Y a t’il un truc qui cloche chez les annonceurs avec le média mobile ?

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Apporter le bon contenu au bon moment y compris dans la publicité ! Ce n’est pas nouveau, mais c’est primordial à l’ère où 8 millions des 13-15 ans utilisent Snapchat sur leur mobile avec un contenu fort, décalé… À l’ère où l’explosion de la data client est la principale préoccupation des marketeurs, à l’ère où il faut capitaliser sur les moments spécifiques du parcours client, à l’ère où plus de 80% du temps mobile est passé dans les apps, à l’ère où le trafic mobile devient plus important que le desktop, à l’ère où l’on passe 1h26 par jour en moyenne sur son smartphone, à l’ère où 81% des 15-24 ans sont utilisateurs des messageries ouvertes en moyenne 9 fois par jour…etc…

Et bien, on est toujours avec un média, le mobile (Internet mobile) qui est encore sous-investit au regard du desktop !

Y a-t-il un truc qui cloche chez les annonceurs avec le média mobile ? Vous avez la tête dans le guidon pour ne pas comprendre les phénomènes et les usages profonds de vos clients et futurs clients ? Vous manquez de temps pour éduquer vos collaborateurs ? Votre staff n’y comprend rien ? Ou vous avez du mal à comprendre vos clients et leurs parcours qui n’est pas linéaire ? Il y a trop de solutions, d’outil sur le sujet ? Les agences que vous utilisez ont du mal à vous former à propos de cet environnement et des enjeux ? On ne vous propose pas les formats adaptés à votre cible ?…

Ci-dessous de nombreux insights d’après l’un des meilleurs baromobile OMD France et SFR Regie 2016 (40 slides) qui parle aussi des messageries, des bots, de l’AR, de la géolocalisation, de l’omnicanal…

On ne devrait plus avoir besoin de certaines infos du baromètre pour comprendre que le mobile et l’objet connecté, l’écran N°1.

 

 

La place du mobile dans les stratégies médias

Malgré un marché publicitaire mobile complexe, les investissements sur mobiles explosent au premier trimestre 2016, avec une croissance de 71%.

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Les investissements publicitaires sur mobiles ont encore augmenté de 71% au 1er semestre 2016. Mais contrairement aux années précédentes, cette croissance semble être aujourd’hui moins subie par les annonceurs que recherchée. Plus matures vis-à-vis des supports mobiles, les marques y trouvent désormais de vraies opportunités de communication et le moyen de créer plus de proximité avec leurs clients…

 

Au 1er semestre 2016, avec une croissance de 71%, les investissements sur mobiles explosent.

Afin de dresser un nouvel état des lieux de la perception du mobile et de son intégration dans les stratégies médias, le SRI a choisi de reconduire l’étude qualitative menée en 2014 par Harris Interactive auprès des annonceurs.

Cette deuxième édition montre que l’environnement et les pratiques ont clairement évolué en 2 ans.

Plus matures, les décideurs ont dépassé certaines contraintes liées aux devices mobiles. Ils semblent mieux informés sur les prestataires, les offres, les dispositifs et les formats et montrent clairement que ce sont digital et mobile qui sont devenus incontournables en matière d’investissements publicitaires.

 

Une attitude de « Test and learn » assumée

Les annonceurs décrivent un marché publicitaire mobile complexe, avec de nombreux acteurs et une grande diversité de l’offre.

Ils passent beaucoup de temps à rencontrer des partenaires pour s’informer sur les nouvelles technologies et solutions afin de ne pas se laisser dépasser par la constante évolution du paysage.

Ils testent plusieurs solutions et cherchent les bons partenaires qu’ils pourront reconduire sur de prochaines campagnes.

 

Le Mobile est encore considéré comme un marché complexe et les annonceurs attendent que l’offre se clarifie.

 

Un passage obligé dans une stratégie globale cross-device

Les annonceurs conçoivent le Mobile comme l’outil incontournable du quotidien mais relèvent encore de nombreuses difficultés opérationnelles telles que la mesure de visibilité ou les indicateurs de couverture & répétition.

Les annonceurs comprennent de mieux en mieux les opportunités et innovations technologiques des devices mobiles telles que géolocalisation, drive to store, réalité augmentée, synchronisation avec la TV, appréhension de la cible jeune etc.

 

Le Mobile appelle une interprétation spécifique des indicateurs et n’échappe pas à la nécessité d’une bonne définition d’objectifs de campagnes et des KPI à restituer.

 

Un équilibre à trouver entre créativité & respect de l’expérience utilisateur

Les annonceurs ont à cœur la question de l’intrusivité des formats publicitaires notamment sur mobile, notion exacerbée sur un device considéré comme très personnel.

Ils ont majoritairement recours aux formats bannières et interstitiels qu’ils jugent néanmoins assez peu satisfaisants.

Ils cherchent donc à tester des formats innovants : interactifs, native (inread ou infeed), social ads ou publicités vidéo courtes.

Le Mobile impose de trouver des formats et une narration publicitaires à la hauteur du temps passé et des usages de ce device mais aussi respectueux de l’expérience utilisateur et de son intimité.

 

Le rôle crucial des partenaires

Les annonceurs ont confiance en leurs partenaires agences qu’ils jugent bien au fait des nouvelles technologies et des formats disponibles.

Ils apprécient que les régies soient force de propositions créatives sur les dispositifs, en renfort de leurs agences créas.

L’interprofession a aussi un rôle majeur à jouer pour les aider à décrypter le marché au travers d’une nomenclature des offres, des prestataires et de la définition partagée de grands enjeux (mesures, visibilité, intrusivité etc.).

Le Mobile fait face à un important enjeu de normalisation des positionnements et pratiques.

 

En conclusion, selon Harris Interactive, un nouveau modèle reste à inventer pour communiquer sur mobile. Pour les annonceurs, il combinerait plus d’intelligence et davantage de qualité, il passerait aussi par une optimisation du parcours client et une vraie révolution des modèles créatifs.

 

Source : comarketing-news

 

UK consumers pick up their phones and shop on Black Friday

INCROYABLE : le mobile représentait 75% du trafic retail UK lors des 9 premières heures du BLACK FRIDAY ! #mobilefirst

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Even without Thanksgiving, consumers in the United Kingdom embrace e-commerce during the Thursday-through-Cyber Monday holiday shopping period.

In the United Kingdom, 75% of retail traffic was on mobile devices in the first nine hours of Black Friday, but mobile’s shared declined to 57% in the afternoon as consumers arrived at work and switched to desktops, according to Salmon Ltd. The e-commerce digital agency predicts U.K. consumers will spend 5 billion pounds ($6.22 billion) online during the five days of Thanksgiving through Cyber Monday.

Thanksgiving is not celebrated in the U.K., and Black Friday as an online shopping holiday is a relatively new import, making its mark in the past three years. Several e-retailers, including two of the country’s largest, Amazon, No. 1 in the Internet Retailer 2016 Europe 500, and Argos (now part of Sainsbury’s, No. 21), started promoting Black Friday deals more than a week in advance, Salmon says. Orders spiked on Thursday, with several retailers having their busiest day of the year so far on Nov. 24, according to Salmon.

“We are seeing two interesting potential impacts of Brexit on Black Friday sales: 1) Shoppers buying now before Brexit-led inflation kicks in. We are sensing that buyers fear retailers may soon be increasing the price of goods to take into account inflationary cost increases. Black Friday prices are currently heavily discounted and savvy shoppers are spending early to make sure they are not hit by sudden increases. 2) An increase in international sales,” Salmon says.

International sales may be influenced by fears about the U.K.’s decision to leave the European Union, commonly referred to as “Brexit,” which voters approved in June, and the decline in the value of British pound versus international currencies, Salmon says. “It is now more economical for overseas shoppers to buy from UK retailers. We have seen increases in international traffic at peak hours across Europe, the US and as far as China,” it says.

About a quarter of Britons shopped on Black Friday—online and offline–last year, compared with around half of Americans, and the percentage of U.K. shoppers is set to drop this time around, according to a survey by consultant Retail Economics. In 2015, British consumers spent 1.1 billion pounds ($1.64 billion) on Black Friday, up 35.8% from 810 million pounds in the same period of 2014, according to data from U.K. e-retail association Interactive Media in Retail Group and web measurement firm Experian.

 

Source : internetretailer.com

« La bataille pour livrer en 2 ou en 24 heures n’est pas essentielle »

Pas facile de prendre position … Quand on voit le succès du Click&Collect sur d’autres secteurs d’activités… Quand on voit la croissance des apps de m-commerce… Le shopper est de plus en plus éduqué et de plus en plus en attente d’une expérience d’achat differente, valorisante et digitale… LE PRIX est le critère N°1 mais quand on est sur le terrain au contact on sent bien… qu’il sera une condition nécessaire mais pas suffisante pour rester en haut de l’affiche..

A l’occasion des Favor’i de l’e-commerce, dont il était membre du jury, Michel-Edouard Leclerc décortique les leviers sur lesquels mise son enseigne et explique pourquoi il ne craint pas Amazon.

Michel-Edouard Leclerc

JDN. E.Leclerc détient 48% de part de marché sur le drive en France mais la croissance du format s’essouffle. Qu’est-ce qui va prendre le relais ?

Michel-Edouard Leclerc. Le drive a tiré la croissance d’E.Leclerc jusqu’à la fin de l’année dernière, en représentant quasiment 50% de notre croissance annuelle. L’hyper, dont nous avons beaucoup revitalisé l’offre et l’attractivité générale, a repris les rênes de la croissance cette année. Le drive et l’offre Internet restent embryonnaires, donc ils vont continuer à croître. Mais nous ouvrons moins de drives qu’avant – une trentaine seulement cette année – et ils sont plus petits. Positionné sur les 7 500 références les plus courantes, le drive est le moteur des courses « corvées », répétitives. Mais l’hyper va rester le navire amiral, notamment parce que nous y investissons beaucoup pour que le parcours du consommateur devienne une expérience plaisir.

 

Votre fonctionnement en coopérative explique-t-il que vous n’ayez jamais lancé de cybermarché ou que vous concluiez peu d’acquisitions ?

Il est vrai que Carrefour et Auchan, en tant que sociétés intégrées, savent mobiliser leur capacité d’investissement plus rapidement. Mais nous avons racheté des sites, comme en 2013 l’e-boutique de lentilles Candelens et le site de parapharmacie Santessima, et rien ne nous empêche d’en acquérir d’autres. Nous aurions très bien pu racheter un site comme Rueducommerce, par exemple. Simplement, nous ne subissons pas de pression pour accélérer sur Internet. Nos hypers et nos drives marchent bien et notre modèle est rentable en étant le plus compétitif du marché.

 

Justement, quel est votre objectif sur Internet ?

Nous pensons faire passer la part du Web – drive et sites spécialisés – dans notre chiffre d’affaires de 6% en 2015 à 10% en 2020. Ce serait une belle progression, d’autant que ce n’est pas une obligation. Prenez la livraison à domicile. C’est une problématique de grandes villes. Ce sera une opportunité à l’avenir, mais là où nous sommes présents actuellement, à Concarneau, à Niort ou à Pau, le marché porteur, c’est l’hyper et le drive, qui est dix fois plus important que la livraison à domicile. Même dans notre siège d’Ivry-sur-Seine, à deux pas du périphérique, les salariés n’ont pas demandé à pouvoir être livrés en deux heures, mais à ce qu’on ouvre un drive juste à côté.

 

« Quand Amazon viendra nous concurrencer, il devra revoir son modèle d’exploitation logistique »

Vous n’irez donc pas sur ce créneau ?

La bataille pour livrer en 2 ou en 24 heures, à drone ou à cheval, n’est pas essentielle. Ce n’est pas ce qui tire le marché des caves à vin, celui des fruits et légumes, ni les dépenses d’un foyer moyen français. C’est un créneau intéressant intellectuellement mais pas prioritaire. D’ailleurs le coût marginal pour livrer à Paris en 3 heures est exorbitant. Le magasin E.Leclerc de So Ouest à Levallois-Perret le fait et ça lui coûte une fortune. Un hyper peut sponsoriser ça mais pour un pure player, c’est impossible aux mêmes tarifs que nous. C’est pour ça qu’Amazon est 20% plus cher.

 

Vos concurrents se fourvoient-ils en développant la livraison à domicile, notamment depuis leurs magasins de proximité pour livrer plus vite ?

Il existe une demande pour la livraison à domicile chez des CSP+ très urbains, de même qu’il y a un marché pour Monoprix à Paris. Il faut que quelqu’un le prenne. Mais ce n’est pas pour nous car ce n’est pas notre modèle. On nous parle sans cesse d’Amazon. En tant que pionnier, Amazon a été longtemps seul et faisait figure de modèle. Mais le jour où il viendra concurrencer E.Leclerc, Carrefour et les autres, il devra baisser ses prix et adapter son modèle d’exploitation logistique. On agitait les mêmes chiffons rouges avec Costco et Métro et au final, il ne s’est rien passé. Les discussions technologiques sont passionnantes, mais au bout, il y a le client qui paie et qui essaiera toujours de payer le moins cher possible.

 

Si accélérer sur le Web n’est pas une obligation, à quoi servent vos e-boutiques spécialisées dans la parapharmacie, le sport, les bijoux, etc. ?

A préparer l’avenir, et à apprendre à conquérir le marché des grandes villes et des centres villes. De même, nous avons signé avec InPost pour déployer des consignes automatiques, d’abord sur nos parkings et dans nos galeries commerciales, peut-être à moyen terme dans les immeubles ou sur les parkings publics. C’est du chiffre d’affaires supplémentaire mais cela reste marginal par rapport à l’axe stratégique central de l’hyper et du drive.

« Le succès de Leclerc Drive est moins celui de son format que de son offre commerciale »

Notre enseigne fait 46 milliards d’euros de chiffre d’affaires TTC en France et nous prévoyons 3% de croissance cette année. Donc nous n’allons vraiment pas chercher du business tous azimuts. C’est notre force. Nous n’avons pas la même obligation de croissance qu’Amazon. N’ayant pas encore de réseau physique, il doit aller chercher son chiffre d’affaires dans la livraison à domicile en livrant de plus en plus vite, avec des coûts de plus en plus élevés. Nous ne sommes vraiment pas ébranlés par sa première tentative dans les courses du quotidien. Il deviendra d’ailleurs sans doute une plateforme de livraison pour les distributeurs déjà installés.

 

Que pensez-vous de l’entrepôt que Carrefour a mis en service à l’est de Lyon pour préparer les commandes drive avant de les dispatcher dans les hypers et supers de la région lyonnaise, afin de les décharger du picking ?

Le succès de Leclerc Drive est bien moins celui de son format que de son offre commerciale. C’est elle qui fidélise les consommateurs. Notre réussite foudroyante, par rapport à Carrefour Drive par exemple, tient à la bonne gestion de nos drives, qui nous permet d’y vendre aux prix de l’hyper. Cette constance omnicanale est une force considérable. Nos centres sont capables de vendre pas cher et de gagner de l’argent aussi bien dans un drive accolé à l’hyper que dans un deuxième drive déporté de l’autre côté de la ville, à la sortie du parking d’un hyper concurrent.

Toutefois, il n’y a pas qu’un seul modèle de logistique. Cela coûterait trop cher à Carrefour d’installer son entrepôt à la sortie de Paris. Mais mettre un entrepôt E.Leclerc à la sortie de Brest ne pose aucun problème. Leur nouveau modèle d’entrepôt est donc intéressant pour pénétrer dans les grosses conurbations – où, historiquement, nous ne sommes pas – et livrer des drives piétons déportés, des points relais, des casiers… Pour notre part, nous avons investi 750 millions d’euros dans le renouvellement de nos 16 plateformes régionales. Mais il ne s’agit que d’aligner nos moyens logistiques sur notre promesse commerciale, pour ne pas être décevant comme Amazon Prime Now.

 

« La grande mutation de la consommation portera sur les contenus »

Quelles seront les prochaines grandes vagues qui selon vous bousculeront le retail et la consommation ?

La grande mutation de la consommation portera sur les contenus, et pas uniquement sur les moyens que sont par exemple le drive ou la livraison à domicile. La diffusion des savoirs que permet le digital génère de nouvelles demandes. Par exemple, hier le bio était une préoccupation des bobos, à laquelle distributeurs et industriels n’opposaient que du marketing. Aujourd’hui c’est le signe d’une exigence de traçabilité, de certification par des tiers et d’envie de protection du terroir, qui constitue une vraie demande générale. On peut s’attendre au même phénomène sur le non-alimentaire. Les appareils électroménagers de consommation courante, par exemple, devront être plus sûrs, plus durables et plus fun ! Toute l’offre de produits courants va devoir être remise à niveau à l’aune de ces nouvelles exigences. Ce sera un facteur très différenciant entre les enseignes.

 

Quelle est votre ambition pour 2020 ?

E.Leclerc fera toujours partie des leaders de la distribution française en nombre de clients et en chiffre d’affaires. Nous aurons le plus fort taux de fidélité. 10% de notre chiffre d’affaires proviendra du digital. Mais pour répondre vraiment à la demande des nouveaux consommateurs, nous serons avant tout parmi les mieux disants en termes d’environnement, de nutrition, de qualité et de diversité de l’offre.

 

Vous étiez membre du jury des Favor’i. Que vous ont inspiré les finalistes du prix du meilleur espoir e-commerce ?

Les candidats étaient tous passionnants. Beaucoup d’entrepreneurs se contentent de mettre en avant la nouveauté d’une application ou l’exclusivité d’un brevet, sans se préoccuper de justifier le potentiel de retour sur investissement. Là, tous les projets avaient leur raison d’être. Par exemple Agriconomie se construit sur un vrai potentiel de marché, tant les agriculteurs sont dépendants des tarifs prohibitifs des coopératives qui les approvisionnent. Hellocasa, sur le secteur encore très peu organisé des petits travaux, fait aussi sens, surtout en s’appuyant sur le parrainage de grandes enseignes. Tous étaient très bons dans l’exercice, très commerçants, avec des personnalités fortes et ambitieuses.

 

Source : Journal du Net

Bilan du Black Friday 2016 sur mobile en France

Le Black friday 2016 a fait explosé les volumes des dépenses publicitaires sur les Mobiles.

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Deux fois plus d’applis mobiles ciblées par les annonceurs cette année pour le black friday ce qui a généré une augmentation conséquente des dépenses publicitaires sur les applis mobiles. App Annie a établi que le nombre d’applications uniques ciblées par les annonceurs en France avait plus que doublé entre début octobre et début novembre grâce à la Data collectée de l’outil Marketing Intelligence de la marque.

[Le Black Friday devient un événement commercial international. Les acheteurs européens veulent vivre la même expérience qu’aux USA et les annonceurs sont prêts à s’inscrire dans la tendance. Or le mobile continue de changer l’accès traditionnel aux clients finaux. Il est devenu un canal grand-public et les annonceurs ont compris qu’ils doivent en tirer parti pour sécuriser les ventes. Bertrand Salord, Senior Marketing Director EMEA, App Annie.]

App Annie a pu constater dès 8 semaines avant le Black Friday l’agressivité avec laquelle les annonceurs en Europe cherchaient à élargir la portée de leurs campagnes publicitaires sur applis mobiles pour sécuriser l’attention des clients. En date du week-end du 1er octobre, les cinq principaux annonceurs de la catégorie Shopping ciblaient 500 applications avec leurs publicités. Le week-end du 5 novembre, ce chiffre dépassait les 1100 applications ciblées. Le plus grand changement a été observé pour Amazon qui, début octobre, était le 12ème plus gros annonceur par le nombre d’applis ciblées. Quatre semaines plus tard, Amazon avait ciblé 550 applications mobiles supplémentaires**.

(** Sur 8 réseaux: AdColony, AdMob, Facebook, ChartBoost, InMobi, ironSource, UnityAds, Vungle)

De son côté, la Fnac a lancé une campagne publicitaire sur applis mobiles le 19 octobre pour promouvoir la nouvelle version de son application. Le nombre d’applications mobiles ciblées par ses propres applis a atteint son sommet en octobre 2016, la même semaine où Amazon Prime Now augmentait le nombre de ses cibles de plus de 150% par rapport aux deux semaines précédentes.

Top-5 des annonceurs en France dans la catégorie Shopping en nombre d’applis vues (iOS) semaine du 5 novembre 2016 :

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Source : servicesmobiles

M-commerce : 7 bonnes pratiques pour optimiser son appli mobile

Avec le développement du M-commerce, le site mobile ne peut suffire et le responsive à vécu. L’appli devient aujourd’hui impérative, même si un site mobile existe devant les exigences de fluidité et de personnalisation des utilisateurs.

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Ces outils sont devenus une étape obligée dans le commerce, mais comment faire de ce canal un vrai relai générateur de chiffre d’affaires? Zoom sur quelques conseils avisés.

Les marques et enseignes en ont bien conscience, proposer une application mobile est devenu une nécessité. Alors que, selon plusieurs études à l’appui, le smartphone est sur le point de devenir le support de communication principal pour Internet, l’application mobile revêt plusieurs spécificités à bien prendre en compte.

  • Des contenus et des pages plus « light »

L’application mobile ne peut rester qu’une simple copie du site Web. Ce support tactile et visible via un écran de plus petite taille impose de nouveaux codes:  » Cela nécessite de sélectionner les renseignements utiles aux clients, d’épurer les informations délivrées et d’avoir des pages « light » pour les télécharger en peu de temps et faciliter la compréhension et la navigation du client « , énumère Joffrey Sayen, manager des équipes retail Chez BearingPoint.

  • Faire la chasse aux clics inutiles

De ces spécificités doit découler un contenu et un parcours d’achat simplifiés. Cela suppose de traquer les clics inutiles présents sur l’application mobile. La Fnac a eu cette réflexion : « Nous avons repensé l’ergonomie et gommé les désagréments de l’appli en faisant la chasse aux clics inutiles. », développe Delphine Jamain, qui chapeaute l’expérience client sur tous les supports de la Fnac.com pour la France, entre autres. Les équipes du distributeur assurent avoir doublé le taux de conversion, quelques mois après le lancement de la V2 sur IOS, puis Android, en décembre 2013. « Nous avons prouvé, pour la première fois, qu’adopter une approche centrée sur le client avait un impact très positif sur le business », s’enthousiasme Delphine Jamain. Le mobile, et dans une moindre mesure les tablettes, représentent aujourd’hui plus de 40% du trafic en ligne de Fnac.com.

  • Un contenu plus personnalisé que sur le site Internet

C’est l’une des grandes opportunités offertes avec ce support: les détenteurs des applications sont, beaucoup plus souvent que sur le site internet, des clients identifiés. En effet, lors du téléchargement et de la première visite sur l’appli, une identification est proposée, le client est donc, d’emblée, identifié par la marque ou l’enseigne. Cela suppose plus de possibilités pour personnaliser, notamment, des recommandations produits et des publicités.

  • Pousser des services uniques

« Une application mobile doit apporter un service additionnel au client au risque de tomber dans l’oubli ou de ne pas être utilisée » résume Joffrey Sayen. Il recommande des services spécifiques que le client ne trouvera pas ailleurs (coupons de réductions, scan articles, comparateurs …) L’appli est en outre un bon moyen de préparer la venue en magasin. indiquer les stocks et les horaires des boutiques constitue un atout à ne pas négliger. Aux Etats-Unis, par exemple, 71 % des parcours d’achat commencent sur un site mobile.

  • Faire de son appli une aide au store to web, web to store, click and collect etc.

L’application mobile peut s’avérer précieuse à différents moments du parcours d’achat. Si seulement 17 % des transactions sont finalisées via les smartphones, ils sont beaucoup plus utilisés pour préparer la venue en magasin ou afin de regarder une première fois l’offre disponible. Zalando, dont 60 % de son trafic passe par le mobile, a ainsi sorti en début d’année une nouvelle version de son appli – forte de plus de 14 millions de téléchargements – qui se feuillette à la façon d’un magazine pour préparer le shopping. Decathlon a lancé, de son côté, une application qui permet d’éviter de faire la queue en caisse. L’appli permet de scanner, sur le lieu de vente, grâce à l’appareil mobile, les produits. Lorsque le panier est validé, des bornes spécifiques permettent de finaliser les achats pour éviter la queue en caisse.

  • Multiplier les solutions de paiement

Dernière préconisation indispensable, selon Joffrey Sayen de BearingPoint, il faut multiplier des solutions de paiement disponibles sur l’application. Et proposer, également, d’enregistrer les coordonnées bancaires pour faciliter, au maximum, les prochains achats.

Source : lsa