[Marketing digital] Devenir un multi-spécialiste n’est pas si compliqué si on a le bon réseau

Ce scénario se pose encore plus dans le RETAIL, où les magasins aujourd’hui digitalisent, numérisent en « réaction à… », par « opportunités », par « relation » ou par « inspiration »… et encore pour ceux qui pensent digital et qui ont conscience que demain se joue aujourd’hui … J’ai sillonné les magasins en particulier les GMS, j’ai rencontré, patrons, directeurs, rayons, … Et la conclusion c’est que devant cette foultitude d’offres « digitales » à laquelle ils sont confrontés au quotidien, devant la menace des pure-players, devant le classicisme des stratégies d’avenir proposées par les centrales qui nivellent forcement par le bas pour que cela s’adapte à tous, ce ne sera pas une communauté de cadres (même si c’est surement une solution) qui va faire la différence et apporter LA REPONSE. Comme pour l’élection présidentielle, il va falloir trouver la seconde bonne solution, ce n’est pas une histoire de choix de TECHNO, mais une histoire d’usage de ces techno et surtout un état d’esprit !!!  (une histoire d’homme en fait...)

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Tous les quinze jours, les experts de Référence DMD donnent rendez-vous aux lecteurs de l’Usine Digitale.  Aujourd’hui, Juliette Chapront s’interroge : comment trouver le spécialiste qui saura répondre à la question que vous ne vous êtes pas encore posée ? A qui faire confiance ?  Où et comment trouver la perle rare ?

Qui peut prétendre savoir tout faire ? Construire une stratégie d’entreprise ou un plan marketing, trancher entre avoir son propre site e-commerce plutôt que d’aller vendre dans des marketplaces et lesquelles ? Investir le social-selling pour conquérir de nouveaux clients, mettre en place une génération de leads efficace, acheter des campagnes de publicité ou recueillir de la smart data relèvent de compétences variées, pour ne pas dire hétérogènes.

Pourtant, chefs d’entreprise de taille intermédiaire, patrons de PME ou secrétaires généraux d’organisations professionnelles, l’orchestration de toutes ces tâches vous incombe. Découragé, vous avez renoncé à tout comprendre ? La maîtrise vous échappant, vous trouvez urgent de ne rien faire ? Pourquoi pas mais il y a toujours un plan B. On vous dit qu’il vous suffit de vous tourner vers l’extérieur ? C’est vrai. Mais vers qui ? Existe-t-il des gourous de tout cela ?

 

Dénicher les perles rares demande du temps et du savoir-faire

Pour trouver les bonnes ressources, prestataires, consultants ou experts, c’est un peu comme les melons, il faut soupeser, renifler et comparer. Mais pour cela, et là s’arrête la comparaison avec les fruits et légumes, il faut avoir pu s’orienter au préalable, savoir à qui s’adresser, poser les questions pertinentes et cela requiert temps et savoir-faire. 

 

Votre réflexe pour trouver la perle rare ? Demander autour de vous, dans les réseaux auxquels vous participez, organisations de patrons ou cercles de compétences. Parfois cela fonctionne mais quid de l’image globale ? De la réponse à la question que vous n’avez pas formulée puisque vous ignoriez tout du sujet ? Il y a bien votre agence de communication, celle avec laquelle vous travaillez depuis des années et qui connait tout de votre histoire. Mais comment leur demander quelque chose dont vous savez qu’ils n’ont pas directement la réponse sans leur donner l’angoisse provoquée par une question à laquelle ils ne sauraient pas répondre ?

 

Un lieu de rencontres inattendues

Les « nouveaux » modes de travail sont des nids de compétences. Les espaces de coworking sont le lieu de rencontres improbables où spécialistes de l’e-mailing peuvent côtoyer des créateurs d’entreprises spécialisées dans la RSE ou des développeurs fous à la pointe des chatbots. Vous ne les fréquentez évidemment pas si vos locaux sont chez vous et que vous n’êtes pas suffisamment gros pour avoir créé un lab.

 

Il y a bien les réseaux sociaux où l’on trouve de tout, à grands renforts de recommandations, de kilos de relations, d’articles écrits et de projets affichés mais à quel indicateurs doit-on se fier ? La capacité à comprendre un sujet précieux comme celui de votre business peut-elle se décrire en quelques mots sur un résumé ? Cet article lui-même est-il crédible ?

 

La solution universelle, ô désespoir, n’existe pas ! Pas -encore- de plateforme digitale sur laquelle trouver la solution à tous ses problèmes de référencement, d’écriture web, de mesure de la performance ou d’intelligence artificielle. L’application qui, d’un simple clic, permet d’écrire l’expression de besoin de sa future application ou de trier les milliers de réponses reçues sur les réseaux sociaux selon vos critères de décision, avec la bonne pondération sur le prix, n’a pas encore été conçue.

A défaut de la perle rare, une communauté de cadres seniors généralistes

Pas de baguette magique donc, mais une solution tout de même. Ce que vous cherchez c’est un chef d’orchestre, un demi de mêlée, un numéro 10, parfois un acteur jouant dans un second rôle. Puisqu’à l’impossible nul n’est tenu, ce mouton à cinq pattes est en fait plusieurs. Dédoublement de compétences grâce à la constitution d’un réseau testé et éprouvé régulièrement sur des cas concrets, réels et terminés. Ce qu’il vous faut c’est cette ressource interne externalisée qui pensera comme vous mais qui aura suffisamment de contacts dehors pour vous apporter les possibilités, bref un cadre senior généraliste en temps partagé.

Il appartient à une communauté experte où se partagent les sujets épineux, se benchmarkent les prestataires et se passent les cartes de visite de ceux qui innovent ou déploient. Et il travaille avec votre prisme et pour votre entreprise comme si c’était la sienne, en toute impartialité.

 

Article écrit par Juliette Chapront, Directrice Marketing et Digital à temps partagé chez Référence DMD

 

Source : Usine Digitale

[INFOGRAPHIE] Les comportements d’achats sur mobile

Quelles sont les habitudes d’achats de la génération Y sur mobile ? (Vous savez cette génération de digital natives, nourris aux internet, où 73% d’entre eux dorment avec leur mobile ) Qu’achète-t-elle sur mobile : des fleurs ? de la nourriture ? … Merci à Skilled pour cette infographie!

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Avec un peu plus d’1/4 des achats web réalisés depuis un mobile, le m-commerce est désormais une réalité avec laquelle les marques doivent impérativement composer. Comportements d’achats, moyens de paiement, impact des réseaux sociaux, personnalisation de l’offre… Cette infographie liste les étapes à suivre pour ne pas passer à côté de cette tendance de fond qu’est devenu le commerce mobile.

 

Habitudes de consommations, méthodes de promotion efficaces, best practices de certaines marques…

Skilled propose par le biais de cette infographie dix conseils intéressants à prendre en compte pour créer des stratégies efficaces en terme de commerce mobile aujourd’hui, notamment auprès de la génération Y, très férue de m-commerce…

 

 

 

La génération Y comme cible prioritaire

Lorsque l’on s’intéresse au commerce mobile, la génération Y est la première des cibles à prendre en compte.

Nourris à la sauce Internet illimité, ces acheteurs potentiels préfèrent acheter en ligne sur leurs smartphones que sur leurs ordinateurs.

Ensuite, il ne faut pas perdre de vue que les consommateurs de la génération Y sont susceptibles d’adopter les tous nouveaux portefeuilles mobiles, et qu’il peut être intéressant de se rapprocher des secteurs des réservations d’hôtel ou encore de billets d’avions, qui ne demandent qu’à être développés sur smartphone.

 

Mixer social et mobile

En terme de promotion, les réseaux sociaux se révèlent être un support de choix pour toucher les mobinautes.

En effet, les acteurs de la génération Y sont des utilisateurs continus de leurs smartphones et y jettent un coup d’oeil en général moins d’une heure après leur réveil. Plus encore, 73% d’entre eux dorment avec leur smartphone !

Ceci associé avec leur consommation effrénée de contenu sur tous les réseaux sociaux confirme évidemment que le ciblage des consommateurs sur mobile passe par la publicité sur les réseaux sociaux pour un maximum de visibilité.

Jouer sur la « fear of missing out » et le besoin compulsif de partage sur les réseaux sociaux peut également être un bon moyen d’aider au développement de sa marque en terme de commerce mobile.

 

Tout ne s’achète pas sur mobile

Il est essentiel pour toute marque voulant se lancer et se développer en terme de commerce mobile, de bien connaître les goûts et préférences de ses acheteurs cibles.

A tire d’exemple, il est intéressant de savoir que 40% de la génération Y dépense plus en fleurs via le commerce mobile que dans tout autre produit, suivi de près par les courses de taxi et les réservations en tous genres.

Les entrepreneurs, eux, préfèrent se concentrer sur les réservations Uber tandis que les lycéens ont démocratisé une bonne fois pour toute la commande et la livraison de nourriture en ligne.

Les jeunes parents et les employés à temps complet sont, quant à eux, parmi les premiers utilisateurs de banques en ligne.

 

Comme pour le commerce classique, vendre sur mobile impose donc de s’adapter aux pratiques des acheteurs et de cibler son offre en fonction de leurs attentes.

Rien de bien nouveau en somme, si ce n’est qu’en matière de connaissance clients et de personnalisation, le smartphone offre des possibilités quasi infinies aux commerçants d’aujourd’hui…

 

Source : comarketing-news

Retail omnicanal : 4 à priori à lever

Le magasin physique sera au centre des stratégies omnicanales à condition de mettre en place des stratégies omnicanales ! C’est LA pièce maitresse et indispensable, le centre de l’ecosystème … car c’est le point de contact avec le client. L’énergie des retailers doit donc se concentrer sur les offres de personnalisation de l’expérience client sans être trop intrusifs (vous supportez vous ces cartouches de pub qui vous polluent l’écran car la veille vous avez été sur weekenddereve.com ? ) et en leur laissant le choix de cette personnalisation. Aujourd’hui, je ne donne plus ma carte de Fid car je ne peux pas choisir quelles type d’offres me seront poussées… j’ai pas envie de tester une offre SENSEO parce que j’ai acheté des capsules la semaine dernière alors que j’ai une cafetière à capsules à 15bar ….

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Info, intox ? Vrai ou faux ? Rémy Malchirand, Directeur Général de Manhattan Associates, passe au crible quatre idées reçues sur le retail et l’omnicanalité. De quoi faire réfléchir les commerçants qui n’ont pas encore franchi le cap.

1. Le magasin physique est mort

Les Cassandres l’ont prédit… Or, cette chronique d’une mort annoncée est loin d’être écrite. Non seulement le magasin n’est pas mort, mais il devient une arme face aux pures players. Juste, il s’est réinventé et a développé de nouvelles fonctionnalités.

Il se transforme notamment en devenant un maillon à part entière de la Supply Chain sous l’impulsion du web to store. La logistique du net débarque en magasin, avec notamment les étiquettes RFID, permettant le suivi et la traçabilité des produits sur la surface de vente. Le web to store présente aussi l’avantage d’amener le client sur un point de vente, et donc de favoriser des achats supplémentaires et un panier moyen plus élevé (ventes additionnelles et/ou croisées).

Bienvenue aussi dans l’ère du ship from store ! Une tendance qui a le vent en poupe tellement elle a fait ses preuves en termes de réduction des délais de livraison, de réduction des stocks toxiques en magasin et donc de maitrise des coûts.

Deux formules existent à l’heure actuelle : la première option concerne la préparation faite par des « personnes extérieures » en magasin. Exemple, les clients franciliens de l’enseigne Franprix ont désormais la possibilité de commander en quelques clics des produits : c’est un Glover (personal shopper de la communauté Glovo) qui se charge de préparer la commande dans le Franprix le plus proche et de la livrer en moins d’une heure.

Seconde option : un géant de la mode espagnole, Desigual pour ne pas le citer, utilise son magasin pour servir son cyber-acheteur. L’enseigne identifie, en temps réel, les points de vente de son réseau dans lesquels il lui reste du sur-stock du ou des articles commandés pour servir la commande de ce client internet. Une méthode qui apporte trois avantages : réduire les stocks dormants en magasin, éviter les démarques et les retours entrepôts, amener un client en boutique pour un click & collect personnalisé si tel est le mode de retrait choisit par ce dernier.

Dans les deux cas, à l’échelle omnicanale, le magasin s’avère indispensable. Cqfd.

2. Trop de datas tue la data

On parle de plus de 2,5 quintillions octets de données créées chaque jour. Même l’unité de mesure interpelle ! C’est dire le volume en question… même s’il s’avère plus que logique. En effet, les stratégies de marketing « digitales » prennent désormais en compte textes, conversations, comportements, etc. Soit une énorme masse de données, difficile à traiter. Mais des technologies permettent aujourd’hui de récupérer des datas correspondant spécifiquement à des cas d’usage pour lesquels le retailer a besoin de proposer une réponse marketing personnalisée.

Clairement, avec l’émergence de l’omnicanal et la nécessité de rendre l’expérience client personnalisée sur tous les canaux, il devient impératif aujourd’hui d’identifier quelles informations utiles collecter, comment et surtout à quelles fins. En résumé, bye, bye le Big Data, hello le Smart Data !

Dans cette logique s’inscrit un nouveau concept, le clienteling. L’idée : transformer chaque interaction en relation et, in fine, en transaction. Concrètement, le clienteling a pour but d’aider le vendeur à maximiser la qualité de son service et la satisfaction du client, pour vendre mieux et plus. En s’appuyant sur une analyse des attentes et du parcours de sa clientèle. Moralité : c’est bien la data qui donne le la !

3. L’omnicanal rend le commerce intrusif

Face à la tendance montante de l’utilisation de la data pour optimiser l’expérience client, un paradoxe se creuse : 73% des consommateurs ne souhaitent pas partager leurs informations personnelles, faisant valoir leur droit au respect de la vie privée. Pour autant, ils sont demandeurs de personnalisation. Seraient-ils schizophrènes ? Un peu. Comment, dès lors, proposer cette personnalisation tant attendue, sans être trop envahissant ? Tout simplement en les laissant libres. C’est là où l’enseigne véritablement omnicanale abat ses cartes : elle a la capacité de laisser le choix du mode d’interactions à son client. Devenu lui-même omnicanal, il sélectionnera le parcours idéal pour lui. C’est pourquoi les retailers doivent être compétitifs sur l’ensemble de leurs circuits de distribution.

4. Le consommateur réclame des livraisons express

Toujours plus vite ! De la livraison sous 48 heures, on en arrive aujourd’hui à des colis apportés dans les deux heures. Les délais s’accélèrent, c’est une véritable surenchère à laquelle se livrent les retailers.

Or, ce n’est pas forcément ce que demande le client en priorité et en majorité. Pas du tout même ! La livraison standard (24-48h), la livraison économique (3 à 5 jours), le retrait en magasin et la livraison lendemain constituent les options les plus communément souhaitées par les cyber-acheteurs aujourd’hui, révèle une étude internationale réalisée en 2016 par Temando, une société du Groupe Neopost.

Une autre enquête, menée également cette année par ITinSell et Ipsos, précise que la livraison en 24h en tant que délai standard ne recueille que 23% des réponses en 1er choix. Preuve que les livraisons express ne sont pas nécessairement plébiscitées par les consommateurs.

Il n’en reste pas moins qu’ils réclament des créneaux horaires plus précis, plus réduits, et plus de choix et de flexibilité dans les options de livraison. Bref, les clients attendent de la fiabilité et de la réactivité de la part de leurs enseignes préférées. D’où l’importance d’avoir des opérations logistiques agiles au niveau de ses entrepôts et de ses points de vente, assorties d’une orchestration des commandes en temps réel.

Mais, lorsque le plus grand pure-player actuel, Amazon, pour ne pas le citer, impose ses standards, il faut pouvoir les suivre, rapidement. Les attentes et surtout les habitudes des consommateurs évoluent tout aussi vite, et il s’agirait ici d’être prêt à toutes les alternatives.

 

Source : ecommercemag

Le mobile, premier écran pour se connecter à Internet en janvier

Les usages et les habitudes évoluent en donnant toujours plus d’importance au mobile. Une stratégie mobile FIRST doit désormais s’inscrire non plus comme une éventualité, un choix ou un critère mais comme impératif.

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En janvier 2017, 46,1 millions d’individus âgés de 15 ans et plus se sont connectés au moins une fois à Internet depuis un ordinateur, un mobile et/ou une tablette, soit près de 9 Français sur 10 (88,6%). Ainsi, selon la mesure « Audience Internet Global » de Médiamétrie, cela représente 600 000 internautes supplémentaires vs janvier 2016. Au quotidien, le mobile est le premier écran pour se rendre sur Internet avec 25,8 millions de mobinautes qui s’y connectent chaque jour, soit près de la moitié des Français (49%). Il est suivi de près par l’ordinateur qui compte 25,1 millions d’internautes en moyenne par jour. La tablette touche quant à elle un quart des Français chaque jour.

 

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Source : CBNews

Le mobile reste clé pour une expérience retail réussie

Le mobile induit de nouveaux usages : on le sait tous, mais au delà de ce constat, l’offre de services mobiles reste encore bien « pauvre » et très loin des attentes des utilisateurs. Connecté 24/24, utilisé en mobilité, jamais éteint, pris en main 150 ou 200 fois par jour, il modifie et transforme en profondeur les habitudes d’achats et les comportements. Alors, avec 92% des français équipés d’un mobile, il est désormais impératif aujourd’hui d’en faire une priorité dans le RETAIL (ou bien ?)

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S’il est établi que le mobile constitue un élément important de l’expérience client, les opportunités offertes par le smartphone dans l’univers de la grande distribution sont de plus en plus larges.

Le mobile transforme fortement le paysage du retail en ligne mais aussi sur les points de vente et les géants de la technologie l’ont confirmé lors de la première édition de Shoptalk, un salon entièrement dédié au futur de la grande distribution. Organisé par les fondateurs de Money 20/20, l’événement a rassemblé des géants de la grande distribution, des investisseurs et des startups sur une même plateforme d’échange dans le but de redéfinir le retail de demain.

Véritable point de jonction entre le monde physique et le monde digitale, le mobile est utilisé par les marques de diverses façons : acquérir des clients et générer du trafic en magasin, fournir des informations, offrir un moyen de paiement, créer une relation personnalisée avec le consommateur et bien d’autres. Et le point de départ d’un tel changement est, bien évidemment, le consommateur qui a des exigences de plus en plus pointues et qui est toujours plus connecté.

Le mobile dans la grande distribution : où en sommes-nous ?

L’ensemble des acteurs a mis l’accent sur l’expérience mobile et plus particulièrement Google, Facebook et Pinterest. Ce dernier qui compte désormais 25 000 marchands et plus de 50 millions de produits sur sa plateforme mobile selon son président Tim Kendall, poursuit ses investissements pour permettre à ses utilisateurs d’acheter directement via le bouton « Pin ».

Une réelle transformation dans notre manière d’acquérir des biens s’opère donc. En effet, 34% des achats en ligne aux États-Unis sont réalisés sur mobile selon Jonathan Alferness – vice-président du management de produit au sein de Google. Nicolas Franchet, directeur de la stratégie verticale du groupe, a quant à lui affirmé que « le mobile n’est pas juste une technologie mais un nouveau comportement client ». Rappelant les statistiques déroutantes de l’entreprise, il nous apprend que 45% des parcours clients contiennent de l’expérience mobile ; ce taux atteint 57% quand il s’agit des produits et services à destination des millenials.

L’ « expérience mobile», pas qu’une expression à la mode !

Aujourd’hui, les consommateurs utilisent leurs smartphones pour des fonctions telles que la numérisation de codes barres, la géolocalisation dans les magasins physiques ou encore l’accès à des promotions et programmes de fidélisation. Pour aller plus loin, les vendeurs en point de vente sont également habilités avec des dispositifs mobiles afin de personnaliser l’expérience client en magasin. Ces interactions sont facilitées par des technologies comme le WIFI, la NFC, et surtout la RFID. Désigné comme étant la technologie la plus prometteuse par Mary Beth Laughton – responsable e-commerce et marketing digitale chez Sephora – elle trouve une grande utilité dans les tags des produits en point de vente. La marque de cosmétique fait office de meilleure pratique dans l’intégration du mobile dans le parcours client. À tel enseigne que 75% des achats en magasin sont influencés par le mobile – toujours selon Beth Laughton.

Outre le fait de fournir une expérience mobile simplifiée, les marchands s’accordent pour dire que le management de la fidélité des clients sur le support mobile est désormais indispensable. C’est pour répondre à ce nouvel impératif que la marque Khôls a intégré son programme de fidélité Yes2You Rewards dans le portefeuille électronique mobile Apple Pay – un pas de plus vers le renforcement de l’engagement du client envers la marque.

En somme, le mobile est devenu l’outil de confiance des consommateurs et leur confère une certaine forme de pouvoir. Il détient une influence cruciale sur le parcours d’achat pour les marchands qui ont compris que le smartphone du client est une relation en lui-même et pas qu’un canal de distribution.

Source : Atelier.net

Marionnaud : comment le digital a transformé l’enseigne

Un des secrets d’une digitalisation réussie : Ne pas négliger les équipes métiers! Oui le client est au centre du dispositif, mais le personnel doit aussi bénéficier de cette transformation. Simplification des process, optimisation des postes, accès à l’information doivent être priorisés. On entend souvent dire que le vendeur est valorisé par l’outil mis en place mais cela ne saurait suffire !

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Marionnaud poursuit sa mue digitale. L’enseigne de parfums et cosmétiques fondée en 1984 a pris ce virage il y a deux ans dans le but de mieux cerner les attentes de sa clientèle, mais aussi d’améliorer la gestion de ses stocks et son merchandising. Le réseau Marionnaud, qui appartient au groupe chinois Hutchison Whampoa depuis 2005, totalise 512 magasins en France – dont 244 sont dotés d’un institut de beauté -, allant de parfumeries de quartier sur 25 mètres carrés à des flagships de 700 mètres carrés. Et la technologie s’est progressivement invitée dans chacun d’entre eux.

Des tablettes sont désormais présentes dans la totalité des magasins Marionnaud de l’Hexagone. Elles intègrent un outil de recommandation parfum, un service de simulation make-up, ainsi qu’une application de diagnostic nommé Code Beauté. Plus de 700 000 Codes Beauté ont été enregistrés depuis le lancement en 2015, apportant ainsi à l’enseigne autant de données sur les préférences et le profil des clients. Ce qui lui permet ensuite de réaliser des analyses prédictives pour adapter l’offre.

Mais aussi affiner sa cible. Le client type chez Marionnaud ? Une femme de plus de 40 ans, davantage axée sur le soin que sur le parfum. L’entreprise qui emploie 3 670 conseillères se revendique d’ailleurs comme le second acteur français sur le créneau du soin, alors qu’il est le numéro trois de la parfumerie sélective sur le territoire (derrière Sephora et Nocibé).

Marionnaud propose également en magasin une solution d’encaissement mobile via tablette, afin d’éviter toute rupture entre le moment de conseil et le paiement, deux actions désormais effectuées avec la même conseillère beauté. Le principe du e-ticket est quant à lui testé dans 50 boutiques.

Mais les consommateurs ne sont pas les seuls à profiter des innovations de l’enseigne : « Les nouvelles technologies ont vocation à créer de la valeur pour nos clients, mais s’imposent aussi comme un vecteur d’efficacité opérationnelle », avance Olivier Carrette. Marionnaud s’est par exemple équipé d’un logiciel développé par l’éditeur JDA pour piloter digitalement le merchandising de ses boutiques.

Le personnel en magasin dispose aussi de tablettes pour gérer les stocks et l’aménagement des rayonnages. Lors des deux vagues de merchandising (en mars et septembre), où la totalité de l’agencement des étagères est revu, la durée de mise en place des produits dans un magasin est passée de 9 à 3 jours grâce à l’utilisation de ces nouveaux outils.

Ces derniers ont également permis à l’enseigne de développer un rôle de conseil auprès des griffes qu’elle distribue. « Avant, les lancements de produits étaient dictés par les marques, par le biais d’un processus assez manuel. Maintenant, l’outil logiciel nous permet de leur faire des recommandations grâce aux données récoltées. Un échange s’est installé entre elles et nous », se félicite Damien Gaborit, responsable planning commercial de Marionnaud. 4 000 nouveautés produits sont intégrées par l’enseigne chaque année, qui gère en permanence 8 à 12 000 références.

Détenteur d’un seul entrepôt national basé à Châtres (77), Marionnaud utilise enfin des solutions digitales pour gérer en temps réel sa logistique. L’enseigne, qui ne dévoile pas son chiffre d’affaires, est devenue le distributeur exclusif de la griffe MAC Cosmetics en France depuis peu.

Source : fashionnetwork

Quand Essilor louche sur l’omnicanal

Essilor ! Un exemple à méditer pour les RETAILERS français. Totalement absent du e-commerce en 2010, ESSILOR est aujourd’hui leader des ventes optiques en ligne. Mais mieux que cela, sa fusion avec LUXXO lui offre un réseau de 8000 points de vente car (et c’est la que le magasin restera toujours le magasin) dans l’optique, il faut multiplier les points de contacts avec le client : les ventes se faisant en magasin. L’omicanal à la sauce ESSILOR qui accorde autant d’importance au web (qui génère aussi du trafic en magasin) qu’à la présence en boutique serait donc le modèle hybride ULTIME ?

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En fusionnant avec Luxottica, le spécialiste français des verres correcteurs s’offre 8 000 points de vente pour optimiser sa présence sur le web.

Un coup de massue sur le secteur de l’optique, l’annonce est tombée le 16 janvier. Chacun champion de sa catégorie, Essilor et Luxottica ont décidé de conjuguer leurs forces pour donner naissance à un véritable colosse, agrippant d’un bras le marché des montures de lunettes et de l’autre celui des verres. Doté d’une force telle que leurs concurrents devraient avoir bien du mal à rivaliser au bras de fer. La capitalisation boursière de cette nouvelle entité, baptisée EssilorLuxottica, devrait atteindre 50 milliards d’euros. S’appuyant sur une complémentarité parfaite en termes de produits, d’empreinte industrielle et de canaux de distribution, ce géant dominera le marché des lentilles, de la correction et du solaire, aussi bien en magasin qu’en ligne. Car c’est aussi ce qu’Essilor est allé chercher chez l’italien Luxottica : un moyen d’accélérer sa transformation digitale.

Retour en 2010. Pour beaucoup d’observateurs, l’une des faiblesses d’Essilor est d’avoir laissé filer un maillon dans sa stratégie d’intégration verticale : la vente au détail. Pour combler ce cruel manque, le Français initie une vaste campagne de rachats de sites de e-commerce. « Ses premières cibles sont deux Américains, Framesdirect puis EyeBuyDirect », raconte Cédric Rossi, analyste financier chez Bryan Garnier. Une tactique adroite et nécessaire alors que le modèle économique du verrier commence à ressentir les remous créés par l’arrivée de ces nouveaux venus, les pure players. Puis Essilor se penche sur l’Europe. Il commence par s’offrir Coastal qui réalise 30 % de son chiffre d’affaires dans les pays nordiques et agrémente cette emplette avec Vision Direct, le leader de la vente en ligne de lentilles au Royaume-Uni, en février 2016.

Six mois plus tard, Essilor dessine encore un peu plus ses intentions sur le marché européen en mettant la main sur le leader des ventes optiques en ligne, MyOptique Group. Son positionnement unique est un atout de taille pour Essilor : le Britannique commercialise à la fois des solaires, des lunettes de vue et des lentilles et dispose de six marques. Une nouvelle fois, Essilor s’offre l’acteur qui lui manquait. Avec Coastal, Vision Direct, LensWay et MyOptique Group, il a de quoi couvrir l’ensemble du marché européen de l’optique sur internet.

Aujourd’hui, Essilor a bien rattrapé son retard pour devenir le leader de la vente en ligne. Il affiche fièrement un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros en 2015. Il est loin le temps où son PDG, Hubert Sagnières, affirmait à propos des sites de e-commerce : « Vous n’y trouverez pas nos marques ni nos verres progressifs, mais cela satisfait des consommateurs qui ont envie d’une monture à 3 heures du matin. » Le verrier affiche même des objectifs ambitieux : atteindre entre 400 et 500 millions d’euros d’ici à 2018. « Fin 2016, Essilor pourrait avoir déjà réalisé 370 millions d’euros de chiffre d’affaires grâce au commerce en ligne. Donc ils sont en bon chemin pour atteindre leur objectif 2018 », observe Cédric Rossi.

Ouvrir des boutiques pour booster son activité

Le géant français voulait se préparer à l’assaut de ces cow-boys du web. Il peut être rassuré, non seulement ses arrières sont bien assurés, mais en plus l’abordage tant redouté n’a jamais eu lieu. « Être un pure player dans l’optique, ce n’est pas simple. C’est d’ailleurs ce qu’avait un peu sous-estimé Marc Simoncini avec Sensee, le site d’optique à bas prix lancé par le créateur de Meetic en 2011. Il pensait faire comme Free dans les télécoms et disrupter le marché de l’optique. Mais pour développer son offre internet, il faut multiplier les occasions de contact avec le consommateur », analyse Cédric Rossi. « Tous s’accordent à dire que le web ne décolle pas, Sensee en tête. L’immense majorité des ventes se fait chez l’opticien, surtout en France », observe Mathieu Escot, responsable des études à l’UFC – Que Choisir (voir en bas d’article). Difficile dans ces conditions de faire l’impasse sur le « brick-and-mortar », ces bons vieux magasins physiques. « Dans le secteur du textile, le web représente entre 20 et 30 % des ventes. Dans l’optique, cela chute à 4 % », affirme Cédric Rossi de Bryan Garnier. Comme beaucoup d’autres, Sensee s’est donc résolu, en novembre 2015, à ouvrir des boutiques pour booster son activité. C’est aussi le cas du site Warby Parker créé en 2010 par des étudiants américains. Après avoir tenté l’expérience du tout web, ils prennent le parti d’ouvrir quelques magasins dans des quartiers branchés, comme Soho à New York, en 2013. Les ventes explosent au point de faire entrer Warby Parker dans le cercle très fermé des « licornes », ces start-up à la croissance fulgurante, valorisées à plus d’un milliard de dollars. La clé de la réussite serait donc l’omnicanal, la convergence entre offre en ligne et magasin physique ? « Une vraie stratégie omnicanale, bien construite, ne cannibalise pas les ventes en magasin, mais permet au contraire d’attirer les clients vers les boutiques grâce à internet », constate l’analyste de Bryan Garnier.

Essilor avait déployé ses tentacules sur le web, Luxottica lui apporte ce qui lui manquait : un gigantesque réseau de distribution. Avec 8 000 points de vente à travers le monde, les occasions de créer du contact avec les consommateurs ne manqueront plus ! « Nous allons maintenant réfléchir à la meilleure façon d’utiliser le digital sur le réseau physique », nous confirme un porte-parole d’Essilor, juste après l’annonce de la fusion avec Luxottica. « Une fois le mariage consommé, Essilor et Luxottica mettront probablement en commun leurs bases de données. On pourrait donc imaginer acheter une monture de lunettes sur le site EyeBuyDirect et aller la retirer très rapidement dans un magasin détenu par Luxottica », prévoit Cédric Rossi. Le confort de faire son shopping dans son canapé et la fiabilité des réglages de l’opticien ! Un modèle hybride qui est en train de se développer en Allemagne notamment. Les sites Mister Spex et Brillen.de ont établi des partenariats avec un réseau d’opticiens, toujours à la recherche de ce Graal que représente l’omnicanal.

Une force de frappe décuplée

L’union d’Essilor et Luxottica ne devrait pas seulement accélérer la transformation numérique du verrier, mais aussi la digitalisation de tout le secteur. Désormais, les plus petits acteurs devront faire face à un couple à la force de frappe décuplée par cette nouvelle maîtrise de la chaîne de valeur, une position inédite dans l’optique. Les deux plus gros concurrents d’Essilor, le japonais Hoya et l’allemand Zeiss, sont pour le moment peu présents sur le web. Quant aux distributeurs, ils semblent regarder de plus en plus vers la toile. La preuve, en octobre dernier, le groupe Afflelou a racheté deux pure players, Happyview.fr et Malentille.com. La révolution est bien en marche mais prendra un peu de temps. « Il faut garder en tête que l’optique est un marché de vieux. La génération des “millenials ”, nés à partir de 1980, est à l’origine de la disruption dans le secteur du textile… Cela arrivera aussi à l’optique, mais dix ans plus tard, quand tous ces “millenials” deviendront presbytes ! », plaisante Cédric Rossi.

« Le remboursement des lunettes, une spécificité française »

Interview de Mathieu Escot, responsable des études à l’UFC-Que choisir

Pourquoi Essilor s’est-il montré réticent à se lancer dans le commerce en ligne ?

Il estimait avoir une image de marque forte et voulait entretenir de bonnes relations avec son réseau d’opticiens qui représente encore plus de 95 % du marché. Pour toutes ces raisons, Essilor rechignait à vendre en ligne aux nouveaux entrants. Ou du moins il ne voulait pas que son nom apparaisse. Il faut comprendre qu’Essilor ne voulait surtout pas se fâcher avec ses distributeurs en permettant à des pure players de vendre les mêmes produits moins chers.

Ce qui explique que ces nouveaux acteurs, Marc Simoncini en tête avec Sensee, l’accusent de verrouiller le marché ?

Ces nouveaux entrants, à l’instar de Sensee effectivement, avaient besoin d’afficher qu’ils vendaient des marques connues du grand public. Marc Simoncini a toujours reproché à Essilor de les affaiblir commercialement en refusant de leur fournir ses produits. Ce qui est assez paradoxal dans la mesure où Essilor lui-même possède des sites de vente en ligne.

Pourquoi la vente en ligne peine-t-elle à décoller en France ?

Les ventes s’effectuent encore majoritairement chez les opticiens. Le marché français a une grande spécificité par rapport au reste du monde : le remboursement par la Sécurité sociale puis par les mutuelles. Dans la plupart des autres pays, même les assurances complémentaires privées ne remboursent pas. Les consommateurs payent entièrement de leur poche leur paire de lunettes. Ils vont donc chercher le meilleur rapport qualité prix. Et ils se dirigent souvent vers les sites internet qui proposent des marques connues et des verres de qualité pour 150 euros au lieu de 400 ou 500 euros en magasin. Quand la mutuelle rembourse, quoi qu’il arrive, 400 euros, le consommateur ne va pas perdre de temps à aller chercher le prix le plus attractif et à faire des comparatifs entre les tarifs en magasins et sur le web. Les Français ne sont pas plus rétifs au commerce en ligne que les autres, mais ils sont moins incités à chercher un bon plan.

En fusionnant avec Luxottica, Essilor a aussi étanché sa soif de technologies. Le fabricant de montures, via sa mythique marque Ray-Ban, a développé Virtual Mirror, un outil utilisant la réalité augmentée. Si un client potentiel se demande en pleine nuit de quoi il aurait l’air avec une paire de Wayfarer sur le nez, il lui suffit d’allumer son ordinateur. Via la webcam, le module lui offre un reflet très fidèle, même quand il bouge. Selon nos informations, Essilor développerait aussi en interne une application pour smartphone capable de prendre des mesures aussi précises que chez l’opticien (la largeur du visage, l’écartement des yeux). Un arsenal complet pour renforcer la totalité des sites du groupe.

 

Source : Usine Nouvelle

En magasin, les enjeux digitaux évoluent avec la maturité de l’enseigne

Il est vrai que souvent la maturité « numérique » des équipes reste un frein à la digitalisation, mais en réalité c’est plutôt le changement d’habitude que les outils qui sont en cause. L’écran digital reste la principale porte d’entrée dans « le nouveau monde »mais très vite les Applications Mobiles de génération de trafic ou les outils « instore » pour soigner l’expérience client (prise de commandes sur iPad, outils de géolocalisation des articles…) sont mis en place.

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Amélioration de l’image de marque, meilleure connaissance client, mais aussi efficacité promotionnelle et action merchandising, les dispositifs digitaux en magasins sont mobilisés sur tous les fronts. Si ces objectifs sont proches d’un distributeur à l’autre, le jeu reste ouvert.

Équipements, contenus diffusés, applications, quel est le niveau de maturité des distributeurs français en matière de stratégie digitale en magasin ? De fait 43 % de ceux interrogés dans l’étude LSA-Samsung réalisée en décembre 2016 se pensent en retard ou très en retard sur le sujet et 34 % à un niveau intermédiaire. Seuls 4 % d’entre eux jugent leur maturité digitale déjà très bonne. Sans surprise, les représentants des surfaces de moins de 1 000 ms’estiment sensiblement plus à la traîne (48 %) que leurs homologues des magasins de plus de 1 000 m2 (38 %).

Image et connaissance client pour démarrer

Élément positif : de tels chiffres prouvent que la course entre enseignes reste ouverte. L’enquête montre aussi que le digital offre de réelles perspectives à condition de savoir où l’on va. Ceux qui ont fait l’effort d’investir le confirment. Les missions qu’ils ont allouées aux écrans en vitrine, dans les allées ou les salons d’essayage sont claires. Les voici dans l’ordre : « améliorer l’attractivité de leurs magasins pour générer du trafic » (54 %), provoquer le « réenchantement de l’expérience client » (42 %), les assister dans la « collecte d’informations » (33 %) et dans la « proposition d’offres personnalisées aux clients » (30 %). Côté administration, ils en attendent une meilleure « gestion des stocks » (27 %) et de « l’attente aux caisses » (24 %). En résumé, de l’image et de la connaissance client.

Ces objectifs initiaux sont souvent remplis aujourd’hui puisque 44 % des responsables interrogés estiment que les dispositifs digitaux participent en premier lieu à une « amélioration de l’image de l’enseigne ». Juste derrière, ils sont 34 % à constater un « renforcement de la fidélisation et de l’engagement client ».

Un « digital » plus offensif pour suivre

Les décideurs interrogés dans l’étude entendent maintenant passer à une nouvelle étape, plus offensive. Près des deux tiers d’entre eux (65 % exactement) attendent des dispositifs digitaux qu’ils boostent la « mise en avant des promotions et confèrent plus d’efficacité aux ventes flash » alors qu’ils n’étaient que 30 % à l’avoir cité parmi les motifs initiaux d’équipement en digital. Ils sont aussi 54 % (3e objectif cité) à en attendre une « augmentation du panier moyen ». Histoire de faire jouer l’effet cross-selling. À noter également, l’apparition de « l’efficacité merchandising », autre secteur éminemment opérationnel, dans le top 5 des priorités des décideurs en matière de digital en magasin.

Si les enjeux et les équipements sont les mêmes demain comment les enseignes pourront-elles se distinguer ? La question est légitime. C’est là que la précision et la créativité interviennent. La première pour régler avec finesse les dispositifs de diffusion en magasin et la seconde pour développer les applications maison capables d’assister les salariés dans leur travail et d’offrir des services inédits aux clients. Encore une nouvelle étape.

Source : LSA

Après le SEO ou l’ASO, place à la Push Notification Optimisation

#notificationspush !! la killer-app des Apps …

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Apparues au milieu des années 2000, les notifications Push se sont démocratisées dans les années 2010 grâce aux smartphones. La Mobile Marketing Association France s’est associée aux principaux éditeurs de solutions Push pour réaliser la première étude sur les usages de cette technologie.

Apparue sur les Blackberry au milieu des années 2000, les notifications Push se sont démocratisées à la faveur de leur adoption par Apple sur iOS (2009) et Google sur Android (2011) au point d’être utilisées par près d’un éditeur sur deux. Selon une étude réalisée par la Mobile Marketing Association France, en partenariat avec Accengage, CM., FollowAnalytics, HighConnexion, MyElefant et OCITO, près de 79% des entreprises éditant une application ont désormais recours à cette technologie et 66% d’entre elles jugent d’ailleurs que le push a un impact positif, voire très positif, sur leur audience.

Une technologie massivement adoptée par les éditeurs d’applications

« Vente-Privée réalise désormais 60% de son chiffre d’affaires et jusqu’à 75% de son audience avec son application, qui a été téléchargée plus de 8 millions de fois.  Environ 60% des porteurs d’applications ont accepté de recevoir des push, mais nous essayons d’améliorer le taux d’opt’in tout au long du cycle de vie avec le client.  » explique Florence Vatoux,  Head of Marketing B2C chez Vente-Privée.
« Près des deux tiers de notre trafic se fait désormais sur mobile et les applications pèsent environ un quart de cette audience avec toutefois une récurrence beaucoup plus forte que sur le web. Sur les 800 000 porteurs d’applications, 70% acceptent de recevoir des push avec une grosse différence entre Android (95%) et iOS (40%)  » indique Jérôme Perani, Directeur du développement digital Groupe L’Express, une filiale du groupe SFR Media.
« Stootie s’est d’abord lancée sous forme d’application. Bien que nous ayons également ouvert le web, pour des questions de SEO, les applications représentent encore les deux tiers de notre audience. Nous avons proposé très tôt des notifications push à nos utilisateurs et notre taux d’opt’in est très élevé, de l’ordre de 70% sur iOS et même de 90% sur Android. » ajoute Charles Baron, COO et Partner de Stootie, une start-up spécialisée dans les services entre particuliers dont l’application a été téléchargée plus d’un million de fois.

Le Push pour alerter et réveiller ses utilisateurs d’applications

Selon l’étude réalisée par la Mobile Marketing Association France, le push peut servir à favoriser le taux d’usage de l’application (45%), augmenter l’audience  (39%), améliorer la satisfaction des utilisateurs (29%), faire découvrir ses fonctionnalités (26%) ou encore améliorer la conversion et les ventes (16%). L’efficacité des push reposerait par ailleurs sur le wording (33%), la personnalisation (33%) ou la segmentation (28%).
« Nous sollicitons désormais nos clients deux fois par jour et le push a clairement été l’une des raisons du succès de cette seconde vente privée quotidienne.  Nous avons pris l’habitude de personnaliser les messages, en insérant le prénom de notre client, et nous n’hésitons pas à faire appel à l’humour, comme dans le cadre de la dernière vente Undiz, où nous demandions à nos clientes si elles étaient bien culottées. En dehors de ces deux push quotidiens, nous pouvons avoir recours à cette technologie pour gérer un abandon de panier, ou avertir instantanément nos clients d’un incident technique sur nos serveurs. » explique Florence Vatoux,  Head of Marketing B2C chez Vente-Privée.
« Sur l’application L’Express, nous n’envoyons qu’une dizaine de Push par jour, tout au long de la journée, en privilégiant les « breaking News ». Nous avons également instauré un rendez-vous du matin, avec une synthèse des news de la nuit, un rendez-vous du soir, avec une synthèse des news de la journée, et désormais une vidéo du soir, le plus souvent humoristique. Sur des titres comme Côté Maison, nous cherchons également à segmenter nos audiences en envoyant des push thématiques, sur le jardinage ou la cuisine, aux lecteurs qui manifestent un intérêt pour ces sujets. Enfin nous proposons depuis peu des codes promo, toujours sous forme de push notification, aux mobinautes ayant téléchargé l’application L’Express Code Promo, et surfant sur les sites M-Commerce de nos partenaires. » Jérôme Perani, Directeur du développement digital Groupe L’Express.
« Dès qu’un client exprime un besoin, il se traduit par un push et ce sont bien souvent ceux qui répondent le plus vite qui remportent la mission. Ce serait difficile de faire du business sans une technologie aussi réactive. Nous envoyons également des pushs transactionnels, dès qu’une mission est réservée, ou qu’un service est payé, ainsi que des push marketing, environ une fois par mois, pour informer nos utilisateurs de l’actualité de Stootie.  » ajoute Charles Baron, COO et Partner de Stootie.

Une levier marketing qui pourrait faire de l’ombre à d’autres canaux

Selon l’étude réalisée par la Mobile Marketing Association France, 40% des entreprises observent des pics de trafic sur leur application suite à l’envoi d’un push et dans 35% des cas, le push remplace désormais un canal comme le SMS.

« Pour Vente-Privée, le principal canal d’acquisition reste le courrier électronique, qui grâce à sa grande surface nous permet de promouvoir plusieurs dizaines de marques. Mais le push nous permet aussi de toucher des clients plus matures, qui ont souvent un plus grand pouvoir d’achat, ou qui ont tout simplement abandonné le mail. Nous allons tester également les notifications push dans le navigateur, pour les clients n’utilisant pas l’application, ainsi qu’un chatbot messenger, pour répondre aux questions logistiques de nos clients, et qui peut également envoyer des push. Il y a une multiplication des points de contacts avec nos consommateurs et il est difficile de calculer la contribution exacte de chaque média mais je pense qu’ils sont tous complémentaires. » explique Florence Vatoux,  Head of Marketing B2C chez Vente-Privée.

« Nos lecteurs utilisent les notifications push en complément des traditionnelles newsletters. Et pour nous, c’est désormais un levier de génération de trafic extrêmement puissant, sans doute équivalent au SEO. Quand nous n’envoyons pas de push, nous voyons notre audience s’effriter très rapidement. Nous testons également de nouvelles interfaces comme les chatbots Messenger, avec également une sélection de news envoyée chaque matin et chaque soir à nos abonnés, et nous aimerions également adopter les notifications push sur navigateur, pour dynamiser notre audience web mobile. Mais nous devons faire preuve de prudence, pour que la phase d’opt’in ne perturbe pas l’expérience utilisateur, et surtout que ce message ne soit pas perçu comme un énième pop-up par l’utilisateur. »  Jérôme Perani, Directeur du développement digital Groupe L’Express

« Nous essayons de ne pas être redondants entre les différents leviers.  Nous n’utilisons pas le SMS mais nous pourrions y avoir recours, pour confirmer des actions de réservation ou de paiement. Et Il y a un vrai sujet sur la délivrabilité des emails car nous observons des performances inférieures. Sur le push, nous préférons éviter d’y intégrer des éléments multimédia car on craint que cela devienne trop intrusif. Par contre, nous pouvons doubler les taux de clic en insérant un simple émoticone. Nous avons également testé le push sur navigateur, qui dynamise le trafic web même si les performances sont inférieures au Push dans l’application, mais nous ne prévoyons pas de tester le push sur Messenger car nous préférons avoir un chatbot dans notre propre application. »  ajoute Charles Baron, COO et Partner de Stootie.

Vers une « Push Notification Optimisation » (PNO)

Après la « Search Engine Optimisation », qui a longtemps été le principal générateur de trafic d’un site web, ou la plus récente « App Store Optimisation », visant à générer des téléchargements, émerge ainsi une nouvelle discipline, visant à optimiser l’usage des push notifications pour réellement obtenir des utilisateurs actifs de son application ou de son site web mobile.

 

Source : JDN

[MWC 2017] Comment La Redoute entend devenir « mobile first » avec l’aide d’AppsFlyer

Raisonner « mobile First » n’est que la première étape de l’Apps Stratégie, mais cet état d’esprit est un préalable. Le mobile représente aujourd’hui 50% du trafic et 30% des ventes pour LA REDOUTE. En refondant leur appli mobile, ils cherchent à rajeunir l’audience et travaillent sur le ré-engagement en reciblant les utilisateurs.

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La start-up israélienne AppsFlyer, qui a levé plus de 83 millions de dollars depuis sa création en 2011, aide les marques à mesurer et optimiser leurs campagnes marketing mobiles. Présente au Mobile World Congress de Barcelone, la start-up nous a détaillé sa collaboration avec son client La Redoute.

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La problématique

« Nous cherchons à rajeunir notre cœur de cible », explique Anna Faure, traffic manager chez La Redoute. Pour atteindre cet objectif, La Redoute mise sur le mobile. « Nous avons procédé à une refonte de notre application mobile en mai 2016 », détaille-t-elle. Pour promouvoir son application mobile, l’e-commerçant a donc multiplié les campagnes marketing via du own media (publicité sur son propre site) et le paid media (campagnes sur Facebook, Google et display). La Redoute a fait appel à la start-up AppsFlyer afin de savoir quelles plateformes étaient les plus performantes, selon les régions, et piloter au mieux ses opérations pour optimiser ses investissements.

 

La solution

Basée en Israël, AppsFlyer a développé un SDK, quelques lignes de code que les développeurs peuvent facilement intégrer directement dans l’application mobile. C’est ensuite à l’entreprise cliente de déterminer quelles spécificités elle souhaite traquer pour analyser les performances de ses campagnes marketing. « La solution d’AppsFlyer nous permet de savoir de quelle source proviennent les téléchargements de l’application, de connaître le nombre de visites, mais aussi le nombre de produits ajoutés au panier », détaille Anna Faure. Il est alors possible de mesurer les retours sur investissement (les fameux ROI), en calculant le coût par téléchargement, le coût par utilisateur actif, ou encore le coût par chiffre d’affaires supplémentaire généré.

 

Le résultat

« La solution d’AppsFlyer permet de passer à une seconde étape en travaillant sur le réengagement », ajoute Anna Faure. Grâce aux données récupérées en temps réel via le SDK, La Redoute peut recibler des internautes. Ce reciblage peut, par exemple, s’effectuer sur Facebook. Si les datas montrent que des utilisateurs acquis via Facebook ne sont pas actifs depuis un certain nombre de jours, une campagne les ciblera et les redirigera directement vers l’application. Dans la même logique, AppsFlyer peut remonter automatiquement les données d’un abandon de panier dans l’application à Criteo. Le spécialiste du retargeting pourra alors déployer une campagne très ciblée en affichant en display le produit qui se trouvait dans le panier, ou un produit similaire.

 

La Redoute s’était fixée pour objectif un million de téléchargements en 2016. « Nous l’avons dépassé avec 1,7 million de téléchargements », se félicite Anna Faure. La société de Roubaix assure également avoir plus que doublé son nombre d’utilisateurs actifs et avoir attiré 10% de nouveaux clients.

 

Et après ?

Aujourd’hui, 50% du trafic de La Redoute s’effectue sur mobile (application et site mobile) et 30% du CA s’effectue sur mobile. Le site marchand ne perd pas son objectif de devenir « mobile first ». Il prévoit d’accentuer ses efforts sur la personnalisation (avec une approche différente selon le genre, la géolocalisation et les appétences produits), le suivi de commande et l’expérience client. De son côté, AppsFlyer entend ajouter de nouvelles fonctionnalités, dont un système d’alertes et une application mobile pour ses clients.

 Source : Usine Digitale