 13 % des 18-24 ans seraient en effet prêts à faire leurs courses au sein d’un magasin tel que celui d’Amazon Go. Dans son enquête, ce magasin n’était pas nommément cité, les jeunes ont juste eu la présentation du concept… Il ne faut pas sous-estimer le poids d’une marque !
 Source : LSA

En 2021, les apps généreront 1000 dollars par utilisateur !

Aujourd’hui les possesseurs de smartphone utilisent 30 Apps par mois et 9 par jour. Les temps varient de 90 minutes en France à 3h en Corée. Et si on se projette en 2021 dans 5 ans, le marché des Apps sera la 3ème plus grande économie au monde !! Monétisation des audiences, achats inapps, publicité… Et surtout m-commerce qui triplera sont les moteurs de cette croissance que vous ne devez pas négliger car demain se décide aujourd’hui !!

App Annie a publié ses prévisions concernant l’app-économie et son évolution pour les prochaines années. Selon les prédictions d’App Annie, en 2021 l’app-économie (le marché lié aux applis mobiles) sera la troisième plus grande économie au monde : 6,2 milliards d’utilisateurs mobiles généreront 6,3 milliers de milliards de dollars US – soit un peu plus de mille dollars par utilisateur.

Une croissance qui sera stimulée par deux facteurs : le quasi doublement des utilisateurs et une augmentation de la durée d’utilisation, le mobile s’imposant toujours plus dans le quotidien des utilisateurs dans le monde.

Comme point de départ, le rapport analyse l’usage des applis mobiles sur les 10 premiers marchés mondiaux aujourd’hui. Les possesseurs de smartphone utilisent plus de trente applis par mois, plus de neuf par jour. 70% des utilisateurs du monde entier installent au moins une nouvelle application par mois. Les temps d’utilisation varient du simple au double, d’un peu plus de 1,5 heure par jour en France en moyenne à plus de 3 heures en Corée du Sud (20% des utilisateurs de smartphones de ces 10 marchés y ayant même passé plus de quatre heures par jour). Au Japon et en Corée du Sud les utilisateurs passent environ 3 heures par jour sur des applis de jeux. Aux Etats-Unis en revanche, les applis de la catégorie Voyage connaissent un vrai engouement avec des utilisateurs qui passent en moyenne plus de deux heures par mois sur ces applications.

Les statistiques de AppAnnie ne représentent toutefois pas entièrement l’impact qu’ont les apps. Certaines entreprises bénéficient en effet des apps sans forcément les monétiser directement. C’est le cas des banques internationales, telles que Bank of America et Barclays, pour lesquelles l’utilisation grandissante des apps pour offrir des services

Les moteurs de la croissance : app stores, publicité intégrée et m-commerce

Les dépenses des consommateurs tous app stores confondus devraient augmenter à un taux moyen de 18%, pour atteindre 139 milliards de dollars en 2021. L’App Store iOS restera le store le plus important, dépassant les 60 milliards d’ici 2021, mais Google Play et les plateformes Android tierces devraient ensemble passer en tête en 2017, devant iOS. La Chine est le principal moteur de cette croissance en Asie avec une population jeune, aisée et mobile-first.

D’après nos prévisions, la Chine devrait représenter plus de 56 milliards de dollars de chiffre d’affaires app stores d’ici 2021.

Regardons d’un peu plus près la monétisation app stores : les jeux dominent toujours ce segment pour la période étudiée, passant de 50 milliards de dollars en 2016 à 105 milliards en 2021. Bénéficiant du développement de nouvelles habitudes liées aux apps et à de nouvelles méthodes de monétisation, les dépenses hors-jeux devraient tripler au cours de cette même période, passant de 11,5 milliards à 34 milliards de dollars. Les apps de vidéo, de musique, de rencontre, pédagogiques et de productivité généreront toujours plus d’achats et d’abonnements sur les app stores.

Les dépenses de publicité intégrée, quant à elles, vont quasiment tripler à l’échelle mondiale, passant de 72 milliards à 201 milliards de dollars entre 2016 et 2021.

Le m-commerce mondial par utilisateur passera de 344$ à 946$ d’ici 2021. Comme nous l’avons déjà rappelé, l’Asie-Pacifique s’est convertie au mobile plus rapidement et devrait afficher une croissance moyenne de 36%, pour atteindre 3200 milliards de dollars en 2021, demeurant en tête du classement m-commerce des régions par chiffre d’affaires sur cette période.

En 2021

– La planète passera 3,5 mille milliards d’heures sur des applis mobiles
– La base d’utilisateurs sera presque doublée, passant de 3,4 milliards de personnes en 2016 à 6,3 milliards
– Les jeux continueront de représenter la majorité des achats, passant de 50 milliards de dollars en 2016 à 105 milliards de dollars en 2021.
– les dépenses sur des applis non liées au jeu devraient tripler, passant de 11.5 milliard de dollars en 2016 à plus de 34 milliards de dollars en 2021, car la vidéo, la musique, les rencontres,
– L’éducation, la productivité et diverses autres catégories conduisent les achats abonnements dans les magasins d’applications.

Le iOS App Store continuera d’être le plus grand magasin unique, passant à plus de 60 milliards de dollars en 2021.
Les dépenses publicitaires mondiales sur les applis vont tripler, passant de 72 milliards de dollars en 2016 à 201 milliards de dollars en 2021.

Source : services mobiles

iPhone : Déjà 10 ans !

1 milliard d’exemplaires vendus dans le monde ! Pourtant lors du début de sa commercialisation aux US en ce Vendredi 29 Juin, Steve Jobs ne visait qu’1% du marché.

Je vous conseille d’ailleurs la lecture du livre « One Device: the Secret History of the iPhone » pour quelques détails fameux.

Et encore merci Steve… il est trop cool ton iPhone !

Merci à Mac4ever pour cette infographie

Source : Mac4ever

Les 5 chantiers prioritaires des magasins selon les clients

Offrir des rencontres plus riches et plus connectés en magasin doit rester une priorité car les consommateurs ont pris l’habitude d’être identifiés et « considérés » dans leur parcours en ligne. Remises personnalisées, personnel plus digital avec moins (pas) d’attente en caisse… doivent désormais faire partie des hypothèses de départs dans la mise en oeuvre de la nécessaire transformation du retail Physique. 

Si les magasins physiques demeurent un maillon essentiel du circuit omnicanal aux yeux des consommateurs français, ils dressent les cinq pistes à améliorer pour parvenir à une meilleure expérience lors de leurs visites. Parmi leurs principales demandes : plus de clarté sur les prix et plus de rapidité, notamment lors du passage en caisse.

Le rapport sur la restructuration du commerce de détail est formel, plus de la moitié des personnes interrogées (51 %) continuent de faire leurs courses dans des boutiques physiques, soit autant qu’il y a deux ans, démontrant ainsi que le magasin physique reste un point de contact essentiel dans le parcours d’achat. Pour autant, ces mêmes clients dressent également les points de friction au moment de se rendre dans les dites enseignes physiques. Pour mieux les comprendre, 5 000 consommateurs européens (sondés dans le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne) ont été sondés par le cabinet Morar pour ShopperTrakEnquête. Les conclusions mettent en lumière cinq domaines clés pour lesquels les attentes des consommateurs français sont grandes.

L’attente en caisse pointée du doigt

Selon les consommateurs, la rapidité de service en magasin est le domaine clé à améliorer ; plus d’un tiers (34 %) a déjà abandonné leurs achats à cause de queues trop longues. Les consommateurs attendent désormais des solutions plus innovantes capables d’éliminer l’obligation de faire la queue. Près d’un tiers des participants de cette étude (30 %) a déclaré vouloir un système de tickets virtuels leur évitant de faire la queue en caisse, tandis que 22 % souhaiteraient bénéficier d’applications mobiles « Scan and Shop » (scanner et acheter) leur permettant d’ajouter automatiquement des articles à leur panier pendant qu’ils se promènent dans la boutique.

Des informations plus claires sur les prix

La même proportion de consommateurs (34 %) estime que les magasins devraient proposer des informations plus claires, que ce soit en termes de prix ou de promotions. Les consommateurs actuels attendent encore plus d’informations multicanales disponibles en rayon ; 60 % d’entre eux aimeraient disposer d’étiquettes électroniques sur les rayonnages (ESL pour electronic shelf labels) et de QR codes pour plus de transparence entre les prix internet/magasin et une meilleure visibilité en temps réel sur le stock disponible.

Du personnel plus digital

28 % des consommateurs français souhaiteraient que le personnel soit plus compétent, afin qu’il puisse proposer des services identiques au e-commerce, tels que l’accès aux avis en ligne et la possibilité de vérifier le stock en temps réel sur une tablette ou une étiquette d’inventaire intelligente lorsqu’un article n’est pas disponible en rayon. 22 % des clients aimeraient être servis par des employés disposant d’une tablette, afin d’amener les capacités numériques au sein de la surface de vente.

Le magasin pour tisser du lien

42 % des répondants utilisent les boutiques pour passer les produits en revue et se familiariser avec une marque, même si au final ils effectuent leurs achats sur un autre canal. Ce qui démontre bien l’importance du rôle joué par les magasins dans la capacité des consommateurs à s’engager physiquement avec une marque ou un produit avant d’acheter.

Plus d’expériences personnalisées

Habitués à bénéficier d’une expérience en ligne hautement personnalisée, les consommateurs attendent désormais la même personnalisation du service et des offres proposés en magasin. 47 % d’entre eux espèrent des remises personnalisées en caisse récompensant leur fidélité en tant que client, tandis que 23 % visiteraient une boutique plus souvent s’ils se voyaient offrir des avantages exclusifs, tels qu’un aperçu de la nouvelle collection ou l’accès au lancement d’un nouveau produit. « Aujourd’hui plus que jamais, les détaillants doivent chercher des moyens d’amener le numérique au sein de l’environnement physique afin de créer des rencontres plus riches et plus connectées. Cependant, pour comprendre réellement où orienter ses investissements numériques, les enseignes commerciales doivent disposer d’une compréhension approfondie des clients se rendant dans leurs boutiques, non seulement ceux qui achètent, mais également ces consommateurs qui entrent dans le magasin et repartent les mains vides », confirme Hervé Vervoort, directeur régional France et Benelux chez ShopperTrak.

Source : LSA

JouéClub se prépare un Noël plus digital

Timide la digitalisation de JOUÉ CLUB ! Mais au moins, elle est en marche !! Un peu de drive, du click & collect, facebook et quelques ambitions autour de la DATA à partir du CRM … Cela ne va pas révolutionner l’ambiance des magasins pour ce NOËL 2017.

Pour en faire des lieux d’expérience, pourquoi ne pas penser « A des formules de location » « des espaces d’expérimentation instore », « des championnats en ligne de e-sport ou des spéciales dédicaces de champions » … Quant au mobile, pas de stratégie de prévue? Elle est pourtant impérative ! Mais il n’est pas trop tard …

Généralisation du drive à l’ensemble de ces quelque 300 magasins, développement du CRM, renforcement de la communication sur les médias digitaux et les réseaux sociaux… JouéClub accroît ses investissements sur le digital. Objectif : développer l’omnicanalité pour accompagner les différents comportements d’achat des consommateurs.

En juin, c’est déjà Noël pour les adhérents de JouéClub, conviés à découvrir les nouveautés de Noël le temps d’un salon privé à Bordeaux où se situe le siège du groupement d’indépendants. Et l’enseigne ne manque pas de projets pour les prochaines fêtes de fin d’année, notamment sur le plan du digital et de l’omnicanal : nouvelle base de données produits, développement des actions de fidélité, nouvelles fonctionnalités et généralisation du drive… « Notre premier concurrent est l’internet. Le cap des 200 points de vente proposant notre service de drive est dépassé mais il faut encore l’étendre et l’améliorer car c’est une aubaine pour nos magasins« , a ainsi rappelé Alain Bourgeois-Muller, président de JouéClub devant les équipes des magasins.

Le web comme porte d’entrée vers le magasin

C’est donc l’ensemble des 298 magasins français de l’enseigne qui devrait proposer le « drive » pour la fin d’année. En 2016, les ventes via ce service de click and collect ont bondi de 50%, pour représenter 1% du chiffre d’affaires total du groupement (633M€, +1,6% versus 2015). « Le drive permet d’apporter du chiffre d’affaires : le panier moyen en drive atteint 58€ contre 45€ en moyenne pour les achats réalisés seulement en magasin. Il nous permet aussi d’amener de nouveaux clients qui ne seraient pas forcément venus dans nos points de vente« , détaille Alain Bourgeois-Muller.

Au total, le groupement réalise environ 3% de son chiffre d’affaires sur le net. Un ration qu’il entend bien développer en montant en puissance sur l’omnicanal. Outre une nouvelle base de données produits, qui sera mis en place en octobre prochain, Jouéclub investit en fidélité et en communication digitale. « Au-delà du seul aspect marchand du site, le digital permet de mieux toucher les consommateurs via le CRM et les réseaux sociaux. Le web est une porte d’entrée vers les magasins« , explique Franck Mathais, porte-parole de JouéClub. Le programme de fidélité de l’enseigne, la Carte Magique qui compte aujourd’hui 1,2 million de porteurs actifs, sera renforcé pour le prochain Noël avec des propositions commerciales plus ciblées selon les profils des clients.

Communication digitale

« Les magasins ont bien compris l’intérêt de notre carte de fidélité et des outils commerciaux. De même que l’importance d’être aujourd’hui présents sur les médias digitaux, tels Facebook« , ajoute Evelyne Nicolini, directrice générale déléguée de l’enseigne. De fait, aujourd’hui la plupart des magasins du groupement disposent de leur propre page sur ce réseau social.

Si l’enseigne entend poursuivre sa communication traditionnelle de fin d’année avec son catalogue de Noël diffusé à 12 millions d’exemplaires et ses campagnes en télévision et radio, elle compte également doubler son budget digital cette année pour atteindre une enveloppe de près d’un million d’euros bruts. Pas question pour autant d’oublier le réel : l’enseigne entend mettre l’accent sur les animations dans ses points de vente. « Nous voulons faire de nos magasins des lieux de vie et d’expérience« , résume Alain Bourgeois-Muller qui prévoit de réaliser un meilleur Noël cette année qu’en 2016. Verdict fin décembre !

Source : LSA

Carrefour : Unique et multiple

Retail : Nouveaux concepts, Innovation clients, Tests grandeur Nature… Etat des lieux dans cette vidéo présentée à l’AG de Carrefour.

Carrefour, c’est 11000 magasins dans le monde, c’est un véritable « laboratoire in vivo » pour tester de nouveaux concepts si la volonté d’innovation existe. Sur VIVA TECHNOLOGY, la démonstration du groupe a été spectaculaire : Présentation des START UP partenaires, intervention d’Anne-Laure KLEIN, directrice de la stratégie du groupe ou de Hervé PARIZOT, directeur e-commerce.

A retenir : Le travail avec une Start up est une relation « win-win ». D’un coté, le retailer gagne en agilité et fait bouger ses équipes. De l’autre, le test se fait en temps réel dans « le vrai monde », avec comme récompense ultime un déploiement « universel ».

Des consommateurs connectés !

Une étude YOUGOV de juin 2017 nous en dit un peu plus sur les attentes des français. Si on savait déjà que leurs motivations reposaient sur le fait de toucher et d’essayer, on se rend compte que le mobile est devenu le centre des usages et que l’on doit impérativement intégrer que l’on a désormais affaire à un consommateur connecté et le traiter comme tel, tout le temps !

Le téléphone, l’arme fatale des clients

Les Français sont devenus des consommateurs connectés, s’ils restent encore loin derrière les Chinois, ils sont 50% à utiliser leur téléphone en magasin (vs 91% des Chinois !) dans la moyenne (55%) dont 28% des Français régulièrement (et 45% des Espagnols, le pays européen le plus en avance).

A noter que les Allemands sont à la traîne, seulement 38% utilisent leur téléphone en boutique. Ils sortent leur téléphone en magasin pour 3 grands usages : 36% pour avoir un conseil de leur famille, 34% pour comparer les prix, 28% pour utiliser les réseaux sociaux.

Un chiffre étonnant en la matière est bien celui des Chinois qui utilisent les réseaux sociaux en magasin à 41%.

Promotions connectées

Si 85% des Chinois, 68% des Espagnols et 55% des Australiens souhaitent recevoir des promotions sur leur portable, ce sont seulement 41% des Français qui le souhaitent également mais pas n’importe où.

Les 5 secteurs où ils souhaitent recevoir des promotions :

  • 72% dans les supermarchés et magasins d’alimentation,
  • 61% dans les magasins de vêtements et chaussures,
  • 47% dans les magasins de cosmétiques,
  • 46% dans les magasins d’équipement de la maison,
  • 46% dans les restaurants et les bars.

Voici l’infographie en détail :

 

Retrouvez l’étude complète

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