Food Tech : Eazeat, l’appli mobile qui veut booster la restauration hors-domicile

Les usages et les habitudes de consommation évoluent, parmi ces nouvelles tendances la restauration hors domicile s’impose comme un axe à fort potentiel sur les millenials en particulier… Mais dans cette mouvance Food Tech, quelques belles initiatives toujours axées sur le réenchantement de l’expérience client sont à mettre en lumière EAZEAT en fait partie…

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Créée par la start-up TouchandPlay en janvier 2017, Eazeat est une application qui permet à ses utilisateurs de payer, en avance et depuis un smartphone, leur repas au restaurant. Une fonctionnalité qui permet aux restaurateurs de se digitaliser un peu plus. Explications.

 

Alors que la réservation de table en ligne, via smartphone ou ordinateur, fait dorénavant partie des nouveaux modes de consommation, TouchandPlay, éditeur de solutions digitales et ultra-mobiles, va plus loin. Permettre aux clients de réserver leur table, commander leur repas et le payer en avance depuis un smartphone, c’est le principe d’Eazeat, une application lancée en janvier 2017 par cette start-up. Le client n’a plus qu’à se rendre au restaurant, s’installer à sa table pré-réservée, et attendre que sa commande arrive. Dès son entrée dans l’établissement, le serveur déclenche la préparation des plats, via un smartphone ou une tablette. Une fois le repas fini, le client part quand il le souhaite puisque l’addition a été prépayée. « En moyenne au restaurant, on observe aujourd’hui qu’un client attend entre 8 et 12 minutes pour commander puis patiente le même temps pour obtenir l’addition et payer« , indique la jeune pousse.

Du temps libéré pour le client… et pour le professionnel

Testée pendant 10 mois au café ZA, à Paris, Eazeat est d’abord née d’une réflexion sur la digitalisation de la profession, « très en retard vis-à-vis d’autres pays« , selon Akrame Benallal, dont le restaurant Shirvan Café Métisse fait partie des établissements référencés par l’appli. « Les modes de consommation ont changé et c’est aux restaurateurs de s’adapter« , poursuit le chef étoilé. « Notre objectif est de doper l’activité des restaurants en leur proposant une gestion digitalisée à 360° de leur établissement en répondant à leurs enjeux clés : notoriété, fréquentation, expérience client, rentabilité et data« , ajoute Pierre Méric, fondateur et président de TouchandPlay. Selon ses créateurs, l’application permet de faire économiser 20 minutes de temps aux consommateurs, sur 40 minutes en moyenne pour déjeuner. Elle libère aussi du temps pour le restaurateur, en moyenne 10 minutes par table. « L’effet est immédiat, le serveur retrouve le temps pour faire son métier, accueillir, servir conseiller et générer de la vente additionnelle. Mais c’est également une rotation de table plus importante grâce à des clients qui consomment plus tout en restant moins longtemps« , poursuit Pierre Méric. Le gain de temps du professionnel se traduit, selon la start-up, « par la possibilité de réaliser des ventes additionnelles et donc d’augmenter le chiffre d’affaires du restaurateur« . Celui-ci paie un abonnement de 4,99 euros pour bénéficier du service, tandis que pour le consommateur, c’est entièrement gratuit.

L’ubérisation du marché de la restauration

Le principe, qui s’inscrit dans une tendance d’ubérisation du marché de la restauration digitale, n’est pas sans rappeler Barnaby, une appli qui propose à la fois une géolocalisation fine des bars et établissements de la capitale et surtout, un prépaiement en cashless. Une nouvelle version de l’appli sera disponible dès le mois de juin 2017. Pour l’instant uniquement disponible à Paris pour une centaine de restaurants, elle vise 5 000 établissements dès 2018. « C’est une application communautaire. Il faut donc atteindre une masse critique de restaurants et d’utilisateurs pour que cela fonctionne« , ajoute Pierre Méric.

Conçue par des professionnels de la restauration et de l’IT, l’application Eazeat a vocation à devenir le « hub digital de la restauration« , selon ses créateurs. Dans cette optique, les fondateurs de TouchandPlay ont noué dans un premier temps des partenariats technologiques avec des acteurs-clés de ce marché tels qu’Elior Group, investisseur et partenaire business de la start-up depuis ses débuts en janvier ou encore Metro Group, qui a sélectionné TouchandPlay pour prendre part à Horeca Digital, un projet qui aide les restaurateurs et les commerces indépendants à passer le cap de la digitalisation.

 Source : LSA

Le succès des applications mobiles ne se dément pas

2017, fin de règne pour iOs et son AppStore !! En effet, alors que l’iPhone ne représente que 15 à 20% des devices dans le monde, l’Appstore est encore le magasin qui génère le plus de revenus. Ce paradoxe ne sera bientôt (cette année) plus qu’un lointain souvenir sous l’influence de la très forte croissance des installations d’apps Androïd dans les marchés émergents… Mais ne nous inquiétons pas trop pour APPLE, la croissance des revenus de ses (riches) utilisateurs se maintiendra jusqu’en 2021 …

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App Annie vient de publier ses prévisions pour l’app-économie et son évolution sur les cinq prochaines années. Avec près de 139 milliards de dollars de recettes d’ici 2021, les applications mobiles seront boostées par la croissance des marchés mûrs et le fort développement des pays émergents…

 

 

App Annie, société fournisseur leader de données pour le marché des applications mobiles, prévoit 139 milliards de dollars de recettes d’ici 2021 pour l’app-économie.

Les cinq principaux marchés devraient représenter 85% des dépenses mondiales des mobinautes en 2021.

Pendant ce temps, les marchés émergents, en particulier l’Inde, le Mexique, le Brésil et l’Indonésie, vont entraîner une augmentation annuelle des téléchargements de 20% pour atteindre les 352 Milliards en 2021.

 

 

Android génère plus de revenus mais iOs reste le plus rentable

L’adoption des smartphones et des applications dans les marchés émergents, comme l’Inde, le Mexique ou le Brésil, entraîne une forte croissance des téléchargements – en particulier sur Google Play et les magasins Android tiers.

Ces fortes augmentations des installations d’applications signifient qu’Android devrait dépasser les revenus d’iOS en 2017.

Néanmoins, la croissance des revenus par appareil pour la base de clients relativement aisés sur Apple continuera d’augmenter au cours des cinq prochaines années. App Annie prévoit que l’App Store iOS générera plus de 60 milliards de dollars de recettes brutes en 2021 à travers les dépenses consommateurs.

 

La mondialisation de l’app-économie

L’app-économie est de plus en plus globale – avec des variations du comportement des mobinautes entre les régions en raison de facteurs culturels, et surtout de la maturité des marchés respectifs.

Les marchés émergents verront exploser le volume des téléchargements puisque près de 3 milliards de consommateurs supplémentaires devraient investir les appstores au cours des 5 prochaines années.

À mesure que les marchés arrivent à maturité, les utilisateurs passent de plus en plus de temps sur les applications et dépensent plus.

  • Au cours des cinq prochaines années, la région APAC demeurera la plus importante en matière de téléchargements et de revenus.
  • La Chine mènera la danse que ce soit en termes de téléchargements que de dépenses consommateurs, avec une croissance annuelle de 16% et 24% de 2016 à 2021, respectivement.
  • L’Inde apparaît également comme un puissant moteur pour les téléchargements.
  • Tandis que la répartition des téléchargements restera statique entre les marchés matures, les revenus de ces marchés représenteront 85% des recettes mondiales des appstores en 2021 en raison de l’augmentation des dépenses sur les jeux mobiles et les abonnements.

 

La catégorie jeux reste la plus lucrative

Les dépenses relatives aux applications d’actualité, médias & divertissement et de rencontre devraient croître rapidement grâce notamment aux abonnements in-app.

Ainsi, App Annie prévoit que les applications hors catégorie jeux  devraient atteindre 34 milliards de dollars en 2021 avec une croissance annuelle de 25%.

Néanmoins, rien qu’en 2016 les jeux représentaient déjà 11% du temps passé, 39% des téléchargements et représentaient 81% des dépenses des consommateurs sur les app stores.

Cette tendance devrait se confirmer au fur et à mesure que les jeux migrent vers le mobile. App Annie s’attend donc à ce que cette catégorie continue à générer la majorité des revenus du marché en 2021.

 

Source : Comarketing-news

Comment capter l’attention des consommateurs grâce au mobile ?

Quand on raisonne Stratégie Mobile, il faut absolument intégrer que le device est disponible et utilisable tout au long de l’acte d’achat… Une Appstratégie utilisant les PUSH pourrait ainsi se construire avant… avec des envois de Notifications « PROMOS » pour générer du trafic, à l’arrivée à proximité avec le Geofencing pour renforcer l’opportunité de l’offre et enfin « instore » devant l’article en fonction de son historique d’achat pour un achat impulsif …

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Aujourd’hui, l’attitude des consommateurs face au mobile a changé. Les commerçants doivent absolument adapter leur stratégie marketing à moins d’accuser une réelle longueur de retard et rester compétitifs sur le marché. Mais quelles sont les meilleures pratiques à mettre en place ?

Le mobile est désormais utilisé sur toutes les étapes du parcours d’achat, pour faire des recherches n’importe où et à tout moment. Les consommateurs ont accès à toutes sortes d’informations sur ces appareils, comme l’évaluation de produits, la disponibilité en magasin ou encore les dernières offres en date. Parfois les utilisateurs veulent simplement s’informer auprès de leurs marques préférées, mais les transactions sont aussi en forte évolution. Selon la dernière étude réalisée par RetailMeNot et le Centre for Retail Research (CRR), les acheteurs mobiles ont réalisé chacun en moyenne 15 transactions sur leur smartphone ou tablette l’année dernière, contre seulement 10 en 2015, une évolution de 45% sur 12 mois.

Aujourd’hui, nous comptons plus de 14 millions d’acheteurs sur mobile en France, (soit 21% de la population), et ce chiffre est en constante évolution. Cela représente d’ores et déjà plus de 700€ dépensés par acheteurs via smartphone ou tablettes et confirme que le mobile est devenu un incontournable pour le retail.

Malgré ces très belles perspectives, les retailers doivent se poser la question comment parvenir à convaincre des acheteurs potentiels aux moments fatidiques, indépendamment de toute considération géographique.

Les acheteurs jonglent aisément avec tous les canaux

La facilité de navigation sur mobile – dans les transports ou dans la rue – autorise de nouveaux points de contact tout au long du parcours d’achat. Le smartphone n’est cependant pas le seul équipement sur lequel les acheteurs passent à l’acte, même s’il se trouve être celui qu’ils utilisent le plus souvent au départ pour faire des recherches.

La plupart des consommateurs jonglent aisément avec tous les canaux, de l’ordinateur au téléphone mobile en passant par la tablette, qu’il s’agisse de profiter d’offres de remboursement ou de prendre leur décision d’achat. De fait, le mobile se révèle un élément déterminant pour articuler l’expérience client en ligne et en boutique.

L’expérience sur application est un facteur de différenciation clé

Commodité, rapidité, personnalisation… Les commerçants doivent prendre en compte quantité d’aspects s’ils entendent offrir une expérience sur application réussie.

Les applications qui ne répondent pas aux attentes des utilisateurs seront vite effacées de leurs mobiles. De fait, 20 % des utilisateurs qui rencontrent un problème supprimeront aussitôt l’application en question, et 54 % s’en débarrasseront au terme de plusieurs incidents.

Personnaliser l’expérience d’une application pour l’adapter aux besoins de l’acheteur, c’est contribuer à établir un certain degré de confiance dans les relations nouées avec lui. Les commerçants doivent impérativement permettre à leur clientèle de décider du moment et du lieu d’adhésion à certains services, par exemple les notifications push ou la géolocalisation. La commodité et la vélocité des applications sont aussi des domaines qu’ils peuvent continuer à perfectionner.

Les commerçants doivent en faire plus

Pour capter la clientèle sur mobile, les commerçants doivent interagir avec les consommateurs là où ils se trouvent. Les applications sur lesquelles ceux-ci passent la majeure partie de leur temps peuvent se révéler cruciales. En s’y associant, les commerçants pourront « emprunter » ces instants mobiles.

À l’avenir, les enseignes les plus florissantes seront celles qui sauront intégrer cette nouvelle optique mobile. En élargissant leur stratégie mobile au-delà du site web et de l’expérience applicative, elles pourront s’appuyer sur un très vaste réseau de partenaires. Surtout, en mettant à profit les données émanant de leurs propres équipes et en les comparant à celles communiquées par des tiers, les marques seront en mesure de trouver des débouchés innovants pour leurs contenus.

Les achats sur appareils mobiles vont continuer de croitre. L’exploitation que feront les marques de cette tendance déterminera qui en sortira grand vainqueur.

 

Source : Siècle digital

Objectif Paris 2024 : une application pour soutenir la candidature de Paris aux JO 2024 en faisant du sport

Une petite appli géniale pour devenir ambassadeur des JO Paris 2024 … A vous de relever les challenges ! Venez partager ! #ObjectifParis2024

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Le Groupement d’intérêt public Paris 2024 a lancé ce lundi 3 avril son programme sportif « Objectif Paris 2024 ». Il propose, via une plateforme/application téléphonique, de réaliser différents challenges sportifs pour devenir ambassadeur de la candidature parisienne aux Jeux olympiques 2024.

« Une expérience sportive engageante », c’est ainsi que le Groupement d’intérêt public Paris 2024 qualifie « Objectif Paris 2024« , le programme sportif qu’il a mis en place ce lundi 3 avril 2017.

Différents challenges

Le concept est le suivant : inscrivez-vous sur le site ou l’application, relevez des défis (parcourir 5 km en courant, 10 km en nageant, etc.) et devenez «ambassadeur de Paris 2024. »

Des lots sont également à gagner en fonction des différents challenges, durant toute la durée du programme. Soit jusqu’au 13 septembre 2017, date de désignation de la ville-hôte des Jeux olympiques d’été 2024.

Comment ça marche ?

Pour participer, vous devez détenir un objet susceptible de relever vos performances (comme un bracelet d’activité ou une montre GPS) et le synchroniser avec l’application. Celle-ci se déclare « 100% compatible avec vos autres applications de sport et vos objets connectés. »

Pour en savoir plus : règlement et « FAQ« .

Source : l’Equipe

Prévision : le chiffre d’affaires mobile des apps stores devrait dépasser les 139 milliards de dollars en 2021

#appeconomie : Des revenus multipliés par 3 dans les 5 ans sur la zone Europe (EMEA). La mise en oeuvre d’une appstrategie devient incontournable.

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Découvrez en détail les prévisions de l’app économie sur cinq ans.

L’app économie est toujours aussi florissante et nous prévoyons des gains importants sur les cinq prochaines années. En tant que leader des connaissances et des données sur le marché des apps, nous avons développé une méthodologie exclusive pour découvrir ce que réserve l’avenir des apps.

Nos prévisions, qui font référence dans le secteur, identifient les marchés qui enregistrent la plus forte croissance, ainsi que l’évolution et la maturation des indicateurs de téléchargements et de chiffres d’affaires pour les marchés clés émergents et développés.

Le futur de l’app économie s’annonce radieux et nous prévoyons que les dépenses consommateurs dans le monde dépasseront les 139 milliards de dollars en 2021.

L’App Store iOS devrait rester l’app store la plus rentable durant les cinq prochaines années, en générant plus de 60 milliards de dollars de dépenses consommateurs en 2021. Cependant, la combinaison des dépenses consommateurs Google Play et app stores Android tiers devrait dépasser iOS pour la première fois en 2017, grâce leur part de marché dominante sur le marché des appareils intelligents et une croissance importante de leur base utilisateurs actuelle.

Téléchargez nos prévisions marché pour découvrir :

  • Les facteurs influençant les dépenses et téléchargements consommateurs, et comment faire bon usage de ces informations dans votre business
  • Les facteurs conduisant à la maturation de l’app économie
  • Les pays développés et émergents à surveiller dans les années à venir

Téléchargez nos Prévisions marché 2016 – 2021 pour découvrir nos prédictions.

Source : Appannie

Migros intègre la reconnaissance visuelle dans son application mobile

Excellent exemple d’un service qui réenchante l’expérience client avec comme support une app mobile ! Belle démonstration d’une proposition digitale qui anticipe les habitudes et les usages du consommateur !

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Le leader de la distribution en Suisse a annoncé le 28 mars 2017 l’intégration d’une fonction de reconnaissance des produits dans son application. Elle délivre des recettes, des évaluations et des informations sur les produits Migros.

Annoncée le 28 mars 2017, l’intégration d’une fonction de reconnaissance visuelle dans l’application Migros permet aux consommateurs de scanner les produits avec leur smartphone afin d’accéder à du contenu, comme des recettes, des évaluations et des informations sur les produits Migros. Nombre de calories aux 100 grammes contenues dans le produit, valeurs nutritives des références ou labels sont disponibles sur plus de 5 000 produits Migros. La base de données intègre par ailleurs 80 000 évaluations de produits sur la plateforme de dialogue Migipedia et 2 000 recettes de la nouvelle plateforme culinaire Migusto. Parmi les produits actuellement recensés, les marques propres Migros, mais aussi des marques tierces, qui sont associées à des informations provenant des plateformes produits.migros.ch, migusto.ch et migipedia.ch. Le nombre des produits concernés à vocation à augmenter. Pour Hansueli Siber, responsable Marketing de Migros, « les informations produit, les recettes et les évaluations existent depuis longtemps déjà chez Migros. Discover est une application géniale, car elle part du produit et fournit à nos clients la bonne information, au bon moment, au bon endroit et tout cela sur un smartphone« .

Réalité augmentée

Le fonctionnement est simple : l’app Migros reconnaît un produit à son emballage et fournit les informations souhaitées. « Discover permet donc au client de poser un autre regard sur les produits que ce soit en magasin, en déplacement ou à domicile« , ajoute le distributeur. Les informations complémentaires sur les produits sont également présentées dans un effet de réalité augmentée.

L’app Migros est téléchargeable gratuitement sur les smartphones dotés du système d’exploitation iOS (Apple) ou Android.

 Source : LSA

Le mobile, premier écran pour se connecter à Internet en janvier

Les usages et les habitudes évoluent en donnant toujours plus d’importance au mobile. Une stratégie mobile FIRST doit désormais s’inscrire non plus comme une éventualité, un choix ou un critère mais comme impératif.

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En janvier 2017, 46,1 millions d’individus âgés de 15 ans et plus se sont connectés au moins une fois à Internet depuis un ordinateur, un mobile et/ou une tablette, soit près de 9 Français sur 10 (88,6%). Ainsi, selon la mesure « Audience Internet Global » de Médiamétrie, cela représente 600 000 internautes supplémentaires vs janvier 2016. Au quotidien, le mobile est le premier écran pour se rendre sur Internet avec 25,8 millions de mobinautes qui s’y connectent chaque jour, soit près de la moitié des Français (49%). Il est suivi de près par l’ordinateur qui compte 25,1 millions d’internautes en moyenne par jour. La tablette touche quant à elle un quart des Français chaque jour.

 

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Source : CBNews

Après le SEO ou l’ASO, place à la Push Notification Optimisation

#notificationspush !! la killer-app des Apps …

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Apparues au milieu des années 2000, les notifications Push se sont démocratisées dans les années 2010 grâce aux smartphones. La Mobile Marketing Association France s’est associée aux principaux éditeurs de solutions Push pour réaliser la première étude sur les usages de cette technologie.

Apparue sur les Blackberry au milieu des années 2000, les notifications Push se sont démocratisées à la faveur de leur adoption par Apple sur iOS (2009) et Google sur Android (2011) au point d’être utilisées par près d’un éditeur sur deux. Selon une étude réalisée par la Mobile Marketing Association France, en partenariat avec Accengage, CM., FollowAnalytics, HighConnexion, MyElefant et OCITO, près de 79% des entreprises éditant une application ont désormais recours à cette technologie et 66% d’entre elles jugent d’ailleurs que le push a un impact positif, voire très positif, sur leur audience.

Une technologie massivement adoptée par les éditeurs d’applications

« Vente-Privée réalise désormais 60% de son chiffre d’affaires et jusqu’à 75% de son audience avec son application, qui a été téléchargée plus de 8 millions de fois.  Environ 60% des porteurs d’applications ont accepté de recevoir des push, mais nous essayons d’améliorer le taux d’opt’in tout au long du cycle de vie avec le client.  » explique Florence Vatoux,  Head of Marketing B2C chez Vente-Privée.
« Près des deux tiers de notre trafic se fait désormais sur mobile et les applications pèsent environ un quart de cette audience avec toutefois une récurrence beaucoup plus forte que sur le web. Sur les 800 000 porteurs d’applications, 70% acceptent de recevoir des push avec une grosse différence entre Android (95%) et iOS (40%)  » indique Jérôme Perani, Directeur du développement digital Groupe L’Express, une filiale du groupe SFR Media.
« Stootie s’est d’abord lancée sous forme d’application. Bien que nous ayons également ouvert le web, pour des questions de SEO, les applications représentent encore les deux tiers de notre audience. Nous avons proposé très tôt des notifications push à nos utilisateurs et notre taux d’opt’in est très élevé, de l’ordre de 70% sur iOS et même de 90% sur Android. » ajoute Charles Baron, COO et Partner de Stootie, une start-up spécialisée dans les services entre particuliers dont l’application a été téléchargée plus d’un million de fois.

Le Push pour alerter et réveiller ses utilisateurs d’applications

Selon l’étude réalisée par la Mobile Marketing Association France, le push peut servir à favoriser le taux d’usage de l’application (45%), augmenter l’audience  (39%), améliorer la satisfaction des utilisateurs (29%), faire découvrir ses fonctionnalités (26%) ou encore améliorer la conversion et les ventes (16%). L’efficacité des push reposerait par ailleurs sur le wording (33%), la personnalisation (33%) ou la segmentation (28%).
« Nous sollicitons désormais nos clients deux fois par jour et le push a clairement été l’une des raisons du succès de cette seconde vente privée quotidienne.  Nous avons pris l’habitude de personnaliser les messages, en insérant le prénom de notre client, et nous n’hésitons pas à faire appel à l’humour, comme dans le cadre de la dernière vente Undiz, où nous demandions à nos clientes si elles étaient bien culottées. En dehors de ces deux push quotidiens, nous pouvons avoir recours à cette technologie pour gérer un abandon de panier, ou avertir instantanément nos clients d’un incident technique sur nos serveurs. » explique Florence Vatoux,  Head of Marketing B2C chez Vente-Privée.
« Sur l’application L’Express, nous n’envoyons qu’une dizaine de Push par jour, tout au long de la journée, en privilégiant les « breaking News ». Nous avons également instauré un rendez-vous du matin, avec une synthèse des news de la nuit, un rendez-vous du soir, avec une synthèse des news de la journée, et désormais une vidéo du soir, le plus souvent humoristique. Sur des titres comme Côté Maison, nous cherchons également à segmenter nos audiences en envoyant des push thématiques, sur le jardinage ou la cuisine, aux lecteurs qui manifestent un intérêt pour ces sujets. Enfin nous proposons depuis peu des codes promo, toujours sous forme de push notification, aux mobinautes ayant téléchargé l’application L’Express Code Promo, et surfant sur les sites M-Commerce de nos partenaires. » Jérôme Perani, Directeur du développement digital Groupe L’Express.
« Dès qu’un client exprime un besoin, il se traduit par un push et ce sont bien souvent ceux qui répondent le plus vite qui remportent la mission. Ce serait difficile de faire du business sans une technologie aussi réactive. Nous envoyons également des pushs transactionnels, dès qu’une mission est réservée, ou qu’un service est payé, ainsi que des push marketing, environ une fois par mois, pour informer nos utilisateurs de l’actualité de Stootie.  » ajoute Charles Baron, COO et Partner de Stootie.

Une levier marketing qui pourrait faire de l’ombre à d’autres canaux

Selon l’étude réalisée par la Mobile Marketing Association France, 40% des entreprises observent des pics de trafic sur leur application suite à l’envoi d’un push et dans 35% des cas, le push remplace désormais un canal comme le SMS.

« Pour Vente-Privée, le principal canal d’acquisition reste le courrier électronique, qui grâce à sa grande surface nous permet de promouvoir plusieurs dizaines de marques. Mais le push nous permet aussi de toucher des clients plus matures, qui ont souvent un plus grand pouvoir d’achat, ou qui ont tout simplement abandonné le mail. Nous allons tester également les notifications push dans le navigateur, pour les clients n’utilisant pas l’application, ainsi qu’un chatbot messenger, pour répondre aux questions logistiques de nos clients, et qui peut également envoyer des push. Il y a une multiplication des points de contacts avec nos consommateurs et il est difficile de calculer la contribution exacte de chaque média mais je pense qu’ils sont tous complémentaires. » explique Florence Vatoux,  Head of Marketing B2C chez Vente-Privée.

« Nos lecteurs utilisent les notifications push en complément des traditionnelles newsletters. Et pour nous, c’est désormais un levier de génération de trafic extrêmement puissant, sans doute équivalent au SEO. Quand nous n’envoyons pas de push, nous voyons notre audience s’effriter très rapidement. Nous testons également de nouvelles interfaces comme les chatbots Messenger, avec également une sélection de news envoyée chaque matin et chaque soir à nos abonnés, et nous aimerions également adopter les notifications push sur navigateur, pour dynamiser notre audience web mobile. Mais nous devons faire preuve de prudence, pour que la phase d’opt’in ne perturbe pas l’expérience utilisateur, et surtout que ce message ne soit pas perçu comme un énième pop-up par l’utilisateur. »  Jérôme Perani, Directeur du développement digital Groupe L’Express

« Nous essayons de ne pas être redondants entre les différents leviers.  Nous n’utilisons pas le SMS mais nous pourrions y avoir recours, pour confirmer des actions de réservation ou de paiement. Et Il y a un vrai sujet sur la délivrabilité des emails car nous observons des performances inférieures. Sur le push, nous préférons éviter d’y intégrer des éléments multimédia car on craint que cela devienne trop intrusif. Par contre, nous pouvons doubler les taux de clic en insérant un simple émoticone. Nous avons également testé le push sur navigateur, qui dynamise le trafic web même si les performances sont inférieures au Push dans l’application, mais nous ne prévoyons pas de tester le push sur Messenger car nous préférons avoir un chatbot dans notre propre application. »  ajoute Charles Baron, COO et Partner de Stootie.

Vers une « Push Notification Optimisation » (PNO)

Après la « Search Engine Optimisation », qui a longtemps été le principal générateur de trafic d’un site web, ou la plus récente « App Store Optimisation », visant à générer des téléchargements, émerge ainsi une nouvelle discipline, visant à optimiser l’usage des push notifications pour réellement obtenir des utilisateurs actifs de son application ou de son site web mobile.

 

Source : JDN

Forrester, Vestiaire Collective, FDJ, Mustela : faire du mobile un réel vecteur d’individualisation

Il faut impérativement intégrer que le mobile reste le seul media personnel et un media que l’on a toujours sur soi et que l’on éteint jamais. Cela sous entend que les usages liés au mobile évoluent beaucoup plus vite que toutes les autres technologies car l’utilisateur est connecté 24h/24, car son expérience s’enrichit à chaque prise en main et ses attentes sont donc bien supérieures à l’offre concoctée des équipes digitales des marques. Une offre qui n’est pas du tout calée sur le même (bio)rythme qu’impose le mobile.

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Alors que le trafic mobile a pris le dessus sur le trafic web et que plus d’un quart des achats en ligne devraient provenir du mobile en 2017, le Mobile, qu’il soit First, Only ou Anywhere, s’impose au cœur des stratégies marketing et digitales. Car au-delà de la technologie, c’est bien des usages, de l’expérience client et même des business modèles des marques dont il s’agit !

Pour faire toute la lumière sur ce tournant stratégique du marketing digital, MC Factory et ses partenaires Stratégies, IBM et DQE Software proposent, à l’occasion de la 48ème table-ronde « Innovation & Cross-média », un regard croisé entre les stratégies mobiles de 3 marques et un cabinet d’analyse, en réunissant : Thomas Husson, Vice-Président, Principal Analyst du cabinet de conseil Forrester ; Odile Szabo, Directrice Marketing Monde de Vestiaire Collective, place de marché de mode de luxe de seconde main la plus inspirante au monde ; Patrick Buffard, Directeur Général Adjoint Marketing, Commercial, Digital et Opérations de FDJ, opérateur de jeu de premier plan, 2ème loterie européenne et 4ème mondiale ; et Samantha Beneyto, Directrice Digital International des Laboratoires Expanscience, laboratoire pharmaceutique et dermo-cosmétique indépendant français (illustration avec la marque Mustela).

Le Mobile est une réalité pour nos experts, qui le voient à la fois comme un support transactionnel et d’expérience client. Odile Szabo de Vestiaire Collective, pure player web, résume l’enjeu ainsi : « le mobile tire très fortement notre croissance, avec 55% de notre chiffre d’affaires issu du mobile et 77% de nos visites ». Pour FDJ, le mobile offre également, selon Patrick Buffard « une complémentarité intéressante pour le point de vente et un vecteur de digitalisation ». Avec une transformation très rapide des usages : « alors que 100% des paris sportifs en point de vente étaient encore réalisés sur bulletin papier il y a deux ans, 30% se sont faits via l’application mobile, avec paiement au terminal du détaillant, l’année dernière ». Et pour une marque en distribution sélective, comme Mustela, le mobile est l’outil qui permet « d’être en contact direct avec nos consommateurs ». Samantha Beneyto observe d’ailleurs que la connexion via mobile est en train d’exploser en France, à 60%, et qu’elle approche même les 80% dans les zones les plus matures, comme la Turquie, le Moyen-Orient ou l’Asie.

Thomas Husson de Forrester pose lui un regard plus critique sur la problématique des marques vis-à-vis du mobile : « le mobile first est devenu le nouveau mantra des marques, mais malgré tout, elles le sous-estiment car elles le voient comme un canal ». Or, en matière de stratégie mobile, « cocher la case apps et faire un site en responsive design ne suffisent pas ». Le rôle du mobile va bien au-delà, et il devrait être « un moyen de transformer l’expérience client voire les modèles économiques ».

Le mobile pour adapter l’expérience client à chaque individu

Dans ce contexte, l’enjeu principal de nos intervenants s’articule autour de l’expérience client avec la capacité à l’engager à travers le mobile. Bien sûr, l’ergonomie des outils mobiles, permet d’apporter plus de simplicité et de fluidité au parcours utilisateur, pour s’adapter aux nouveaux usages et aux nouvelles attentes des consommateurs.

Pour ce faire, Patrick Buffard de FDJ s’appuie sur « la contextualisation et de la personnalisation de la relation », en associant géolocalisation et offres marketing, et en complétant les campagnes TV mass-média par des opérations ciblées sur Google ou Facebook. « Le mobile permet de s’adapter au contexte du client et d’être présent dans sa vie de manière intuitive, sans pour autant être intrusif ».

Dans la même volonté de s’adapter aux nouvelles attentes des consommateurs et de répondre à leurs besoins, Mustela développe une approche servicielle, en misant à la fois sur son site, ses applications mobiles et des contenus diversifiés pour animer et engager les consommateurs. Une démarche que Vestiaire Collective complète par la mise à disposition de ses membres de fonctionnalités d’interactions (like, whishlist, …), ou un « fashion playground » permettant la négociation des prix entre acheteurs et vendeurs, et en activant des leviers inspirationnels, autour de contenus lifestyle et de conseils mode.

Nos intervenants, malgré la diversité de leurs approches et des outils qu’ils mettent en œuvre pour opérer le virage mobile, se rejoignent sur un point essentiel : rendre sa marque « mobile first » nécessite un investissement lourd et constant pour les directions marketing. Et Odile Szabo de pointer la difficulté à établir la contribution du mobile dans l’acte d’achat pour justifier ces investissements : « les e-commerçants mesurent l’efficacité de leurs investissements au last click et comme le taux de conversion sur mobile est plus faible, on pourrait se dire qu’il ne faut pas investir sur mobile ». Or c’est l’inverse, car le mobile est fortement contributeur en amont de l’achat.

Une analyse partagée par Thomas Husson, pour qui la maturité en matière de mobile n’est pas liée à un secteur mais bien à « la capacité des dirigeants à appréhender les enjeux stratégiques du mobile, à savoir : repenser la gouvernance, développer de nouvelles compétences (data scientist, …), revoir le back office (CRM, …) – ce qui suppose des investissements assez conséquents ». Et de partager ce pronostic : « dans les 2 ans qui viennent, on verra les écarts se creuser massivement entre ceux qui ont entrepris une vraie transformation mobile et les autres ».

D’ici là, nos experts poursuivent la mise en œuvre de leur stratégie mobile, avec parmi leurs priorités : le développement du mobile en point de vente pour FDJ ; l’enrichissement du programme de fidélité à partir des données de l’application pour Mustela ; ou encore la simplification du parcours des acheteurs comme des vendeurs pour Vestiaire Collective.

Pour conclure la table-ronde, Thomas Husson partage la vision de Forrester sur le rôle du mobile dans les années à venir : « Parce que le mobile a une taille critique absolument phénoménale, il va dans les prochaines années permettre d’activer toutes les technologies adjacentes (réalité augmentée, intelligence artificielle, objets connectés, …), pour devenir l’orchestrateur de toutes ces expériences ». En ce sens, « le mobile est absolument critique, pas en tant qu’interface mais en tant que premier point de contact de la marque et en tant que la force au cœur de la transformation numérique des entreprises ».

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Source : MC factory