Quel géant du Web remportera la bataille du m-paiement ?

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C’est évidemment l’enjeu majeur du m commerce aujourd’hui … mais il y a aussi une foultitude de solutions qui ne sont pas « propriétaires » et qui pourraient mettre tout le monde d’accord … pronostics ?

Apple Pay et Samsung Pay s’internationalisent à un rythme effréné tandis que les géants chinois préfèrent asseoir leur puissance dans leur pays. Découvrez où sont présents chacun des acteurs.

Les géants du Web se lancent l’un après l’autre dans la bataille du paiement mobile en magasin, sans qu’un leader incontesté ne se dessine encore. Tandis qu’Apple Pay et Samsung Pay se déploient chaque mois dans de nouveaux pays pour y prendre le marché avant leurs concurrents, les chinois Alipay ou Tenpay se focalisent sur la gigantesque cible locale. Android Pay, de son côté, n’est encore présent que dans quatre pays et n’a pas annoncé ses futurs plans d’internationalisation.

Samsung Pay se lancera dans sept nouveaux pays en 2016 et 2017, parmi lesquels le Royaume-Uni, le Canada ou encore la Turquie. Apple Pay vient de débarquer en Russie et sera bientôt disponible au Japon et en Nouvelle-Zélande.

Où les géants du Web lancent-ils leurs solutions de m-paiement ?
Alipay Android Pay Apple Pay Samsung Pay Tenpay
Chine Etats-Unis (Septembre 2015) Etats-Unis (Octobre 2014) Corée du sud (Août 2015) Chine
Royaume-Uni (Mai 2016) Royaume-Uni (Juillet 2015) Etats-Unis (Septembre 2015)
Singapour (Juin 2016) Canada (Novembre 2015) Chine (Mars 2016)
Australie (Juillet 2016) Australie (Novembre 2015) Espagne (Juin 2016)
Chine (Février 2016) Australie (Juin 2016)
Singapour (Avril 2016) Singapour (Juin 2016)
Suisse (Juillet 2016) Porto Rico (Juillet 2016)
France (Juillet 2016) Brésil (Juillet 2016)
Hong Kong (Juillet 2016) Russie (Septembre 2016)
Russie (Octobre 2016) Royaume-Uni (fin 2016)
Japon (Octobre 2016) Malaisie (fin 2016)
Nouvelle-Zélande (fin 2016) Canada (fin 2016)
Hong Kong (fin 2016)
Thaïlande (fin 2016)
Taïwan (fin 2016)
Turquie (2017)

Difficile de savoir quel acteur est en train de prendre le dessus en termes d’adoption, tant ils se font discrets sur leurs résultats. Apple a annoncé en grandes pompes qu’un million de cartes de crédit avaient été enregistrées sur Apple Pay trois jours après son lancement aux Etats-Unis. Mais depuis, de nombreuses études ont remis en cause le succès du moyen de paiement et la firme à la pomme s’est bien gardée de révéler le nombre d’utilisateurs. PYMNTS et InfoScout ont mis en place un baromètre d’adoption en interrogeant des utilisateurs d’iPhone 6 aux Etats-Unis. En juin 2016, 23,8% d’entre eux seulement assurent avoir testé le service. Surtout, près de la moitié de ceux qui l’utilisent n’y voient pas d’amélioration sensible par rapport à la carte bancaire.

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Le plus franc succès d’Apple Pay est en fait celui du métro londonien. Transport for London est le marchand le plus utilisé par le service. En Chine, le service a comptabilisé trois millions d’enregistrements en trois jours après son lancement. Et Apple assure qu’Apple Pay gagne un million d’utilisateurs chaque semaine dans le monde.

Les enquêtes les plus fouillées sur l’adoption des solutions des géants du Web ont été réalisées aux Etats-Unis, où s’affrontent Apple, Samsung et Google. Une étude réalisée en mars 2016 par Phoenix Marketing International rapporte que 24% des détenteurs de cartes bancaires ont lié leur carte à au moins une solution de m-paiement en magasin. 17% ont créé un compte Apple Pay pour payer en magasin ou in-app, 11% un compte Samsung Pay et 10% Android Pay. Des résultats à mettre en relation avec les dates de lancement : octobre 2014 pour Apple, contre septembre 2015 pour Samsung Pay et Android Pay. Les deux challengers ont rapidement gagné du terrain sur la marque à la pomme et ont réussi à atteindre une position comparable six mois après leurs lancements.

En Chine, le leader incontesté est Alipay, solution de paiement en ligne et de m-paiement en magasin qui revendique 450 millions d’utilisateurs actifs dans le pays. La filiale d’Alibaba contrôle 60% du marché du paiement mobile, suivi par Tenpay, filiale de Tencent, qui en possède 19% environ.

Samsung passe par Alipay pour se développer en Chine

Le marché chinois est tellement spécifique et accaparé par les acteurs locaux que les étrangers se voient contraints de nouer des partenariats avec eux. En mai, Samsung Pay a signé avec la société d’Alipay, Ant Financial, pour se déployer dans le pays : les utilisateurs d’Alipay peuvent désormais utiliser leur Samsung pour payer en m-paiement avec Samsung Pay sans avoir à ouvrir l’application Alipay. Samsung espère ainsi décoller sur un marché extrêmement concurrentiel tandis que le Chinois entend s’appuyer sur le Sud-coréen pour s’internationaliser. Pour l’instant, Alipay se contente néanmoins de renforcer l’acceptation des comptes chinois dans les magasins du monde entier – grâce à un partenariat avec Ingenico en Europe, par exemple – car une loi chinoise oblige ses utilisateurs à posséder un compte dans le pays.

En France, seul Apple Pay est pour l’instant disponible, grâce à la signature d’accords avec les acteurs de cartes bancaires et plusieurs banques. Outre les solutions mobiles locales de retailers ou de start-up qui pourraient lui faire concurrence, le plus grand défi pour l’acteur américain sera de faire décoller le paiement mobile en magasin, encore extrêmement marginal dans l’Hexagone… Et dans la plupart des pays européens.

 

Source : journaldunet.com

Leclerc opte pour des étiquettes comparant en direct les prix de la concurrence

Bel exemple de collaboration entre start up et grandes entreprises même si on travaille là en test&learn sur un seul magasin LECLERC à QUIMPER… Ça sent le déploiement national bravo à datasolution!

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Leclerc pousse un cran plus loin sa communication autour de « Je suis le moins cher ». Dans son magasin de Quimper, plus de 3000 étiquettes électroniques de gondoles (EEG) affichent le prix du produit chez un concurrent de la zone de chalandise. Une solution inédite fournie par la start­up Data Solutions, spécialisée dans la veille et l’analyse prix de la grande distribution et qui s’appuie sur la technologie des étiquettes SES-Imogotag (l’un des gros faiseurs d’EEG avec Pricer). « Le prix demeure un critère de choix déterminant pour 80% des Français » explique Jean René Arcucci, l’un des fondateurs de la société. « Nos étiquettes sont moins contraignantes et plus directes que les applications mobiles de comparaison de prix. Elle rassurent le client avec le message « vous êtes au bon endroit pour acheter ce produit ». Le comparatif s’appuie sur les prix proposés par les sites Drive des concurrents à proximité, relevés chaque jour par Data Solutions.

Sauf que la méthodologie (choisie par Leclerc) a de quoi laisser songeur : seule l’offre la plus « favorable » est retenue sur l’étiquette. Si un produit s’avère moins cher chez la concurrence, son prix n’est tout simplement pas affiché. Mais en jonglant avec les différentes enseignes, il est évidemment pratiquement toujours possible d’être mieux disant sur tel ou tel produit.
La preuve : Data Solutions a effectué un test dans un petit Intermarché positionné selon les termes de la société « dans une gamme de prix plutôt élevée ». « Nous avons quand même trouvé plus de 5000 références où il était moins cher qu’un de ses concurrents », assure Jean René Arcucci.
Autre biais : seuls les produits disponibles en Drive sont comparés. Soit à peine un quart de l’offre globale d’un magasin moyen au maximum. « Dans les zones très bien équipées en magasins, on arrive facilement à avoir une offre très large », tempère cependant Jean René Arcucci.

Le système semble d’ailleurs séduire au-delà du champion des prix. « Nous sommes en contact avec de nombreuses autres enseignes alimentaires et non alimentaires (bricolage, Darty…) », assure la société. Celle-ci met au point une nouvelle génération d’étiquettes, où plusieurs prix défilent sur l’affichage.

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Cette innovation a l’avantage de fournir une information à des clients qui n’auraient pas forcément eu le réflexe d’aller comparer les prix avec une application mobile ou sur les sites Internet. Reste à savoir ce que deviendront les (très nombreux) prix barrés lors des promotions. Le risque de confusion entre prix avant promo et prix de la concurrence risque d’être compliqué à gérer.

 

Source : marketing-pgc.com

100 millions de téléphones portables usagés : l’urgence d’une stratégie !

A la vitesse ou APPLE sort ses iPhones (2 par an… on sent quand même que cela s’essouffle, voir Iphone7 ) et avec maintenant l’évidence pour tout le monde de l’existence de stratégies d’obsolescence programmée chez les constructeurs : la question se pose… Nous avons tous chez nous quelques spécimens de mobiles d’un autre temps …

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Plus de 20 millions de téléphones portables sont vendus chaque année en France ! Il y en a 2 ou 3 par foyer, et sans doute 100 millions qui dorment dans les tiroirs. Mais peu d’utilisateurs s’interrogent sur ce que contiennent ces appareils, et encore moins sur ce qu’ils deviennent en fin de vie.

Une mission sénatoriale d’information a travaillé cet été pour cerner l’inventaire et le devenir des matériaux et composants des téléphones portables. Cette dernière a révélé un sujet en friche, avec des constructeurs et opérateurs peu bavards (dommage, plusieurs sujets oubliés : responsable, éducation et marketing), des collectes des appareils usagés peu efficaces, des valorisations rares et des secteurs d’emploi inexploités. La fabrication des téléphones est source de problèmes économiques, environnementaux et éthiques majeurs – S’agissant de la composition des téléphones portables, la mission souligne que la fabrication de ces équipements ignore largement les enjeux environnementaux.

Le manque de connaissances sur la composition exacte des téléphones portables est apparu flagrant au cours des auditions, alors même que leur richesse fait de ces équipements une véritable « mine urbaine ». Par exemple, une tonne de cartes électroniques peut contenir 200 grammes d’or, tandis que la concentration d’une mine à bon rendement est évaluée à 5 grammes par tonne. La fabrication des téléphones nécessite des matières premières convoitées, dont l’extraction a des impacts environnementaux et sociaux non négligeables. Certains métaux, comme le tantale, sont extraits dans des territoires confrontés à des conflits armés. Quant à eux, certains sous-traitants ne respectent pas les normes élémentaires du droit du travail.

Enfin, la conception des téléphones est délibérément défavorable au réemploi et au recyclage : la course à l’innovation et au développement de nouvelles fonctionnalités éclipse l’enjeu de l’écoconception. Et les éco-contributions n’ont aucun effet sur les constructeurs.

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Initiative de 2013, réussies :

  • Le marché, dopé par des évolutions technologiques très fréquentes, se nourrit de l’obsolescence programmée (matérielle, logicielle et marketing), et le taux de collecte des téléphones portables usagés est ridicule : 15 %. Cela nuit au réemploi, qui constitue une priorité.
  • La majorité du gisement de téléphones usagés échappe à la filière réglementaire et part dans des filières parallèles. Les offres de mobiles d’occasion se multiplient, souvent issues de circuits opaques, sans garantie ni traçabilité. Les opérateurs y contribuent également en cédant des lots complets mélangeant déchets et équipements réparables. Ces pratiques favorisent le contournement des règles relatives à l’exportation de déchets.

Si nous parvenions à massifier la collecte, la France pourrait s’appuyer sur ses savoirs industriels pour développer une filière d’excellence, ébauche d’une économie circulaire pour ces produits.

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Sur la base de ces différents constats, la mission a formulé 27 propositions concrètes, consensuelles et ambitieuses, dans cinq directions complémentaires :
• la responsabilisation des fabricants de téléphones portables ;
• la lutte contre l’obsolescence programmée et pour l’augmentation de la durée de vie des téléphones portables ;
• l’augmentation de la collecte de téléphones portables usagés, notamment par le biais d’une meilleure information donnée au consommateur sur le geste de tri ;
• le soutien aux acteurs du réemploi, notamment issu de l’économie sociale et solidaire, et la clarification des circuits des filières parallèles à la filière réglementaire ;
• la définition et la mise en œuvre d’une stratégie nationale de recyclage des métaux soutenant les projets de recherche et d’unités de traitement.

Dans le même temps le Whashington Post à réaliser un documentaire « This is where mobile technology begins« sur le sujet de la conception des batteries avec beaucoup d’informations, de vidéos et de photos.

 

Source : servicesmobiles.fr

3 startups driving the next wave of digital commerce

US RETAIL 2017 : 3 technos digitales qui vont faire bouger les lignes… Bientôt dans vos magasins ?

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Transforming physical storefronts, visual shopping and category management are areas ripe for innovation. Thankfully, Shop.org has found startups poised to fill that void.

Three companies specializing in those areas came to Retail’s Digital Summit this week with hopes of being crowned Shop.org’s Digital Commerce Startup of the Year. Executives fromimageSurge, Netra and RangeMe pitched a panel of retail industry leaders to explain why their company will be the most disruptive in retail over the next five years. Watch as each of the CEOs make their case to take home the grand prize, and find out which startup won the third round of the competition.

Si vous n’arrivez pas à lire la vidéo, cliquez ici ou ici.

Source : nrf.com

Le mobile, c’est le nerf de la guerre

Le mobile devient le device central dans tous les secteurs d’activité et le voyage n’y fait pas exception. Acteurs du retail à vous de jouer !

Sur le moteur de recherche dédié au voyage, un tiers du trafic provient du mobile. John-Lee Saez, directeur de Kayak.fr, présente les dernières innovations du site, notamment des outils pour répondre aux frustrations des voyageurs liées à leurs réservations (frais cachés de cartes de crédit, de bagages…).

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Racheté en novembre 2012 par le géant du secteur Priceline, également propriétaire de Booking.com, le moteur de recherche dédié au voyage Kayak revendique plus de cent millions de visiteurs uniques chaque mois à travers le monde. Un tiers de son trafic provient du mobile. Le patron du site français, John-Lee Saez, présente ici en vidéo les dernières innovations du site. Le but : répondre notamment aux frustrations des voyageurs désagréablement surpris par des frais de bagages ou de cartes de crédit cachés. L’enjeu principal pour John-Lee Saez est désormais le mobile, qui draine 30 % du trafic : « c’est pas beaucoup – et c’est énorme à la fois, surtout que la monétisation entre le web et le mobile est très différente ».

John-Lee Saez explique que même si les français partent moins, certaines destinations comme l’Espagne, l’Italie ou le Portugal augmentent de 30 à 50% leurs taux de recherches. Le groupe cherche à se différencier de ses principaux concurrents, notamment grâce à son application mobile et à ses innovations.

Sur le mobile, l’utilisation n’est pas la même que sur un ordinateur. Kayak cherche donc à garder la même simplicité pour ses utilisateurs et intègre des fonctionnalités uniques, comme l’information sur l’heure de départ du vol, ou sur l’aéroport. L’entreprise a également compris que les avis des consommateurs étaient très importants, elle a donc mis en place les avis sur le voyage, mais également sur les restaurants. Les innovations ne manquent pas pour cette entreprise, puisque des comparateurs de trains et d’activités vont bientôt être mis à disposition des utilisateurs.

 

Retrouvez la suite de cet interview sur l’article des Echos ou sur la vidéo

Source : Les echos

Leclerc et Rewe : « Nous sommes en train de créer l’Airbus de la distribution »

E.LECLERC accélère à l’international : création d’une structure d’achats commune Eurelec avec l’allemand REWE (15000 points de ventes) ! Plus qu’une centrale d’achats, un rapprochement stratégique de deux géants.

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Quand deux géants de la distribution issus du monde coopératif décident d’une alliance stratégique… Michel-Edouard Leclerc, président des ­centres E.Leclerc, et Alain Caparros, à la tête du groupe allemand Rewe (51 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 15.000 points de vente dans 12 pays), ont lancé cet été leur centrale d’achats commune. Une structure qui cache en réalité un partenariat plus vaste. Les deux hommes de tempérament, qui avaient fait échouer un premier ­rapprochement en 2013, semblent cette fois vouloir s’allier dans la durée. Ils expliquent pourquoi dans une interview aux « Echos ».

Vous venez de créer Eurelec, une centrale d’achats commune. Comment cela s’articule-t-il avec Coopernic, la centrale européenne à laquelle vous appartenez déjà ?

Michel-Edouard Leclerc : Coo­pernic est une coopérative qui regroupe Ahold-Delhaize, Coop ­Italia, Rewe et E.Leclerc. C’est une centrale de référencement qui offre à nos grands fournisseurs des prestations commerciales pour presque tous les pays d’Europe. On y négocie « on top ». Coopernic a permis à nos groupements de se mettre à niveau des EMD, AMS, Carrefour World Trade qui nous avaient ­précédés. Depuis 2015, parallèlement à d’autres accords bilatéraux (Coop Italia), nous avons réfléchi à la construction d’une alliance stratégique et durable avec Rewe. Alain Caparros nous a proposé de rapprocher nos deux groupes d’indépendants pour échanger nos bonnes pratiques sur une vingtaine de chantiers. Eurelec est l’aboutissement concret de ce projet.

Alain Caparros : Eurelec Trading est basé à Bruxelles. Nous sommes en train de recruter les équipes. C’est une société d’achats coopérative dont la vocation est de simplifier la relation avec nos grands fournisseurs internationaux, un interlocuteur unique, une facturation unique, un seul paiement. Mais nos politiques commerciales resteront distinctes et chacun utilisera à sa guise les gains réalisés à l’achat. Puisque la structure est coopérative et sa fonction limitée, sa création n’est pas subordonnée à l’autorisation des autorités chargées de la concurrence, à l’exception de la Pologne et de l’Autriche, qui ont donné leur accord sans réserve.

M.-E. L. : Nous raisonnons comme nos grands fournisseurs mondiaux dans le domaine des approvisionnements. E.Leclerc était peu présent à l’étranger. L’alliance avec Rewe nous apporte la dimension qui nous manquait pour être aussi compétitif à l’achat que des Walmart, Tesco, Metro ou demain Amazon. Eurelec a vocation à acheter des produits, mais aussi des prestations, comme le fret maritime, par exemple.

On comprend que les gains à l’achat permettent d’alimenter la guerre des prix en France. Qu’en est-il outre-Rhin ?

A. C. : L’Allemagne est au centre de l’ouragan. Le marché est dominé à 80 % par quatre acteurs, les deux discounters Lidl et Aldi, l’enseigne Edeka et nous, qui sommes le plus petit des quatre. La guerre des prix est permanente. Elle conduit à détruire de la valeur. A cela s’ajoute le fait qu’étant confrontés à une ­stagnation de leurs ventes, les discounters ont élargi leur assortiment avec des marques. Comme chaque Allemand va chez Aldi ou Lidl, tout nouveau référencement conduit à des pertes de part de marché chez nous. Nous y avons répondu en étant plus agressifs sur les produits d’appel et en lançant des services attrayants. Cela marche puisque l’on progresse de 3 % à 5 % par an.

Avez-vous le sentiment, avec votre rapprochement, de favoriser le devenir de ce que l’on désigne plus généralement par le « couple franco-allemand » ?

A. C. : Je suis exaspéré quand j’entends comment certains représentants politiques français parlent de l’Allemagne. C’est un pays fabuleux avec une population jeune très consciente de son passé. L’appel d’air lancé par Mme Merkel envers les réfugiés démontre que l’Allemagne d’aujourd’hui n’a rien à voir avec l’Allemagne d’hier. La chancelière est du bon côté de l’histoire. Evidemment, dans le privé, on cultive des différences dans la manière de gérer les affaires. Mais, au final, on travaille très bien ensemble.

M.-E. L. : Notre mouvement a été pionnier pour le passage à l’Euro. Nous croyons fortement au pilier franco-allemand. Dans une période de doute à l’égard des institutions, je trouve stimulant que des chefs d’entreprise créent un « Airbus de la distribution » et donnent ainsi corps à une Europe concrète qui bénéficie aux consommateurs.

 

Source : altaviawatch.com

Notifications sur mobiles : vous en redemandez !

Contrairement à toutes les attentes, les mobinautes apprécient de recevoir des notifications sur leur smartphone. C’est ce que vient de révéler une récente étude sur les usages  mobiles. Explications.

Menée par l’EBG, Testapic et Open, cette étude portant sur 1000 utilisateurs et 600 professionnels révèle des divergences entre les attentes des mobinautes et les objectifs poursuivis par les professionnels de l’Internet mobile.

D’un côté, les concepteurs d’applications mobiles mettent un point d’orgue à ne pas perturber leurs abonnés en leur envoyant trop de notifications (2 notifications par jour et par application étant jugée la limite acceptable par les professionnels). De l’autre, les utilisateurs déclarent être prêts à recevoir davantage de notifications de la part de leurs applications dès lors qu’elles sont jugées « utiles ».

Oui aux notifications utiles, personnalisées et contextualisées

Encore faut-il savoir ce que signifie « utile » pour les usagers. D’après l’étude, les applications jugées utiles par les mobinautes sont celles des banques, des réseaux sociaux, des médias, des services publics et des transports. Autre point important de l’étude : les usagers souhaitent recevoir des notifications qui soient personnalisées et contextualisées. Et pas trop souvent.

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Pas plus de 5 notifications par jour et par application

Quel est le nombre d’envois acceptable ? Les mobinautes indiquent pouvoir tolérer jusqu’à 5 notifications par jour et par application. C’est bien plus qu’attendu par les professionnels ! Le premier motif de désabonnement aux notifications d’une application reste en effet la fréquence trop élevée des envois, suivi du manque de pertinence et du manque de personnalisation de ces messages.

Un juste équilibre à trouver

En un mot : trop de notifications finissent par …tuer l’application. Le caractère intrusif des notifications et des publicités poussent en effet les usagers à supprimer tout simplement l’application de leur smartphone. Sachant qu’en moyenne, les internautes téléchargent 36 applications et n’en utilisent que 15 tous les mois, le défi pour les concepteurs d’applications est d’apparaître dans le top 15 des applis préférées des mobinautes.

Un pari audacieux qui invite les professionnels à savamment doser leurs envois de notifications pour fidéliser leurs usagers.

Source : orange-business