Mini-jeux et promos, le combo gagnant pour booster sa base clients

Transposer les codes du web en magasin ! Ce qui semble être aujourd’hui le Graal des boutiques physiques se heurte à un obstacle de taille, la culture digitale des équipes et le manque d’impulsion donnée par leurs Boss (par désinterêt ou par manque de vision). Cela peut se comprendre ! Comment expliquer à un patron d’hyper, à la tête de son magasin créé dans les années 70 ou 80, commerçant dans l’âme, ayant fait ses preuves, qu’il faut désormais pour fidéliser la clientèle des jeux – comme “LE CRI” sur le site de Cdiscount qui propose aux cyberacheteurs de crier le plus longtemps possible sur leur mobile pour obtenir des bons d‘achats – il faut reconnaitre qu’on peut le comprendre? Non ? Mais la tendance est là, la gamification encouragée par la culture Facebook et la tendance naturel de l’homme s’impose aujourd’hui comme un outil idéal de qualification des bases de données et prend désormais une autre dimension à la lueur des obligations liées à la RGPD.

De Cdiscount à Frichti en passant par Maxi Toys et Ekosport, ces e-commerçants expliquent comment la gamification fidélise les cyberacheteurs, et plus encore.

L’humain est joueur, le cyberacheteur aussi. Certains e-commerçants l’ont bien compris et proposent des mini-jeux sur leur site et application pour gagner des cadeaux et des promotions. « Bandit manchot, puzzle, roue de la chance, tirage au sort, concours photo… Les consommateurs participent autant pour s’amuser que pour la dotation », constate Maxime Blaise, directeur marketing et digital chez Maxi Toys, un spécialiste du jouet qui gère un site e-commerce, près de 180 magasins et tous les mois ce type d’opérations omnicanales.

Même son de cloche chez Cdiscount, le numéro deux du e-commerce en France. « Entre 10 000 et 15 000 personnes jouent quotidiennement à des jeux sur notre appli afin d’obtenir des promotions », explique Pierre-Yves Escarpit, directeur des opérations chez Cdiscount. Ce dernier multiplie les initiatives. Par exemple début mai, son jeu « Le cri » a proposé aux cyberacheteurs de hurler le plus longtemps possible dans leur micro d’ordinateur ou de smartphone afin d’obtenir entre 5 et 500 euros de bons d’achat. Au 7 mai 2018, près de 104 000 joueurs ont participé à ce jeu accessible sur la page d’accueil du site et sur l’appli.

Agrandir sa base de mails

Cette gamification permet avant tout d’agrandir la base de clients du marchand. « En un an et demi, nous avons plus que doublé notre nombre d’abonnés en newsletter, essentiellement grâce aux jeux. Nous mettons toujours en avant ces jeux sur la home page afin de capter du trafic. Une fois sur deux, le visiteur donne son mail pour jouer », assure Geoffroy Mailly, responsable marketing chez Ekosport, un marchand omnicanal spécialiste des sports de montagne et qui vise 32 millions de chiffre d’affaires en ligne cette année. En effet, jouer nécessite seulement à l’internaute de donner son nom, son prénom et son courriel.

« En un an et demi, nous avons plus que doublé notre nombre d’abonnés en newsletter »

La gamification permet donc de faire de l’opt-in, mais aussi de garder plus longtemps le cyberacheteur sur son site afin qu’il y prenne ses habitudes. « En moyenne, le temps passé sur un jeu est de trois minutes trente », ajoute Charles Christory, fondateur d’Adictiz, une plateforme en mode SaaS de jeux marketing qui compte pour clients près de 180 marques dont Kiabi, Boulanger, Bizzbee, Castorama ou Delsey.

Segmenter sa base de mails

Ces jeux offrent également un nouveau levier pour cerner cette base de clients. « En plus de donner son mail, l’internaute peut répondre à quelques questions, à des quiz ou à des sondages qui nous permettent de connaître ses habitudes de consommation : ‘êtes-vous plus ski alpin ou randonnée ?’, par exemple. Entre 60 et 70% des joueurs acceptent de répondre à ce type de questions avant de jouer », assure Geoffroy Mailly de chez Ekosport. Selon plusieurs marchands interrogés, les acheteurs sont plus disposés à donner des informations personnelles dans ce cadre ludique et amusant. Tout cela permet de mieux cibler l’envoi de newsletters selon les profits et d’augmenter les ventes par abonné.

Des partenariats rémunérés permettent d’amortir les frais des plateformes de jeux

« Nous proposons aussi aux marques que nous distribuons de réaliser des jeux concours autour d’un produit. Par exemple, un cyberacheteur jouera dans l’espoir de gagner des skis Salomon. Nous lui proposerons par la suite des promotions autour de cette marque ou de cette thématique », complète Geoffroy Mailly. Ces partenariats rémunérés permettent d’amortir les frais des plateformes qui fournissent des catalogues de jeux aux marchands en mode SaaS comme Adictiz, Kimple, Kontestapp ou encore CibleR. Des services accessibles en général à partir de mille euros par mois. Ici, ce sont les marques qui prennent en charge les dotations.

Fidéliser une communauté

Certains marchands privilégient la gamification afin de fidéliser les cyberacheteurs. Par exemple, Frichti, qui prépare et livre des repas cuisinés à Paris, a lancé un jeu assez difficile sur son application fin 2017. Développé en interne, ce dernier consistait à faire passer dans un passage étroit un personnage sautillant à chaque pression sur l’écran. 25 points obtenus offraient un cookie sur la prochaine commande. Le meilleur joueur de la semaine gagnait aussi un repas gratuit pour quatre personnes. « Ce jeu a si bien marché que nous l’avons maintenu jusqu’à aujourd’hui. Nous comptons plusieurs milliers de gamers, ainsi que des dizaines de milliers de parties jouées. Notre objectif était d’amuser nos clients lors de l’attente de la livraison, mais aussi de l’engager à nouveau sur une prochaine commande », affirme Theodore Mareschal, responsable éditorial chez Frichti.

La cible principale est d’abord les femmes de 29 à 35 ans, les plus joueuses

A noter que « la cible principale est d’abord les femmes de 29 à 35 ans, les plus joueuses. Elles représentent 65% du trafic que nous recrutons pour les marchands », explique Lionel Guichard, fondateur de Kimple, une plateforme en mode SaaS de jeux vidéo marketing, filiale de Sogec (La Poste) et qui compte près de 300 clients dont Carrefour, Brice ou encore La Redoute.

 

Source : Journal du net

iPhone X, Nouveau Design Pour Le Smartphone D’Apple

Il fut un temps où je suivais avec fièvre, les keynotes d’Apple… Avec attention, car mon anglais approximatif ne me permettait pas la moindre inadvertance… mais avec une certaine fierté ensuite à prêcher la bonne parole de la JOB’S FAMILY auprès des miens. Ce temps est désormais révolu, incroyable car c’est encore et surtout grâce aux applications natives (voir hybrides) IOS que notre business est florissant (WITHAPPS est une agence de marketing mobile #retail). Mais contrairement à ce que pensaient les équipes d’APPLE (ou les BOSS d’Apple), il existait vraiment un palier de prix à ne pas franchir … tout le monde a évoqué le « cut des 1000€ » pour ma part, je pense que le plafond est encore un peu en dessous 790/850€ … Et à une période ou le #retail doit faire face à une profonde révolution de la demande avec une reprise en main de l’essence même de la relation commerciale par les clients… L’erreur aurait tué n’importe quel autre fabricant de device in the world, but Apple is too powerful. L’iPhone X « budget » que @forbes présente dans son article, montre que le message a été entendu puisqu’on parle d’un prix inférieur d’environ 300 € pour ce prochain device, made in 2018 ! on reste encore un peu sceptique non ?

 

Au mois de mai, nous avons confirmé une nouvelle gamme iPhone X d’Apple, ainsi qu’une annulation. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de vous révéler les designs des nouveaux modèles, les plus excitants depuis la création de ces smartphones, et le changement le plus radical également.

En collaboration avec le célèbre fabricant d’accessoires Ghostek, celui-là même qui avait permis d’en dire plus sur le dernier Galaxy S9 de Samsung en décembre, nous avons obtenu des schémas des iPhone X « budget » et iPhone X Plus. Nous nous attendions tous à ce que le premier soit le bestseller de la nouvelle gamme d’Apple, mais le second pourrait finalement bien bouleverser le monde des smartphones.

Décryptons-les.

Crédit : Ghostek, Gordon Kelly (Forbes USA)

iPhone X Plus – Une triple menace

La plus grande nouveauté visible sur ces schémas est l’introduction d’une caméra arrière sur l’iPhone X Plus. Huawei a déjà avancé Apple en intégrant cette technologie sur le P20 Pro, mais l’iPhone X Plus sera le smartphone qui l’apportera au grand public.

La configuration à triple lentilles d’Apple reste pour l’heure inconnue, mais il serait logique de copier l’approche de Huawei d’une caméra monochrome soutenant les modules primaires et les téléobjectifs. Cela produit une photographie en basse lumière. Et le faible éclairage est également un domaine où Apple a lutté contre ses rivaux (un en particulier, le Pixel 2 de Google) ces dernières années.

Nous comprenons donc ici que la deuxième génération de l’iPhone X se tiendra à deux caméras – encore une fois – et qu’Apple va proposer son meilleur système de caméra pour le plus grand (et le plus cher) de ces modèles.

Par ailleurs, les schémas montrent qu’Apple a réussi à combiner un écran de 6,5 pouces dans l’iPhone X Plus, tout en maintenant une empreinte plus petite que sur l’iPhone 8 Plus de 5,5 pouces : 157,2 x 77,1 mm (6,18 x 3,03 pouces), par rapport à 158,4 x 78,1 mm (6,24 x 3,07 pouces). Cela dit, son châssis en acier signifie qu’il devrait peser plus lourd que les 202 grammes en aluminium de l’iPhone 8 Plus.

iPhone X « Budget » – Adieu Mini iPhone X

En mai, nous vous révélions qu’il n’y aurait pas de « mini iPhone X » et ces schémas prouvent qu’en effet, une fois encore, Apple a vu les choses en grand.

Crédit : Ghostek, Gordon Kelly (Forbes USA)

L’iPhone X « budget » (dont le véritable nom n’est pas encore connu), mesurera 147,12 x 71,52 mm (5,79 x 2,81 pouces), ce qui est plus long et plus large que l’actuel iPhone de 5,8 pouces : 143,6 x 70,9 mm (5,65 x 2,79 pouces).

Oui, comme la rumeur le prétend, il s’agirait bel et bien d’un téléphone de 6,1 pouces.

Ses « coupes budgétaires » peuvent être vues au niveau de la caméra arrière, unique (il perdra également le 3D Touch), tandis que vous remarquerez que l’encoche est plus prononcée.

L’iPhone X « budget » disposerait en outre de la première génération de la technologie Face ID, tandis que les nouveaux iPhone X et iPhone X Plus seront équipés de la seconde génération. Mais prenez cela avec des pincettes car cette information vient d’une source non-prouvée.

Bien sûr, la caractéristique la plus intéressante de l’iPhone X « budget » reste son prix, avec Apple qui devrait réduire les prix de l’ordre de près de 300 euros, par rapport à l’année dernière.

Inutile de dire que, aussi loin de la sortie, il est possible que les designs changent, mais avec une production de masse prenant plusieurs mois pour monter en puissance, il n’y a pas vraiment de temps, même pour la plus petite des modifications.

Alors, mesdames et messieurs, vous pouvez d’ores et déjà contempler deux des iPhones les plus excitants jamais produits par Apple…

 

Source : Forbes

 

Réinventer l’expérience client grâce au digital

Retour sur une tribune de @jeanpierrecauchy il y a quelques mois dans stratégie, qui propose une analyse pertinente de la nécessaire digitalisation du #frenchretail vs Amazon. Faire le lien entre innovation, technologies et expérience client est désormais impératif. À ceux qui ont toujours les réflexes et les process de « l’ancien monde nodigital« , il faut expliquer que l’action prime désormais. Transposer les codes et les méthodes (agiles) du WEB en magasin (ex : test and learn) doit être un objectif avéré pour les acteurs du #retail. Le magasin se doit d’agir et travailler sur l’expérience client pour construire une nouvelle relation en phase avec les attentes des nouvelles générations.

Comme Amazon Go aux Etats-Unis, les retailers français doivent mettre la technologie au service des vendeurs. Objectif, transformer l’acte d’achat en expérience client. C’est une question de survie.

L’actualité internationale foisonne d’informations autour du «new retail» et de l’émergence de nouvelles technologies au service du parcours client. Malgré ce contexte, les acteurs du retail français, marques et enseignes, semblent aborder ces sujets malgré eux. La crainte d’engager des chantiers sur des technologies qui s’avéreraient trop vite dépassées et la réticence à investir les coûts associés à leur mise en place freinent l’apparition de ces technologies sur le terrain, et laissent celui de l’innovation aux acteurs nés du digital, particulièrement à l’international. Le lancement d’Amazon Go en est l’exemple le plus récent.

Lancé fin janvier, Amazon Go est le premier supermarché sans caisse. Le client est reconnu par son compte Amazon, sur lequel il doit s’identifier pour entrer. Tout, de l’achat au réapprovisionnement, y est automatisé grâce à la combinaison de caméras, d’algorithmes et de machine learning. Une vision plutôt froide de l’acte d’achat qui privilégie une promesse de rapidité et de fiabilité.

Le concept a fait mouche à Seattle: un mois après l’ouverture de la première boutique, la marque envisage d’ouvrir six nouvelles antennes et d’élargir sa présence sur le territoire américain. La puissance d’Amazon Go repose sur la combinaison judicieuse d’une force de frappe commerciale importante et d’une appétence pour l’innovation. A la croisée de ces deux piliers, Amazon fait parler de lui en déployant avec force sa carte maîtresse (la maîtrise de la technologie) dans son magasin, mais la copie rendue, même si elle impressionne, ne fait pas vraiment rêver les acteurs français. Car si la forte culture digitale et une tendance prononcée vers l’automatisation du marché américain font le succès d’Amazon Go, le concept ne semble pas séduire les acteurs du retail français, qui anticipent le manque d’adhésion des consommateurs européens à un parcours d’achat déshumanisé.

Réincarner l’acte d’achat
Le retail se trouve aujourd’hui à un croisement. D’un côté, les technologies innovantes semblent ouvrir la voie à une automatisation – déjà partielle, bientôt totale? – du secteur. De l’autre, des métiers relatifs à la vente sont fortement dévalorisés, vidés de leur substance. Mais à l’heure du web où les clients connaissent potentiellement davantage les produits que les vendeurs eux-mêmes, il devient nécessaire, si ce n’est urgent, de réincarner l’acte d’achat par le conseil en transformant les vendeurs en coach. Il est frappant de voir à quel point il est devenu tendance d’engager un «personnal shopper» alors qu’en même temps, il est parfois difficile de franchir la porte d’un magasin de peur d’être assailli par un vendeur. C’est en misant à nouveau sur le conseil et sur l’accompagnement que les enseignes gagneront la bataille face aux machines.

Le futur du retail apparaît davantage comme un secteur où la technologie n’est pas simplement un gadget mais se positionne au service du vendeur, valorise à nouveau ce métier, et redonne ainsi envie aux consommateurs de vivre une expérience en magasin que l’achat online ne pourra vraisemblablement jamais proposer.

L’expérience utilisateur est indiscutablement l’urgence du moment pour ce retail qui a du mal à se repenser. Transformer l’acte d’achat en expérience pour accompagner le client à la fois en amont et en aval de l’achat n’est plus nécessaire, c’est désormais une question de survie. Néanmoins, cela reste compliqué dans un secteur qui manque à la fois de maturité sur la question du marketing digital, et d’outils de data-analyse phygitale. Les solutions pour réconcilier commerce et digital commencent à se développer, mais pâtissent d’informations clients qui ne sont pas centralisées dans les entreprises. Dans une même entreprise, les responsables de réseaux de magasin analysent les comportements de leurs clients, les directeurs digitaux ceux des clients en ligne.

Des pilotes de façon agile

Pour les marques et les enseignes, la convergence du retail et du digital représente des chantiers ambitieux qui peuvent même sembler colossaux. Noyés sous un catalogue démesuré de tendances, il leur est très difficile de savoir sur quel cheval miser, d’autant plus que les coûts engagés par ces changements sont conséquents. Quelle solution choisir? Quelle technologie privilégier?

Face à cette situation, il faut que les dirigeants mettent à profit le test and learn. Plutôt que d’investir sur une technologie, il est moins risqué de mettre en place des pilotes de façon agile, pour démontrer l’efficacité d’une idée et ensuite industrialiser le concept gagnant. Cette démarche, qui a démontré son efficacité sur le digital, doit maintenant inonder le monde physique. A son tour, le retail doit donc s’engager dans une ère expérimentale pour réinventer son avenir, pour s’affranchir des innovations inutiles comme les bornes en magasins renvoyant vers le site des enseignes qui découragent, sur le long terme, les clients à se rendre en point de vente.

Le retail est à un tournant de son histoire: des décisions structurantes doivent être prises par les enseignes et les marques pour transformer les menaces qui se présentent à elles en opportunités. Le magasin hybride de demain, qui conjuguera technologie et relation humaine, reste à inventer. Pour entamer la construction d’un «new commerce» autour de l’expérience et de la valorisation des métiers de la vente, il faudra alors mettre les expériences en commun, s’inspirer au contact de start-up innovantes, identifier les pistes de travail du retail et déployer des tests concrets qui donneront naissance à une nouvelle expérience client.

 

Source : Stratégies

A Lille, Altavia va ouvrir Wetail, un nouveau hub pour réinventer le retail

Longue vie à #wetail, nous serions des « gars du Nord », cela aurait été avec plaisir que nous aurions partagé un bout d’espace, mais @withapps vit sur la #westcoast. Mais promis, lors de nos prochains meeting du coté de Lille, j’utiliserai le POP UP store. À bientôt @eliott Tischker @altavia … Preneur aussi à Paris

Le groupe Altavia, spécialisé dans la communication commerciale, s’apprête à inaugurer à Lille un nouvel espace de 1000m2 baptisé Wetail. La structure entend réunir les différents acteurs de l’écosystème retail : de la start-up au grand distributeur, en passant par des architectes et des graphistes indépendants. Au menu : espaces de coworking et d’expérimentations, salles de réunion, programmes d’accélération et événementiel.

1000 mètres carrés à deux pas de la gare de Lille-Flandres dédiés au futur de retail. C’est ce que va proposer Altavia Coach, la branche innovation du groupe Altavia, spécialiste de la communication commerciale. Le nouvel espace, baptisé Wetail, va ouvrir ses portes le 12 juin 2017.

110 POSTES DE TRAVAIL

« Nous voulions proposer des espaces dédiés à l’innovation dans le retail, créer une place de marché où se rencontrent tous les acteurs du secteur. Avec Wetail, nous voulons développer la première communauté dédiée au retail et pas seulement une communauté virtuelle », raconte Eliott Tischker, en charge des investissements et de l’accélération chez Altavia Coach.

La structure, qui s’est installée dans les anciens locaux de Surcouf, proposera des espaces de travail avec 110 postes disponibles. Cette offre de bureau comprend trois formules différentes dont la nomenclature s’inspire directement du champ lexical des espaces de vente. La formule « Pop Up Store » permet aux intéressés de louer un bureau non attitré à l’heure (3 euros), à la journée (25 euros), à la semaine (90 euros) ou au mois (290 euros). Le service « Corner » propose, lui, un bureau réservé au sein d’un open space pour 290 euros par mois. Enfin, le « flagship » offre au locataire un bureau privé.

30% DE CHIFFRE D’AFFAIRES SUPPLÉMENTAIRE GRÂCE À L’ÉCOSYSTÈME

Bientôt, un accélérateur de start-up retail

Dès le mois d’octobre prochain, Wetail accueillera dans ses locaux trois start-up dans le cadre d’un programme d’accélération de 9 mois, lancé en partenariat avec l’incubateur local Euratechnologies. Ce nouveau programme s’adresse aux jeunes pousses ayant déjà déployé une première preuve de concept (POC) et ayant déjà généré un chiffre d’affaires. Altavia Coach entend apporter à ces jeunes entreprises le « go to market » grâce à son portefeuille clients (le groupe travaille avec les 300 plus gros retailers du marché), un terrain d’expérimentation pour adapter la solution aux besoins du marché, un accompagnement marketing (son cœur de métier) et un accompagnement à l’international. De son côté, Euratechnologies épaulera les start-up dans leurs recherches de financement.

 « Notre objectif, c’est 30% de chiffre d’affaires supplémentaire pour le locataire grâce à l’écosystème environnant, aux événements annuels et aux conseils de nos experts du retail », explique Eliott Tischker. Wetail ne se contentera pas, en effet, d’être un simple espace de travail partagé. Outre la centaine de postes, le nouveau lieu comprendra des salles de réunion, un programme événementiel avec différents ateliers et une zone d’expérimentations. « Nous allons y reproduire des vitrines. L’objectif, c’est de pouvoir tester les solutions développées par les start-up et de proposer à nos clients de travailler en open innovation avec elles », détaille Eliott Tischker. Dès octobre 2017, Wetail accueillera aussi une zone dédiée à l’accélération de start-up dans le cadre d’un programme commun avec l’incubateur local Euratechnologies (lire notre encadré).

L’initiative Wetail est née « d’une nécessité de verticalisation », explique Eliott Tischker. « Il y a énormément d’espaces de coworking qui ouvrent partout. Nous avons voulu nous différencier avec une proposition très claire : nous souhaitons rassembler tous les acteurs du retail pour créer une communauté. Nos locataires auront comme point commun le retail. Un architecte pourra ainsi se retrouver à côté d’une start-up et d’un graphiste freelance », projette-t-il.

DES « WETAIL » À MILAN, MONTRÉAL, SHANGHAI ET PARIS

A terme, Altavia Coach entend tisser un réseau à l’international « pour que les locataires puissent retrouver l’environnement Wetail en mobilité ». Dès 2018, des structures similaires devraient donc ouvrir à Milan, Montréal et Shanghai. Un autre Wetail devrait voir le jour en région parisienne dès 2019.

Source : Usine digitale

 

Digital retail : les nouvelles tendances en cinq chiffres clés

Infographies, chiffres, pourcentages … le #retail n’a jamais été un secteur avare en stats sur les usages ou les tendances. Merci à @havas et la @parisretailweek (rappel du 10 au 12 sept) pour celles là. Elles apportent une réponse à la question de savoir comment va se transformer le commerce dans les prochains mois. Pas de révolution dans ces tendances, mais plutôt des confirmations, on sait déjà que : 1) le commerce conversationnel est une réalité au U.S (et donc dans quelques mois chez nous, d’ailleurs AMAZON vient d’annoncer aujourd’hui la mise en vente à des tarifs « déments » de son AMAZON ECHO sur le marché français) 2) le consommateur a pris conscience avec les récents scandales alimentaires qu’il ne pouvait plus faire confiance à ses industriels et cela rejaillit sur les distributeurs 3) le constat est le même sur la gestion des données personnelles (scandale FACEBOOK lors de la campagne présidentielle) et la RGPD tombe au moment idéal …. Le chiffre qui est, peut-être à considérer avec plus attention serait alors ces 75% de français qui pensent aujourd’hui que qualité ne va pas de pair avec « cher » ! Car, oui, c’est un des effets de la révolution digitale : UBER en améliorant le service TAXI, fluidifiant et en baissant le prix des courses en signant la prestation, JIMMY FAIRLY l’opticien des millenials ou ces services de la FOODTECH qui promettent tous, plus de « gout et de saveurs » à domicile à des prix tirés…

Hyper-proximité, commerce conversationnel, respect des données personnelles… Au travers d’un étude menée auprès de 4000 consommateurs, Havas Paris, en partenariat avec la Paris Retail Week, dégage cinq grandes tendances qui devraient bouleverser les modes de consommation et les business models des marques et des distributeurs dans les mois à venir. Le point en cinq chiffres.

A l’occasion de la conférence de présentation du salon Paris Retail Week, qui se tiendra du 10 au 12 septembre prochain, Havas Paris se prête à l’exercice des prédictions. L’agence a mené une étude en avril et mai dernier auprès de 4000 consommateurs (âgés de 18 ans et plus) en France, en Chine et aux Etats-Unis. De ce sondage, Havas Paris tire cinq grandes tendances qui devraient transformer le commerce dans les mois à venir : l’hyper-proximité, l’essor du commerce conversationnel, la préoccupation du « bien consommer »,  l’inquiétude quant à l’utilisation des données personnelles et l’avènement du « discount branché ». Nous avons extrait cinq chiffres clés de cette étude.

74% des Français sondés veulent être libres de pouvoir faire un achat à tout moment où qu’ils soient (dans les transports, au travail, chez soi, pendant leurs loisirs). Un premier résultat qui rappelle la notion d’ubiquité, qui désigne dans le commerce la nécessité pour une marque d’être présente partout et à n’importe quel moment de la journée.

Ce besoin d’hyper-proximité et d’ubiquité est directement lié au développement des assistants vocaux et des enceintes connectées comme Echo d’Amazon ou Google Home. Les conclusions de l’étude le démontrent. Alors que seulement 9% des Français possèdent d’ores et déjà un assistant conversationnel (contre 28% des Américains) 56% des Français consultés pensent que les assistants conversationnels vont rendre leur vie plus facile. « Le client devra avoir la possibilité de dire à voix haute, dans sa voiture, dans sa cuisine, et bientôt dans tout type d’endroit, qu’il manque un pack de lait et il faudra que cette phrase soit enregistrée comme une commande », prédisait ainsi Laurent Thoumine, directeur retail, mode et luxe chez Accenture France & Benelux.

86% des Français sondés ont le sentiment que les produits du quotidien sont dangereux pour leur santé, contre 72% pour les consommateurs chinois interrogés et 76% pour les Américains. Face à ces nouvelles craintes, « les réponses sont techniques, commerciales et marketing. Le digital propose ainsi aux consommateurs des outils pour plus de transparence et de responsabilité, à l’instar des applications qui informent sur la composition d’un produit (comme l’appli Yuka, ndlr) », explique l’étude. Reste aux distributeurs de repenser leurs offres pour réinstaurer une certaine confiance chez les consommateurs.

Autre enseignement de l’étude menée par Havas : 86% des Français sont prêts à payer plus cher pour une enseigne ou une marque qui fait preuve d’éthique dans la gestion de leurs données. Un taux particulièrement élevé, mais peu surprenant compte tenu des dernières actualités (scandale Cambridge Analytica et partage des données avec les constructeurs de smartphones) qui secouent Facebook ou encore la récente entrée en vigueur de la RGPD, la nouvelle réglementation européenne relative à la protection des données personnelles.

Enfin, 75% des Français pensent qu’aujourd’hui la qualité n’est pas synonyme de prix élevé. « Avec le digital, il devient possible d’industrialiser la personnalisation de chaque objet ou de chaque produit. Résultat, chacun accède à un produit unique au prix d’une production de masse », avance l’étude, qui souligne également le désir des consommateurs d’une relation plus directe avec les fabricants au détriment des intermédiaires. Pas étonnant donc que les DNVB, ces marques nées en ligne et qui vendent et interagissent directement avec leurs clients sans passer par un réseau de distribution qu’elles ne maîtrisent pas, connaissent un certains succès, à l’image de la start-up Sézane qui vient de séduire un investisseur américain.

 

Source : Usine digitale

Promod, Décathlon, Etam… Comment ils digitalisent le ticket de caisse

Avec le déploiement des contraintes liées à la RGPD, la dématérialisation du ticket de caisse peut-être une solution « efficace » à la reconstitution de base de données email « opt-in » qui respecterait les nouvelles contraintes d’information.  J’y mettrai cependant une limite, qui doit être prise en considération : celle du taux d’ouverture des emails qui ne fait que diminuer. Les boites mails sont désormais polluées par le fléau lié à ces nombreuses créatures envahissantes et sans intérêts que sont les SPAM… sans évoquer les mails « piégés » et leurs effets dévastateurs. Il est vrai cependant que cela reste un moyen de contact facile, simple & gratuit. De plus, il peut devenir réellement pertinent si l’envoi est consécutif à l’analyse des DATA clients et à leur interprétation pour encore mieux personnaliser la relation client. Je privilégierai cependant des stratégies mobiles autour d’apps « maison » pour dématérialiser ces tickets de caisse en raison des avantages liés à la fidélisation ‘VIP » des utilisateurs qui chargent l’appli et au lien direct qui en découle, que s’il est bien géré sera particulièrement efficace car non intrusif. Sans oublier que le mobile reste le seul média que l’on a toujours sur soi et que l’on n’éteint jamais.

Parmi les objectifs affichés du ticket dématérialisé : une meilleure gestion des retours, du stop retargeting ou encore une segmentation optimale de la base clients.  

Dématérialiser le ticket de caisse a un premier effet bénéfique immédiat : augmenter la base clients. Lors du passage en caisse, l’employé demande en effet le mail de l’acheteur pour lui envoyer son ticket. « Depuis que nous avons généralisé ce process en France et en Europe début 2017, cela nous a rapporté 800 000 mails de clients supplémentaires en un an », résume Frédéric Lefebvre, directeur multicanal et marketing chez Promod, une des enseignes pionnières sur le sujet, qui a développé sa solution en interne. Même son de cloche chez Etam qui s’est lancé dans l’e-ticket en 2015. « Un ticket de caisse anonyme est un ticket de caisse qui n’a pas de valeurs. Voilà pourquoi nous le proposons à nos clients par mail », renchérit Jonathan Attali, directeur digital de l’enseigne de lingerie et de mode.

Dès lors, la digitalisation du ticket de caisse améliore la connaissance du client. « Grâce à l’email, nous pouvons relier ce ticket à une personne. L’enjeu est alors de relier les data qu’il contient à d’autres données, comme celles de la navigation en ligne », illustre Frédéric Lefebvre. Le ticket de caisse indique les habitudes de consommation du client : ses préférences, ses goûts ou encore ses achats récurrents. Ce qui permet ensuite de mieux cibler l’envoie de newsletter et la publicité en conséquence. « Nous pratiquons aussi le stop retargeting. Un client surfe et cherche en ligne une robe rouge. Une fois qu’il a acheté ce produit en magasin, le ticket de caisse nous l’indique. Nous pouvons alors cesser de le cibler avec des publicités de robes rouges », continue Frédéric Lefebvre.

Ce n’est pas tout. « Le taux d’ouverture de ces tickets de caisse demeure élevé : entre 70 et 80%. Ils sont donc une occasion rêvée de glisser des offres promotionnelles personnalisées, des produits utiles ou encore un questionnaire de satisfaction client. 10% de ces mails conduisent même à un commentaire du client », ajoute Charlie Chelli, directeur général de Mangoo ID, une solution dédiée qui compte une trentaine de clients dont Ba&sh.

Améliorer la gestion des retours

Un autre objectif est d’améliorer la gestion des retours en magasin. Depuis fin 2017, Décathlon expérimente en ce sens l’envoi de tickets de caisse par mail dans quatre magasins à Lille, Marseille et Paris, avec Limpidius (JoinApp). « Parmi les différentes attentes de nos sportifs, notre équipe dédiée aux études avait relevé le besoin de retrouver ses achats à tout moment. Envoyer le ticket de caisse par mail est une solution : la preuve est plus facilement conservée et nous pouvons mieux gérer les retours et échanges de produits », met en perspective Guillaume Webre, responsable du programme fidélité chez Décathlon.

Le taux d’acceptation des clients dépasse les 50% chez Décathlon

Cette dématérialisation a néanmoins un coût (passer par une solution ou la développer en interne, former les vendeurs…). Décathlon espère amortir l’investissement sur les économies réalisées sur les rouleaux à ticket. Il faudrait cependant un taux d’acceptation des clients de 100%. Tel n’est pas encore le cas aujourd’hui. « Dans nos magasins en test, ce taux est supérieur à 50% », assure Guillaume Webre. Ce chiffre frôle les 70% chez Promod qui a plus de recul sur la pratique. « Les économies réalisées sur le papier sont pour l’instant négligeables », confie Frédéric Lefebvre.

Les vendeurs en première ligne du RGPD

La mise en place du ticket dématérialisé nécessite de former les vendeurs, notamment dans l’optique du règlement général sur la protection des données(RGPD). Concrètement, les collaborateurs doivent demander le consentement du client en deux temps. Tout d’abord, accepte-il de recevoir ce ticket par courriel ? Puis, est-il d’accord pour recevoir d’autres offres promotionnelles ? Charge au vendeur confirmer cet accord oral via une fenêtre sur l’écran de sa caisse. « Après l’envoi du ticket de caisse, nous envoyons désormais un autre mail pour indiquer comment nous utiliserons ce mail dans le respect du RGPD », précise Guillaume Webre de chez Décathlon.

« Nous devons former les vendeurs en amont »

Cette préoccupation concerne aussi l’enseigne Izac. Ce réseau de 80 magasins de mode masculine lancera la dématérialisation dans une dizaine de points de vente ces prochains mois. « Notre objectif est de pouvoir envoyer plus d’invitations à des ventes privées, mais aussi de faciliter la vie de nos clients qui voudraient retrouver vite leurs informations liées à un ticket de caisse. Nous devons cependant former nos vendeurs en amont », explique Marine Gabily, responsable e-commerce chez Izac.

 

Source : Journal du net

Comment le #frenchretail peut-il contrer AMAZON en 2018 (2/2)?

L’exemple US devrait nous inspirer ! Si on regarde un peu ce qui se passe outre atlantique, on voit qu’en plus d’avoir recadré leurs prix, WALMART ou TARGET adoptent aussi certains codes du WEB. C’est vrai que c’est d’abord par la croissance externe qu’ils acquièrent cette culture (jet.com par ex pour WALMART) mais la culture du web c’est aussi l’optimisation de la  supply chain (Ocado pour KROGER). Bilan : on baisse ses prix, on investit… donc on tape dans les ratios de rentabilité ! Mais il n’y a pas d’autre solution car c’est un aspect culturel du Web que de “rogner” les marges…  Comment proposer une expérience au client qui soit comparable à ce qu’il a l’habitude de vivre en ligne sans changer ses habitudes de consommation “instore” ? C’est impossible ! Être en avance sur ses futures habitudes de consommation sera tout l’enjeu de la prochaine décennie et gare à ceux qui se trompent, car il disparaîtront ! TARGET et WALMART  aujourd’hui ont clairement fait le pari du click & collect, fort de leur maillage : ils pensent qu’ainsi ils n’auront pas à supporter les coûts de livraison… On le sait nous en France avec les DRIVE, le calcul est juste mais il ne saurait être suffisant et la livraison ne peut être négligée. Petite satisfaction quand même dans ce combat impitoyable le C.A des magasins continue de croître même si c’est de 2 ou 3%, certains acteurs du #frenchretail SIGNERAIENT TOUT DE SUITE.

Walmart, Target and Kroger are opening their wallets to fend off Amazon.

They’re raising minimum wages to retain and attract workers. Stores are being remodeled to encourage customers to add a few extra items to their baskets each time they visit — and convince them to return. All three have lowered their prices.

The companies are optimizing stores and warehouses for speedy curbside pickups and grocery deliveries. Walmart is plowing cash into updating its website.

They’re also going on a buying spree.

Target bought grocery startup Shipt for $550 million last year, and Walmart bought e-commerce platform Jet.com for $3 billion in 2016.

On Wednesday, Kroger said it was scooping up meal-kit company Home Chef in a deal worth up to $700 million.

Last week, the grocery chain paid $250 million for a stake in British online supermarket Ocadoto help manage automated warehouses and leverage its digital technology in the United States.

Growing pains

The moves signal how far brick-and-mortar grocers and retailers today are reaching beyond their stores to fight off Amazon and adapt to online shopping.

« They are relying on acquisitions, which are proving to be very expensive, in order to catch up quickly or risk completely being outrun, » said Tom Gehani, director of client strategy and research at consulting firm Gartner L2.

Renovations, raises, supply chain optimizations, and acquisitions and demonstrate the high costs of slogging ahead with a long-term plan — one often at odds with Wall Street’s impatience.

Spending a ton of cash to ramp up digital operations, while slashing prices, has cut into profit margins at Walmart, Target and Kroger.

« Managing margins for an online business is very difficult, » said Cowen analyst Oliver Chen. « It’s a journey. »

Walmart (WMT) is down 16% this year and Kroger (KR) has lost 10%. Target (TGT) is up 9%, but shares fell sharply after it missed profit expectations.

Playing the long game

Despite Wall Street’s hesitancy about the companies’ near-term prospects, Walmart, Target and Kroger are plowing ahead, determined to stem the tide of fleeing customers by adapting to the digital age and changing consumer habits.

For example, Target CEO Brian Cornell said last year that the company would embark on a three-year, $7 billion effort to reposition it for the future. The strategy includes opening smaller stores in urban markets and rolling out more private label brands.

« We’re investing in our business with a long-term view of years and decades, not months and quarters, » he said.

Walmart is also rapidly searching for new growth opportunities.

The company admitted that Jet has failed to resonate with shoppers in the middle of the country, but it has acquired niche brands such as Bonobos, Modcloth. Walmart paid $16 billion last month for India’s Flipkart, its largest deal ever.

Kroger hopes the Ocado deal « will allow [it] to react to how the customer may want to change their shopping habits over time in a big way, » chief financial officer John Schlotman said at a conference last week. Many Kroger customers have defected to Whole Foods after Amazon lowered prices at Whole Foods.

Pick up or delivery?

All three companies hope to use their massive network of physical stores to their advantage in their battle against Amazon. They are all focusing efforts on so-called click-and-collect, where shoppers order items off their computers or phones and then drive to pick them up outside stores.

Walmart believes that its 4,760 US stores within 10 miles of 90% of Americans will allow the retailer to transition its real estate into shopping centers that can easily fulfill online orders, too.

It will have 2,100 pickup locations by the end of the year. Target plans to have 1,000 pickup spots by the end of 2018 for clothes, home appliances and groceries. And Kroger said in March that it has more than 1,000 collection sites. Expanding pickup can help these companies keep down expensive shipping costs.

« They need to use their core assets to drive relevance and connection with shoppers, » said Laura Kennedy, vice president of retail insights at Kantar Consulting. « Whether you are an apparel retailer, Walmart, or Kroger, Amazon has changed shoppers’ perception of convenience and speed. »

For customers who don’t want to pick up items at stores, the companies are ramping up their effort to deliver items quickly from stores to customers’ doors — despite the limited profitability shipping goods to your home.

Walmart will have grocery delivery available at around 800 stores by the end of the year, and Target will have same-day delivery for its stuff at close to all of its 1,822 US locations by then.

Investing in groceries is crucial for Walmart and Kroger to stay ahead, but they’re fighting to keep control of an already low-margin business. « Amazon has caused them to chase the wrong end of the profit spectrum, » Gehani said.

Walmart and Target have shown they’re capable of making the shift to digital. Walmart’s online sales grew 33% and Target’s jumped 28% last quarter from a year prior. Store upgrades are also helping: Same-store sales grew 2.1% at Walmart and 3% at Target last quarter.

« I like what Target’s doing, » Cowen analyst Chen said. « It takes a little time. »

 

Source : CNN

Top 10 des boutiques en ligne aux USA

L’infographie ci-jointe montre la toute puissance de l’entreprise de SEATLE aux US : son C.A représente à lui seul PLUS que le chiffre d’affaire cumulé de ses 10 premiers concurrents directs !!! Mais on ne parle là que de commerce en ligne, hors on le sait désormais c’est sur le terrain des magasins physiques qui représente encore plus de 90% des ventes que va se jouer le futur. On notera cependant la belle réaction de WALMART qui pointe sur la seconde marche du podium et qui se place comme la principale alternative à AMAZON.

Amazon’s Map Tracking package locator now offered to all US shoppers

Nous avons tous vécu le plaisir de “tracker” le Uber que nous avions commandé sur l’appli de notre mobile. Amazon propose aux US, désormais, la possibilité de “tracker” la livraison de votre commande en suivant le livreur sur une carte … Après les tests de livraison chez vous quand vous n’êtes pas là, dans votre voiture “fermée”, AMAZON enfonce le clou avec toujours le même objectif, la maximisation de l’expérience client … Réveillons nous #frenchretail ! #AmazonIsComing !

You can now very closely monitor your Amazon packages.

The feature, which debuted in November and shares a package’s exact location, is now available for all Amazon deliveries stateside.

Pinning down the location of your Amazon package should become a whole lot easier with the US rollout of Amazon Map Tracking.

The feature, which launched late last year to some, is now available for all packages delivered by Amazon in the US, the company confirmed Wednesday after Android Police wrote about it. Map Tracking provides an estimate on when the package will arrive, how many stops away the driver is and a map showing the delivery truck’s proximity to your home.

« The Amazon Map Tracking feature is another delivery innovation we are working on to improve convenience for our customers and provide them greater visibility into their deliveries, » said Amazon spokeswoman Alana Broadbent.

 

Many people on social media are praising the convenience of the feature, while some are also a little freaked out by it.

The e-commerce giant has introduced tools in the past that are designed to improve the delivery process, including the ability to unlock and deliver packages to people’s cars and homes. It has also been expanding a program asking carriers to take pictures of packages after delivering them to help customers pin down where and when packages are dropped off.  

Source : Cnet

Les ventes de produits alimentaires décollent sur Internet

C’est sur le commerce alimentaire que la confrontation entre les pureplayers et les magasins physiques va prendre toute sa dramaturgie. En effet, sur les produits high tech, la culture, les voyages, l’avantage au web était “naturel” diront nous. Mais les GMS savent désormais que  leur survie passe par le TRAD et le FRAIS… leur avantage actuel est indéniable ! Mais le shopper attend plus qu’une offre “parfaite” en magasin, il est en demande de livraison à domicile, d’expériences nouvelles (élaboration, dégustation…). L’expérience du DRIVE doit permettre aux magasins physiques de capitaliser sur leur connaissance des habitudes clients pour plus encore personnaliser leur offre en la faisant évoluer pour être de nouveau en avance sur les habitudes de consommation des shoppers (l’expérience de @thomaspocher à Lille avec les DRIVE PIÉTONS est une expression particulièrement pertinente du type de chemin qu’il faut suivre). La bataille du Frais est engagée et pour une fois ce n’est pas AMAZON qui mène la danse…

Tous produits confondus, les consommateurs ont dépensé 22,3 milliards d’euros sur Internet au premier trimestre, soit 13 % de plus qu’au cours des trois mois précédents, selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance.

Signe de l’évolution des habitudes des consommateurs français sur Internet, l’e-commerce alimentaire commence à décoller. Près d’un internaute sur deux (47 %) a déjà acheté des produits alimentaires en ligne, selon une enquête Médiamétrie-NetRatings pour la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), publiée jeudi 24 mai. La majorité d’entre eux (54 %) y font leurs courses au moins une fois par mois et plus d’un quart (28 %), deux fois par mois. L’épicerie arrive en tête des produits achetés (36 % des commandes) et le budget moyen consacré à l’e-commerce alimentaire atteint 80 euros.

Tous produits confondus, les consommateurs ont dépensé 22,3 milliards d’euros sur Internet au premier trimestre, soit 13 % de plus qu’au cours des trois mois précédents, d’après les données de la Fevad. Et 6,6 % des achats de produits de grande consommation sont réalisés par le biais d’Internet, selon l’étude de Nielsen pour la Fevad. Davantage qu’aux Etats-Unis (4,7 % de part de marché) ou en Allemagne (0,7 %), mais bien loin des pays asiatiques. En Corée du Sud, par exemple, la part de marché de l’e-commerce dans les produits de grande consommation atteint 20 %. L’étude estime que 70 % des consommateurs achèteront des produits alimentaires et boissons en ligne en 2025.

En France, l’achat alimentaire sur le Web se fait essentiellement à travers le drive. Ce système, qui permet aux consommateurs de venir récupérer en voiture leurs courses commandées sur Internet, représente huit achats en ligne sur dix. Nielsen a recensé 4 421 sites de drive en mai. En 2017, ce canal a représenté 4,9 % des ventes de grande consommation, avec un chiffre d’affaires en hausse de 9 %. Un foyer sur quatre s’y est rendu au moins une fois en 2017, avec une dépense moyenne de 68 euros en produits alimentaires – contre 43 euros, en moyenne, en hypermarché. Un panier élevé, qui s’explique par le profil de la clientèle drive, très familial.

L’ascension du commerce en ligne dans l’alimentaire est encouragée par une offre qui se structure. Après avoir développé le drive, les distributeurs historiques ont massivement investi dans la livraison des courses commandées par Internet à domicile ou en point relais et dans leur offre numérique. Carrefour a prévu, dans son plan de transformation, de consacrer 2,8 milliards d’euros d’ici à 2022 au numérique. Les enseignes se développent sur deux créneaux : la livraison immédiate de produits pour les petits achats de dépannage et la livraison programmée, à partir du lendemain, pour les pleins de courses. Tout en développant les infrastructures logistiques, avec des entrepôts automatisés leur permettant de gagner en efficacité et de réduire les coûts.

Source : Le Monde