Le cross-mobility shopping

Acheter, à l’aide d’un smartphone, un article que l’on voit sur une affiche, dans un magazine, dans une vitrine… Le cross mobility shopping transforme en espaces marchands des emplacements qui ne l’étaient pas. Coup de projecteur sur une nouvelle tendance.

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Vous êtes dans la rue, ou dans une zone commerciale, équipé d’un smartphone. Vous scannez une petite robe que vous apercevez sur une affiche, dans un magazine ou même sur une collègue de travail, et vous l’achetez en ligne en trois clics. L’expérience porte le nom de cross mobility shopping. À la frontière entre l’e-commerce et le magasin physique, le cross mobility shopping offre au consommateur la possibilité d’acheter des produits et services en dehors des commerces et sites marchands traditionnels, en se servant de son mobile comme moyen de paiement.

« Le cross mobility shopping répond à une attente de consommateurs hyper mobiles et multitâches en quête de petits plaisirs du quotidien, explique Anne-Laure Tellier, experte en marketing stratégique et fondatrice des Cahiers de l’innovation retail. Il ouvre la voie à une nouvelle forme de commerce dans laquelle des supports tels que des affiches deviennent de véritables médias transactionnels. » Selon les supports physiques -affiches, vitrines, passants- le cross mobility shopping peut servir divers objectifs: être vecteur d’image, renforcer l’attractivité virtuelle, générer du trafic vers d’autres points de contact et accroître le chiffre d’affaires.

Le mur shopping

En 2011, Tesco a lancé le premier mur shopping, avec pour objectif d’éviter à ses clients la « corvée » des courses hebdomadaires. Dans les stations de métro les plus fréquentées de Séoul, l’enseigne a aménagé des rayons virtuels disposés comme dans un magasin physique. Il suffisait au client de scanner les produits grâce à un QR code afin de les commander sur le site internet de Tesco: ils étaient alors directement livrés à domicile. Une initiative réussie: Tesco a vu son recrutement bondir de 76% et son chiffre d’affaires on line de 130%. »En plus des ventes, l’impact en termes de communication a été très important. Ces images du mur Tesco ont fait le tour du monde », précise Anne-Laure Tellier.

Depuis, les initiatives fleurissent. En France, dans le secteur du prêt-à-porter, Comptoir des Cotonniers a lancé en 2014 une opération de « fast shopping » où des abribus, magazines, tables de café, etc., se sont transformés en près de 10000 boutiques éphémères. Il suffisait de télécharger l’appli Powatag sur son smartphone, puis de flasher les produits. « Cela a fait parler l’enseigne en lui donnant une image hyper moderne », note Anne-Laure Tellier. De son côté, Comptoir des Cotonniers a jugé l’expérience  » satisfaisante » et les retours clients « positifs » avec un taux de transformation multiplié par 6. Reste que depuis l’opération n’a pas été lancée au sein de la marque Princesse Tam-Tam.

Le « Shazam shopping »

De même que Shazam permet de retrouver le nom de l’artiste qui a composé une musique que l’on entend à la radio, « Shazam Shopping » fonctionne à l’aide d’un logiciel de reconnaissance visuelle et permet d’acheter des articles – repérés dans la presse, dans une vitrine ou même sur une personne – en les prenant en photo. Ensuite, des applications mobiles telles qu’Asap 54 retrouvent l’article en question et permettent son achat immédiat depuis un smartphone. Créée en 2014 par la start-up britannique, Asap 54 référence plus de 5 millions de produits issus de 400 marques et enseignes.

D’autres technologies existent. Alternative aux murs shopping façon Tesco, les vitrines interactives sont des écrans connectés et transactionnels. L’écran permet de faire défiler autant de produits que la marque ou le distributeur en propose. Alors qu’un point de vente est généralement ouvert dans un créneau horaire donné, la vitrine interactive, elle, fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Fin 2013, le centre commercial de Westfield, à San Francisco, s’est doté d’une vitrine interactive permettant à des marques non présentes dans la zone d’offrir leurs produits aux clients via des écrans transactionnels. »Nous nous dirigeons vers un shopping ubiquitaire, avec des transactions de plus en plus simplifiées, bien au-delà de la boutique traditionnelle. Le magasin physique est en train de se réinventer en devenant un lieu d’expériences et de services qui complète un arsenal global de ventes », avance Anne-Laure Tellier.

Source : Ecommercemag.fr

Digital : 6 enseignes sur 10 prévoient d’augmenter leurs investissements

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Les retailers l’ont bien compris. Les nouvelles technologies sont l’avenir des magasins et le mobile sera au centre des stratégies à venir. Les investissements ne sont pourtant pas à la hauteur de ces enjeux. Voici les principaux enseignements d’une étude RetailMeNot/WBR Digital, publiée le 25 août 2016 et réalisée auprès de 200 décisionnaires marketing de grandes enseignes multicanales français et étrangers.

Le digital est incontestablement un nouveau relais de croissance pour les magasins. C’est en ces termes que l’étude RetailMeNot, réalisée en collaboration avec WBR Digital, résume tous les enjeux de l’année à venir pour les grandes enseignes multicanales. « Les résultats de l’étude démontrent clairement que les marchands ont aujourd’hui pris conscience de l’importance des canaux digitaux pour dynamiser les ventes en magasin, résume l’étude. « Ils sont désormais essentiels pour attirer les clients en magasin et redynamiser les ventes in-store« . Parmi les services proposés les plus populaires, on trouve les promotions en temps réel (85%), la vérification des disponibilités des produits en magasin (71%), ainsi que le Click & Collect (67%). Côté consommateurs, interrogés sur les services qu’ils attendent des marchands, la possibilité de vérifier en ligne la disponibilité d’un produit en magasin arrive en tête du palmarès (42%), suivi par les offres digitales de remboursement (34%), le Click & Collect (32%) ainsi que les coupons et réductions sur mobile (26%). 

Le mobile, nouvelle (et indispensable) arme des enseignes

Interrogés sur les principales opportunités de l’utilisation de la technologie mobile dans le cadre de leur stratégie omnicanale, 64% des répondants évoquent l’amélioration de l’expérience d’achat en boutique, ainsi que l’aide à la conversion des ventes en magasin (58%), et la fidélité de leurs clients (56%). Des opportunités qui ont amené les professionnels du commerce à développer une véritable stratégie : aujourd’hui, la totalité des grandes enseignes multicanales en France misent sur la technologie mobile. 94% disposent d’un site Web optimisé pour mobile, 69% d’une app dédiée et 64% ont les deux. A noter que la France fait partie des pays où tous les répondants à l’étude ont une présence optimisée pour le mobile.

Au cœur de cette problématique, les usages des consommateurs. De plus en plus de consommateurs utilisent aujourd’hui les canaux digitaux pour trouver les meilleurs prix en magasin. « La quantité d’heures que les gens passent sur leur téléphone portable a radicalement modifié la dynamique d’achat. Les barrières entre l’achat en ligne et le commerce physique sont littéralement en train de tomber. Ainsi, c’est le client qui est à l’origine de cette révolution commerciale à laquelle nous assistons actuellement. Le mobile est désormais devenu une partie intégrante de l’expérience d’achat, à la fois en ligne et en magasin« , analyse Anne-Marie Schwab, directrice générale de RetailMeNot. 

Les retailers en retard vis-à-vis des attentes des consommateurs

Des progrès restent cependant à faire. Tout en reconnaissant l’importance de connecter l’expérience client en ligne avec les magasins physiques, plus de la moitié (56%) des répondants admettent avoir encore des difficultés à attribuer les campagnes d’investissements du digital vers les ventes en magasin, et 44% regrettent ne pas pouvoir connecter les ventes en magasin avec les comptes en ligne de leurs clients. De plus, presque la moitié des répondants (45%) avoue ne pas avoir une stratégie de prix et d’information qui est toujours cohérente sur les différents canaux et seulement 35% des enseignes françaises ont mis en place une équipe de vente intégrée qui gère l’ensemble des canaux. « Alors que les marques et enseignes ont aujourd’hui des outils à leur disposition qui leur permettent de suivre et analyser en détail le parcours client en ligne, ils en savent beaucoup moins sur la façon dont ces mêmes clients achètent dans leurs magasins physiques« , déplore l’étude. Un manque de connaissances dommageable pour les consommateurs, de plus en plus attentifs à un parcours-client homogène et sans couture entre les différents canaux utilisés par les marques.

Connecter l’expérience en ligne avec l’expérience physique

Or ces faiblesses sont autant d’opportunités manquées pour les retailers. « Malgré la familiarisation d’une grande partie du public avec les achats en ligne aujourd’hui, 90 % des ventes en Europe se font toujours en magasin« , rappelle Anne-Marie Schwab. L’enjeu : connecter l’expérience en ligne avec l’expérience physique en actionnant des leviers pertinents et prisés des consommateurs, à l’instar du couponing. Ainsi, selon RetailMeNot, plus d’un consommateur sur deux (52%) a déjà utilisé un coupon digital pour bénéficier d’une réduction en magasin soit en imprimant le coupon avant de se rendre en magasin (43%), soit en le montrant directement sur leur mobile (14%). Sur les 12 prochains mois, en France, 6 enseignes sur 10 qui prévoient d’augmenter leurs investissements dans le digital pour orienter les consommateurs vers les points de vente physiques. L’étude précise qu’ils concerneront principalement le développement des coupons de réductions sur mobile (73%), le paiement mobile (67%) et le développement de leur application mobile (58%).

Source : LSA.fr

Top des tendances marketing mobile pour 2016

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Suivre les tendances du marketing mobile est plus important que jamais. En cherchant à améliorer le taux d’acquisition de clients, la conversion ou le taux de rétention, ajuster comment la cible interagit via les appareils mobiles est la clé pour maximiser le revenu.

En investissant sur des plateformes de mobile marketing qui mettent en avant l’expérience utilisateur et la personnalisation, votre marque risque de voir ses résultats augmenter sur ses canaux mobiles.

Jetons un œil à comment les marques les plus performantes ont optimisé leurs stratégies pour devenir les exemples à suivre. Stratégie d’Emailing mobile, notifications push et sites « Mobile-friendly » seront analysés ci-dessous.

Sites « Mobile-friendly »

Les statistiques sont les suivantes :

– 70 % des recherches mobiles entraînent une action en ligne dans l’heure qui suit. (iAcquire)

– 74 % des consommateurs utilisent leurs téléphones pour les aider dans leurs achats. (Forbes)

– 38 % des personnes vont quitter un site web si le contenu ou le l’aspect est peu attractif. (Adobe)

En négligeant les sites optimisés pour mobiles, on peut s’attendre à une baisse des conversions de la part des utilisateurs mobiles. Pour atteindre, conserver et convertir une audience, les points de frictions doivent être réduits au minimum.

Une mauvaise première impression conduit l’utilisateur à se dire que quelque chose ne va pas, et peut-être que son temps serait bien mieux utilisé ailleurs. Concevoir un site « responsive » qui peut engager les visiteurs est essentiel. Formaté pour une expérience utilisateur (UX) agréable sur un petit écran, les sites mobile-friendly sont la version simplifiée de votre site web classique.

Les principes d’une stratégie mobile efficace s’articulent autour de la clarté et de la simplicité. L’interface utilisateur (UI) doit insister sur les éléments clés et actions, en utilisant une hiérarchie visuelle pour guider les yeux tout au long du process. Cela résulte en une mise en place de repères comme des boutons en adaptant la taille, la couleur et le contraste pour guider l’interaction avec le contenu.

Les objectifs d’un site mobile-friendly :

– Temps de chargements courts : La plupart des utilisateurs quittent un site si le temps de chargement dépasse les 3 secondes.

– Réduire au maximum les formulaires : Le mieux est d’utiliser des formulaires à remplissage automatique ou des formulaires Facebook.

– Avoir un aspect esthétique clair et simple :  Une interface utilisateur de qualité aide les utilisateurs à naviguer sur vos pages en se concentrant sur le contenu et en réduisant d’éventuelles distractions.

– Avoir un bon usage des couleurs : Employer les bonnes couleurs aident à souligner ce qui important de ce qui l’est moins.

– Des CTA (Call-to-Action) bien visibles : Si les appels à l’action sont difficiles à repérer, vous risquez de perdre la fluidité du processus de conversion.

Maintenant, prenons Airbnb comme bel exemple de réussite. On peut voir ci-dessous la page d’accueil du site sur ordinateur.

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Ci-dessous,  la première chose qui apparaît quand l’on navigue sur le site avec un appareil mobile.

2-airbnb-mobile-onboarding-example-577x1024.pngC’est une excellente façon d’inciter l’utilisateur à se diriger vers l’application mobile. Si l’utilisateur ne souhaite pas télécharger l’application, il est redirigé sur le site web optimisé pour mobile.

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Cette page d’accueil mobile-friendly utilise la même proposition de valeur que la page « desktop » mais apporte plus de couleurs, un nouveau Call-to-Action tout en simplifiant la barre de recherche et en évitant l’encombrement de la barre du menu.

Stratégie d’Emailing mobile

Créer une campagne d’Emailing mobile à pour objectif de maximiser la limitation de l’espace dû à la taille réduite de l’écran. Voici une liste d’éléments à respecter pour ce type de communication :

– Personnaliser le contenu et l’objet quand cela est possible

– Rédiger un objet qui intéresse le lecteur

– Proposer un message court à forte valeur

– Utiliser une disposition simple

– Utiliser un Call-to-Action

Mint, une application de gestion financière, utilise ce type d’outil de la meilleure des manières. Mint est l’exemple parfait d’Email proposant des informations qui renforcent l’attachement à la marque et qui augmentent l’engagement.

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On peut voir ici que le titre attire directement l’attention. On sait de plus que proposer un objet personnalisé permet d’augmenter le taux d’ouverture de quasiment 30 %. Les couleurs sont ici attractives et permettent de se concentrer sur le contenu. Le Call-to-Action « Compare to previous spending » littéralement « Comparer aux dépenses précédentes » semble être efficace.

Optimiser les notifications push

Selon des recherches effectuées par Oracle, 68 % des utilisateurs mobiles autorisent l’envoi de notification push pour leurs applications. Les Marketeurs voient une augmentation de 50 % du taux d’ouverture de notification push comparé aux Email.

Si vous voulez optimiser votre stratégie de notification push, vous devez garder à l’esprit que l’envoi des notifications push est soumis à la permission de l’utilisateur.

PLNDR, un vendeur de vêtements en ligne, utilise les notifications push pour envoyer des propositions à fort impact avec une limitation temporelle. De plus, la marque n’hésite pas à utiliser un langage familier pour coller à sa cible. Un message conçis couplé à une proposition de valeur directe sont les bases de la notification push.

Source : Business2community.com

Auchan est désormais « Mobile First »

Jérémie Cohen, responsable web et mobile chez Auchan Drive, explique comment le distributeur s’est emparé du mobile pour, notamment, doper les ventes du drive, à l’occasion de la conférence de l’Adetem qui s’est penchée sur l’impact du mobile dans le retail.

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Un tiers des commandes du drive sont finalisées sur les applications mobiles d’Auchan

Toujours plus de Français connectés, toujours plus de smartphones vendus -62 % de la population en est équipée. Comment les distributeurs s’emparent de cette tendance ? L’Adetem s’est penchée sur ce thème mardi 28 juin 2016. Jérémie Cohen, responsable web et mobile pour Auchan, est intervenu pour expliquer la stratégie du distributeur sur le mobile.

Un tiers des commandes drive validé via les applis

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« En 2016, nous sommes passés en m »mobile first » introduit Jérémie Cohen. Comme chez de nombreux distributeurs, la part des commandes via les applications mobiles grandit sur les sites d’Auchan.fr. A ce jour, un tiers des commandes pour le drive sont validées via les applications mobiles d’Auchan. Sur ce support, le panier moyen est moins important que celui réalisé via les ordinateurs, mais le trafic est, lui, plus important. Une opportunité que se devait de saisir le retailer nordiste.

Une liste de courses automatique

Pour cela, Auchan a notamment développé la liste de course pré-enregistrée. Celle-ci est gardée en mémoire automatiquement en fonction des précédents achats « L’objectif de notre site est de permettre un gain de temps, tous nos projets pour le web vont en ce sens », soutient Jérémie Cohen.

Pour autant, le distributeur n’en oublie pas son rôle de commerçant ; il travaille ainsi la personnalisation de l’offre et des produits proposés aux clients en ligne en fonction des nouveautés et des promotions en cours.

Le mobile pour optimisier les achats en magasins

En magasin, des tests avec la technologie des beacons sont également en test, afin de pousser des notifications personnalisées sur le mobile: « On ne réfléchit pas forcément en termes de technologies mais d’usages. L’idée est d’accompagner au maximum nos clients », indique encore Jérémie Cohen. Auchan multiplie les tests via ses applis. En 2011, il avait par exemple développé avec Phoceis une aide pour anticiper ses achats en magasin et retrouver sa voiture sur le parking d’Auchan via le mobile.

Source : Retailblog.fr

Quelle stratégie pour la relation client sur mobile ?

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Ce n’est pas une mince affaire que de choisir le meilleur moyen pour qu’un client contact votre marque, que ce dernier souhaite avoir une information, faire une réclamation ou consulter un contenu. Ils existent plusieurs solutions pour la relation client, le choix dépendra de votre cible et du contexte. Connaitre sa cible c’est connaitre ses usages, de nombreux baromètres existent, y compris des instituts de sondage qui peuvent vous fabriquer du sur-mesure et être beaucoup plus précis ! Mais comme pour vos bases de données SMS, le meilleur est de collecter au fil du temps le maximum d’informations, comme les banques, qui savent tout de vous.

Mais comme le montre l’image ci-dessous, 2 facteurs sont déterminants pour la satisfaction clients : l’instantanéité et la personnalisation qui sur mobile sont favorisées.

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Médiametrie donne aussi régulièrement des informations : par exemple, en mai 2016, 25 millions de Français, en moyenne, se sont rendus sur Internet depuis leur mobile chaque jour. Cela représente un Français sur 2 de 15 ans et plus qui s’est connecté quotidiennement à au moins un site et/ou une application via un mobile. Chaque jour, près d’une Femme de Référence du foyer sur 2 (45,6%) consulte des sites ou des applications Internet depuis leur smartphone, soit en moyenne 10,7 millions d’entre elles. Elles composent 42,7% de l’ensemble des mobinautes d’un jour moyen de mai.

Une fois votre cible identifiée (il peut y en avoir plusieurs), le contexte d’utilisation des informations que vous diffusez est vaste, sur un magazine, une vitrine, un packaging, une app, un site web mobile… Est-ce en mobilité, à la maison, au bureau… En faisant du shopping !

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Ensuite, il faudra enfin choisir votre point de contact. En voici 10, seul ceux qui sont pertinents sur l’usage mobile sont cités avec les 2 facteurs déterminants pour la satisfaction clients : l’instantanéité et la personnalisation (nous ne rentrons pas dans l’aspect financier des solutions)

L’Observatoire des Services Clients 2015 montre que la qualité de la relation est un facteur de fidélité pour 90% des clients !

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– Application
– Site web mobile

L’un et l’autre demande à être adapté à votre métier et aux types de contact que vous allez proposer, soyez  bien visible, souvent c’est un « ? » qui signale l’aide et les points de contact, ci-dessous des exemples de VentePrivée, Maaf, Tribe, SM, VoyagesSNCF, Apple  – Pensez UX et à répondre rapidement – N’oubliez pas de mettre des outils de tracking pour identifier le trafic et la source si plusieurs canaux.
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– Les réseaux sociaux
Cela nécessitera des collaborateurs pour être très réactif, c’est l’un des enjeux majeurs, le temps réel pour répondre au besoin – l’autre enjeu étant la qualité de la réponse. Il faudra aussi que vos équipes soient à jour des nouveautés sur Facebook, Twitter…

– Codes 2D / QR codes et autre Tag 
C’est l’une des technologies les plus anciennes sur mobile ! Au japon, sur une journée en 2010, il y avait plus de QRcode scannés que de SMS envoyés ! En France, on n’a pas favorisé ce marché avec entre autre de multiple lecteurs pendant des années… Ainsi que l’opacité des chiffres d’usages sur les campagnes. Son usage est en baisse, mais en Chine, il cartonne ! Notamment à travers Wechat, par exemple pour acheter certains produits, les utilisateurs peuvent ouvrir leur porte-monnaie WeChat et scanner le code QR parfois sur la télévision… On rappelle WeChat possède 700 millions d’utilisateurs. Chaque utilisateur dispose d’un code QR personnel qui sert d’identification numérique ! WeChat a généré 1,8 milliard $ en revenus mobiles. (le paiement s’est approprié le code2D)

Le rapport d’Adobe sur la mobilité dans le monde, révèle quelques chiffres sur les QR codes, 84 % des personnes interrogées ont déclaré que les Codes 2D leur ont fourni une expérience optimisée pour leur mobile afin d’afficher des informations supplémentaires, comparativement à seulement 76 % l’an dernier. Plus d’un tiers des consommateurs interrogés dans le monde entier ont utilisé ce support dans les 6 derniers mois, en France et en Allemagne l’utilisation est plus élevée que les autres régions. Les usages premiers permettent la vérification des prix (56 %) et la recherche de coupons (40 %). Les consommateurs allemands sont les plus susceptibles d’utiliser des Codes 2D pour vérifier les caractéristiques des produits.

Plusieurs atouts :
– Pour un lien internet donné, il existe un unique code. Les avantages du QR codes sont nombreux :
– Simple à déployer : il suffit de l’imprimer. Il s’adapte donc à tout type de supports (affiche, tissu, packaging, sticker, presse, …)
– Gratuit à éditer
– Robuste et rapide : le décodage est ultra-rapide même si le code est très dégradé
– Non intrusif : l’action de décodage est à l’initiative de l’utilisateur

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– Codes Messenger
Grâce aux codes Messenger, il est plus facile de démarrer une conversation avec des gens ou des entreprises qui ne font pas encore partie de vos contacts Messenger. Si vous scannez le code d’une personne ou d’une entreprise, votre téléphone vous proposera l’option de lui envoyer un message.

Messenger a maintenant atteint 1 milliard d’utilisateurs mensuels, mais la majorité sont déjà des amis et il est rare que les marques ont une présence sur la plate-forme. Cependant, les codes numérisables permettront à un utilisateur d’ajouter une marque à leur liste de chat. D’ailleurs par exemple, la chaîne US Asda parent de Walmart a testé un nouveau service au niveau du magasin qui reliait les acheteurs directement via Facebook Messenger.

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– Les 0 800
87% des français souhaitent attendre moins de 4 minutes au téléphone, une attente souvent perçue comme interminable, irritante et même une musique d’attente jugée agréable (bien que cela ne soit pas le cas pour 45% des Français) ne les aide pas à mieux patienter

– L’URL
L’url n’est pas des plus ergonomique, même si beaucoup de personne savent taper ce type d’infos dans le navigateur, ce n’est pas le plus simple, sensible aux erreurs et pas très visible sur les étiquettes…

– Click To Call
Le click-to-call est une fonctionnalité essentielle du voyage d’achat pour les consommateurs avec 70% des consommateurs qui font des recherches sur mobiles pour trouver, sélectionner les produits et services, et bien en utilisant le click-to-call, ils peuvent faire une réservation ou acheter. Et il est facile de comprendre pourquoi ! Un appel téléphonique est généralement rapide et facile, offrant des réponses aux questions que les consommateurs ont en temps réel.

Le manque d’information sur la transformation effective est un problème pour le click to call d’autant que selon un rapport le Click-to-call pourrait influencer plus de 1 milliard $ des dépenses liées aux commerces US. Les dépenses mondiales en 2016 seront de 5,9 milliards $, pour atteindre 13,7 milliards $ en 2020. L’étude suggère également que les appels mobiles représentent 60% des appels entrants vers les entreprises en 2016

La nécessité de parler avec une personne vivante persiste, mais à la demande et les smartphones donnent maintenant une autre dimension. Dans une étude de Google, 59% ont déclaré vouloir avoir une réponse rapide est c’est la raison n° 1 pour appeler une entreprise à partir d’une recherche. Quelque 57% veulent parler avec une personne vivante, et 54% ont des questions supplémentaires à poser malgré le site Web qui ne peut pas répondre.

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– Le Bot
Domino Pizza a lancé un bot sur Facebook Messenger dans le but d’engager les clients et de créer une « expérience transactionnelle conversationnelle» pour permettre aux consommateurs de passer une commande simplement par messagerie le mot « pizza ». Une enquête menée par l’Agence Myclever, spécialisée dans les médias sociaux, a constaté que les chatbot ont été le deuxième canal préféré de communication avec les fournisseurs de services (67%), seulement battus par le face-à-face (80%) en raison de la commodité et de l’immédiateté.

Même si cette expérience est liée au commerce, les Bots seront une porte d’entrée de la relation client qui rempli l’instantanéité et la personnalisation.

Connaissez-vous les Z-shoppers, consommateurs de demain ?

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Ils sont scotchés à leur téléphone mobile, de temps en temps à court de Pokeballs et représentent la majeure partie des consommateurs de demain… Eux, ce sont la « GenZ », « iGen », les « Centennials » plus communément appelée la « génération Z ». A la différence des « millenials », simples témoins de la révolution digitale et nés entre 1981 et 1996, eux ont vu le jour après 1997 et  sont les premiers « true digital natives ».

Ultra connectés aux réseaux sociaux, ces « millenials sous stéroïdes » sont à la perpétuelle recherche du « faster, better, stronger » quand il s’agit de leurs actes d’achat. Pourtant, pour cette génération qui représente aujourd’hui 21,2% de la population française, l’acte d’achat se produit avant tout dans le monde « réel ». Ainsi, pour 80% d’entre eux, il est essentiel qu’une marque possède un point de vente physique, ce qui les rapproche des millenials (82%) mais les éloigne des générations précédentes (69% génération X et 65% des boomers). Si ce comportement semble paradoxal pour des consommateurs habitués à trouver tout ce qu’ils veulent sur Internet, c’est peut-être aussi parce que ces jeunes shoppers n’envisagent pas les magasins physiques de la même façon… Et c’est bien là tout le problème des marques car cette iGen déplace la chaîne de valeur et chamboule les codes du retail.

Les attentes retail de toute une généraZion.

Férus de bien matériaux…

44 milliards de dollars de pouvoir d’achat, ça ne laisse insensible aucune marque ! Les retailers ont donc tout intérêt à s’adapter à cette nouvelle génération qui fera la pluie et le beau temps dans les points de vente de demain. Pourtant, aussi connectés qu’ils le soient, cette génération accorde une importance marquée aux biens matériaux ; là où la Génération Y recherchait l’expérience via le service, eux ne se concentrent que sur le matériel et la possession physique d’un bien. Cette possessivité peut s’expliquer par leur perception de la société qui les entoure : ils se sentent en permanence menacés. C’est dans le confort d’un magasin physique qu’ils sont rassurés : ils peuvent toucher et ressentir, jouer avec les couleurs et les motifs et mélanger les biens et affaires qu’ils souhaitent acquérir. S’approprier un bien avant de l’acheter, voilà une nouvelle habitude qui caractérise les centennials qui, de par leur jeune âge, considèrent encore la visite d’un point de vente comme une activité sociale.

… achetés en ligne !

Allaités au www, omniprésents sur les réseaux sociaux – les Youtubers sont leurs stars favorites -, ils se servent de leur smartphone comme d’un précieux outil d’achat. Ainsi, 39% d’entre eux disent trouver leurs idées de shopping sur les réseaux sociaux via leur smartphone et 34% ont trouvé les produits qu’ils ont acheté via les « social medias ».  Malgré leur besoin quasi obsessionnel d’interagir avec une marque avant d’effectuer un acte d’achat, ¾ d’entre eux n’installent pas l’application de leur marque préférée et le « clic & collect » ne s’est pas installé dans leur routine de consommation (61% ne l’ont jamais utilisé). Pressés, ils recherchent la satisfaction immédiate et détestent attendre : les longs délais de livraison sont un frein considérable pour ces acheteurs qui n’ont « pas le temps » !

L’expérience immersive, une variable aussi importante que le prix

Cette « screen generation », habituée à la crise et soucieuse de son portefeuille, recherche autant les univers aux codes très marqués que les petits prix (50% des filles de la GenZ achètent prioritairement pendant les soldes) et attend donc des retailers une expérience d’achat immersive. Réalistes, innovants, persistants et « self-aware », ils considèrent qu’acheter, c’est aussi s’amuser ! Que dire de l’installation de dizaines d’écrans « in » & « out » des magasins Kiko permettant aux jeunes prunelles de se perdre dans des milliers d’heure de vidéos diffusées jusque sur les plafonds du store mais aussi de s’informer et de créer des points de contact entre eux et le magasin ! Au-delà des écrans, l’important pour une marque est de développer un univers propre. Mobiliser les sens de ses clients est presque une obligation. L’exemple d’Abercrombie & Fitch qui, avec Hollister, cherche à développer son ambiance autour du soleil et des plages californiennes est révélateur. Dès l’entrée de ses magasins, le décor est posé et le client comprend qu’il va être plongé à 360° dans un environnement de marque. Il est alors crucial de bien choisir des couleurs, parfums et affichages en corrélation avec les valeurs recherchées. Acheter, s’amuser et « voyager », voilà ce que les retailers doivent offrir à leurs jeunes clients !

Personnalisation et communication : la gourmandise GenZ.

Au-delà de cet aspect immersif et des « petits prix » chers à tout un chacun, les Z-shoppers aiment qu’on leur adresse des offres personnalisées ; que ce soit en boutique grâce aux technologies « beacons » ou « watermarketing », ou en dehors grâce aux réseaux sociaux et à la diffusion de brand content, cette génération est réceptive à la publicité (35% déclarent lire les newsletters des marques et 88% aiment recevoir un message du magasin une fois sortis de ce dernier). Ainsi, lorsqu’ils voient une publicité qui leur est adressée, 29% se renseignent sur le produit, 26% en parlent à leurs proches et 21% achètent carrément le produit en question ! Ils sont d’ailleurs également créatifs lorsqu’il s’agit de concevoir une offre : il suffit de leur donner des options de lieu et de support d’achat et ils construisent eux-mêmes leur offre ; c’est ainsi qu’une marque de fast food américaine leur a proposé de concevoir eux-mêmes leur menu avec tous les produits à disposition et sans interaction humaine ; par cette offre dématérialisée, le restaurant a augmenté de 20% ses commandes et a surtout acquis la position de « fastfood préféré des centennials ». Cependant, les z-shoppers ne sont pas à une contradiction près puisqu’ils jugent inutiles et dépassés les programmes, aussi personnalisés soient-ils, de fidélité et de cartes promotion que leur proposent encore certaines enseignes.

Demain est à eux !

Trois critères sont essentiels pour gagner l’attention – très courte ! (8 secondes en moyenne) – de la génération Z : répondre à leurs besoins en constante évolution de manière personnalisée, leur faire vivre une expérience immersive qui les intègre dans l’offre mais également montrer du respect et de la fidélité avant d’en demander en retour. Car si ces jeunes aiment la présence digitale des marques (36% disent qu’Amazon est leur site préféré, 8% pour Nike 2ème ), ils apprécient tout particulièrement leur transparence et leur sobriété. Et lorsque l’on sait que dans quelques années, 4 consommateurs sur 10 feront partie de ces z-shoppers particuliers, il apparaît inconcevable de ne pas s’adapter à eux et de les décevoir !

Source : Siècle Digital