Les applications mobiles ne connaissent pas la crise

Coté business, le constat est plus contrasté. Le manque de visibilité de l’activité a eu pour conséquence de repousser plusieurs projets d’applications mobiles encours de négociation par l’agence. Les clients qui nous sont fidèles depuis plusieurs années reportent aussi les évolutions qui auraient du être déployées à la rentrée de SEPTEMBRE ou de JANVIER. Une éclaircie cependant, nous avons noté une augmentation substantielle des appels entrants pour la mise en oeuvre des solutions www.my-annuaire.com : l’app digitale mobile des réseaux d’anciens élèves, de chefs d’entreprises ou de fédérations. Le besoin de lien se fait sentir et le recentrage communication sur « sa » communauté devient essentiel pour échanger et s’assurer de la qualité des messages. Accéder aux coordonnées des membres de sa « tribu » et se mettre en relation en un clic devient primordial.

Les Français ont dépensé 2,060 milliards de dollars en applications mobiles en 2020 et ont davantage téléchargé qu’en 2019. En tête, les app des médias sociaux, mais, aussi, des sites de streaming pour lesquels l’appétit des Français a été stimulé par la crise de la covid-19.

Confinement(s), couvre-feu… La crise de la Covid-19 a (eu) des répercussions économiques multiples, souvent négatives, mais, parfois, positives. C’est le cas du marché des applications mobiles, particulièrement dynamique en 2020, selon le rapport annuel « The State of Mobile 2021 » réalisé et rendu public par App Annie, plateforme de données et d’analyses mobile, le 13 janvier 2021. Sur iOS et sur Google Play le nombre d’éditeurs d’applications ayant gagné plus de 2 millions de dollars a ainsi augmenté de 30 %, en 2020. Retour sur les quelques raisons de « se réjouir « .

Des dépenses mobiles en hausse de 20 %

Le confinement semble avoir eu un impact direct sur l’utilisation du mobile, et les réseaux sociaux en sont l’un des grands gagnants. En France, WhatsApp Messenger est l’application qui a le plus d’utilisateurs actifs par mois, en 2020 – devant Facebook (n°2), Messenger (n°3), Instagram (n°4) et Snapchat (n°5). Seuls Netflix (n°6), Waze (n°7) et Amazon (n°8) arrivent à se glisser avant le réseau social TikTok (n°9) dans le classement. TikTok est sans nul doute le réseau social qui a explosé en 2020Dans le monde, le temps passé sur TikTok a augmenté de 325 % entre 2019 et 2020 – une croissance plus forte que toutes les autres applications en 2020. En France, si le temps passé par utilisateur est passé de 9,9 heures à 16,9 heures par mois (sur Android), TikTok n’est pas dans le trio des réseaux sociaux les plus utilisés. En termes de temps passé, il se classe derrière Facebook, Instagram et Whatsapp – et devant Snapchat.

Dans le monde, les utilisateurs ont dépensé 143 milliards de dollars sur le mobile, soit une hausse de 20 % par rapport à 2019, note App Annie. 218 milliards d’applications ont été téléchargées, avec un temps passé sur le mobile de 3,5 trillions d’heures dans le monde (iOS et Google Play) – et plus de 4 heures par jour sur Android (2,9 heures en France, + 45 minutes par rapport à 2019).

En France, les dépenses en application mobile s’élèvent à 2,060 milliards de dollars en 2020. 2,15 milliards d’app ont été téléchargées sur iOS et Google Play. En tête des téléchargements, là encore, arrivent les médias sociaux : TikTok, Whatsapp Messenger et Instagram. Zoom Cloud Meetings, Disney+, Facebook Messenger, Netflix, Vinted, Snapchat et Facebook suivent.

Le boom des app shopping et de la seconde main

Dans le monde le temps passé sur les applications de shopping a augmenté de 30 % entre 2019 et 2020. En France, le temps passé sur ces applications a connu un véritable « boom » : de 11,2 millions d’heures (décembre 2019) à 17 millions d’heures (fin novembre 2020). C’est le marché de la seconde main qui tire son épingle du jeu : Vinted, AliExpress et Leboncoin ont connu le plus de succès (en matière de temps passé), en France.

Le secteur alimentaire a, aussi, été le bénéficiaire d’une forte hausse du nombre de connexions en France. Les apps de livraison de nourriture (en particulier Uber Eats, Deliveroo et Phenix courses anti-gaspi) ont comptabilisé un quasi-doublement des connexions à leurs sites, de 23 millions (semaine du 12 janvier 2020) à 45 millions (semaine du 6 décembre 2020). À noter que le nombre de connexions par semaine sur les applications de livraison de nourriture dans le monde (sur Android) a augmenté de 105 % tous marchés confondus en 2020.

Twitch, Leboncoin, Orange : les app préférées

Le temps passé sur le mobile augmente globalement chez toutes les générations d’interrogés (+19 % par rapport à 2019). Mais, chaque tranche d’âge a, sans surprise, ses appétences. La génération Z est la plus active sur Twitch (sur Android). Twitch, l’app de streaming vidéo – qui séduit aussi les marques – est en tête des apps les plus utilisées devant Discord et Snapchat. Les Millennials consultent prioritairement Leboncoin, LinkedIn et AliExpress. La génération Z passe quant à elle plus de temps sur la messagerie Orange.

Le succès de Twitch est la preuve de la « croissance fulgurante » du streaming mobile dans le monde : sur Android, le nombre d’heures de streaming mobile a augmenté de + 40 % en 2020 (241 milliards d’heures au troisième trimestre de 2020). Twitch a dépassé Amazon Prime Video, une augmentation principalement due aux streams en live et au e-sport, selon App Annie. En 2020, les utilisateurs français d’Android ont passé environ 13,2 heures par mois sur Youtube et 7,4 heures sur Netflix. Suivent ensuite Twitch avec 5,5 heures, Molotov à 4,8 heures puis enfin My Canal à 4,6 heures par utilisateur par mois.

Les autres chiffres de l’étude en France :

– Les dépenses en applications fitness et santé ont augmenté de 65 % entre 2019 et 2020 (+ 30 % dans le monde, soit 2 milliards de dollars). Pourquoi ? Grâce aux téléchargements des app de lutte contre la Covid-19.

– Le nombre d’heures passées sur les applications de la catégorie business est passé de 18 millions au Q1 2019 à 44 millions au Q4 2020. Pourquoi ? Grâce au télétravail.

– Les jeux les plus prolifiques en matière de téléchargements ont été Coin Master, Among Us, Brain Out, Brain Test et Scrabble Go. Et ceux qui ont généré le plus de dépenses : Coin Master, The Seven Deadly Sins, State of Survival, Gardenscapes et Call of Duty Mobile. Pourquoi ? Grâce au temps libre – les dépenses des consommateurs en jeux mobiles sur iOS et Google Play devraient ainsi dépasser les 120 milliards de dollars dans le monde en 2021 (1,5 fois le marché des consoles et ordinateurs réunis).

– Le temps passé sur les applications d’investissement et de trading sur Android en France a augmenté de 270 % entre 2019 et 2020. Les applications financières La Banque Postale, Le Crédit Mutuel, Boursorama Banque, Ma Banque et le Meta Trader sont celles ayant connu la plus forte progression en 2020. Pourquoi ? Grâce à une épargne en hausse, pour certains, et à cause de fins de mois difficiles, pour d’autres.

Source :  Floriane Salgues

L’application “une expérience” en mobilité, Interview d’ Olivier Royer patron du digital de Saint gobain

En B2B, sur le marché des applications les enjeux sont bien différents de ce que l’on connait sur les marchés classiques. En effet, le PRO a des attentes et une culture qui privilégie avant tout le pragmatisme. Il faut être efficace, simple et anticiper les usages. Il est très juste @Olivierroyer que les applications B2B ne sauraient être comparées aux sites mobiles…. le site mobile n’est que l’adaptation du web au format du mobile. L’application est “une expérience” en mobilité, elle doit aller chercher les fonctionnalités à valeur ajouté du device (photos, notifications, géolocalisation ….) pour offrir une valeur ajoutée et un service efficient qui suffit à changer les habitudes d’usage et ainsi à fidéliser “à vie” les users.

Application Point.PApplication Point.P, enseigne de Saint-Gobain  © Point.P/Capture YouTube

Dans le cadre des Enjeux Innovation B2B qui se tiendront le 20 novembre 2018 en partenariat avec L’Usine Digitale, Olivier Royer, Directeur Marketing et Digital de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France (Point P, Cedeo, La Plateforme du Bâtiment, Asturienne…), revient sur la stratégie de la société en termes de positionnement e-commerce. Interview.

Saint-Gobain Distribution Bâtiment France regroupe 12 enseignes (Point P, Cedeo, La Plateforme du Bâtiment, Asturienne…) ciblant chacune une catégorie de client – professionnel du bâtiment et des matériaux de construction – pour un total de 2000 points de vente en France. Olivier Royer, Directeur Marketing et Digital, participera à la conférence Les Enjeux Innovation B2B le 20 novembre prochain. Il explique le positionnement digital de la société.
Quels sont les leviers numériques qui vous permettent d’améliorer l’expérience, les parcours de vos clients ?

Olivier Royer : Les parcours client dépendent beaucoup, pour nos cibles, des tailles des structures. Mais on peut distinguer trois principaux niveaux : celui de la recherche d’information d’abord, et sur ce plan nous avons mené un important chantier de production de contenus enrichis. Sur l’ensemble de nos marques, environ 1 million d’articles sont dans nos bases de données , dont 1/4 avec une dimension éditoriale sont visibles sur nos sites Web.
Le deuxième niveau est l’aspect serviciel : nous développons des outils Web ou logiciels, des solutions pour simplifier la vie des entreprises du bâtiment. Parfois, nous nous appuyons sur des start-up, à l’exemple de Tolteck dans laquelle nous avons pris une participation fin 2017 et qui propose aux artisans un outil de production de devis rapide.

Enfin le dernier niveau est bien sûr la brique transactionnelle : nous sommes historiquement très centré sur le click&collect, notamment au regard de la nature des produits que nous distribuons, mais nous livrons également les produits qui s’y prêtent avec une vraie promesse de performance logistique.
Les comportements numériques en mobilité sont une réalité incontestable pour beaucoup de vos clients, par nature : quelle est aujourd’hui votre stratégie en matière d’applications mobiles?

O. R.: Chaque marque dispose de son app, et nous allons jusqu’au transactionnel sur ces supports, mais la grande question, c’est la suivante : quel contenu proposer au travers d’applications mobiles ? Il faut qu’une application dispose d’un facteur différenciant par rapport au site Web mobile, corresponde finement au parcours client particulier. Notre approche est notamment d’axer sur la dimension recherche. D’une manière plus générale, nous proposons des parcours véritablement omnicanaux.
Comment adaptez-vous votre organisation, vos processus, vos outils internes, à l’accélération numérique ?

O. R.: Il y a plusieurs aspects : nous travaillons avec des logiques verticales qui permettent de laisser de l’agilité dans les modes opératoires, nous pouvons aussi mettre en place des logiques d’open innovation. Notre grand enjeu, c’est tester, pour apprendre et pivoter rapidement si nécessaire. Nous écoutons aussi nos clients, à travers plusieurs dispositifs : analyse sémantique de verbatims de retours client, focus groupes, programmes de beta-test auprès de nos communautés ciblées… Nous équipons aussi nos commerciaux d’outils numériques, comme l’analytics pour une meilleure connaissance client.
Comment utilisez-vous l’intermédiation dans vos démarches de prospection et de fidélisation ?

O. R.: Nos plates-formes d’intermédiation, comme Homly You, ont une vraie valeur sur ces deux aspects en tant qu’apport de business. Au delà, j’en reviens encore à l’expérience client : il est par exemple majeur dans notre démarche commerciale de permettre à un client d’ouvrir un compte rapidement, et c’est ce que nous mettons en place.
Comment exploitez-vous les données client avec des technologies conversationnelles, d’intelligence artificielle ?

O. R.: Très concrètement, s’agissant de la data : nous développons des algorithmes pour optimiser les politiques de pricing, les processus de vente et logistiques. Nous sommes très orienté performance. S’agissant du conversationnel, nos contenus riches d’inspiration, comme sur le site Saint-Gobain.fr, se prêtent bien à ce type de démarches qui va venir très vite chez nous. Mais en B2B nous privilégions plutôt le point de vente, avec sa grande connaissance client.

Une interview menée par l’équipe des Enjeux Innovation B2B

Source : Usine-digitale

Shopper les produits vus dans vos films et séries préférés avec Spotern

Quand on vous dit que les  attentes des Millenials et leurs usages ne sont pas comparables aux notres… SPOTERN l’application frenchy depuis 2016 (des anciens déja) en est un bel exemple. Si vous rêvez de trouver la combinaison jaune de Uma Thurman dans Kill Bill… SPORTERN peut le faire pour vous ! Les Millenials n’ont décidément  pas fini de nous étonner !

Vous rêvez de porter la même robe que Sarah Jessica Parker dans Sex and the City ou de trouver une réplique du collier « Cœur de l’océan » de Kate Winslet dans Titanic ? L’application Spotern vous indique où les shopper.

Spotern ? C’est une application déclinée d’une plateforme française créée en 2016 qui répertorie tout ce qui peut s’acheter dans les films. Du t-shirt de Brice de Nice au canapé de la série The Big Bang Theory, à la robe portée par Sarah Jessica Parker dans Sex and the City en passant même par la référence du vin que boit Louis de Funès dans l’Aile ou la Cuisse, on y trouve absolument tout.

Comment ça marche ? Il suffit de rechercher le produit de son choix en indiquant par exemple le titre du film, de la série ou encore de l’acteur dans la barre de recherche. Vous retrouverez ainsi soit la référence du produit exact soit, celle d’un produit ressemblant. Chaque produit répertorié sur le site est indiqué par un fan qui peut par ailleurs gagner une commission sur chaque vente engendrée sur son produit référencé. Envie de participer ? Vous pouvez poster un « spot », soit une photo du produit dans la série avec le lien du produit en question vers un site marchand.

Le produit que vous recherchez n’est pas encore répertorié parmi les plus de 75.000 références disponibles ? Créez un « wanted » et demandez à 50.000 personnes de trouver ce que vous cherchez. Cela peut être une robe, une palette de maquillage, une montre ou encore un chapeau… Tous les spécialistes inscrits sur Spotern se plieront en quatre pour dénicher votre trésor sur Internet !

Le petit plus ? Certains lieux de tournage sont également identifiés sur le site. Ainsi, vous pouvez organiser un petit road trip sur les traces de vos séries et films préférés.

Spotern disponible sur IOS (App Store) et Android (Google Play).

 

Source : Sosoir

4 conseils pour créer une bonne application mobile (que vos clients utiliseront vraiment).

Si on ne doit retenir qu’un conseil de @BertrandSchmitt, ce serait de se concentrer sur l’expérience utilisateur en privilégiant l’usage. En ce mois de MAI (le bien nommé) 50 ans après : c’est une autre révolution qui se joue au quotidien… Révolution Digitale, transformation numérique… chacun y va de son concept mais, le fait est que le monde change de nouveau… discrètement, insidieusement ! Le mobile est au centre de tout… mais, là ou certains pensent que la technologie est le coeur de cette révolution (ils se trompent lourdement) d’autres ont compris que c’étaient les nouveaux usages de ces technos qui en étaient LA RÉVOLUTION. Et les apps, aujourd’hui incontournables en sont les illustres exemples. La démarche de création n’est pas simple pour le magasin ou la marque, car souvent le recours à des prestataires extérieurs est freiné par des résistances internes (ah…..! l’informatique et la sécurité !!!), mais c’est un passage indispensable au risque de passer à côté de vos futurs clients : ces fameux millennials que tout le monde chasse !

Si vous êtes une marque et que vous n’avez pas d’application mobile, il va falloir vous y mettre. Mais pas n’importe comment. Maddyness a rencontré Bertrand Schmitt, cofondateur et CEO d’AppAnnie, qui distille quelques conseils pour créer une application au top des app-stores.

Aujourd’hui, les marques doivent non seulement avoir une application mais aussi une très bonne application. » L’affirmation venant de Bertrand Schmitt, cofondateur et CEO d’AppAnnie, le site de référence des applications mobiles, vous voilà prévenus. « L’application concentre tous les avantages : rapidité, flexibilité et mobilité, continue ce prophète du marché mobile. C’est le lien permanent entre une marque et son client final. » Pas question de faire l’impasse sur ce canal de communication ni de bâcler sa mise en place. Pour vous aider à produire une vraie belle application, Maddyness est allé glaner la recette de l’application idéale.

S’inspirer des meilleurs

Pas de mystère, vous ne réinventerez pas la poudre. Les applications se sont imposées depuis plusieurs années comme un canal de communication à part entière et certaines entreprises ont défini les codes des applications les plus réussies. Alors pourquoi ne pas s’en inspirer ? « Ce sont des startups qui ont défini les standards en matière d’applications, souligne Bertrand Schmitt. Les mieux réussies sont très utilisées par les jeunes mais le mobile touche tout le monde, quelque soit l’âge ou le milieu social. Il ne faut pas hésiter à se comparer et à coller aux plus grandes applis : Snap, Facebook…«

Et pour cause : « les utilisateurs s’habituent à l’expérience qu’ils ont sur Facebook et Snap et veulent reproduire ces usages au quotidien« . Pas étonnant qu’on voie se multiplier les « Tinder de l’alimentaire » et autres « Airbnb des cours particuliers ». Pour s’imposer, certaines startups n’hésitent pas à se comparer aux plus grandes applis pour s’en attribuer – à défaut du succès – les principales qualités : facilité d’utilisation et design léché. Reste qu’il faut aller au-delà du discours pour réussir à tenir la comparaison avec ces applications qui font aujourd’hui référence dans le monde entier.

Recruter les bons profils

« La France dispose clairement de bons ingénieurs mais ça ne suffit pas, assène Bertrand Schmitt. On manque d’expertise sur l’aspect marketing. » En effet, « la France produit peu d’applis à gros volumes : nous n’avons pas encore réussi à créer le WeChat ou le Snap français« . Si la technique est donc primordiale pour bâtir une application en état de marche, il ne faut pas délaisser l’emballage pour autant : le design et l’ergonomie comptent pour beaucoup dans le succès – ou l’échec – d’une appli.

Mettre de l’argent sur la table

Si vous pensez pouvoir bricoler une application dans votre garage, Bertrand Schmitt préfère briser le mythe tout de suite : « il faut investir dans le produit« . Et pas qu’un peu, puisque « le financement est une problématique majeure« . Rassurez-vous, il ne s’agit pas de débourser des milliards de dollars « mais il faut avoir du capital à disposition« . L’investissement peut sembler anecdotique pour les marques dont le mobile n’est pas le coeur de métier. Mais ce serait passer à côté d’un canal de vente majeur et d’une manne financière grandissante : en 2016, l’utilisation des applications générait en moyenne 0,80 dollar par heure et par utilisateur. D’ici 2021, ce montant devrait plus que doubler, à 1,81 dollar. Rentable, non ?

Penser à l’expérience utilisateur

Last but not least, ce conseil doit devenir votre devise pour les mois à venir si vous prévoyez de développer une appli mobile. « Dans le B2B comme dans le B2C, l’expérience utilisateur est ce qui doit primer« , rappelle Bertrand Schmitt. A quoi vous servirait une belle application que personne n’utilise ? Rappelez-vous que les mobinautes utilisent en moyenne 35 applications par mois, chacune dédiée à un usage bien précis : qu’il s’agisse de consulter ses comptes ou de réserver un logement pour les vacances, chaque tâche du quotidien a son application destinée à faciliter la vie de l’utilisateur.

Car c’est bien cela qui doit présider au développement d’une application. Elle doit non seulement répondre à un besoin identifié mais doit permettre de le combler facilement et rapidement, en quelques clics et de manière intuitive. Plus les tâches sont complexes et rébarbatives, plus une application a du potentiel. Qui aurait imaginé il y a dix ans pouvoir réaliser un virement bancaire en moins de 10 secondes et discuter en vidéoconférence avec son banquier ? Et tout ça sans avoir ni à se rendre en agence ni à être derrière un ordinateur. Or, « l’usage est la nouvelle monnaie de l’app-économie« , précise AppAnnie dans son dernier rapport, car « l’engagement génère le chiffre d’affaires« . Qui veut gagner des millions ?

Source : Maddyness

Les ventes in-app représentent 66% du m-commerce dans le monde au T4

APPS DOMINATION : désormais, il est clair que l’application est le support impératif, indispensable, incontournable de toute stratégie m-commerce. Petit chiffre à retenir : 21% achète lors de la consultation d’un article sur une Apps contre 6% sur un site (Taux de conversion 3 fois supérieur)

Les applications mobiles des retailers américains génèrent un taux de conversion plus de trois fois supérieur à celui de leurs sites mobiles.

Les ventes réalisées via les applications mobiles représentaient 66% du total du m-commerce dans le monde pour les marchands disposant d’une app et d’un site mobile au quatrième trimestre 2017, selon des chiffres publiés par le spécialiste du retargueting publicitaire Criteo. Aux Etats-Unis le chiffre d’affaires réalisé via ce canal correspond à 44% du total des ventes en ligne des retailers équipés, comme le montre le graphique ci-dessous.

 

Le taux de conversion au sein des applications mobile est plus de trois fois supérieur à celui des sites mobiles aux USA : 21% des mobinautes achètent lorsqu’ils consultent une page détaillée concernant un produit dans une app, contre 6% sur un site mobile.

Criteo a collecté les données de navigation et d’achat de plus de 5000 retailers dans 80 pays pendant le quatrième trimestre 2017 pour réaliser cette étude. Il a extrait et diffusé des informations spécifiques pour les Etats-Unis.

Source : LSA

Caddie connecté. Tracxpoint (Israël) a levé 8 millions de dollars.

On se demande comment il est possible qu’en 2018 alors que l’on arrive à tracker l’activité de tout un chacun, le jour, la nuit … De gérer les datas sur nos habitudes de consommation… Notre géolocalisation… qu’il n’existe pas de projet ou de prototype qui aient vu le jour dans le domaine du caddie connecté… Je me rappelle de quelques tentatives du coté d’Auchan il y a quelques années dans le magasin « test » de l’enseigne … mais jamais personne n’a été au bout. Alors fausse bonne idée devant le développement des drives, du e-commerce ou de la livraison à domicile ? Tacxpoint doit avoir quand même quelques arguments pour convaincre ses investisseurs (8 millions $). Le secret à priori est une bonne dose d’IA au service de la personnalisation de l’expérience client … et puis il fait tout : il scanne, il pèse, il encaisse …. à suivre !!

Le futur du retail est dans Tracxpoint ! Cette belle startup a inventé le premier caddie connecté drivé par l’intelligence artificielle et la computer vision. Le bénéfice ? Maximiser le gain de temps et la personnalisation à la fois au moment de l’entrée et de la sortie du magasin. Grâce à Tracxpoint, les distributeurs peuvent rentrer directement en contact avec les consommateurs au moment de leur arrivée dans le magasin lors du retrait du caddie connecté : rangé sur des rails, celui-ci se libère via une borne par identification de l’utilisateur ; le client est reconnu et se voit proposer toute une palette d’offres personnalisées à son arrivée.

Équipé d’un écran tactile, d’un sensor de reconnaissance produit, d’une balance, et de caméras, ce caddie connecté suggère durant les achats des produits, propose des promotions, mais surtout permet de payer sans passer en caisse grâce à l’identification (en 1 seconde !) par caméras latérales des produits déposés dans le caddie. La teechnologie de machine learning a enregistré en amont « visuellement » l’intégralité du catalogue produit en 3D et sa précision est de 98% !

Côté distributeur, la data récoltée par le caddie offre toute une série d’analytics. Son modèle économique est un paiement par utilisation ou en leasing des caddies. Créée en 2015, Tracxpoint a levé 8 millions de dollars récemment et travaille aujourd’hui avec les grands distributeurs israéliens et commence à se développer en Europe. 30 personnes dont une grande majorité d’ingénieurs, optimisent quotidiennement cette technologie de pointe. (hubinstitute.com)

 

Source : Israel Valley

Saint-Brieuc. Boutik’n’Co se bat pour vitaliser le centre

Quand la technologie mobile ou plutôt son usage peut « sauver » le commerce de centre ville. Avec une application mobile de l’association répertoriant « bons plans » et « actus », l’association des commerçants de St Brieuc est sur la bonne voie et offre à sa future clientèle de millenials un outil qui leur correspond. Belle initiative qui prouve bien que c’est d’abord là l’envie et la prise de conscience de la nécessité d’agir qui va faire la différence… Notre Appli CITY BOOST basée sur les « bons plans » et « notifications push » avec un accompagnement dans la com pour plus de performance s’inscrit dans l’esprit du plan « action coeur de ville » lancé par l’état en fin d’année.

L’assemblée générale de l’association des commerçants est l’occasion de faire le point sur la vitalité du centre-ville et les actions menées par Boutik’n’Co.

Boutik’n’Co, l’association des commerçants du centre-ville, a rassemblé ses adhérents jeudi soir pour son assemblée générale. L’occasion de revenir sur les événements de l’année 2017 et les projets pour 2018.

L’application mobile monte en puissance

L’action phare de l’association l’an passé a été la création d’une application mobile qui répertorie les commerces du centre-ville. Boutik’n’Co a été la première union de commerçants en Bretagne à proposer un tel service aux clients. Au 31 décembre, après un mois et demi d’existence, elle avait été téléchargée 653 fois. Prometteur ! Le service le plus apprécié des consommateurs ? La page « Bons plans » qui propose des promotions dans les commerces qui l’utilisent.

Les doléances des commerçants

Le jeu de questions-réponses est toujours le moment le plus redouté par les élus de la Ville, avec des interrogations qui reviennent tous les ans. Pourquoi la Ville ne propose-t-elle pas le stationnement gratuit le samedi ? Pourquoi les agents de surveillance de la voie publique (ASVP) manquent-ils de dialogue et de bienveillance ? Quand le parking de Gouédic va-t-il rouvrir ? Les adjoints ont tenté de répondre comme ils pouvaient. Sur cette dernière question, Alain Ecobichon a assuré que le parking rouvrirait avant la fin de l’année.

Les dossiers Cœur de ville et zone touristique

Adjoint à « l’attractivité du centre-ville », il est aussi revenu sur les dossiers qui intéressent particulièrement les commerçants. Le dernier en date, c’est le plan « Action cœur de ville », avec une enveloppe de 5 milliards annoncée par le gouvernement mi-décembre. Saint-Brieuc compte bien prendre sa part. La Ville, qui estime son projet pour réaménager le centre « abouti » et « opérationnel », veut bénéficier de ce plan dès 2018. L’élu est également revenu sur le projet de création d’une zone touristique à Saint-Brieuc, qui permettrait aux commerçants d’ouvrir le dimanche quand ils veulent. La réflexion est toujours en cours.

Plus d’informations 

Source : Ouest-France

Mots-clés App Store : Quels sont-ils et pourquoi sont-ils si importants ?

Sujet souvent mis de coté dans l’écosystème des apps l’ASO (le référencement sur les Store) ne doit pas être négligé. Mais avant les Mots-Clés, le secret d’un bon référencement, c’est le choix du Nom de l’application et là, rien de plus efficace que de benchmarker les Stores pour voir ce qu’il existe déjà et de choisir en fonction. C’est ensuite que les bons choix de mots clefs vont prendre alors toute leur importance …

 

Vous avez donc créé votre application et l’avez lancée! Le dur labeur est terminé maintenant, n’est-ce pas? … FAUX! Ce n’est pas parce que vous avez lancé votre application sur l’App Store que vos utilisateurs vont la trouver et la télécharger ! Vous devez vous assurer que votre Optimisation App Store (ASO) est au point et que l’élément le plus crucial sur lequel vous concentrer sont les mots-clés de votre App Store.

Quels sont les mots-clés App Store?

Les mots-clés de l’App Store sont importants car ils constituent le pivot entre ce que les internautes recherchent et les applications pertinentes classées en bonne place sur l’App Store. Il existe deux différents types de mots-clés qui dépendent de la manière dont vous ciblez. Ces types de mots-clés sont des mots-clés larges et des mots-clés à longue queue.

Les mots clés généraux sont des mots courts ou des expressions qui peuvent s’appliquer à votre entreprise, aux autres entreprises de votre secteur et même à d’autres sociétés. Les mots-clés à longue queue ont tendance à être des mots plus longs ou des expressions plus spécifiques à votre entreprise ou à votre secteur d’activité.

 

 

Comment trouver vos mots clés pertinents App Store

Connaissez-vous les meilleurs mots-clés pour votre application ? Avez-vous une stratégie ASO pour votre application ? Surveillez-vous votre fiche App Store ? Ce sont toutes des questions qui doivent vous être à l’esprit en permanence si vous voulez que votre application soit couronnée de succès et qu’elle se classe bien sur l’App Store.

Recherche par mots clés

La recherche par mot-clé est l’une des étapes les plus importantes de l’ASO ! Une fois rempli correctement, il peut vous montrer quels mots vos utilisateurs recherchent par rapport à votre application.

Comme la plupart des tâches de marketing, vous commencez toujours par la recherche. Cette étape est cruciale et ne devrait jamais être ignorée. Nous avons besoin de savoir ce que vos utilisateurs recherchent ! Commencez par regarder les recherches de tendances actuelles et voyez si l’une d’elles se rapporte à votre application. Ensuite, faites une recherche dans l’App Store et vous aurez des suggestions. Ces suggestions de recherche fonctionnent très bien comme la recherche Google – il y a des suggestions de saisie semi-automatique pendant que vous tapez. C’est un excellent outil à utiliser !

Astuce : Essayez de réaliser une liste avec des mots clés pertinents de haut rang. En les ayant, vous pouvez alors décider quels mots-clés / mots-clés sont pertinents pour chaque élément du processus ASO.

 

Optimisation des mots clés

Vous avez maintenant des mots-clés pertinents, mais combien d’utilisateurs les recherchent réellement ? Entrez l’outil de mot-clé ! Cet outil de mots-clés peut vous aider à trouver les mots-clés que les utilisateurs tapent dans la zone de recherche de l’App Store, vous indiquant ainsi si cela en vaut la peine ou non. L’outil Keyword Tool suggère également des mots-clés, de sorte que vous pouvez augmenter le nombre total qui positionne votre application plus haut!

La concurrence saine n’a jamais blessé personne!

Gardez un oeil sur vos concurrents! Vous pouvez surveiller le classement de votre app store par rapport à vos concurrents. Ce qui n’est pas mesuré ne peut pas être amélioré. Donc, la surveillance est un must!

Continuez à vérifier

Une fois que vous avez correctement défini les mots clés qui fonctionnent et que vous les avez inclus dans la page de votre App Store, il est important de continuer à vérifier où se situe votre application. Ce n’est pas une tâche ponctuelle, les tendances changent et vos utilisateurs aussi ! Un mot clé peut être tendance un jour et pas le suivant, vous ne devez pas l’oublier.

 

Pourquoi sont-ils importants?

Comme mentionné précédemment, les mots clés sont cruciaux pour l’optimisation des appstores et les chiffres parlent d’eux-mêmes …

 

Pourquoi avez-vous besoin de mots-clés?

  • Les mots-clés aident les utilisateurs à comprendre le but de votre application. Lors de la lecture de votre page App Store, un utilisateur recherche souvent les mots clés qu’il a recherchés précédemment.
  • Les mots clés aident la page d’App Store à comprendre le but de votre application. Lorsque le store est en train de classer votre application sur le graphique App Store, vos mots-clés seront affichés de sorte que votre application soit diffusée auprès des internautes qui recherchent des mots-clés en rapport avec votre application.

 

Avec l’augmentation constante des stores, l’optimisation de votre application n’a jamais été aussi importante. Les mots clés aident l’app store à comprendre le but de votre application. Les mots-clés dans votre description et votre titre doivent avoir un sens et être lisibles pour vos utilisateurs, ils ne sont pas seulement là pour envoyer des conseils à nos amis robots à l’App Store. Comme avec la plupart des stratégies marketing, il est important de continuer à vérifier, où votre application est classée ainsi que quels mots clés qui sont très recherchés.

 

Source : Hurree

APPS VS GENERATION : le grand Ecart !!

Si le mail s’impose comme l’outil de communication transgénérationnel, c’est sur les réseaux sociaux et les messageries que les usages diffèrent (snap et facebook en particulier pour les 15/24). Avec des connexions quotidiennes pour nous tous, c’est désormais plus de 2H de consultation par jour sur 33 sessions… « Mon précieux » référence au RAP de SOPRANO porte vraiment bien son nom … !

 

DES DIFFÉRENCES GÉNÉRATIONNELLES FACE AUX APPS

Si les applications d’email sont la catégorie la plus utilisée par les 15-60 ans, elle n’arrive qu’en 2ème position chez les 15-24 qui lui préfèrent les réseaux sociaux et les messageries instantanées.

78% les utilisent quotidiennement et lorsqu’on leur demande quelles sont les apps dont ils ne pourraient pas se passer, les 15-24 ans répondent : Facebook et Snapchat.

 

 

La génération Z se distingue également dans sa capacité à mettre ce que l’on va traduire par l’App-tertainment au centre de ses activités : 56% utilisent des applications de jeux sur mobile au quotidien, 51% des applications de musique et 45% des applications de vidéo /chaines TV.

 

 

 

LES INNOVATIONS SUR MOBILE LES PLUS ATTENDUES :

La reconnaissance vocale est de loin l’innovation la plus connue de toutes celles qui sont apparues ces derniers mois. 79% des français ont en déjà entendu parler.
Viennent ensuite la réalité virtuelle (49%) et la réalité augmentée (38%).

 

 

En revanche, seuls 22% connaissent les chatbots. Si 60% des 15-60 ans se disent intéressés par la reconnaissance vocale, la réalité augmenté et virtuelle est plus populaire chez les 15-24 ans.

 

 

Source : Comarketing-news

Mobile-to-store: quatre dispositifs qui marchent

Moyen de fidélisation par excellence, le mobile est désormais aussi un outil de conquête. Voici dans cet article de LSA 4 exemples intéressant de stratégie mobile to Store, utilisant Facebook ou Google, voir Shazam …. Enérer du trafic « instore » utilisant le « mobtostore ». Nous y ajouterons : Les BONS PLANS by Withapps qui a été une des premières applications de génération de trafic en magasin déployée dans le RETAIL, il y a maintenant plus de 4 ans… Cette solution de promos évènementielles pilotée par le magasin en local est construite sur la performance des notifications pushs géolocalisées.

Les distributeurs et les industriels sont de plus en plus nombreux à essayer d’attirer les clients en magasin via leur smartphone, notamment grâce à la géolocalisation. But, Mamie Nova, Microsoft et Nicolas ont déployé récemment des dispositifs aux résultats intéressants.

 

En moyenne, 75 % des personnes qui effectuent sur Google une recherche locale sur une enseigne, par exemple en demandant une adresse proche de chez eux, se rendent en magasin dans les vingt-quatre heures qui suivent. Et 30 % de ces requêtes conduisent à un achat, selon une enquête menée en 2017 par la Local Search Association. Pour attirer un maximum de consommateurs dans leurs établissements, les distributeurs et les marques donnent aux internautes des informations précises sur leur localisation, sur les promotions disponibles dans telle ou telle boutique… Mais plutôt que d’attendre que ces prospects les recherchent en ligne par eux-mêmes, de plus en plus d’entreprises les alpaguent directement dans la rue lorsqu’ils passent à proximité d’un de leurs magasins via leur smartphone, qui permet de les géolocaliser. Notifications push, publicités sur Facebook, SMS, applications mobiles, etc. : de nombreux canaux peuvent être exploités pour ces campagnes et dispositifs mobile-to-store. LSA a sélectionné quatre entreprises qui en emploient avec succès.

La carte de fidélité mobile de Nicolas

Nicolas veut faire de sa carte de fidélité un dispositif mobile-to-store. Pour y parvenir, le caviste doit faire en sorte que ses fidèles détenteurs d’une carte papier basculent sur smartphone. Il travaille en ce sens avec la start-up tricolore Gowento, qui envoie à la base de clients encartés un mail ou un SMS contenant un lien hypertexte. Pas d’application à télécharger ni d’information personnelle à fournir : le consommateur n’a littéralement que deux clics à réaliser pour installer sa carte sur son téléphone. 10 % des fidèles de Nicolas ont effectué la bascule depuis novembre 2017.
Au moment où il installe la carte, le client télécharge l’ensemble des adresses de l’enseigne sur son mobile. Si la géolocalisation y est activée, il reçoit une notification push à chaque fois qu’il passe à moins de 100 mètres d’un Nicolas. « Plus que dix jours pour utiliser les points de votre carte de fidélité », « Promotion : – 20 % sur le morgon »… Les messages, accompagnés de l’adresse de la boutique, l’incitent à pousser la porte. Les fidèles de Nicolas équipés de cette carte mobile génèrent 15 % de chiffres d’affaires de plus que le client lambda, car ils se rendent plus en magasin et y dépensent davantage.

La campagne multilocale de Microsoft

Pour booster les ventes de ses tablettes Surface colorées, Microsoft a diffusé du 18 au 30 octobre 2017 des bannières publicitaires mobiles et web achetées aux enchères sur Google, Facebook et plusieurs médias. Quinze magasins Fnac et quinze Darty ont participé à cette campagne dite multilocale. Pour la partie mobile, l’agence Armis, qui a créé la campagne, utilise les données de géolocalisation collectées par Google et Facebook auprès des consommateurs qui ont accepté d’être géolocalisés par ces acteurs via leur smartphone. « Lorsqu’ils passent à côté d’une Fnac, nous leur envoyons une pub sur Facebook, Google ou autres », explique le PDG David Baranes. La solution d’Armis, reliée au stock de chaque magasin, vante les mérites de la Surface bleue plutôt que de la rouge en fonction des disponibilités de l’établissement le plus proche du mobinaute, et lui dit où l’acheter. Microsoft a enregistré 22 % de ventes supplémentaires en moyenne pendant la campagne dans les Fnac et les Darty participants. Environ 300 000 personnes ont été touchées par ces bannières mobiles.

Un prospectus But à « shazamer »

Pour convaincre les millennials d’aller en magasin, But a déployé en septembre 2017, à l’occasion de son 45e anniversaire, une campagne de publicité basée sur Shazam. Cette application mobile de reconnaissance musicale compte 10 millions d’utilisateurs actifs mensuels en France, âgés de 31 ans en moyenne. « Le groupe a choisi le thème du disco. Nous avons distribué des prospectus sur lesquels les clients pouvaient flasher un QR code avec leur smartphone, via l’outil de reconnaissance visuelle intégré à Shazam depuis 2015. Ils accédaient à une playlist disco en streaming et à un bon de réduction de 10 € valable en boutique », explique Chloé Albert, directrice marketing et pôle conseil chez Highco Data France, avec qui But a créé cette campagne. La playlist a été écoutée 137 000 fois par 22 500 personnes différentes. Quelque 70 % des clients de But qui ont interagi avec le dispositif ont moins de 34 ans. Résultat, 9 000 bons d’achat ont été écoulés en magasin à la suite de cette opération.

Mamie Nova recrute des clients via des promotions mobiles

La célèbre marque de desserts Mamie Nova a lancé en février 2017 une campagne de promo sur mobile, via l’application Shopmium, téléchargée 3 millions de fois en France. Le but ? Attirer des clients en supermarché pour leur faire découvrir sa nouvelle gamme de crèmes dessert. 110 000 mobinautes ont cliqué sur l’offre Mamie Nova, proposée sur la page d’accueil de l’application. Les spécificités du produit leur sont alors présentées, ainsi que la liste des points de vente où il est disponible (seuls 3 % des utilisateurs de Shopmium achètent en ligne). Quelle que soit l’enseigne où ils choisissent de se rendre pour découvrir la crème dessert, les clients payent plein pot à la caisse. Ils envoient ensuite une photo du code-barres de l’article et de leur ticket de caisse à Shopmium pour se faire rembourser du montant de la promo. Mamie Nova a vendu 35 000 produits grâce à cette campagne. Et 84 % de ces acquéreurs projetaient en mars 2017 d’acheter à nouveau ces crèmes dessert, selon un sondage réalisé sur 1 800 personnes par l’agence indépendante MetrixLab.
Source : LSA