Retail omnicanal : l’expérience du vendeur au service de celle du consommateur

On focalise sur #userexperience mais l’enjeu de la digitalisation surtout dans le retail c’est l’adoption et le bon usage des technos par les vendeurs! C’est en grande partie la principale raison de l’échec des « vendeurs muets » (bornes interactives) en GD …. il manquait l’humain.

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L’évolution profonde que connait le secteur du commerce pousse les enseignes et les marques à faire leur révolution, avec pour mot d’ordre une meilleure connaissance des comportements et des attentes des consommateurs pour proposer de nouveaux canaux de ventes et apporter de nouveaux services et au final, augmenter les ventes.

Dans ce contexte de transformation et de compétitivité d’un nouveau genre, la digitalisation fait loi. Plus que jamais, les outils et la technologie se doivent d’être irréprochables. La décennie 2010 restera sans doute comme celle de la révolution du commerce, devenu multicanal puis omnicanal. En quelques années, les différents mondes de la distribution – enseignes généralistes, enseignes spécialisées, nouvelles enseignes type Amazon – ont fusionné et il n’y a guère plus de frontières entre les achats traditionnels en magasin, les achats en ligne, le click & collect ou encore le drive. Tous ces modes d’achat cohabitent et le consommateur veut pouvoir passer de l’un à l’autre, et inversement, sans rupture au niveau de son expérience et de la qualité de service.

Le service au centre du commerce omnicanal

Cette transformation du Retail impacte évidemment l’organisation de l’entreprise et son système d’information. Les distributeurs doivent se réinventer au moins sur trois aspects. Tout d’abord en repensant l’ensemble de leur supply chain pour une plus grande maîtrise de leur stock, de la communication en temps réel, des offres de produit, etc.  Ensuite en développant le Big data pour fidéliser et mieux cibler les attentes de leur client, etc. Et en accompagnant l’ensemble des départements vers des nouveaux services ou technologies par la formation des vendeurs.

Parmi tous les enjeux auxquels elle doit répondre, celui de la relation client est l’un des plus fondamentaux, et peut-être le plus déterminant de tous. À ce titre, la digitalisation est devenue un axe particulièrement stratégique pour le succès des enseignes.

Or, cette digitalisation du point de vente répond à un impératif central : le service. Un service qui a vocation à soigner l’expérience et la relation client, tout en conjuguant le plus efficacement possible deux objectifs – favoriser les achats supplémentaires (ventes additionnelles et croisées) et limiter l’abandon de panier. Cet impératif de service – quel que soit le canal utilisé – se traduit par des innovations redoutables d’efficacité, tant pour le client que pour le vendeur.

Les enseignes de mode adoptent les cabines d’essayage connectées qui permettent au client de visualiser différents coloris d’un vêtement grâce au miroir virtuel, tout en envoyant une notification sur le smartphone du vendeur qui pourra apporter rapidement une autre taille (avant que le client n’abandonne son achat).

Dans les enseignes de restauration rapide, les bornes de prise de commande évitent que les clients découragés par une queue trop importante aux caisses ne rebroussent chemin, tout en permettant de fonctionner en flux tendu et de maximiser le chiffre d’affaires aux heures de pointe. Dans la même logique, les enseignes de supermarché développent de plus en plus les caisses en libre-service, offrant aux clients une alternative aux caisses traditionnelles où l’attente est parfois dissuasive.

Dans le secteur de l’hôtellerie et du tourisme, les programmes de fidélité permettent aux téléconseillers d’être informés en temps réel et de manière individualisée des offres spéciales qu’ils peuvent proposer à leur client.

Les exemples sont nombreux et multiples. Et tous montrent le rôle stratégique de la technologie et des services digitalisés. À condition que tout cela fonctionne parfaitement. Car il ne faut pas négliger le peu de tolérance que les consommateurs ont vis-à-vis des incidents techniques ou des pannes informatiques. Et la sanction peut être sévère pour les enseignes qui ne veilleraient pas (ou pas assez) à cet aspect.

Du support IT au support métier : le business desk au coeur de la compétitivité

Si les services digitalisés offerts aux clients sont évidemment essentiels, l’environnement technologique des vendeurs et des téléconseillers l’est tout autant. La qualité de l’expérience d’un client dépend aussi du bon fonctionnement et de l’efficacité des outils dont dispose le vendeur, qui lui aussi doit bénéficier d’une expérience fluide et fiable. Les outils technologiques et les processus métier permettent d’apporter aux clients la plus grande satisfaction. Pour cela, il est nécessaire d’apporter aux points de vente un support technique et fonctionnel de haute qualité.

Le support technique est donc vital pour l’efficacité du vendeur et du commerce en général. Mais il ne peut toutefois pas (ou plus) se contenter d’être uniquement technique. En cas de dysfonctionnement, un utilisateur qui contacte le support a également (et peut-être surtout) besoin de dialoguer avec un interlocuteur qui connait son métier, ses contraintes et ses enjeux, ainsi que les différents processus et applications qui lui sont spécifiques.

Dans ce contexte, la DSI évolue elle aussi et se verticalise pour répondre à la nécessité d’être en lien toujours plus étroit avec les métiers, et pour être capable de prendre en compte l’impact « business ». Le support n’est plus seulement un support IT, il est aussi un support conseil. C’est en ce sens que le service desk traditionnel doit se transformer en business desk, au plus près des métiers de l’entreprise.

Pour cela, le support doit d’une part être en mesure de simplifier l’accès par l’apport de solutions innovantes d’omnicanalité, avec l’introduction de la communication instantanée entre le vendeur et le support technique ou encore l’autonomisation du vendeur dans sa recherche d’assistance par la mise en place d’agent virtuel. Et d’autre part, il doit opérer une transformation forte pour apporter une expertise quotidienne dans l’utilisation des solutions business en réponse aux enjeux des points de vente et des entreprises lancées dans une transformation accélérée par la digitalisation, à plus forte raison dans un marché internationalisé.

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Source : Les Echos

Le commerce physique oui, mais avec les avantages du e-commerce

Le magasin restera toujours le seul endroit où il y a un contact physique avec le client et où il existe une mise en scène de l’univers de la marque. Mais cela ne saurait suffire, avec un client influencé par les codes du web, ses exigences ont évolué. Il est en attente du niveau d’usage que lui assure le web : rapidité, accès instantané à l’information, codes promos perpétuels et personnalisés… En fait, rien de bien compliqué mais encore si rare…

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Selon l’étude « Restructuration du commerce de détail : quel avenir pour le commerce traditionnel ? », menée par ShopperTrak, les consommateurs ont des attentes élevées vis-à-vis du commerce physique dans leur expérience d’achat.

41 % des consommateurs avouent trouver le commerce en ligne plus personnalisé, mais plus de la moitié d’entre eux (51 %) continue de se rendre dans des boutiques physiques pour faire leurs achats. La commodité, le service client, la transparence, l’expérience personnalisée et la prospection avant achat sont les cinq domaines sur lesquels les clients sont vigilants.

Les interrogés sont 34 % à déclarer ne pas avoir acheté leur produit à cause de la queue en caisse. La rapidité est alors devenue un facteur important dans le processus d’achat. Ils s’attendent à de nouvelles solutions comme avoir un système de tickets virtuels pour 30 % d’entre eux ou une application qui permette de scanner leurs articles et de les ajouter ainsi directement à leur panier.

Les consommateurs sont aussi en quête de transparence dans les points de vente physiques. Plus d’un tiers aimerait pouvoir bénéficier d’informations plus claires en termes de prix ou de promotions, et ne pas avoir à vérifier eux-mêmes s’ils bénéficient de la meilleure remise. Pour cela, 60 % aimeraient avoir accès à des étiquettes électroniques et des QR codes afin de disposer de toutes les informations pour faire leur choix et connaître aussi les stocks.

La force de vente fait également partie des préoccupations des clients. Désormais habitués aux avis déposés en ligne et aux indications sur la capacité des stocks, 28 % des Français interrogés s’attendent à pouvoir recevoir ces mêmes informations en magasin via des vendeurs équipés de tablettes.

Autre élément, la prospection d’achat. Les sondés sont 42 % à se rendre dans un point de vente physique pour se familiariser avec la marque et ses produits. Même s’ils n’achètent pas directement, cela leur permet d’avoir une idée globale de la qualité, de l’image et de l’univers de l’enseigne pour ensuite faire leur choix et passer à l’achat.

Enfin, 47% estiment vivre une bonne expérience client si on leur envoie des remises personnalisées en caisse pour les récompenser de leur fidélité et pas le même bon de réduction distribué à l’ensemble des clients. Ils sont 23 % à déclarer qu’ils viendraient plus souvent en magasin s’ils avaient droit à des avantages exclusifs, comme pouvoir découvrir la nouvelle collection ou un nouveau produit en amont.

Source : Fashion Network

3 Ways to Make Geofencing Work for Your Business

Le bon message à la bonne personne au bon endroit qui va générer du trafic « INSTORE » !!! C’est aujourd’hui un service qui est inclut dans tous nos développements d’apps.

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Have you heard of geofencing? This mobile display advertising tactic allows you to target users who enter a specific area around a location like your business or your competitor’s business and show your ad on their mobile device.

Here are three ways to make geofencing work for your business.

1. Target Your Competitors’ Customers

Say your potential customers frequent one of your competitor’s locations. With geofence advertising, you can set up an invisible “fence” around your competitors’ locations and target their customers with an ad that contains a special offer to drive them to your location instead. So, as a prospect near your competitor’s business is playing on his phone, he sees an ad for your business offering 20% off a purchase. Since that user already has a regular interest in purchasing the product or service you offer, chances are high that the prospect will make their purchase at your location, with a special offer, instead.

2. Target People Near Your Business’ Location

Using geofencing to target a large radius around your own location is an effective way to grow awareness for your business and drive more in-person visits. For example, if you open a floral shop in a new neighborhood, you can target people living or visiting within 20 miles of your storefront and reach them with a mobile ad that lets them know about your new business and provides a special offer for a first-time purchase. By targeting consumers who live, work, or play near your business, and letting them know what you offer, you can start to grow traffic and sales.

3. Target Patrons of Other Relevant Businesses

In addition to targeting your competitors and your own business location, you can also use geofencing to target relevant businesses. For example, if you are an insurance agent, you may target a nearby car dealership or apartment complex so new car owners or new renters can see your ads and call you for their insurance needs. Think about businesses that may complement yours and target their customers to drive more new customers to your business.

Source : business 2 community

Keolis Lille digitalise ses transports à toute vapeur

UX/UI power !! Bel exemple où l’expérience utilisateur est au centre de la réflexion menée pour digitaliser le service. Le mobile et l’appli apparaissent alors comme la combinaison la plus efficace et la plus performante.

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Rechargement du pass via smartphone, bracelet connecté, NFC, navettes autonomes… La filiale lilloise du transporteur français innove à tout va pour moderniser son réseau.

Les heures des bons vieux distributeurs automatiques de billets sont comptées. En tout cas à Lille, où le transporteur de la métropole, Transpole, sous l’égide de sa maison-mère Keolis, vient de dévoiler une technologie dont Gilles Fargier, directeur général de Keolis Lille, se félicite : « C’est une première en France et sûrement en Europe. » Sa fierté ? L’appli Pass Pass Easy Card, qui permet depuis mi-janvier dernier de recharger son titre de transport directement depuis son smartphone en présentant simplement la carte au dos de l’appareil.

Lancé le 17 janvier dernier, ce service développé avec le spécialiste français du sans-contact Spirtech et le développeur lillois de solutions e-commerce Insitaction compte déjà 4 000 achats pour une valeur moyenne d’un peu plus de 9 euros chacun. Et ce alors qu’il n’est disponible que sur Google Play. « Cela améliore considérablement le confort des voyageurs qui n’ont plus à subir les files d’attente aux bornes d’achat, notamment les familles qui peuvent ainsi recharger le pass de leurs enfants depuis chez elles ou les touristes qui arrivent à Lille en train« , s’enthousiasme-t-il. Autre avantage soulevé par le patron de Keolis Lille : moins sollicités, les distributeurs sont moins sujets aux pannes.

Après avoir intégré en 2016 la possibilité de lire les informations de son pass via son smartphone avec un système d’alerte à l’approche de la fin de son abonnement ainsi que le paiement via PayPal, cette innovation n’est qu’une étape selon Gilles Fargier : « Nous travaillons sur la dématérialisation totale du titre de transport dans le mobile et sa lecture en NFC. Cela pourrait se faire d’ici 12 à 18 mois. »

Transpole voit dans la généralisation du smartphone une alternative à la multiplication des distributeurs automatiques de tickets dans toutes les stations du réseau. « Nous voulons séduire une nouvelle clientèle qui n’utilisait pas les transports en commun car elle ne pouvait ou ne souhaitait pas acheter des titres de transport via les méthodes traditionnelles« , explique le directeur général de Keolis Lille.

C’est aussi pour lui une nouvelle arme dans la lutte contre la fraude : « Nous avons préféré cette solution à d’autres comme le paiement par SMS, par exemple, car nous voulons qu’il y ait un geste de validation obligatoire et systématique, même en correspondance. Nous installerons d’ailleurs bientôt des portiques de contrôle d’accès dans nos stations de métro, comme à Paris. » Pour l’instant, la validation est obligatoire mais aucune barrière ne bloque l’accès aux fraudeurs.

Côté investissement, il affirme, sans entrer dans le détail, qu’il sera rapidement amorti : « Le coût du projet est financièrement peu significatif par rapport au nombre de clients que cela va satisfaire. »

Keolis Lille ne compte pas s’arrêter là et mise aussi sur l’IoT pour améliorer l’expérience utilisateur sur son réseau. Après le succès des bracelets NFC aux couleurs de l’Euro 2016 en juin dernier, avec 5 000 unités vendues au prix de 12,90 euros, Gilles Fargier entend transformer l’essai : « Le support privilégié pour le titre de transport dématérialisé restera le smartphone mais ce test nous a donné l’envie d’aller plus loin. Cela pourrait être un gobelet connecté, par exemple. On ne s’interdit rien pourvu que cela soit le plus simple d’utilisation possible. »

Pour booster l’attractivité du réseau Transpole, l’entreprise se lance également dans un vaste chantier de digitalisation de l’information voyageurs. Pour cela, elle compte sur les jeunes pousses du secteur. Keolis Lille a notamment lancé fin 2016 l’appel à projets Mobilidées. Les trois start-up lauréates pourront proposer leurs services respectifs dès cette année aux voyageurs du réseau Transpole. L’app Moodi, qui permet notamment aux usagers d’exprimer leur ressenti dans les transports ou de signaler une agression, le calculateur d’itinéraires adaptés au vélo Pédalille et le moteur de recherche des lieux et moyens de transport accessibles aux personnes à mobilité réduite Picto Travel seront testés cet été.

« Nous relancerons un nouvel appel de ce type en 2018 avec un focus sur la sécurité. D’ici-là, la 3G ou la 4G seront disponibles dans tout le métro pour assurer une continuité de service pour les applications mobile grâce à un partenariat entre la Métropole européenne de Lille et Orange« , avance le directeur général de Keolis Lille.

Gilles Fargier veut disrupter jusqu’au mode de transport en lui-même. Il compte sur la prise de participation de sa maison-mère dans la start-up française Navya pour proposer rapidement une nouvelle manière de se déplacer : « Nous allons très certainement mener des expérimentations avec ses navettes autonomes dans un futur proche. »

 

Source : Journal du Net

 

Les distributeurs ont-ils encore une vision réaliste des attentes des consommateurs ?

« Le magasin doit se repenser en s’inspirant des apps mobiles » Décalage de perception … Expérience client décevante… Le RETAIL prend « lentement »conscience de ses manques mais doit aussi être conscient de ses atouts : Le magasin physique reste le seul lieu de contact (physique) avec le client ! Mais l’heure d’une consommation multicanale, l’expérience WEB et MOBILE des clients fait monter l’exigence en terme de service « instore ».

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C’est la grande question qui ressort après une étude Capgemini Consulting qui indique que 81% des responsables du retail continuent à croire en l’importance des magasins physiques alors que seulement 45% des consommateurs partagent ce point de vue.

Difficile de comparer les produits, file d’attente trop longue, promotions reçues en magasin non pertinente, ou produit introuvable dans les rayons. Voici la liste des principaux griefs pour 2 consommateurs sur 3 à l’encontre des magasins physiques selon le rapport du Digital Transformation Institute de Capgemini, intitulé « Making the Digital Connection: Why Physical Retail Stores Need a Reboot ».

Le plébiscite des achats en direct et auprès des GAFA

Et sur les 6000 consommateurs vivant dans 9 pays, 45% jugent que demain ils feront leurs achats en boutique traditionnelle. Et du point de vue des distributeurs, ce taux atteint 81%. « Il y a un écart de plus en plus grand entre ce que croit le distributeur et le terrain, estime Olivier Trouvé, directeur associé, en charge du secteur Retail au sein de Capgemini Consulting. Il sous-estime même l’urgence de la situation. 71% des consommateurs envisagent de ne plus acheter dans les magasins traditionnels et s’orientent vers de nouveaux modes de consommation, comme les achats directs aux marques ou 59% pensent au GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple). » On peut ainsi citer les excellents résultats du site e-commerce de L’Oréal ou encore ceux d’Amazon.
En effet, les clients assurent être frustrés dans leur expérience en magasin, les points de vente souffrent la comparaison avec l’e-commerce. L’insatisfaction atteint 1 consommateur sur 2 en Suède et en Espagne (respectivement 54 % et 49 % des répondants déclarent que le shopping traditionnel est une corvée) et à son minimum en Chine et aux Etats-Unis (29 % et 31 % respectivement).

Le textile et l’alimentaire en retard 

Dans ce contexte, pour Olivier Trouvé, « il est impératif que les enseignes redéfinissent le rôle de leurs points de vente. Un magasin ne sert plus juste à vendre, il doit apporter des services et une expérience différente. Par exemple les clients s’attendent à pouvoir être livré le jour même. Il y a aujourd’hui une déconnexion du site web et du magasin. Le textile et l’alimentaire sont très en retard. »
D’ailleurs plus de la moitié (54 %) des responsables de commerces interrogés admettent avoir tardé à digitaliser leurs magasins physiques. Et pour 40% des sondés, les projets restent basiques comme le déploiement du wifi ! Pour autant, 78% placent la digitalisation en magasin comme une priorité, mais ils restent toujours empêtrés dans leur recherche de retour sur investissement. Ainsi, 43 % d’entre eux reconnaissent leur incapacité à mesurer le retour sur investissement des initiatives digitales en magasin, malgré un taux élevé d’utilisation. Dans l’ensemble, seuls 18 % des responsables de commerces ont mis en place des initiatives digitales à grande échelle et génèrent des bénéfices importants.

Une boutique avec le même niveau de services que le web

Le magasin est donc amené à se repenser en s’inspirant fortement des applications mobiles ! Les clients veulent des services identiques au web. Trois quarts des consommateurs (75 %) veulent s’assurer de la disponibilité du stock avant de se rendre en magasin et 73 % d’entre eux s’attendent à une livraison le jour même des produits achetés en magasin.
Par ailleurs, la boutique doit devenir un lieu d’échanges en plus d’être un lieu de vente. 57 % des consommateurs attendent des détaillants qu’ils ne se contentent pas simplement de vendre le produit, mais leur offrent également des espaces sociaux, des expériences d’apprentissage et de l’inspiration, comme des ateliers de cuisine ou de bricolage.
Enfin, les programmes de fidélité se révèlent bien souvent décriés. Les clients voudraient bien voir récompenser leurs visites en magasin. Sept consommateurs sur dix (68 %) aimeraient recevoir des points de fidélité pour le temps passé en magasin et les visites répétées, alors que 61 % d’entre eux veulent des cartes d’adhésion qui leur donnent droit à des tarifs réduits.

Méthodologie

Le Digital Transformation Institute de Capgemini a mené une enquête auprès de 6 000 consommateurs aux Etats-Unis, en Chine, en Allemagne, en France, au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne, aux Pays-Bas et en Suède, qui ont partagé leurs points de vue sur le commerce en ligne et en magasin. Il a également interrogé 500 responsables de commerces sur ces marchés, 24 start-ups dédiées aux technologies de vente et certains gérants de magasins à Londres pour comprendre à quoi ressemblera l’avenir des points de vente.

Source : LSA Commerce connecté

Ecrans, click and collect, appli mobile… Comment Flunch connecte ses restaurants

Beau retour d’expérience de FLUNCH (avec SAMSUNG) sur l’affichage digital dynamique avec un CMS propriétaire « instore ». Je confirme que la borne est une fausse bonne idée (sauf chez macdo… peut être aussi bientôt chez FLUNCH ) par contre APPLI MOBILE avec FID et travail autour de la stratégie de Notifications (geofencing…) excellent support de génération de trafic pour les Franchisés! Nous travaillons déjà le support en GD avec de très bons résultats.  

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La chaîne de restauration a équipé l’ensemble de ses points de vente d’écrans connectés afin de renforcer l’attractivité du réseau Flunch et la satisfaction client, mais aussi de diminuer certains coûts. Explications.

Les restaurants Flunch, qui fêtaient leurs 45 ans en 2016, ont lancé cette année la digitalisation de leurs affichages. Après une première phase de test en 2015 au restaurant d’Englos (Hauts-de-France), le groupe de restauration en libre-service a choisi Samsung pour équiper l’ensemble de ses enseignes en solutions d’affichage dynamique, en remplacement des caissons à rétro-éclairage utilisés depuis les années 1980 pour la présentation des plats. « Ces solutions d’affichage renforcent la visibilité et la clarté de l’offre Flunch à l’intérieur des restaurants avec des animations variées, précise Yoann Barthalay, responsable Digital de Flunch. Elles améliorent aussi l’attractivité de l’enseigne depuis l’extérieur, au moyen d’écrans dynamiques verticaux« . Couplés à la solution Zebrix de Manganelli, spécialiste des solutions audiovisuelles et digital media, les écrans mis en place ont vocation à apporter des économies d’acquisition : il n’est pas nécessaire de s’équiper d’un ordinateur supplémentaire grâce au SOC (Système sur puce) intégré directement dans les écrans. Les bénéfices sont également dans la diminution des coûts en matière d’impression, de livraison et de stockage de contenus sur les sites. « Le déploiement a un véritable impact en termes de productivité« , ajoute l’enseigne.

Des écrans d’affichage extérieurs et intérieurs

Au-delà de la qualité d’affichage, les deux partenaires expliquent que ce système permet une gestion extrêmement souple et réactive de l’affichage des contenus. Les affichages dynamiques peuvent être mis à jour à distance et en temps réel pour faire évoluer l’offre de plats chauds (les produits épuisés disparaissent automatiquement) ou permettre la mise en place instantanée de promotions flash sur certains menus en fonction des stocks disponibles. Le pilotage est réalisé depuis une interface tactile, via un serveur local connecté en direct avec les caisses. L’ensemble des restaurants équipés peuvent accéder à l’intégralité des visuels et de nouveaux contenus peuvent être mis à disposition en quelques minutes. En 24 heures, un produit peut ainsi être mis en avant à la place d’un autre sur l’ensemble du parc, tout en permettant à chaque restaurant d’afficher les prix locaux. Des tests d’offres spécifiques sont également possibles à volonté sur certains restaurants cibles. Grâce à un CMS propriétaire, Flunch peut répondre sur mesure aux besoins spécifiques de chaque restaurant, avec des contenus s’adaptant automatiquement aux formats d’écrans. « L’affichage flunch digiboard offre du confort à nos équipes et rend simple et interactif la mise en avant des offres de leurs restaurants. Elles participent d’avantage à l’animation du commerce et toutes plébiscitent leur mise en place« , résume Yoann Barthalay. Le contenu est réalisé par Manganelli, et la maintenance est assuré par un prestataire.

Un service de click and collect

Le parc a été progressivement renouvelé, en commençant par les restaurants à rééquiper. A date, 50 restaurants sont désormais équipés d’écrans d’affichage extérieurs et intérieurs. Le déploiement sur l’ensemble des restaurants en propre du groupe s’étalera sur 2017 et 2018. L’enseigne compte 265 restaurants ouverts 7/7, dont 88 en franchise. « Ce système est ouvert aux franchisés, sur leur fonds propres, et pour le moment ils sont très demandeurs« , ajoute Yoann Barthalay.

L’enseigne réfléchit à d’autres formes de digitalisation. Elle dispose d’une appli mobile permettant de commander ou d’avoir la carte du programme de fidélité myFlunch, et des bornes de commande pour enfants ont été installées en point de vente. « Nous avons testé d’autres bornes en 2013 pour nos clients mais cela ne fonctionnait pas avec l’organisation de notre offre en libre-service. Cela pourrait en revanche être parfaitement adapté à nos comptoirs Flunch Café« , explique Yoann Barthalay. Le dispositif pourrait être testé en 2018. Fin 2016, Flunch a par ailleurs lancé Click and Flunch, un service de commande en ligne sur une offre restreinte aux produits les plus emblématiques. Des évolutions sont d’ores et déjà prévues sur l’offre, le packaging et l’interface de commande.

Source : LSA, commerce connecté

Digitalisation : l’inquiétant retard des PME françaises

Les PME françaises sont en retard sur les habitudes de consommation des clients. Alors que les français sont déjà « digital/natifs » puisque 65% d’entre eux achètent en ligne (moyenne Europe 53%) seules 12% des PME françaises offrent un service de e-commerce contre 1/4 des entreprises allemandes !

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Les deux tiers des PME françaises possèdent un site internet et seulement une PME sur huit vend en ligne. A titre de comparaison, la proportion des PME réalisant des ventes en ligne en Allemagne est deux fois plus importante, selon un rapport Deloitte publié le 1er février 2017.

Les PME françaises accusent un retard par rapport au reste de l’Europe en termes de transformation digitale, selon le rapport Deloitte « Économie numérique : Le digital, une opportunité pour les PME françaises » réalisé pour Facebook et publié mercredi 1er février 2017 à l’occasion du salon des entrepreneurs.

« Ce retard est particulièrement visible à la lecture de certains critères de mesure de l’adoption de solutions digitales par les PME, tels que la présence sur Internet et sur les réseaux sociaux, la réalisation de ventes en ligne ou l’utilisation d’outils digitaux visant à améliorer la productivité », commente le rapport.

En 2015, seulement deux PME françaises sur trois bénéficiaient d’un site internet, contre trois sur quatre en moyenne dans l’UE et plus de neuf sur dix en Finlande.

 

Les PME moins digitalisées que leurs clients

Un nombre plus petit encore de PME font usage de solutions de vente en ligne. En 2015, environ une PME sur huit recevait des commandes en ligne pour un chiffre d’affaires global de près de 60 milliards d’euros, soit près de 3% du chiffre d’affaires total des PME françaises. À titre de comparaison, la proportion des PME réalisant des ventes en ligne en Allemagne à la même période était deux fois plus importante.

Un constat alarmant lorsqu’on sait que les consommateurs français devancent leurs pairs européens en ce qui concerne la réalisation d’achats en ligne. 65% des Français réalisent de tels achats contre 53% des citoyens de l’UE et une moyenne de 60% des citoyens des cinq économies principales de l’UE.

Le rapport souligne toutefois que certains secteurs sont plus avancés. Une PME sur six appartenant à l’industrie du tourisme réalise des ventes en ligne, s’adaptant ainsi efficacement aux demandes en constante évolution des consommateurs par le développement de leur présence en ligne et de l’utilisation de plateformes digitales.

Un retard qui semble urgent de rattraper car selon Facebook, le e-commerce a contribué des dernières années à 40 % de la croissance totale des ventes en France. Les transactions en ligne ont quant à elles augmenté près de 20 fois plus rapidement que les ventes globalement.

 

Source : Actionco

Avez-vous le sentiment que les commerçants et les grands magasins cherchent à améliorer l’expérience client ?

58% des clients ressentent les efforts de leur magasin pour améliorer l’expérience client..

Selon le baromètre « Les rendez-vous de l’innovation » d’Odoxa, en partenariat avec l’Usine Digitale, une majorité de Français estime que notre pays ne favorise pas suffisamment l’innovation. L’étude s’est penchée sur le ressenti des sondés en matière d’expérience utilisateur en magasin.

Ce mois-ci, le baromètre s’est penché sur l’expérience client en magasin, une problématique largement abordée lors du salon NRF Retail’s Big Show. D’après l’enquête, les enseignes commencent à s’emparer sérieusement du sujet. En effet, 58% des sondés notent les efforts des commerçants et des grands magasins pour améliorer l’expérience client.

Avez-vous le sentiment que les commerçants et les grands magasins cherchent à améliorer votre expérience en tant que client ?

Voir le graphique interactif  

Source : Usine Digitale

Des grands magasins à Amazon GO : Retour sur 3 siècles d’expérience client

Et en 2050 comment survivront les magasins à l’heure d’un e-commerce « augmenté » qui utilisera la VR en standard ? C’est en se projetant dans le futur à partir de l’histoire de 3 siècles de grands magasins que l’on trouve des éléments de réponse à cette question ultime, merci Mood media. Et encore une fois, c’est en raisonnant par rapport à l’expérience client et plus particulièrement à sa dimension sociale (le partage..avec les autres.) que l’on trouvera les solutions pour en faire un lieu privilégié inégalable car il est et restera le seul lieu de contact « RÉEL » (au sens propre ) avec le client!

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Mood Media présente l’évolution de l’expérience client en points de vente de 1800 à 2050. L’enjeu ? Comprendre quelles innovations retail ont marqué l’histoire pour améliorer l’expérience client et anticiper le magasin de demain…

 

Le client semble avoir bien changé au cours de ces dernières années, tout comme son parcours, à cheval entre web, mobile et magasin physique. Et pourtant, une constante demeure, l’expérience qu’il vit avec une marque dans un point de vente.

Pour Valentina Candeloro, directrice marketing de Mood International : « l’expérience client permet aux marques non plus seulement de vendre un produit ou un service, mais de le faire en faisant vivre quelque chose à leurs clients, en créant un lien supplémentaire avec eux. C’est un actif immatériel qui prend de plus en plus de valeur à l’heure de la digitalisation accélérée ».

Comment l’optimiser aujourd’hui et surtout demain? Pour tenter de répondre à ces questions, les équipes de Mood en coordination avec Bruno Daucé (1) ont étudié huit périodes allant de 1800 à 2050 (2).

A chacune de ces périodes, différents indicateurs de l’expérience client ont été observés : format du magasin, ambiance, services proposés aux clients, vitrine, et paiement.

 

L’émotion, vecteur de l’expérience client.

A travers les époques, l’étude démontre que c’est un pilier essentiel de l’expérience client. Les premières galeries commerciales du début du 18ème siècle marquent le rapprochement entre commerce et activités récréatives. Ce mouvement se trouve amplifié au 19ème siècle avec l’avènement des Grands Magasins.

Avec leur taille, leur choix de produits et l’introduction des innovations technologiques de leur temps, l’ascenseur et l’électricité, ils vont transformer l’acte d’achat en plaisir et poser les bases du commerce moderne.

Ils popularisent alors de nouvelles méthodes commerciales qui vont faire leur renommée : politique de prix bas, prix fixe, affichage des prix, entrée libre, vente par correspondance, expositions temporaires, périodes de soldes ainsi que le remboursement des articles également appelé « rendu ».

Cette attention portée à l’expérience client passe également par la stimulation des sens. Ainsi, les Grands Magasins se caractérisent par leur maîtrise de la lumière grâce à l’utilisation de l’électricité et le recours à des techniques architecturales empruntées au monde industriel. Le client peut également librement toucher les produits et en 1920 apparaît la première musique d’ambiance enregistrée.

En 1970, on assiste à l’évenementialisation des vitrines et depuis le début des années 2000 de nombreux magasins n’hésitent plus à recourir aux parfums d’ambiance. Ces pratiques, qui visent à développer la valeur émotionnelle de l’acte d’achat, pourront demain être confortées par les « Feel Data ». En effet, les marques pourront mesurer et analyser des millions de données émotionnelles, normées, anonymes et comparables et ainsi adapter leur expérience client.

 

La personnalisation : parler à chaque client plutôt qu’à tous les clients

Cette personnalisation s’applique à tous les critères de l’expérience client (format du magasin, services, produits ou relation client).

Une tendance qui s’intensifie avec le développement de la géolocalisation, l’arrivée de l’impression 3D mais aussi de la réalité augmentée. Et bientôt, des prix personnalisés, la fin des prix uniques ?

 

Epicerie vs mercerie

Le 19ème siècle ne voit pas le commerce d’épicerie évoluer aussi rapidement que celui de mercerie et cela bien que les dépenses d’alimentation dans le budget des ménages restent à l’époque largement supérieures à celle réalisées pour se vêtir ou se meubler.

Deux raisons majeures expliquent probablement ce retard. La première est liée aux difficultés de conservation de ces produits périssables et donc l’obligation de devoir s’approvisionner de manière quotidienne. La seconde est que les magasins d’alimentation sont à la fin du 19ème siècle très récents et n’ont pas encore connu les transformations majeures que les anciens merciers popularisent.

Il faudra attendre la maîtrise du produit d’épicerie, sa standardisation, l’apparition des marques, de l’emballage pour voir le commerce d’alimentation évoluer sous l’impulsion d’acteurs comme Félix Potin.

À la différence des Grands Magasins qui misent sur l’achat plaisir, les épiciers vont s’attacher à développer tout un savoir-faire dans la gestion des flux.

Au 20ème siècle, les magasins d’alimentation préfèrent, à la confusion parfois savamment orchestrée des magasins de nouveautés ou des grands magasins, un espace où la circulation est organisée et le rangement ordonné grâce à du mobilier modulaire.

Ce mouvement trouvera son apogée dans le libre service et le développement de la grande distribution alimentaire. Pour les épiciers, s’en est fini des vitrines. Ils deviennent alors de simples distributeurs, transférant du même coup aux produits et aux marques le soin de faire rêver le consommateur. Ils ne trouvent qu’avec le « toujours plus » le moyen de faire rêver leurs clients : des magasins toujours plus grands et toujours plus de produits.

Ainsi, épiciers et merciers ont longtemps évolué dans deux directions différentes. Les premiers privilégiant l’achat plaisir et les seconds la maîtrise des flux. Aujourd’hui, ces deux logiques tendent à fusionner.

La grande distribution cherche à intégrer dans son expérience l’achat-plaisir tandis que les autres acteurs de la distribution, poussée par le développement des approches omnicanales, accordent une plus grande importance à la gestion de flux afin de fluidifier la relation client..

 

Le néo lieu de vie

Pourquoi y aurait-il toujours des magasins quand n’importe quel client pourra se projeter les objets chez lui via la réalité augmentée et les imprimer lui-même ? Pourquoi peiner à les conserver pour une marque ?

Pourtant, nous devons de nombreux acteurs du e-commerce investissent les lieux physiques conscients, sans doute, que c’est là que l’on est réellement en contact avec le client.

Ils profitent alors de leur maîtrise des systèmes d’information et de leur connaissance des clients pour proposer une expérience client renouvelée. Par ailleurs, le magasin reste pour l’enseigne et le client un lieu d’expérimentation. Il faut ici se rappeler le rôle joué par les grands bazars au début du 19ème siècle.

En effet, des lieux comme le Bazar de l’Industrie française ou bien encore le Bazar Bonne Nouvelle jouèrent un rôle important dans la diffusion des innovations issus de la révolution industrielle.

Nul doute qu’aujourd’hui les objets connectés profiteraient d’une présence plus grande en magasin mais c’est déjà ce qui inspire sans doute des opérations comme le Noël de la French Tech.

Enfin, l’attention portée à la valeur émotionnelle de l’acte d’achat ne doit pas faire oublier ce qui fait la richesse d’une émotion : la possibilité de la partager. Le magasin, à travers sa dimension sociale reste un lieu privilégié pour ce partage. L’exemple des community rooms mises à disposition par l’enseigne REI aux Etats-Unis doit inspirer les autres enseignes.

En effet, elles contribuent à inscrire territorialement l’enseigne et favorisent l’échange social.

 

3 siècles d’expérience client en une infographie

 

 

 

1800-1899

Les grands magasins transforment radicalement l’expérience client, en rendant enfin le client autonome en magasin. Il peut toucher les vêtements et les objets (ils sont standardisés) ; avec un prix unique, il n’a pas besoin du vendeur pour le connaître ; il est informé des nouveaux produits par la promotion, le client moderne est né!

Autre grande caractéristique des grands magasins : le spectacle ! Avec eux, le shopping devient un loisir. Dès le 18ème siècle, avec les galeries et les premiers bazars, les magasins instaurent un lien entre art et commerce.

 

1900-1919

L’expérience client devient duale, face à des consommateurs autonomes, la distribution alimentaire transforme son expérience dans une logique de gestion des flux, pour vendre plus et beaucoup et innove d’abord en termes de logistique (avec le 1er magasin en libre-service).

De son côté, le retail investit dans l’achat plaisir. Un magasin parisien du début du 20ème siècle avec ses cours de coiffure, de cuisine ou ses salons de musique n’aurait rien eu à envier à TopShop qui fait aujourd’hui référence avec son flagship londonien.

Dans ces années-là, la publicité est reine. Ainsi en 1908, Mitsukoshi n’hésite pas à installer un panneau au sommet du mont Fuji, proclamant que le magasin éponyme est n°1 au Japon.

 

1920-1939

Les années 20 c’est l’explosion des sens, des spectacles de Noël dans les vitrines ou la diffusion de musique dans les magasins, le retail a pris la voie de l’émotion. Côté distribution, la logique de de gestion de flux se généralise avec la création des supermarchés et une attention portée aux prix bas. D’ailleurs les premiers chariots sont lancés en 1936.

Le marketing sensoriel fait son apparition. Pour ce qui concerne la musique, en France, ce sont les cafetiers qui, les premiers, ont utilisé la radio pour animer leur commerce, suivis de près par Monoprix qui fut la première chaîne de magasins à diffuser de la musique d’ambiance enregistrée dès 1927 !

 

1940-1969

C’est l’âge d’or de la société de consommation, l’expérience pour les clients c’est le choix et le gigantisme : premiers hypermarchés à la croissance foudroyante et premiers grands malls.

C’est aussi la montée en puissance des prix bas accélérée par la création du discount.

 

1970-1999

Les magasins doivent faire face à des consommateurs plus exigeants, c’est le 2ème âge d’or du marketing sensoriel illustré par le spectaculaire redressement d’Abercrombie & Ficth. Les clients plébiscitent une ambiance. La musique et les écrans se généralisent dans les années 90.

Alors que dès 1972, IBM invente un écran tactile, 20 ans plus tard, Nike lance un concept qui va transformer l’expérience client : la personnalisation avec Nike ID, tandis que sans qu’on leur prête attention sont lancés Amazon et eBay… le futur est en marche !

 

2000-2010

Pour continuer à attirer des clients qui découvrent des parcours d’achat web et mobiles, l’expérience client prend le virage des services.

Les marques intègrent dans leur expérience client un nouvel ingrédient : la surprise. Ainsi la marque Comme des Garçons qui a ouvert son premier « guérilla store » en 2004 à Berlin, avant que le concept ne fleurisse un peu partout en Europe.

 

2011-2016

Les frontières commerce / e-commerce se sont estompées, chaque pure player lance son magasin tandis que chaque marque développe dans ses magasins des stratégies cross-canales.

L’heure est aux marques qui parlent en direct avec leurs consommateurs et surtout au triomphe de l’expérience. Tout devient pensé comme une expérience, unique… et fidélisante.

Les robots pointent leur nez dans les magasins et sur internet. Ainsi l’Amazon chinois a lancé un concept de shopping en réalité virtuelle avec un assistant robotique.

 

Et le magasin de demain ?

En 2050, il y aura 3 milliards d’êtres humains en plus, 2/3 de la population vivra en ville…

L’innovation dans le retail va devoir répondre à de nombreux défis : l’évolution des tendances sociétales de la consommation, l’impact environnemental du modèle de la distribution et de la production ; la raréfaction des ressources et de nouvelles technologies.

Ce qui amène à 2 tendances de fond :

1. la relocalisation de la production

2. la production à petite échelle, notamment grâce à l’impression 3D. Les objectifs : produire à la demande plutôt que de stocker, louer plutôt qu’acheter, réparer plutôt que renouveler…

Des tendances qui vont lourdement impacter l’expérience client en magasins.

 

Retrouvez en détail l’infographie de l’évolution de l’expérience client en magasin par Mood Media ainsi que l’analyse sur http://www.moodexperience.fr/

 

(1) Maître de conférences en marketing et enseignant-chercheur au sein de l’Université d’Angers

(2) Périodes étudiées : 1800-1899,1900-1919,1920-1939,1940-1969,1970-1999, 2000-2010, 2011-2016 et une projection sur 2050

 

Source : Comarketing-news

Comment le mobile s’invite dans les points de vente

Quand Leroy merlin constate que 70% des consultations de son site web le sont à partir d’un mobile, il se rend compte aussi que le responsive design n’est pas une réponse adaptée aux smartphones. Bonne décision alors : passer du site mobile aux applications mobiles : plus fluides, plus rapides et c’est pas fini… Quand on sait que 73% des shoppers utilisent leur mobile pour des offres promotionnelles, les stratégies mobiles to (in) Store s’imposent comme un impératif du marketing digital.

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A l’occasion du salon NRF Big Show, la Mobile Marketing Association France a souhaité interroger deux membres de son Club du Marketing Mobile, Leroy merlin et Altarea Cogedim, pour savoir comment leurs clients utilisaient désormais le mobile en point de vente.

Si le mobile ne représente que 30% du commerce électronique, qui ne pèse lui même que 20% du commerce global, cet écran s’invite dans le parcours d’achat des consommateurs traditionnels. Selon une étude réalisée par comScore pour la Mobile Marketing Association France, près de la moitié des mobinautes utilisent leur smartphone en magasin : 22,4% pour prendre une photo de produit, 14,1% pour contacter un proche, 7,3% pour scanner un code barre ou 5,9% pour se géolocaliser.  

 Des stratégies Mobile-to-Store

Une tendance qui n’a pas échappé à Amazon ou Alibaba, deux « pure-players » du commerce électronique, mais qui s’intéressent de plus en plus à la distribution traditionnelle. Amazon a ainsi dévoilé le mois dernier Amazon Go, un concept de magasin traditionnel où l’identification du client, son panier d’achat et le paiement sont gérés depuis le smartphone, tandis qu’Alibaba, qui a réalisé la majorité de ses ventes sur smartphones au cours des fêtes de fin d’année, veut racheter plusieurs centres commerciaux en Chine, pour proposer à ses clients une expérience « omnicanale ».

Fort de ses 136 magasins en France (130 intégrés + 6 franchisés), 73 millions de clients servis et plus de 240 millions de visites sur son site www.leroymerlin.fr , Leroy Merlin est un géant du secteur du bricolage et de la décoration, réalisant plus de 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2016. En investissant fortement dans son site web ou ses applications mobiles, le groupe a depuis longtemps compris qu’il ne fallait plus opposer commerce traditionnel et commerce en ligne.

« Les deux tiers de l’activité digitale sont réalisés en magasin avec le clic and collect. Nos clients n’ont pas envie d’attendre ou de payer une livraison et ils viennent récupérer en magasin les commandes passées depuis leur ordinateur, leur tablette ou leur smartphone.  Le Mobile reste minoritaire dans la prise de commande mais il monte en flèche pour la préparation d’une visite en magasin. Du coup, nous avons beaucoup investi dans notre site web mobile et dans une nouvelle application mobile (disponible sur iOS et Android), plus ergonomique et plus rapide, dans son référencement, avec un soin tout particulier apporté aux mots-clefs tapés par nos clients et non ceux que nous utilisons en interne, ou encore dans le référencement des images, un levier très apprécié des mobinautes.  » explique Lionel Devidal, Responsable Expérience Client Digitale chez Leroy Merlin.

Une problématique similaire pour Altarea Cogedim, un opérateur immobilier multiproduit possédant près de 40 centres commerciaux en France (Bercy Village, Le Qwartz, Okabé, Thiais Village, etc..) et qui mise sur le mobile pour faire connaître ses enseignes, attirer des consommateurs dans ses centres mais également les informer de l’actualité des commerçants.

« 70% des visites des sites web de nos centres commerciaux se font depuis des téléphones mobiles. Tous nos sites sont devenus responsive design il y a deux ans et nous avons beaucoup travaillé sur leur référencement avec des mots clefs locaux propres à chaque centre commercial. Les mobinautes recherchent des informations pratiques comme les adresses, les horaires, les enseignes présentes ou les promotions des boutiques de nos centres. Et pour attirer de nouveaux visiteurs, nous testons différents formats comme des bannières géolocalisées dans un rayon de 5 kilomètres autour de notre nouveau centre commercial Le Parks, dans le 19e arrondissement de Paris.

Près de 5% des mobinautes exposés ont cliqué pour consulter la carte pour connaître le chemin d’accès. Pour l’inauguration de la restructuration de notre nouveau centre commercial Cap3000, nous avons envoyé un email sur mobile à près de 30 000 clients qui avaient une carte de fidélité. Le taux d’ouverture était de 52% et nous avons eu plus de 3500 clients le jour de l’ouverture. Enfin nous avons utilisé Facebook, dont l’audience est désormais principalement mobile, pour la diffusion d’une vidéo d’un événement surprise « mannequin challenge » organisé fin décembre à l’Avenue 83 près de Toulon reprise plus de 50 000 fois. Le buzz a également généré des milliers de visites » explique Blandine Charveriat-Louis, Directeur Marketing chez Altarea Cogedim.

Des stratégies Mobile-in-Store

Si 37,6% des mobinautes français se servent effectivement de leur smartphone pour localiser un point de vente, ils sont près de deux fois plus nombreux à vérifier la disponibilité d’un produit (67,2%), chercher des offres promotionnelles (73,5%) ou comparer les prix (73,6%) (Source Observatoire du Commerce Mobile / RetailMeNot) et les enseignes s’engagent ainsi dans des stratégies « Mobile-in-Store », avec un téléphone mobile accompagnant leurs clients dans les magasins.

« Nous avions fait plusieurs tests avec des bornes tactiles en magasin mais réalisons qu’en plus des bornes et écrans, la digitalisation du point de vente passe aussi par le mobile, un écran que tous nos clients ont dans leur poche. Quand ces derniers sont à proximité d’un de nos magasins, notre application active un mode « in-store » avec la mise en avant de fonctionnalités comme la liste de courses, pour les clients qui ont préparé leur visite de chez eux, le scan produit, pour avoir un prix ou des caractéristiques complémentaires, l’accès direct à la carte de fidélité ou encore le plan détaillé du magasin avec la localisation exacte des produits. A l’accueil de nos magasins près de 50% des questions des clients portent sur l’emplacement des produits et cette fonctionnalité va leur faire gagner du temps mais aussi permettre à nos conseillers de se concentrer sur des questions à plus forte valeur ajoutée.  » explique Lionel Devidal, Responsable Expérience Client Digitale chez Leroy Merlin.

« Notre métier, c’est de gérer et d’optimiser les déplacements de nos clients. Le mobile et le Wifi nous permettent de mieux analyser les flux, de voir évoluer les zones chaudes ou froides, mais également d’interagir avec ces flux. Nous avons par exemple réalisé un test via des beacon dans notre centre commercial QWARTZ, en envoyant une notification à nos clients dans le centre qui venaient par exemple de se garer au parking, parmi ceux qui l’ont reçu et 15% d’entre eux en ont profité pour se rendre chez nos partenaires restaurateurs. Nous allons essayé de reproduire l’expérience avec des opérations dans la mode ou le textile, pour les consommateurs qui passeront à proximité des enseignes partenaires. Dès lors que les campagnes sont bien ciblées et envoyées au bon moment, les taux de transformation peuvent réellement doubler » ajoute Blandine Charveriat-Louis, Directeur Marketing chez Altarea Cogedim.

 

Réinventer l’expérience client en point de vente

« Notre objectif est de rendre le consommateur 100% autonome grâce à son mobile. Dans notre magasin parisien du 19e arrondissement (ouverture le 1er février 2017), nous allons proposer à nos clients de scanner eux mêmes les produits qu’ils veulent acheter tout au long de leur visite, ce qui devrait raccourcir les temps de passage en caisse. A Ivry, nous travaillons également avec la start-up Lineberty pour digitaliser la file d’attente au comptoir découpe du bois, pour que le client ne se présente que quand c’est effectivement son tour. Enfin nous allons lancer un test de réalité augmentée avec la société Augment, afin que nos clients puissent visualiser un futur aménagement, en plaçant par exemple un meuble en 3D au milieu d’une photo de leur salon. » explique Lionel Devidal, Responsable Expérience Client Digitale chez Leroy Merlin.
« On sent qu’il y a une réelle appétence des consommateurs pour la technologie et toutes nos enseignes veulent en profiter ce qui va également nous obliger à trouver les bons formats, les bons ciblages et les bonnes fréquences, pour éviter toute surpression et une mauvaise expérience client. Nous menons par ailleurs une initiative autour de l’intelligence artificielle avec des « bots », écrits ou vocaux, accessibles depuis un smartphone ou n’importe quel objet connecté, et capable de répondre aux questions de nos visiteurs » ajoute Blandine Charveriat-Louis, Directeur Marketing chez Altarea Cogedim.
Selon l’Observatoire du Commerce Mobile, réalisé par la Mobile Marketing Association France, 63,5% des consommateurs pensent en effet que le mobile permettra d’améliorer l’expérience d’achat en magasin et 55,8% qu’il contribuera à les rendre plus fidèles. Des chiffres à prendre en compte pour les enseignes traditionnelles, bousculées par la concurrence du e-commerce, mais qui peuvent désormais compter sur l’écran mobile de leurs clients pour contre-attaquer et réussir à leur tour leur transformation digitale.

Source : Journal du Net