Comment capter l’attention des consommateurs grâce au mobile ?

Comment gérer l’instant mobile ? Comment élargir sa stratégie mobile pour capter le client là où il se trouve ? La personnalisation de l’expérience (ex : VR), la fluidité et la pertinence des contenus ou des offres par rapport au contexte seront les critères différentiants d’une appstrategie « amazing » !

Aujourd’hui, l’attitude des consommateurs face au mobile a changé. Les commerçants doivent absolument adapter leur stratégie marketing à moins d’accuser une réelle longueur de retard et rester compétitifs sur le marché. Mais quelles sont les meilleures pratiques à mettre en place ?

Le mobile est désormais utilisé sur toutes les étapes du parcours d’achat, pour faire des recherches n’importe où et à tous moments. Les consommateurs ont accès à toutes sortes d’informations sur ces appareils, comme l’évaluation de produits, la disponibilité en magasin ou encore les dernières offres en date. Parfois les utilisateurs veulent simplement s’informer auprès de leurs marques préférées, mais les transactions sont aussi en forte évolution. Selon la dernière étude réalisée par RetailMeNot et le Centre for Retail Research (CRR), les acheteurs mobiles ont réalisé chacun en moyenne 15 transactions sur leur smartphone ou tablette l’année dernière, contre seulement 10 en 2015, une évolution de 45% sur 12 mois.

Aujourd’hui nous comptons plus de 14 millions d’acheteurs sur mobile en France, (soit 21% de la population), et ce chiffre est en constante évolution. Cela représente d’ores et déjà plus de 700€ dépensés par acheteurs via smartphone ou tablettes et confirme que le mobile est devenu un incontournable pour le retail.

Malgré ces très belles perspectives, les retailers doivent se poser la question comment parvenir à convaincre des acheteurs potentiels aux moments fatidiques, indépendamment de toute considération géographique.

Les acheteurs jonglent aisément avec tous les canaux

La facilité de navigation sur mobile – dans les transports ou dans la rue – autorise de nouveaux points de contact tout au long du parcours d’achat. Le smartphone n’est cependant pas le seul équipement sur lequel les acheteurs passent à l’acte, même s’il se trouve être celui qu’ils utilisent le plus souvent au départ pour faire des recherches.

La plupart des consommateurs jonglent aisément avec tous les canaux, de l’ordinateur au téléphone mobile en passant par la tablette, qu’il s’agisse de profiter d’offres de remboursement ou de prendre leur décision d’achat. De fait, le mobile se révèle un élément déterminant pour articuler l’expérience client en ligne et en boutique.

Les applications d’enseignes ne touchent que les clients les plus engagés

Le temps passé par les consommateurs sur leur smartphone est d’autant plus précieux qu’il est compté, et s’en approprier une partie relève de la gageure pour les enseignes. S’agissant des téléchargements d’applications propres à une enseigne ou à une marque, les acheteurs se montrent sélectifs : 60 % disposent tout au plus de deux applications de ce type, et 21 % n’en possèdent aucune. Et ce n’est pas tout : les résultats de d’étude Forrester pour RetailMeNot aux Etats-Unis indiquent que les consommateurs ne consacrent que 5 % du temps passé sur leur smartphone à utiliser ces applications.

La meilleure carte à jouer pour les marques est donc de s’associer à des applications tierces très suivies par le public ciblé et capables d’intégrer une multitude d’offres tout en proposant une expérience optimale. Ce faisant, les commerces limitent les investissements, tout en touchant davantage de clients.

L’expérience sur application est un facteur de différenciation clé

Commodité, rapidité, personnalisation… Les commerçants doivent prendre en compte quantité d’aspects s’ils entendent offrir une expérience sur application réussie.

Les applications qui ne répondent pas aux attentes des utilisateurs seront vite effacées de leurs mobiles. De fait, 20 % des utilisateurs qui rencontrent un problème supprimeront aussitôt l’application en question, et 54 % s’en débarrasseront au terme de plusieurs incidents.

Personnaliser l’expérience d’une application pour l’adapter aux besoins de l’acheteur, c’est contribuer à établir un certain degré de confiance dans les relations nouées avec lui. Les commerçants doivent impérativement permettre à leur clientèle de décider du moment et du lieu d’adhésion à certains services, par exemple les notifications push ou la géolocalisation. La commodité et la vélocité des applications sont aussi des domaines qu’ils peuvent continuer à perfectionner.

Les commerçants doivent en faire plus

Pour capter la clientèle sur mobile, les commerçants doivent interagir avec les consommateurs là où ils se trouvent. Les applications sur lesquelles ceux-ci passent la majeure partie de leur temps peuvent se révéler cruciales. En s’y associant, les commerçants pourront « emprunter » ces instants mobiles.

À l’avenir, les enseignes les plus florissantes seront celles qui sauront intégrer cette nouvelle optique mobile. En élargissant leur stratégie mobile au-delà du site web et de l’expérience applicative, elles pourront s’appuyer sur un très vaste réseau de partenaires. Surtout, en mettant à profit les données émanant de leurs propres équipes et en les comparant à celles communiquées par des tiers, les marques seront en mesure de trouver des débouchés innovants pour leurs contenus.

Les achats sur appareils mobiles vont continuer de croitre. L’exploitation que feront les marques de cette tendance déterminera qui en sortira grand vainqueur.

Source : Siècle Digital

La génération Z plébiscite l’achat en magasin grâce à la digitalisation

Il est loin le temps où le coeur de cible des retailers était la fameuse « ménagère de moins de 50ans » . Il faut maintenant répondre aux attentes des millennials, mais aussi de la génération Z qui ne fonctionne pas exactement comme les digital natives… On comprend l’importance donc de la BIG DATA qui va permettre de personnaliser en fonction des profils et des attentes … mais aussi et surtout du device MOBILE qui est au centre de leur vie et de leur usages.

98% des consommateurs de la génération Z préfèrent effectuer leurs achat en magasin, mais seulement s’il y a des interactions personnalisées. C’est ce que relève l’étude IBM Institute for Business Value début 2017, sur 15 000 clients, dans 16 pays. Étonnamment, les jeunes ne délaissent pas le magasin, bien au contraire. Mais c’est un engouement qui se plie à certaines exigences.

Une expérience personnalisée

L’attente première des jeunes consommateurs, c’est une « personnalisation convaincante » du point de vente, et quel que soit le lieu où le client est. Mais quelle personnalisation ? Il semblerait d’une part que l’attention soit d’abord portée sur l’échange entre la marque et le client. Ce dernier souhaiterait recevoir davantage d’offres, de promotions, de messages, concernant des produits susceptibles de l’intéresser, bien loin des newsletters génériques tout sauf convaincantes.

60% des consommateurs de la génération Z utilisent fréquemment plus d’un appareil. La multiplication des dispositifs suppose donc que la marque sait développer un multicanal. Attention à ne pas laisser la précipitation empiéter sur la qualité, puisque tout de même 66% de la clientèle jeune avoue ne pas se servir d’un site ou d’une application si elle est trop lente, voire défaillante.

Il est donc nécessaire de se concentrer sur la qualité de l’échange, et mettre en place des services performants, personnalisés selon l’enseigne, et utilisables sur plusieurs dispositifs digitaux.

Une génération exigeante avec une culture digitale déjà bien ancrée

Cette étude révèle les tendances et les préférences de la génération Z, et donne de nombreuses pistes afin que les commerçants puissent mieux cibler les besoins de cette clientèle.

Cette clientèle désire pouvoir retrouver et échanger avec la marque sur plusieurs réseaux sociaux. Marque, qui doit pouvoir mettre en place des stratégies connectées. En effet, à travers l’idée de personnalisation de l’expérience client, il y a nécessité de collecter les données clients. Après ça, il faut être en mesure de combiner ces données à d’autres facteurs, notamment les comportements d’achats des consommateurs, les stocks, les fluctuations des prix… afin de mieux cibler quels clients contacter, quelles conduites adopter.

Pour ce faire, plusieurs outils sont à la disposition des commerçants. D’un côté, 76% des consommateurs de la génération Z font leurs achats via des sites internet, et 48% via des applications. Autre moyen pour récupérer des données clients, tout simplement faire entrer la clientèle dans le processus. 60% d’entre eux veulent pouvoir échanger avec la marque afin de donner des idées de designs, et 67% désirent pouvoir donner leur avis sur les produits. Ils sont également nombreux à être enclins à partager leur historique d’achat, mais uniquement si on leur explique dans quel but, et si c’est pour avoir, par la suite, des conseils et promotions personnalisés.

Un vrai défi à relever

44 milliards de dollars, c’est le pouvoir d’achat que représente la génération Z dans le monde. Les commerçants ont donc tout intérêt à se pencher sur les attentes de ces jeunes, pour faire la différence, mais aussi et surtout conserver cette partie de sa clientèle. Selon l’étude IBM, près de 84% des boutiques n’offrent pas de services mobiles dans le magasin. Seulement 17% d’entre elles sont capables de donner des informations sur les stocks en temps réel. Enfin, pas plus de 19% des magasins physiques sont en mesure de fournir une expérience d’achat numérique.

Pour maintenir la concurrence, il est d’ores et déjà nécessaire de se lancer dans la digitalisation, mais attention à ne pas « digitaliser à tout va », il faut cependant bien prendre en compte les besoins et attentes de la jeune génération. Pour ce faire, les commerçants ont donc tout intérêt à développer des stratégies ciblées, en utilisant des outils précis. Applications personnalisées et performantes, sites internet au design approprié, place privilégiée sur les réseaux sociaux, digitalisation du point de vente… les outils sont nombreux et divers.

Loin de ne vouloir que du numérique, la génération Z se révèle très exigeante. Entre personnalisation et digitalisation, leurs attentes sont nombreuses et précises. Avec un pouvoir d’achat très important, le défi des commerçant est désormais d’apprendre à surfer sur l’arrivée des consommateurs de la génération Z.

 

Source : Digilor

AmazonFresh Pickup ouvre à Seattle et se différencie par la technologie

Et cela devait arriver ! Voilà AMAZON qui chasse sur les terres du DRIVE Made In France et bien entendu sur le frais ! Avec une promesse de retrait des commandes sous 15 min … INFO ou INTOX ??

Mis en service il y a quelques jours, AmazonFresh Pickup, le drive développé par Amazon, démontre – une fois de plus – que le savoir-faire de l’e-marchand et sa capacité à se différencier de l’existant, sont étroitement liés au développement de technologies efficaces.

AmazonFresh Pickup permet de retirer ses commandes au drive d’Amazon en 15 minutes

Un petit pas pour l’Amérique, un grand pas pour Amazon ? Après une phase de test de plusieurs mois, le géant de l’e-commerce a ouvert ses deux premiers drives ‘AmazonFresh Pickup’, dans les quartiers de SODO et Ballard de la ville de Seattle. Tous deux permettent aux abonnés Prime de passer une commande en ligne sur le site Internet ou sur l’application mobile, et de récupérer leurs achats dans un délai de deux heures minimum sur plusieurs créneaux horaires de leurs choix entre 9 heures le matin, jusqu’à 22 heures le soir.

Mais là où Amazon va plus loin, c’est sur le délai de préparation des commandes de ses clients Amazon Fresh. En effet, ceux-là – qui s’acquittent de 14,99 dollars supplémentaires chaque mois – ont la possibilité de retirer leurs articles dans un délai de 15 minutes. Une performance unique en son genre, qui pourrait bien trouver une explication dans l’assortiment de produits disponibles dans les entrepôts d’AmazonFresh Pickup. Sur son site Internet, Amazon évoque la disponibilité de plusieurs milliers de produits frais, des fruits, des légumes, de la viande, du pain, et des produits du quotidien, mais se garde bien d’être plus précis quant au nombre exact de références disponibles à l’achat.

En France, l’assortiment moyen d’un distributeur proposant un service drive équivalent est d’environ 8 000 références et la plupart des distributeurs s’engagent à rendre disponibles sous deux heures les produits commandés et retirés au drive. Si les distributeurs français sont indéniablement à la pointe sur le sujet du drive – le premier drive a vu le jour il y a 17 ans, sous enseigne Auchan -, cela pourrait laisser entendre qu’AmazonFresh Pickup ne propose pas un assortiment de produits si larges, et cela, en dépit des technologies déployées sur ce nouveau service, qui font pourtant la marque de fabrique du groupe de Seattle.

La lecture des plaques d’immatriculation, valeur ajoutée du service

Il en est une plus particulièrement, qui se démarque du lot. Il s’agit de la reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation. Amazon précise en effet à ses clients, qu’il peut utiliser ladite plaque lorsque le véhicule arrive sur le site, afin d’accélérer le processus d’identification et de matching du client avec sa commande. Libre à ce dernier d’accepter ou non cette méthode d’identification, puisque c’est un paramètre qu’il peut régler dans ses préférences utilisateurs, comme l’indique le site GeekWire, qui a testé le service pour la première fois.

Toutefois, s’il accepte, lors du retrait de sa première commande auprès du service d’Amazon, la plaque d’immatriculation de son véhicule est donc automatiquement lue et associée à son identité. Semble-t-il, grâce à un système de capteurs et de reconnaissance visuelle situés à l’avant de chaque place de parking d’où les employés d’Amazon chargent les marchandises dans la voiture de ses clients. Une manière simple et a priori très efficace d’accélérer le processus d’achat, dans la limite du montant des investissements qu’implique cette technologie. C’est aussi un moyen pour Amazon de se différencier de l’existant, notamment chez son plus féroce adversaire, le numéro un américain de la distribution Walmart.

Des technologies pas toujours maitrisées

Il faut dire que c’est en quelque sorte le cheval de bataille du e-marchand, relatif à son incursion dans le monde physique. Il s’était déjà targué de faire partie des premiers à utiliser pleinement les données clients issus de son site marchand, par exemple pour élaborer l’offre de ses librairies physiques – dont la dernière en date a vu le jour il y a quelques jours à New York –. Mais surtout, Amazon a allumé un véritable feu médiatique au mois de décembre 2016, en annonçant  l’ouverture d’Amazon Go, un magasin de proximité en version beta, implanté à Seattle sur une surface de 170 m² qui présente la particularité de se passer complètement de caisses.

Là encore, il fallait y voir une performance technologique puisque l’e-commerçant utilise une technologie baptisée « Just walk out » reposant sur l’utilisation de caméras et de capteurs permettant de tracker le client dans le point de vente, et de connaitre les produits qu’il prend en rayons. Mais pour l’heure, Amazon Go pourrait davantage tenir du feu de paille que d’une grande révolution, puisque depuis, de nombreux problèmes techniques sont apparus, empêchant la boutique de fonctionner correctement. Le dispositif ne supporterait en réalité pas plus de 20 clients en même temps dans le point de vente. La principale force de l’e-commerçant, devenant ici, sa principale faiblesse.

 Source : LSA Commerce Connecté

L’UX design pour les applications d’entreprise : un levier clé de transformation digitale

Vous avez tous déjà croisé au hasard de votre veille, l’UX DESIGN, qui fut avant lui le UX/UI design… C’est en fait un de ces nouveaux métiers et une expertise fondamentale des »architectes créateurs » d’applications, notre quotidien c’est SEO du web ou la 360° de la VR … Mais derrière ces termes se cache une dimension fondamentale que le mobile a rendu impérativement ESSENTIELLE et INDISPENSABLE celle de l’utilisateur !! EXPERIENCE UTILISATEUR (UX), qui en parlait avant la sortie de l’iPhone et des Apps ? On parlait alors d’ergonomie (mais on était dans la fonctionnalité, pas dans la sensation) et QUID de l’interface Utilisateur (UI) … Le mobile a remis au centre de tout l’usage et l’usager … et cet usager est éduqué, a déjà des habitudes qu’il faut intégrer dans les storyboard au risque de se faire désinstaller dès la première utilisation …

Hier, l’utilisateur s’adaptait aux applications qui lui étaient fournies. Désormais, ce sont les applications qui doivent être adaptées aux utilisateurs, centrées sur leurs besoins réels et leurs capacités : c’est ce que l’on appelle l’UX Design. Et dans ce domaine, les applications professionnelles sont à la traine. Comment rattraper ce retard et faire de l’UX Design une brique fondamentale de la transformation digitale des entreprises ?  L’analyse de Pascal Curtil, directeur d’agence GFI informatique.

Depuis quelques années, la dynamique d’innovation technologique et applicative s’est déplacée des entreprises vers les applications grand public. Alors que les foyers sont envahis de matériels innovants et intuitifs (smartphones, tablettes, montres connectées, apps, sites, objets connectés, etc.), les entreprises se contentent d’applications opérationnelles, sans se préoccuper de l’utilisateur qui doit s’adapter aux applications de saisie de masse, de back office, de gestion, de centres d’appel, etc.

Les applications d’entreprise doivent maintenant rattraper leur retard en matière d’expérience utilisateur en concevant une démarche UX Design innovante pour les collaborateurs et les directions, qui sera un point d’appui vers une transformation digitale réussie.

 

Le collaborateur est aussi un client exigeant

Une application sans considération de l’expérience utilisateur est globalement moins chère et plus rapide à produire. Cependant, une conception de ce type est aujourd’hui vouée à l’échec. Les nouvelles générations de collaborateurs Y et Z sont en quête de sens, et peut-être moins en capacité d’accepter des contraintes qu’ils jugent non indispensables.

La plus grande volatilité des collaborateurs à valeur ajoutée entraîne une nécessité pour l’entreprise de séduire, rassurer et intéresser les collaborateurs. On le voit nettement dans les campagnes de recrutement des principaux acteurs, notamment dans le secteur IT.

Le paradigme change complètement : le collaborateur devient client des applications qu’on lui fournit. Plus la durée quotidienne passée sur des applications est importante, plus le confort d’utilisation et l’efficacité des applications conditionneront la productivité, le bien-être et la fidélité.

 

Pas de transformation digitale sans transformation de l’expérience utilisateur

Ainsi, l’intégration des technologies digitales dans l’ensemble des activités de l’entreprise passe dorénavant par l’amélioration de l’expérience utilisateur en interne.

L’innovation digitale doit autant être tournée vers les clients de l’entreprise, dans une dynamique d’opportunités de développement et de relais de croissance, que vers tous les collaborateurs de l’entreprise. C’est un point clé pour assurer l’alignement des organisations sur leurs objectifs de transformation digitale.

 

Intégrer une démarche UX design dans les projets d’applications d’entreprise

Il est donc nécessaire aujourd’hui pour les directions métier, les DSI et les directions commerciales de mettre à disposition de leurs populations des applicatifs bien conçus, confortables et efficaces. Dans cette dynamique, une des clés de l’efficacité est la démarche UX Design, qui centre la conception sur les besoins réels et les capacités des utilisateurs finaux. Cette démarche augmente les chances d’appropriation et d’efficacité des applications déployées. Elle passe néanmoins par des étapes indispensables :

–          La démarche UX est à intégrer dès le début des projets,

–          L’UX Design est un métier à part entière, pas juste du bon sens,

–          L’écoute des utilisateurs est toujours un gain de temps,

–          Un objectif concret doit être déterminé car une cible floue est l’assurance d’un objectif non atteint,

–          Les équipes techniques doivent être sensibilisées à l’expérience utilisateur,

–          Un interlocuteur ayant une double compétence technique et métier assurera l’interface entre les acteurs métier et les acteurs techniques.

 

Les gains de la démarche UX design

Une expérience collaborateur plus riche formera le point d’appui indispensable vers une plus grande proximité client, et vers une transformation digitale réussie. Les gains attendus d’une démarche UX Design ne se cantonnent pas au bien-être des collaborateurs. Ils concernent également le ROI, la fidélité des clients et la productivité.

Alors, prêt à rattraper son retard et à avancer vers une expérience collaborateur agile et productive ? Intégrer une démarche UX Design dans les projets d’applications professionnelles va dans le sens de ce mouvement incontournable qu’est la transformation digitale. Il ne s’agit plus de savoir aujourd’hui s’il faut franchir le pas, il s’agit d’accompagner la tendance et de mettre en œuvre cette démarche pour s’en servir de point d’appui à l’accélération de l’efficacité de la transformation digitale.

Source : Usine Digitale

 

Le magasin idéal des Français ? Un super modèle combinant off-line, on-line et… émotions

Le magasin idéal n’existe pas ! Car le problème ne se pose pas vraiment en ces termes, le magasin idéal pour la fameuse « ménagère de moins de 50 ans », cible des spots TV du journal de 20H et la génération digital native n’est certainement pas le même. Comprendre et segmenter les clients suivant leur habitudes de consommation, travailler sur la pyramide des âges des vendeurs (en particulier en GMS) sont des préalables avant de penser à digitaliser l’expérience client avec de l’IA ou de lancer des expériences « disruptives » …

IA, robotisation, réalité virtuelle, chatbots… Les nouvelles technologies révolutionnent aussi le monde du retail. Mais les consommateurs sont-ils prêts à des formats de magasin 100% digitalisés, sans personnel, façon Amazon Go ? Comment perçoivent-ils l’essor de ces outils « disruptifs » sur le point de vente, physique ou on-line? Et surtout qu’attendent-ils du commerce de demain ?  Voici  les trois grands enseignements de L’Observatoire Shopper Havas Paris / Paris Retail Week.

« Une nouvelle relation se noue entre les marques et les consommateurs« , observe Sophie Lubet, directrice du pôle Retail dans le groupe Comexposium. La transformation digitale est en marche dans le retail. Ce n’est pas nouveau. Mais cette révolution technologique est-elle bien en phase avec les attentes des consommateurs ? Pour le savoir, les organisateurs de la Paris Retail Week, qui se tient du 19 au 21 septembre 2017, ont lancé un observatoire*, en partenariat avec Havas Paris. Trois grands enseignements s’en dégagent.

 

1er enseignement : L’engagement des marques dans les débats sociétaux 

79% des personnes interrogées pensent que les marques et les enseignes doivent prendre position dans le débat public, qu’il s’agisse de politique (c’est d’actualité) mais aussi d’environnement, de santé publique… « Les marques sont aujourd’hui aussi jugées par rapport à leur prise de position« , indique Sophie Lubet. Un phénomène qui croît notamment avec l’essor des réseaux sociaux qui laissent nativement plus de place à la prise de parole des marques comme des distributeurs.

 

2ème enseignement : La crainte d’une relation déshumanisée

« On parle beaucoup d’intelligence artificielle, de réalité augmentée, d’intelligence artificielle. Et c’est une tendance que l’on va retrouver sur le salon au travers des exposants« , indique Sophie Lubet. Avant d’ajouter : « Mais les consommateurs ont peur d’un commerce déshumanisé par le numérique et l’intelligence artificielle« . Malgré les énormes investissements de la part de tous les géants du Web (Amazon, Alibaba…) en matière d’intelligence artificielle, d’assistants vocaux…, les consommateurs sont encore dubitatifs sur ces nouvelles pratiques. Malgré tout, ils restent ouverts : « 66% affirment être prêts à être séduits par de nouvelles expériences« , remarque Sophie Lubet. « Nous passons du cognitif à l’émotionnel« . Autrement dit, les consommateurs seront ouverts à l’achat d’impulsion sur des sites qui sauront les cibler au bon moment, à juste dose et de manière non intrusives.

 

3ème enseignement : La combinaison off line et on-line

71% des Français veulent des produits accessibles sur Internet comme en magasin. Une part qui grimpe même à 82% chez les 18-24 ans. L’observatoire révèle même que 57 % des millénial rêvent que des pure-players ouvrent des magasins physiques.  « Le clivage n’existe plus« , commente Sophie Lubet. « Ils veulent un super modèle de commerce« . Plus concrètement, un modèle qui aurait les parties on-line et off-line, mais plus humain, plus exclusif et plus personnalisé. « C’est là-dessus que les enseignes feront la différence« , ajoute Sophie Lubet. Avant de conclure : « Nous entrons vraiment dans le commerce globalisé alors qu’il y a encore assez peu de temps, on continuait à voir beaucoup de frontières ».

 

Conclusion de cette étude : le digital et le numérique, oui, mais pas en mode robotisé et dématérialisé à tout-va. La digitalisation doit servir à renforcer les relations humaines et les expériences « émotionnelles » en point de vente.

 

*Etude Opinionway pour L’Observatoire Shopper Havas Paris / Paris Retail Week réalisée les 26-27 avril 2017 auprès d’un échantillon représentatif constitué de 1024 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socio-professionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence

Source : Usine Digitale

Trouver un chemin vers l’innovation

On se pose tous des questions sur notre Avenir. La nécessaire digitalisation de nos entreprises nous oblige à répondre LÀ MAINTENANT à ces questions!! Faute de se retrouver beaucoup plus rapidement que l’on croit dans une spirale. Regarder le monde différemment, c’est déjà changer le monde (son monde) ! Alors, commençons par regarder ce que l’on connait le mieux nos business différemment : cela reste le préalable …

innovation

Si la moitié des entreprises ont d’ores et déjà entamé leur virage vers le digital, nombreuses sont celles à s’interroger encore sur la direction à prendre ou à se montrer carrément réticentes. Comment trouver son chemin dans un monde bouleversé par l’innovation technologique et l’émergence de nouveaux concurrents ? Comment conquérir de nouveaux territoires ?

 

Le digital, toutes les entreprises en parlent, la plupart ont engagé leur transformation, mais pour certaines, le passage à l’action n’a rien d’une évidence. S’il est urgent de se mettre en route, il ne s’agit pas pour autant de faire le grand saut. D’ailleurs, il est préférable de parler plus sobrement de « transition digitale ».

Une situation paradoxale

Une enquête menée au premier semestre 2016 par l’agence conseil Kea, en collaboration avec Opinion Way, avait pour objet de mesurer la prise de conscience des entreprises et de dresser un état des lieux : niveau d’engagement, leviers actionnables et impact du digital dans les organisations, ce afin d’évaluer la maturité des entreprises. De cette étude, il ressort des paradoxes criants au regard du discours ambiant sur la transformation digitale. Par exemple, un quart des entreprises déclarent ne pas être concernées par le digital, tous secteurs confondus. Les trois quarts des entreprises interrogées, en majorité des sociétés de très grande taille et dans le secteur des services, ont engagé leur transformation digitale, mais très peu sont arrivées au bout du processus.

 

Parmi les freins le plus fréquemment évoqués : le report à plus tard de la réflexion, le manque de moyens alloués au sujet, une aversion au risque, la peur des échecs et des expériences passées malheureuses, le manque de vision ou encore la difficulté à fédérer autour du projet. Un tiers des entreprises interrogées voient aussi dans la « transformation digitale » un simple effet de mode qui n’aura aucun impact économique sur leur activité. Pour beaucoup, le digital n’est pas considéré comme un enjeu d’entreprise, mais comme une question essentiellement technique, dont les impacts majeurs ne se feront pas sentir avant deux à cinq ans.

Des défis

 

Au-delà des perceptions, les entreprises doivent faire face à quatre défis majeurs, communs à tous les acteurs dits traditionnels, mais avec des réalités différentes (ampleur, vitesse, champ concurrentiel…). Le premier pari est stratégique : la nécessaire transgression de la stratégie verticale usuelle. Dans la plupart des secteurs, ce sont des acteurs « périphériques » qui deviennent clés (Assurland, Booking, Uber, Airbnb, Deliveroo…) et qui capturent une partie importante de la valeur des acteurs « traditionnels » en changeant les règles du jeu et/ou en captant la relation avec le client.

 

Ensuite, la question est méthodologique : il faut penser time to market en se réinventant continuellement ; les approches classiques (stratégie, conception, déploiement) ne sont pas assez rapides et réactives pour affronter un environnement incertain et pour évoluer très rapidement. Troisièmement, la réflexion impose de revoir l’organisation : comment délier les organisations pour plus d’agilité, car elles sont classiquement structurées par compétences et ne répondent pas aux besoins de combiner/mixer/rassembler compé tences business et technologiques pour conquérir les nouveaux territoires digitaux. Enfin, l’entreprise doit prendre en compte l’aspect legacy (« héritage »), c’est-à-dire composer avec le patrimoine technologique legacy. Le digital « hors sol » est de plus en plus rare, il est nécessaire de connecter l’ensemble des briques technologiques, digitales ou legacy afin d’offrir de nouveaux services digitaux aux clients internes et externes.

 

 

Avec quelles armes ?

 

Relever ces quatre défis majeurs et engager sa transition digitale ne semble possible qu’en effectuant une remise en question pertinente, en d’autres termes en se dotant des armes capables d’éviter les pièges. Trois interrogations, trois inflexions qui, bien affûtées, pourraient se révéler gagnantes.

 

 

Combiner la stratégie et l’action

 

Faire des choix est essentiel : mettre en mouvement l’entreprise, c’est d’abord imprimer le cap, et donc intégrer dans la vision stratégique de l’entité les bonnes composantes digitales (business model, produit, canal de distribution, relation client, levier de performance interne…). Pour faire cela, nombreuses sont les sociétés à se confronter aujourd’hui à deux écueils : vouloir embrasser largement un océan d’opportunités digitales bien trop vaste et céder aux sirènes du me too en oubliant de réellement se différencier. Pour se différencier, il convient bien sûr de sonder l’océan (se nourrir de benchmarks, adopter une démarche prospective, expérimenter…), mais « profusion n’est pas vision » : c’est bien en faisant des choix digitaux (en évitant de saupoudrer les investissements par exemple) qu’une vision claire sera posée et reconnue. À chaque entreprise de définir, pour chaque opportunité digitale identifiée, si elle souhaite se comporter en early adopter, fast follower, ou au contraire assumer une stratégie de rattrapage une fois les bénéfices (et les risques) éprouvés par d’autres acteurs.

 

Revoir aussi ses modes d’action : dans leur transition digitale, les entreprises interrogées préfèrent à 90 % procéder par paliers, par ajustements successifs, plutôt que de provoquer un big bang. Et elles ont raison ! Être capable d’expérimenter, d’accélérer la prise de décision ainsi que le temps de développement des produits et des systèmes… tout cela devient indispensable afin d’ajuster sa stratégie d’action à un environnement digital qui de toute façon évoluera encore plus vite. Test and learn, lean startup, méthodes agiles, Minimun Viable Product… les buzzwords ne manquent pas, mais l’objectif et l’état d’esprit restent les mêmes : revoir et accélérer son cycle conception-action. Adopter enfin une approche « open transformation » : le digital mobilise un ensemble de compétences qu’une entreprise ne peut rassembler à elle seule. Se transformer, c’est aussi accepter de s’ouvrir, de se connecter avec l’extérieur, avec d’autres acteurs de l’économie, des start-up, des opérateurs technologiques, des concurrents parfois. C’est ce qu’a fait la SNCF en donnant accès à une start-up, Captain Train, à ses données de réservation, ce qui contribue à l’amélioration de l’expérience des usagers et au développement de son chiffre d’affaires. Manager son réseau de partenaires, trouver de nouvelles alliances, redéfinir les frontières de son business model et de son entreprise… font partie des priorités d’action à mener.

 

 

Regarder le monde autrement

 

Devenir digital, c’est libérer l’initiative et transformer les esprits, cultiver un état d’esprit digital permanent par un discours positif : créer l’envie plutôt que susciter l’angoisse. C’est aussi encourager l’initiative et l’expérimentation : la transition digitale impose de fédérer les troupes et de libérer les énergies, ce qui implique plus d’autonomie des collaborateurs. Dans cette optique, l’erreur est non seulement un droit, mais elle est nécessaire ! Quand Google lance quinze initiatives, quatorze passent à la trappe. C’est le fameux affordable loss, c’est-à-dire ce que je suis capable de perdre pour, au final, gagner. Les entreprises devront sans doute s’y habituer.

 

Ensuite, il faut avoir en tête que le digital révolutionne l’expérience client. À l’heure où les frontières entre personnel et professionnel évoluent en permanence, la continuité d’expérience va devenir un besoin et une priorité de plus en plus forte. Penser expérience pour les clients, mais aussi pour les collaborateurs, les fournisseurs, les partenaires… est indispensable pour réussir sa transition digitale. Regarder autrement, c’est in fine devenir data oriented. Les data, big data, smart data, c’est LE sujet dont toutes les entreprises parlent : 43 % des entreprises interrogées déclarent s’y intéresser, a fortiori si elles ont déjà engagé leur transformation. Encore faut-il oser regarder cette masse de données collectées au quotidien comme un puits de pétrole à exploiter. Là aussi il faut faire des choix. Où creuser ? Pour quel usage final faut-il raffiner le produit brut ? Dois-je laisser un partenaire exploiter mes nappes ?

 

 

Retravailler les fondamentaux

 

Réorganiser sa filière digitale, donc, car depuis longtemps les entreprises envisagent le digital et les nouvelles technologies en termes de coûts. On les a poussées à mutualiser, à rationaliser, mais accélérer sa transformation digitale oblige à questionner les organisations sous un autre angle : la disruption est tout autant nécessaire dans les structures que dans la stratégie et la culture ! Les DSI, les directions générales, les directions marketing et les autres métiers sont tous des piliers internes de la transformation digitale. Le digital condamne à travailler ensemble, en rapprochant les compétences, les thinkers et les doers. Les géants du Web y excellent depuis longtemps, il est grand temps que les entreprises dites traditionnelles s’en inspirent pour revoir leurs modes de fonctionnement.

 

En effet, le financement fait aujourd’hui défaut. Le manque de moyens alloués est l’un des freins évoqués par les entreprises qui n’ont pas encore engagé leur transition digitale. Or, les investissements étant massifs, quelqu’un doit en prendre la responsabilité et expliquer au management, aux actionnaires ou au marché qu’ils sont indispensables. Et justifier cet engagement financier au même titre que celui, par exemple, d’une internationalisation. Et à nouveau, ne pas oublier de faire des choix afin de maximiser l’impact des investissements consentis, plutôt que de disperser les efforts financiers. À l’évidence, le digital s’appuie sur des technologies modernes. Or, le patrimoine technologique des entreprises est souvent un millefeuille datant parfois des années 1980. Opérer sa transition digitale, c’est rendre plus agile son patrimoine technologique et moderniser ses systèmes d’information, investir dans de nouveaux équipements, de nouvelles briques applicatives et techniques, refondre l’architecture, urbaniser son SI…

 

 

Pas « pourquoi », mais « comment »

 

On l’aura compris : le « comment » est primordial pour s’engager dans la transition digitale. Elle implique une ambition définie, des engagements et des choix en ligne avec les priorités stratégiques. Pour vaincre la tentation de l’immobilisme face au digital, il importe de se mettre en marche et de passer à l’action. Envisager le digital comme un nouveau territoire à investir et à intégrer, en ayant à l’esprit que bien utilisé, il reste, en tout état de cause, un puissant levier de croissance et d’opportunités sur son marché.

 

Source : Influencia

Les réalités de la transformation digitale en B2B, une vue de 63 entreprises

Cela aurait été très intéressant sur des PME. Mais l’enquête montre quand même ce que nous rencontrons sur le terrain chaque jour : le moteur de la transformation digitale n’est ni le service IT, ni les services techniques… Tout simplement car la digitalisation n’est pas l’adoption de technologies ce à quoi on la souvent réduit mais UN CHANGEMENT D’ÉTAT D ESPRIT !!

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Plus personne n’ignore la transformation digitale, rupture provoquée dans l’entreprise par l’adoption de technologies numériques. Elle accélère les mouvements des marchés, les nouveaux comportements des clients et ceux des employés. Elle génère de nouveaux business modèles, introduit brutalement des pure-players apparus de nulle part dans l’éco-système. Elle provoque une explosion des données qui elle-même crée d’autres opportunités de business modèles, dans une course exponentielle. Les technologies numériques sont l’aiguillon de l’économie mondiale.

Cependant, elles ne suivent pas toutes une progression identique, en suivant les étapes de la fameuse courbe de Hype de Gartner ; Découverte – espoirs – désillusion – éclaircissement – productivité. Certaines envahissent le monde immédiatement (les SMS, le chat), d’autres disparaissent peu après leur naissance (le télétexte, Second Life), ou n’en finissent pas d’accoucher et leur adoption est au forceps (la reconnaissance vocale, le CRM). Le BCG a recensé 500 « deep technologies » et prédit que 40 sont appelées à survivre (Les Echos, 3 avril 2017). Quelle que soit l’entreprise, les adoptions de nouvelles technologies se réalisent par un point d’entrée, local ou central, avant éventuellement de s’étendre. Des responsables de départements, des chefs de projet, des « digital officers » recherchent, essaient, promeuvent, rejettent des technologies.

Parmi toutes les technologies numériques, lesquelles sont le fer de lance actuel de la transformation digitale ? S’agit-il d’une myriade de technologies ou peut-on identifier un hit parade des plus présentes ? Quels départements constituent l’antichambre de la transformation digitale dans l’entreprise ?

Pour répondre à ces questions, nous avons réalisé un benchmark auprès de 63 entreprises, dont 81% sont du domaine B to B pour l’essentiel de leur activité et 60% d’une taille supérieure à 1000 personnes.

Le tableau suivant donne le résultat des interviews : treize technologies dominent la transformation digitale. Il est intéressant de constater qu’une seule, le PLM 4.0 (robotisation exploitant l’internet des objets) est propre à un secteur, l’industrie. Les autres seront à terme universelles. Cinq sont déjà anciennes. Les deux technologies les plus citées sont l’internet des objets et les e-services. Sachant que l’IoT engendre par synergie des e-services, on peut s’attendre à une invasion du monde des objets connectés apportant des services aux clients B2B. La dématérialisation, le CRM, la collaboration 2.0 (les forums, les blogs, le partage de documents…), le e-commerce et les réseaux sociaux ont plus de dix ans. Pourtant, leur adoption demeure le challenge actuel de nombreuses entreprises : un tiers de l’effectif, celui des late adopters se bat avec des technologies que les deux autres tiers possèdent déjà. Inversement, l’adoption des technologies nouvelles, l’Internet of Thing (objets connectés), le big data, le PLM associé au 4.0, l’intelligence artificielle est le match d’un deuxième tiers des entreprises, qui seront les premières à les adopter. Elles sont les innovators. Entre les deux, le cloud, le e-learning et les e-services sont des fruits mûrs sans être très anciens, ils concernent un petit tiers de l’effectif, ni en avance, ni en retard, celui du peloton des followers. Sans chercher à créer un index de digitalisation ambitieux, tel que celui que les Echos et Gilles Babinet cherche à créer avec le eCAC40 (Les Echos du 20.10.2015), une échelle de mesure simplifiée apparait ici.

Les technologies citées comme premier facteur de transformation digitale

L’enquête livre également les fonctions « têtes de pont » des entreprises qui introduisent la transformation digitale. La surprise vient de la quasi absence des départements IT et HR. En dépit des résistances humaines qu’elle provoque et de ses impacts informatiques lourds, la transformation digitale semble se passer d’eux. Deuxième surprise, la faible présence du R&D et du service technique, qui ne représentent qu’un petit tiers, alors qu’il s’agit d’adoptions technologiques. Pour la moitié de l’effectif, les fonctions qui se transforment le plus sont les ventes associées au marketing et le support au client.

Les départements cités comme le premier affecté par la transformation digitale

C’est donc la raison d’être de l’entreprise qui est affectée : le business modèle, les relations avec les clients avant vente et après vente. Ainsi, au vu de ce benchmark, douze technologies universelles viennent bousculer simultanément le moteur de l’entreprise. Dans cette course, la prise de conscience des dirigeants fera la différence. Les technologies numériques risquent de tuer les late adopters. Elles opèrent un tri spontané entre les innovators qui sont les premiers à investir, essuient les plâtres et paient le prix fort de l’adoption et les followers qui cherchent le meilleur moment moins coûteux de maturité des technologies, mais le paient par une image de suiveur.

Source : marketing-professionnel

Auteur : Marc Diviné, dirigeant de A2Z-Innovation et enseignant à l’IAE-Paris

 

 

L’appli vendeur, garantie d’un trio gagnant client, vendeur, enseigne

Quand on parle digitalisation, on parle souvent écrans, mobiles applis et on va se focaliser sur le choix d’une seule technologie ! Mais si doucement, les décideurs intègrent que plus que la technologie c’est l’usage de la technologie qui est importante… La focalisation sur l’expérience client a comme effet pervers de négliger le parcours vendeur, il faut impérativement avoir présent à l’esprit que l’expérience client passe par l’expérience de vente du vendeur !

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73% des consommateurs désirent bénéficier de conseils ou résolutions de problèmes à travers un échange humain. Une tendance qui se confirme avec l’apparition des live chat en e-commerce. En parallèle, 58% considèrent le point de vente physique comme le canal le plus personnalisé.

A en juger par une étude du Global Consumer Pulse de 2016 menée par Accenture Strategy, le digital – levier omniprésent dans l’univers du retail – doit désormais tendre vers une plus grande humanisation entre l’enseigne et le client final. En parallèle l’exigence du client ne cesse de croitre et souhaite avoir des réponses à ses interrogations ou bénéficier d’une fluidité online comme en boutique. Quelle solution mieux que le digital pour y parvenir ?

Le vendeur, point névralgique de l’expérience d’achat sans couture

Jusqu’ici simple conseiller en boutique, le vendeur endosse grâce au digital un rôle à haute valeur ajouté : être la passerelle entre le client et l’offre en ligne. Il se positionne comme la véritable incarnation de l’interlocuteur idéal pour les clients plus enclins à se rendre en magasin souhaitant avoir une visibilité sur la globalité de l’offre, qu’elle soit instore ou online. Pour se faire, un équipement efficient est indispensable pour donner toutes les cartes dans les mains du vendeur et en faire l’ambassadeur de l’expérience d’achat sans couture et humanisé (réponse aux attentes, amabilité, pertinence des conseils,…).

L’appli, le meilleur ami du vendeur au service du client

Un outil digital POS adapté et performant apparaît comme l’allier incontournable pour répondre aux besoins croissants des conseillers en boutique, désireux de maîtriser l’ensemble des rayons, suivre en temps réel les gammes de produits en stock, accéder à l’historique d’achat de chaque client, finaliser le paiement d’un client où qu’il se trouve et sans faire la queue, ou encore maîtriser les offres commerciales en cours. Ainsi, le vendeur peut moduler le discours comme l’offre proposée à chaque client et ainsi le fidéliser plus facilement. Désormais valorisé, le vendeur redevient le détenteur de toutes les informations utiles pour aiguiller le client vers le bon produit. En parallèle, le point de vente n’est plus assimilé à un choix par défaut mais évolue en représentant LA place de marché où règne un contact humain pointu, sur-mesure et efficient grâce à l’utilisation d’objets connectés.

…et une vraie force pour l’enseigne  

Au-delà de l’évolution de la relation entre l’équipe de vente sur place et le client, l’enseigne apparait comme une marque innovante et agile en s’appuyant sur le digital. C’est d’ailleurs ce que souligne une étude Epson : 91% des clients pouvant échanger avec un personnel expérimenté est un facteur décisif pour établir une opinion positive sur une marque. Le digital offre d’autres bénéfices pour la marque comme la fluidité des échanges entre les différents services et les équipes terrain ; une valeur ajoutée qui vient doper le chiffre d’affaires. Une étude pour le magazine Action commerciale révèle les répondants ont constaté une hausse de 26% du chiffre d’affaire avec l’utilisation d’outils connectés.
En définitive, l’expérience d’achat du client passe par l’expérience de vente du vendeur. Le device connecté représente un créateur de valeur pour le client comme pour le vendeur et vise à résoudre les problématiques du client comme du vendeur.
Source : Journal du Net

Comment le digital transforme les boutiques physiques

Le mobile et les tablettes s’installent en boutique discrètement mais efficacement..

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Plus d’échanges et d’expérience en boutique. C’est le résultat de l’utilisation croissante des mobiles et tablettes.

La généralisation des outils digitaux a des effets visibles sur les boutiques en « dur ». L’utilisation croissante de la technologie ne se traduit pas forcément par des lieux robotisés et sans vendeur. Elle a l’effet inverse et conduit plutôt à créer plus d’occasions d’échanges et d’interactions. Une mutation que les professionnels analysent comme le passage de l’ère de la transaction (commerciale) à celle de l’expérience sensorielle (agréable de préférence) .«Quand on peut acheter partout, dans la rue sur son mobile ou sur une tablette dans son canapé, on attend autre chose des magasins. La visite de la boutique doit servir à créer du lien, susciter des ventes additionnelles en facilitant la découverte d’autres produits que ceux que l’on était venu acheter au départ », constate Cécile Gauffriau, directrice de l’Echangeur by BNP Paris Personnal Finance, filiale crédit à la consommation de la banque.

Cette cellule de veille et conseil en stratégie scrute pour le compte de ses clients (Leroy Merlin, Carrefour, Orange …) les innovations de la distribution. « Le digital sert beaucoup en amont pour la recherche et la comparaison des produits. Dans les boutiques, il doit faciliter la personnalisation et les interactions avec les vendeurs ou les amis avec qui on partage un look, la photo d’un produit », renchérit Nathalie Rosenblum cofondatrice de l’agence Retail 3 D, spécialisée dans la conception et la réalisation de concepts commerciaux.

Même les écrans vidéos géants, un temps considérés comme un must dans les flagships de Londres ou New York, sont moins présents. « A moins d’être vraiment forts et renouvelés souvent, ils finissent par ne plus être visibles », ajoute-t-elle.

Quelques exemples de transformations qui mettent le client – et plus uniquement le produit- au coeur du magasin.

SALOMON RECOIT SA COMMUNAUTE

Salomon, le spécialiste du ski, a aménagé dans ses boutiques un espace dédiée à sa communauté d’utilisateurs. Le mur d’images relaie leurs vidéos postées sur les réseaux. Ateliers, présentation et tests des nouveaux produits y sont aussi organisés pendant (et en dehors) des heures d’ouverture. Les randonneurs peuvent s’y retrouver pour prendre le départ d’une course en montagne. Les acheteurs de chaussures amateurs de personnalisation n’attendent plus non plus debout les bras croisés la préparation de leur commandes. Confortablement installés dans le coin « boot fitting » du magasin, ils regardent les épisodes de la Salomon TV : compétition, idées de rando et, en station, tout ce qu’il faut savoir sur l’enneigement et les curiosités locales.

LE PSG REMET PARIS DANS SES BOUTIQUES

Pour rappeler son ancrage dans la capitale, le club à mis des Colonnes « Morris » dans ses boutiques reliées à des contenus sur tablettes. L’option jeux en ligne a vite été supprimée victime de son succès, trop de joueurs finissaient pas gêner la vie de la boutique. Les commentaires des matchs s’affichent en revanche en direct ou en différé. Quant aux écrans vidéos nombreux, ils servent à diffuser des infos sur l’actualité du Club « avec des contenus renouvelés chaque semaine », précise Nathalie Rosenblum.

Les nouvelles boutiques du club de foot se sont inspirées des colonnes Morris pour afficher contenus et résultats sportifs - Bertrand Vallé / PSG
Les nouvelles boutiques du club de foot se sont inspirées des colonnes Morris pour afficher contenus et résultats sportifs – Bertrand Vallé / PSG

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LE NEO FLEURISTE HAPPY FAIT TRAVAILLER SES CLIENTS

Nouveau concept du groupe Emova (Monceau Fleurs, Rapidflor, Au nom de la Rose…) bientôt testé à Paris, Happy vise les jeunes urbains, peu habitués à offrir des fleurs. Originalité ? La boutique propose deux circuits, en fonction du temps dont on dispose. Le rapide se présente comme un rayon de lingerie avec bouquets rangés par couleur, prêts à emporter dans leurs vases et assortis à une offre de produits complémentaires (savons, bougies et macarons) destinés à accroître le panier moyen. Le parcours long s’effectue dans un « bar à fleurs » pour composer son bouquet avec les conseils d’un fleuriste. L’expérience est complète avec la possibilité de rédiger et imprimer un petit mot d’accompagnement.

Le fleuriste Happy propose des produits complémentaires, bougies, savons et macarons... La créative zone permet de composer et d'emballer soi-même son bouquet. - Happy
Le fleuriste Happy propose des produits complémentaires, bougies, savons et macarons… La créative zone permet de composer et d’emballer soi-même son bouquet. – Happy

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Source : Les Echos

Euroshop 2017, la fin du digital bling bling

Oui, la valeur ajoutée du DIGITAL en magasin ne se trouve pas (plus) dans l’écran de 56 » avec une profondeur de noir exceptionnelle pour contempler les fonds marins à la poissonnerie ou dans la borne « smiley » mesurant la satisfaction client (même si cela reste parfois adaptée). Le digital doit être avant tout 1) Au service des équipes métier pour fluidifier les process et les énergies doivent se focaliser sur l’appropriation de ces nouveaux outils. 2) Au service de l’expérience client (mais d’une « nouvelle » expérience : customer centrics) intégrant ses attentes, les anticipants même… Et bien sûr, avec le mobile comme « navire amiral » …

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Le CEO de Market Value, Philippe de Mareilhac donne ses impression sur l’édition 2017 d’ Euroshop, le grand salon européen de l’équipement des magasins où l’agence avait pris un stand. De ce « formidable baromètre du retail », le patron de l’agence de design et de conception de magasins retient deux grandes tendances, le passage au digital utile et l’importance retrouvée de la lumières. Son point de vue.

Du salon 2017, je retiens 2 choses. Premièrement, le passage du digital bling bling, à un digital utile. Le digital ne s’affiche plus, il a presque disparu des magasins. Mais en réalité, il est de plus en plus présent dans le parcours client. On ne voit plus ces batteries d’écrans symboles de modernité. Le digital est soit dans la poche des clients (leur smartphone), soit intégré dans le mobilier.

Le digital discret

Il sert à accélérer le passage en caisse, simplifier la prise de commande, faire du click & collect ou offrir du service. Bref faciliter le parcours client, lutter contre les irritants et donc améliorer l’expérience globale. Les pure players du web qui se lancent dans le retail, comme Le Slip Français ou Sensee, l’ont d’ailleurs bien compris en faisant des magasins (presque) sans écran. Le digital n’est plus là pour remplacer l’humain en créant des magasins technologiques et froids. Au contraire il est user-centric, et facilite la vie du vendeur et du client.

On le retrouve aussi dans le mobilier, parfois même le plus inattendu comme ces mannequins sur-mesure créés par Hans Boodt avec une imprimante 3D. Ainsi le digital crée un nouveau territoire d’expression et de créativité pour les marques de mode en réinventant un basique du métier.

Le retour de la lumière

La deuxième chose qui m’a marqué, c’est la lumière. On revient aux fondamentaux : valoriser le produit. Et la lumière par son intensité, ou sa température, est indispensable à la scénographie et à la mise en valeur du produit. La lumière aide aussi à souligner les volumes, rythmer l’espace et dessiner le paysage. Elle attire le client, le met en condition, et crée de l’intimité entre le client et le produit. Voilà une belle matière première à travailler pour tous les designers.

 

Source : LSA

 

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