Les distributeurs accentuent la digitalisation des magasins

#1 : Utiliser le digital pour générer davantage de trafic en magasin ! #voilaunebonnenouvelle. C’est déjà comme cela que Serge PAPIN voyait les choses dans sa récente interview à LSA

#2 : 2107 Année de l’expérience client #voilauneautrebonnenouvelle

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D’après le baromètre Samsung sur la digitalisation des magasins, mené par LSA, les enseignes multiplient les équipements, mais il reste encore à faire pour aller au-delà de la simple promotion des produits.

Les distributeurs se donnent 2,67/5 en digitalisation de leurs magasins. Une note très moyenne mais réaliste au regard des résultats de l’étude de Samsung sur le sujet, menée en partenariat avec LSA. Thibaut Felgeres, directeur de division B to B de Samsung Electronics, souligne toutefois que « le digital transforme les entreprises de façon pérenne et que tous les secteurs d’activité sont concernés ».

Ainsi, 40% des magasins ont déployé des écrans d’affichage (plus 20% de sites pilotes) et 15% prévoient de le faire. Le taux chute pour les modèles tactiles (24%) et les tablettes vendeurs (19%), et descend encore un peu pour les solutions de paiement mobile (14%).

Les décideurs impliqués dans la transformation digitale sont surtout les directions générales (67%) ou les directions marketing (50%). Bien qu’ils soient les premiers concernés, les directeurs de l’enseigne ou des magasins restent peu sollicités (26% et 23%).

Il est vrai que la digitalisation demande de l’investissement, et donc l’aval de la direction. D’ailleurs, pour 57% des sondés, le principal frein à la mise en place de dispositifs digitaux est le problème financier, suivi tout de suite par le manque de visibilité sur le retour sur investissement (51%).

Si on se focalise sur le contenu, il est à 86% statique, autrement dit il s’agit de vidéos qui tournent en boucle. 41% des distributeurs ont recours, en ­revanche, à la programmation pour changer les messages selon l’heure et le jour. Le contenu dynamique – à savoir un changement d’informations en fonction de la météo, des stocks, etc. – n’est lui utilisé que par 31% des distributeurs.

 

Bon pour l’image

En revanche, 27% prévoient de s’y mettre prochainement. « On note une appétence des enseignes alimentaires pour le digital au service des promotions, tandis que les enseignes non alimentaires se concentrent sur la fidélisation clients, souligne Gary Guillier-Marcellin, directeur de la division display de Samsung Electronics France. Le lancement d’une régie publicitaire d’enseigne alimentaire [Auchan, NDLR] va sans doute provoquer une déferlante d’écrans et donc d’annonceurs potentiels. C’est au distributeur de faire ensuite ses propres études pour suivre les attentes des consommateurs en termes d’écrans. » La difficulté à produire du contenu représente d’ailleurs le troisième frein.

Les dispositifs digitaux servent avant tout pour la mise en avant de produits (88%). Puis on retrouve, loin derrière, l’attractivité de la vitrine (37%), l’affichage d’informations pratiques, comme la météo (34%), et la disponibilité des produits (33%). Ce dernier item devrait à l’avenir, pour les distributeurs, monter en puissance (49%), même si l’usage principal restera la mise en avant de produits (70%).

Côté objectifs, les dispositifs digitaux visent, pour un distributeur sur deux, à générer davantage de trafic (54 %) et à réenchanter l’expérience client (42%), puis à collecter de l’information (33%). Ces données serviront d’ailleurs à travailler l’expérience client, en personnalisant les offres, et à renforcer l’argument commercial. La digitalisation du point de vente améliore en effet l’image de l’enseigne (44%), renforce la fidélisation et l’engagement du client (34%) et permet une mise en avant des promotions et des ventes flash plus efficaces (30%).

 

2017, l’année de l’expérience client

Parmi les objectifs clés pour 2017, un distributeur sur deux cite en premier l’amélioration de l’expérience client proposée. Cela passe notamment par la maîtrise des données collectées (19%), tandis que 16% des sondés annoncent vouloir digitaliser les points de vente et agrandir les magasins.

Et pour Gary Guillier-Marcellin, « la croissance du nombre d’écrans est exponentielle. Les avancées technologiques ouvrent de nouveaux marchés ». Pour ne citer qu’un exemple, Auchan ambitionne d’installer 2 800 écrans dans ses 120 hypers. Rien que dans celui du centre commercial des Quatre Temps, à La Défense, le plus visité d’Europe, 39 écrans sont répartis aux entrées, dans l’allée transversale et en caisses.

MÉTHODOLOGIE

Étude quantitative en ligne sur la cible grande distribution en France (301 interviews : directeurs de magasins/chef de rayon/direction des sièges), menée du 7 au 23 novembre 2016.

En chiffres

  • 2,67/5 : note d’auto-évaluation sur la maturité digitale des entreprises
  • 67% : le directeur général est à 67% décideur dans la transformation digitale
  • 66% : les écrans d’affichage servent à 66% à diffuser du contenu statique (vidéo en boucle)

Source : Baromètre digitalisation des magasins – Samsung/LSA

 

Les usages constatés des dispositifs digitaux

 

« On note une appétence des enseignes alimentaires pour le digital au service des promotions, tandis que les enseignes non alimentaires se concentrent sur la fidélisation clients. »

Gary Guillier-Marcellin, directeur de la division display de Samsung Electronics France

Source : LSA

Après un an de travaux, Carrefour dévoile à Villiers-en-Bière un hyper connecté

Villiers Navire Amiral de Carrefour (plus grand hyper de France – 24000 m²) : Avec un WIFI gratuit et illimité : cela ouvre des multitudes de possibilités aux applications tierces (prises de commandes sur tablettes, parcours d’achat, notifs push…) A voir direct live !

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Choisi en 2015 comme laboratoire pour l’enseigne, l’hypermarché Carrefour de Villiers-en-Bière termine sa rénovation après plus d’un an de travaux. L’occasion de faire le point sur cet hyper faisant la part belle à l’expérience client, notamment via des outils digitaux dont le contenu est exclusivement destiné à ce point de vente.

Espaces clairement identifiables, mises en scènes et stands soignés, magasins spécialisés (maison et beauté, high-tech, marché)… Il y a quelques mois, Carrefour dévoilait avec fierté le magasin de Villiers-en Bière, en Seine-et-Marne. Alors que les travaux s’achèvent, l’enseigne a annoncé mardi 17 janvier 2017 de nouvelles installations digitales « pensées sur-mesure« . Illustration de ce parcours-client repensé, des écrans accompagnent le visiteur dans son expérience d’achat. Installés à des endroits stratégiques (accueil, caisse, rayons, …), ils ont pour mission d’adapter la prise de parole à chaque étape du parcours client. C’est la société Retail Media qui a eu en charge l’optimisation et la réalisation des messages vidéo. « Retail Media a travaillé une ligne éditoriale spécifique à chaque écran en prenant en compte le type de dispositif (position, taille de l’écran…), son emplacement et son objectif« , explique la société spécialiste des réseaux TV in-store. La charte graphique (typographie, couleurs utilisées…) ainsi que les contenus sont conçus sur-mesure et exclusivement destinés au magasin de Villiers-en-Bière« . Comme précisé, l’hypermarché concevra à terme lui-même certains messages à vocation commerciale qui nécessitent une mise à jour quasi quotidienne.

Le plus grand hypermarché de France, toutes enseignes confondues, a-t-il vocation à voir certaines solutions déployées dans d’autres points de vente de l’enseigne ? A priori oui, puisque l’écran LED de 6m² du rayon liquides devrait être dupliqués courant de l’année dans d’autres hypermarchés Carrefour.

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Source : LSA

Les Français et leur smartphone : une relation fusionnelle

Les Français et leur smartphone : ils mangent avec lui, dorment avec lui, travaillent avec lui et partagent tout, ou presque, avec lui. La sixième édition de l’étude Deloitte sur les usages mobiles confirme que les Français, loin de s’en lasser, vivent une relation de plus en plus fusionnelle avec leur téléphone mobile. Deloitte suite à une étude vient de publier les chiffres et usages ci-dessous !

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[Les données de l’étude française sont issues de l’enquête internationale de Deloitte (« Global Mobile Consumer Survey 2016 ») menée sur 30 pays, auprès de 49 000 répondants. Les données présentées dans l’édition française sont basées sur un échantillon de 2 003 répondants français âgés de 18 à 75 ans.]

77% des Français possèdent un smartphone et, pour la première fois, ce taux d’équipement dépasse celui des ordinateurs.
– 41% des Français consultent leur téléphone mobile au milieu de la nuit. 7% vont jusqu’à répondre à leurs messages.
– Ils sont 20% (40% des 18-24 ans) à le vérifier moins de 5 minutes après leur réveil.
Les 18-24 ans consultent leur smartphone en moyenne 50 fois par jour.
84% des Français utilisent leur smartphone tout en regardant un film ou la télévision.
– L’usage du téléphone mobile dans les transports en commun progresse fortement : 49% en 2016 contre 30% en 2015.

Parmi les usages émergents, les assistants vocaux réalisent une percée notable (29% des Français y ont recours). En revanche, les paiements mobiles et la publicité mobile n’emportent pas les faveurs des Français.

Que de chemin parcouru ! Près de trente ans après l’apparition des tout premiers téléphones mobiles en France, 2016 a achevé de consacrer la place essentielle qu’ils occupent désormais dans le quotidien de la plupart des Français. En 2016, le smartphone a été couronné « premier équipement digital des Français ». Pour la toute première fois, le taux d’équipement en smartphone des Français (77%) dépasse celui de tous les autres équipements digitaux : ordinateur portable (74%), ordinateur de bureau (57%) ou tablette, qui sont encore loin derrière (53%).

Les Français s’en servent quotidiennement en priorité pour échanger des SMS (75%), passer des appels téléphoniques (56%) et échanger des emails (47%). Ils sont 55% à le consulter plus de 10 fois par jour (74% chez les jeunes de 18 à 24 ans) et un Français sur cinq le consulte dans les 5 minutes qui suit son réveil.

De l’affection à la dépendance

41% des Français consultent leur téléphone au milieu de la nuit. Ils sont 7% à répondre à leurs messages à ce moment-là. L’addiction peut aussi générer des comportements à risque : 58 % des Français utilisent leur téléphone portable au volant et 66 % en traversant la rue. Enfin, le téléphone portable est de plus en plus prégnant et façonne les relations sociales : 81% des Français déclarent se servir de leur smartphone pendant les repas pris en famille ou avec des amis, et 43% des jeunes de 18 à 24 ans reconnaissent qu’il leur arrive d’entrer en conflit avec leurs parents à propos d’un usage excessif de leur smartphone.

Une forte progression des usages « en mobilité »

Alors que les Français qui habitent une grande agglomération consacrent chaque jour quarante minutes à se déplacer dans les transports en commun, leur smartphone est devenu un compagnon indispensable. Ainsi, 49% des Français utilisent leur téléphone portable dans les transports en commun en 2016, un chiffre en progression de 19 points depuis 2015. Les usages « en mobilité » sont également de plus en plus sophistiqués : navigation sur Internet pour 42 % des Français, réseaux sociaux pour 39% d’entre eux, mais aussi actualités, visionnage de courtes vidéos ou streaming musical. Sans surprise, les réseaux 4G confirment ainsi leur expansion (48 % des Français y ont accès en 2016, contre 30 % en 2015).

Les attentes des consommateurs en matière de qualité et de disponibilité des réseaux se renforcent : 17% des Français déclarent choisir leur opérateur pour la qualité du réseau vocal et 18 % pour la qualité du réseau de données, en progression de 5 points par rapport à l’année précédente. Néanmoins, le coût total de l’abonnement mensuel reste, de loin, le premier critère de choix pour 36% des Français.

Siri séduit les Français

Interrogés pour la première fois dans cette édition sur leur utilisation des assistants vocaux (Siri, Google Now, Cortana, etc.), les Français sont déjà 29% à déclarer y avoir recours. Parmi les usages plébiscités : la météo, l’aide à la navigation routière, l’état du trafic ou encore la recherche géolocalisée. Les interfaces vocales semblent donc promises à un bel avenir.

Quant au paiement mobile, seuls 5% des Français déclarent avoir déjà testé ce type d’application (ils sont 21% en Norvège et jusqu’à 48% dans certains pays d’Asie). Interrogés sur les raisons qui les détournent de ce service, les Français sont 48% à évoquer un intérêt peu évident pour eux et 37% à faire état de préoccupations sur la sécurité de la transaction.

Enfin, 81 % des Français déclarent qu’ils ne sont réceptifs à aucun format de publicité sur leur smartphone. Seuls les formats qui supposent un consentement préalable, comme les newsletters par email ou les listes de diffusion par SMS, sont (un peu) mieux acceptés. En outre, un nombre croissant de consommateurs cherchent à se prémunir des formes de publicité les plus intrusives : ils sont 13 % à avoir installé un « ad-blocker » sur leur smartphone et 28 % à avoir l’intention de le faire dans les 12 mois à venir.

Les usages qui montent, ceux qui peinent

Les applications de paiement mobile peinent à décoller, avec 5 % seulement des Français qui disent les avoir testées ou les utiliser régulièrement. Leur désaffection est, pour 48 % d’entre eux, le manque d’intérêt perçu, et pour 37 % d’entre eux des préoccupations sur le niveau de sécurité offert. De même, les applications domotiques et les applications de suivi d’activité, comme les bracelets ou montres connectés par exemple, restent pour l’instant très peu répandues.

A l’inverse, les assistants vocaux (Siri, Google Now, Cortana, etc.) font une entrée remarquée dans l’édition 2016. Pas moins de 29 % des Français déclarent y avoir recours, avec des usages centrés sur la météo, l’aide à la navigation routière, l’état du trafic ou la recherche géolocalisée.

Les usages « en mobilité » progressent eux aussi fortement. Ainsi, 49 % des Français disent utiliser leur smartphone dans les transports en commun en 2016, un chiffre en hausse de 19 points sur un an. On note aussi que les « mobinautes » ont des usages de plus en plus sophistiqués et consommateurs de bande passante : navigation sur Internet pour 42 % des Français, échanges sur les réseaux sociaux pour 39 % d’entre eux, ou encore consultation d’actualités, visionnage de vidéos ou streaming musical.

Réticences face à la publicité

La publicité non consentie indiffère et de plus en plus de Français prennent des mesures pour la bannir de leur téléphone portable. Plus de quatre Français sur cinq déclarent n’être réceptifs à aucune forme de publicité mobile. Les formats les plus efficaces sont les formats consentis : les newsletters par email auxquelles les « mobinautes » souscrivent délibérément ou les listes de diffusion par SMS sur inscription, mais ces formats ne touchent que 5 % des Français.

A contrario, un nombre croissant de consommateurs cherchent à se prémunir des formes de publicité les plus intrusives : ils sont 13 % à avoir installé un logiciel de blocage de la publicité (« ad-blocker ») et 28 % à déclarer avoir l’intention de le faire dans les 12 mois à venir.

 

Source : servicesmobiles

[NRF 2017] Des outils pour les vendeurs chez Toshiba

2 Vraies belles initiatives chez TOSHIBA qui vont dans le sens de l’optimisation de l’expérience client en boutique. Ne pas négliger cependant le ROI de ces technologies …

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Toshiba élargit ses produits de la caisse, pour aller vers des outils qui permettent de faciliter les ventes. Avec Style Advisor, il s’agit d’améliorer les ventes additionnelles, tandis que Lift’n’Learn donne de l’information produit.

Toshiba, historiquement connu pour les caisses, élargit de son domaine d’expertise pour proposer plus que de l’encaissement. “Nous restons un constructeur de caisse, mais nous devons apporter plus de valeur ajoutée aux distributeurs, détaille John Gaydac, global sales director de Toshiba. Sur 2017, nous comptons accompagner nos clients dans leur recherche d’interaction avec leurs clients. Les services représentent une clé dans l’avenir.”
Cette nouvelle démarche se traduit sur le stand de Toshiba. Ainsi, à côté des caisses qui évoluent également, on retrouve, sous la bannière “Brilliant Commerce”, deux nouveautés : Style Advisor et Lift’n’learn.  Ces deux solutions s’adressent aux conseilles de vente afin de les aider dans leur interaction avec les clients.

Le digital pour conseiller le style

 

Style Advisor permet de conseiller les clients dans leur recherche de style. Ainsi, la solution repose sur une tablette dans laquelle tout le catalogue produit est accessible. Le vendeur peut ainsi projeter sur un écran différents vêtements. L’idée étant d’aider le client dans sa recherche d’une tenue en lui montrant via cet écran le rendu global. Pour Toshiba, l’outil se révèle particulièrement utile pour proposer des produits non disponibles en magasin et également pour faire des ventes additionnelles en exposant des accessoires. L’outil propose ensuite de faire livrer le produit chez le client ou en click & collect.

Information produits, RFID et reconnaissance faciale

Lift’n’learn permet aux clients d’obtenir de l’information sur un produit, avec ou sans l’aide d’un vendeur. On attrape un produit dans les mains, et le tag RFID va détecter le mouvement et donc afficher sur l’écran les caractéristiques de la référence. Si on en soulève deux, les deux produits se mettront en comparaison. Le client peut alors choisir d’appeler un vendeur pour aller plus loin dans son achat. Lift’n’Learn dispose aussi d’une caméra qui permet de la reconnaissance faciale et ainsi de définir qui a pris quel produit. Voire d’identifier que tel produit ne plaît pas du tout.
Source : LSA

Devianne digitalise ses nouveaux magasins

Exemple à suivre : Vendeurs connectés (tablettes) avec une offre d’extension de gamme. Nous travaillons aussi aujourd’hui de plus en plus sur des applis sur iPad à destination des équipes de ventes terrain en PROSPECTION (organisation des tournées, géolocalisation des prospects, planification des relances, envoi des rapports en temps réel…)

Devianne s’offre pour 2017 deux nouveaux emplacements près de Lille, avec un nouveau concept à la clef. L’un est prévu à Faches-Thumesnil pour le mois de mars, sur une surface de 1 000 m², et l’autre à Roncq, sur 1 200 m², avec une ouverture programmée au mois d’août.


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Au sein de ces deux nouvelles adresses, le digital aura une place de choix. L’objectif pour l’enseigne du groupe Verywear est d’étendre son offre de produits et de marques, via son site multimarques Des Marques et Vous, racheté en décembre 2014. Pour ce faire, les équipes des magasins seront dotées de tablettes pour proposer aux clients plus de modèles, de tailles, de coloris et de marques.

Les points de vente de l’enseigne offrent aujourd’hui un choix de 75 marques. Devianne souhaite en proposer le double grâce au site marchand. Les clients pourront faire leurs achats en ligne ou réserver un vêtement, se le faire livrer en magasin et l’essayer avant de l’acheter ou non.

Toujours dans cette logique d’élargissement de son offre, l’enseigne installera dans un espace dédié une sélection de pièces de nouvelles marques, disponibles dans une seule taille, pour ensuite les rediriger sur le site Des Marques et Vous pour trouver la leur, si un article leur plaît.

Enfin, si un pas est fait du côté de la digitalisation des points de vente, l’enseigne entend également mettre en avant son savoir-faire. Reconnue pour son service de retouches, avec 90 retoucheuses dans ses 42 magasins, Devianne revendique plus de 260 000 retouches effectuées par an. La marque proposera à ses clients des ateliers de couture, dispensés par ses retoucheuses, avec des machines à coudre mises à disposition.

Par ailleurs, l’enseigne du groupe Verywear a ouvert en novembre dernier une école de couture afin de recruter ses futures petites mains, pour pallier le départ en retraite d’un tiers d’entre elles d’ici trois ans. Les élèves suivent un cursus en alternance, avec des cours à Roubaix et une formation pratique dans les magasins Devianne.

Source : fashionnetwork

Comment faire du mobile un levier marketing pour les retailers ?

Marketing digital Retail : le mobile et les Apps au centre de tous les usages. Chiffres 2017 :  27,7% utilisent une apps pour vendre leurs produits et 22 % les notifications Push …  

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Experian, leader mondial du data-driven marketing publie un nouveau livre blanc, consacré à la stratégie de mobile marketing des acteurs du secteur retail. Celui-ci fait un état des lieux des usages du mobile sur le marché, à travers de chiffres et d’exemples d’utilisations. Une récente enquête sur les usages marketing en Europe a confirmé la tendance observée sur les dernières années. D’une part, les organisations interrogées recourent de plus en plus aux leviers mobiles pour interagir avec les consommateurs :

42,9% utilisent un site mobile ou une application mobile;
31,3% utilisent le SMS/MMS;
22,8% utilisent la notification push sur mobile;
27,7% utilisent une application mobile pour vendre leurs produits/services.

D’autre part, les leviers mobiles bénéficient des meilleures notes lorsqu’on interroge les répondants sur l’efficacité qu’ils perçoivent en fonction des différents canaux utilisés pour interagir avec les consommateurs. Tous les leviers mobiles sont en tête du classement, avec des notes supérieures à la moyenne observée.

Il est donc impensable pour les retailers de ne pas intégrer le mobile à leur stratégie cross-canal. 92% du chiffre d’affaires du secteur retail se fait en points de vente, et 70% des visites en ligne se convertissent en visites en magasin. Or, les recherches sur Internet effectuées depuis un mobile ont dépassé en 2015 les recherches effectuées depuis un PC. On peut alors imaginer l’impact mobile-to-store que cela représente.

Adapter sa stratégie mobile aux différents profils d’utilisateurs

L’explosion de l’utilisation du mobile en tant que device a généré un afflux de nouvelles données. L’objectif, pour le retailer, est de réussir à exploiter ces données qui constituent une véritable mine d’or afin de raconter une histoire qui résonne chez le client. Le retailer peut y parvenir grâce à l’analyse des données d’utilisateurs identifiés ou non identifiés. Pour interagir avec son client, il lui faut bien le connaître. S’il s’aperçoit qu’il n’a pas les bonnes informations à disposition, il peut recourir à des données tierces sur des critères d’informations qu’il ne maîtrise pas. Ces données, recoupées avec toutes les données à sa disposition, lui permettent de modéliser les usages des différents profils de contacts et de leur attribuer un scoring d’appétence au mobile par rapport aux autres canaux. Ainsi, il peut utiliser le bon canal pour interagir avec chacun de ses interlocuteurs.

Pour illustrer la nécessité de distinguer les réactions des différents profils d’utilisateurs à ce levier de communication, le livre blanc revient sur les attentes de deux générations proches mais distinctes: les « tech-innate » (nés après 1995) et les « millenials » (18 à 34 ans) et les différentes tactiques que les organisations peuvent adopter pour générer du trafic et des ventes via le mobile.

Source : servicesmobiles

Démarrage 2017, 5 trucs à savoir autour du mobile

2017 : Année des Apps, des objets connectés, de la VR et surtout les 10 ans de l iPhone !!! Mais ce sera aussi celle du streaming sur mobile avec la nouvelle plateforme (séries courtes) de canal et de celles de Xavier NIEL qui s’est associé au BOSS de Deezer.

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N’oubliez pas en 2017 le format du mobile !

1/ C’est officiel, selon un nouveau rapport publié par Nielsen, au cours de 2016, le streaming est devenu le principal mode de consommation de musique aux États-Unis. Les flux audio à la demande ont dépassé 251 milliards en 2016, soit une augmentation de 76% Pour 38% de l’ensemble du marché de la consommation musicale. De plus, «la part de diffusion audio à la demande [de la consommation totale de musique] a dépassé les ventes numériques totales (albums numériques + équivalents en piste numérique) pour la première fois dans l’histoire.

2/ Le 9 janvier 2007 c’était le lancement de l’iPhone 1 mais le 29 juin sera les 10 ans de sa commercialisation avec le succès que l’on connaît ! L’objet électronique le plus vendu au monde avec plus de 1 milliard – à cette occasion Sameer Singh, Industry Analysis Director chez App Annie donne ce commentaire qui rejoint notre point de vue :

« L’arrivée de l’iPhone n’a pas seulement réinventé la façon dont on communique. 10 ans plus tard, il peut être reconnu comme le catalyseur qui a contribué à changer la façon dont nous vivons au quotidien. Le lancement de l’app store a créé un écosystème phénoménal qui a permis et permet encore à de nombreuses entreprises de prospérer dans divers secteurs comme le jeu vidéo, les médias, l’e-commerce ou encore l’intelligence économique. Il a également transformé nombre d’industries comme le commerce de détail, les services de restauration et les banques en permettant une relation plus étroite avec les clients. Steve Jobs a décrit à l’origine l’iPhone comme « un iPod avec un grand écran, des commandes tactiles, un téléphone mobile révolutionnaire et un dispositif disruptif de communications via Internet ». Quand on observe l’écosystème des applications mobiles aujourd’hui, la seule description précise à laquelle je peux penser est « un super ordinateur que nous transportons dans notre poche ».

3/ Alors que les consommateurs depuis des années ont fait preuve d’une volonté croissante d’acheter sur leurs téléphones, cette fin d’année a souligné à quel point le petit écran est intégré dans l’expérience d’achat. Adobe signale que les appareils mobiles, qui incluent les tablettes et les smartphones, ont représenté 50% des visites de sites Web de détaillants pendant les vacances. Les achats effectués sur ces écrans ont totalisé 28,43 milliards de dollars de chiffre d’affaires, soit une augmentation de 23% par rapport à l’an dernier. Amazon a capturé environ 38 % des dollars dépensés en ligne entre le 1er Novembre et le 29 Décembre.

4/ France Télévisions va lancer son service SVOD pour rivaliser avec Netflix avec un certain nombre de producteurs et de distributeurs. Le projet, initialement prévu pour le printemps, sera lancé cet automne. C’est Pluzz qui aura une nouvelle interface utilisateur qui sera le front, Le contenu original sera disponible gratuitement pendant sept jours après la diffusion. FT espère attirer environ 800 000 abonnés payants au cours des cinq, six premières années. Selon la directrice générale de France Télévisions, le premier objectif est de promouvoir le contenu français plutôt que de faire des profits.

Actuellement, Netflix est le leader du marché avec deux millions d’abonnés français comparativement à seulement 600 000 pour le rival CanalPlay.

5/  Les créations de vidéos publicitaires seront de plus en plus créé pour le mobile ! Sachant que les consommateurs Millennial voient les messages d’abord dans la paume de leurs mains, il ne s’agit plus de déterminer comment la création peut être optimisée pour le mobile à la fin de la production, mais maintenant comment il peut être conçu pour prospérer dès le départ dans mobile dès le départ ! Exemple ci-dessous avec la marque de Soda Mountain Dew qui utilisera diverses plateformes, notamment Twitter, Snapchat, Facebook Live, Facebook Video et Instagram Stories !

Après Vivendi, Blackpills, une future plateforme de VOD pour mobiles que préparent Xavier Niel (Free), il a investi 5 millions d’euros avec Daniel Marhely (Deezer). Il aurait d’ores et déjà commandé une première série de 10 épisodes de 10 minutes à Luc Besson baptisée « Killer’s school ».

L’équipe U.K. de MTV crée également du contenu pour Snapchat Discover pour MTV International, qui est disponible partout sauf aux Etats-Unis. Le canal s’est avéré un banc d’essai idéal pour les pilotes de télévision. Trois pilotes vidéo originaux, de forme courte, se sont déroulés exclusivement sur Snapchat Discover en octobre dernier, tandis que six autres sont en préparation pour les prochains mois, dont certains seront pour la marque Comedy Central. Actuellement, l’équipe teste également le bon fonctionnement des pilotes Snapchat Discover lorsqu’ils sont combinés en une seule série de snaps en 15 minutes.

 

Source : servicesmobiles

Toute la France au Consumer Electronic Show

Bravo à MY SCRIPT Start up Nantaise primée meilleure application 2017 au CES à Las Vegas #westcoast #frenchtech

 

Le CES bat son plein à Las Vegas, où la France a envoyé une délégation de plus de 200 start-ups, d’après les données de la French Tech. Aux côtés d’entreprises mondialement reconnues, ces jeunes pousses ont l’occasion de promouvoir d’innovants produits.
Toute la France est représentée grâce à ces nombreuses start-ups, qui viennent des quatre coins de l’Hexagone. Bien que l’Île-de-France soit surreprésentée, la part belle est également faite à l’Aix-Marseille French Tech (23 start-ups exposantes) et à la French Tech in the Alps (21 start-ups). Le Nord de la France est également présent, avec 11 start-ups issues de la Normandy French Tech et 10 de Lille is French Tech.

 

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Ce graphique montre le nombre de start-ups exposant au CES 2017 par région française d’origine.

 

Source : Statista

 

La folle progression du m-commerce en Europe

Une folle progression qui se caractérise par une forte demande de création d’applications de m-commerce chez WITHAPPS depuis l’été dernier. Après avoir testé le responsive design sur leur site de e-commerce, les entreprises se rendent compte que l’experience shopper sur mobile n’est pas assez satisfaisante avec cette technologie pour garantir leur ROI (fluidité et UX/UI design) et se tournent vers des APPS de m-commerce dédiées.

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Le chiffre d’affaires généré depuis les smartphones a augmenté de 89 % depuis 2015

La part des achats en ligne réalisés sur smartphones a rapidement progressé en Europe, avec notamment une augmentation de 54 % du nombre de visites de sites marchands depuis les mobiles, mais aussi une progression des ventes.

C’est de notoriété publique, en France le m-commerce connait un succès croissant. Ce que l’on sait moins, c’est que c’est un phénomène non seulement Français, mais aussi européen. Dans son rapport de 2016 sur le commerce mobile, Adobe révèle en effet que le chiffre d’affaires généré par les smartphones a augmenté de 89 % depuis 2015, contre seulement 8 % pour les ordinateurs et 10 % pour les tablettes. Si le chiffre d’affaires généré par les smartphones a beaucoup plus augmenté que celui du commerce en ligne (13 %), les conversions mobiles ne sont pas encore suffisantes pour compenser le déclin de l’utilisation des tablettes et des ordinateurs qui ont pour leur part respectivement reculé de 8 % et 7 %.

L’ordinateur reste le canal d’achat numéro un

Globalement, les ordinateurs restent la poule aux œufs d’or pour les cybermarchands, puisqu’ils représentent 74 % du chiffre d’affaires total et 58 % du trafic (les smartphones ne représentant que 12 % du chiffre d’affaires total et 27 % du trafic). En Europe, la valeur moyenne des commandes sur ordinateurs est supérieure de 25 % à celle sur smartphones, et les revenus par visite sur ces derniers restent 3,4 fois inférieurs à ceux sur ordinateurs. En outre, les clients mobiles ne réaliseraient pas autant d’achats que les personnes utilisant un ordinateur. Les taux de conversion sur ordinateurs restent 2,6 fois plus élevés que sur smartphones. Selon les données recueillies par Adobe, les clients rencontrent des difficultés au moment du règlement de leurs commandes, spécialement sur les sites mobiles. La facilité de navigation (28 %), la possibilité de visualiser les articles sur un écran plus large (23 %) et la simplicité de saisie des informations bancaires (17 %) sont les trois principales raisons qui poussent les consommateurs à finaliser leurs achats sur un ordinateur.

 

Améliorer l’expérience depuis les mobiles

Sachant que les utilisateurs de smartphones constituent une part importante du public visé par de nombreux e-marchands européens, tout l’enjeu consiste désormais à fidéliser ce segment et à compenser l’abandon des ordinateurs par des expériences mobiles plus attrayantes. « Les cybermarchands doivent impérativement personnaliser l’expérience pour inciter les consommateurs à effectuer davantage d’achats sur leur smartphone, tout en intégrant mieux les technologies comme les portefeuilles mobiles afin de garantir un maximum de fluidité entre les applications et les navigateurs », explique Tamara Gaffney, principal Analyst, Adobe Digital Insights. Si ces expériences ne répondent pas aux exigences de qualité et de personnalisation des clients, de la connexion jusqu’au règlement, les cybermarchands passeront à côté de sources potentielles de revenus majeures.

Source : LSA

Vente-Privée investit 80 millions d’euros en R&D et open innovation

#digital2017 : la compétition ne se fait plus entre les petits et les gros acteurs mais entre les lents et les rapides !

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Le leader des ventes événementielles lance un accélérateur de start-up au sein de Station F ainsi que des labs d’innovation avec Epitech et 42.

Vente-Privée, le pionnier des ventes événementielles qui entre dans sa seizième année, investira 80 millions d’euros en 2017 dans sa politique de R&D et d’open innovation. « A l’ère du digital où la compétition ne se fait plus entre ‘les petits et les gros acteurs’ mais entre ‘les lents et les rapides’, nous plaçons l’innovation et la tech au cœur de notre stratégie de croissance« , explique Jacques-Antoine Granjon.

Concrètement, Vente-Privée va d’abord lancer un accélérateur de start-up au sein de Station F, le plus grand incubateur au monde, qu’ouvrira Xavier Niel en avril dans l’ancienne Halle Freyssinet. Sa vocation sera d’accompagner les start-up qui conçoivent des solutions et des services visant à améliorer l’expérience d’achat en ligne ou à digitaliser l’expérience en magasin, dans le secteur de la distribution de mode. Cet accélérateur occupera la totalité d’un village de Station F, soit 80 postes de travail. Des collaborateurs de l’e-commerçant y seront présents à plein temps pour délivrer des ateliers d’experts, apprendre aux jeunes pousses à pitcher ou encore les aider à trouver créativité et compétences. Ces entrepreneurs pourront également présenter leur projet en comité d’investissement du groupe, bénéficier de son réseau de 6 000 marques partenaires et de son implantation internationale. Pour connaître les conditions d’éligibilité et soumettre leur candidature, les start-up peuvent d’ores et déjà consulter le site de l’accélérateur.

Des partenariats avec l’Epitech et l’école 42

Par ailleurs, Vente-Privée s’associe à l’Epitech et à 42 pour lancer deux laboratoires d’innovation. Une vingtaine d’étudiants de chaque école a été choisie pour travailler sur des projets de R&D encadrés par l’e-commerçant. Les étudiants de 42 ont déjà rejoint les équipes digitales du site dans un espace de travail de 290 mètres carrés qui leur est consacré. Ceux de l’Epitech disposeront pour leur part de 300 mètres carrés d’espace dédié dans les locaux de leur école. Leur mission : créer des POC (proof of concept) pour des innovations susceptibles d’intéresser Vente-Privée, qui profitera également de ces labs pour identifier et recruter des talents pour sa DSI.

Le recrutement compose d’ailleurs le dernier volet de son plan d’innovation 2017, puisque 250 embauches IT sont prévues cette année pour la DSI de l’e-commerçant. Des développeurs bien sûr, mais également des architectes, administrateurs de bases de données, responsables R&D, experts en sécurité, ingénieurs déploiement et exploitation métier, UX designers ou encore data scientists. Vente-Privée compte 3 800 salariés dans le monde et annonce avoir réalisé un volume d’affaires de 2 milliards d’euros TTC en 2015.

Source : Journal du net