Bel exemple du pragmatisme et de l’opportunisme US dans cette alliance commerciale de raison. Kohl’s c’est quand même 1100 points de vente dans 49 états… Mais attention « le loup est peut être dans la bergerie » à moins que ce ne soit déjà fait (rachat de Kohl’s par AMAZON) … Série en cours!
Un partenariat plutôt qu’une guerre. Entre Kohl’s et Amazon une alliance vient de voir le jour, et donne naissance à des espaces dédiés à la vente des produits high-tech développés par l’e-commerçant, dans 10 points de vente de l’enseigne. Lancés au mois d’octobre, ils seront baptisés « Amazon Smart Home Experience ».
Transformer une menace en un précieux allié. La chaine américaine de grands magasins va accueillir dès le mois prochain dans 10 de ses points de vente situés autour de Los Angeles et Chicago, des espaces Amazon dédiés aux produits high-tech développés par l’e-commerçant comme l’assistant vocal Echo , Echot Dot, ou encore les tablettes Fire et l’Amazon Fire TV.
Baptisés « Amazon Smart Home Experience », ces espaces devraient s’étendre sur 90m² et sont conçus autour d’une philosophie simple : démontrer aux clients de quelle manière les produits développés par Amazon pour la maison peuvent moderniser et simplifier la gestion de son domicile notamment en terme de sécurité et d’entertainment.
Les « Amazon Smart Home Experience » seront composés de vendeurs salariés d’Amazon. Afin d’aider les clients à installer ces devices Amazon à la maison, et les encourager à en acheter davantage, le géant technologique a prévu la possibilité pour le client de demander à un expert Amazon d’installer les équipements achetés directement à son domicile.
Ce partenariat confère à l’enseigne Kohl’s, qui possède plus de 1 100 points de vente dans 49 états américains, l’opportunité de créer du trafic supplémentaire en magasins, en attirant notamment les aficionados des produits Amazon. « Notre avenir en tant que distributeur omnicanal sera motivé par la manière dont notre inventivité et notre attractivité rendront unique l’expérience en magasin », a déclaré Michelle Gass, responsable du merchandising et du service client pour l’enseigne, qui ne précise pas s’il y a un élément de nature financière qui unit Amazon et Kohl’s dans le cadre de ce partenariat. L’annonce faite par l’enseigne pourrait bien préfigurer une relation plus large dans l’avenir, certains analystes allant même jusqu’à affirmer que Kohl’s pourrait faire partie des cibles potentiels d’acquisition par Amazon.
C’est demain qu’APPLE, 10 ans après l’iPhone va lancer son iPhone 8 et certainement une version spéciale Edition : iPhone X. Si les rumeurs vont bon train, on retiendra dans les plus crédibles : la disparition du bouton HOME, l’écran OLED (fourni par SAMSUNG !), le dock de chargement sans fil, voir la reconnaissance faciale… Et tout cela pour un prix « stratosphérique » qui devrait suivant les versions exploser le plafond des 1000 $. Et quand on connait les habitudes de conversion de la firme de Cupertino…. Sûrement aussi les 1000€ !! Encore quelques heures de patience … Prévoir cependant des ruptures de stock pour les « early adopters » car dès le début les quantités en cours de fabrication sont inférieures à celle de l’iPhone 7 du fait de retard pris sur les écrans !
Apple va dévoiler les nouveaux iPhone 8, 8 Plus et iPhone X lors de sa keynote du 12 septembre. Au programme : écran Oled, recharge sans fil et disparition du bouton Home.
Ce 12 septembre, Apple va dévoiler les contours de ses tant attendus iPhone 8, iPhone 8 Plus et iPhone X. Après qu’un employé mécontent a leaké les détails d’iOS 11 Gold Master, on en sait beaucoup plus sur le design des prochains smartphones.
La fuite majeure concernant iOS 11 Gold Master a permis aux sites spécialisés de fouiller dans le code d’iOS 11. L’occasion de trouver une mention de l’iPhone X, le nom qui sera attribué au troisième modèle de smartphone qu’Apple va présenter ce 12 septembre. De quoi mettre sans doute fin à la rumeur iPhone Edition….
Cet iPhone X de 5,8 pouces et des bords de 4mm embarquera un écran Oled avec des bords légèrement incurvés au niveau du verre comme c’est le cas sur l’iPhone 7. 9to5Mac rapporte ainsi que des fabricants de coque de smartphone croisés au salon IDA ont entendu parler de cette version X au design innovant.
Date de sortie de l’iPhone 8
C’est officiel, Apple vient d’envoyer les invitations à la presse pour une conférence de rentrée le mardi 12 septembre. L’occasion d’inaugurer au passage son campus flambant neuf : l’Apple Park. Un espace qui abrite une salle de conférence de 1 000 places qui baptisée du nom de l’ancien fondateur de la marque à la pomme, Steve Jobs. La date de début de commercialisation tomberait donc le vendredi de la semaine d’après, le 22 septembre. Une information confirmée par des employés de l’opérateur mobile O2 à Benjamin Geskin.
La production de l’iPhone 8 aurait débuté avec deux mois de retard par rapport à l’iPhone 7 selon Onleaks. Si l’information se confirmait il est probable que les ventes soient limitées au lancement de l’appareil, Apple n’ayant pas la possibilité de faire suffisamment de stocks. Une information confirmée par le Wall Street Journal qui annonce que les fabrications de l’écran Oled ont pris beaucoup de retard. « Le processus de fabrication de l’iPhone nécessite plus d’étapes et plus de couches de film adhésif et protecteur que celui de Samsung, d’où un risque aggravé d’erreur de fabrication », explique le quotidien économique.
Prix de l’iPhone 8
Apple aurait l’intention d’augmenter le prix du smartphone pour lui faire franchir la barre symbolique de… 1 000 dollars, dans le cadre d’une édition anniversaire des 10 ans. Une analyste de Goldman Sachs, Grace Simona Jankowski, estime également que ce seuil psychologique sera atteint. Même prédiction du côté de chez JP Morgan où l’on estime que l’iPhone 8 dans sa version 128Go sera commercialisé à partir de 1 100 dollars. Il en coûterait 100 dollars de plus pour le modèle à 256Go. Une information confirmée par une source jugée fiable par le New-York Times, l’IPhone 8 Oled serait bel et bien vendu 999 dollars sur le marché américain.
Le, toujours bien informé, Benjamin Geskin annonce lui que l’iPhone 8 sera proposé à 999 dollars dans sa version 64 Go, 1099 dollars pour la version 256 Go et 1199 dollars pour une version 256 Go.
L’analyste Ming Chi Kuo révèle au site MacRumors que les prix déments de l’iPhone 8 s’expliquent par le fait que le seul fournisseur d’écran Oled est… Samsung. Apple paie selon lui entre 120 et 130 dollars par écran ! Les écrans LCD lui coûtaient trois fois moins cher. D’où les différences de prix. L’iPhone 7 est vendu, pour rappel, 769 euros dans sa version 32 Go, 879 euros pour sa version 128 Go et 989 euros pour sa version 256 Go. Rajouter 140 euros pour l’iPhone 7 Plus à chaque version.
Le site MacOtakara avance par ailleurs que le socle de la recharge sans fil serait vendu séparément de l’iPhone à un tarif avoisinant les 70 dollars. Une supposée protection en verre trempé a fait son apparition et serait proposée à la vente lors de la sortie de l’iPhone 8 chez MobileFun pour un peu moins de 30 euros.
Caractéristiques de l’iPhone 8
Une vidéo postée sur Reddit montrant une démo d’un supposé iPhone 8 enflamme la toile : Pas de bouton d’accueil virtuel identifiable sur cette dernière.
La grande question qui se pose est celle de l’avenir du bouton Touch ID. Apple avait initialement l’intention d’intégrer le bouton Home (supprimant la version physique) et le capteur d’empreinte digitale sous l’écran. Mais cette dernière étape s’est révélé très problématique. En cause, la lenteur de la technologie utilisée depuis le rachat d’Authentec en 2012.
Plusieurs options s’offrent alors à la marque à la pomme. Attendre 2018 pour sortir cet écran Oled et mettre le capteur d’empreintes digitales au dos du smartphone. Une option privilégiée par IDrop News,. Selon le site, le dos de l’iPhone 8 serait recouvert de métal, et non pas de verre. A en croire un développeur US connu, le bouton « Home » pourra être redimensionné ou caché en fonction de ses envies et de ses besoins.
Même si la marque à la pomme a déjà déposé quelques brevets permettant d’obtenir des détails sur l’intégration du capteur d’empreintes digitales sous la dalle de l’appareil, l’analyste Ming-Chi Kuo estime qu’Apple opterait pour une solution radicale, en l’abandonnant pour une technologie de reconnaissance faciale. La firme à la pomme aurait alors recours à un scanner doté de capteurs 3D permettant une activation en quelques millionièmes de secondes. Un tel module ajouterait 10 à 15 dollars au coût de fabrication de l’iPhone 8, selon Rod Hall, analyste chez JP Morgan. Le rachat de la start-up israélienne Facereal, spécialisée dans la reconnaissance faciale, ajoute du crédit à la théorie. Un système mis en place par Samsung sur son Galaxy S8 mais jugé pas assez sécurisée pour authentifier les paiements mobiles. Apple pourrait toutefois opter pour une technologie 3D jugée plus fiable.
Bloomberg, qui a eu accès à des images du produit, annonce qu’Apple va bien faire disparaître le bouton Home en le remplaçant par un dock d’applications proche de celui présent sur la version iOS 11 de l’iPad.
Autre alternative : l’intégration du capteur d’empreintes sur le bouton Power qui se situe sur la tranche de l’iPhone.
Le designer Remo Zehnder a imaginé un iPhone 8 qui embarquerait toutes les principales rumeurs qu’on lui accole. Entre la recharge sans fil et le scanner d’iris, le designer a laissé libre cours à son imagination pour ce concept qui mêle sobriété et fonctionnalités très avancées.
Dernière rumeur en date, Apple pourrait être tenté de reprendre le design du tout premier iPhone, dont nous allons fêter les 10 ans. Une rumeur relayée par le site coréen ETnews qui évoque la réapparition du dos argenté brillant chromé voire la partie basse en plastique. Le spécialiste des leaks, OnLeaks, a tweeté deux photos « volées » de l’iPhone 8. L’occasion de découvrir que la caméra principale du smartphone est placée à la verticale à l’arrière de l’appareil. Le site gizmochina vient de dévoiler des capture d’écran faisant état d’un iPhone 8 au design borderless.
Le Korea Herald en est persuadé, l’iPhone 8 embarquera un écran aux bords incurvés tout comme son concurrent le Galaxy S7 Edge de Samsung. Apple aurait d’ailleurs décidé de faire appel à… Samsung Display pour doter son prochain smartphone d’écrans Oled en plastique. On parle de 100 millions d’écrans de ce type, qui seront réservés pour les modèles premiums.
Le Wall Street Journal évoque lui la tentation d’un « écran flexible LCD » développé par Japan Display. Une technologie qui selon l’avancée des négociations pourrait être présente au sein de l’iPhone dès l’iPhone 8.
Autre innovation annoncée par la Nikkei Asian Review, la sortie d’un chargeur sans fil. La technologie équipe déjà nombre de smartphones du marché parmi lesquels Samsung. Apple n’y a jusque là recours pour sa montre connectée, Apple Watch. Mais le recrutement d’ingénieurs spécialisés dans la technologie laisse penser que la firme à la pomme va enfin franchir le pas pour ses smartphones. Apple planche également sur un système de recharge rapide. Selon l’analyste Blayne Curtis, Apple proposera un système de recharge rapide basé sur la technologie USB-C. Apple n’abandonnerait pas pour autant la connectique Lightning. Seule la partie reliée à la prise murale sera équipée d’un USB-C. Mais le système de recharge sans fil de l’iPhone 8 ne sera pas des plus rapides selon le blog japonais Macotakara. Apple aurait choisi de s’en tenir à une puissance maximum de 7,5W contre 15W pour les solutions les plus puissantes du marché.
Une nouvelle vidéo vient de sortir qui met en avant une capture qui aurait fuité, permettant d’observer une protubérance au niveau des capteurs photos de l’iPhone.
A en croire le site taïwanais Digitimes, Apple serait décidé à remplacer son traditionnel châssis en aluminium par une version en acier. La firme à la pomme voudrait également agrémenter son smartphone de deux plaques de verre, une à l’avant et une à l’arrière. Le châssis en acier se trouvant lui au milieu.
Selon une autre source, relayée par le site The Investor, le prochain smartphone d’Apple devrait être encore plus résistant à l’eau et à la poussière que ne l’est son prédécesseur. Ce dernier est, pour rappel, certifié IP67. Son successeur concourrait à la certification la plus aboutie, l’IP68, qui récompense une résistance de 30 minutes en étant immergé jusqu’à 1,5 mètre de profondeur. Le Galaxy S7 est à date le seul smartphone à l’avoir obtenue.
Option Touch Bar ou molette inspirée de l’Apple Watch ? Les rumeurs vont bon train quand au successeur du bouton Home de l’iPhone 8 voué à disparaître. L’option molette permettrait de contrôler le volume sonore et de zoomer au sein de l’image.
Un dirigeant de chez Sony en est persuadé. Apple devrait lancer son casque de réalité virtuelle. Un casque qui devrait, à en croire le patron de Sony World Wide Studio, Shuheu Yoshida, pourvoir accueillir l’iPhone 8. Le spécialiste des leaks, OnLeaks, a tweeté deux photos « volées » de l’iPhone 8. L’occasion de découvrir que la caméra principale du smartphone est placée à la verticale à l’arrière de l’appareil.
Un fabricant chinois s’est par ailleurs lancé dans la production d’un composant qui permettra à l’Iphone 8 une recharge sans fil, rapporte le site Commercial Times. Interrogée, la société concernée Lite-On Semi s’est contenté de rétorquer qu’elle ne communiquait pas la liste de ses clients.
L’iPhone 8 pourrait également signifier la fin des services de réparation tiers ? Wall Street Journal prête l’intention à Apple de reprendre la main sur le SAV pour éviter la prolifération des contrefaçons de pièces.
Et côté couleur ? La teinte miroir est évoqué. Tout comme la version rouge qu’Apple a lancé en mars dernier dans le cadre de la lutte contre le VIH. Une partie des bénéfices récoltés par la vente des iPhone 7 rouge ont été ainsi reversés à un fonds mondial de lutte contre la maladie.
Enjeux pour Apple
L’iPhone est sans conteste le produit phare de la firme à la pomme, représentant en 2016 a priori près de 70% de son chiffre d’affaires. Au Japon, pays où la part de marché d’iOS est la plus forte, Apple a représenté près de 51,7% des ventes de smartphones au cours du mois d’octobre 2016 selon Kantar Media. Le ratio était de 21,3% du marché en France, soit une croissance de 3,9 points par rapport à l’année dernière. Le défi est de taille alors que le grand concurrent Samsung sortira son Samsung Galaxy Note 8 au deuxième semestre 2017.
Encore une belle démonstration de l’inexorable progression des ventes sur Mobile ! En cette rentrée 2017, 50% des achats liés au e-commerce se sont fait sur mobile.
Tendances d’achat, qualité de navigation sur site web et mobile, typologie d’utilisateurs, le spécialiste de l’analyse de l’expérience utilisateur sur Internet, ContentSquare, a passé au crible les comportements d’achats des Français sur le Web s’agissant des courses de rentrée scolaire.
Si les Français réalisent encore majoritairement leurs achats liés à la rentrée scolaire en grandes surfaces, l’e-commerce est aussi un moyen de faire ses courses pour de nombreux parents. Ces derniers se répartissent ainsi en deux grandes catégories : les prévenants… et les autres, qu’il est plus convenu d’appeler les ‘early buyers’ – qui réalisent leurs achats en amont, entre le 1er juin et le 15 juillet –, et les ‘late buyers’ qui effectuent leurs courses entre le 15 juillet et le 31 août, selon une étude réalisée par le spécialiste de l’analyse de l’expérience utilisateur sur Internet, ContentSquare. Les early buyers sont ceux qui achètent le plus sur Internet, et représentent en effet 56% des achats de rentrée des classes pour un taux de conversion 16% supérieur à celui des late buyers. Mais si ces derniers sont moins nombreux à effectuer leurs achats de rentrée sur le Web, ils achètent pour des montants plus élevés, avec des paniers dont la valeur moyenne est supérieure de 35% à celle des early buyers. En effet, pris par le temps, ils comparent les prix en moyenne 20% de moins que ceux du mois de juillet et réalisent 6% de visites en moins avant de conclure leurs achats. Résultat : un volume d’articles moins important mais des produits plus chers. Une aubaine pour les sites marchands.
50% des achats de la rentrée se font sur devices mobiles
En France, comme dans la plupart des pays où la pénétration du mobile est importante, on le sait bien, la part des achats réalisés sur smartphones est en progression. Bien qu’en règle générale le taux de conversion demeure supérieur sur ordinateur que sur mobile, dans le cas des achats de rentrée, les appareils mobiles sont à l’origine de 50 % des achats pour les produits dédiés aux enfants, même si quelques freins à l’achat subsistent encore comme le temps de chargement des pages parfois trop longs. Quoi qu’il en soit, le m-commerce joue jeu égal avec l’e-commerce, ce qui est suffisamment rare pour être souligné.
Les cartables et les chaussures représentent les plus gros achats de rentrée
Parmi les articles phares de la rentrée, les cartables et les chaussures constituent les plus grosses dépenses, non pas que les parents privilégient le look de leurs progénitures sur le fond, mais les fournitures scolaires et les livres reviennent respectivement à 20 % et 37% moins cher. Ainsi, en moyenne, l’utilisateur passe 58 % de temps en plus sur les pages « cartables » et « chaussures » que sur celles des fournitures et livres scolaires et lors d’une session de recherche, l’utilisateur consomme 75% plus de pages dédiées à ces articles.
Méthodologie : quarante millions de sessions de navigation et 460 millions de pages dans le secteur de la grande distribution ont été analysées par la plateforme de ContentSquare.
Quand un leader mondial bouleverse sa stratégie e-commerce pour devenir MOBILE ONLY cela fait forcement un peu de « bruit »… C’est une tendance « très très lourde » en BtoC…. Alors maintenant à qui le tour ? L’expérience client « optimisée » passe forcement par le mobile et donc par les Apps, STARBUCKS a déjà près de 10% de ses paiements sur ses Apps et sur l’année dernière a constaté une augmentation de 30% des paiements mobiles par son APPS.
Aux Etats-Unis, la chaine de cafés conserve son site Internet mais n’y vendra plus de produits, privilégiant les partenariats avec des distributeurs dont Amazon. Le groupe choisit de mettre la priorité sur ses applications mobiles et ses points de vente physiques.
C’est un virage de taille dans la stratégie de distribution du géant américain du café. Aux Etats-Unis, Starbucks prévoit en effet de fermer son site marchand dès le 1er octobre prochain. Sollicité par LSA pour la France, le groupe n’a pas encore donné de réponse. Le site e-commerce de Starbucks commercialise des articles comme des verres, des mugs, des machines expresso mais aussi du café, du thé et diverses autres boissons comme de l’eau.
Starbucks ne tire pas pour autant un trait sur la vente de ces produits, puisque les internautes désireux de se les offrir pourront toujours y avoir accès via notamment Amazon.com ou auprès des distributeurs partenaires de Starbucks. L’entreprise de Seattle prévoit dans la foulée de multiplier les partenariats de ce type afin d’augmenter ses ventes sur ce type de produits.
Mais désormais, c’est bien l’intégration du digital et du mobile dans les points de vente qui font partie des principales priorités pour Starbucks. Les commandes réglées depuis le mobile comptent désormais pour 9% de l’ensemble des transactions du groupe, et au cours du dernier trimestre, elles ont fait un bond de 30%.
A l’instar de bon nombre de distributeurs physiques, Starbucks doit faire face à la fois aux nombreux changements qu’implique la montée en puissance du digital dans les usages des consommateurs, et à la pression accentuée des acteurs du digital, Amazon en tête. Lors d’une intervention auprès des investisseurs de l’entreprise, le CEO du groupe, Howard Schultz, ne s’en cachait pas, « En tant que distributeurs physiques, nous ne pouvons nier le fait que nous vivons des changements profonds ». La stratégie digitale de l’enseigne est désormais centrée sur son application mobile, qui combine les principes de fidélisation, le passage de commandes et le paiement. D’une stratégie de ‘mobile first’, Starbucks est (presque) passé à une stratégie de ‘mobile only’.
Quand un (LE) pure-player de référence pour le Retail monte une boutique physique (librairie), l’expérience client est forcement différente ! Moins de titres avec une sélection issue des avis, meilleures ventes ou de l’interêt des clients sur le web, des rayons réinventés : celui des titres « star » des wishlists ou des 100 livres à avoir lu dans sa vie… Et les mêmes recettes que sur le web « si vous avez aimé cela … vous aimerez ceci » construisent un univers familier proche de l’expérience du site. L’application mobile AMAZON est bien sûre utilisable sur site (le client peut récupérer ses avantages) et permet de personnaliser l’offre et en particulier d’en ajuster les prix.
Sous ses apparences de librairie américaine des plus classiques – bibliothèques en bois naturel, fauteuils confortables…-, Amazon Books propose une expérience très nouvelle, qui s’inspire d’Internet pour faire découvrir les livres mieux que nul autre libraire. LSA vous y emmène.
« Les magasins Amazon Books ont été conçus avec pour objectif premier d’aider les visiteurs à découvrir des livres ». L’affirmation de Cameron Janes, vice-président d’Amazon Books, peut sembler une évidence. Mais seulement jusqu’à ce que l’on découvre, en visitant l’une des librairies physiques de l’e-commerçant, la somme d’idées déployées pour faciliter cette découverte.
Premier détail qui n’en est sans doute pas un, que l’on remarque dès les premiers pas dans l’Amazon Books de University Village, à Seattle : tous les livres sont présentés couverture en avant, plutôt que de profil. Il est ainsi plus facile de « naviguer » parmi les titres, qui happent davantage le regard. On en case en revanche bien moins : 5000 titres tout au plus. Mais l’efficacité l’emporte sur la quantité. D’ailleurs, la totalité des livres présents sont soit notés plus de 4 étoiles sur 5 sur Amazon, soit des best-sellers.
« Une équipe de curateurs établit la sélection à partir de données venant du web, explique Cameron Janes (ci-contre). Ils regardent les ventes, les pré-commandes et les avis clients sur Amazon, les sujets de discussions les plus actifs sur les forums Goodreads, ou encore la vitesse de lecture des ouvrages sur Kindle. » A cette sélection, commune aux onze librairies que compte Amazon aux Etats-Unis, s’ajoute une sélection locale : thèmes appréciés dans la région, meilleures ventes dans la ville, auteurs locaux.
Mais l’aspect le plus amusant de la visite d’un Amazon Books réside incontestablement dans les noms des différents rayonnages. Car aux côtés des polars, des fictions pour jeunes adultes et des ouvrages de développement personnel, l’e-commerçant a créé de nouvelles catégories de livres, qui sont autant de nouvelles façons de découvrir des titres. A l’entrée, une table ne présente que des livres au minimum notés 4,8 étoiles sur 5, chacun doté d’une étiquette précisant par exemple : « 94% des lecteurs de ce livre lui ont attribué 5 étoiles ».
Besoin de faire un cadeau ? Direction le rayon des titres les plus ajoutés dans des wishlists par les internautes, ou celui des 100 ouvrages à avoir lu dans sa vie. Dans les « page turners », figurent uniquement des romans que les lecteurs sur Kindle ont terminés en moins de trois jours. « Certes les thrillers en forment une large partie, mais c’est une autre manière de trouver un livre, qui répond à un autre besoin, souligne Cameron Janes. Par exemple, celui d’un acheteur qui désire, pour le lire à la plage, un roman qu’il dévorera en un rien de temps. »
Amazon Books reproduit même physiquement sa fonctionnalité phare de recommandation : si vous avez aimé ceci, alors vous aimerez cela. A gauche, un ouvrage assez connu, plus susceptible d’avoir été lu par le visiteur (ou de l’attirer par son simple statut de best-seller). A droite, trois ouvrages « que nous allons chercher plus loin dans le catalogue », explique Cameron Janes.
Plus perturbante, l’absence de prix. Chaque ouvrage est affublé d’une étiquette qui comprend sa notation sur 5 étoiles, le nombre de notes, ainsi qu’un extrait d’un avis client déposé en ligne, qui fait office de recommandation d’un ami. On peut aussi scanner le code-barre présent sur l’étiquette avec l’application mobile d’Amazon pour afficher des informations complémentaires (dont le prix), placer le livre dans une wishlist ou l’acheter. Quelques bornes en magasin permettent aussi de scanner les codes-barres des livres pour en afficher le prix. L’un des avantages : ajuster les prix à chaque instant et mettre en valeur les ristournes dont bénéficient les membres du programme de fidélité du marchand.
« Nous avons voulu que le magasin ressemble à une extension d’Amazon », indique Cameron Janes. Et pas seulement en matière de recommandation de produits. « Par exemple, pour les membres Prime, le prix d’un livre est le même que sur la plateforme. Pour les autres clients, il s’agit du prix éditeur, mais il leur est possible de s’inscrire à Prime en caisse et de débuter la période d’essai gratuite d’un mois. » En caisse, d’ailleurs, pas de paiement en liquide. Seuls sont acceptés les cartes bancaires et les paiements mobiles. Un écran tourné vers l’acheteur récapitule les achats et les rabais obtenus si l’acheteur est abonné à Prime.
Comme il se doit, enfin, des tables disposées au centre du magasin présentent les différents devices d’Amazon : liseuses Kindle, tablettes Fire, hauts-parleurs intelligents Echo et Echo Dots, une grande Fire TV… Tous ces devices ont, pour leur part, droit à une étiquette de prix.
« Nous vendons aussi des objets connectés que notre assistant vocal Alexa peut piloter dans la maison », note Cameron Janes, pointant vers des lampes Philips, thermostats Nest et autres serrures intelligentes August. Bien sûr, cet assortiment est complété d’accessoires et de consommables de la marque propre du site, Amazon Basics : écouteurs, câbles usb, piles… Car au-delà des livres, Amazon Books sert aussi de porte d’entrée à tout l’écosystème de produits et de services qu’a bâti la firme de Seattle autour des produits culturels et qu’elle déploie aujourd’hui dans la maison connectée.
A l’heure où l’omni-canal s’impose comme la seule solution pérenne pour le RETAIL, les initiatives des pure players ou des RETAILERS étrangers sont à suivre attentivement. En particulier, la livraison le JOUR MÊME à domicile ou en click&collect en 1H chez TESCO au Royaume-Uni, les consignes « The Hub » (dans les hall d’immeubles) chez AMAZON …
LSA vous a concocté un récapitulatif des principales annonces qui ont émaillé ces quelques semaines de trêve estivale, durant lesquelles les e-commerçants n’ont pas chômé…
1) LES GRANDES MANOEUVRES DES GEANTS MONDIAUX
Facebook déploie en Europe son concurrent de LeBonCoin. Facebook a commencé le 14 août à déployer dans 17 pays d’Europe dont la France son service de petites annonces entre particuliers. Accessible uniquement au travers de son application mobile, « Marketplace » permet d’acheter et de vendre de petits objets d’occasion. Les communications se déroulent via Messenger et le paiement et la remise de l’objet se font en mains propres.
Contrefaçon : Kering abandonne ses poursuites contre Alibaba. Le propriétaire de Gucci, Saint-Laurent et Puma a annoncé un accord de coopération avec la plateforme chinoise, qu’il avait attaquée il y a deux ans devant la justice américaine. En janvier, Alibaba avait déjà signé avec LVMH. La manne de cyberacheteurs du marché chinois ne laisse pas insensibles les maisons de luxe…
L’e-commerce russe s’organise pour accueillir les marques étrangères. Yandex, le Googlerusse, et Sberbank, grande banque russe d’Etat, ont annoncé la création d’une joint-venture visant à développer un écosystème e-commerce ouvert aux marques et marchands étrangers. Il sera basé sur la marketplace Yandex.Market, dans laquelle Sberbank investira 30 milliards de roubles (420 millions d’euros) pour développer ses solutions logistiques et de paiement.
2) POUR CONTRER AMAZON, CAP SUR LA LIVRAISON
Alibaba cherche des entrepôts en France pour son site Aliexpress. Pour livrer plus vite les clients français de sa marketplace de vendeurs chinois, Alibaba a commencé à utiliser un entrepôt en Ile-de-France et cherche à en louer d’autres encore dans l’Hexagone. En stockant sur le territoire français une partie de ses best-sellers, il pourra réduire considérablement ses délais de livraison et même livrer en 24 heures.
Tesco déploie la livraison le jour-même dans tout le Royaume-Uni. Jusqu’ici cantonnée à Londres, la livraison à partir de 19h des commandes passées en ligne jusqu’à 13h est désormais proposée à 99% des foyers du pays, pour 3 à 8 livres sterling. Récemment, le retailer a déployé du click&collect le jour-même dans 300 points de vente et mis en place de la livraison en une heure dans Londres.
Aldi US signe avec Instacart pour booster sa livraison à domicile. Afin de doper sa livraison à domicile et de renforcer ses positions face à un Amazon toutes voiles dehors sur l’alimentaire, la branche américaine du hard-discounter allemand vient de signer avec Instacart, spécialisé dans la livraison des courses alimentaires à partir des points de vente.
Zalando déploie les retours à domicile dans 5 villes en France. Après une phase de test de plusieurs mois à Paris, l’e-commerçant allemand de mode étend son service gratuit de collecte à domicile des commandes retournées aux villes de Lyon, Neuilly, Levallois et Boulogne.
3) L’ETE TRES ACTIF D’AMAZON
Amazon compte une vingtaine de marques propres pour la plupart inconnues ! C’est la « révélation Amazon » de l’été : le site Quartz a dévoilé 19 marques que le groupe développe sur sa marketplace sans indiquer ses liens avec elles. Lingerie, cosmétiques, alimentaire, mode, linge de maison, meubles… Il y en a pour tous les goûts.
Retrait des commandes : Amazon US lance Instant Pickup et The Hub. Gratuit pour les membres Prime, le nouveau service de click&collect Instant Pickup est progressivement déployé dans les 22 points de retrait dont Amazon dispose dans des universités américaines. De plus, l’e-marchand a lancé The Hub, consignes automatiques semblables aux Lockers mais destinées aux halls d’immeubles d’appartements.
Amazon Business dépasse le million de clients. Lancée en avril 2015, la marketplace BtoB d’Amazon cible un marché adressable de 5000 milliards de dollars. Elle compte aujourd’hui 85.000 vendeurs au lieu de 30.000 il y a un an. Pour l’instant disponible aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Allemagne, Amazon Business fournit également des services d’analytics et des prêts.
Amazon UK divise par deux son impôt sur les sociétés. Au Royaume-Uni, Amazon a eu beau faire grimper son chiffre d’affaires à 7,3 milliards de livres sterling (8,1 milliards d’euros) en 2016, l’impôt sur les sociétés qu’il paie au fisc britannique – calculé sur la base de ses bénéfices – a dans le même temps été divisé par deux. En France, le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a annoncé le 9 août une initiative commune avec l’Allemagne pour améliorer l’imposition des GAFA.
Amazon US veut se lancer dans la billetterie. L’e-commerçant américain a commencé à contacter des ligues sportives et rechercherait d’autres partenaires pour se lancer dans le ticketing. Largement dominé par Ticketmaster, ce marché semble mûr pour être disrupté.
4) LES OPERATIONS FINANCIERES DE L’ETE
Alltricks lève 7,3 millions d’euros pour accélérer à l’international. Fondé en 2008, le site marchand spécialisé dans le vélo a enregistré en 2016 un chiffre d’affaires de 53 millions d’euros. Cet apport de capital servira à renforcer son internationalisation (aujourd’hui 70 pays et 20% du chiffre d’affaires) et à accélérer le développement des activités cycles, running et outdoor.
MK Direct rachète le site de vêtements de grossesse Envie de Fraise. En mettant la main sur la marque en ligne, dont les ventes annuelles avoisinent 22 millions d’euros, le groupe propriétaire de Linvosges et Françoise Saget peut désormais revendiquer un chiffre d’affaires de 220 millions d’euros au total, réalisé à 30% en ligne.
Le site de merchandising sportif Fanatics lève 1 milliard de dollars. Fort de ses partenariats avec les ligues sportives et les grandes équipes américaines, qui lui confèrent un avantage considérable sur Amazon, l’e-commerçant voit sa valorisation bondir à 4,5 milliards de dollars. Fondé en Floride en 1995, Fanatics prévoit d’enregistrer un chiffre d’affaires 2017 de 2,2 milliards de dollars.
Stitch Fix lance sa procédure d’introduction en bourse. L’e-commerçant sur abonnement analyse les goûts de ses clients pour leur expédier une sélection personnalisée d’articles de mode, dont ils ne paient que ceux qu’ils ne retournent pas. Fort d’un chiffre d’affaires 2016 de 730 millions de dollars, l’Américain vise pour son IPO une valorisation de 3 à 4 milliards de dollars.
Birchbox a rencontré des acquéreurs potentiels, dont Walmart. L’e-commerçant américain de coffrets beauté sur abonnement, qui a levé plus de 80 millions de dollars depuis sa création en 2010, a rencontré plusieurs distributeurs pour évoquer sa vente, dont Walmart. Birchbox enregistre un chiffre d’affaires annuel d’environ 200 millions de dollars.
Showroomprivé signe un S1 en croissance de 27%. A l’issue d’un premier semestre marqué par l’entrée de Steinhoff (Conforama) à son capital, le site de ventes événementielles publie un chiffre d’affaires en hausse de 27,4% à 306 millions d’euros sur les six premiers mois de l’année, réalisé à 60% sur mobile.
L’activité du groupe LDLC en baisse de 3,3% au T1 2017-2018. Sur le premier trimestre de son exercice fiscal 2017-2018, l’e-commerçant publie un chiffre d’affaires en baisse de 3,3% à 100,8 millions d’euros, perturbé par la hausse forte et durable du prix des composants mémoire. Son réseau de 24 magasins contribue pour 11,5 millions d’euros aux ventes BtoC (+31,3%).
Le bénéfice d’Amazon dégringole au T2 2017. Au deuxième trimestre 2017, Amazon affiche un chiffre d’affaires en progression de 25% à 38 milliards de dollars, mais son bénéfice chute de 857 à 197 millions de dollars d’avril à juin 2017. Au troisième trimestre, la firme prévoit des ventes comprises entre 39 et 41,75 milliards de dollars (entre +20% et +28%) et des pertes de 300 à 400 millions de dollars.
Embellie pour Rakuten au S1. Le géant japonais de l’e-commerce, propriétaire de Priceminister, est porté par la croissance de son site américain de cashback Ebates et de ses services mobiles au Japon. Après une année 2016 compliquée, il voit bondir son bénéfice net de 50% sur un an à 40,3 milliards de yens (308 millions d’euros), pour un chiffre d’affaires en croissance de 19% à 440 milliards de yens (3,4 milliards d’euros).
Alibaba double son résultat net et accélère en Asie du Sud-Est. Alibaba publie un chiffre d’affaires en croissance de 56,1% à 50,18 milliards de yuan (6,4 milliards d’euros) et un résultat net quasiment multiplié par deux, sur le trimestre allant d’avril à juin 2017. Sa locomotive est toujours la vente en ligne en Chine, mais c’est en Asie du Sud-Est que sa progression est la plus notable. Lazada est en plein essor et Alibaba vient d’investir dans la principale marketplace CtoC d’Indonésie : Tokopedia.
Avec un AMAZON qui a lancé son offensive sur le terrain du retail physique en rachetant les 460 magasins de WHOLE FOOD MARKET ou ALIBABA avec HEMA FRESH, l’avenir se précise et sera donc MULTICANAL avec une présence affirmée des magasins physiques. Mais les apparences sont trompeuses car si les chaines de retail « historiques » disposent de flottes de magasins importants, ces coques sont vides en terme de connaissance client car le volume de DATA à disposition est négligeable. C’est surement le principal atout des pures players, ils disposent de données et seront alors capable de personnaliser l’expérience client et donc en conséquence d’impacter les volumes de chiffre d’affaires …
Alors que l’apparition et le développement de géants du commerce en ligne a pu faire craindre un déclin du commerce en point de vente, force est de constater plus de 20 ans après la création d’Amazon que la vente en magasin représente encore aujourd’hui 91% du marché. Plus frappant encore, ces fameux pure players (qui n’en sont déjà plus) montrent actuellement un intérêt croissant pour les magasins brick and mortar comme en témoignent le rachat de Whole Foods (chaîne de supermarchés bios) le 16 juin dernier par Amazon, le lancement des magasins sans caisses Amazon Go ou encore en Chine l’investissement dans Hema Fresh par Alibaba qui dispose ainsi de 13 magasins physiques.
Résister à l’assaut du commerce en ligne en utilisant les mêmes armes : les données
Face à la vive concurrence du commerce en ligne qui vient désormais jouer sur leur terrain,les centres commerciaux doivent aujourd’hui impérativement se réinventer, améliorer leur compréhension des besoins de leurs clients et leur proposer des services adaptés. Si le commerce en ligne ne représente que 9% des ventes, plus de 95% des données collectées en proviennent : le commerce physique doit faire de la data, au service de la connaissance client, sa priorité absolue.
Un outil de compétitivité
L’enjeu majeur est d’améliorer « l’expérience client », or en termes de compréhension et de personnalisation de cette expérience les acteurs online ont l’avantage considérable des données qu’ils récoltent. L’analyse de celles-ci permet en effet de mieux connaître les clients et d’améliorer l’efficacité du marketing et de la communication, grâce à la publicité ciblée ou aux recommandations par exemple, qui augmentent de manière significative le chiffre de vente.
Mais les technologies se multiplient pour apporter aux centres commerciaux des analytics équivalents à ceux dont disposent leurs concurrents en ligne. Du comptage à l’activation en passant par la connaissance des taux de visiteurs uniques et de visites répétées… ces données sont une mine d’or encore trop peu exploitée par les centres commerciaux et qui pourraient pourtant être un levier majeur de compétitivité.
« Mall as-a-platform » : les données, un nouveau service des centres commerciaux pour leurs boutiques
L’espace du centre commercial peut alors être pensé comme un écosystème de données à exploiter, les foncières commerciales pouvant alors rassembler ces données pour les mettre à disposition de leurs boutiques comme un service proposé parmi d’autres. A l’ère de la digitalisation du secteur, il semble en effet naturel de proposer de plus en plus de services numériques. Les centres commerciaux ont la possibilité de se placer comme des plateformes de données qui, à l’instar de Google et ses web analytics pourraient proposer de pertinents instore analytics.
À quand la capacité d’un directeur de centre d’expliquer au directeur de l’hypermarché qu’il se trompe de zone de chalandise dans ses campagnes de tracts ?
Des boutiques connectées à leur environnement
Aujourd’hui, les boutiques vivent encore étonnamment coupées de leur environnement, ne tenant compte que de leurs propres données, scrutant hausses et baisses de leurs ventes sans suffisamment les comparer aux résultats de leur centre commercial, des boutiques voisines ou similaires. Il est pourtant indispensable de contextualiser ces résultats pour les interpréter correctement et être en mesure de prendre les décisions pertinentes. Un mall « as-a-platform » permettrait de partager des données anonymisées, avec des règles claires, qui bénéficieraient à chacun. Les centres commerciaux doivent entrer dans l’ère de la transparence, pour leur propre bien.
L’accès à de telles données ouvre les boutiques à un large champ des possibles pour se réinventer.
Les données dont elles disposent se limitent souvent à celles obtenues via l’encartage des clients, or des technologies telles que le beacon sont capables d’apporter de précieuses informations et de nouveaux moyens de communication. Il est ainsi possible de connaître précisément l’affluence en magasins et dans le centre, l’évolution des visites uniques ou répétées ou encore le temps de visite moyen des clients.
Comme sur internet, les boutiques sont capables d’activer leurs clients et prospects pendant ou après leur visite en magasin de manière personnalisée, par exemple en communiquant avec les abandonnistes (enquêtes de satisfaction, campagnes…) ou en offrant des bons de réduction aux visiteurs réguliers. Elles peuvent également avoir un ROI fiable et précis sur leur campagne drive to store grâce à la bonne connaissance du trafic incrémental généré. Toutes ces possibilités sont autant d’outils permettant d’améliorer significativement le marketing et la communication des marques.
Des technologies ne collectant pas de données personnelles
Avec le nouveau Règlement Européen sur la Protection des Données (RGPD) qui prendra effet en mai 2018, il est essentiel pour tous les acteurs de veiller aux données qu’ils collectent. En effet le RGPD introduit de nouveaux principes d’accountability et de privacy by design (intégration de la protection des données personnelles dès la conception) qui responsabilisent tous les acteurs de la chaîne (et non plus uniquement ceux qui collectent les données) avec la menace de sanctions pouvant s’élever à 4% du chiffre d’affaires mondial des entreprises. Il est alors indispensable de prendre soin de choisir des solutions ne touchant pas aux données sensibles et personnelles et qui nécessitent le consentement de l’utilisateur (opt-in).
Un article qui vous avait peut être échappé ! De la place de marché (physique), à la zone dédiée aux drones (volants…!!) ou au bar sur le toit; très souvent ces concepts font la part belle au Frais voir aux préparations de mets (locaux parfois) « instore ».
Le cabinet de conseil britannique IGD s’est appuyé sur son programme de visites en magasins à travers le monde pour sélectionner les 15 points de vente les plus remarquables à voir en 2017 à son sens, avec des critères variés ( rayons frais soignés, importance des services et du digital…) A noter trois magasins Carrefour dans le top 15 de ces écrins dédiés majoritairement à l’alimentation.
Les distributeurs doivent se battre pour continuer d’attirer du trafic. Leur arme la plus précieuse pour y parvenir ? Le magasin. « Pour de nombreux détaillants, l’accent est mis sur la réinventation ou la restructuration des formats de magasins existants. Carrefour en particulier a réalisé des progrès significatifs dans ce domaine, représentant trois des magasins en vedette« , pointe la note récapitulative du cabinet IGD retail analysis. Qui remarque des références globalement mieux valorisées, des initiatives numériques plus nombreuses et une offre dédiée à la vente à apporter renforcée. Mais alors, qui sont ces 15 magasins les plus spectaculaires ?
Carrefour truste ce top 15
C’est la seule enseigne présente trois fois dans cette étude. Parmi ces trois magasins figurent l’hypermarché connecté de Buenos Aires, ouvert au mois de mars 2016. Le nouveau Carrefour Market très urbain de Saint-Marcel, à Paris, qui fait la part belle aux produits frais. Enfin, le format proxi de Carrefour en Chine, Carrefour Easy, déployé depuis 2014 à Shanghai apparait aussi dans la sélection de IGD. Ces magasins chinois mettent en avant des plats à emporter cuisinés sur place et une offre abondante de produits frais. Côté digital, un accès wi-fi gratuit ainsi que des services de collecte de colis pour les achats en ligne sont proposés à la clientèle. Le détaillant exploite actuellement 16 magasins sous cette enseigne en Chine.
L’hypermarché connecté Carrefour de Buenos Aires
Wholeworths se distingue à Sydney et Cape Town
En Australie, le distributeur a relooké, au mois de novembre 2016, ses magasins. Le résultat donne un effort remarqué sur le design, des magasins plus vastes et ouverts, une attention particulière à l’éclairage et un système de code couleurs déployé tout au long du parcours client. Autre recette en Afrique du Sud, à Cape Town. Ici la présence d’un café-bar, d’une chocolaterie et d’une offre renforcée de viennoiseries sont déployés afin d’améliorer la fréquence des visites.
Wholeworths à Cape town, en Afrique du Sud :
La nouvelle version de Whole Foods Market, à Los Angeles
Whole Foods Market a lancé son nouveau concept de magasin, au mois de mai. Cette surface de vente, de taille plus modeste, présente une gamme de produits principalement à marque propre. Doté d’un design contemporain, le magasin cible les jeunes adultes et utilise la technologie pour compléter son offre.
Quand grand magasin et épicerie de luxe s’associent à Toronto
La chaîne de grands magasins américains Saks Fifth Avenue s’est associée à Pusateri, une épicerie premium située dans la ville de Toronto, afin de créer un espace dédié à la restauration dans ses magasins. Cette association est déployée dans six lieux de vente tous situés dans le poumon économique du Canada, à Toronto, qui recèle par ailleurs de nombreux magasins alimentaires remarquables.
Le Sainsbury’s du futur, à Londres, s’appuie sur des consessions
Sainsbury’s Nine Elms, situé à Londres près de New Covent Garden, est le premier à incarner le nouveau virage du distributeur britannique. Ce magasin, qui a ouvert en août 2016, est en effet le premier à accueillir Argos et une concession Habitat, deux enseignes acquises suite au rachat de Home Retail Group. Le magasin débute par un nouveau concept sous forme de place de marché où se trouve notamment Sushi Gourmet. Enfin, le point de vente a inclus une pharmacie Lloyds spécialement conçue pour la fin du parcours client.
En Suède, Urban déli mixe restau, supermarché et boulangerie
Urban Deli, qui possède trois points de vente à Stockholm, se distingue par sa combinaison atypique, qui mixe un restaurant, une zone dédiée à l’alimentation, un supermarché classique ainsi qu’une boulangerie. Son magasin à Sveavägen est, lui, un mélange entre un détaillant, un restaurant et possède en outre un bar sur le toit. Dans l’assortiment, un parti-pris fort sur les produits dédiés au snacking est à noter.
Le renouveau d’Aldi en Allemagne
Aldi Süd en Allemagne a ouvert en 2016 trois « magasins du futur ». Le nouveau concept, ici à Munich, bénéficie d’un look plus moderne, d’une machine à café qui est systématisée pour créer des lieux de vies plus conviviaux et de nouvelles initiatives telles que des écrans numériques sont également mises en place.
Le slovène Mercator, roi de la théatralisation ?
Mercator, distributeur leader en Slovénie, a récemment remodelé son hypermarché à Ljubljana Šiška. Ses points forts ? Des comptoirs, une large gamme de plats chauds, et une mise en valeur de ces mets préparés sur place (pizzas, pain etc.). Ajouter à cela des services comme un fleuriste et une pharmacie à l’intérieur du magasin qui complètent en outre son assortiment.
Mega Image, en Roumanie, vante le local
Mega Image, numero 1 en Roumanie, détient un portefeuille de supermarchés et de commerces de proximité très présents à Bucarest. Mega Image a testé plusieurs nouveaux concepts de magasin pour magnifier la nourriture locale traditionnelle et les produits sains. A noter une attention particulière au rayon vins, ici en photo.
Central Food Hall, le rendez-vous thailandais des amateurs de nourriture
Central Food Hall est la version premium des supermarchés de Central Food Retail, l’un des principaux acteur multi formats en Thaïlande. Huit magasins, situés dans les centres commerciaux, les zones résidentielles riches ou des lieux touristiques, sont développés sous cette enseigne, qui a une promesse aussi forte que simple: être « le meilleur endroit pour manger, explorer et expérimenter une fusion de goûts du monde entier ».
Emart, au Vietnam, et son espace dédié aux drones
Emart, la plus grande chaîne d’hypermarchés en Corée du Sud, a ouvert sa première succursale vietnamienne dans le quartier de Go Vap, à Ho Chi Minh Ville, en décembre 2015. L’enseigne a conçu un magasin impressionnant, où le frais, là aussi, a la part belle. A noter une zone dédiée aux drones, process et autres produits électroniques.
Les pharmacies du futur par Nahdi
Seule exception dans ce classement des magasins les plus époustouflants, le cabinet IGD a inclus la pharmacie Nahdi, qui a ouvert ses portes en Arabie Saoudite au mois de novembre 2016. La chaine, pour se démarquer, a ajouté des solutions technologiques, élargi ses gammes et amélioré le parcours d’achats en magasin, tout en respectant les contraintes de sa petite surface de vente. Elle a notamment signé des accords exclusifs avec des marques internationales, comme Derma, pour se différencier de la concurrence.
Sur un marché tellement volatile et d’envergure mondial, la baisse des frais d’itinérance (roaming) entrée en vigueur depuis quelques mois est une excellente nouvelle pour l’EUROPE et ses consommateurs d’Apps. En effet, le sempiternel « N’oublie surtout pas de désactiver les données à l’étranger » à vécu ! Les conséquences sont importantes en terme de trafic et d’expérience utilisateur puisque aucun besoin d’une quelconque option supplémentaire sur son forfait à partir du moment où l’on dispose d’un volume de DATA. Elles pourront alors être utilisées sans aucun surcout dans le pays concerné …
Avec la baisse drastique des frais d’itinérance des données pour les mobinautes européens, il y a fort à parier que l’Internet mobile va connaître un engouement sans précédent. Anticiper cette vague et affiner sa stratégie mobile va donc devenir une priorité pour les marketeurs.
En février 2017, l’Union européenne a conclu un accord visant à réduire le coût des services d’itinérance des données pour les consommateurs voyageant dans chacun de ses 28 États. Cet accord stipule un prix plafond qui verra le montant facturable par les entreprises de télécommunications diminuer progressivement tous les deux ans à partir du 1er janvier 2018. Ceci permettra aux consommateurs de bénéficier d’un service d’itinérance « comme à la maison », où qu’ils se connectent en Europe.
Avec une chute attendue des prix plafonnés de 7,70€ par gigaoctet à un montant aussi faible que 2,50€ par gigaoctet, il est impératif que les spécialistes du marketing se penchent dès à présent sur la manière dont ils pourront exploiter une possible explosion de l’Internet mobile. Ils devront également réfléchir à la manière dont les défis de ciblage associés devront être abordés, alors que les consommateurs continueront de s’attendre à ce que les marques anticipent leurs moindres mouvements et créent des contenus hautement pertinents, où qu’ils se trouvent.
Comment les spécialistes du marketing peuvent-ils affiner leur stratégie afin d’accroître l’intérêt des utilisateurs et d’optimiser leurs taux de conversion?
Ciblage à grande échelle basé sur l’emplacement, sans option d’adhésion
Les marketeurs doivent reconnaître que la complexité du parcours du client augmente proportionnellement au nombre de points de contact créés par l’utilisation de dispositifs mobiles, et que chaque dispositif joue un rôle différent le long de ce parcours.
L’analyse des datas permet de diffuser le bon contenu au bon format et au bon endroit.
Par exemple, les tablettes ne font pas partie des dispositifs les plus faciles à transporter, mais leur écran est large et adapté aux tâches de préparation, telles que la recherche d’une destination de vacances ou d’un restaurant.
En revanche, les consommateurs gardent leurs smartphones à portée de main pendant leurs déplacements, ce qui rend ces dispositifs indispensables pour les tâches telles que la recherche d’un lieu ou la vérification d’heures d’ouvertures.
Deuxièmement, les consommateurs changent continuellement de dispositif, ce qui rend leur parcours encore plus imprévisible, et ils ne patienteront pas si un contenu met du temps à se charger. En utilisant le bon type de données, les spécialistes du marketing peuvent identifier des informations clés, telles que l’emplacement, la vitesse de connexion, le type de connexion et le type de dispositif, et ainsi diffuser des contenus beaucoup plus pertinents du point de vue du lieu et du contexte, dans le format le plus approprié.
Maximiser le message mobile
Lorsque les consommateurs se connectent à l’aide de dispositifs mobiles, plusieurs caractéristiques d’utilisation peuvent être déterminées pour aider les spécialistes du marketing à choisir le message à diffuser. Par exemple, en combinant les données d’emplacement de l’utilisateur avec les données météorologiques locales, un fabricant de parapluies peut choisir de cibler les utilisateurs de sortie par temps de pluie, et leur fournir des informations utiles sur les magasins locaux qui vendent son produit.
Cependant, plus les consommateurs prennent conscience de leur droit à la vie privée, plus ils sont nombreux à désactiver d’office les services de localisation intégrés de leurs dispositifs, ce qui peut rendre difficile un ciblage efficace basé sur l’emplacement pour les spécialistes du marketing. Toutefois, en employant la technologie de géolocalisation par IP, qui combine les données nécessaires pour déterminer l’emplacement d’un utilisateur sans fournir d’informations à caractère personnel, les spécialistes du marketing peuvent cibler leurs clients à grande échelle sans enfreindre les lois sur la confidentialité des données.
Garder l’expérience client au coeur des campagnes
Tandis que les marketeurs découvrent de nouveaux moyens d’atteindre leurs clients, il est important qu’ils gardent l’expérience utilisateur à l’esprit dans toutes leurs campagnes marketing. À défaut de cela, les clients exposés à des contenus non pertinents, ennuyeux ou lents redirigeront tout simplement leur attention sur une marque offrant un contenu plus significatif, adapté à l’écran d’affichage de leur dispositif et à leur emplacement.
En plus de l’emplacement de l’utilisateur, les renseignements par IP peuvent servir à identifier la vitesse de connexion, le type de connexion (Wi-Fi, filaire ou mobile 3G/4G), ainsi que le type de navigateur. Armées de ces renseignements supplémentaires, les marques peuvent diffuser des contenus optimisés pour mieux s’adapter à l’environnement de l’utilisateur et améliorer (et non entraver) son expérience globale.
En exploitant la technologie de géolocalisation par IP, les spécialistes du marketing peuvent s’assurer de diffuser des messages pertinents en fonction du contexte, tout en respectant la vie privée des utilisateurs, ce qui optimise leur expérience, ainsi que la satisfaction des clients.
Beaux exemples d’expériences phygital ! Chez Made.com , le showroom est un lieu où on parle d’expérience et de plaisir ! Client équipé d’une tablette NFC pour scanner les produits et vendeurs toujours connectés sur simple demande. Chez Dunkin Donuts c’est l’apps mobile qui ré-enchante l’expérience client en leur faisant gagner du temps et en les traitant comme des VIP (file d’attente dédiée..) …. Séries en cours !!
Comme chaque mois, focus sur les dernières innovations marquantes qui changent l’expérience shopping. Rendez-vous dans le showroom privé de Made.com à Paris, dans le tout nouveau flagship d’Alain Afflelou, dans la nouvelle application Dunkin Donuts, chez Carrefour en Belgique et dans Moby Store de Chine !
Le Showroom connecté de Made.com
Made.com réinvente l’expérience client ! Et pour preuve, l’ouverture du cinquième showroom à Paris, après celui de Londres dans le fameux quartier Soho, rue Etienne Marcel, signe une nouvelle ère pour le détaillant de meubles. Ici, le principe est simple et se veut « immersif » et 100% digital puisqu’il n’est pas possible pour les clients de repartir avec un meuble physique, toutes les commandes se faisant en ligne. C’est d’ailleurs aussi le cas dans la boutique de Soho, où l’objectif premier est de sublimer les quelques pièces de mobilier présentées. Dès l’entrée en boutique, le client se munit d’une tablette NFC qui lui permettra de scanner les étiquettes produit pour avoir tous les renseignements nécessaires sur ses articles coup de cœur. Et oui, ce showroom a pour mot d’ordre d’être un lieu d’expérience et de plaisir avant d’être un lieu de vente ! Les vendeurs restent 100% disponibles grâce à la tablette qui les relie (in)directement aux clients ; ces mêmes clients qui peuvent poser toutes les questions via un chat conçu à cet effet, voir même par vidéo ! Une nouvelle manière innovante de concevoir la relation client – vendeur… A ce propos, le panier moyen des clients qui utilisent ce live chat a augmenté de 20% ! Connecté, mais pas que, Made.com veut tout de même conserver un parcours client qui n’est pas totalement digitalisé. C’est d’ailleurs pour ça qu’on y retrouve des fiches-produits disponibles sur les murs, ainsi que des catalogues. Cela permet aux clients de repartir du showroom avec un objet physique. Concept bien différent de celui de Soho, qui quant à lui, offre la possibilité d’explorer plus largement son catalogue, via des murs blancs incurvées, où des informations supplémentaires et des reproductions en taille réelle de produits en vente sur le site Made.com sont projetées. A l’aube de la digitalisation en point de vente, Made.com souhaite avant tout, reproduire dans un espace physique, l’expérience interactive que propose l’e-shop à ses clients. Alors, on se donne rendez-vous au 52 rue Etienne Marcel ou à Soho ?
Alain Afflelou lance un flagship au forum des Halles, alors j’ai décidé de vous faire une petite visite guidée de ce nouveau concept digitalisé. Frédérique Poux, PDG d’Afflelou, avait comme première ambition d’attirer l’œil des clients avec une vitrine « m’as-tu-vu » qui offre un parcours client optimal et une expérience digitale enrichie dans un cadre luxueux. La marque veut créer un véritable lien affectif avec ses clients pour accroître la fréquentation de ses boutiques. Mais alors, quelles particularités nous offre ce beau flagship Parisien ? Dès l’entrée du magasin, six tables interactives sont mises à disposition des clients ; sur chacune d’entre elles, l’opticien peut faire défiler les différentes lunettes et produits liés qu’offre la marque. Il est aussi possible de saisir le dossier client, le tout assis confortablement dans des fauteuils où l’on passerait volontiers un bon moment ! Du début à la fin, tout est pensé pour personnaliser l’expérience client au maximum. C’est d’ailleurs en passant par l’atelier « custom shop » que le client peut faire graver ses lunettes en « live ». Alain Afflelou a également décidé de mettre en place un « scan mirror » qui prend toutes les mesures nécessaires des verres les plus personnalisés en les posant directement sur le visage de la personne. Il s’agit là d’un essayage virtuel, développé en partenariat exclusif avec Essilor Instrument. De quoi révolutionner l’essayage de lunettes sans que le client ait besoin de se déplacer… A la pointe de la technologie et de l’optimisation de l’expérience client In Store, Alain Afflelou en profite aussi pour faire de son flagship un véritable lieu d’exposition dans lequel il théâtralise ses lunettes. Il est fou Afflelou et ça marche !
Le mois dernier, je vous parlais de Starbucks et son application et la citions comme incontestable exemple en matière d’innovation, de commande et de paiement. A en croire Dunkin Donuts, cette technologie leur a donné une idée particulièrement innovante, qui est d’ores et déjà effective aux Etats-Unis. Que diriez-vous de découvrir ces nouveaux services qui n’ont pas d’autre objectif que de répondre aux attentes consommateurs : « Always On, Often On-the-Go » ? C’est le nouveau leitmotiv de Dunkin Donuts qui s’engage à faire gagner du temps à ses fins gourmets désireux de dévorer sans plus tarder leurs donuts multicolores. Il est désormais possible, pour les utilisateurs de l’application, – qui compte 16 millions de téléchargements depuis son lancement en 2012 – de passer commande en amont sur leur mobile et d’arriver en boutique suivre une file d’attente qui leur est réservée ! Les avantages ne s’arrêtent pas là ; en effet, avec le service Curbside Pickup, passer commande sur cette application permet aussi aux clients qui n’ont pas le temps de s’arrêter en magasin de se faire livrer directement à leur voiture. Faut-il encore se trouver sur le parking du Dunkin Donuts en question ; Cerise sur le gâteau, à Manhattan et à New York, le client n’a même plus besoin de se déplacer et peut bénéficier du service de livraison à domicile. Une proposition alléchante, notamment pour les dimanches après-midi cocooning…
Carrefour lance des machines à smoothies
Toujours dans l’optique de se rapprocher des nouvelles attentes de ses consommateurs, Carrefour décide d’innover dans les smoothies frais. Ces machines à smoothies sont en phase d’expérimentation dans deux supermarchés à Bruxelles. Une innovation qui nous vient tout droit de la startup Belge Alberts, à l’origine du concept, sous le nom de la marque Frulego. Cette gourmande machine peut mixer fruits et légumes pour préparer des smoothies 100% naturels (sans sucre, ni jus ajouté) ! Carrefour propose ainsi six recettes différentes du mode détox aux smoothies plus énergisants, le tout dans des verres de 33 centilitres, pour la modique somme de 3,50€ ! Philippe Hennin, l’un des fondateurs d’Alberts, confirme que cette machine est en constante évolution. C’est pour cette raison qu’ils prennent en compte les avis clients afin de proposer des nouveautés adaptées à la demande du consommateur ; notamment celle de pouvoir, à l’avance, composer sa recette avec ses ingrédients en l’envoyant directement vers la machine : et voilà un smoothie fin prêt à être consommé dès l’arrivée du client ! Seul (petit) bémol, il n’est pas encore possible de payer directement à la machine. Mais ça ne saurait tarder !
Vous avez sûrement entendu parler du BingoBox au Japon ? Aujourd’hui, je vais vous parler du Moby Store en Chine : la nouvelle révolution du magasin ouvert 24 heures sur 24 et qui est entièrement géré par la technologie. Aux allures d’un minibus pimpé de vitres en verre, le Moby Store n’est autre que l’AB testing du supermarché du futur. Il est situé sur le campus de l’Université Hefei, à environ 450 kilomètres à l’ouest de Shanghai. Les produits sont présentés sous l’aspect de boîtes rouges qui affichent un code barre. Code barre que le consommateur doit scanner à l’aide de son smartphone en ayant au préalable enregistré ses données bancaires sur l’application mobile. C’est grâce à ce processus que fonctionne le paiement puisque ce supermarché ne comporte ni caisse, ni vendeur et ne bénéficie d’aucune assistance. Notons que ce dernier offre une gamme de produits très impressionnante : des fruits, des chips, des pommes de terre, du café, des magazines et même des baskets ! Il faut bien reconnaître qu’Amazon Go a sifflé la première note du marché autonome… et ses concurrents ne perdent pas de temps pour en faire de même ! L’actuelle limite de ce concept se situe peut-être dans l’impossibilité de traiter plusieurs commandes client simultanément. Mais cette barrière devrait vite être franchie !