Les Français passent plus de temps sur leur mobile que devant la TV!

Le chiffre à retenir : une application sur 5 utilisée en FRANCE est produite LOCALEMENT … #siliconvendee

Les Français ont passé, pour la première fois en 2015, plus de temps sur leur smartphone que devant la télévision, selon une étude réalisée par Flurry Analytics, filiale de Yahoo! spécialisée dans l’analyse des données mobiles.

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Cette étude, basée sur la collecte et l’analyse des données de plus de 14000 applications en France, met par ailleurs en avant une évolution des usages, avec un repli des applications de jeu et de productivité, respectivement de 17% et 31% sur l’année en cours, mais une forte hausse des applications sportives (+217%), certainement tirées par les événements mondiaux tels que l’Euro de football ou les jeux Olympiques de Rio.

 

Les « accros » du mobile

D’une manière générale, Flurry Analytics souligne également la forte augmentation des « accros » au mobile, (personnes utilisant leur mobile plus de 60 fois par jour), de l’ordre de 59% entre 2014 et 2015.

Dans le monde, l’étude estime à 280 millions le nombre d’« accros » au mobile en 2015, contre 176 millions un an plus tôt.

L’étude souligne par ailleurs que près d’une application sur cinq utilisée en France (19%) a été produite localement, un secteur en forte progression donc.

 

Samsung talonne Apple en France

Au niveau des constructeurs, les parts de marché ont fortement évolué en France entre 2015 et 2016, selon l’étude, avec un fort recul d’Apple, passé en un an de 51% à 42%, alors que Samsung a suivi une courbe opposée, passant de 30% à 37%.

Sony (5%), Wiko (3%), Huawei (2%) et HTC (1%) se partagent l’essentiel du reste du marché.

 

 

Réalisée au niveau mondial, l’étude de Flurry Analytics se base sur les données collectées auprès de 830.000 applications dans le monde, présentes sur plus de 2 milliards d’appareils mobiles.

 

Source : comarketing-news

Notifications sur mobiles : vous en redemandez !

Contrairement à toutes les attentes, les mobinautes apprécient de recevoir des notifications sur leur smartphone. C’est ce que vient de révéler une récente étude sur les usages  mobiles. Explications.

Menée par l’EBG, Testapic et Open, cette étude portant sur 1000 utilisateurs et 600 professionnels révèle des divergences entre les attentes des mobinautes et les objectifs poursuivis par les professionnels de l’Internet mobile.

D’un côté, les concepteurs d’applications mobiles mettent un point d’orgue à ne pas perturber leurs abonnés en leur envoyant trop de notifications (2 notifications par jour et par application étant jugée la limite acceptable par les professionnels). De l’autre, les utilisateurs déclarent être prêts à recevoir davantage de notifications de la part de leurs applications dès lors qu’elles sont jugées « utiles ».

Oui aux notifications utiles, personnalisées et contextualisées

Encore faut-il savoir ce que signifie « utile » pour les usagers. D’après l’étude, les applications jugées utiles par les mobinautes sont celles des banques, des réseaux sociaux, des médias, des services publics et des transports. Autre point important de l’étude : les usagers souhaitent recevoir des notifications qui soient personnalisées et contextualisées. Et pas trop souvent.

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Pas plus de 5 notifications par jour et par application

Quel est le nombre d’envois acceptable ? Les mobinautes indiquent pouvoir tolérer jusqu’à 5 notifications par jour et par application. C’est bien plus qu’attendu par les professionnels ! Le premier motif de désabonnement aux notifications d’une application reste en effet la fréquence trop élevée des envois, suivi du manque de pertinence et du manque de personnalisation de ces messages.

Un juste équilibre à trouver

En un mot : trop de notifications finissent par …tuer l’application. Le caractère intrusif des notifications et des publicités poussent en effet les usagers à supprimer tout simplement l’application de leur smartphone. Sachant qu’en moyenne, les internautes téléchargent 36 applications et n’en utilisent que 15 tous les mois, le défi pour les concepteurs d’applications est d’apparaître dans le top 15 des applis préférées des mobinautes.

Un pari audacieux qui invite les professionnels à savamment doser leurs envois de notifications pour fidéliser leurs usagers.

Source : orange-business

Les apps mobiles, le nouvel outil pour la prévision des ventes

La multiplication des applications mobiles qui améliorent l’expérience des consommateurs, permet de générer et de collecter de nouvelles catégories de données, qui peuvent être très utiles pour affiner les prévisions des ventes et le réapprovisionnement des réseaux de distribution. Explications.

De notre côté, nous gérons chez WITHAPPS essentiellement les données de géolocalisation pour affiner les messages en fonction du contexte.iphone-1283665_1280

Lorsque l’on parle de Big Data dans l’industrie du commerce et le retail, on pense généralement à la collecte de données d’achat de chaque client (CRM) ou de vente comme les prix et les quantités vendues. On oublie parfois que les données permettent aussi de mieux connaître les comportements d’achat lors des promotions, les variations au cours de la saison ou encore les préférences locales. Cela permet une gestion quotidienne optimisée des stocks et des prix et des adaptations de fonctionnement, notamment de la supply chain. Aujourd’hui, la multiplication des applications mobiles, ou « apps », qui améliorent l’expérience des consommateurs, permet de générer et de collecter de nouvelles catégories de données, qui peuvent être très utiles pour affiner les prévisions des ventes et le réapprovisionnement des réseaux de distribution.

Les applications mobiles au service de l’expérience d’achat

Comme le souligne le cabinet Forrester dans son dernier rapport « 2016 Mobile and App Marketing Trends », le mobile est un canal majeur pour la relation client et le shopping. Son rôle et sa place ne vont faire que croître, d’autant plus avec le développement des objets connectés, de l’intelligence artificielle et de la réalité virtuelle. Maillon central au coeur de cette (r)évolution, les apps mobiles sont aujourd’hui des sésames qui ouvrent les portes vers des univers et des possibilités à la fois innovants et incitateurs pour les consommateurs. Elles permettent aux marques et aux enseignes de s’adresser directement à leurs clients en leur proposant des services toujours plus personnalisés. Tout ce qui peut contribuer à améliorer l’expérience d’achat du client contribue également à améliorer la connaissance que les retailers ont de ses derniers. Et donc à vendre plus et mieux. L’univers des applications mobiles destinées aux consommateurs est en croissance constante. Schématiquement, on peut distinguer les applications propres aux marques, aux enseignes de distribution et aux centres commerciaux ; et celles créées par des entreprises tierces (souvent des start-ups) qui proposent des services nouveaux. Dans cette seconde catégorie, citons par exemple les applications mobiles destinées à faciliter les achats de vêtements en magasin, et notamment celles qui permettent de choisir exactement la bonne taille sans avoir à essayer le vêtement en question. Ces services utilisent les données morphologiques de l’utilisateur (préalablement enregistrées dans l’application par ce dernier) pour définir la taille correspondante pour chaque marque partenaire. Plus besoin de passer en cabine d’essayage lors d’un achat dans un magasin. Plus besoin de commander trois tailles différentes lors d’un achat en ligne.

Nouveaux services, nouvelles données client

Au-delà du fait qu’une telle application mobile se traduit par une accélération de l’acte d’achat (achats en magasin) et une réduction des retours produits à gérer (achats en ligne), les retailers peuvent y trouver bien d’autres avantages. Notamment en termes de connaissance client. Car, qui dit nouveau service, dit nouvelles données sur les comportements d’achat à analyser. Les données morphologiques, pour rester sur cet exemple, peuvent améliorer la connaissance des comportements et fournir une vision plus réaliste du consommateur. Quelques illustrations : – Elles peuvent permettre d’anticiper les attentes de certains profils client spécifiques, comme les femmes enceintes ; – Elles peuvent favoriser une meilleure compréhension des spécificités saisonnières, par exemple lors du renouvellement traditionnel des garde-robes des enfants et des adolescents (plus petites tailles des marques adultes) à l’occasion de la rentrée des classes ; – Elles peuvent aider à mieux analyser les spécificités locales. Par exemple pour les types de taille (S, M, L, XL) majoritairement achetées selon les régions. Il ne s’agit là que de quelques exemples ; et les applications mobiles qui fournissent des services innovants aux consommateurs se multiplient très rapidement. La technologie nourrit cette tendance en permanence. Nous pouvons citer d’autres exemples d’apps comme celles qui permettent d’essayer virtuellement un maquillage et d’aider à choisir en fonction du teint de la peau et du style souhaité. Ou encore, les apps communautaires qui permettent de partager et de noter les looks postés par les utilisateurs. Celles qui permettent de poster la photo d’un vêtement repéré sur un(e) passant(e) dans la rue afin d’en retrouver la référence. Etc. Dans tous les cas, ce sont d’immenses sources de données nouvelles qui se créent, et des indicateurs extrêmement précieux sur les comportements et les tendances d’achat. Des données que les retailers peuvent utiliser pour optimiser les prévisions de la demande et les assortiments dans leurs réseaux de magasins. Reste ensuite à être en mesure d’exploiter ces données, c’est-à-dire de les collecter et de les analyser. Disposer de toujours plus de données est une bonne chose, encore faut-il avoir la capacité de les traiter. Là aussi, certaines technologies de dernière génération – à commencer par l’intelligence artificielle et plus particulièrement le Machine Learning – permettent de faire des progrès immenses, et de fournir une aide à la décision qui devient de plus en plus indispensable à mesure que les Big Data croissent en volume et en diversité.

Source : E-Marketing, Avril 2016

23% of users abandon an App after one use…mais alors comment l’éviter ?

Chez Withapps, on se pose toujours la question avec le client avant de concevoir une application de savoir pourquoi l’utilisateur va télécharger l’appli ? (Comment avoir sa confiance) et pourquoi il va la garder ? (Comment garder sa confiance). Apporter 2 réponses pertinentes à ces questions évitera bien des désillusions et si vous ne pouvez répondre à ces questions…alors faites un site web ;). Merci à Loyalitics pour son analyse :

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Mobile has emerged as a way of life for consumers. As mobile continues to grow in importance, so have consumers’ expectations for it. Unfortunately, businesses haven’t innovated at the same rate, which is one of the reasons we believe businesses are in a mobile engagement crisis.

The data proves it. The percentage of users who abandon an app after one use is now 23%. But clearly, with about one in four users still only using an app once, not enough has been done to match what consumers want and restore apps to the success of just a few years ago.

The study focuses on two key metrics:

  • User Retention: The percentage of users who return to an app eleven or more times.
  • User Abandonment: The percentage of users who abandon an app after one session.

User retention and abandonment

In the study […] user retention reach 38% in 2016. While this number is also an improvement, there is still work to be done in order to avoid churn and ultimately convert more users to loyal customers. Because even though 38% will return to an app 11 or more times, that means a whopping 62% will use an app less than 11 times.

On the other hand, user abandonment (those who only launch an app once) made only a slight improvement, dropping from 25% in 2015 to 23% in 2016. While the progress does not go unnoticed, the percentage of users who only try an app once is still high.

This slight progress in user retention is nothing to rest on. We believe apps are at a tipping point when it comes to mobile and what companies do now will determine how successful mobile engagement will be in the near future.

In-App Messages Improve User Retention to 46%

The areas spelled out above explain why user retention improved this year, but we wanted to leave you with one powerful idea on how you can improve user retention. Today, we often hear about the power of push. However, it’s often overlooked cousin – in-app messages – also has a dramatic effect on user retention.

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Apps utilizing in-app messages see 46% of their users come back 11 or more times, while apps who do not incorporate an in-app strategy see that number drop to 36%. In-app messages also have an effect early on in a user’s lifecycle, as only 17% of users will only use an app once if they see an in-app message, while apps not utilizing in-app messages see 26% abandoning the app after one session.

Since users do not have to opt-in to in-app messages, they can be a great way to onboard users to the app and then keep them engaged with the most useful features of the experience. If used effectively, and personalized to the user, in-app messages are a strong tool in an app’s arsenal to keep users around.

 

Source : Extraits tirés de « Localytics », mai 2016

 

Solutions COUPE-FILE : L’eldorado des GMS

Plusieurs solutions commencent à voir le jour, la problématique de la gestion des files d’attentes est un enjeu majeur en GMS. Voici un état des lieux de l’existant avec la synthèse de plusieurs articles provenant de LSA.

En numérisant les files d’attente, l’application « JeFile » veut supprimer l’attente en caisse et optimiser le temps passé en magasin. Un bénéfice pour le consommateur mais aussi pour l’enseigne, comme l’explique Dimitri Ashikhmin, fondateur de la société française FWA qui a conçu cette application. Une autre société, la société Xhockware, a dans cette même optique présentée Youbeep, une application qui gère les achats en magasins et facilite le passage en caisse. 

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11 minutes. C’est le temps que passe chaque consommateur en moyenne lors de son passage en caisse. Heure de pointe, manque de personnel, problème technique… Cette attente, vécue comme une véritable contrainte, dissuade un acheteur sur cinq de finaliser son achat. Une source de frustration importante chez le consommateur et un manque à gagner non négligeable pour le commerçant. Dimitri Ashikhmin, fondateur de FWA, société qui conçoit des applications mobiles professionnelles, a imaginé une application supprimant les files d’attente physiques à partir d’une expérience personnelle plutôt mal vécue. « Ce n’était pas dans un magasin, mais dans un musée, se souvient-il. J’ai attendu plus de deux heures, sous la pluie. Je n’avais finalement plus envie de voir l’exposition, mais je n’avais pas non plus envie de partir en ayant l’impression d’avoir attendu pour rien ». Après trois ans de recherche, sa société conçoit une application mobile dédiée aux grandes surfaces alimentaires et spécialisées. Dans la ligne de mire des équipes de FWA : les files d’attentes aux caisses.

« Cette ligne d’arrivée gâche véritablement le plaisir de faire des achats », poursuit le jeune dirigeant. « Les consommateurs se focalisent alors sur les caisses d’à côté, qui avancent plus vite ou encore sur les comportements d’incivilité de ceux qui veulent passer devant tout le monde. »

Achat d’impulsion encouragé et augmentation du panier moyen

photo2articleL’application « JeFile » a pour objectif de réduire, voire de supprimer cette expérience négative. Elle place les consommateurs dans une file d’attente numérique. Lorsque son shopping touche à sa fin, le consommateur s’inscrit dans la file d’attente numérique et dispose de 5 minutes pour finir ses achats ou se balader dans le magasin. Chaque minute, une notification lui rappellera que son tour approche. Si toutefois il n’était pas disponible au moment du premier appel ou que l’envie lui prend d’aller errer un peu plus dans les rayons, l’application lui permet de disposer d’un délai supplémentaire de 10 minutes. Une fois en caisse, le consommateur va pouvoir remonter toute la file d’attente pour régler ses achats en priorité.

« On ne supprime pas l’attente mais on offre au consommateur la possibilité de contrôler son temps, et donc de ne plus le subir », note Dimitri Ashikhmin.

Grâce à des tickets digitaux, le système donne une estimation du temps restant à patienter et le consommateur peut continuer ses courses en magasin en attendant son tour. Côté enseigne, il s’agit en premier lieu d’être mieux perçu par ses clients en proposant des caisses exclusives pour les utilisateurs de l’application. Il s’agit également de mieux communiquer avec ses clients car dans les magasins dotés d’un système de bornes de géolocalisations via des beacons, les clients reçoivent en temps réel les promotions du rayon dans lequel ils se trouvent.

« En fluidifiant les passages en caisse, chaque moment passé dans le commerce est valorisé puisque le consommateur continue à remplir son panier dans les rayons, et l’achat d’impulsion est ainsi encouragé », se réjouit le cofondateur de la solution. Un algorithme détecte l’approche du client vers les caisses grâce aux beacons.

De son côté, l’application Youbeep fonctionne de la manière suivante : à l’entrée du magasin, le consommateur scanne un QR Code qui lui permet de connaître l’ensemble des offres promotionnelles du jour. Ensuite, il lui suffit de scanner le code-barre de chaque produit et de les ajouter à son panier. Le mobile se transforme alors en scannette. Autre fonctionnalité intéressante : le consommateur peut ajouter les offres qui l’intéressent à son panier virtuel, la réduction s’applique directement une fois le produit scanné. L’application est déjà implantée dans six magasins à Lisbonne et Porto, chez Lidl et Pingo Doce. Et les résultats sont prometteurs. Selon David Sobrinho, CMO de Xhockware, en un mois, 10% des transactions en magasin étaient déjà effectuées via Youbeep. Il ajoute :

« Avec une seule caisse, nous avons réussi à augmenter de 20% de taux de rapidité ». Cerise sur le gâteau : « Nous enregistrons une progression de 15% du panier moyen. »

Contradictoire ? Pas tant que cela, selon le CMO : « Le montant total du ticket est calculé à chaque scan. Le consommateur a ainsi l’impression de mieux maîtriser leur budget ». Autre explication : l’appli est adoptée en priorité par les « technophiles », population qui dépenserait davantage…

Une implémentation rapide

Ces 2 applications au fort potentiel sont, en plus de leurs qualités premières, faciles à mettre en place.

La première, JeFile, possède un coût de démarrage très faible et aucune installation physique de matériel n’est nécessaire, y compris en caisse. « Nous avons imaginé une ergonomie intuitive afin qu’aucune formation particulière ne soit dispensée aux hôtes et hôtesse de caisse », complète Dimitri Ashikhmin.

La seconde, Youbeep, implique que l’hôte ou l’hôtesse soit doté(e) d’un boîtier communicant avec l’application qui lit le QR Code et affiche le ticket sur son écran. En cas de doute, le contrôle est possible. Il lui suffit de scanner au hasard un produit du panier pour vérifier soi celui-ci a bien été scanné par le client. Mais la solution est d’autant plus intéressante que le boîtier s’adapte à n’importe quel type de terminal de caisse. Pas besoin de revoir tout le système informatique. La connexion fonctionne via un port USB.

« En deux heures, la solution est installée en magasin », affirme David Sobrinho.

Les GMS intéressées

Chez FWA (JeFile), l’application est téléchargeable sur App Store, Google Play et Windows Store, et est entièrement gratuite. FWA se rétribue via la vente d’espaces publicitaires disponible via l’application JeFile. Promos de l’enseigne, opérations spéciales de marque ou diffusion de produits partenaires comme de la musique… En reliant l’application à un système de beacons, les GMS proposent à leurs clients des promotions ciblées en fonction de leur position géographique dans le magasin, et le ROI est rapidement identifiable.

Si de grandes enseignes se sont déjà montrées intéressées par cette innovation digitale, « nombre d’entre elles ont encore besoin d’être convaincues », reconnaît Dimitri Ashikhmin. A date, une grande chaîne de distribution vient de donner son accord de principe pour lancer une phase pilote dès le 1er juin 2016. Et les caisses ne sont pas le seul lieu où l’attente est fréquente en magasin. Les SAV mais aussi les services sur mesure du secteur de l’équipement de la maison et du bricolage (espaces de conception de cuisine, placard), où les experts sont très sollicités par les clients, mais aussi les rayons de découpe et de frais, comme les poissonneries ou l’espace charcuterie… les implications de ce dispositif d’optimisation du temps sont finalement très nombreuses.

Chez Xhockware (Youbeep), l’application a déjà fait ses preuves et ne tend plus qu’à se développer au niveau international. A commencer par le Royaume-Uni pour des questions de proximité. Et les retailers britanniques semblent plutôt intéressés, notamment Tesco dont les équipes ont passé du temps sur le stand lors du RBTE 2016.

SOURCE : LSA, synthèse de plusieurs articles (mars 2016)

Changement de stratégie pour les apps d’Accor Hotels

Bonne ou mauvaise idée une Appli pour toutes les enseignes ACCOR ? … encore une fois on raisonne autour de l’offre en centrant sur le service que l’on veut offrir et pas sur l’expérience client et l’interface Utilisateur ! Mama Shelter et HOTEL F1 dans la même Apps… Whaou il a fallu le vendre ça ! Bon c’est vrai qu’a 10 millions de visites mobiles … on cherche à optimiser ! Mais la ça va pas le faire !!!! 

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Les enjeux sont donc cruciaux pour ce type de groupe dont les concurrents et pure players sur le secteur deviennent considérable, il faut donc un point unique d’entrée ? Les gains d’une t’elle stratégie, citer ci-dessus ne sont pas les seules. Il y a aussi  l’intégration des différents back-offices, qui est un travail fastidieux, invisible mais essentiel, pour l’usage de l’application. Autres points de taille, la réaction du personnel d’hôtel face à un client qui est déjà mobile first, bien souvent, vous pourrez montrer votre mobile avec insistance, la réception aura quand même le nez plongé dans son desktop, voir des feuilles de papier et vous demandera avec insistance votre carte de fidélité en plastique… Une seule app pour les équipes est un atout !

Et le client

Le problème des applications de grandes marques, c’est bien souvent de vouloir mettre la masse d’information à disposition (On imagine les réunions en interne sur le sujet, avec les différents services qui tire vers eux la couverture…) : la réservation, les offre, les actualités, la fidélisation, mon compte (mon city guide, nos marques, nos hôtels, les actus) – au final, l’exhaustivité devient vite une usine à Gaz ! Alors, c’est sûr qu’il y a différents profils de clients, et tous ne sont pas mobile first selon les pays – mais on voudrait faire remarquer aux managers du Board de ces groupes, une chose, vous devriez gérer vos clients et ceux de demain, et ces derniers sont 1000% mobile first, ils veulent réserver en « one click » pas avec des process de réservation qui sont long et fastidieux. (d’ailleurs ceux qui arrivent sur smartphone seront découragés d’une t’elle complexité)

Nous nous sommes intéressé uniquement à la réservation sans compte, mais un test complet du paiement, de la gestion de son séjour, des notifications…  Nous n’avons pas vu d’intégration d’autres services (API) à ce stade ? J’encourage les équipes à tester (réaliser serait mieux) le futur des apps qui est déjà en place dans quelques startup prometteuses comme luka.ai.

Réservation sans compte (ne devrait pas exister)

Il vous faudra pas moins de 6 actions pour faire une recherche avec une page de 26 résultats (avec les hôtels partenaires) sous forme de liste ou de carte  – vous avez aussi la possibilité de trier par distance, tarif croissant, décroissant et les étoiles, vous pouvez aussi rajouter des choix d’équipements (17), de choisir vos marques, votre devise. (voir les images en bas du post)

La carte est un excellent moyen de cibler votre Hôtel, mais la réservation rebondie sur le process long et fastidieux. Si on pousse l’utilisateur à déposer nom, prénom, e-mail, mobile et CB dés le départ, on favorisera l’acte d’achat et la qualité du process.

Pour notre part quand on voyage, on aime la carte, car cela permet de voir ou vous serez situé dans la ville. La liste n’est pas pratique, trop longue, trop d’informations (prix, offres, marques, étoiles) et obligé de vérifier la disponibilité ! (avec les hôtels partenaires)

La fiche de l’hôtel contient pas moins de +/-35 informations entre les pictogrammes, les images, les fonctions et les textes

Ensuite si vous poursuivez la réservation, vous avez une 2eme fiche de la chambre (avec 5 fonctions), avec le tarif de vos 4 nuits, mais là encore cette information cruciale est en bas de la fiche en petite police de caractères ? Pourquoi cette information qui devrait conforter l’utilisateur des jours de sa réservation et du prix n’est pas signaler explicitement  ?

Ensuite, 1 click pour continuer la réservation avec encore du blabla (merci le service juridique), 1 click pour ajouter le petit dej, 1 click pour le résumer…

Bon, nous n’avons pas passé en revue toute l’application, mais d’une manière générale si l’UX (ux,ui, design), la simplicité de l’offre et les informations ne sont pas changées radicalement, on préfère les app de type Hotel Tonight et Airbnb, alors que l’offre physique d’Accord Hôtels est très souvent supérieure (confort des chambres, personnel qualifié, services de qualité…)

Nous, on repartirait d’une feuille blanche 🙂 vu le budget laissé dans l’application IBIS en 2013, on peut dire qu’il y à perte d’argent et de temps ?

Source : Services Mobile (03/2016)

E-marchands : comment utiliser les push-notifications pour vendre plus

Comment vendre Plus avec les notifications PUSH ? Le Push : C’est la KILLER APP de l’application mobile toutes nos applications intègrent les PUSH en natif avec une stratégie spécifique à chaque typologie de clients.

Les push représentent déjà une part significative du trafic applicatif des marchands qui les emploient. Si le test&learn est encore de rigueur, leur potentiel ne fait aucun doute.

Julien-Henri Maurice, Bazarchic © S. de P. Bazarchic

« 15€ offerts sur TOUT le site, 24h pour en profiter ». De plus en plus d’e-commerçants utilisent les notifications push sur mobile afin de générer du trafic sur leur application et d’y susciter des ventes. « La Fnac tire déjà des push 10% de son trafic app, explique ainsi Ghadi Hobeika, directeur marketing digital et client de Fnac.com. Et ce levier accélère énormément, puisque fin 2015 il ne pesait encore que 5% du trafic app. » Quant à Bazarchic, qui réalise 60% de son audience et presque 50% de ses ventes sur mobile, « les push dopent le trafic app de 20% à 25% supplémentaires aux moments où ils sont envoyés », souligne Julien-Henri Maurice, directeur marketing du site de ventes événementielles.

Certes, les taux d’ouverture sont encore faibles, note Ghadi Hobeika : « Ils oscillent de 2% à 6%, voire 10% pour une très bonne campagne, mais bien en-deçà des 15% à 25% de nos e-mails. Pour l’instant, les push constituent donc un levier intéressant pour transmettre une information aux clients les plus fidèles – ceux qui ont l’app – mais souvent ces derniers n’agissent que plus tard. » Les performances de cet outil encore très jeune peuvent donc encore progresser.

Positionné sur un mode de vente de l’urgence et de l’impulsion, Bazarchic constate d’ailleurs déjà un effet intéressant : les push tendent à booster le taux de conversion et le panier. « De même qu’une relance de panier abandonné tend à produire des paniers supérieurs, l’effet d’opportunité des push l’emporte même face à des clients qui ne sont pas organiquement intéressés », analyse Julien-Henri Maurice.

Des push pour dire quoi ?

Actuellement, la Fnac envoie en push trois types de messages : des sorties produits, de grands temps forts commerciaux (journée adhérent, grosse promo…) et des événements (concert Fnac Live, événement magasin, lancement de la catégorie sport…). « Nous n’en sommes qu’aux prémices de notre dispositif, précise Ghadi Hobeika. Mais nous pourrons bientôt être plus fins en segmentation, ce qui nous permettra des notifications plus commerciales. Il y a beaucoup de recettes d’e-mailing qui marchent très bien, par exemple une relance après un abandon de panier, et qui fonctionneraient aussi en push. » Les notifications de suivi de commande en ligne sont également dans les cartons.

Captures de notifications envoyées à des détenteurs de l’application mobile de la Fnac © S. de P. Fnac

Bazarchic utilise déjà les push pour de nombreuses occasions. Le suivi de commande d’abord : lorsque le colis part de l’entrepôt, arrive en point relais, ou quand l’e-marchand accuse réception d’un produit retourné. Mais le site en envoie aussi pour souhaiter un joyeux anniversaire, annoncer l’ouverture des ventes le matin, relayer le best-of des meilleures ventes du moment, indiquer au client qu’il lui reste un bon d’achat, ou encore envoyer une relance 15 minutes après une mise au panier pour indiquer qu’il ne reste que 5 minutes pour le valider. « En moyenne sur le marché, la personnalisation permet de tripler l’engagement, indique Julien-Henri Maurice. Nos taux d’ouverture peuvent par exemple monter jusqu’à 70%, d’autant qu’il n’y a aucun problème de délivrabilité. Donc plus on a de data, mieux c’est. »

Fnac.com va d’ailleurs s’engager dans la même voie et mettre en place d’ici l’été Accengage, solution de gestion des push, pour accompagner sa segmentation. Bazarchic, qui aujourd’hui construit « à la main » de gros segments, veut aussi aller plus loin : « Bientôt, du scoring nous permettra de faire du marketing automation et de segmenter de façon automatisée et industrialisée, en fonction de l’historique de transactions et de navigation de l’utilisateur, comme de son cluster de look-alike », précise Julien-Henri Maurice.

Pas plus de trois push commerciaux par semaine

Chez Fnac.com, des push sont envoyés deux à trois fois par semaine à l’ensemble des clients qui les ont autorisés, fréquence amenée à baisser lorsque sera mise en place une meilleure segmentation. Bazarchic ne monte pas non plus au-delà de deux push commerciaux par semaine, trois en cas de grosse actualité. « Mais ils s’ajoutent aux notifications de suivi de commande, qui sont automatiques et très attendues par les clients, ainsi qu’aux push signalant un bon d’achat ou un panier abandonné, qui ne sont pas non plus perçus comme de la pression commerciale », souligne Julien-Henri Maurice.

Captures de notifications envoyées à des détenteurs de l’application mobile de Bazarchic © S. de P. Bazarchic

 

Les heures d’envoi des push commerciaux sont assez classiques. « Le matin entre 7h et 8h quand les gens se lèvent et petit-déjeunent, puis vers 19h, conseille le directeur marketing de Bazarchic. Mais dès 9h les résultats plongent, car les clients conduisent ou sont dans les transports en commun où ils captent mal et ne tiennent pas à sortir leur carte bancaire. » A la Fnac, Ghadi Hobeika considère que les « moments mobiles » incluent les transports et vise davantage de plages horaires : de 8h à 10h, de 12h à 14h, de 18h à 19h puis sur tablette de 20h30 à 23h.

Un ton plus léger, propre au mobile

Dans une pratique encore marquée par le test&learn, les usages en matière de formulation divergent, preuve aussi qu’il convient avant tout de s’adapter à ses produits et à ses clients. « S’adresser à l’utilisateur par son prénom marche bien, comme dans l’e-mail », note Julien-Henri Maurice, qui use aussi d’émoticônes pour habiller et contextualiser le message de façon ludique : une fleur pour le printemps, une boule de neige pour l’hiver… « Le teasing est aussi efficace. On peut ne pas tout dire et se contenter d’un ‘Bazarchic vous réserve une surprise, n’attendez plus’, ou ‘Bazarchic a un cadeau pour vous’. »

Lorsque les ventes s’ouvrent le matin, l’e-marchand ne s’oblige pas non plus à citer les marques concernées et ne relaie deux ou trois noms qu’en cas de marques stars, telles que Converse ou The Kooples. Le plus important est de varier les formulations. Le directeur marketing du site de ventes événementielles recommande enfin de ne pas hésiter à adopter un ton décalé. « Le push est à l’email ce que Youtube est à la télévision : on peut être plus light et moins gnangnan que dans un email formel. »

Ghadi Hobeika, Fnac © S. de P. Fnac

Une légèreté de ton qui a aussi marqué les débuts des push de la Fnac. « On a osé des messages comme ‘Tu me manques’, sans dire que c’était le titre du dernier Harlan Coben, se souvient Ghadi Hobeika. Ou, à Halloween, ‘Ca fait peur, non ?’. Mais quand on prend ce type de risque, on doit être sûr de soi. Donc nous essayons le plus souvent de rester dans le cadre, ce qui n’empêche pas un ton détendu qui créera la connivence. Nous nous adressons à nos meilleurs clients, qui ont un affect vis-à-vis de notre enseigne. Nous pouvons donc nous l’autoriser… sans nous prendre pour leurs potes. » Restent à suivre quatre règles d’or : clarté (« sur mobile, device très personnel, mieux vaut être très explicite pour ne pas sembler intrusif »), concision (« car on dérange »), pertinence et… personnalisation. « Les clients sont prêts à recevoir beaucoup de messages s’ils sont adaptés à leur situation, ajoute le spécialiste. Ce qui nous réserve une belle marge de progression. »

L’appli Fnac.com, téléchargée 3,3 millions de fois en France, compte déjà 1,1 million d’opt-in push. Chez l’agitateur culturel comme chez les autres marchands qui se mettent aux notifications mobiles, les taux d’ouverture et de conversion vont pouvoir grimper lorsque seront affûtées segmentation et personnalisation. Les push démarrent peut-être avec un peu de retard, mais ils n’ont pas fini d’accélérer.

Source : JDN (05/2016)

Les principales tendances du marché des APPS

Les Tendances 2016 du marché des Apps ! Encore une fois, la migration du monde physique vers le monde mobile reste un vecteur de succès . Pour 1T16, petit chiffre étonnant la France est le 4 ème pays en terme de croissance sur Google Play …. Merci à AppAnnie pour ces chiffres.

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App Annie, vient de publier un rapport intitulé « Q1 Market Index Report ». Ce rapport revient sur les principales tendances du marché des APPS qui ont marqué le premier trimestre 2016.

Dans ce rapport, on apprend notamment que :

La France arrive en 4ème position des pays ayant connu le plus de croissance en terme de chiffre d’affaires sur Google Play (avec 37% d’augmentation par rapport au 1er trimestre 2015).
Les partenariats stratégiques, les intégrations et les lancements d’API semblent être un vecteur de succès sur le marché des apps et offrent un nouveau pont permettant la migration du monde physique vers le monde mobile. (ex : Spotify est intégrée dans l’application Starbucks).

Dirigé largement par iOS, les applications de divertissement et de Musique ont connu une croissance explosive des revenus au 1er trimestre 2016. Ceci est largement dû au succès des modèles de revenu d’abonnement pour les services de streaming. Comme mentionné dans l’App Index Janvier, Netflix a atteint la place n° 1 dans le monde entier pour ce qui est des apps de vidéo en streaming sur iOS après avoir introduit les abonnements in-app. (34% des revenus de Netflix provenant de l’extérieur des États-Unis à la fin de 2015)

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La Chine a perturbé le classement iOS encore une fois, cette fois en doublant le Japon pour prendre la place n ° 2 pour les revenus, en attendant la 1er place, elles ont augmenté de près de 2.2x année entre le 1er Trimestre 2015 au T1 2016. La Chine a continué à avoir de fort téléchargements après avoir dépassé les États-Unis au 1er trimestre 2015 pour devenir le plus grand marché pour iOS. En termes de chiffre d’affaires sur iOS, la Chine gagne sur les États-Unis pour les jeux, mais les États-Unis maintient une avance de 30% dans l’ensemble.

Il est intéressant de noté l’introduction de Spotify dans l’application Starbucks au 1er trimestre 2016. L’intégration permet aux utilisateurs de découvrir la musique en magasin. L’application Starbucks représente un marché mûr pour favoriser Spotify et augmente le potentiel de monétisation de la base d’utilisateurs. Des partenariats stratégiques et d’intégrations sont susceptibles de continuer parmi les applications entre le monde du physique vers le monde mobile.

Source: Services/Mobiles (04/2016)

Les applis de clienteling, nouvel outil pour booster les ventes

Le Clienteling ça vous dit ? C’est influencer un client déjà fidèle ! et les APPS ça sert aussi à ça !

Afin d’accroître le trafic en magasin, la conversion et le panier, les vendeurs peuvent s’appuyer sur les informations de CRM fournies par ces applications dédiées.

Beaucoup de distributeurs ont constaté que la loi de Pareto s’appliquait aussi à leurs magasins : 20% de leurs clients sont à l’origine de 80% des ventes, voire plus. Se concentrer sur ces meilleurs clients, par exemple pour accroître leurs dépenses de 5%, rapportera donc davantage qu’un gain de 10% chez tous les autres. Influencer un consommateur déjà fidèle, c’est l’objectif principal de ce qu’on appelle le clienteling.

Influencer un consommateur déjà fidèle est l’objectif principal du clienteling

Typiquement, le vendeur s’appuiera sur une application tablette ou mobile dont les fonctionnalités de clienteling, alimentées par les capacités de CRM personnalisé qu’apporte le numérique, le mettront en capacité d’établir des relations de long terme avec les meilleurs clients et de tirer le maximum de chaque interaction.

Le but : influencer le comportement du visiteur en magasin en termes de fréquence de visite, de conversion, de panier et de marge, mais aussi accroître la productivité du vendeur lui-même. Souvent, cette facette de clienteling s’ajoutera dans l’app à d’autres outils d’aide à la vente, comme le catalogue complet de l’enseigne, l’accès au stock des autres magasins, la possibilité de passer commande et éventuellement un check-out « volant » en rayon.

Pour que le vendeur puisse s’adresser de façon personnalisée aux clients, il lui faut bien sûr les connaître. Ce qui signifie d’une part de disposer des informations récupérées en ligne, déclaratives ou non (coordonnées, sexe, âge, centres d’intérêt, points de fidélité, historique d’achat, produits préférés, wishlist, paniers abandonnés…), et d’autre part de pouvoir compléter le profil du visiteur se tenant devant lui avec des informations judicieuses qu’il n’aurait sans doute pas renseignées sur le site (anniversaire, allergie, diverses préférences…). Pour créer le climat de confiance nécessaire à ce type d’échange, le savoir-faire relationnel du vendeur est donc clé.

Un accompagnement personnalisé

Forte de ces précieuses données, l’application de clienteling va pouvoir fournir une série d’outils au vendeur. Immanquablement, celui-ci doit d’abord identifier le visiteur. Par sa carte de fidélité, par un beacon qui communique avec l’app de l’enseigne sur son smartphone, ou tout simplement en lui demandant son nom. Apparaissent alors toutes les informations utiles pour accompagner le client de façon personnalisée et tenter d’accroître la conversion et le panier.

Toutes les données omnicanales déjà mentionnées, d’abord. Si une visiteuse cherche la teinte d’ombre à paupière qui lui avait tant plu il y a trois ans, ou souhaite essayer un article mis de côté dans sa wishlist, quelques clics suffiront à les retrouver. De même, connaître son historique et ses préférences facilitera le cross-sell et l’up-sell.

Mais l’app de clienteling peut aussi fournir un niveau d’information supérieur : si le consommateur fait partie du top 10 de ses meilleurs clients, s’il n’achète que telle catégorie de produits, si ses paniers ne dépassent jamais 40 euros, si ses points de fidélité ont atteint un palier… Savoir cela permettra au vendeur de mieux le guider et de lui suggérer un achat pertinent. Et si l’enseigne a mis en place un moteur de recommandations sur son site marchand, il s’ajoutera avantageusement aux autres fonctionnalités de clienteling.

Dans l’app de clienteling développée par l’éditeur américain Raymark, le vendeur affiche la wishlist de la cliente qu’il a identifiée, mais peut aussi consulter son profil, son historique, ses préférences, les coordonnées et diverses notes associées © Raymark

 

Parmi les outils de clienteling figure aussi la possibilité de communiquer directement avec le client, en lui envoyant des SMS ou des emails via la plateforme de l’enseigne. Est arrivé en stock un article susceptible de lui plaire, qui compléterait son look ou correspondrait à ses recherches sur le site ? Ou une taille qui était en rupture lorsqu’il a voulu l’essayer ? La boutique organise un événement ou vient de recevoir la nouvelle collection ? Le vendeur peut envoyer un message personnalisé, qu’il signe de son nom pour renforcer sa relation avec le client. Toutes ces sollicitations serviront à accroître le trafic en magasin.

Source : JDN (04/2016)

LES APPLIS GÉNÈRENT PLUS DE TRANSACTIONS ET PLUS DE VALEUR QUE LES SITES MOBILES

Les applis génèrent des paniers plus élevés, les utilisateurs consultent trois fois plus de produits et en ajoutent DEUX FOIS plus au panier que sur un site mobile … EXTRAIT  du rapport 4T2015 de CRITEO.

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Criteo, la société technologique spécialiste du marketing à la performance, publie son rapport d’activité sur le commerce mobile pour le 4e trimestre 2015. Les conclusions du rapport se basent sur l’analyse de 1,4 milliards de transactions électroniques individuelles représentant plus de 160 milliards de dollars de ventes effectuées pendant un an à l’échelle mondiale.

Les quatre grandes tendances identifiées tout au long de l’année se confirment :
– Une croissance forte du commerce mobile
– Le smartphone gagne du terrain sur les tablettes et ordinateurs
– Les applications génèrent plus de chiffre que l’Internet mobile
– Le multi-device se démocratise

Il est de moins en moins pertinent d’adapter le contenu de ses campagnes en fonction du terminal, puisque les comportements multi-device sont en constante augmentation.

– En France, chez les plus grands e-marchands retail, près de la moitié (47%) des transactions en ligne ont été générées après un parcours multi-device au T4 2015.
– Parmi elles, 27% ont été conclues sur mobile.
– Ceux qui concluent leurs transactions sur un terminal mobile ont plus souvent un parcours multi-device : 50% des transactions smartphones sont issues d’un parcours multi-terminal, 51% des transactions sur tablettes, et 46% sur ordinateur.

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Les applications génèrent des transactions plus nombreuses et plus élevées que les sites mobile.

Dans le monde en 2015, 54% des achats mobile dans le retail ont été réalisés via une application.
– Les utilisateurs d’applications consultent près de trois fois plus de produits (+286%) qu’en navigation web mobile, et en ajoutent presque deux fois plus au panier (+85%).
– Les applications génèrent des paniers plus élevés : 102$ en moyenne dépensés sur application mobile, 100$ sur ordinateur, et 92$ sur navigateur mobile.

Les tendances

– Les achats sur terminal mobile dans le monde comptent pour 35% des ventes de commerce de détail. En France le chiffre est de 25% (vs 21% au T4 2014).
– La Corée du Sud, pays le plus mature à ce sujet est à 61% de ventes online effectuées via un terminal mobile.
-Le smartphone a pris le dessus en France sur les achats mobiles en France avec 54% des transactions finalisées par ce biais,contre 46% sur tablette.

Source :  « CRITEO » (02/2016)