STAT OF THE DAY: La croissance du M-commerce

Zanox vient de publier la nouvelle édition de son baromètre Performance Mobile qui fournit des indicateurs clés sur les grandes tendances du m-commerce et sur le comportement d’achat des mobinautes dans le monde.

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L’année 2015 a été marquée par une importante croissance du m-commerce. D’après le baromètre Performance Mobile de Zanox, les ventes via mobile ont progressé de près de 80% dans le monde. 

Source : comarkting « Zanox » (04/16) 

 

STAT OF THE DAY

Dans la poche ou à la main, les shoppers ne le quittent jamais. Ils utilisent leur mobile pour sélectionner leurs produits, vérifier leur disponibilité, regarder les avis, comparer les prix, s’informer sur les offres promotionnelles et pour acheter.

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40% utilisent leur smartphone en magasin pour effectuer des recherches comparatives et demander conseil sur un produit à un ami ou à un proche. 36% prennent en photo les produits qu’ils sont susceptibles d’acheter.

Le mobile devient une opportunité de transformer l’intégralité de l’expérience client, y compris dans l’univers physique.

Source : E-MARKETING (01/16)

Des start-up à l’origine de l’innovation

Source : objetconnecte.com

Les géants de la grande distribution sont en perpétuel recherche d’innovations et les start-up toujours plus dynamique et flexible sont aujourd’hui au coeur de leurs attentions à l’air du digital.

Digital in Store : Les promesses des start-up

  • Le marketing sensoriel par Deepidoo : qui participe à l’élaboration de l’identité sensorielle des enseignes en proposant de stimuler trois des cinq sens de leurs clients : l’ouïe, la vue, l’odorat. LaDeepiBox, un mini-ordinateur pilote le fond sonore (musique et messages divers), les images projetées dans un magasin (vidéo, photo, logo…) et même la diffusion d’odeurs (parfum d’ambiance). Les dirigeants d’un réseau peuvent ainsi gérer à distance la diffusion de ces contenus audiovidéo-olfactifs dans l’ensemble de leurs points de vente.
  • La réalité augmentée par SmartPixels : une technologie brevetée basée sur le projection mapping permet d’exhiber l’ensemble d’une gamme de produits sur un espace restreint et de faciliter le déclic d’achat. Le boitier SmartPixels se compose d’une partie hardware (projecteur et caméra) en plug&play et d’un logiciel qui calcule en temps réel la position de l’objet cible et calibre une animation scénarisée sur celui-ci.
  • L’agence web « Décrocher la lune » qui propose la diffusion de web documentaires interactifsmettant en scène les produits pour améliorer l’expérience client et rendre encore plus agréable l’acte d’achat.
  • La plateforme de démonstration pour les objets connectés Key One par Key Infuser : un bras robotisé qui présente les fonctions de l’objet en temps réel et un smartphone plus un écran intégrés à la plateforme permettent de mieux mettre l’objet en situation.

Beacon : France versus USA

« La France a 12 à 18 mois de retard sur les beacons par rapport aux US »

C’est ce que nous a affirmé Daniel Dreymann dans sa conférence passionnante « Mobile in-store, applis et Beacon: s’inspirer du meilleur du retail américain », qu’il ne fallait pas manquer. Il analyse les retours des dirigeants américains et cite l’usage des beacons par McDonalds: afin activer ses clients sur mobile, la marque a crée son application « Réveil » qui tous les jours diffuse un contenu différent (une phrase, un coupon de réduction, une chanson, etc…).  L’expérience s’est révélé efficace. Un autre exemple: la chaine de magasins Charlotte Russe qui utilise le « Fear Of Missing Out » pour inciter ses clientes à activer en permanence leur bluetooth. Résultat ? 90% des clientes ayant l’application activent leur bluetooth et sont donc exposées aux notifications proposées grâce aux beacons. Parmi les entreprises à suivre citons Walmart, Westfield Group et Simon Property. En bonus, voici un slideshare de 8 scénarios simples pour augmenter ses ventes en magasin grâce au mobile.

La digitalisation comme projet d’entreprise

La conférence « Digital In Store au service de la performance client », animé par Altavia Group avec la participation d’Olivier Godart, directeur E-commerce de Darty et l’agence Oyez, a été l’occasion de faire un point d’étape. Le passage au digital s’est imposé dans l’esprit aussi bien des distributeurs que des consommateurs. Mais la question fondamentale à poser avant toute innovation, notamment digitale, est toujours « Qu’est-ce que le client attend de l’enseigne ? »

Il existe plusieurs fantasmes liés aux projets de digitalisation !

1) Cela marchera nécessairement si c’est bien développé.
– Non, la solution doit surtout correspondre aux attentes du client. Le service marketing et IT doivent obligatoirement travailler ensemble dans tout projet de ce type.

2) Il faut commencer par un bon business plan et des spécifications détaillées.
– Non, avant de dresser un business plan et l’implémenter, il faut bien choisir le projet. Et pour bien choisir il faut en essayer beaucoup !

Quelles sont les leçons à tirer des dernières expérimentations digitales dans les points de vente ?

  • La digitalisation doit être un projet d’entreprise et portée par la direction générale.
  • Il faut apprendre sur des exemples et des projets qui n’ont pas marché.
  • Tout projet innovant a besoin du temps pour convaincre. Il ne faut pas attendre un ROI immédiat, mais se dire que de petits projets qui s’accumulent mènent vers un grand succès.
  • Les vendeurs sont importants, car leur adhésion à l’outil d’aide à la vente sera décisive pour son succès et, par conséquent, pour les résultats financiers.
  • Beaucoup de tests se font dans les magasins, mais on ne voit toujours pas de déploiement massif. En effet, cela exige des investissements lourds : une grande partie du budget servira à équiper tous les points de vente de wifi. Pas de wifi, pas de digital.
  • Quand une enseigne multiplie des tests en magasin, elle doit toujours penser : « Si cela marche, on va industrialiser ! » Il ne suffit pas d’utiliser le digital et les objets connectés pour faire un coup de pub. Il est nécessaire d’avoir une vision cross-canal, car grâce au digital on sait tout sur le client et donc on peut personnaliser l’offre pour augmenter le chiffre d’affaires.

M-commerce : 7 conseils pour une appli mobile efficace

source : lsa-conso.fr

Les clés du développement Mobile ou comment offrir une expérience client unique. WITHAPPS utilise la combinaison des Notifications PUSH et des BEACONS pour favoriser le retour en point de vente !

L’heure est au bilan. Déjà 5 ans que les tablettes, Ipad etc. ont envahi le quotidien de près de 4 milliards d’individus. Pour proposer une offre en adéquation avec ces supports, les marques multiplient à tout-va les applications mobiles… Mais attention, « développer un tel programme s’avère onéreux, surtout pour assurer les coûts de maintenance », prévient Denis de Coster, directeur des ventes dans l’Europe du Sud pour Adobe Systems, entreprise spécialisée dans l’informatique. Il livre quelques conseils pour optimiser au mieux ce programme.

1. Un media à part entière

Naviguer dans une application est une expérience unique, le contenu doit donc l’être tout autant ! Pour créer son appli, inutile, donc, de pomper les plaquettes existantes ou les spots déjà réalisés, il faut adapter le contenu à la spécificité du support.

2. Un message et un environnement simples

C’est une vérité qui s’applique à de nombreux domaines, la simplicité rime souvent avec efficacité. Les applications mobiles n’échappent pas à cette règle. Denis de Coster préconise une promesse claire qui est visible dès l’entrée dans l’application mobile et un parcours très facile dans le programme, quitte à l’enrichir par la suite. Le contenu sera bien sûr à développer en fonction des objectifs de l’appli : sert-elle à faire revenir du trafic ? Des achats ? De la réponse découlera une plate-forme différente.
Parmi les bons élèves, Denis de Coster cite l’appli de Madame Figaro, qui a été remis au goût du jour au mois de juillet. Le contenu est un best-of des articles publié chaque mois. Un service gratuit qui redirige vers les autres supports de la marque.

3. Médiatiser sa sortie

Comme pour le lancement d’un nouveau produit, il faut intégrer dès l’amont les coûts qui seront necessaires à la médiatisation de l’application mobile. Un élément clé pour inciter les personnes à tester le programme… et à l’adopter. Un exemple avec Twitter, qui a réalisé une vidéo spécifiquement pour annoncer sa nouvelle appli au mois de mars 2015.

La vidéo de la promotion de l’appli Twitter

4. De l’expérience et du ludique

C’est l’une des clés gagnantes pour rendre son appli attractive et indispensable: miser sur des activités ludiques et amusantes dans le but de créer une expérience unique pour l’utilisateur. Adobe Systems a développé l’application du constructeur Renault. Denis de Coster montre les multiplies possibilités de ce programme, qui permet entre autre de réserver pour un essai, de regarder des véhicules à 360 degrés etc.

5. Un pied dans la réalité

Pour se démarquer grâce à son application mobile, un des leviers est de la rendre très opérationnelle. La géolocalisation peut ainsi permettre de livrer des informations et des promotions avec les beacons. Attention toutefois, une appli doit aussi pouvoir être utilisée hors connexion… Les QR codes sont un autre moyen de rendre son appli très opérationnelle.

6. Utiliser les datas

Les applis sont un moyen pertinent de récolter des données clients, à charge des développeurs de bien les utiliser. Cela permet par exemple d’activer des pushs personnalisés en fonction des précédentes recherches et des profils des consommateurs. A ce titre, Denis de Coster cite l’appli de Conforama. L’enseigne d’ameublement avait un stock de canapés dans le nord est de la France ; son appli lui a permis de faire une proposition à ses utilisateurs situés dans cette zone qui avaient récemment passé plus de 4 minutes sur une page dédiée à un canapé. Sans livrer de chiffres, l’offre aurait été très efficace en termes de taux de transformation et également très appréciée…

7. Générer de l’engagement

C’est le but ultime de l’application pour la marque qui la développe. L’utilisateur, qui multiplie les interactivités avec l’enseigne ou la griffe via son application mobile, devient l’un de ses ambassadeurs. Le potentiel est énorme, d’où la nécessité de bien respcter les 6 recommandations ci-dessus !

Quels sont les challenges du marketing à l’ère du digital ?

 

Source : e-marketing.fr

L’étude M2020, dévoilée ce 8 juin, fait le point sur les points forts et les faiblesses de la fonction marketing, à l’heure de la transformation digitale et de l’infobésité.

De solides fondamentaux marketing en place et une orientation très opérationnelle, au détriment d’une certaine hauteur de vue : tel est le paradoxe français mis à jour dans l’étude M2020, pendant hexagonal d’une initiative globale menée en 2013 par le cabinet de conseil en stratégie marketing Millward Brown Vermeer. Initiée avec l’Union des annonceurs (UDA), en coopération avec un CMO Board, l’étude a, cette année, rassemblé 24 entreprises françaises et quelque 400 marketers. L’occasion d’analyser le positionnement de la fonction en France par rapport aux résultats mondiaux, ses forces et ses axes de progression.

Points forts : la maîtrise des fondamentaux marketing

Les scores de la France sont plus élevés que ceux de l’étude globale sur des éléments clés de croissance, tels qu’une forte implication des marketers et des outils et process marketing -hors digital- très développés.

Ainsi 77 % des participants de l’étude ont évalué leurs leaders marketing comme « passionnés », contre 67 % au global et 75 % sur-performantes, soit les « meilleures » entreprises, en termes de retour sur investissement et de santé de la marque, selon l’étude mondiale. Quant aux outils et process, 58 % sont convaincus d’avoir les bonnes données et les analyses à leur disposition pour maximiser l’efficacité de leurs campagnes, soit plus de vingt points au-dessus de la moyenne mondiale.

Points faibles : la hauteur de vue

Ombre au tableau, la fonction marketing, en France, manque de vision à long terme. Conséquences : le consommateur n’est pas placé au centre des stratégies et les entreprises françaises ont tendance à rechercher des solutions éprouvées plutôt que d’innover. Ainsi, le marketing n’est pas autant considéré comme LE partenaire stratégique de l’entreprise par rapport aux entreprises les plus performantes.

Trop d’outils tuent l’outil ? L’une des raisons avancées par l’étude pour expliquer le retard français est l’utilisation non systématique des outils, tandis que les entreprises agiles au niveau mondial disposent de moins d’outils, mais savent davantage en optimiser l’usage. Ainsi, les marketers français exploitent moins que leurs homologues internationaux leur segmentation, soit la capacité à cibler avec le plus de précision les clients pour leur proposer la réponse adéquate.

Peur de se tromper ? L’analyse de la culture française tend à le confirmer : les départements marketing sont moins ouverts aux idées nouvelles et plus frileux dans leur implémentation. L’audace et la vision font défaut.

Challenges : l’expérience totale

L’étude pose des recommandations, à savoir répondre aux attentes du consommateur en lui offrant une « expérience totale » de marque, personnalisée et cohérente. De quoi s’agit-il ? Cette expérience se construit sur trois piliers – engager employés et consommateurs autour d’une forte raison d’être, maîtriser l’infobésité pour générer des « insights » percutants et mettre en place une organisation connectée – et nécessité l’implémentation de nouveaux business models.

L’accent doit être mis sur l’exploitation de la data, afin d’anticiper le futur, et sur la digitalisation de l’entreprise.