RELATION CLIENT : 3 NOUVEAUX SERVICES À SURVEILLER

Le marketing mobile, c’est d’abord une mission, celle d’évangéliser : En particulier dans le secteur du RETAIL ou les codes du WEB n’ont pas encore été complètement assimilés . L’interface Utilisateur n’est alors qu’un MOT et c’est sur L’expérience Client que les 2 mondes (digital & retail) se retrouvent  et commencent à parler le même langage et donc à se comprendre . Merci à Urban sublime pour ces exemples de services innovants et décalés.

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Very welcome

Une bonne relation passe, comme dans la vie, par un accueil chaleureux. Savoir accueillir son client est la première étape pour entrer en relation avec lui, la première amorce d’un lien possible. Les consommateurs en quête d’authenticité, d’émotions, de nouvelles expériences, ne sont pas hermétiques au pragmatisme, bien au contraire. Les Anglo-Saxons de chez Lazy Social l’ont bien compris. Ce petit café du nord de Londres propose à ses clients de garer leur vélo à l’intérieur même du lieu. Ceci afin de leur permettre de gagner du temps tout en fournissant une sécurité maximum. Le consommateur n’a qu’à se détendre. Il sait qu’en choisissant ce café, il s’achète une tranquillité d’esprit. Un petit plus dans son quotidien en quête d’optimisation du temps.

Unexpected service 

Oubliez les 4 P du mix marketing : le bon produit, le bon prix, la promotion, le point de vente. Ces éléments ne sont plus suffisants aujourd’hui pour convaincre un consommateur. Afin de l’attirer et le fidéliser, la marque doit pouvoir lui offrir une expérience pertinente allant bien au delà du simple produit ou service habituellement proposé. Un exemple ? La chaîne de vêtements, Pull & Bear, propose de recharger son smartphone gratuitement pendant que le client découvre le magasin. Des casiers sécurisés équipés de multiples chargeurs sont à sa disposition à l’entrée du concept store. Un vrai plus lorsque l’on sait que l’on utilise son mobile en moyenne 221 fois par jour, selon l’étude Tecmark ! Ce service gratuit constitue un bon moyen de convaincre le client de s’attarder quelques minutes de plus dans son magasin. S’il fallait des chiffres pour prouver l’excellent retour sur investissement, l’étude menée par GFK rappelle que le panier moyen augmente de 29% auprès de ceux qui ont rechargé leur téléphone en magasin. Un service gratuit… qui paie.

Ultra flexibility 

Aujourd’hui les consommateurs savent ce qu’ils veulent : plus d’efficacité, davantage de compréhension de leurs besoins, plus de flexibilité de la part des entreprises. Ayant compris ces nouveaux paradigmes, certaines enseignes bouleversent les codes et usages de leur secteur d’activité en fournissant un service clé en main à un consommateur pressé.

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En guise d’exemple, Cleanio, un service de pressing qui propose des horaires révolutionnaires. Disponible 7/7, de 6h30 à 23h, il a créé son modèle en fonction des besoins de ses clients et non pas selon les usages de la concurrence. La flexibilité horaire, la facilité du service, la rapidité de la prestation sont ici des facteurs clés. Et les clés du succès de start-up telles que Shyp, service d’envoi postal qui a compris que c’est à l’entreprise d’aller vers son consommateur et de lui épargner au maximum les temps d’attente et autres frustrations. Disponible dans les grandes villes américaines, cette prestation s’occupe de venir chercher chez vous et emballer l’objet que vous souhaitez envoyer. Finis les queues interminables à la poste et le casse tête de l’empaquetage.

Un accueil soigné, complètement pensé pour son client, des services gratuits en guise de bonnes nouvelles, une aide rapide et efficace, une flexibilité des services qui laissent le choix au client, une réduction des petites frustrations du quotidien : autant de petits services qui, s’additionnant, créent une qualité de relation irréprochable. Bien souvent, les clients ne souhaitent pas forcément être « rois », mais simplement être compris et remerciés pour la confiance et l’investissement qu’ils placent dans les marques. Aux entreprises d’écouter leurs besoins et de mettre en place des dispositifs concrets et pragmatiques pour y répondre. Très souvent ce n’est qu’une question de bon sens… qui peut porter des fruits considérables.

Le 08/03/2016

Source : INfluencia

La priorité pour les entreprises : améliorer l’expérience client

D’après une étude menée auprès de 400 décideurs dans le monde, l’amélioration de l’expérience client représente la première priorité des entreprises qui cherchent à piloter leur transformation numérique.
Si le degré de maturité varie d’un pays à l’autre en termes de transformation numérique, les décideurs affichent tous, en priorité absolue, d’améliorer l’expérience client. C’est ce que révèle l’étude d’Accenture Digital, intitulée « Digital Transformation in the Age of the Customer » et menée par Forrester Consulting auprès de près de 400 décideurs.
Plus exactement, l’amélioration de l’expérience client est la priorité la plus citée, pour les douze prochains mois, par les répondants de l’enquête (21 %). Viennent ensuite la croissance des revenus (17 %) et l’amélioration de la différenciation (16 %).
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Les entreprises ont franchi une étape

 « Elles ont pris consciences que la transformation digitale et la disruption peuvent arriver chez tout le monde estime Pascal Delorme, directeur général d’Accenture Digital France et Benelux. Uber reste le parfait exemple où un entrepreneur a révolutionné le secteur en offrant une autre expérience, alors que les véhicules ou les chauffeurs restent identiques aux taxis traditionnels. De plus, les entreprises ont aussi réalisé qu’il n’existe plus de barrière entre les secteurs, et que les clients comparent les expériences entre elles, et prennent pour référence les meilleures prestations.« 
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 Une évolution surtout numérique

Dans cette quête d’amélioration de la satisfaction client, les dirigeants soulignent surtout les gains issus des innovations numériques. Ainsi, 63 % projettent d’améliorer leur expérience en ligne ; 46 % souhaitent étoffer ou optimiser leur offre mobile ; seulement 39 %, en revanche, estiment avoir besoin d’améliorer leur expérience en magasin.
« Ce résultat est surprenant car l’avenir ne sera pas purement numérique, assure le consultant. Certes il convient d’aller vite dans le déploiement de solutions online et donc débloquer des budgets pour, mais cela ne se fera pas au détriment du magasin. »
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 L’organisation, un défi clé à régler pour avancer

Ainsi, il est essentiel pour les entreprises de définir une vision et une stratégie numériques claires. Et cela suppose donc une organisation claire. Or, les responsabilités sont aujourd’hui réparties entre le directeur général (CEO – 38 %), le directeur des systèmes d’information (CIO – 33 %), le directeur numérique (CDO – 10 %), et le directeur marketing (CMO – 8 %).
De plus, les sondés sont 64 % à citer l’organisation comme le domaine dans lequel leur entreprise a le plus de progrès à accomplir pour réussir sa transformation numérique, les volets « technologie » et « processus opérationnels » étant quant à eux mentionnés par 75 % des répondants.
Enfin, disposer d’un capitaine et d’un cap doit s’accompagner de la mise en place d’indicateurs pour mesurer le succès de la transition numérique. Toutefois, l’étude souligne que pour une majorité de répondants (57 %), le déploiement des technologies appropriées est indispensable au succès de leur transformation numérique. Mais la définition des indicateurs de succès numérique n’est en revanche citée que par 29 % d’entre eux.
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 Peu de différenciation par l’expérience client  

Pour la majorité des entreprises, l’expérience client numérique n’est pas encore un facteur de différenciation. Et pour Accenture, compte tenu des défis cités plus haut, il n’est pas surprenant de constater que seulement 5 % des répondants estiment que leur entreprise dépasse les attentes de ses clients en matière d’expérience numérique, tandis que 73 % estiment qu’elle satisfait convenablement ces attentes.
Vous souhaitez en savoir plus sur l’expérience client? Lisez notre article!
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Source : lsa

Les 2/3 des français utilisent leur mobile en magasin !

 

Qu’il soit dans la main ou dans la poche, les acheteurs l’ont toujours avec eux!

Ils utilisent leur smartphone pour différentes raisons:

  • Sélectionner leurs produits,
  • Vérifier leur disponibilité,
  • Regarder les avis,
  • Comparer les prix
  • S’informer sur les offres promotionnelles et
  • Pour finalement acheter.

Ils sont même 40% à l’utiliser pour effectuer des recherches comparatives et/ou demander conseil à un ami sur un produit. Et  36% des consommateurs prennent en photo les produits qu’ils sont susceptibles d’acheter.

Avec toutes ces remarques, les marketeurs font faces à une véritable révolution des usages. Ils ont tout intérêt à savoir cibler les utilisateurs de ces smartphones au bon endroit et surtout au bon moment

Le mobile devient donc une opportunité de transformer l’intégralité de l’expérience client, qu’il soit dans un univers fictif ou physique. Les propriétaires de magasins physiques et de sites marchands ont tout intérêt à franchir le pas du mobile car 58 % d’entre eux ont enregistré un chiffre d’affaires en progression sur les ventes physiques grâce au mobile. Pour plus d’informations à ce sujet, consultez notre article sur le digital qui améliore le processus d’achat.

source: ecommercemag

Clienteling : personnalisez l’expérience client en magasin grâce au digital

source : business et marché

De nombreux distributeurs s’emploient à personnaliser l’expérience client en magasin grâce aux technologies digitales : le clienteling est de mise.

Conseiller un client en fonction de sa navigation Web, personnaliser son accueil, cibler les offres commerciales, proposer un itinéraire shopping, utiliser l’historique d’achat, customiser les produits, offrir la possibilité de joindre un vendeur a posteriori… Les moyens de pratiquer le clienteling – l’art de personnaliser l’expérience d’achat et de faire du passage en magasin un moment privilégié entre le client et la marque – sont nombreux. Grâce aux technologies digitales, les distributeurs peuvent faire de l’e-commerce un atout en y étant certes présents, mais également en repensant leurs magasins physiques pour y proposer un environnement unique.

« Le clienteling offre au client des interactions personnalisées en combinant le meilleur des mondes réels et virtuels, mettant les données les plus pertinentes à portée de click des vendeurs », rappelle le cabinet de conseil BearingPoint, pour qui la mise en œuvre d’un tel discours passe par une meilleure utilisation des données et des outils numériques.

Les consommateurs devancent les usages

Cette nécessaire évolution rejoint celle déjà orchestrée par les consommateurs : « 64% des Français interviewés déclarent utiliser leur smartphone en magasin et 46% estiment que le mobile a changé leur façon d’acheter en magasin », indique le directeur général adjoint de DigitasLBi France, Vincent Druguet, dont l’entreprise a commandé sur le thème du « consommateur connecté ». « Le magasin n’est pas mort, mais a besoin d’évoluer, d’être plus agile, plus digital et plus connecté à la vie des consommateurs », complète-t-il.

L’équipement des vendeurs en tablettes (Darty s’y est notamment lancé), l’accès facilité aux stocks disponibles sur smartphones ou encore la personnalisation des offres font partie des chantiers pouvant être envisagés par les enseignes : 84% des clients considèrent ne pas avoir une relation personnalisée en magasin, 64% des consommateurs se disent prêts à être reconnus automatiquement en magasin pour bénéficier de services ou de promotions personnalisés, et 47% des clients estiment que la faible connaissance des produits constitue l’expérience la plus désagréable en magasin !

L’utilisation des données, point sensible

Pour remédier à ces problèmes, BearingPoint a identifié trois bénéfices des technologies rattachées au clienteling et des moyens d’améliorer, par le digital, la relation client. La reconnaissance client figure au premier rang de ceux-ci : la géolocalisation ou l’utilisation de balises (iBeacon) peuvent permettre de personnaliser les offres et les promotions, mais nécessitent le consentement des consommateurs et engendrent des problématiques liées à la collecte et au stockage des données personnelles.

L’accès, par les vendeurs, à l’historique d’achat des clients et à leurs interactions avec la marque permet par ailleurs de gérer de manière optimisée les données disponibles. Les vendeurs peuvent établir un profil du client afin d’orchestrer au mieux la visite en magasin. Toutefois, le traitement des données se heurte à des questions similaires, et est particulièrement encadrée par la loi. En revanche, la mise en place de dispositifs cross-canal, permettant des conseils et des services personnalisés abolissant les frontières entre les points de vente off-line et on-line, facilitent le travail des équipes, mais nécessite une formation de celle-ci à ces nouveaux outils.

« L’essence du clienteling est bien celle-ci : équiper les vendeurs – et potentiellement les clients – afin d’assurer des interactions fluides en point de vente mais également à l’extérieur par une relation humaine enrichie », conclut le cabinet de conseil, qui rappelle que le secteur du luxe a été parmi les premiers à déployer de tels dispositifs. Il constitue, à ce titre, une source d’inspiration.

SHOPPING DU FUTUR : À QUOI RÊVENT LES FRANÇAIS ?

 

source : comarketing-news

L’Observatoire du Shopping 2015 d’Unibail-Rodamco s’est intéressé à ce que les Français attendent du shopping dans le futur et liste les 3 grandes tendances des années à venir…

Ipsos a établi une liste d’innovations possibles pour le shopping de demain et a interrogé plus de 2000 personnes, afin de mesurer l’intérêt suscité par chacune d’entre elles.

Cet Observatoire du Shopping a mesuré les grandes attentes des consommateurs réparties en 3 points :

Vers un nouvel âge du service et de l’accompagnement

Les Français s’attendent à ce que la recherche d’informations soit facilitée, en étant plus immédiate et plus précise. Le concept qu’ils jugent le plus attractif est le fait de recevoir les caractéristiques d’un produit, automatiquement, dès qu’on le manipule.

Les Français souhaitent également recevoir une information personnalisée, qui leur correspond, à partir de leurs informations et données personnelles (goûts, préférences, historique d’achats…). Cette place centrale du conseil passe par les nouvelles technologies mais aussi par l’échange avec les vendeurs.

Cette recherche d’efficacité se matérialise à toutes les étapes du shopping, depuis la préparation jusqu’à l’acte d’achat. L’essayage ne fait pas exception ! La majorité des Français souhaitent pouvoir essayer les produits sans effort et où ils le souhaitent, en magasin comme chez eux.

Dans cette même logique de rapidité et de facilité, plus de la moitié des Français parie sur le développement du porte-monnaie virtuel pour payer leurs achats en magasin.

Enfin, la révolution pratique passe par la livraison, en permettant aux Français de se faire livrer là où ils se trouvent, sans contrainte. Le « click and collect » (récupérer en magasin des achats effectués sur internet) est déjà pratiqué par 40 % des Français en 2015 (versus 35 % en 2014) et ne cesse de se développer.

Le shopping, une expérience de partage

Si les technologies investissent largement les lieux de shopping, elles sont surtout un moyen de faciliter le parcours des shoppers. Dans les années à venir, la place grandissante des nouvelles technologies permettra de libérer du temps et servira l’expérience du « vivre ensemble ».

Dans l’imaginaire des Français, le shopping reste fortement lié à un lieu physique. Pour une grande majorité, il s’effectue à plusieurs et est un moment de rassemblement et de partage. Le centre commercial reste le lieu de shopping privilégié des Français (30 %).

Dans ce contexte, les nouvelles technologies répondent à un besoin de connexion permanent. Au-delà de la praticité, elles permettent au shopper d’échanger plus facilement avec ses proches (amis, famille, collègues…), qui ne seraient pas présents lors de la session shopping, pour leur demander leur avis ou un conseil.

Lors d’un déplacement en groupe, les technologies permettent également de laisser la liberté à chacun de découvrir les enseignes de son choix et de se retrouver facilement grâce à un service de géolocalisation.

« La société française est traversée par des dynamiques fortes de transformation de nos rapports aux lieux. Un phénomène de porosité est désormais à l’œuvre, qui importe des activités personnelles sur les lieux professionnels et inversement.

Les aspirations des Français sont en pleine mutation : on note ainsi des dynamiques croisées d’amateurisation de la vie professionnelle et de professionnalisation des pratiques personnelles. Ceci modifie donc totalement la vocation des lieux – lieux de travail, de détente, de culture, d’apprentissage, de consommation… Cette hybridation des fonctions des espaces est un fait de plus en plus partagé ; Il se différencie très fortement de ce qui a été longtemps le principe à la fois de nos manières d’habiter, de travailler, qui séparait les personnes, les lieux et les fonctions. Désormais, le shopping se charge d’autres attentes et vient largement empiéter sur des activités nouvelles. »

Stéphane Hugon, Docteur en sociologie, chercheur au Centre d’Etudes sur l’Actuel et le Quotidien, chargé de cours à l’université Paris V.

La transformation des lieux de shopping

Les Français attendent une réelle métamorphose des lieux de shopping, dans leur architecture comme dans leurs fonctions. Au-delà d’y faire leur shopping, ils souhaitent y vivre de nouvelles expériences, découvertes, de l’apprentissage, du divertissement…

Dans un futur proche, les Français attendent des centres de shopping qu’ils créent la surprise en permanence, au rythme des saisons, à l’instar des collections de mode. Cette demande de diversité incarnée par la culture « pop-shop » se traduit pas une attente d’offres éphémères.

Au-delà du shopping, les Français attendent des centres qu’ils développent de nouvelles fonctionnalités dans un espace qui leur correspond davantage. Cela dépasse le centre de shopping lui-même, qui doit paradoxalement être un lieu dynamique et un lieu proposant des espaces de repos.

Mais surtout, les Français attendent des lieux de shopping qu’ils proposent de nouvelles fonctions, autres que le shopping. Le centre devient un véritable opérateur de lien social, un lieu de vie multifonctions dont le but premier n’est plus l’acte d’achat mais le plaisir, la rencontre, la découverte et le partage.

« La vague 2015 de l’Observatoire du Shopping, en projetant les Français dans le shopping de 2025, nous en dit finalement beaucoup sur la manière dont les Français vivent le shopping d’aujourd’hui. La digitalisation est un premier phénomène prégnant, même s’il n’est bien sûr pas spécifique à ce secteur : elle doit pour eux simplifier la vie en irriguant toutes les étapes de l’acte de shopping, de l’amont dans la prise d’information jusqu’en aval dans la livraison.

Surtout, l’étude souligne combien le shopping est considéré comme bien plus qu’un simple acte de consommation : il représente également pour les Français un moment de partage et de lien social. C’est d’ailleurs dans cette logique qu’ils souhaitent voir les lieux de shopping évoluer davantage en des lieux de vie et d’échanges, à travers notamment le développement d’offres d’apprentissage ou encore de loisirs actifs. »

conlcut Guillaume Petit, Directeur du Département Opinions chez Ipsos.

Les enseignes doivent réinventer l’ultra-personnalisation

Source : blog.lemondeinformatique.fr

Désireux d’une expérience sans couture, les consommateurs sont hypersensibles à la cohérence des messages commerciaux qui leur sont délivrés. Ils le sont d’autant plus lorsqu’ils sont derrière leur smartphone, accessoire très personnel. Une gageure pour les directions marketing confrontées à un cadre technique différent et bien plus complexe que celui du web.

Les chiffres sont impressionnants : selon une étude Google, près de 9 français sur 10 ont effectué un achat depuis leur smartphone. Ce qui, selon la MMA (Mobile Marketing Association), s’est traduit en janvier 2015, par près de 35 millions d’achats. Une situation qui ne laisse pas indifférentes les directions marketing et les agences de publicité. Clairement, « il ne faut plus opposer le mobile à l’ordinateur », appuie Jean-Baptiste Rudelle, président de Criteo dans une interview accordée à Stratégies. Attention cependant: penser qu’il suffit d’étendre au mobile, la stratégie mise en place pour le web est une grave erreur. Le mobile présente effectivement la particularité d’être utilisé depuis n’importe où. Il va donc falloir ici non seulement envoyer le bon message à la bonne personne mais aussi au bon endroit ! Autre écueil, les smartphones ne « digèrent » pas les cookies, causant la perte du continuum d’écran et, par extension, le continuum tracking. In fine, appliquer au mobile des techniques et des méthodes marketing pensées pour le web contreproductif et fortement déconseillé.

Gérer la complexité du parcours client sur mobile

Analyser et observer le comportement en ligne et en magasin, délivrer des informations et services géo-contextualisés, créer des workflows marketing individualisés et data-driven sont les trois leviers incontournables pour parvenir à gérer au cordeau un parcours client omnicanal. Il faudra donc observer les actions cross- devices, online, offline et le fameux ROPO (Research Online, Purchase Offline et inversement). Combien de consommateurs démarrent en ligne et finissent en magasin ? Qui utilise son mobile pour consulter des avis alors même qu’il est en boutique ? Quels sont les produits les plus consultés sur le site ecommerce qui transforment le mieux en magasin ? Il est devenu indispensable de valoriser et exploiter toutes ces données pour soigner sa clientèle et la stimuler intelligemment sans la faire fuir. N’oublions pas que, selon une étude IDC réalisée en 2015, les clients d’une enseigne effectuant des achats à la fois online et offline ont une rentabilité 30% supérieure aux autres consommateurs. L’enjeu est donc majeur et explique en partie l’engouement actuel pour les DMP (Data Management Platform) First Party dont la mission est de fournir toutes ces informations.

Collecter des données sur mobile : une contrainte technique de taille

Alors que les techniques de « tracking » sur le Web sont connues et matures, il va falloir tout revoir et tout repenser en fonction des tablettes et des smartphones. Deux devices qui évoluent dans un univers d’apps. Les applications ne fonctionnent pas comme un navigateur et communiquent très peu entre elles, voire pas du tout. Sur un mobile tout est en effet siloté. Pourtant l’expérience utilisateur doit rester la même. S’il existe des approches statistiques pour raccrocher le propriétaire d’un mobile à son ordinateur, leur fiabilité est trop faible pour garantir un usage marketing maitrisé. Le nombre d’erreurs serait trop important et surtout inacceptable sur le smartphone, accessoire personnel et intime par excellence. En cas d’erreur, la réaction est radicale et se traduit souvent par une suppression pure et simple de l’application. La seule approche raisonnable consiste donc à inviter systématiquement l’utilisateur à renseigner une donnée d’authentification (email pour newsletter, login sur son compte client, social login pour gagner un coupon de réduction, etc.) au sein des applications mobiles. On parle de « Call to action ». Une fois l’identité de la personne raccrochée à l’app, une DMP sera en mesure de consolider les comportements de navigation cross-device (mobile, Laptop, iBeacon) et cross-canal (Web, Apps, Email, RTB, Store, etc.).

Mettre en place ses propres mécanismes d’Onboarding

Certains pourraient être tentés de s’appuyer sur les seuls identifiants des GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) qui, grâce à leurs OS mobiles et/ou leurs réseaux sociaux, ont patiemment et systématiquement tisser des liens entres individus, navigateurs et smartphones. Mais ce serait prendre un risque déraisonnable en devenant dépendant des seules informations que ces géants veulent bien partager, des évolutions des conditions générales d’utilisation et de leur écosystème fermé (publicité, services, canaux de vente, etc.). Il faudra donc faire l’effort de mettre en place ses propres « mécanismes d’Onboarding First Party » pour garder la maitrise de ses données clients et son autonomie technologique.

Utiliser le web comme laboratoire

Même s’il faut désormais raisonner global avec un marketing digital individualisé et sans couture entre web et mobile, il est préférable de faire ses premières gammes sur le web avant de généraliser cette approche à tous les devices. Il faut construire ses algorithmes de personnalisation et les tester sur PC/Laptop où le risque d’une crispation liée à un mauvais usage des données personnelles y sera moins fort que sur smartphone. Une DMP sera nécessaire afin de maitriser les méthodes de profiling et mettre en place des techniques de tracking à l’individu. Après avoir vérifié la qualité des données collectées et une fois les premières expérimentations concluantes, il sera possible d’étendre au mobile ces techniques éprouvées. Restera ensuite à faire évoluer ces pratiques pour tenir compte de la dimension locale et intime du mobile.

Dans l’esprit rien ne sert de courir, il faut partir à point. Par contre, il faut s’y mettre dès maintenant. Les outils existent, les méthodes sont là et les bonnes pratiques sont disponibles. Face à un tel enjeu, les marques qui s’y prendront trop tard ou trop vite risqueraient à terme d’être fortement pénalisées, voire mise hors compétition. Directions marketing, à vous de jouer !

Le programme de fidélité doit faire sa révolution

Source : lsa-conso.fr

Dia-Mart Consulting s’est penché sur les programmes de fidélité de 56 enseignes de 12 secteurs. Les résultats révèlent qu’ils sont trop standardisés et doivent devenir plus émotionnels et en phase avec les stratégies d’omnicanalité.

Dépassés. Voici en résumé l’analyse faite par Dia-Mart Consulting sur les programmes de fidélité des enseignes françaises de distribution spécialisée. Ces-derniers ne se montrent pas en phase avec la stratégie omnicanale que les enseignes cherchent à mettre en place.

Premier grief, les avantages se révèlent trop standardisés, focalisés sur des gains financiers avec un retour pour le client très faible. En effet, 80% des enseignes spécialisées proposent une mécanique cumulative, le plus souvent sous forme de points à transformer en bons d’achat. Et le niveau de générosité, autrement dit le montant de la récompense par rapport à la somme dépensée pour l’obtenir, atteint en moyenne 4%. Or, le coût réel de la récompense pour les enseignes se situe autour de 1% du chiffre d’affaires des adhérents.

Par ailleurs, les contraintes sont multiples pour accéder aux récompenses, entrainant beaucoup de frustration chez les clients. La distribution spécialisée reste en retard par rapport à l’alimentaire où la cagnotte acquise se révèle utilisable dès le premier centime gagné.

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Comment le digital peut-il servir l’expérience client en magasin ?

Source : E-marketing.fr

Dans une ère où le e-commerce est conquérant et oblige les points de vente à se réinventer, comment le digital peut-il servir l’expérience client en magasin ?

Face au e-commerce, qui affiche une croissance impressionnante ces dernières années, et à la baisse de fréquentation visible des points de vente, les magasins redoublent d’efforts pour attirer les clients en utilisant, justement, l’arme digitale.

Web-to-store, Digital-in-Store, Store-to-Web, le digital est présent tout au long du parcours d’achat :

  • 88% des Français se renseignent ainsi sur le Web avant de réaliser leurs achats en magasin physique
  • 75 % des consommateurs utilisent leur mobile en magasin
  • 32% vont acheter un article sur internet dès qu’ils ne le trouvent pas dans les rayons

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