Stuart révolutionne la livraison du dernier kilomètre

Après Uber … voici STUART ! Les clefs du succes seront les mêmes que pour UBER

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La start-up connecte des coursiers locaux aux commerçants et e-commerçants en zone urbaine. Sa force : une application mobile dotée d’un algorithme de calcul des parcours, pour une livraison en moins de 30 minutes.

Avec une récente levée de fond de 22 millions d’euros, les bonnes fées se sont penchées sur le berceau de Stuart dès sa naissance, en 2015. La jeune pousse spécialisée dans la livraison de biens et de marchandises, en ville, pour les commerçants et les e-commerçants, a reçu le soutien financier des magnats du e-commerce : Jacques-Antoine Granjon, de Vente-privée.com, Jean-David Blanc d’Allo Ciné ou, encore, Olivier Mathiot de PriceMinister-Rakuten ont investi dans la start-up. Même le Groupe La Poste, via sa filiale GeoPost, a joué les Business Angels, en octobre 2015, avec une participation de 10 millions d’euros – 22 % – dans Stuart. Résultat : le développement d’une plateforme technologique de mise en relation pointue intégrant un algorithme d’optimisation de la livraison et un suivi des colis en temps réel. En pratique, l’application travaille les chemins de route idéaux des livreurs indépendants et intègre des données externes, météorologiques par exemple, afin de prédire l’intensité de l’activité. « Dans la capitale française, à un instant T, 500 coursiers sont connectés et réalisent une course », estime Pingki Houang, directeur général France de Stuart. La sélection, en amont, est drastique : « Sur 100 candidats, nous n’en retenons que 25 que nous formons », explique-t-il. En jeu, la maîtrise de la qualité de la logistique, clé du succès de Stuart. Franprix et CDiscount ont été les premiers à lui faire confiance. Depuis, plus de 900 clients, principalement en B to B, ont suivi, à Paris, Barcelone et Londres. Pour séduire les marques, la start-up fait valoir sa teinte écolo – 80% du transport se fait à vélo/vélo-cargo et 20 % en motorisé (électrique dès 2017) -, mais, revendique, surtout, avec son offre clé en main, 40 % d’économie par rapport à l’utilisation d’une flotte interne. Pour 3,5 kilomètres à vélo, comptez environ six euros.

Trois questions à Pingki Houang, directeur général France de Stuart

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Comment est venue l’idée de cette start-up ?

Stuart est né en 2015 de la rencontre de deux entrepreneurs, Clément Benoit, fondateur de Resto In, et Benjamin Chemla, créateur de Citycake, site de livraison de pâtisseries à domicile. Confrontés individuellement à la problématique de la livraison du dernier kilomètre, ils ont décidé d’y répondre ensemble.

Quelles sont les prochaines étapes du déploiement de Stuart ?

La start-up s’implante, d’ici la fin de l’année 2016, à Lyon et à Madrid. En 2017, Stuart se déploiera également sur d’autres zones urbaines telles que Lille, Bordeaux et Montpellier. Performante sur l’alimentaire, l’entreprise compte utiliser sa capacité à livrer en moins de 30 minutes sur d’autres marchés, des « retailers » de tout type et l’e-commerce en particulier.

Quels services avez-vous imaginés pour les e-commerçants ?

Nous proposons aux e-commerçants entre 1 et 4 points de rétention de la marchandise dans Paris. En fonction des horaires de commandes sur leurs sites – avant ou après 15 heures – l’achat y est tracté avant d’être livré le soir même à l’horaire et au lieu choisis par le client, entre 19 heures et minuit.

 

 

Source : Ecommercemag

4 raisons pour lesquelles la recherche mobile est importante

Le mobile s’impose chaque jour un peu plus dans le e-commerce… 50% des ventes en ligne sur le mobile en GB et 25% en France ! La tendance est lourde : investir dans des APPS de M-COMMERCE va devenir une priorité.

Le commerce mobile n’est pas prêts de s’arrêter! Selon l’IMRG, de nos jours plus de 50 % des ventes en ligne du Royaume-Uni (plus de 25% en France) proviennent de smartphones et tablettes. Afin de profiter au maximum de cette tendance, les commerçants investissent actuellement beaucoup dans la mise en place et l’optimisation de magasins mobiles. Cependant, dans de nombreux cas, leur taux de conversion mobile reste nettement inférieur au taux de conversion du PC.

Une des raisons principales à cela réside dans sa facilité d’utilisation: il est, par définition, plus difficile à utiliser un site mobile qu’un site de bureau, en raison de l’écran plus petit. Mais, il devient encore plus difficile si les résultats et les filtres de recherche sont défaillant… Les clients qui utilisent leur smartphone ne peuvent voir deux ou trois résultats de la recherche sans défilement. Si vous vous assurez que ces résultats sont pertinents, y compris les cas avec les fautes d’orthographe, vous êtes en mesure d’augmenter les conversions mobiles de plus de 110 %, selon les tests A / B. Retrouvez dans l’infographie ci-dessous plus de chiffres sur le phénomène !

 

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Source : servicesmobiles

M-commerce : le mobile, canal roi de l’e-commerce

On voyait la tendance se développer. Après le site de e-commerce, les sites mobiles se sont developpés mais l’experience n’est pas satisfaisante (téléchargements trop long, site souvent responsive donc pas vraiment construit pour le mobile) et c’est donc aujourd’hui autour des applications mobiles de m-commerce développées en NATIF que se tournent les acteurs du marché.

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Plus de transactions effectuées via un appareil mobile, un développement progressif de sites optimisés et des applications transactionnelles… Le commerce mobile va-t-il supplanter le e-commerce ? Voici les principaux enseignements du rapport d’activité sur le commerce mobile étudié au premier semestre 2016 par Criteo

 

La révolution mobile est en marche, et elle n’est pas prête de s’interrompre. A l’image des bouleversements introduits par la démocratisation d’Internet et l’avènement de l’e-commerce, c’est aujourd’hui le commerce mobile qui est en passe de dominer le commerce en ligne en devenant le premier canal d’achat devant les autres devices. C’est le principal enseignement d’une étude signée Criteo et publiée jeudi 15 septembre 2016. Dans son rapport d’activité sur le commerce mobile étudié au premier semestre 2016, l’entreprise française explore l’évolution de transactions effectuées sur mobile. « Le m-commerce continue sa progression, confirme Cédric Vandervynckt, Directeur Général France & Europe du Sud Criteo. Dans certains pays, comme le Japon et la Grande-Bretagne, le volume des transactions sur mobile a même dépassé le volume de transactions sur desktop« . Un usage plus démocratisé des smartphones, mais aussi une certaine maturité des annonceurs qui ont investi plus tôt sur ce canal, sont des facteurs qui amènent les consommateurs de ces pays à se diriger plus naturellement sur les applications mobiles pour effectuer des achats. Autre cause de cette croissance spectaculaire : la chute des commandes de tablettes dans le monde, qui ont diminué de 15% en un an au 1er trimestre 2016, de 46 millions à 40 millions d’unités. Dans le même temps, les commandes de smartphones ont augmenté de 0,2% à 335 millions d’unités selon International Data Corporation (IDC).

Les e-marchands français progressent

En France, le mobile n’a pas encore supplanté le desktop, mais le m-commerce affiche de belles performances. Il représente désormais plus d’un tiers des transactions effectuées (35%). En volume, les smartphones représentent désormais plus de la moitié des transactions effectuées sur mobile en France. « Les smartphones surpassent désormais les tablettes et représentent 55% des transactions effectuées via mobile, soit une hausse de 32% sur un an« , poursuit Cédric Vandervynckt. Cependant, tous les e-commerçants ne sont pas logés à la même enseigne. L’étude note que, chez les e-marchands du premier quartile en France, ceux qui réalisent la plus grande part des transactions sur mobile, n’ont progressé que de 4% en un an, contre 32% pour la moyenne des e-marchands. Un phénomène de rattrapage qui permet de réduire l’écart entre les e-marchands du premier quartile et la moyenne.

Des taux de croissance qui varient selon les catégories

En e-commerce, certaines catégories affichent de très belles performances, comme les catégories Articles de Sport et Mode qui conservent leur avance et connaissent des taux de croissance annuels respectifs de 18% et 21%. « Ce sont des acteurs qui sont présents depuis longtemps, et qui couvrent des univers dans lesquels les marques peuvent s’exprimer pleinement sur mobile« , analyse Cédric Vandervynckt. Par ailleurs, ces marchés sont prisés des jeunes connectés, pour lesquels les achats en ligne font désormais partie du quotidien. Dans le même temps, les multispécialistes connaissent une croissance de 6% en un an.

Panier plus élevé, meilleur taux de conversion… L’application au coeur des usages

Pour Criteo, quatre priorités doivent être définies dans les stratégies digitales. L’accès au contenu, la capacité à faire découvrir un produit, la personnalisation et la fidélisation. Une stratégie qui implique de privilégier les applications dédiées, clé du succès d’une stratégie mobile. « En optimisant chaque étape du tunnel de conversion, les applications restent le canal le plus efficace pour les e-marchands, et apporte un taux de conversion trois fois plus élevé que le navigateur mobile« , explique l’étude. Les applications représentent 54% des transactions effectuées sur mobile. La majorité des transactions mobiles s’effectue désormais sur les applications. Ainsi, dans les 30 jours qui suivent une première visite, les nouveaux utilisateurs ont deux fois plus de chances de revenir sur application que sur navigateur mobile. « Les applications connaissent une augmentation des transactions de 7 points en un an, de 47% à 54%« , note l’étude. Autre élément qui devrait achever de convaincre les responsables digitaux : longtemps privilégié pour les achats coûteux, l’ordinateur s’est fait devancer par les applications. Le panier moyen est désormais bien plus élevé sur application que sur ordinateur ou navigateur mobile. Pour une base de 100 dollars sur ordinateur, le panier moyen atteint 127 dollars sur application contre 91 dollars seulement sur navigateur mobile, c’est-à-dire sur un site conçu en responsive design.

Une autre information devrait intéresser les marques et les annonceurs : la part des transactions effectuées sur un smartphone Android a presque doublé, et devance désormais l’iPhone. Auparavant à égalité avec l’iPhone, les smartphones Android représentent aujourd’hui la majorité du commerce mobile. « L’avenir du commerce mobile passe par une attention permanente portée aux besoins et usages des utilisateurs, résume Cédric Vandervynckt. Sans compter que les meilleurs e-commerçants ont peu à peu instauré un certain nombre de fonctionnalités, comme l’enregistrement des données bancaires, devenues aujourd’hui une fonctionnalité de base pour de nombreux mobinautes… mais pas proposées chez tous les e-marchands« , explique-t-il encore. La marge de progression est donc bien là. Mais l’amélioration des applications et des sites responsive ne sont pas les seuls leviers de croissance du commerce mobile. Le smartphone reste un outil formidable pour mesurer et utiliser la mobilité du consommateur, notamment en magasin. Le phygital est non seulement l’avenir du commerce, mais aussi celui du m-commerce.

Source : lsa

Les micro-moments, nouvel eldorado du commerce mobile

Si c’est une évidence pour tout le monde que le mobile est utilisé « en mobilité » (pourtant certaines interfaces d’apps semblent l’avoir oublié), il induit aussi de nouveaux comportements. Les micro-moments en font partie et ils sont fondamentaux pour mieux comprendre les usages des utilisateurs et donc l’efficacité des interfaces des Apps.

Pour tout savoir sur les micro-moments, ces instants fugaces où les mobinautes consultent leur smartphone et qui sont autant d’occasions en or pour les marques, l’agence JVWEB publie une infographie qui décrypte les tendances et dévoile les chiffres clés de ce nouvel eldorado.

Alors que les ventes sur mobile explosent (+40% en 2 ans), les annonceurs s’interrogent encore : comment mettre en place une stratégie performante pour saisir toutes les opportunités business du mobile ?

Effectivement, pas si facile lorsque les consommateurs deviennent nomades, volatiles et ultra-exigeants.

Pour répondre à ces questions, l’agence JVWEB livre en infographie les tendances et les chiffres clés à connaître sur cette nouvelle mine d’or potentielle que représentent les micro-moments sur mobile.

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Les micro-moments envahissent le quotidien des mobinautes

Avant de se coucher, pendant la pub, en attendant un rendez-vous, en salle d’attente, dans les transports, chez le coiffeur… les Français consultent leur smartphone jusqu’à 50 fois par jour d’après l’étude Deloitte Usages Mobiles.

Ce chiffre époustouflant montre bien à quel point le mobile s’est imposé comme un compagnon indispensable !

D’ailleurs, Google a catégorisé 4 moments clés qui amènent les mobinautes à effectuer une recherche : je veux savoir, je veux aller, je veux faire et je veux acheter.

Et d’après l’infographie de JVWEB, 50% des français veulent pouvoir acheter n’importe quand. Tous les prétextes sont bons pour sortir le téléphone portable de sa poche.

Néanmoins, il faudra noter que les achats sur mobile sont plus impulsifs et moins engageants que ceux sur ordinateur. Le panier moyen est la plupart du temps inférieur à 40€ sur mobile.

 

Les micro-moments, une opportunité pour les commerçants

L’infographie met également en lumière la complémentarité “mobile / boutique” lors du parcours d’achat. En effet, 82% des utilisateurs de smartphone déclarent consulter leur mobile durant leurs achats et 46% estiment que le mobile a changé leur manière de consommer en magasin. Les usages du mobile en boutique sont variés.

Certains s’en servent pour comparer les prix, quand d’autres vérifient les disponibilités produits, consultent leurs caractéristiques ou demandent conseil à un ami. Dans ce contexte, il devient donc essentiel pour les commerçants de mettre en place les actions marketing leur permettant de performer sur mobile et d’accroître leurs ventes en boutique.

Même si les opportunités business des micro-moments paraissent indéniables, encore faut-il savoir déployer une stratégie efficace pour être présent au bon moment avec le bon message. Jonathan Vidor, Président Fondateur de JVWEB, livre ici quelques bonnes pratiques pour y parvenir:

3 CONSEILS POUR PERFORMER PENDANT LES MICRO-MOMENTS

  1. Ajoutez des extensions de lieu et d’appel dans l’annonce AdWords
    L’ajout d’une extension de lieu permet de faire remonter l’adresse de la boutique au niveau de l’annonce directement. L’extension d’appel quant à elle, fait apparaitre le numéro de téléphone, permettant de contacter le commerçant rapidement. Complétez l’annonce avec vos informations vous permettra de favoriser le web-to-store et ainsi de driver des mobinautes vers votre boutique.
  2. Prévoyez des campagnes spécifiques aux recherches sur mobile
    Faire la promotion de votre marque via du display dans les applications mobiles ou sur des vidéos peut être très pertinent pour capter les internautes en situation d’attente comme par exemple en ciblant les apps de jeux, actus, plateformes vidéo. Dans le cas où votre site mobile ne serait pas bien adapté, il est possible de créer des annonces Appel uniquement pour faciliter le contact. Les campagnes spécifiques peuvent aussi promouvoir ou inciter l’utilisation de votre application.
  3. Adaptez vos landings avec l’information principale mise en avant
    Une landing page adaptée aux mobiles est indispensable pour retenir le mobinaute. Il est nécessaire de favoriser les actions rapides comme par exemple l’inscription à votre newsletter ou encore donner la possibilité à l’internaute de recevoir une fiche produit par email. Car dans « micro-moments » il y a « micro » et l’internaute ne s’aventurera pas dans une inscription avec 20 formulaires.

Source : comarketing-news

Les marques se focalisent trop sur la vente et pas assez sur l’expérience client

L’expérience client au centre de toute stratégie, c’est vrai pour l’e-commerce mais aussi et surtout en magasin. Aujourd’hui, on se limite souvent à demander la carte de Fidélité au moment du passage en caisse : le client commence d’ailleurs a se demander pourquoi puisqu’il n’en tire aucun avantage instantané mais l’expérience après achat ou avant achat est totalement négligée.

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Selon les résultats d’une étude mondiale menée par Sitecore, beaucoup de marques se focalisent trop sur l’instant de la vente, au détriment de l’ensemble de l’expérience client; moins d’un quart attachent de l’importance à l’expérience après l’achat, et moins d’un tiers considèrent l’expérience précédant l’achat comme la plus importante.

Sitecore, éditeur de logiciels de gestion de l’expérience, a publié les résultats d’une étude mondiale réalisée en collaboration avec Vanson Bourne qui vise à évaluer l’attitude et les stratégies des marques concernant le commerce en ligne.

L’étude révèle que même si la majorité des marques sont conscientes de l’importance du commerce en ligne, elles ne se sentent pas complètement prêtes à soutenir la croissance de ce canal à l’échelle mondiale. 

L’expérience client: parent pauvre du e-commerce

Une conclusion essentielle ressort de l’étude : bien que 42 % des recettes totales d’une organisation soient issues des canaux en ligne l’année dernière (ce chiffre devrait progresser de près de 6 % au cours de l’année à venir), en moyenne, 14 % seulement du budget de vente en ligne est consacré à la gestion de l’expérience client numérique.

Par ailleurs, bien que 73 % des personnes interrogées reconnaissent que la fidélité des clients est perdue en l’absence d’une expérience de marque bien définie, les entreprises ne proposent toujours pas une expérience globale, couvrant à la fois les systèmes Web et de commerce en ligne.

Bien que 51 % des personnes interrogées estiment obtenir le meilleur taux de réussite durant la phase d’achat, 23 % seulement considèrent également l’expérience après l’achat comme essentielle. Par ailleurs, seulement 3 personnes interrogées sur 10 considèrent l’expérience précédant l’achat comme la plus importante.

Datas, contenus et technologies pour améliorer l’UX

Un tiers des marques (36 %) utilisant une solution de gestion de contenus (CMS) Web ne sont pas en mesure de personnaliser l’expérience d’achat, tandis que 33 % ne disposent pas de données concernant l’expérience d’achat.

Pour les prestataires de services informatiques, les trois principaux défis sont la capacité d’intégrer les nouvelles solutions aux systèmes patrimoniaux (51 %), la difficulté de proposer une expérience client fluide (51 %) et la capacité de fournir des innovations constantes (50 %).

Sans surprise, 93 % des décideurs spécialistes du marketing et de l’informatique conviennent qu’une plate-forme de marketing numérique complète (c’est-à-dire une plate-forme capable d’intégrer l’expérience client sur l’ensemble des systèmes de contenu Web et de commerce en ligne) permettrait d’améliorer considérablement l’efficacité commerciale de leur organisation ; ils sont 87 % à répondre qu’avoir une meilleure connaissance du parcours en ligne de leurs clients leur permettrait d’améliorer leur expérience en ligne.

« Dans la mesure où les consommateurs exigent désormais une expérience d’achat transparente et immédiate, les marques sont directement affectées par leur capacité à proposer une expérience réussie. À l’heure actuelle, cependant, les marques parviennent difficilement à proposer une expérience client optimale en raison de la déconnexion du contenu et du commerce, principalement imputable à la complexité de l’intégration technologique. Les attentes des consommateurs étant primordiales pour les affaires, il est temps que les marques se concentrent sur cet aspect », déclare Scott Anderson, directeur du marketing, Sitecore.

Autres conclusions essentielles

  • Parmi les fonctionnalités les plus recherchées dans un système de marketing numérique figurent les opportunités de vente croisée et de montée en gamme (55 %), un historique du moteur de recherche (54 %) et la géolocalisation (39 %)
  • Un tiers (32 %) seulement environ affirment que leur organisation a pleinement réussi à établir des lignes de communication claires entre la direction et les services gérant la vente en ligne.
  • Au regard des innovations et évolutions des plates-formes de marketing et de commerce électroniques mises en œuvre par des prestataires informatiques partenaires, les personnes interrogées les plus susceptibles de se considérer comme leaders du marché se trouvent en Australie (60 %), en Allemagne (50 %), aux États-Unis et au Canada (49 %)

 À propos de l’étude

L’étude repose sur une enquête menée auprès de 826 décideurs spécialistes du marketing et de l’informatique, ainsi que 414 partenaires et prestataires informatiques ; elle a été réalisée par Vanson Bourne en juillet et août 2016. Les données fournies par les marques reflètent le pays, le secteur d’activité et la taille de l’organisation sur 8 secteurs verticaux, parmi lesquels les services financiers, la vente de détail, l’hébergement et les loisirs, la fabrication et les produits de grande consommation.

Source : comarketing-news

Le mobile révolutionne les codes et les tendances

L’application mobile est au centre de l’écosystème. Elle offre une relation plus intense avec les utilisateurs; ils font le choix de la télécharger, de l’utiliser, créant ainsi un réflexe conditionné vis-à-vis du service proposé.

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Dentsu Aegis Network a publié son étude bilan sur le mobile en 2016. Le mobile est au centre du quotidien des Français et permet de créer une relation aux marques différente et plus engageante.

63% de Français mobinautes, 1 milliard d’utilisateurs mensuels sur WhatsApp, 500 millions de téléchargements pour Pokémon Go, 10 milliards de vidéos vues sur Snapchat chaque jour. Le mobile révolutionne les codes et les tendances, crée de nouvelles formes d’interactions, bouleverse les modes de communication et fait émerger de nouveaux business models.

Premier réflexe le matin mais également tout au long de la journée avec ¼ des Français qui consulte leur mobile plus de 25 fois par jour. Ils sont ainsi 59% à le consulter dans l’heure qui suit leur réveil et 16% dans les 5 minutes. Cette omniprésence du device permet de créer une relation de proximité et de diffuser des messages tout au long de la journée en s’adaptant au contexte de vie des Français. Par ailleurs avec plus 63% de mobinautes, les possibilités offertes par le mobile sont nombreuses; il permet d’accéder à tout, en permanence. L’univers applicatif permet également de créer cette relation plus intense avec les utilisateurs, ils font le choix de les télécharger, de les utiliser, créant ainsi un réflexe conditionné vis-à-vis du service proposé.

L’outil de l’ultra connexion

1 individu sur 7 utilise chaque mois WhatsApp, 57% des utilisateurs de Facebook sont exclusifs au mobile et 24 milliards de selfies ont été répertoriés sur Google photos en mai 2016. Autant de données qui montrent à quel point le mobile est utilisé et notamment pour parler de soi, se montrer. Incubateur de la personnalité, le mobile contient ce que l’on est et permet de le diffuser à ses communautés. 57% des mobinautes ont visité un réseau social sur mobile au cours du dernier mois, et si Facebook est le plus utilisé, c’est Snapchat qui affiche la plus belle progression en proposant de nouveaux codes de communication : éphémérité, divertissement et verticalité. Outre les réseaux sociaux, les outils de messagerie instantanées déjà installés avec 74% d’utilisateurs, permettent également une interactivité forte notamment avec les marques. Les géants du secteur proposent désormais des fonctionnalités permettant d’interagir avec les marques.

La prolongation de l’expérience divertissante

Au-delà de la relation à autrui, le mobile est également un outil essentiel dans le prolongement de l’expérience pour le divertissement. Actualité, Musique mais surtout Vidéo et Jeux sont au cœur du quotidien des utilisateurs mobiles. Il permet de créer une nouvelle catégorie de Gamers plus casuals. De 7 à 77 ans, le mobile est un accessoire pour jouer, certains jeux sont même devenus des phénomènes qui déchainent les foules. Cet été, Pokémon Go a déclenché plus de 500 millions de téléchargements en misant sur les fonctionnalités intrinsèques du mobile : géolocalisation et réalité augmentée.

Si l’image était au centre de l’expérience Pokémon ce n’est pas un hasard car le contenu vidéo est également plébiscité sur mobile avec près de 39% des mobinautes qui ont regardé au moins une vidéo au cours du dernier mois sur mobile. La vidéo intègre désormais des codes nouveaux notamment la verticalité de la diffusion : plus adaptée au device. Cette consommation snacking du contenu vidéo pousse de plus en plus d’éditeurs à créer du contenu dédié au mobile pour favoriser des sessions courtes mais récurrentes.

Publicité et M-commerce

La part du mobile dans les dépenses publicitaires continue de progresser (+11pts entre S1 2015 et S1 2016) mais elle demeure sous-investie au regard des usages en France. 56% des connexions se font désormais sur mobile contre 29% des dépenses digitales. La faute à une mauvaise image de la publicité sur mobile ? Côté utilisateurs, une certaine ambivalence persiste effectivement, si une majorité se sent exposée à la publicité sur ce device, les mobinautes ne sont que 18% à souhaiter sa suppression. Le Search, usage de prédilection sur mobile est une des clés du développement des investissements sur ce device et c’est d’ailleurs le levier dominant au regard des investissements 2016.

La relation de proximité de l’utilisateur à son mobile se traduit aussi, dans une modification des comportements d’achat. Le mobile est un élément de plus en plus essentiel dans le canal d’achat. Que cela soit à l’origine, pendant ou lors de la finalisation de l’acte d’achat, les capacités techniques du mobile lui permettent de s’insérer à chaque étape.

Source : Servicesmobiles