Franprix livre les courses jusque dans le réfrigérateur

L’initiative est intéressante dans le combat que se livrent aujourd’hui MONOPRIX et FRANPRIX. Si MONOPRIX depuis l’arrivée aux commandes de @regisschultz a pris une longueur d’avance avec ses multiples initiatives, partenariats et expériences digitales ou mobile, FRANPRIX casse les codes sur Paris (décidément le laboratoire idéal (voir E:LECLERC CHEZ SOI) en essayant d’apporter de la valeur à la livraison en mode conciergerie. L’enjeu n’est pas négligeable car les bénéfices en terme de ROI sur la fidélisation vont être palpable. Cependant, le chemin sera long (laisser ses clefs ou faire poser une serrure intelligente ne sont pas des comportements communs).

La chaîne française de supermarchés Franprix teste la livraison de produits alimentaires à domicile sans réceptionnaire : le livreur pénètre dans l’habitation. L’entreprise envisage même de faire déposer les courses dans le réfrigérateur du client.

Le supermarché garde votre clé

Depuis la fin du mois de mai, Franprix, une chaîne française de supermarchés opérant principalement dans la région parisienne, expérimente la livraison à l’intérieur du domicile du client à Paris. Le service de gardiennage Clac des Doigtsentre dans l’habitation d’une dizaine de clients, même lorsque les habitants ne sont pas présents.

Les personnes qui souhaitent commander, envoient leur liste de courses via sms à Clac des Doigts. Un collaborateur lit et traite tous les messages – avec l’aide d’un chatbox pour accélérer le processus – et va chercher les courses ainsi que la clé de l’habitation du client. A terme, il devrait également être possible de commander directement depuis l’application Franprix.

Pour la période d’essai, Franprix a conclu un accord avec le service de dépose de clé Oh my keys !, une spin-off de la poste française, qui prévoit un coffre-fort avec clé dans le supermarché le plus proche de chaque client participant. Pour d’autres, la chaîne de supermarchés a remboursé une partie du coût d’installation d’une serrure intelligente.

 

Un énorme coup de pouce pour fidéliser la clientèle

Puisqu’il est fastidieux d’aller chercher les clés, il est important que les gens aient confiance dans la technologie pour que l’initiative de Franprix soit une réussite. La chaîne de supermarchés est donc prête à participer aux coûts d’installation des serrures intelligentes.

« Nous sommes convaincus que les citadins sont prêts à laisser entrer une personne de confiance dans leur habitationvide », explique le directeur général de Franprix, Jean-Paul Mochet, dans LSA. « Pour gagner cette confiance, la technologie doit pouvoir offrir des garanties : le code d’accès d’une serrure connectée est utilisable durant quelques minutes seulement et ne peut être utilisé qu’une seule fois. »

Le dirigeant pense que les serrures intelligentes deviendront la norme dans toutes les nouvelles habitations. Il souhaite d’ores et déjà donner un coup de pouce au système, parce que la livraison à domicile est selon lui un moteur extrêmement puissant pour fidéliser la clientèle.

Une longueur d’avance face à Amazone en France

Une fois l’accès au domicile des clients garanti, le système ouvre littéralement et au sens figuré les portes à bien d’autres services. « Avec nos partenaires, nous avons l’ambition de faire déposer les courses dans les réfrigérateurs et congélateurs de nos clients d’ici un an. Nous voulons même leur mettre la table, qu’il s’agisse d’un dîner pour deux ou d’une fête d’anniversaire pour dix personnes », selon Mochet.

Le service est similaire à celui d’Amazon Key qui autorise les livreurs de colis, mais également les prestataires de service comme les aides ménagères et les services de bricolage, à pénétrer dans l’habitation de ses clients. Aux Etats-Unis, Amazon est déjà en train de mettre en place un système qui permet la livraison de colis dans les voitures garées.

En France, Franprix est certes le premier à proposer ce service, ce qui permet à la chaîne de bénéficier d’une bonne longueur d’avance, selon ses propres termes. En cas de succès, le distributeur souhaite déployer le service sur l’ensemble de l’Ile-de-France d’ici la fin de cette année ou le début 2019.  Franprix a déjà offert la livraison gratuite à domicile. Pour l’instant, le test est fort apprécié puisque les participants au projet pilote passent, en moyenne, deux commandes par semaine.

Source : Retail Detail 

Facebook vient de lancer discrètement son magazine papier à destination des chefs d’entreprise

Décidément ce nouveau monde toujours plus digital qui est le nôtre est étonnant et doit dérouter plus d’un analyste. La dernière initiative de FACEBOOK : lancer un magazine papier (non, ce n’est pas une nouvelle du GORAFI..) en fait partie. Piloté par une personnalité people de Londres, ce trimestriel à destination des entreprises (annonceurs) a été lancé le 18 juin et s’appelle GROW. Il propose « du contenu sur le leadership intellectuel » (si, si c’est sérieux je cite le marketing de facebook !) et n’a pas d’encarts publicitaires (pour le moment…). Après l’arrivée d’AMAZON dans le commerce physique, la culture de l’OMNICANAL touche aussi les RS … À suivre !

Instagram/katethemax

  • Facebook a discrètement lancé un magazine papier.
  • C’est un trimestriel baptisé Grow et distribué auprès de clients annonceurs et dans les gares et aéroports, à destination des dirigeants d’entreprises.
  • Il s’agit principalement d’un outil de communication pour le réseau social — au lendemain du scandale Cambridge Analytica qui a entaché ses relations avec les annonceurs.

Facebook, par la voix de son président Mark Zuckerberg, répète souvent qu’il n’est pas un média.

Pourtant, le réseau social vient de prendre une décision qui peut paraitre contradictoire par rapport à ces déclarations: lancer un magazine papier.

Il s’appelle Grow (« croître », « grandir » en anglais), et se définit comme un « magazine trimestriel pour les dirigeants d’entreprises ». Coïncidence, Grow est également le nom d’un bimestriel américain sur la culture du cannabis.

C’est le site de la FIPP — Fédération Internationale de la Presse Périodique — qui a mentionné en premier l’existence du magazine le 18 juin.

Grow est édité par les équipes marketing de Facebook au Royaume-Uni. Dans le premier numéro, on trouve un portrait de Oscar Olsson, le directeur créatif de /Nyden (la nouvelle marque du groupe H&M), une enquête sur l’écosystème tech parisien, ou encore des interviews et conseils de dirigeants d’entreprises. Les articles sont également accessibles en ligne.

Selon Press Gazette, le magazine a été envoyé à des clients annonceurs de Facebook et est distribué dans certains salons classe affaires des gares et aéroports. La rédactrice en chef de Grow est Kate Maxwell, ancienne directrice éditoriale de Soho House, un réseau de clubs privés à destination des personnalités du monde des arts et des médias.

Un « outil de marketing et de communication » auprès des annonceurs

Capture d’écran du site Grow by Facebook. Facebook

« Grow by Facebook est un programme de marketing à destination des entreprises qui propose du contenu sur le leadership intellectuel directement à nos clients à travers un évènement annuel ainsi que des canaux de marketing papier et en ligne », explique Leila Woodington, directrice du marketing pour les entreprises de Facebook en Europe du Nord, interrogée par le Times.

« Nous ne vendons pas d’encarts publicitaires et ne faisons pas payer pour les évènements et les contenus proposés car il s’agit uniquement d’un outil de communication et de marketing », précise-t-elle.

En clair, il ne s’agit pas de diffuser de l’information mais d’un moyen pour Facebook de vendre son image auprès de ses annonceurs.

Suite au scandale Cambridge Analytica, les relations ne sont pas au beau fixe entre le géant — qui représente 20% du marché mondial de la publicité en ligne en 2017 — et ses clients. Comme le rapportait CNN en mars, plusieurs entreprises comme Sonos, Commerzbank et Mozilla ont retiré leurs publicités du réseau social suite à l’affaire. D’autres ont commencé à poser des questions sur le respect de la vie privée des utilisateurs, comme l’ISBA, une association britannique qui représente plusieurs annonceurs comme Unilever, McDonald’s er Adidas.

« La perte de confiance envers [Facebook et Google] pourrait diminuer la main-mise des deux entreprises sur le marché de la publicité en ligne », analysait Douglas McIntyre du site 24/7 Wall Street en mars dernier. « Si un ou plusieurs gros annonceurs annoncent publiquement le retrait de leurs publicités de Google, Facbook, ou des deux en même temps, cela pourrait créer un effet domino » qui profiterait aux portails internet tels que MSN, AOL ou Yahoo, ainsi qu’aux grands groupes de médias, selon McIntyre.

Avec Grow, Facebook cherche à donc redorer son blason auprès de ceux qui assurent la viabilité de son modèle économique. 98% des revenus du géant proviennent de la publicité, rappelait CNN en mars 2018.

 

Source : Business Insider

Le phygital est l’avenir du retail (à condition d’apporter de la valeur ajoutée)

Intéressantes conclusions sur le sommet BeCommerce qui s’est tenu à liège la semaine dernière. Le monde digital et les magasins physiques sont désormais poreux pour le client. L’Omnicanal ou le phygital doivent désormais impérativement faire partie intégrante de toute stratégie #retail. Le consommateur ne fait plus la différence et ne comprend pas qu’il ne puisse pas avoir la même expérience en magasin que sur le web. Et inversement, car chiffre étonnant en Belgique, le ROPO (recherche Web Achat en ligne) fonctionne dans les 2 sens. Multiplier les points de contacts, être accessible partout quelque soit l’heure et les usages (web, mobile, drive…) est aujourd’hui un préalable pour être encore là dans 10 ans !

Les frontières entre le commerce physique et le commerce digital continuent à disparaître et cette tendance s’accélère. Pour les retailers, ceci à un impact considérable, tant au niveau des livraisons que de la ‘convenience’. Ceci est une des conclusions du Logistics Summit de BeCommerce qui s’est tenu cette semaine à Liège.

« Lorsque nous avons interrogé les consommateurs sur leurs habitudes et souhaits dans le cadre de notre BeCommerce Market Monitor pour le premier trimestre 2018, nous avons constaté qu’ils perçoivent que le principal avantage du commerce ‘offline’ est qu’ils peuvent voir et sentir personnellement le produit. Pas moins de 48% des Belges le disent. Ce qui est intéressant, c’est que ce pourcentage est presque identique pour la ‘Génération Z’, à savoir 46% », dit Inge Zeeuws, directeur Brand and Customer Experience chez GfK, qui réalise le rapport pour le compte de la coupole belge de l’e-commerce. Par ailleurs, l’enquête a révélé que pas moins d’un tiers des consommateurs considèrent le shopping ‘offline’ comme un réel plaisir. Ce pourcentage est 27% chez la Génération Z.

Toutefois, il en ressort également que 31% des Belges font leurs achats offline ‘car cela fait partie d’une routine’. « Pour les e-commerçants, ceci offre de belles opportunités de croissance , pour autant qu’ils puissent transformer ces achats online eux aussi en une routine. Une bonne organisation des livraisons est un élément clé dans la réalisation de cet objectif », précise Zeeuws.

Facteur différenciateur

Et d’ajouter que la livraison peut être un facteur différenciateur pour le commerçant en ligne. Les trois principales barrières en la matière sont les frais de transport (44%), l’incertitude quant à l’heure de livraison (16%) et des délais de livraison trop longs (14%). « En agissant sur ces trois plans, il est possible d’accroître les ventes », dit-elle.

Selon Zeeuws, il est également possible de faire la différence en agissant de manière ’phygitale’, c’est-à-dire en gommant la limite entre le commerce physique et digital. « Le phygital est l’avenir du retail, car l’e-commerce continue à croître tandis que commerce offline demeurera important. La difficulté sera de le faire en donnant de la valeur ajoutée », estime Zeeuws. Elle cite l’exemple de Coolblue, qui offre une expérience phygitale avec son propre service de livraison. Ce webshop livre les appareils électroménagers à domicile, mais les installe également, comme le ferait un magasin physique.

Le ROPO agit dans les deux sens

« Une autre preuve que le commerce devient de plus en plus ‘phygital’ est l’interaction dite ‘ROPO’. On s’attendait à ce que, de plus en plus, le consommateur irait choisir ses produits en magasin, pour les acheter ensuite dans un webshop (Research Offline, Purchase Online), mais on constate désormais que l’inverse est également vrai », ajoute Zeeuws. En Belgique, 30% des acheteurs cherchent online et achètent offline, et 31% choissent offline et achètent online (17% auprès de la même chaîne et 14% auprès d’un concurrent).

Pour le retailer, la conclusion évidente est qu’il convient d’intégrer les deux expériences et d’offrir la même ‘convenience’ tant dans le monde physique que digital. « Soyez là où sont vos clients, partout et à toute heure. Gardez les dans votre écosystème », conseille-t-elle. Un des moyens pour réaliser cela, est par exemple de transformer le smartphone en ‘shopping assistant’. En effet, de plus en plus d’achats se font à l’aide de celui-ci. 25% des acheteurs online l’ont utilisé au premier trimestre, contre 19% en an auparavant.

Source : Gondola

Que font les retailers agiles par Brian Solis?

Dans un monde de #retail, que le digital fait bouger chaque jour. Le décalage entre les initiatives spectaculaires des retailers à destination du client connecté et « digital éduqué » pour anticiper leurs futurs comportements, le monde de la GD prend sont temps et continue d’appliquer des recettes d’un autre temps au risque de laisser la voix libre aux pure players et au retail « agile ». C’est à la fin d’un cycle que nous assistons, les signaux se multiplient et la GD continue de servir la ménagère de moins de 50ans en pensant qu’il va suffire d’améliorer son expérience en magasin en saupoudrant un peu de digital pour faire venir ses enfants… Nous savons tous desormais que cela ne suffira pas, mais le constat est vrai aussi pour les pures players qui ont pris conscience que le WEB ne saurait suffire à assurer leur présence dans 10 ans, ils ont cependant l’avantage d’avoir une plus grande facilité de pivot et de remise en question que le commerce physique surtout en GD !

« La fermeture des magasins, n’est pas la fin du retail. C’est la fin du retail tel qu’on le connaissait… »

Dans un environnement complexe à un consommateur fragmenté et quand l’accélération digitale sépare les gagnants des perdants : que font les retailers agiles ?

Nouveaux comportements, nouvelles experiences retail. Dans son dernier rapport Brian Solis d’Altimeter décrypte les nouveaux enjeux et futur du retail en 2018 :

Synthèse en 4 insights :

1- Le mapping permanent du parcours d’achat

Un client digital n’est pas un client online :

“Il n’y a plus d’online et d’offline. Il n’y a que des interactions avec la marque.”

Dans un monde cross device où physique et digital s’interpénétrent, le parcours d’achat évolue constamment or seulement 20% des retailers affirment avoir mappé leurs parcours client mobile.

Les modèles de sélection des dirigeants actuels du retail sont ceux de l’ancien monde, les Malls ont perdu leur pouvoir de divertissement sur les jeunes générations. Parallèlement chez les retailers traditionnels écrasés par la dette, l’investissement dans l’innovation digitale est ni évident ni acquis.

Pourtant leurs concurrent digitaux et Amazon en premier lieu innovent quotidiennement et établissement à un rythme sans cesse accéléré de nouveaux standards de satisfaction pour les consommateurs.

“Ils changent le jeu alors qu’on en est à peine au premier tour !”

Au centre des comportements, le mobile, les consommateur interagissent en moyenne 1092 fois par semaine sur leurs smartphones. De plus en plus il importe d’avoir une vision claire et en temps réel des parcours d’achat digitaux et offline et d’identifier les points de friction. Le mobile est clé dans un dispositif d’expériences intégrées.

2- La mutation des consommateurs : pas de retour en arrière !

Les consommateurs qui ont accès à tout via internet sont devenus hyperdiscriminants. Comme le note Scott Emons de Neiman Marcus les gens sont habitués au “Retail à la demande” et au confort du mobile et d’Amazon.

Le retour en arrière vers le “Shopping as usual” n’est plus imaginable.

Même si la loyauté de marque existe encore un peu, la loyauté de magasin (physique) a disparu et les expériences In-Stores sont encore en retard sur les expériences digitales…A part quelques exemples encore rare (cf. Samsung Retail Experience 837 à New York)…La compétition sur la “proximité” n’est plus suffisante.

Samsung experience 837 Retail In Store – New York

Les opérateurs de Centres commerciaux doivent devenir des Curateurs pas des “remplisseurs de cases”.

Les enseignent peuvent inventer des réflexes digitaux et physiques (cf. Color IQ de Sephora, Target In Store Search) qui influent à long terme sur les comportements digitaux et physiques.

3- Investir dans la “Rich Customer Data”

Les retailers les plus agiles, prioritisent le client connecté et investissent dans la recherche et la data.

Leur but trouver les points d’inflexions qui changent les comportements des consommateurs. Nespresso combine ainsi les inputs du service client au signaux digitaux envoyés par les utilisateurs, donnant naissance au service “Click & Pick” de Nespresso ou encore le Robot in Store “NCube » livrant lui même encore plus de data et d’insights.

Autres exeamples notables de réinvention du retail : le Memory Mirror de Neiman Marcus, ou l’Hema App d’Alibaba.

4- Outside innovation

“On ne peut plus forcer les consommateurs sur les vieux points de contacts”

En dehors des Innovation Labs, les retailers lancent de nouvelles initiatives avec des partenaires externes et des startups (cf. Nestlé Innovation Outpost avec Feastly et Amazon, acquisition de Freshly, le dispositif Snap Find Shop chez Neiman Marcus, ou encore Space 10 Chez IKEA)

Source : Viuz

Le service de voiturier Ector prend le virage du B2B

On en parle assez peu et on a l’impression que le B2B est en marge de la révolution numérique. L’expérience client, les nouveaux usages, les millenials sont des concepts exclusifs B2C dans les medias et RS. Bien sûr la révolution digitale est dans la place, mais l’analyse des solutions déployées fait la part belle aux CRM (de plus en plus mobile), aux équipements tablettes des vendeurs ou aux Apps de Maintenance et de gestion d’intervention… Assez peu de start up en mode « on va changer le monde » ! WITHAPPS s’y est positionné avec ses apps de GEOPROSPECTION (junglebox) ou ses Apps de gestion de la maintenance en MAGASIN (Justdoit.plus) Et pourtant, c’est un marché avec une croissance à 2 chiffres, friand d’innovations #frenchy. On prend donc @ECTOR et on lui souhaite de commencer à changer le monde…

Ector, qui propose un service de voiturier dans 25 gares et aéroports en France, commence à séduire un marché B2B friand des services annexes qu’elle propose comme la révision du véhicule ou le plein d’essence.

Suivant les traces de Valet Parkings en Angleterre, Manoël Roy et Thomas de Longvilliers ont lancé en 2014 leur propre service de voiturier pour les gares et aéroports en France. Ector est née afin de« faciliter la vie des voyageurs qui semblaient vivre un véritable parcours du combattant pour stationner leur véhicule aux alentours des aéroports », explique Manoël Roy.

Il suffit d’indiquer sur le site Internet ou l’application la date et l’heure d’arrivée ainsi que le numéro de vol, la date et l’heure de retour. Un voiturier récupère la voiture au dépose-minute et la ramène le jour J. Entre-temps, elle est stationnée dans un parking sécurisé. La start-up se targue de proposer des prix 20 à 30% moins cher qu’un parking classique. Le prix de base dépend de la durée du stationnement et un prix variable évolue en fonction du taux de remplissage du parking.« L’objectif est de s’adapter en fonction de la demande pour afficher complet le moins possible », précise Manoël Roy.

LE VIRAGE B2B D’ECTOR

Ces derniers temps, Ector se tourne vers le marché B2B. Après AccorHotels en mai, c’est avec Egencia que la start-up a annoncé avoir conclu un partenariat le 12 juin 2018. AccorHotels et Egencia distribuent Ector auprès de leurs membres. La start-up se rémunère en encaissant les commandes moins une commission sur le chiffre d’affaires de ces réservations qui est prélevée par ses partenaires. « Notre service est beaucoup demandé par des clients professionnels en raison de l’offre packagée qui est proposée », explique Manoël Roy. Nettoyage du véhicule, révision et plein d’essence peuvent être réalisés durant l’absence du propriétaire.

Si Ector n’a actuellement pas assez de recul pour savoir si cela va marcher, la start-up a « tout intérêt à foncer dans la brèche », précise son cofondateur. Surtout qu’Ector ne semble pas avoir de mal à démarcher ces sociétés « friandes de ces partenariats », à en croire Manoël Roy. Facturation en fin de mois, protection contre la majoration des prix en fonction de la demande, réductions en cas de volumes importants,… Ector travaille sur plusieurs axes de développement afin de séduire, plus facilement encore, ce marché B2B qui pourrait lui permettre de devenir rentable. Et la start-up n’est pas loin de réaliser son objectif, selon son fondateur.

CONCURRENCE DES VTC, TAXIS ET TRANSPORTS EN COMMUN

Pour l’instant, la vie d’Ector repose sur des fonds privés. La jeune pousse a effectué deux levées de fonds. « La première de 500 000 euros en novembre 2015 a permis à la start-up de s’étendre », explique Manoël Roy. Ector offre désormais ses services dans 25 gares et aéroports de France contre les deux aéroports parisiens du début. Le deuxième tour de table, de deux millions d’euros en mai 2017 doit, quant à lui, permettre de « gagner en visibilité et d’augmenter les dépenses marketing », ajoute Manoël Roy.

 

Surtout que pour le cofondateur, ses premiers concurrents ne sont pas les start-up qui offrent le même service qu’eux, comme Blue Vallet, mais « les alternatives ancrées dans la tête des gens » : taxi, VTC, transports en commun ou parking classique… Pour percer, Ector doit réussir à changer les habitudes des gens.

 

Source : Usine Digitale

Shopper les produits vus dans vos films et séries préférés avec Spotern

Quand on vous dit que les  attentes des Millenials et leurs usages ne sont pas comparables aux notres… SPOTERN l’application frenchy depuis 2016 (des anciens déja) en est un bel exemple. Si vous rêvez de trouver la combinaison jaune de Uma Thurman dans Kill Bill… SPORTERN peut le faire pour vous ! Les Millenials n’ont décidément  pas fini de nous étonner !

Vous rêvez de porter la même robe que Sarah Jessica Parker dans Sex and the City ou de trouver une réplique du collier « Cœur de l’océan » de Kate Winslet dans Titanic ? L’application Spotern vous indique où les shopper.

Spotern ? C’est une application déclinée d’une plateforme française créée en 2016 qui répertorie tout ce qui peut s’acheter dans les films. Du t-shirt de Brice de Nice au canapé de la série The Big Bang Theory, à la robe portée par Sarah Jessica Parker dans Sex and the City en passant même par la référence du vin que boit Louis de Funès dans l’Aile ou la Cuisse, on y trouve absolument tout.

Comment ça marche ? Il suffit de rechercher le produit de son choix en indiquant par exemple le titre du film, de la série ou encore de l’acteur dans la barre de recherche. Vous retrouverez ainsi soit la référence du produit exact soit, celle d’un produit ressemblant. Chaque produit répertorié sur le site est indiqué par un fan qui peut par ailleurs gagner une commission sur chaque vente engendrée sur son produit référencé. Envie de participer ? Vous pouvez poster un « spot », soit une photo du produit dans la série avec le lien du produit en question vers un site marchand.

Le produit que vous recherchez n’est pas encore répertorié parmi les plus de 75.000 références disponibles ? Créez un « wanted » et demandez à 50.000 personnes de trouver ce que vous cherchez. Cela peut être une robe, une palette de maquillage, une montre ou encore un chapeau… Tous les spécialistes inscrits sur Spotern se plieront en quatre pour dénicher votre trésor sur Internet !

Le petit plus ? Certains lieux de tournage sont également identifiés sur le site. Ainsi, vous pouvez organiser un petit road trip sur les traces de vos séries et films préférés.

Spotern disponible sur IOS (App Store) et Android (Google Play).

 

Source : Sosoir

Quand réseaux sociaux riment avec BtoB !

Petit focus sur POTLOC (spéciale dédicace pour leur levée de fonds de 2,5M€ … big up pour @LouisDelaoustre et ses investisseurs dont @RomainVidal de CapHorn ) pour leur technologie qui permet de sonder directement par les réseaux sociaux les habitants d’une ville sur les commerces qu’ils aimeraient voir ouvrir dans leur zone. L’enquête (la connaissance du shopper et de ses attentes) conso #retail est une valeur sûre, car elle permet en amont de verrouiller un déploiement d’enseigne calée sur les habitudes de conso des shoppers.

 

La start-up Potloc, qui réalise des études clients géolocalisées pour le compte d’enseignes, de développeurs immobiliers ou de foncières, vient de clôturer une seconde levée de fonds de 2,5 M€. Après avoir ouvert à Montréal puis à Lille en 2017, elle vient de s’installer à Paris et à Toronto grâce à ce financement.

CapHorn Invest, dont la stratégie B to B comporte une verticale RetailTech, rejoint le capital de la société aux côtés des investisseurs canadiens Fonds Ecofuel, Desjardins Capital et BDC Capital. La start-up compte d’ores et déjà parmi ses clients de grandes enseignes (Decathlon, Carrefour, Kiabi), des développeurs immobiliers (BNP Paribas Real Estate, Compagnie de Phalsbourg) et foncières (Immochan, Klepierre, Altarea Cogedim).

Avec sa technologie permettant de capturer des insights consommateurs géolocalisés, Potloc propose de sonder directement les habitants d’une ville sur les commerces qu’ils aimeraient voir ouvrir dans leur quartier ou centres commerciaux. La technologie développée par la start-up permet de remplacer les sondages terrains ou téléphoniques, souvent coûteux, par des campagnes participatives géociblées sur les réseaux sociaux. Celle-ci entend par ailleurs investir massivement en R&D pour développer sa plate-forme technologique afin de renforcer son leadership sur le marché des enquêtes consommateurs en retail et immobilier commercial.

Louis Delaoustre, cofondateur de Potloc, se réjouit et souligne « l’enthousiasme des investisseurs initiaux est une marque de confiance envers notre équipe et nous sommes heureux de pouvoir compter sur le soutien de nouveaux investisseurs spécialisés dans nos prochaines étapes de développement ».

Quant aux investisseurs, Romain Vidal, VC Partner de CapHorn Invest précise : « Louis et Rodolphe ont développé une vraie expertise métier retail et Potloc est en très forte croissance. Nous sommes confiants qu’ils sauront utiliser la force du réseau CapHorn pour aller encore plus vite. » Antoine Mabilon, de BNP Paribas Immobilier, déclare quant à lui : « Ce qui m’a particulièrement plu dans l’étude Potloc est le caractère innovant et ciblé du recueil de données. »

Source : Business Immo

Le HomePod est disponible en France, à quoi sert l’enceinte connectée d’Apple ?

En ce 18 juin, nous ne célébrons pas seulement “l’appel du général” c’est aussi le jour qu’APPLE a choisit pour lancer en France son HOMEPOD, so US! Il était temps GOOGLE, déjà l’année dernière et AMAZON ce mercredi ont investi le terrain de l’IA conversationnelle. Les annonces vont donc se succéder désormais. Les différents skills proposés sur les services vocaux d’AMAZON, de GOOGLE ou D’APPLE ne sont cependant pas de même nature. On avait noté en début de mois les annonces effectuées par les médias d’abord avec des skills presse (des journaux de 2 ou 3 mn) ou radio (radios en live) voir ciné (Allociné) ou People. Mais les objectifs de ces GAFA’S company (d’ailleurs quid de Facebook?) ne sont pas les mêmes : APPLE dispose d’un produit cher (on a un peu l’habitude) mais qui dispose d’une qualité de son sans égal (ce sera donc la musique), l’AMAZON ECHO est clairement au service des objectifs de business e-commerce de la firme de SEATTLE . Il est d’ailleurs annoté que les nombreux partenariats conclus par les acteurs du #frenchretail avec Google et sa techno montrent que pour une fois les acteurs de la distribution en France ont enfin décidé de faire la course (1 an après le lancement quand même) dans le commerce conversationnel en offrant une alternative crédible à l’offre d’AMAZON.

Lancé lundi à 349 euros, le HomePod est la réponse d’Apple à Amazon et Google dans la course aux enceintes connectées.

 

Un nouveau produit Apple débarque dans l’Hexagone. La firme de Cupertino lance ce lundi 18 juin son enceinte connectée HomePod en France. Vendue 349 euros, elle s’affiche dans tous les Apple Store du territoire. Les clients peuvent venir découvrir ses fonctionnalités mais ne pourront pas forcément tous repartir avec. Selon les informations du site spécialisé iGen, certaines boutiques ne serviront les clients qu’à partir du 22 juin.

Lancé il y a six mois aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie, le HomePod est la réponse d’Apple à Amazon et Google dans la bataille que se livrent les géants du numérique dans les enceintes à commandes vocales. Ses deux concurrents ont commercialisé leurs produits en 2016 outre-Atlantique et s’accaparent pour l’instant l’essentiel du marché. Google a lancé son enceinte Home en France en août 2017. La firme de Mountain View a été rejointe par Amazon et sa gamme d’enceintes Echo début juin.

Grâce à ces objets nourris à l’intelligence artificielle, Amazon, Apple et Google espèrent imposer leurs écosystèmes dans le foyer des utilisateurs. Mais leurs desseins sont différents. Google y voit le moyen de récolter des données plus précises sur les habitudes de ses clients, Amazon une porte d’entrée pour son site de e-commerce. Leurs enceintes sont plus accessibles, à partir de 49 euros. De son côté, Apple y voit l’occasion de prolonger son écosystème musical, autour d’Apple Music, avec une expérience premium.

Une enceinte pilotée par Siri

Comme ses concurrents, le HomePod repose sur un assistant virtuel, Siri. Équipé de plusieurs microphones, il peut répondre aux questions de ses propriétaires en allant chercher les réponses sur le Web. Il prend en compte le contexte et les informations de l’utilisateur, comme les rendez-vous de son agenda et ses rappels, dans ses réponses.

Il peut envoyer des messages, commander les services de l’univers Apple et est aussi relié à l’application Apple Home pour contrôler les objets connectés de la maison. Il suffit pour cela de dire « Dis Siri » puis de formuler sa requête.

Une expérience musicale supérieure

Apple mise surtout sur l’acoustique du HomePod pour tirer son épingle du jeu face à ses concurrents Google et Amazon. Le HomePod est relié au compte Apple Music de l’utilisateur. Il intègre sept haut-parleurs, un caisson de basse pilotés par un microprocesseur conçu par Apple et un accéléromètre pour s’adapter à la pièce dans laquelle il est installé et délivrer un son spatialisé.

Les journalistes qui ont essayé l’appareil louent sa simplicité d’usage et sont unanimes sur le fait qu’il tient ses promesses sur le plan de l’expérience musicale malgré un usage de Siri plus limité que les intelligences artificielles d’Amazon et Google.

Plus fermée que les enceintes d’Amazon et Google

Le principal défaut du HomePod est son environnement verrouillé sur l’univers Apple. Moins polyvalent que les enceintes d’Amazon et Google, l’appareil ne donne sa pleine mesure qu’avec les applications Apple. Il n’est pas possible de lancer un morceau sur Deezer ou Spotify à partir des fonctions natives de l’enceinte. Seuls les logiciels Apple Music, iTunes et MusicMatch peuvent être pilotés directement à la voix.

 Source : RTP futur

Distributeurs et Gafa : des partenariats tous azimuts

Pourquoi n’y avons nous pas pensé avant? Plutôt que d’affronter les pure players dans un combat sans vainqueurs à terme, pourquoi ne pas s’associer ? D’un coté les détenteurs historiques de la relation client (les magasins) de l’autre les “sorciers” du digital (GAFA et autres #digitalretailers), chacun pense qu’il fait la bonne affaire, car il récupère un savoir ou des technos qu’il n’a pas. Les joint venture du digital sont en marche… Et cette relation Win-Win entre les acteurs du retail et les maîtres des technos digitales va bénéficier en fin de compte au client ! 

Que ce soit pour accélérer sur de nouveaux usages, comme le commerce vocal, l’hyper-personnalisation et le shopping sur mobile, ou pour conquérir de nouveaux marchés à vitesse grand V, les distributeurs tricolores n’hésitent plus à s’allier avec les géants du numérique. C’est le choix de Carrefour avec Google, de Monoprix avec Amazon ET Google ou encore d’Auchan avec Alibaba. Etat des lieux en une infographie. 

Source : Usine Digitale

E-commerce : le japonais Rakuten s’offre la start-up californienne Curbside

Dans la révolution Digitale du #retail, voici le Géant japonais Rakuten, mieux connu chez nous pour avoir racheté Price Minister (devenu depuis Rakuten). D’ailleurs ! Pour la petite histoire, en ces temps bénis pour le foot, coupe du monde oblige, il est le sponsor maillot du Barça… mais on s’égare ! Donc Rakuten rachète Curbside, ce qui est intéressant c’est l’activité de celle-ci, qui en dit long sur la vision de l’avenir du #retail pour le pure player Japonnais. Alors qu’Amazon rachète des chaînes (comme whole foods) ou développe de nouveaux concepts ( Amazon Go), Rakuten fait le pari du “Click and Collect” et plus finement de la prédiction des visites clients en magasin… l’actu de RAKUTEN devra donc être suivie de très près dans ces prochains mois.

 

En rachetant la start-up Curbside, Rakuten, le géant japonais du e-commerce, veut améliorer l’expérience de ses clients en leur permettant de passer des commandes depuis leur smartphone et de les récupérer en magasin.

Rakuten, le rival japonais d’Amazon, vient de mettre la main sur la start-up Curbside, spécialisée dans le m-commerce et la collecte en magasin, rapporte un article de Techcrunch. Le montant et les termes de l’opération n’ont pas été dévoilés.

Basée à Palo Alto et créée en 2013 par des anciens ingénieurs d’Appleexperts dans les technologies de localisation, Curbside a fait très tôt le pari de mixer e-commerce et retail physique (alors peu développé aux Etats-Unis, contrairement à la France où le développement des drives a créé rapidement un pont entre les deux mondes) en proposant aux internautes de récupérer leurs commandes en magasin plutôt que de se faire livrer à domicile.

CVS, SEPHORA, PIZZA HUT COMME CLIENTS

La start-up a d’abord lancé sa propre application mobile en nouant des partenariats avec quelques commerçants, dont un centre commercial situé à San José et quelques magasins Target de la région de San Francisco. Curbside a également développé une solution de m-commerce et de collecte pour CVS Caremark, une grande chaîne américaine de pharmacies qui figure également parmi ses actionnaires depuis 2016.

La start-up a aussi mis au point un kit de développement (SDK), baptisé ARRIVE, pour permettre aux commerçants et restaurateurs de prédire et d’anticiper l’arrivée des clients en magasin venant récupérer leurs commandes passées en amont depuis leur mobile. CVS, Sephora, Westfield, Nordstrom, ou encore Pizza Hut ont déjà adopté la solution qui génère aujourd’hui la majorité des revenus de la jeune pousse.

Depuis sa création, Curbside a levé plus de 40 millions de dollars auprès d’Index Ventures, de Sutter Hull Ventures, d’AME Cloud Ventures, de Qualcomm Ventures, de Chicago Ventures et de la chaîne CVS.

Source : Usine Digitale