Comment capter l’attention des consommateurs grâce au mobile ?

Quand on raisonne Stratégie Mobile, il faut absolument intégrer que le device est disponible et utilisable tout au long de l’acte d’achat… Une Appstratégie utilisant les PUSH pourrait ainsi se construire avant… avec des envois de Notifications « PROMOS » pour générer du trafic, à l’arrivée à proximité avec le Geofencing pour renforcer l’opportunité de l’offre et enfin « instore » devant l’article en fonction de son historique d’achat pour un achat impulsif …

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Aujourd’hui, l’attitude des consommateurs face au mobile a changé. Les commerçants doivent absolument adapter leur stratégie marketing à moins d’accuser une réelle longueur de retard et rester compétitifs sur le marché. Mais quelles sont les meilleures pratiques à mettre en place ?

Le mobile est désormais utilisé sur toutes les étapes du parcours d’achat, pour faire des recherches n’importe où et à tout moment. Les consommateurs ont accès à toutes sortes d’informations sur ces appareils, comme l’évaluation de produits, la disponibilité en magasin ou encore les dernières offres en date. Parfois les utilisateurs veulent simplement s’informer auprès de leurs marques préférées, mais les transactions sont aussi en forte évolution. Selon la dernière étude réalisée par RetailMeNot et le Centre for Retail Research (CRR), les acheteurs mobiles ont réalisé chacun en moyenne 15 transactions sur leur smartphone ou tablette l’année dernière, contre seulement 10 en 2015, une évolution de 45% sur 12 mois.

Aujourd’hui, nous comptons plus de 14 millions d’acheteurs sur mobile en France, (soit 21% de la population), et ce chiffre est en constante évolution. Cela représente d’ores et déjà plus de 700€ dépensés par acheteurs via smartphone ou tablettes et confirme que le mobile est devenu un incontournable pour le retail.

Malgré ces très belles perspectives, les retailers doivent se poser la question comment parvenir à convaincre des acheteurs potentiels aux moments fatidiques, indépendamment de toute considération géographique.

Les acheteurs jonglent aisément avec tous les canaux

La facilité de navigation sur mobile – dans les transports ou dans la rue – autorise de nouveaux points de contact tout au long du parcours d’achat. Le smartphone n’est cependant pas le seul équipement sur lequel les acheteurs passent à l’acte, même s’il se trouve être celui qu’ils utilisent le plus souvent au départ pour faire des recherches.

La plupart des consommateurs jonglent aisément avec tous les canaux, de l’ordinateur au téléphone mobile en passant par la tablette, qu’il s’agisse de profiter d’offres de remboursement ou de prendre leur décision d’achat. De fait, le mobile se révèle un élément déterminant pour articuler l’expérience client en ligne et en boutique.

L’expérience sur application est un facteur de différenciation clé

Commodité, rapidité, personnalisation… Les commerçants doivent prendre en compte quantité d’aspects s’ils entendent offrir une expérience sur application réussie.

Les applications qui ne répondent pas aux attentes des utilisateurs seront vite effacées de leurs mobiles. De fait, 20 % des utilisateurs qui rencontrent un problème supprimeront aussitôt l’application en question, et 54 % s’en débarrasseront au terme de plusieurs incidents.

Personnaliser l’expérience d’une application pour l’adapter aux besoins de l’acheteur, c’est contribuer à établir un certain degré de confiance dans les relations nouées avec lui. Les commerçants doivent impérativement permettre à leur clientèle de décider du moment et du lieu d’adhésion à certains services, par exemple les notifications push ou la géolocalisation. La commodité et la vélocité des applications sont aussi des domaines qu’ils peuvent continuer à perfectionner.

Les commerçants doivent en faire plus

Pour capter la clientèle sur mobile, les commerçants doivent interagir avec les consommateurs là où ils se trouvent. Les applications sur lesquelles ceux-ci passent la majeure partie de leur temps peuvent se révéler cruciales. En s’y associant, les commerçants pourront « emprunter » ces instants mobiles.

À l’avenir, les enseignes les plus florissantes seront celles qui sauront intégrer cette nouvelle optique mobile. En élargissant leur stratégie mobile au-delà du site web et de l’expérience applicative, elles pourront s’appuyer sur un très vaste réseau de partenaires. Surtout, en mettant à profit les données émanant de leurs propres équipes et en les comparant à celles communiquées par des tiers, les marques seront en mesure de trouver des débouchés innovants pour leurs contenus.

Les achats sur appareils mobiles vont continuer de croitre. L’exploitation que feront les marques de cette tendance déterminera qui en sortira grand vainqueur.

 

Source : Siècle digital

Objectif Paris 2024 : une application pour soutenir la candidature de Paris aux JO 2024 en faisant du sport

Une petite appli géniale pour devenir ambassadeur des JO Paris 2024 … A vous de relever les challenges ! Venez partager ! #ObjectifParis2024

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Le Groupement d’intérêt public Paris 2024 a lancé ce lundi 3 avril son programme sportif « Objectif Paris 2024 ». Il propose, via une plateforme/application téléphonique, de réaliser différents challenges sportifs pour devenir ambassadeur de la candidature parisienne aux Jeux olympiques 2024.

« Une expérience sportive engageante », c’est ainsi que le Groupement d’intérêt public Paris 2024 qualifie « Objectif Paris 2024« , le programme sportif qu’il a mis en place ce lundi 3 avril 2017.

Différents challenges

Le concept est le suivant : inscrivez-vous sur le site ou l’application, relevez des défis (parcourir 5 km en courant, 10 km en nageant, etc.) et devenez «ambassadeur de Paris 2024. »

Des lots sont également à gagner en fonction des différents challenges, durant toute la durée du programme. Soit jusqu’au 13 septembre 2017, date de désignation de la ville-hôte des Jeux olympiques d’été 2024.

Comment ça marche ?

Pour participer, vous devez détenir un objet susceptible de relever vos performances (comme un bracelet d’activité ou une montre GPS) et le synchroniser avec l’application. Celle-ci se déclare « 100% compatible avec vos autres applications de sport et vos objets connectés. »

Pour en savoir plus : règlement et « FAQ« .

Source : l’Equipe

Quel avenir pour le commerce physique d’ici 2030 ?

Personnalisation des Offres sur Mobile ? Commerce phygital avec des systèmes de navigation « instore » ? Et vous, vous le voyez comment le retail en 2030 ? Je prends volontiers vos « visions » en commentaires….!  Merci Comarch pour l’étude

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Alors que le commerce connaît une mutation continue portée par la multiplicité des canaux de vente, la digitalisation et la diversité des attentes des consommateurs, Comarch s’est intéressée au futur du retail à travers une étude menée avec TNS Kantar…

 

Cette étude européenne réalisée auprès de 5 groupes d’âges distincts permet de déceler concrètement les différentes évolutions actuellement en train de s’opérer.

 

Les magasins ont encore de beaux jours devant eux

Selon les résultats de l’étude, les points de vente physiques ont encore de beaux jours devant eux : 50% des interrogés prévoient ainsi de continuer à faire leurs achats via des canaux physiques en 2030.

Les jeunes générations sont bien évidemment les plus enclines à s’orienter vers le digital, notamment pour les produits électroménagers et électroniques.

 

Vers un commerce de plus en plus « phygital »

Cependant, les frontières tendent à s’effacer derrière des comportements d’achats cross canaux et par l’arrivée progressive du digital à l’intérieur même des points de vente physiques :

61% des personnes interrogées supposent que les magasins seront largement équipés d’outils d’aide à la vente digitaux d’ici à 2030.

50% des consommateurs pensent recevoir et utiliser des offres personnalisées directement sur le lieu de vente via leurs mobiles, et être à même de s’orienter via des systèmes de navigation digitaux.

 

 

La digitalisation, futur de la fidélisation client?

Parmi les plus importants facteurs de fidélité, les répondants mettent en avant les offres et promotions, ainsi que la qualité et la fréquence d’obtention des récompenses.

61% des 18-24 ans sont également sensibles aux avantages de type avant-première, exclusivités et jeux.

Le phénomène de gamification devient ainsi la pierre angulaire du processus de fidélisation client.

Plus de 80% des consommateurs considèrent également que la digitalisation est le futur de la fidélisation, notamment avec le développement du paiement mobile et d’autres outils d’aide à la vente digitaux.

Enfin, le succès d’un programme de fidélité ne s’acquiert pas sans la garantie d’une totale transparence dans la gestion des données personnelles59% des interrogés estiment que cette transparence est aujourd’hui la règle auprès des porteurs de carte.

 

« Le futur du retail sera donc digital et customer-centric. Intégrer et mettre à profit les nouveaux outils d’aide à la vente digitaux sera un des défis majeurs des retailersLa dichotomie du magasin physique / digital est ainsi nécessaire à considérer selon l’âge des consommateurs, le type d’achat et de l’affinité ou non des consommateurs aux outils digitaux et achats cross-canaux. Le potentiel de croissance de la fidélisation des retailers réside ainsi dans la création d’une expérience de shopping positive via notamment des services personnalisés et des avantages financiers », conclut Mathilde Roussel, Responsable Marketing & Communication chez Comarch France.

Source : Comarketing-news

Benetton lance une nouvelle stratégie de franchise

Encore une fois, l’initiative va dans le sens d’un futur « customer centric » avec son initiative FRANCHISE 2.0 pour BENETTON « le Numérique n’est plus un ennemi qu’il faut combattre »… (sic : le directeur de la Franchise) OUF !!! Il était temps CQFD. Trêve d’ironie, il est évident que les canaux se complètent et que si l’on prend 1mn la place du SHOPPER (nous) : on comprend de suite que le cross canal est la seule issue fluide, optimale, efficace et donc génératrice de richesse pour les marques …

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Benetton a lancé un nouveau modèle de franchise, appelé Franchise 2.0, a annoncé Italty24.

Franchise 2.0 met l’accent sur une forte intégration entre ses propres magasins et les magasins franchisés. Les ventes effectuées par des « canaux indirects » seront considérées comme l’épine dorsale du modèle d’affaires de Benetton. Ces deux canaux, propres et indirects, sont au centre de l’expansion future du réseau de vente, qui se compose actuellement de 5 000 magasins dans le monde.

Le PDG, Marco Airoldi, a annoncé que la nouvelle stratégie était une réponse à l’évolution rapide et souvent difficile du marché. « L’accent est mis sur le passage rapide vers le consommateur, afin de rencontrer le plus tôt possible les besoins et la demande », a-t-il déclaré aux médias italiens.

Christian Prazollo, le directeur de la franchise, affirme que Franchise 2.0 supprime l’idée que « numérique est un ennemi qu’il faut combattre ». « Le commerce électronique est en pleine croissance, c’est un fait, mais les consommateurs visitent aussi souvent, la boutique. »

Benetton a aussi prévu de déployer son dernier concept de magasin, « On Canvas ». La marque italienne ne prétend pas au droit d’entrée, mais veut des franchisés qui ont déjà un local, capables d’assumer un forfait de 3 500 euros pour l’équipement technique et une garantie bancaire de l’ordre de 30 pour cent du budget d’achat.

 

Source : Fashionunited

Prévision : le chiffre d’affaires mobile des apps stores devrait dépasser les 139 milliards de dollars en 2021

#appeconomie : Des revenus multipliés par 3 dans les 5 ans sur la zone Europe (EMEA). La mise en oeuvre d’une appstrategie devient incontournable.

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Découvrez en détail les prévisions de l’app économie sur cinq ans.

L’app économie est toujours aussi florissante et nous prévoyons des gains importants sur les cinq prochaines années. En tant que leader des connaissances et des données sur le marché des apps, nous avons développé une méthodologie exclusive pour découvrir ce que réserve l’avenir des apps.

Nos prévisions, qui font référence dans le secteur, identifient les marchés qui enregistrent la plus forte croissance, ainsi que l’évolution et la maturation des indicateurs de téléchargements et de chiffres d’affaires pour les marchés clés émergents et développés.

Le futur de l’app économie s’annonce radieux et nous prévoyons que les dépenses consommateurs dans le monde dépasseront les 139 milliards de dollars en 2021.

L’App Store iOS devrait rester l’app store la plus rentable durant les cinq prochaines années, en générant plus de 60 milliards de dollars de dépenses consommateurs en 2021. Cependant, la combinaison des dépenses consommateurs Google Play et app stores Android tiers devrait dépasser iOS pour la première fois en 2017, grâce leur part de marché dominante sur le marché des appareils intelligents et une croissance importante de leur base utilisateurs actuelle.

Téléchargez nos prévisions marché pour découvrir :

  • Les facteurs influençant les dépenses et téléchargements consommateurs, et comment faire bon usage de ces informations dans votre business
  • Les facteurs conduisant à la maturation de l’app économie
  • Les pays développés et émergents à surveiller dans les années à venir

Téléchargez nos Prévisions marché 2016 – 2021 pour découvrir nos prédictions.

Source : Appannie

Migros intègre la reconnaissance visuelle dans son application mobile

Excellent exemple d’un service qui réenchante l’expérience client avec comme support une app mobile ! Belle démonstration d’une proposition digitale qui anticipe les habitudes et les usages du consommateur !

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Le leader de la distribution en Suisse a annoncé le 28 mars 2017 l’intégration d’une fonction de reconnaissance des produits dans son application. Elle délivre des recettes, des évaluations et des informations sur les produits Migros.

Annoncée le 28 mars 2017, l’intégration d’une fonction de reconnaissance visuelle dans l’application Migros permet aux consommateurs de scanner les produits avec leur smartphone afin d’accéder à du contenu, comme des recettes, des évaluations et des informations sur les produits Migros. Nombre de calories aux 100 grammes contenues dans le produit, valeurs nutritives des références ou labels sont disponibles sur plus de 5 000 produits Migros. La base de données intègre par ailleurs 80 000 évaluations de produits sur la plateforme de dialogue Migipedia et 2 000 recettes de la nouvelle plateforme culinaire Migusto. Parmi les produits actuellement recensés, les marques propres Migros, mais aussi des marques tierces, qui sont associées à des informations provenant des plateformes produits.migros.ch, migusto.ch et migipedia.ch. Le nombre des produits concernés à vocation à augmenter. Pour Hansueli Siber, responsable Marketing de Migros, « les informations produit, les recettes et les évaluations existent depuis longtemps déjà chez Migros. Discover est une application géniale, car elle part du produit et fournit à nos clients la bonne information, au bon moment, au bon endroit et tout cela sur un smartphone« .

Réalité augmentée

Le fonctionnement est simple : l’app Migros reconnaît un produit à son emballage et fournit les informations souhaitées. « Discover permet donc au client de poser un autre regard sur les produits que ce soit en magasin, en déplacement ou à domicile« , ajoute le distributeur. Les informations complémentaires sur les produits sont également présentées dans un effet de réalité augmentée.

L’app Migros est téléchargeable gratuitement sur les smartphones dotés du système d’exploitation iOS (Apple) ou Android.

 Source : LSA

Stratégie de promotion aux nouveaux comportements d’achat, prêts ?

De l’influence des technos sur la perception des promos… A l’heure où le coupon à 3X plus d’impact que les soldes sur l’acte d’achat, les stratégies doivent être soignées et fines avec des objectifs clairs (augmenter le panier moyen, écouler des stocks, mettre en avant des nouveautés…). Mais surtout, elles doivent être customers centric, elles doivent mettre le client au centre de l’écosystème, se persuader que le client ne fait plus de différence entre le WEB et le MAGASIN, qu’il attend les mêmes offres, la même expérience quelque soit le canal.

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Ces dernières années, la perception des promotions a radicalement changé. Encore récemment, les utilisateurs de coupons de réduction pouvaient être perçus comme plutôt avare mais notre ère digitale a profondément modifié notre lien à la promotion. Aujourd’hui, les consommateurs recherchent en masse de nouveaux moyens d’économiser intelligemment sur leurs achats, et sont mêmes fiers d’avoir déniché la bonne affaire en consommateurs avertis.

La technologie a participé à changer cette perception et cette tendance à la comparaison systématique des prix et les commerçants doivent être perspicaces et proactifs pour s’adapter à ces phénomènes et attirer les clients jusqu’aux caisses.

Ainsi, quelle stratégie de promotion adopter en 2017 pour atteindre ces objectifs de ventes ?

Optimiser le processus

Selon une étude de Forrester, les coupons de réduction sont aujourd’hui l’outil privilégié par les consommateurs pour économiser de l’argent. Ils sont presque trois fois plus susceptibles d’influencer les décisions d’achat des consommateurs français que les soldes annuelles (68% pour les coupons contre seulement 24% pour les soldes). Du point de vue du consommateur, ce n’est guère surprenant. Accessibles à tous, les soldes ne sont plus considérées comme exclusives. Les coupons sont quant à eux considérés comme personnels puisqu’ils sont remis aux consommateurs les plus avisés. Pour les enseignes, le coupon est une opération « gagnant-gagnant » car en plus d’être privilégié par les consommateurs, il permet de pratiquer des prix plus souples. Ainsi, le prix le plus bas sera réservé aux personnes qui ont besoin de ce geste pour passer à l’acte d’achat. Le coupon a également l’avantage d’être plus discret pour une marque, elle peut communiquer un code unique à chaque consommateur et limiter le nombre de codes distribués.

L’objectif définit la stratégie



Les coupons de réduction ne sont pas qu’un outil qui aide à passer à l’acte d’achat ; ils peuvent aussi influencer l’ensemble du parcours client. A chaque étape, une bonne affaire peut faire toute la différence.

Pour élaborer une stratégie gagnante autour des codes de promotions, les commerçants doivent définir clairement leurs objectifs, car les mécanismes des campagnes varieront en fonction de la finalité. Ces objectifs peuvent être d’encourager l’up-selling et le cross-selling, de lutter contre le phénomène des paniers abandonnés, d’augmenter la valeur moyenne des commandes ou de mettre en avant certaines catégories de produits, d’acquérir de nouveaux clients, ou encore de les faire venir en magasins. Les marketeurs doivent donc veiller à ce que leurs campagnes soient adaptées à leurs besoins.

De nouvelles stratégies de promotion pour un monde multicanal

Les promotions digitales ne sont plus réservées aux ventes en ligne ; elles peuvent aussi permettre de faire venir les clients en boutique et créer un lien entre l’online et l’offline. Les consommateurs sont plus mobiles et réfléchissent en termes de marques et non de canaux de vente. Ils attendent d’une marque qu’elle leur offre la même expérience partout, quelle que soit la plate-forme sur laquelle ils s’engagent. Malgré ces attentes exprimées, de nombreuses marques continuent de raisonner en silos. Proposer une expérience d’achat fluide et homogène partout incite d’une part les clients à revenir dans les magasins, et d’autre part les fidélise vis-à-vis des marques, ce qui finit par doper les ventes. La bonne nouvelle pour les marchands est que leurs efforts sont récompensés car comme le démontrent de nombreux études les consommateurs omnicanaux dépensent plus que les autres.

 

La personnalisation compte, mais sans excès

Au cours des dix dernières années, les appareils mobiles, la connectivité et l’innovation ont changé radicalement nos modes de communication et de consommation. Une révolution qui apporte son lot de nouvelles opportunités mais aussi de difficultés pour les commerçants. En plus de permettre d’entrer en contact direct avec les consommateurs, ce bouleversement donne accès à des flux de données précieuses grâce auxquelles les équipes marketing pourront notamment améliorer la pertinence et leurs relations avec les consommateurs via des offres personnalisées. Il y a néanmoins une ligne à ne pas franchir, en apportant de la valeur sans se montrer trop intrusif.

Les marques doivent tout d’abord faire preuve de transparence dans leurs communications avec la clientèle. Pour cela, elles peuvent par exemple permettre aux consommateurs d’indiquer leurs préférences pour recevoir des informations (Notification). En outre, les consommateurs devraient pouvoir refuser les messages qui ne les concernent pas. En décryptant leurs précédents comportements d’achat ou les produits qu’ils ont consultés en ligne, les détaillants peuvent exploiter ces informations pour cibler plus finement leurs promotions.

En 2017…

Pour fidéliser les clients, les marques doivent communiquer autour de leurs valeurs en se tenant à ce message, quel que soit le canal utilisé pour le diffuser. Si les coupons peuvent passer pour des solutions imparables pour doper les ventes rapidement, les professionnels qui ne les intégreront pas à une stratégie globale sur la durée risquent de passer à côté d’opportunités de taille. L’utilisation stratégique d’une promotion crée un lien personnalisé sur le long terme avec les clients en leur permettant de se sentir récompensés, et ainsi de valoriser la marque et le produit autour d’eux. Malgré toutes les technologies du monde, cela reste la meilleure publicité possible.

 

Source : Services mobiles

Transformation digitale : où en sont les marketeurs?

Euroshop 2017, la fin du digital bling bling

Oui, la valeur ajoutée du DIGITAL en magasin ne se trouve pas (plus) dans l’écran de 56 » avec une profondeur de noir exceptionnelle pour contempler les fonds marins à la poissonnerie ou dans la borne « smiley » mesurant la satisfaction client (même si cela reste parfois adaptée). Le digital doit être avant tout 1) Au service des équipes métier pour fluidifier les process et les énergies doivent se focaliser sur l’appropriation de ces nouveaux outils. 2) Au service de l’expérience client (mais d’une « nouvelle » expérience : customer centrics) intégrant ses attentes, les anticipants même… Et bien sûr, avec le mobile comme « navire amiral » …

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Le CEO de Market Value, Philippe de Mareilhac donne ses impression sur l’édition 2017 d’ Euroshop, le grand salon européen de l’équipement des magasins où l’agence avait pris un stand. De ce « formidable baromètre du retail », le patron de l’agence de design et de conception de magasins retient deux grandes tendances, le passage au digital utile et l’importance retrouvée de la lumières. Son point de vue.

Du salon 2017, je retiens 2 choses. Premièrement, le passage du digital bling bling, à un digital utile. Le digital ne s’affiche plus, il a presque disparu des magasins. Mais en réalité, il est de plus en plus présent dans le parcours client. On ne voit plus ces batteries d’écrans symboles de modernité. Le digital est soit dans la poche des clients (leur smartphone), soit intégré dans le mobilier.

Le digital discret

Il sert à accélérer le passage en caisse, simplifier la prise de commande, faire du click & collect ou offrir du service. Bref faciliter le parcours client, lutter contre les irritants et donc améliorer l’expérience globale. Les pure players du web qui se lancent dans le retail, comme Le Slip Français ou Sensee, l’ont d’ailleurs bien compris en faisant des magasins (presque) sans écran. Le digital n’est plus là pour remplacer l’humain en créant des magasins technologiques et froids. Au contraire il est user-centric, et facilite la vie du vendeur et du client.

On le retrouve aussi dans le mobilier, parfois même le plus inattendu comme ces mannequins sur-mesure créés par Hans Boodt avec une imprimante 3D. Ainsi le digital crée un nouveau territoire d’expression et de créativité pour les marques de mode en réinventant un basique du métier.

Le retour de la lumière

La deuxième chose qui m’a marqué, c’est la lumière. On revient aux fondamentaux : valoriser le produit. Et la lumière par son intensité, ou sa température, est indispensable à la scénographie et à la mise en valeur du produit. La lumière aide aussi à souligner les volumes, rythmer l’espace et dessiner le paysage. Elle attire le client, le met en condition, et crée de l’intimité entre le client et le produit. Voilà une belle matière première à travailler pour tous les designers.

 

Source : LSA

 

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