Avec Pantry, Amazon veut simplifier les courses hebdomadaires

Quand on explique aux magasins chaque jour que la révolution numérique est en marche… Quand on constate que le magasin physique reste encore (malgré ses initiatives digitales naissantes) en retard sur les habitudes de consommation des clients… AMAZON teste, avance et propose… Il faut IMPERATIVEMENT passer à l’action sur le terrain, l’avantage d’être le seul point de contact physique avec l’acheteur ne saurait suffire à terme si son expérience, si sa satisfaction et ses attentes ne sont pas maximisées… AMAZON ne s’arrêtera pas, c’est une question de SURVIE ce n’est qu’à ce prix que RETAIL physique reprendra la main et ne sera plus « suiveur »… L’heure est à l’action !

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Amazon rêve de débarrasser ses abonnés Premium de la corvée des courses hebdomadaires, et compte pour cela sur Amazon Pantry, un service testé depuis plusieurs mois, et désormais opérationnel dans toute la France et en Belgique. La promesse ? Être livré en deux à trois jours ouvrés, sur une sélection de 3 800 références composées de produits de bases pour le quotidien, stockés et expédiés par Amazon.

Nous l’avions déjà repéré au mois de décembre 2016, c’est désormais officiel, après plusieurs mois de test, Amazon Pantry – qui peut littéralement se traduire par « Garde-manger » – est désormais accessible dans toute la France et en Belgique. A l’instar de nombreux services récemment déployés par Amazon, Pantry est réservé aux abonnés Premium du e-marchand.

Concrètement, il permet de se procurer les produits essentiels du quotidien aux formats les plus courants, et d’être livré dans un carton unique à domicile ou à l’adresse de son choix, sans minimum d’achat, en 2 à 3 jours ouvrés. Les clients résidant dans 14 villes de France – Paris et région parisienne, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Reims, Rennes, Strasbourg, Toulon et Toulouse -, peuvent même bénéficier de la livraison à la carte sur des créneaux de 2 heures.

3  800 références, 600 marques

Le principe de Pantry est de simplifier les courses hebdomadaires de ses abonnés Premium, en apportant notamment une lisibilité simple et rapide de l’offre de produits d’épicerie, de boissons, de produits pour bébés, d’articles ménagers, de produits d’hygiène, d’articles d’animalerie ou de fournitures de bureau.

Ainsi, l’offre plutôt serrée, se compose de 3 800 références et de quelques 600 marques parmi lesquelles figurent notamment Lipton, Knorr, Panzani, Taureau Ailé, Lindt, Kelloggs, Bjorg ou encore Kleenex, Gillette, Blédina, et Whiskas. Pour la sélection, Amazon se veut pragmatique : « Nous utilisons les informations communiquées par différents panels, et travaillons avec nos fournisseurs pour identifier les produits qui ont les meilleures performances », indique Cyril Dumanois, Directeur des catégories Biens de Consommation chez Amazon.fr. En revanche pour l’heure, aucun produit frais n’est disponible sur Amazon Pantry.

Pas de place de marché, uniquement des produits en stock

Amazon Pantry bénéficie d’une boutique dédiée mais les produits sont également accessibles, par exemple, depuis la rubrique « Epicerie » (mais aussi « Hygiène », « Beauté », etc) de la plateforme Amazon.fr. Toutefois dans ce dernier cas, lorsqu’ils sont éligibles à Pantry, Amazon les a affublé d’un logo dédié, afin de les rendre plus facilement identifiables. L’une des particularités de Pantry par rapport à un accès aux mêmes produits via Amazon.fr, c’est de proposer l’achat de produits de grande consommation à l’unité, et non pas par lots comme il est plus courant d’en trouver sur la boutique classique d’Amazon.fr. Mais surtout, dans le cadre de Pantry, il ne s’agit que de produits disponibles dans les entrepôts d’Amazon et dont l’expédition est géré par l’e-marchand lui-même. Une manière de mieux maitriser les délais de livraison, la disponibilité des produits, et donc la fiabilité du service. C’est aussi l’assurance d’avoir un meilleur contrôle des prix affichés. Et sur ce point, Cyril Dumanois est très clair : « Si nous voulons construire la confiance sur le long terme de nos client, nous devons offrir des prix compétitifs. C’est une composante importante de l’expérience client ».

Maximiser le remplissage des cartons

La manière de constituer ses paniers d’achat est une autre particularité de Pantry, puisqu’elle consiste en effet à remplir des cartons virtuels. Si l’abonné Premium n’a aucune obligation de remplir à ras-bord son carton, il en a tout intérêt. La livraison de leur commande Amazon Pantry coûte 3,99 € pour la première boîte, puis 0.99 € par boîte supplémentaire pour la même commande. Toutefois, elle peut être gratuite dès l’achat de 5 articles éligibles. Concernant les cartons, il en existe huit tailles différentes, la plus grande pouvant contenir jusqu’à 20 kilos ou 110 litres de produits – l’e-acheteur a toutefois la possibilité de visualiser où en est précisément le remplissage de celui-ci, grâce à un indicateur accolé : le taux de remplissage. Chaque article présente en effet un taux de remplissage, calculé en fonction de son poids et de sa taille, qui s’ajoute à ceux déjà présents dans le panier. Par exemple, un déodorant bille homme L’Oréal Men Expert y contribuera à hauteur de 0,4%, un paquet de spaghettis de marque Panzani présente un taux de remplissage de 2,5%, et une lessive liquide « Le Chat Bébé » d’1,5L, vendue 6,24€ remplit la boite Pantry à hauteur de 8,2%. Plutôt ludique, nul doute que certains clients se laisseront prendre au jeu d’essayer de remplir le plus possible leur carton, afin de ne pas perdre une miette de place.

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Mais cela suffira-t-il à faire le succès de Pantry en France ? Amazon y croit, évidemment, et affirme que dans les pays où le service est déjà opérationnel comme les Etats-Unis, l’Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni ou encore l’Espagne, le succès est au rendez-vous. Du moins, Pantry pourrait être un moyen pour l’e-commerçant d’accélérer sa montée en puissance sur le marché des produits de grande consommation, en s’appuyant comme il le fait de plus en plus, sur ses clients Premium. Du côté des industriels, Amazon affirme que le service a été accueilli très favorablement, ils y verraient notamment « une option supplémentaire pour adapter leur message aux clients ».  Gageons qu’en dehors d’un levier marketing, les marques y voient aussi, un accès direct à environ 15 millions de visiteurs chaque mois sur la plateforme d’Amazon, et à autant d’acheteurs potentiels que sont les abonnés Premium du e-commerçant dont leur nombre, pour le moment, est toujours tenu secret.

 Source : LSA

Facteurs de succès de la digitalisation

B2B : quand on se pose la question de ce qu’attendent les clients… (résultat Etude @INTERSHOP sur 400 décideurs) 

1- Un paiement flexible (CB, 3x, 30J…)

2- Un contenu personnalisé (leurs tarifs, leur commandes récurrentes…)  

3- Une Optimisation des canaux (mobiles, tablets…).

L’acheteur B2B préfère le canal mobile et l’appli mobile reste donc la priorité en matière d’investissement sur les 12 prochains mois.

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Les décideurs chargés des opérations e-commerce dans le secteur du commerce B2B savent ce qu’ils attendent de leurs plateformes et de leurs systèmes informatiques et affirment que les solutions type (OMS), système de gestion des commandes, sont essentielles pour offrir une expérience réellement fluide aux acheteurs. C’est un résultat clé de notre rapport de recherche 2016  » Le commerce B2B accélère sa transformation digitale « .

Cependant, les entreprises reconnaissent qu’il y a encore beaucoup à faire afin de mettre en place un environnement de commerce réellement synaptique. Un bon nombre d’entre elles confirme en effet qu’elles ne perçoivent pas encore pleinement les avantages à intégrer leurs plateformes de commerce digital B2B avec leur ERP, leurs systèmes de gestion de la relation client (CRM), système de gestion des informations produits (PIM) et leurs systèmes de gestion de commandes (OMS).

Répondre aux attentes clients

En ce qui concerne les caractéristiques des systèmes e-commerce B2B les plus attrayantes pour les clients, les personnes interrogées confirment un intérêt élevé pour les fonctions suivantes :

– Options de paiement flexibles de type PayPal / carte bancaire (47 %)

– Personnalisation du contenu (42 %)

– Services après-vente (40 %)

– Optimisation des canaux (mobile, tablette, borne interactive, …) (32 %)

– Fonctions de recherche (29 %) et de comparaison (36 %)

– Marketing via les réseaux sociaux, notamment la possibilité de partager des informations sur les réseaux sociaux (28 %)

Les acheteurs d’aujourd’hui privilégient les transactions et les interactions en ligne aux interfaces de données électroniques (EDI) et utilisent des outils digitaux divers, notamment mobiles. Les entreprises confirment cette tendance des acheteurs à préférer le canal mobile et savent qu’ils doivent s’y adapter.

Réussir l’intégration des plateformes

Pour offrir la meilleure expérience au client, il est essentiel de lui proposer un environnement fluide et homogène sur à travers l’ensemble des canaux disponibles. Il n’est donc pas surprenant que, 98 % des personnes interrogées aient intégré au moins leur système OMS (58 %) ou leur CRM (54 %) lors de la configuration de leur environnement de commerce B2B. Il ressort clairement que les entreprises axent prioritairement leur stratégie d’intégration sur la fourniture des produits ou des services plutôt que sur la personnalisation ou les attentes en matière de services après-vente. Cela explique également pourquoi 43 % d’entre elles disposent de systèmes d’approvisionnement intégrés , permettant ainsi des options de paiement flexibles. Plus de la moitié des participants confirment toutefois qu’ils n’ont pas encore intégré leur ERP, leur contenu Web, la gestion des ressources digitales, leur système PIM, l’approvisionnement, les outils de diffusion des informations personnalisées, leur CRM ou encore leurs serveurs de média à leur environnement de commerce B2B.

Orchestrer la complexité des cycles de commandes B2B

En plus de s’attendre à un parcours client agréable, semblable à celui réservé aux consommateurs finaux, les acheteurs B2B actuels ont des besoins et des exigences spécifiques : listes tarifaires complexes, saisie de gros volumes de commande (anciennement via EDI)s, configuration de commandes récurrentes, configuration d’articles et procédure de retour pratique. Ils veulent pouvoir passer leur commande, la recevoir et la renvoyer si nécessaire via le canal de leur choix (contact commercial, site Web, point de vente physique, téléphone, service client).

Il n’est donc pas étonnant de constater que près de six personnes interrogées sur dix (58 %) considèrent le système de gestion des commandes (OMS) comme essentiels au succès d’une stratégie omnicanal. Il faut rendre possible le traitement des commandes dans un contexte de flux et de scenarios complexes tout en assurant la fiabilité des données d’inventaire tout au long des processus.

Et, en effet, 94 % des entreprises qui ont intégré leur OMS à leur environnement de commerce B2B rapportent un impact positif sur leurs opérations e-commerce. Même si 42 % des entreprises n’ont pas encore intégré leur système OMS, la moitié d’entre elles (19 %) compte le faire au cours des trois prochaines années. Parmi celles qui l’ont déjà fait, 63 % espèrent ainsi à une meilleure capture des commandes, tandis que 59 % attendent à un meilleur traçage des données clients, leur donnant ainsi l’opportunité de personnaliser davantage leur parcours.

Les autres avantages constatés ou attendus de l’intégration des systèmes OMS au cours des trois prochaines années incluent notamment :

– L’amélioration de la gestion des stocks (58 %)

– L’amélioration de l’efficience des activités e-commerce (57 %)

– L’importation simplifiée des commandes, de l’approvisionnement et des livraisons (56 %)

– La meilleure gestion de la chaîne logistique (56 %)

– La réduction des pertes de commandes (52 %)

Retour sur investissements IT

Les entreprises confirment que les ventes (59 %) et le marketing (54 %) sont, à ce jour, les fonctions qui ont le plus bénéficié des efforts d’intégration, bien que 43 % d’entre elles indiquent que les services après-vente en ont également profité.

En outre, les entreprises utilisent activement leurs nouveaux outils et fonctions pour revoir leur approche commerciale B2B. Pratiquement toutes (99 %) ont investi dans au moins un nouvel outil ou une nouvelle fonction ces 12 derniers mois : environ la moitié (53 %) ont externalisés leurs services, 49 % dans des systèmes e-commerce et 48 % dans des applications mobiles.

En ce qui concerne les priorités en matière d’investissements pour les 12 prochains mois, les applications mobiles (50 %), les services basés sur le Cloud (47 %) et les plateformes e-commerce (43 %) sont en tête. Près de la moitié des personnes interrogées (48 %) confirme que ces investissements répondent à une volonté d’amélioration de l’efficience et à un engagement de la direction en matière d’innovation (47 %). Pour les autres, les motivations principales sont notamment de répondre à la demande des clients (44 %) et la peur de ne pas pouvoir faire face à la concurrence (39 %).

Près de 45 % des participants ont indiqué qu’il était très important dans leur secteur de disposer des technologies modernes, en particulier dans le secteur automobile (68 %) et la production high-tech (57 %). En revanche, le secteur de l’outillage (27 %) est celui qui dépend le moins des technologies de pointe.

Les systèmes de gestion des commandes (OMS) sont un moyen très efficace pour faire le lien entre les systèmes e-commerce B2B et ERP et de simplifier des environnements complexes. En intégrant des canaux multiples avec les systèmes d’exécution des divers commandes de clients, les systèmes OMS offrent non seulement une visibilité en temps réel sur le stock disponible et sur les comportements d’achat des clients (notamment les commandes ouvertes et le statut des commandes) ; ils permettent également d’optimiser l’attribution des stocks entre les systèmes d’exécution différents en gérant en arrière-plan les applications de type systèmes ERP, de points de vente et de gestion des entrepôts. Les entreprises B2B qui l’ont compris utilisent des solutions telles que le système OMS d’Intershop pour gérer la complexité du modèle omnicanal en pleine croissance, améliorer leur efficience et contrôler la digitalisation de la chaîne d’approvisionnement.

Source : ecommercemag

Cinq questions sur la stratégie retail d’Amazon

AMAZON dans le RETAIL physique ? Ce ne sont pas les codes du web qui vont être importés et appliqués au magasin comme on l’entend trop souvent. C’est la puissance d’une réflexion, une capacité d’analyse qui met au centre de toute stratégie l’expérience client et la satisfaction client. C’est un état d’esprit !! C’est autour de cette clef (simple à priori) que doit s’articuler la réaction des RETAILERS traditionnels en France.

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Le géant américain est en train de poser les premières pierres de son arrivée dans le monde de la distribution physique. Mais ce passage de pure player à acteur du commerce traditionnel soulève plusieurs interrogations.

 

Pourquoi le développement d’Amazon dans le commerce physique est-il inéluctable ?

L’avis de LSA – À mesure que les années passent, nombreux sont les pure players qui ont décidé de se lancer dans le développement d’un réseau physique, permettant de mettre en place des synergies vertueuses entre le web et les magasins ou encore d’ancrer la marque dans le réel. Au risque, sinon, d’être avalés par un concurrent ou tout simplement de s’éteindre. En cela, la France regorge d’exemples d’e-commerçants ayant sauté le pas, de Spartoo à LDLC, en passant par La Redoute. Si puissant soit-il, Amazon succombe lui aussi à la tentation du physique avec non pas un modèle unique de points de vente, mais plusieurs options exploitables, dont certaines sont déjà en test. Numéro un de l’e-commerce dans de nombreux pays, Amazon parviendra-t-il à réitérer cet exploit dans le monde réel ? Cela ne semble faire guère de doute pour Jeff Bezos, l’un des rares à avoir réussi à conjuguer la croissance forte du web marchand avec la rentabilité tant convoitée sur le secteur de l’e-commerce.

 

Comment Amazon peut-il se déployer dans le retail ?

L’avis de LSA – Outre sa librairie installée à Seattle, Amazon en a ouvert deux autres, à San Diego ainsi qu’à Portland, avant d’annoncer en janvier l’ouverture d’une grande librairie en plein cœur de Manhattan et, plus récemment, à Walnut Creek, dans la région de San Francisco. Les prochaines seront implantées dans l’Illinois, le Massachusetts et le New Jersey, portant à huit le nombre total de librairies sous enseigne Amazon. L’Europe pourrait bien aussi être dans sa ligne de mire. L’entreprise serait en ce moment même en recherche très active d’espaces à Londres pour y installer des commerces physiques. En outre, le groupe serait en discussion avec le spécialiste de l’immobilier commercial Unibail-Rodamco pour ouvrir des boutiques physiques, cette fois sur le modèle d’un magasin situé près de Düsseldorf, en Allemagne, au sein duquel Amazon vend ses propres produits. Reste une inconnue : le rythme auquel l’e-commerçant ouvrira ses magasins. Mais Jeff Bezos semble vouloir prendre son temps, mener différents tests, et en tirer les bonnes conclusions. « Il s’agit d’apprendre, plutôt que d’essayer de gagner de l’argent », a-t-il expliqué aux actionnaires de l’entreprise, au mois de mai 2016.

À quoi peuvent ressembler ses points de vente ?

L’avis de LSA – Il y a plusieurs possibilités. À commencer par les librairies, autrement dit l’offre culturelle qui a fait le succès du site à ses débuts. Baptisée Amazon Books, la première a vu le jour à Seattle, en novembre 2015, et propose 6 000 ouvrages, tous issus d’une sélection basée sur la masse colossale de données dont dispose Amazon.com sur les préférences de ses clients. Autre option, le développement d’un réseau de magasins de proximité, sur le modèle d’Amazon Go, d’une surface de 170 m². Son offre se compose de produits de base (lait, pain…) ou encore de snacking, avec une innovation de taille : la disparition des caisses. Il suffit au client d’être muni d’un smartphone, avec l’application mobile Amazon, et d’un compte chez l’e-commerçant. Il choisit les produits qui sont automatiquement ajoutés à son panier, puis payés à sa sortie, sans qu’il n’y ait besoin de faire quoi que ce soit d’autre. Par ailleurs, l’entreprise travaillerait sur un autre prototype d’épicerie, plus proche de la taille d’un supermarché, avec une offre avoisinant 4 000 articles, tels que fruits et légumes frais, œufs, viande, fromage ou vin.

Pourquoi Amazon transformerait-il l’essai ?

L’avis de LSA – Depuis sa création en 1994, Amazon n’a eu de cesse de scander qu’il n’avait qu’une seule obsession : la satisfaction du client. Une philosophie qui a, de fait, guidé de nombreuses innovations ayant directement participé à son succès. Depuis la livraison express gratuite et illimitée, en passant par le paiement en un clic, jusqu’au déploiement d’outils de personnalisation et de recommandation, la pierre angulaire de ces leviers d’acquisition et de fidélisation est résolument le programme d’abonnement Premium (Prime dans le reste du monde) dont l’un des effets majeurs a été de proposer une nouvelle expérience d’achat sur le web, plus fluide et nourrie de nombreuses datas. En quelque sorte, Amazon est parvenu à disrupter l’expérience d’achat existante sur internet, et pourrait bien appliquer cette recette pour ses points de vente physiques.

Avec quels investissements ?

L’avis de LSA – Les investissements relatifs à l’ouverture de magasins physiques sont nécessairement importants. Mais plus précisément ? Le cabinet d’analyses Morgan Stanley Research s’est penché sur le sujet et a identifié différentes composantes à la facture globale, en partant d’un modèle type d’épicerie d’une superficie comprise entre 1 000 et 4 000 m², s’étalant potentiellement sur plusieurs étages. Ainsi, en comprenant le coût des locaux et des technologies d’automatisation en magasins et en se basant sur un montant moyen du mètre carré aux États-Unis entre environ 1 100 \$ (pour l’enseigne Sprouts Farmers Market) et 3 800 \$ (chez Whole Foods Market), Morgan Stanley estime entre 6 et 10 millions de dollars l’investissement nécessaire à l’ouverture d’un seul point de vente. En coupant la poire en deux, à 8 millions de dollars, l’addition pour Amazon s’élèverait à environ 400 millions de dollars pour 50 points de vente.

Source : LSA

Customer Experience Week Adobe : 5 jours pour révolutionner l’expérience client

 

 

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Fort du succès de la première édition qui avait rassemblé plus de 600 professionnels du marketing, de la création numérique et de l’informatique, Adobe annonce aujourd’hui la deuxième édition de la « Customer Experience Week ». Cette semaine du 13 au 17 mars sera entièrement dédiée à l’expérience client et destinée à l’ensemble des cœurs de métier Marketing, E-commerce, Création mais également de l’IT.

Cette deuxième édition s’articulera autour de 8 thématiques et autant d’événements allant de la transformation des processus de création de contenu jusqu’à l’usage de la donnée en passant par le mobile et les canaux physiques: Orchestration des campagnes, Contenu & expérience client, Expérience mobile, Expérience pilotée par la donnée, Engagement client, Publicité vidéo & programmatique, Fondations digitales et Signature électronique.

La Customer Experience Week s’inscrit dans un contexte où l’expérience client est considérée comme le principal levier pour les entreprises pour se différencier de leurs concurrents en 2017; comme l’explique Christophe Marée, Directeur Marketing Digital Adobe

«L’expérience client et le contenu utilisé pour la soutenir, continuent d’être des priorités pour les spécialistes du marketing et leurs agences. Cependant, les entreprises ne développent pas leurs données et leurs capacités d’analyse assez rapidement. »

L’Expérience Client est en effet devenue en quelques années une préoccupation majeure pour la plupart des entreprises BtoC comme BtoB et surpasse désormais le strict champ « produit» pour s’étendre à l’ensemble des interactions entre un client et une marque. Pour Christophe Marée : « Aujourd’hui, la marque ne commercialise plus un produit ou un service mais une expérience. Cette expérience doit générer de l’émotion car c’est elle qui crée la différence d’une marque à l’autre, conditionne la fidélité et pérennise la relation entre une marque et ses consommateurs »

Selon l’étude Adobe Digital Trends 2017, plus d’un cinquième des répondants classent l’optimisation de l’expérience client comme l’occasion la plus intéressante à saisir pour l’année à venir, alors qu’ils sont 16% à considérer que ce sera la création d’un contenu attractif pour les expériences numériques ou encore 12% pour le Marketing axé sur les données.

Le marketing de masse est aujourd’hui obsolète. Dans un contexte concurrentiel fort, où le client n’est qu’à un clic du concurrent, l’entreprise doit désormais apprendre à connaître le client. Ainsi, la collecte, l’analyse et l’utilisation des données clients deviennent des puissants leviers de performance afin de proposer le bon produit, au bon moment et via le bon canal. La personnalisation, ainsi que les canaux qui se prêtent à la personnalisation, sont une force motrice du succès marketing. Les réseaux sociaux, ainsi que l’e-mailing, l’achat d’annonces programmatiques et le contenu dynamique de site Web donnent la possibilité d’offrir un marketing personnalisé et en temps réel. Ainsi, le marketing de contenu (29%), l’engagement dans les médias sociaux (28%), le ciblage et la personnalisation (25%) sont les principales priorités des spécialistes du marketing.

« Mais le plus délicat pour le spécialiste du marketing est d’orchestrer ses campagnes. Les canaux, points de contact et dispositifs se sont étendus. Les consommateurs traversent les mondes en ligne et hors ligne sans effort et s’attendent à ce que l’expérience soit cohérente et pertinente. Dans un monde multicanal, les solutions intégrées d’Adobe aident à capturer, intégrer, exécuter et mesurer les données, les canaux et les campagnes d’engagement.» Christophe Marée, Directeur Marketing Digital Adobe.

La deuxième édition de la Customer Experience Week permettra aux professionnels du marketing d’explorer toutes les tendances et technologies autour de l’Expérience Client, de la création de contenu à l’engagement client cross-canal, en passant par le mobile et la donnée. Cette semaine permettra également le partage de retours d’expériences de grandes marques, d’experts et de spécialistes de l’expérience client et du digital.

Adobe organise cette semaine afin de répondre aux enjeux et problématiques des entreprises de tous les secteurs. Une semaine pour comprendre les enjeux de l’expérience client au travers de retours d’experts (SQLI, LlneUP7, Uptilab &. Markess) et de marques telles que vente-privee, BNP Paribas Wealth Management&. Direct Energie.
Source : Viuz

APPS FIRST : Le décollage du m-commerce 

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Si le mobile ne représente que 25% du commerce électronique, cet écran est aujourd’hui au cœur des usages puisque entre 2015 et 2017, on a assisté à une progression de 89% des achats sur le device. On notera que les applis s’imposent aujourd’hui comme la solution de m-commerce la plus performante, 30% des mobinautes ayant déjà achetés via une appli de m-commerce et le nombre de téléchargement d’applis en 2017 sera en hausse de 33%.

C’est particulièrement évident pour Amazon ou Alibaba, deux « pure-players » du commerce électronique. Si l’on prend les chiffres de NOËL 2016, Amazon a réalisé plus de 50% de ses ventes sur mobile et en majorité sur l’appli.

En France, le mouvement est le même, puisque environ un quart des e-commerçants ont une application marchande. C’est d’ailleurs Vente privée et showroomprivé qui accompagnent AMAZON sur le podium du top 6 des Apps.

L’appli mobile reste encore minoritaire dans la prise de commandes chez showroomprivé (40% des commandes mobiles) mais ce n’est qu’une question de temps car l’application représente déjà 60% de l’audience. Ce développement des applis est porté par les utilisateurs ANDROID historiquement moins « sensibles » au monde des applications, mais qui représentent près des 2/3 des utilisateurs d’apps. Ce changement de paradigme minore chaque jour un peu plus le temps consacré aux navigateurs mobiles, 20% du temps passé. Ils seront à l’avenir cantonnés essentiellement aux recherches web.

Infographie réalisée par Withapps, agence de marketing Mobile, experte dans la relation client ultra locale, qui propose des solutions de développement d’applications mobiles, de digitalisation du point de vente, d’équipement des forces de vente et de m-commerce.

Forrester, Vestiaire Collective, FDJ, Mustela : faire du mobile un réel vecteur d’individualisation

Il faut impérativement intégrer que le mobile reste le seul media personnel et un media que l’on a toujours sur soi et que l’on éteint jamais. Cela sous entend que les usages liés au mobile évoluent beaucoup plus vite que toutes les autres technologies car l’utilisateur est connecté 24h/24, car son expérience s’enrichit à chaque prise en main et ses attentes sont donc bien supérieures à l’offre concoctée des équipes digitales des marques. Une offre qui n’est pas du tout calée sur le même (bio)rythme qu’impose le mobile.

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Alors que le trafic mobile a pris le dessus sur le trafic web et que plus d’un quart des achats en ligne devraient provenir du mobile en 2017, le Mobile, qu’il soit First, Only ou Anywhere, s’impose au cœur des stratégies marketing et digitales. Car au-delà de la technologie, c’est bien des usages, de l’expérience client et même des business modèles des marques dont il s’agit !

Pour faire toute la lumière sur ce tournant stratégique du marketing digital, MC Factory et ses partenaires Stratégies, IBM et DQE Software proposent, à l’occasion de la 48ème table-ronde « Innovation & Cross-média », un regard croisé entre les stratégies mobiles de 3 marques et un cabinet d’analyse, en réunissant : Thomas Husson, Vice-Président, Principal Analyst du cabinet de conseil Forrester ; Odile Szabo, Directrice Marketing Monde de Vestiaire Collective, place de marché de mode de luxe de seconde main la plus inspirante au monde ; Patrick Buffard, Directeur Général Adjoint Marketing, Commercial, Digital et Opérations de FDJ, opérateur de jeu de premier plan, 2ème loterie européenne et 4ème mondiale ; et Samantha Beneyto, Directrice Digital International des Laboratoires Expanscience, laboratoire pharmaceutique et dermo-cosmétique indépendant français (illustration avec la marque Mustela).

Le Mobile est une réalité pour nos experts, qui le voient à la fois comme un support transactionnel et d’expérience client. Odile Szabo de Vestiaire Collective, pure player web, résume l’enjeu ainsi : « le mobile tire très fortement notre croissance, avec 55% de notre chiffre d’affaires issu du mobile et 77% de nos visites ». Pour FDJ, le mobile offre également, selon Patrick Buffard « une complémentarité intéressante pour le point de vente et un vecteur de digitalisation ». Avec une transformation très rapide des usages : « alors que 100% des paris sportifs en point de vente étaient encore réalisés sur bulletin papier il y a deux ans, 30% se sont faits via l’application mobile, avec paiement au terminal du détaillant, l’année dernière ». Et pour une marque en distribution sélective, comme Mustela, le mobile est l’outil qui permet « d’être en contact direct avec nos consommateurs ». Samantha Beneyto observe d’ailleurs que la connexion via mobile est en train d’exploser en France, à 60%, et qu’elle approche même les 80% dans les zones les plus matures, comme la Turquie, le Moyen-Orient ou l’Asie.

Thomas Husson de Forrester pose lui un regard plus critique sur la problématique des marques vis-à-vis du mobile : « le mobile first est devenu le nouveau mantra des marques, mais malgré tout, elles le sous-estiment car elles le voient comme un canal ». Or, en matière de stratégie mobile, « cocher la case apps et faire un site en responsive design ne suffisent pas ». Le rôle du mobile va bien au-delà, et il devrait être « un moyen de transformer l’expérience client voire les modèles économiques ».

Le mobile pour adapter l’expérience client à chaque individu

Dans ce contexte, l’enjeu principal de nos intervenants s’articule autour de l’expérience client avec la capacité à l’engager à travers le mobile. Bien sûr, l’ergonomie des outils mobiles, permet d’apporter plus de simplicité et de fluidité au parcours utilisateur, pour s’adapter aux nouveaux usages et aux nouvelles attentes des consommateurs.

Pour ce faire, Patrick Buffard de FDJ s’appuie sur « la contextualisation et de la personnalisation de la relation », en associant géolocalisation et offres marketing, et en complétant les campagnes TV mass-média par des opérations ciblées sur Google ou Facebook. « Le mobile permet de s’adapter au contexte du client et d’être présent dans sa vie de manière intuitive, sans pour autant être intrusif ».

Dans la même volonté de s’adapter aux nouvelles attentes des consommateurs et de répondre à leurs besoins, Mustela développe une approche servicielle, en misant à la fois sur son site, ses applications mobiles et des contenus diversifiés pour animer et engager les consommateurs. Une démarche que Vestiaire Collective complète par la mise à disposition de ses membres de fonctionnalités d’interactions (like, whishlist, …), ou un « fashion playground » permettant la négociation des prix entre acheteurs et vendeurs, et en activant des leviers inspirationnels, autour de contenus lifestyle et de conseils mode.

Nos intervenants, malgré la diversité de leurs approches et des outils qu’ils mettent en œuvre pour opérer le virage mobile, se rejoignent sur un point essentiel : rendre sa marque « mobile first » nécessite un investissement lourd et constant pour les directions marketing. Et Odile Szabo de pointer la difficulté à établir la contribution du mobile dans l’acte d’achat pour justifier ces investissements : « les e-commerçants mesurent l’efficacité de leurs investissements au last click et comme le taux de conversion sur mobile est plus faible, on pourrait se dire qu’il ne faut pas investir sur mobile ». Or c’est l’inverse, car le mobile est fortement contributeur en amont de l’achat.

Une analyse partagée par Thomas Husson, pour qui la maturité en matière de mobile n’est pas liée à un secteur mais bien à « la capacité des dirigeants à appréhender les enjeux stratégiques du mobile, à savoir : repenser la gouvernance, développer de nouvelles compétences (data scientist, …), revoir le back office (CRM, …) – ce qui suppose des investissements assez conséquents ». Et de partager ce pronostic : « dans les 2 ans qui viennent, on verra les écarts se creuser massivement entre ceux qui ont entrepris une vraie transformation mobile et les autres ».

D’ici là, nos experts poursuivent la mise en œuvre de leur stratégie mobile, avec parmi leurs priorités : le développement du mobile en point de vente pour FDJ ; l’enrichissement du programme de fidélité à partir des données de l’application pour Mustela ; ou encore la simplification du parcours des acheteurs comme des vendeurs pour Vestiaire Collective.

Pour conclure la table-ronde, Thomas Husson partage la vision de Forrester sur le rôle du mobile dans les années à venir : « Parce que le mobile a une taille critique absolument phénoménale, il va dans les prochaines années permettre d’activer toutes les technologies adjacentes (réalité augmentée, intelligence artificielle, objets connectés, …), pour devenir l’orchestrateur de toutes ces expériences ». En ce sens, « le mobile est absolument critique, pas en tant qu’interface mais en tant que premier point de contact de la marque et en tant que la force au cœur de la transformation numérique des entreprises ».

Retrouver la vidéo dans son intégralité

Source : MC factory

Étude Médiamétrie : la vidéo et la navigation mobile, les grandes tendances 2016

Et soudain l’homme (Steve Jobs) créa l’iPhone…

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Chaque année, le leader des études médias Médiamétrie publie un récapitulatif des tendances digitales de l’année. En 2016, c’est l’utilisation du mobile qui se dégage comme tendance principale, en bouleversant avec elle le quotidien des Français. Si le pays compte 87,7 % d’internautes, soit 45,7 millions de personnes, plus de 24 millions préfèrent surfer sur internet via leur téléphone portable. Le mobile est devenu le 1er écran de connexion internet.

Et soudain, l’Homme créa l’iPhone

L’étude montre que depuis le lancement de l’iPhone en France en juin 2007, le taux d’équipement de smartphones des Français n’a cessé d’augmenter jusqu’à atteindre une couverture de 65 % des ménages aujourd’hui. La majorité des internautes (64,5 %) sont des jeunes de 15-34 ans et la tendance veut que la majorité des connexions se fasse entre 17h et 20h.

En décembre 2016, chaque mobinaute a consulté en moyenne 43 sites internet différents, et a téléchargé 12 applications. Ce qui prouve une concentration de la consommation d’applications. Concernant les sites consultés, ce sont les GAFA qui arrivent en Top 10 avec Google, Facebook et YouTube. La vidéo est le contenu qui fédère et qui porte la croissance, 66 % des 15-24 ans consomment des vidéos via leur téléphone portable, et pendant en moyenne 35 minutes par jour.

Facebook, leader des réseaux sociaux

59 % du temps passé sur internet concerne les médias et réseaux sociaux, suivis par les services. 4 Français sur 5 sont sur les réseaux sociaux, soit 80 % de la population et 26,5 millions de visiteurs uniques chaque jour. Les plus puissants sur mobile sont Facebook avec 31,9 millions d’utilisateurs mensuels suivi de loin par YouTube (27 millions) et Twitter. Mais chaque cible a ses préférences : les 15-24 ans sont davantage sur Snapchat, Periscope et Instagram, les CSP+ sur LinkedIn, Dailymotion et Pinterest et enfin les 50 ans et + auront tendance à être sur Google, Facebook et YouTube.

C’est Facebook qui est le leader des plateformes sociales et vidéos en termes de couverture mensuelle. 49 % des Français avouent regarder des vidéos d’actualité partagées par des amis, et 32 % des vidéos provenant d’une page suivie.

Source : blogdumoderateur

Retail augmenté : l’imbrication entre commerce traditionnel et e-commerce

Avec un consommateur « éduqué », les codes du web deviennent le standard non pas parce que c’est du web, mais parce qu’ils répondent précisément à ses attentes. Mais, en fait comme pour UBER en son temps, cette révolution ne fait que se caler sur les attentes du client en répondant à la question Comment simplifier, améliorer, fluidifier la relation à la marque (achats, échanges, livraisons, paiements…)

Retail augmenté

Du « click and collect » au « ship from store », Internet s’invite dans toutes les strates du commerce traditionnel. Virage forcé pour les uns, opportunité pour les autres, l’intégration du Web est désormais inévitable.

Fini le temps où le commerce physique se tenait en retrait du e-commerce ! Le voici aujourd’hui rattrapé par le boom du commerce en ligne. L’essentiel de la croissance du secteur est actuellement porté par le « click and collect » qui remet les magasins physiques au coeur de la dynamique globale des marques. Si les enseignes sont nombreuses à avoir pris le virage du e-commerce, le chemin n’a toutefois pas été de tout repos pour toutes. Leader de la vente par correspondance pendant toute la deuxième moitié du 20e siècle, La Redoute fait partie de ceux qui ont dû radicalement changer leur modèle avec l’arrivée d’Internet. L’enseigne aux dix millions de clients réalise aujourd’hui 90 % se ses ventes en ligne et est devenue un modèle d’adaptation. « Internet a changé le rapport de notre marque avec le client, explique Philippe Berlan, directeur général adjoint en charge du commerce de La Redoute. Il a accès à plus d’informations sur les produits et les livraisons et s’attend à être servi en temps réel. »

Les exigences du clients ne vont pas en diminuant, confirme Philippe Bianchi, CEO et fondateur de la plate-forme de services omnicanale Proximis : « La clientèle est très en avance sur les marques et attend des services toujours plus innovants. » Elargissement des plages horaires, livraison à J+1 ou dans des consignes accessibles 24h/24… La Redoute a par exemple mis en place de nombreux services pour satisfaire le client 2.0. « La livraison est un point clé dans notre métier de e-commerçant, poursuit Philippe Berlan. La gratuité et la rapidité de la livraison deviennent un moyen de comparaison pour le consommateur. »

Le magasin est intégré à la chaîne de valeur du e-commerce

Les acteurs historiques ne sont toutefois pas les seuls à tirer parti des possibilités du Web. De nouveaux concepts se lancent en intégrant ces problématiques. Comptoir de campagne – anciennement Conciergerie rurale – mêle ainsi habilement commerce physique et e-commerce. Une première boutique a ouvert à Champdieu, dans la Loire, en février dernier, avec des objectifs clairs : « Utiliser les outils modernes de commercialisation et de communication au profit d’une offre de produits et de services locaux », explique Virginie Hils, présidente de la jeune entreprise. La première implantation a été choisie en fonction de la taille du marché, mais aussi pour empêcher la fermeture du bureau de Poste du village, qui est désormais géré par la boutique. Celle-ci offre toute une palette de services : épicerie, cordonnerie, pressing, repassage, retouches, service de snacking…

La boutique en ligne, lancée à la rentrée 2016, permet aux habitants de commander les produits qui leur manquent, et au magasin de limiter les stocks – un espace e-service a également été installé en boutique pour permettre aux clients de passer leurs commandes, mais aussi d’imprimer des documents ou d’avoir accès à Internet. Et si les acteurs du commerce traditionnel ne sont pas tous d’aussi bons élèves, de nouvelles tendances vont dans ce sens. De plus en plus d’enseignes proposent aujourd’hui le retour en magasin des produits commandés en ligne. Le « ship from store », ou l’expédition des commandes e-commerce depuis les magasins, est aussi à l’ordre du jour, explique le CEO de Proximis : « Ce service va inévitablement arriver dans les enseignes de distribution. Mais à quelle échéance ? »

Source : Les Echos

Retail omnicanal : l’expérience du vendeur au service de celle du consommateur

On focalise sur #userexperience mais l’enjeu de la digitalisation surtout dans le retail c’est l’adoption et le bon usage des technos par les vendeurs! C’est en grande partie la principale raison de l’échec des « vendeurs muets » (bornes interactives) en GD …. il manquait l’humain.

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L’évolution profonde que connait le secteur du commerce pousse les enseignes et les marques à faire leur révolution, avec pour mot d’ordre une meilleure connaissance des comportements et des attentes des consommateurs pour proposer de nouveaux canaux de ventes et apporter de nouveaux services et au final, augmenter les ventes.

Dans ce contexte de transformation et de compétitivité d’un nouveau genre, la digitalisation fait loi. Plus que jamais, les outils et la technologie se doivent d’être irréprochables. La décennie 2010 restera sans doute comme celle de la révolution du commerce, devenu multicanal puis omnicanal. En quelques années, les différents mondes de la distribution – enseignes généralistes, enseignes spécialisées, nouvelles enseignes type Amazon – ont fusionné et il n’y a guère plus de frontières entre les achats traditionnels en magasin, les achats en ligne, le click & collect ou encore le drive. Tous ces modes d’achat cohabitent et le consommateur veut pouvoir passer de l’un à l’autre, et inversement, sans rupture au niveau de son expérience et de la qualité de service.

Le service au centre du commerce omnicanal

Cette transformation du Retail impacte évidemment l’organisation de l’entreprise et son système d’information. Les distributeurs doivent se réinventer au moins sur trois aspects. Tout d’abord en repensant l’ensemble de leur supply chain pour une plus grande maîtrise de leur stock, de la communication en temps réel, des offres de produit, etc.  Ensuite en développant le Big data pour fidéliser et mieux cibler les attentes de leur client, etc. Et en accompagnant l’ensemble des départements vers des nouveaux services ou technologies par la formation des vendeurs.

Parmi tous les enjeux auxquels elle doit répondre, celui de la relation client est l’un des plus fondamentaux, et peut-être le plus déterminant de tous. À ce titre, la digitalisation est devenue un axe particulièrement stratégique pour le succès des enseignes.

Or, cette digitalisation du point de vente répond à un impératif central : le service. Un service qui a vocation à soigner l’expérience et la relation client, tout en conjuguant le plus efficacement possible deux objectifs – favoriser les achats supplémentaires (ventes additionnelles et croisées) et limiter l’abandon de panier. Cet impératif de service – quel que soit le canal utilisé – se traduit par des innovations redoutables d’efficacité, tant pour le client que pour le vendeur.

Les enseignes de mode adoptent les cabines d’essayage connectées qui permettent au client de visualiser différents coloris d’un vêtement grâce au miroir virtuel, tout en envoyant une notification sur le smartphone du vendeur qui pourra apporter rapidement une autre taille (avant que le client n’abandonne son achat).

Dans les enseignes de restauration rapide, les bornes de prise de commande évitent que les clients découragés par une queue trop importante aux caisses ne rebroussent chemin, tout en permettant de fonctionner en flux tendu et de maximiser le chiffre d’affaires aux heures de pointe. Dans la même logique, les enseignes de supermarché développent de plus en plus les caisses en libre-service, offrant aux clients une alternative aux caisses traditionnelles où l’attente est parfois dissuasive.

Dans le secteur de l’hôtellerie et du tourisme, les programmes de fidélité permettent aux téléconseillers d’être informés en temps réel et de manière individualisée des offres spéciales qu’ils peuvent proposer à leur client.

Les exemples sont nombreux et multiples. Et tous montrent le rôle stratégique de la technologie et des services digitalisés. À condition que tout cela fonctionne parfaitement. Car il ne faut pas négliger le peu de tolérance que les consommateurs ont vis-à-vis des incidents techniques ou des pannes informatiques. Et la sanction peut être sévère pour les enseignes qui ne veilleraient pas (ou pas assez) à cet aspect.

Du support IT au support métier : le business desk au coeur de la compétitivité

Si les services digitalisés offerts aux clients sont évidemment essentiels, l’environnement technologique des vendeurs et des téléconseillers l’est tout autant. La qualité de l’expérience d’un client dépend aussi du bon fonctionnement et de l’efficacité des outils dont dispose le vendeur, qui lui aussi doit bénéficier d’une expérience fluide et fiable. Les outils technologiques et les processus métier permettent d’apporter aux clients la plus grande satisfaction. Pour cela, il est nécessaire d’apporter aux points de vente un support technique et fonctionnel de haute qualité.

Le support technique est donc vital pour l’efficacité du vendeur et du commerce en général. Mais il ne peut toutefois pas (ou plus) se contenter d’être uniquement technique. En cas de dysfonctionnement, un utilisateur qui contacte le support a également (et peut-être surtout) besoin de dialoguer avec un interlocuteur qui connait son métier, ses contraintes et ses enjeux, ainsi que les différents processus et applications qui lui sont spécifiques.

Dans ce contexte, la DSI évolue elle aussi et se verticalise pour répondre à la nécessité d’être en lien toujours plus étroit avec les métiers, et pour être capable de prendre en compte l’impact « business ». Le support n’est plus seulement un support IT, il est aussi un support conseil. C’est en ce sens que le service desk traditionnel doit se transformer en business desk, au plus près des métiers de l’entreprise.

Pour cela, le support doit d’une part être en mesure de simplifier l’accès par l’apport de solutions innovantes d’omnicanalité, avec l’introduction de la communication instantanée entre le vendeur et le support technique ou encore l’autonomisation du vendeur dans sa recherche d’assistance par la mise en place d’agent virtuel. Et d’autre part, il doit opérer une transformation forte pour apporter une expertise quotidienne dans l’utilisation des solutions business en réponse aux enjeux des points de vente et des entreprises lancées dans une transformation accélérée par la digitalisation, à plus forte raison dans un marché internationalisé.

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Source : Les Echos

Le commerce physique oui, mais avec les avantages du e-commerce

Le magasin restera toujours le seul endroit où il y a un contact physique avec le client et où il existe une mise en scène de l’univers de la marque. Mais cela ne saurait suffire, avec un client influencé par les codes du web, ses exigences ont évolué. Il est en attente du niveau d’usage que lui assure le web : rapidité, accès instantané à l’information, codes promos perpétuels et personnalisés… En fait, rien de bien compliqué mais encore si rare…

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Selon l’étude « Restructuration du commerce de détail : quel avenir pour le commerce traditionnel ? », menée par ShopperTrak, les consommateurs ont des attentes élevées vis-à-vis du commerce physique dans leur expérience d’achat.

41 % des consommateurs avouent trouver le commerce en ligne plus personnalisé, mais plus de la moitié d’entre eux (51 %) continue de se rendre dans des boutiques physiques pour faire leurs achats. La commodité, le service client, la transparence, l’expérience personnalisée et la prospection avant achat sont les cinq domaines sur lesquels les clients sont vigilants.

Les interrogés sont 34 % à déclarer ne pas avoir acheté leur produit à cause de la queue en caisse. La rapidité est alors devenue un facteur important dans le processus d’achat. Ils s’attendent à de nouvelles solutions comme avoir un système de tickets virtuels pour 30 % d’entre eux ou une application qui permette de scanner leurs articles et de les ajouter ainsi directement à leur panier.

Les consommateurs sont aussi en quête de transparence dans les points de vente physiques. Plus d’un tiers aimerait pouvoir bénéficier d’informations plus claires en termes de prix ou de promotions, et ne pas avoir à vérifier eux-mêmes s’ils bénéficient de la meilleure remise. Pour cela, 60 % aimeraient avoir accès à des étiquettes électroniques et des QR codes afin de disposer de toutes les informations pour faire leur choix et connaître aussi les stocks.

La force de vente fait également partie des préoccupations des clients. Désormais habitués aux avis déposés en ligne et aux indications sur la capacité des stocks, 28 % des Français interrogés s’attendent à pouvoir recevoir ces mêmes informations en magasin via des vendeurs équipés de tablettes.

Autre élément, la prospection d’achat. Les sondés sont 42 % à se rendre dans un point de vente physique pour se familiariser avec la marque et ses produits. Même s’ils n’achètent pas directement, cela leur permet d’avoir une idée globale de la qualité, de l’image et de l’univers de l’enseigne pour ensuite faire leur choix et passer à l’achat.

Enfin, 47% estiment vivre une bonne expérience client si on leur envoie des remises personnalisées en caisse pour les récompenser de leur fidélité et pas le même bon de réduction distribué à l’ensemble des clients. Ils sont 23 % à déclarer qu’ils viendraient plus souvent en magasin s’ils avaient droit à des avantages exclusifs, comme pouvoir découvrir la nouvelle collection ou un nouveau produit en amont.

Source : Fashion Network