Étude Médiamétrie : la vidéo et la navigation mobile, les grandes tendances 2016

Et soudain l’homme (Steve Jobs) créa l’iPhone…

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Chaque année, le leader des études médias Médiamétrie publie un récapitulatif des tendances digitales de l’année. En 2016, c’est l’utilisation du mobile qui se dégage comme tendance principale, en bouleversant avec elle le quotidien des Français. Si le pays compte 87,7 % d’internautes, soit 45,7 millions de personnes, plus de 24 millions préfèrent surfer sur internet via leur téléphone portable. Le mobile est devenu le 1er écran de connexion internet.

Et soudain, l’Homme créa l’iPhone

L’étude montre que depuis le lancement de l’iPhone en France en juin 2007, le taux d’équipement de smartphones des Français n’a cessé d’augmenter jusqu’à atteindre une couverture de 65 % des ménages aujourd’hui. La majorité des internautes (64,5 %) sont des jeunes de 15-34 ans et la tendance veut que la majorité des connexions se fasse entre 17h et 20h.

En décembre 2016, chaque mobinaute a consulté en moyenne 43 sites internet différents, et a téléchargé 12 applications. Ce qui prouve une concentration de la consommation d’applications. Concernant les sites consultés, ce sont les GAFA qui arrivent en Top 10 avec Google, Facebook et YouTube. La vidéo est le contenu qui fédère et qui porte la croissance, 66 % des 15-24 ans consomment des vidéos via leur téléphone portable, et pendant en moyenne 35 minutes par jour.

Facebook, leader des réseaux sociaux

59 % du temps passé sur internet concerne les médias et réseaux sociaux, suivis par les services. 4 Français sur 5 sont sur les réseaux sociaux, soit 80 % de la population et 26,5 millions de visiteurs uniques chaque jour. Les plus puissants sur mobile sont Facebook avec 31,9 millions d’utilisateurs mensuels suivi de loin par YouTube (27 millions) et Twitter. Mais chaque cible a ses préférences : les 15-24 ans sont davantage sur Snapchat, Periscope et Instagram, les CSP+ sur LinkedIn, Dailymotion et Pinterest et enfin les 50 ans et + auront tendance à être sur Google, Facebook et YouTube.

C’est Facebook qui est le leader des plateformes sociales et vidéos en termes de couverture mensuelle. 49 % des Français avouent regarder des vidéos d’actualité partagées par des amis, et 32 % des vidéos provenant d’une page suivie.

Source : blogdumoderateur

M-Commerce : les bonnes pratiques pour devenir Mobile First

Quand on sait qu’en moyenne en France 25% des ventes e-commerce sont réalisées sur mobile mais qu’à Noël, AMAZON a réalisé 50% de son chiffre sur mobile ou que ShowRoomPrivé est désormais « AppFirst » avec plus de 60% de son audience sur l’appli… on se dit qu’il serait peut-être temps de penser Apps de m-commerce non ? Merci #mmaf pour ce brillant petit dej !!

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Comment devenir « Mobile First » ? La Mobile Marketing Association France a recueilli les témoignages de Rachel Bouvier, responsable CRM de Showroomprivé, Fabien Versavau, DGA de Priceminister, et Nicolas Haese, responsable UX mobile chez Leroy Merlin.

La Mobile Marketing Association France a organisé fin janvier à Paris un petit déjeuner consacré aux bonnes pratiques permettant aux e-commerçants de devenir « Mobile First ». Rachel Bouvier, responsable CRM de Showroomprivé, Fabien Versavau, DGA de Priceminister, et Nicolas Haese, responsable UX mobile chez Leroy Merlin, y ont parlé acquisition, conversion et fidélisation. Selon le dernier Observatoire du Commerce Mobile, réalisé par la Mobile Marketing Association France, l’e-commerce sur mobile est en forte progression et représente désormais plus d’un quart du chiffre d’affaires des e-commerçants français (source Critéo). Mais ce chiffre – cohérent avec une moyenne mondiale évaluée à 30% – est très nettement en-deçà des performances d’Amazon, dont la moitié des ventes ont été réalisées sur mobile pendant les fêtes de fin d’année aux Etats-Unis, ou même d’Alibaba, dont plus des trois quarts des ventes étaient mobiles lors de sa fameuse journée des célibataires le 11 novembre dernier.

Mobile First ?

Face à des géants internationaux, les acteurs français du commerce électronique sont également impactés par le mobile qui représente une part croissante voire majoritaire, de leur audience et de leur chiffre d’affaires. »ShowRoomPrivé.com est « mobile first » depuis déjà deux ans et aujourd’hui, les écrans mobiles représentent 80% de notre audience et 60% de notre chiffre d’affaires. Mais avec 10 millions de téléchargements de notre application, ShowRoomPrivé est désormais « App First » puisque cet environnement représente 60% de notre audience et déjà 40% de notre chiffre d’affaires. Et après des années de domination de l’iPhone, les applications Android sont désormais majoritaires avec des paniers moyens équivalents à iOS et proches des paniers du desktop », explique Rachel Bouvier, responsable CRM chez ShowRoomPrivé, un pure player français du e-commerce qui fête ses 10 ans cette année. »Au Japon, la place de marché de Rakuten, notre maison-mère, est mobile first depuis longtemps mais la bascule n’a eu lieu que fin 2016 en France, avec environ 60% de notre audience et 40% de notre chiffre d’affaires réalisés depuis un téléphone mobile, en croissance de 50% pour le site et même de 80% pour les applications. iOS et Android sont à égalité et nous observons également une forte croissance pour la plate-forme de Google, qui équipe désormais des smartphones et des consommateurs premium, et qui cesse d’être reléguée au second plan par les développeurs d’applications », ajoute Fabien Versavau, Directeur Général Adjoint de PriceMinister, une marketplace lancée il y a déjà plus de 15 ans. »Pour Leroy Merlin, 55% de l’audience se fait encore sur desktop avec environ 15% sur tablette et 30% pour smartphone. Pour le chiffre d’affaires, c’est du 80/10/10 mais la progression est désormais très forte, à trois chiffres d’une année sur l’autre sur le mobile, grâce à un site mobile et une nouvelle application qui intègrent désormais les meilleurs standards en termes de fonctionnalités m-commerce…. »  ajoute Nicolas Haese, Responsable UX mobile chez Leroy Merlin.

App First ?

Mais au-delà de cette bascule, réalisée ou en cours vers les écrans mobiles, quelle interface faut-il privilégier ? La culture web et « SEO Centric » doit-elle basculer vers la promotion et le référencement des seules applications ?
« Nous n’avons pas encore un avis totalement tranché sur la question mais nous constatons que les clients les plus rémunérateurs sont dans les applications. Le fait d’avoir l’application sur le téléphone crée une sorte de réflexe. Du coup, nous donnons effectivement la priorité à l’application. » explique Rachel Bouvier chez ShowRoomPrivé. « J’étais récemment chez Google pour découvrir leurs projets autour du HTML5 qui promet d’offrir aux sites mobiles des fonctionnalités proches de celles des applications. Je suis également attentivement leurs travaux autour d’AMP, visant à accélérer les pages web mobiles mais cette technologie est surtout utilisée par les médias. Mais la life time value des porteurs d’applications reste supérieure à celles des utilisateurs issus d’autres canaux. Nous allons donc privilégier cette interface. » indique Fabien Versavau chez PriceMinister. »Nous essayons de tirer pleinement partie des différentes possibilités offertes par chacun, et particulièrement sur les applications qui donnent accès à des fonctionnalités natives du téléphone ce qui nous permet donc parfois de proposer des expériences un peu plus poussées et personnalisées à nos utilisateurs de l’application. » ajoute  Nicolas Haese chez Leroy Merlin.

SEO ou ASO ?

Web mobile ou application, les leviers d’acquisition se complexifient à mesure que les points de contact avec les mobinautes se multiplient. Quelles sont les bonnes pratiques des marchands ? »70% de notre audience provient de leviers organiques. Pour le site web, nous allons bien évidemment privilégier le SEO mais nous travaillons également le référencement dans les moteurs de recherche des kiosques d’applications. En payant, c’est plutôt l’affiliation pour le site et le display pour les applications, avec de bons résultats chez Facebook ou avec les Universal App Campaigns de Google. Nous observons également une hausse de 30% des téléchargements organiques lors de nos campagnes publicitaires en télé ou en radio. » explique Rachel Bouvier chez ShowRoomPrivé. »En matière d’acquisition, nous avons noté les gros changements des crawlers de Google, qui privilégient les interfaces mobiles, ce qui s’est traduit par une hausse de 80% de notre site au cours des 12 derniers mois. Mais le vrai game changer, c’est l’apparition de l’universal linking, qui permet de transférer une grosse partie de cette audience web vers notre application. Le premier vecteur de téléchargement d’applications, c’est désormais le site web mobile. »  indique Fabien Versavau chez PriceMinister.

« Pour Leroy Merlin, nous n’utilisons pas encore l’universal linking mais nous avons recours aux leviers organiques tels que le SEO et bien entendu l’App Store Optimisation (ASO) en travaillant les images, les mêmes mots clef que nos clients. Nous sommes très attentifs à notre note sur les stores (entre 4 et 4,5) et aux avis de nos utilisateurs sur l’application car c’est également un critère important en terme de référencement mais également un élément très regardé des utilisateurs pour pré-juger de la qualité et de l’intérêt de l’application. Mais nous utilisons également la force de notre marque et de nos magasins pour promouvoir nos dispositifs mobiles. Lors de la création d’une carte de fidélité, nous invitons par exemple nos clients à l’utiliser directement dans l’application » ajoute Nicolas Haese chez Leroy Merlin.

M-Commerce First !

Attirer de l’audience sur son site ou son application est une chose mais comment générer également des conversions et des ventes ? Faut il par exemple exiger l’identification du mobinaute dès l’ouverture de l’application afin de lui proposer une expérience sur mesure ? Quel doit être l’usage du push ? »Le principe des ventes privées repose sur l’identification et le processus d’onboarding se fait effectivement dès l’ouverture de l’application. Cela nous permet de réaliser des relances quotidiennes par email, qui est clairement notre premier générateur de ventes. Nous avons d’ailleurs mis en place du deeplinking, depuis notre notre newsletter, vers notre application Android. Sur iOS c’est plus compliqué et le mobinaute est renvoyé vers un site web avec des smartbanners renvoyant elles mêmes vers l’application. Nous testons également beaucoup de choses avec le push et, après avoir été concurrent de la newsletter, nous dédions ce levier à des actions plus spécifiques comme une promotion propre à l’application, une relance après abandon de panier ou l’incitation de nos clients à nous mettre une bonne note sur les stores. » explique Rachel Bouvier chez ShowRoomPrivé.

« Nous basculons d’une marketplace ouverte vers une « membership company » grâce au succès de notre PriceClub, qui est un système de cash back, et qui compte déjà plus de 300 000 membres. Aujourd’hui, 40% du trafic est loggué ce qui nous permet de passer d’un système de push massif à une véritable segmentation de nos utilisateurs, sur la base des données CRM afin de toucher nos clients les plus rentables avec le bon message, quel que soit le device utilisé » indique Fabien Versavau chez PriceMinister.

« Nous ne demandons pas les papiers de nos clients à l’entrée de nos magasins et nous ne voyons pas pourquoi nous devrions faire de même dans notre application, que certains de nos clients consultent juste pour avoir un renseignement sur un produit. Nous connaissons une autre enseigne, proche de nous, qui a fait machine arrière sur la question, après avoir imposé l’identification à l’ouverture de l’application. Par contre, nous avons conçu une application qui se personnalise en fonction de la localisation du mobile. A proximité d’un de nos magasins, l’application propose par exemple de nouvelles fonctions comme la liste de courses, la localisation ou le scan d’un produit et bien sûr la carte de fidélité. Pour nous, le mobile sera au cœur de notre stratégie multicanale. » ajoute Nicolas Haese chez Leroy Merlin.

Mobile Everywhere

Applications, ASO, Universal Linking, Deep Linking, Push Notifications.. Autant de concepts propres au mobile mais que les marques et les commerçants se doivent désormais de maîtriser. Selon les enseignements du dernier Observatoire du Commerce Mobile, le mobile devrait effectivement devenir à très court terme le canal majoritaire des e-commerçants mais il sera également incontournable pour attirer, choisir ou payer dans les magasins traditionnels.

Retrouvez en vidéo l’intégralité du petit déjeuner organisé par la MMA sur le m-commerce :

Source : Journal du Net

Commerce Mobile UK, s’adapter aux usages !

Un nouveau rapport sur le commerce mobile révèle qu’un tiers (32%) du top retailers du Royaume-Uni ne disposent pas d’application shopping !

Le rapport intitulé State of Digital Commerce, examine les tendances du commerce de détail et du commerce électronique. Il souligne que 66% des professionnels du marketing n’utilisent plus d’applications mobiles au sein de leurs campagnes de marketing mobile. Au lieu de cela, la majorité (56%) choisit une présence mobile réactive, 80% des grandes marques optant pour un site optimisé de commerce électronique. Il y a tout de même un site mobile sur cinq qui compte toujours sur les redirections mobiles ? Les avantages SEO semblent ne pas être compris !

[Selon le Center for Retail Research (CRR le Royaume-Uni fera plus de transactions sur les appareils mobiles que n’importe quel autre marché européen, avec l’Allemagne en deuxième place à £ 24,54 milliards suivi par la France à £ 11,54 milliards.À la fin de 2017, les appareils mobiles devraient représenter 27,9% des ventes en ligne en Europe, en moyenne.]

Les sites mobiles sont le troisième canal de commercialisation le plus populaire, derrière le desktop et l’email. Un examen des 100 meilleurs sites de commerce au Royaume-Uni renforce cette tendance, révélant que 98% offrent du mobile-friendly pour le commerce en ligne, seulement 64% ont une application iPhone.

La recherche montre que les smartphones ont atteint une adoption quasi-complète au Royaume-Uni, y compris avec les tablettes (70%). Pourtant, alors que le commerce mobile va être extrêmement important pour les Retaillers, les applications mobiles ont moins côte… Les consommateurs sont devenus habitués à gérer leurs vies à travers aussi un navigateur Web, en tant que tel l’idée d’installer et de lancer manuellement une application différente pour chaque expérience de marque semble un inconvénient inutile.

Malgré tout le discours du «consommateur mobile», comme dans beaucoup de pays en réalité 66% des adultes britanniques font la plupart de leur navigation mobile à la maison – un chiffre qui passe à 75% pour les utilisateurs de tablettes. L’an dernier, seulement 20% des consommateurs UK ont utilisé leurs téléphones portables pendant leurs achats.

Quelques chiffres (UK) à connaitre :

– Un tiers des consommateurs ont déclaré vouloir des services de livraison à domicile en moins de une heure.
– une personne sur cinq souhaitait pouvoir essayer des vêtements à travers la réalité virtuelle,
– 18% disent vouloir commander en un seul clic
– Jusqu’à 15% sont également désireux de télécharger et d’imprimer en 3D leurs propres produits.
– 16% des consommateurs aimeraient recevoir chez eux la Livraison par drone
– 93% des consommateurs ne contacteront pas le service à la clientèle si un site est lent à charger.
– Au cours des 12 derniers mois, moins de 5% des consommateurs ont numérisé un QR Code ou engagé avec un affichage NFC
– Seulement 38% des marketeurs intègrent la personnalisation actuellement dans leur approche marketing

 

Source : services mobiles

Applications mobiles : Des téléchargements en hausse et des revenus qui explosent

La tendance commence aussi à se sentir sur les Apps B2B : après le Web et le site mobile, l’appli s’impose comme une offre indispensable grâce à sa fluidité et son potentiel communicant (GPS, Notifications PUSH, Paiements…)

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90 milliards d’applis ont été téléchargées en 2016, soit 15% de plus que l’année précédente. Porté par la croissance des marchés émergents que sont l’Inde et surtout la Chine, le business des apps n’a jamais été aussi florissant : le chiffre d’affaires des éditeurs d’applications a ainsi connu une augmentation de 40% et avoisine désormais les 90 milliards de dollars…

 

Selon le dernier bilan du spécialiste du marché applicatif App Annie, le marché des applications mobiles a enregistré une très forte croissance en 2016, que ce soit en termes d’utilisation, de nombre de téléchargements ou de chiffre d’affaires généré.

 

900 Milliards d’heures passées sur les applis

L’usage est devenu un indicateur essentiel pour l’app économie. Malgré leur importance, les téléchargements (nouvelles installations d’app) ne disent pas tout.

Pour comprendre l’app économie, les indicateurs d’usage sont cruciaux, car ils reflètent la fréquence et la durée d’utilisation des apps. A ce titre, le temps total passé est l’indicateur clé des mesures d’usage.

Le temps total passé sur les apps dans le monde a augmenté de plus de 150 milliards d’heures d’une année à l’autre, pour atteindre 900 milliards d’heures en 2016.

Au quotidien, cela correspond à une moyenne d’environ deux heures par utilisateur de smartphone Android.

 

+15% de téléchargements en 2016

Comme pour le temps total, la croissance des téléchargements dans le monde en 2016 a plus ou moins suivi la même trajectoire que l’année précédente.

Cela s’est traduit par plus de 90 milliards de téléchargements dans le monde, ce qui représente une augmentation de plus de 13 milliards au sein de l’App Store iOS et Google Play.

 

Comme en 2015, c’est Google Play qui a principalement alimenté cette croissance (surtout sur les marchés émergents).

Les téléchargements iOS ont plus augmenté en 2016 qu’en 2015, grâce à la Chine essentiellement, qui représente 80% de la croissance de téléchargements sur iOS.

En France, les applications mobiles les plus téléchargées sont Facebook Messenger, Snapchat, Facebook, WhatsApp et Instagram.

Facebook est donc présent quatre fois dans ce top 5 grâce aux rachats de WhatsApp (en 2014) et d’Instagram (en 2012), et se paye même le luxe de truster 9 des 10 premières places du top 10 des applis…

 

Plus de chiffre d’affaires que le cinéma et la musique réunis…

En 2016, plus de 35 milliards de dollars de chiffre d’affaires ont été versés aux éditeurs via App Store iOS et Google Play. Cela représente un taux de croissance annuel de 40%, supérieur à celui de 2015.

 

 

Avec une croissance de chiffre d’affaires de près de 50% en 2016, l’App Store iOS creuse encore l’écart et reste la plateforme générant le plus de chiffre d’affaires. Comme pour les téléchargements, cette augmentation a principalement été alimentée par la Chine, qui a contribué à près de la moitié de sa croissance annuelle.

Bien que le chiffre d’affaires généré par les apps stores continue de grimper, il représente moins de la moitié du chiffre d’affaires total de l’app économie. Si on inclut le chiffre d’affaires publicitaire et celui des stores Android tiers, le montant total versé aux éditeurs en 2016 passe à près de 89 milliards de dollars.

Un chiffre que l’on peut comparer aux recettes mondiales du cinéma (autour de 40 milliards de dollars) ou de la musique (15 milliards de dollars)…

 

Les applis de jeux restent les plus rentables

Comme pour les années précédentes, les jeux génèrent le plus de chiffre d’affaires, soit respectivement 75% et 90% du chiffre d’affaires total d’App Store iOS et de Google Play en 2016. Sur App Store iOS, la sous-catégorie Jeux de rôle a généré à elle seule la moitié de la croissance de chiffre d’affaires en 2016.

A noter que le jeu mobile PokémonGo a représenté, à lui seul, 10% de la croissance du marché en 2016, en générant quelques 950 millions de dollars (890 millions d’euros) de recettes en à peine 6 mois.

 

 

La rentabilité vient avec le temps…

Hormis le cas particulier de la Chine, si les marchés émergents voient les téléchargements exploser, le chiffre d’affaires peine encore à y suivre la même courbe.

 

C’est dans les pays matures, où les utilisateurs ont déjà fait le tri dans leurs applis préférées et développé des préférences d’usage, que le temps d’utilisation et les recettes peuvent alors véritablement prendre leur essor, analyse App Annie dans son étude.

Le top 10 mondial en termes de chiffre d’affaires reste ainsi le pré carré des grandes économies, où la France occupe d’ailleurs la 10e place sur iOS et la 7e sur Google Play.

Mais les fortes croissances des téléchargements et du temps d’utilisation observées cette année en Inde ou au Brésil devraient rapidement changer la donne…

Source : comarketing-news

Les Français et leur smartphone : une relation fusionnelle

Les Français et leur smartphone : ils mangent avec lui, dorment avec lui, travaillent avec lui et partagent tout, ou presque, avec lui. La sixième édition de l’étude Deloitte sur les usages mobiles confirme que les Français, loin de s’en lasser, vivent une relation de plus en plus fusionnelle avec leur téléphone mobile. Deloitte suite à une étude vient de publier les chiffres et usages ci-dessous !

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[Les données de l’étude française sont issues de l’enquête internationale de Deloitte (« Global Mobile Consumer Survey 2016 ») menée sur 30 pays, auprès de 49 000 répondants. Les données présentées dans l’édition française sont basées sur un échantillon de 2 003 répondants français âgés de 18 à 75 ans.]

77% des Français possèdent un smartphone et, pour la première fois, ce taux d’équipement dépasse celui des ordinateurs.
– 41% des Français consultent leur téléphone mobile au milieu de la nuit. 7% vont jusqu’à répondre à leurs messages.
– Ils sont 20% (40% des 18-24 ans) à le vérifier moins de 5 minutes après leur réveil.
Les 18-24 ans consultent leur smartphone en moyenne 50 fois par jour.
84% des Français utilisent leur smartphone tout en regardant un film ou la télévision.
– L’usage du téléphone mobile dans les transports en commun progresse fortement : 49% en 2016 contre 30% en 2015.

Parmi les usages émergents, les assistants vocaux réalisent une percée notable (29% des Français y ont recours). En revanche, les paiements mobiles et la publicité mobile n’emportent pas les faveurs des Français.

Que de chemin parcouru ! Près de trente ans après l’apparition des tout premiers téléphones mobiles en France, 2016 a achevé de consacrer la place essentielle qu’ils occupent désormais dans le quotidien de la plupart des Français. En 2016, le smartphone a été couronné « premier équipement digital des Français ». Pour la toute première fois, le taux d’équipement en smartphone des Français (77%) dépasse celui de tous les autres équipements digitaux : ordinateur portable (74%), ordinateur de bureau (57%) ou tablette, qui sont encore loin derrière (53%).

Les Français s’en servent quotidiennement en priorité pour échanger des SMS (75%), passer des appels téléphoniques (56%) et échanger des emails (47%). Ils sont 55% à le consulter plus de 10 fois par jour (74% chez les jeunes de 18 à 24 ans) et un Français sur cinq le consulte dans les 5 minutes qui suit son réveil.

De l’affection à la dépendance

41% des Français consultent leur téléphone au milieu de la nuit. Ils sont 7% à répondre à leurs messages à ce moment-là. L’addiction peut aussi générer des comportements à risque : 58 % des Français utilisent leur téléphone portable au volant et 66 % en traversant la rue. Enfin, le téléphone portable est de plus en plus prégnant et façonne les relations sociales : 81% des Français déclarent se servir de leur smartphone pendant les repas pris en famille ou avec des amis, et 43% des jeunes de 18 à 24 ans reconnaissent qu’il leur arrive d’entrer en conflit avec leurs parents à propos d’un usage excessif de leur smartphone.

Une forte progression des usages « en mobilité »

Alors que les Français qui habitent une grande agglomération consacrent chaque jour quarante minutes à se déplacer dans les transports en commun, leur smartphone est devenu un compagnon indispensable. Ainsi, 49% des Français utilisent leur téléphone portable dans les transports en commun en 2016, un chiffre en progression de 19 points depuis 2015. Les usages « en mobilité » sont également de plus en plus sophistiqués : navigation sur Internet pour 42 % des Français, réseaux sociaux pour 39% d’entre eux, mais aussi actualités, visionnage de courtes vidéos ou streaming musical. Sans surprise, les réseaux 4G confirment ainsi leur expansion (48 % des Français y ont accès en 2016, contre 30 % en 2015).

Les attentes des consommateurs en matière de qualité et de disponibilité des réseaux se renforcent : 17% des Français déclarent choisir leur opérateur pour la qualité du réseau vocal et 18 % pour la qualité du réseau de données, en progression de 5 points par rapport à l’année précédente. Néanmoins, le coût total de l’abonnement mensuel reste, de loin, le premier critère de choix pour 36% des Français.

Siri séduit les Français

Interrogés pour la première fois dans cette édition sur leur utilisation des assistants vocaux (Siri, Google Now, Cortana, etc.), les Français sont déjà 29% à déclarer y avoir recours. Parmi les usages plébiscités : la météo, l’aide à la navigation routière, l’état du trafic ou encore la recherche géolocalisée. Les interfaces vocales semblent donc promises à un bel avenir.

Quant au paiement mobile, seuls 5% des Français déclarent avoir déjà testé ce type d’application (ils sont 21% en Norvège et jusqu’à 48% dans certains pays d’Asie). Interrogés sur les raisons qui les détournent de ce service, les Français sont 48% à évoquer un intérêt peu évident pour eux et 37% à faire état de préoccupations sur la sécurité de la transaction.

Enfin, 81 % des Français déclarent qu’ils ne sont réceptifs à aucun format de publicité sur leur smartphone. Seuls les formats qui supposent un consentement préalable, comme les newsletters par email ou les listes de diffusion par SMS, sont (un peu) mieux acceptés. En outre, un nombre croissant de consommateurs cherchent à se prémunir des formes de publicité les plus intrusives : ils sont 13 % à avoir installé un « ad-blocker » sur leur smartphone et 28 % à avoir l’intention de le faire dans les 12 mois à venir.

Les usages qui montent, ceux qui peinent

Les applications de paiement mobile peinent à décoller, avec 5 % seulement des Français qui disent les avoir testées ou les utiliser régulièrement. Leur désaffection est, pour 48 % d’entre eux, le manque d’intérêt perçu, et pour 37 % d’entre eux des préoccupations sur le niveau de sécurité offert. De même, les applications domotiques et les applications de suivi d’activité, comme les bracelets ou montres connectés par exemple, restent pour l’instant très peu répandues.

A l’inverse, les assistants vocaux (Siri, Google Now, Cortana, etc.) font une entrée remarquée dans l’édition 2016. Pas moins de 29 % des Français déclarent y avoir recours, avec des usages centrés sur la météo, l’aide à la navigation routière, l’état du trafic ou la recherche géolocalisée.

Les usages « en mobilité » progressent eux aussi fortement. Ainsi, 49 % des Français disent utiliser leur smartphone dans les transports en commun en 2016, un chiffre en hausse de 19 points sur un an. On note aussi que les « mobinautes » ont des usages de plus en plus sophistiqués et consommateurs de bande passante : navigation sur Internet pour 42 % des Français, échanges sur les réseaux sociaux pour 39 % d’entre eux, ou encore consultation d’actualités, visionnage de vidéos ou streaming musical.

Réticences face à la publicité

La publicité non consentie indiffère et de plus en plus de Français prennent des mesures pour la bannir de leur téléphone portable. Plus de quatre Français sur cinq déclarent n’être réceptifs à aucune forme de publicité mobile. Les formats les plus efficaces sont les formats consentis : les newsletters par email auxquelles les « mobinautes » souscrivent délibérément ou les listes de diffusion par SMS sur inscription, mais ces formats ne touchent que 5 % des Français.

A contrario, un nombre croissant de consommateurs cherchent à se prémunir des formes de publicité les plus intrusives : ils sont 13 % à avoir installé un logiciel de blocage de la publicité (« ad-blocker ») et 28 % à déclarer avoir l’intention de le faire dans les 12 mois à venir.

 

Source : servicesmobiles

Démarrage 2017, 5 trucs à savoir autour du mobile

2017 : Année des Apps, des objets connectés, de la VR et surtout les 10 ans de l iPhone !!! Mais ce sera aussi celle du streaming sur mobile avec la nouvelle plateforme (séries courtes) de canal et de celles de Xavier NIEL qui s’est associé au BOSS de Deezer.

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N’oubliez pas en 2017 le format du mobile !

1/ C’est officiel, selon un nouveau rapport publié par Nielsen, au cours de 2016, le streaming est devenu le principal mode de consommation de musique aux États-Unis. Les flux audio à la demande ont dépassé 251 milliards en 2016, soit une augmentation de 76% Pour 38% de l’ensemble du marché de la consommation musicale. De plus, «la part de diffusion audio à la demande [de la consommation totale de musique] a dépassé les ventes numériques totales (albums numériques + équivalents en piste numérique) pour la première fois dans l’histoire.

2/ Le 9 janvier 2007 c’était le lancement de l’iPhone 1 mais le 29 juin sera les 10 ans de sa commercialisation avec le succès que l’on connaît ! L’objet électronique le plus vendu au monde avec plus de 1 milliard – à cette occasion Sameer Singh, Industry Analysis Director chez App Annie donne ce commentaire qui rejoint notre point de vue :

« L’arrivée de l’iPhone n’a pas seulement réinventé la façon dont on communique. 10 ans plus tard, il peut être reconnu comme le catalyseur qui a contribué à changer la façon dont nous vivons au quotidien. Le lancement de l’app store a créé un écosystème phénoménal qui a permis et permet encore à de nombreuses entreprises de prospérer dans divers secteurs comme le jeu vidéo, les médias, l’e-commerce ou encore l’intelligence économique. Il a également transformé nombre d’industries comme le commerce de détail, les services de restauration et les banques en permettant une relation plus étroite avec les clients. Steve Jobs a décrit à l’origine l’iPhone comme « un iPod avec un grand écran, des commandes tactiles, un téléphone mobile révolutionnaire et un dispositif disruptif de communications via Internet ». Quand on observe l’écosystème des applications mobiles aujourd’hui, la seule description précise à laquelle je peux penser est « un super ordinateur que nous transportons dans notre poche ».

3/ Alors que les consommateurs depuis des années ont fait preuve d’une volonté croissante d’acheter sur leurs téléphones, cette fin d’année a souligné à quel point le petit écran est intégré dans l’expérience d’achat. Adobe signale que les appareils mobiles, qui incluent les tablettes et les smartphones, ont représenté 50% des visites de sites Web de détaillants pendant les vacances. Les achats effectués sur ces écrans ont totalisé 28,43 milliards de dollars de chiffre d’affaires, soit une augmentation de 23% par rapport à l’an dernier. Amazon a capturé environ 38 % des dollars dépensés en ligne entre le 1er Novembre et le 29 Décembre.

4/ France Télévisions va lancer son service SVOD pour rivaliser avec Netflix avec un certain nombre de producteurs et de distributeurs. Le projet, initialement prévu pour le printemps, sera lancé cet automne. C’est Pluzz qui aura une nouvelle interface utilisateur qui sera le front, Le contenu original sera disponible gratuitement pendant sept jours après la diffusion. FT espère attirer environ 800 000 abonnés payants au cours des cinq, six premières années. Selon la directrice générale de France Télévisions, le premier objectif est de promouvoir le contenu français plutôt que de faire des profits.

Actuellement, Netflix est le leader du marché avec deux millions d’abonnés français comparativement à seulement 600 000 pour le rival CanalPlay.

5/  Les créations de vidéos publicitaires seront de plus en plus créé pour le mobile ! Sachant que les consommateurs Millennial voient les messages d’abord dans la paume de leurs mains, il ne s’agit plus de déterminer comment la création peut être optimisée pour le mobile à la fin de la production, mais maintenant comment il peut être conçu pour prospérer dès le départ dans mobile dès le départ ! Exemple ci-dessous avec la marque de Soda Mountain Dew qui utilisera diverses plateformes, notamment Twitter, Snapchat, Facebook Live, Facebook Video et Instagram Stories !

Après Vivendi, Blackpills, une future plateforme de VOD pour mobiles que préparent Xavier Niel (Free), il a investi 5 millions d’euros avec Daniel Marhely (Deezer). Il aurait d’ores et déjà commandé une première série de 10 épisodes de 10 minutes à Luc Besson baptisée « Killer’s school ».

L’équipe U.K. de MTV crée également du contenu pour Snapchat Discover pour MTV International, qui est disponible partout sauf aux Etats-Unis. Le canal s’est avéré un banc d’essai idéal pour les pilotes de télévision. Trois pilotes vidéo originaux, de forme courte, se sont déroulés exclusivement sur Snapchat Discover en octobre dernier, tandis que six autres sont en préparation pour les prochains mois, dont certains seront pour la marque Comedy Central. Actuellement, l’équipe teste également le bon fonctionnement des pilotes Snapchat Discover lorsqu’ils sont combinés en une seule série de snaps en 15 minutes.

 

Source : servicesmobiles

Les leviers marketing les plus utilisés en 2016

Quels sont en 2016 les leviers marketing les plus utilisés ? Quelle est l’approche des pros des apps et quelles stratégies autour des Applis mettent-ils en place ?

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L’app économie transforme les plans business et elle est au centre de l’acquisition de l’utilisateur, de la monétisation, de l’analyse concurrentielle et plus encore…

On se rend compte que les leviers marketing les plus rentables ne sont pas forcément les plus utilisés. Si les organisations utilisent en moyenne autant de canaux qu’en 2014, leur arbitrage diffère de façon notable. Sur les dix leviers marketing les plus utilisés par les professionnels du marketing pour communiquer avec leurs cibles, six sont des leviers digitaux. De façon générale, la digitalisation du marketing se poursuit donc. La baisse des budgets marketing affecte le recours des professionnels aux canaux offline traditionnels; certains accusent des baisses importantes en deux ans. C’est notamment le cas de la publicité print (-13,9 points vs 2014) ou des prospectus (-7 points).

Les leviers de communication les plus utilisés par les organisations sont aussi ceux qu’ils estiment être les plus rentables (Sites mobiles, applications mobiles, Sites Internet). Mais certains leviers utilisés par un nombre plus restreint d’organisations sont pourtant perçus comme plus efficaces que la moyenne. C’est notamment le cas pour les push notifications sur mobile.

Les trois canaux de communication perçus comme étant les plus rentables sont le site Mobile/Application mobile (note d’efficacité attribuée : 6,9/10), le site Internet (6,8/10) et la télévision (6,5/10)

Le mobile transforme radicalement le rapport au marketing. Aujourd’hui, le marketing mobile n’existe plus! Nous sommes depuis quelques temps dans le Mobile Mind shift, ce changement de mentalité fait que le mobile est connecté à toute sortes d’expériences, (ex : La TV qui arrive à porter les succès des applications avec LCI qui se réorganise en mobile First : https://youtu.be/PwtUi4CnagM ), et que les marques ont à leurs portées plusieurs technologies pour permettre la meilleure expérience possible sur mobile !  

Sources : Decode, Services Mobile et Appannie

4 raisons pour lesquelles la recherche mobile est importante

Le mobile s’impose chaque jour un peu plus dans le e-commerce… 50% des ventes en ligne sur le mobile en GB et 25% en France ! La tendance est lourde : investir dans des APPS de M-COMMERCE va devenir une priorité.

Le commerce mobile n’est pas prêts de s’arrêter! Selon l’IMRG, de nos jours plus de 50 % des ventes en ligne du Royaume-Uni (plus de 25% en France) proviennent de smartphones et tablettes. Afin de profiter au maximum de cette tendance, les commerçants investissent actuellement beaucoup dans la mise en place et l’optimisation de magasins mobiles. Cependant, dans de nombreux cas, leur taux de conversion mobile reste nettement inférieur au taux de conversion du PC.

Une des raisons principales à cela réside dans sa facilité d’utilisation: il est, par définition, plus difficile à utiliser un site mobile qu’un site de bureau, en raison de l’écran plus petit. Mais, il devient encore plus difficile si les résultats et les filtres de recherche sont défaillant… Les clients qui utilisent leur smartphone ne peuvent voir deux ou trois résultats de la recherche sans défilement. Si vous vous assurez que ces résultats sont pertinents, y compris les cas avec les fautes d’orthographe, vous êtes en mesure d’augmenter les conversions mobiles de plus de 110 %, selon les tests A / B. Retrouvez dans l’infographie ci-dessous plus de chiffres sur le phénomène !

 

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Source : servicesmobiles

Le mobile révolutionne les codes et les tendances

L’application mobile est au centre de l’écosystème. Elle offre une relation plus intense avec les utilisateurs; ils font le choix de la télécharger, de l’utiliser, créant ainsi un réflexe conditionné vis-à-vis du service proposé.

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Dentsu Aegis Network a publié son étude bilan sur le mobile en 2016. Le mobile est au centre du quotidien des Français et permet de créer une relation aux marques différente et plus engageante.

63% de Français mobinautes, 1 milliard d’utilisateurs mensuels sur WhatsApp, 500 millions de téléchargements pour Pokémon Go, 10 milliards de vidéos vues sur Snapchat chaque jour. Le mobile révolutionne les codes et les tendances, crée de nouvelles formes d’interactions, bouleverse les modes de communication et fait émerger de nouveaux business models.

Premier réflexe le matin mais également tout au long de la journée avec ¼ des Français qui consulte leur mobile plus de 25 fois par jour. Ils sont ainsi 59% à le consulter dans l’heure qui suit leur réveil et 16% dans les 5 minutes. Cette omniprésence du device permet de créer une relation de proximité et de diffuser des messages tout au long de la journée en s’adaptant au contexte de vie des Français. Par ailleurs avec plus 63% de mobinautes, les possibilités offertes par le mobile sont nombreuses; il permet d’accéder à tout, en permanence. L’univers applicatif permet également de créer cette relation plus intense avec les utilisateurs, ils font le choix de les télécharger, de les utiliser, créant ainsi un réflexe conditionné vis-à-vis du service proposé.

L’outil de l’ultra connexion

1 individu sur 7 utilise chaque mois WhatsApp, 57% des utilisateurs de Facebook sont exclusifs au mobile et 24 milliards de selfies ont été répertoriés sur Google photos en mai 2016. Autant de données qui montrent à quel point le mobile est utilisé et notamment pour parler de soi, se montrer. Incubateur de la personnalité, le mobile contient ce que l’on est et permet de le diffuser à ses communautés. 57% des mobinautes ont visité un réseau social sur mobile au cours du dernier mois, et si Facebook est le plus utilisé, c’est Snapchat qui affiche la plus belle progression en proposant de nouveaux codes de communication : éphémérité, divertissement et verticalité. Outre les réseaux sociaux, les outils de messagerie instantanées déjà installés avec 74% d’utilisateurs, permettent également une interactivité forte notamment avec les marques. Les géants du secteur proposent désormais des fonctionnalités permettant d’interagir avec les marques.

La prolongation de l’expérience divertissante

Au-delà de la relation à autrui, le mobile est également un outil essentiel dans le prolongement de l’expérience pour le divertissement. Actualité, Musique mais surtout Vidéo et Jeux sont au cœur du quotidien des utilisateurs mobiles. Il permet de créer une nouvelle catégorie de Gamers plus casuals. De 7 à 77 ans, le mobile est un accessoire pour jouer, certains jeux sont même devenus des phénomènes qui déchainent les foules. Cet été, Pokémon Go a déclenché plus de 500 millions de téléchargements en misant sur les fonctionnalités intrinsèques du mobile : géolocalisation et réalité augmentée.

Si l’image était au centre de l’expérience Pokémon ce n’est pas un hasard car le contenu vidéo est également plébiscité sur mobile avec près de 39% des mobinautes qui ont regardé au moins une vidéo au cours du dernier mois sur mobile. La vidéo intègre désormais des codes nouveaux notamment la verticalité de la diffusion : plus adaptée au device. Cette consommation snacking du contenu vidéo pousse de plus en plus d’éditeurs à créer du contenu dédié au mobile pour favoriser des sessions courtes mais récurrentes.

Publicité et M-commerce

La part du mobile dans les dépenses publicitaires continue de progresser (+11pts entre S1 2015 et S1 2016) mais elle demeure sous-investie au regard des usages en France. 56% des connexions se font désormais sur mobile contre 29% des dépenses digitales. La faute à une mauvaise image de la publicité sur mobile ? Côté utilisateurs, une certaine ambivalence persiste effectivement, si une majorité se sent exposée à la publicité sur ce device, les mobinautes ne sont que 18% à souhaiter sa suppression. Le Search, usage de prédilection sur mobile est une des clés du développement des investissements sur ce device et c’est d’ailleurs le levier dominant au regard des investissements 2016.

La relation de proximité de l’utilisateur à son mobile se traduit aussi, dans une modification des comportements d’achat. Le mobile est un élément de plus en plus essentiel dans le canal d’achat. Que cela soit à l’origine, pendant ou lors de la finalisation de l’acte d’achat, les capacités techniques du mobile lui permettent de s’insérer à chaque étape.

Source : Servicesmobiles