[MWC 2017] Comment La Redoute entend devenir « mobile first » avec l’aide d’AppsFlyer

Raisonner « mobile First » n’est que la première étape de l’Apps Stratégie, mais cet état d’esprit est un préalable. Le mobile représente aujourd’hui 50% du trafic et 30% des ventes pour LA REDOUTE. En refondant leur appli mobile, ils cherchent à rajeunir l’audience et travaillent sur le ré-engagement en reciblant les utilisateurs.

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La start-up israélienne AppsFlyer, qui a levé plus de 83 millions de dollars depuis sa création en 2011, aide les marques à mesurer et optimiser leurs campagnes marketing mobiles. Présente au Mobile World Congress de Barcelone, la start-up nous a détaillé sa collaboration avec son client La Redoute.

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La problématique

« Nous cherchons à rajeunir notre cœur de cible », explique Anna Faure, traffic manager chez La Redoute. Pour atteindre cet objectif, La Redoute mise sur le mobile. « Nous avons procédé à une refonte de notre application mobile en mai 2016 », détaille-t-elle. Pour promouvoir son application mobile, l’e-commerçant a donc multiplié les campagnes marketing via du own media (publicité sur son propre site) et le paid media (campagnes sur Facebook, Google et display). La Redoute a fait appel à la start-up AppsFlyer afin de savoir quelles plateformes étaient les plus performantes, selon les régions, et piloter au mieux ses opérations pour optimiser ses investissements.

 

La solution

Basée en Israël, AppsFlyer a développé un SDK, quelques lignes de code que les développeurs peuvent facilement intégrer directement dans l’application mobile. C’est ensuite à l’entreprise cliente de déterminer quelles spécificités elle souhaite traquer pour analyser les performances de ses campagnes marketing. « La solution d’AppsFlyer nous permet de savoir de quelle source proviennent les téléchargements de l’application, de connaître le nombre de visites, mais aussi le nombre de produits ajoutés au panier », détaille Anna Faure. Il est alors possible de mesurer les retours sur investissement (les fameux ROI), en calculant le coût par téléchargement, le coût par utilisateur actif, ou encore le coût par chiffre d’affaires supplémentaire généré.

 

Le résultat

« La solution d’AppsFlyer permet de passer à une seconde étape en travaillant sur le réengagement », ajoute Anna Faure. Grâce aux données récupérées en temps réel via le SDK, La Redoute peut recibler des internautes. Ce reciblage peut, par exemple, s’effectuer sur Facebook. Si les datas montrent que des utilisateurs acquis via Facebook ne sont pas actifs depuis un certain nombre de jours, une campagne les ciblera et les redirigera directement vers l’application. Dans la même logique, AppsFlyer peut remonter automatiquement les données d’un abandon de panier dans l’application à Criteo. Le spécialiste du retargeting pourra alors déployer une campagne très ciblée en affichant en display le produit qui se trouvait dans le panier, ou un produit similaire.

 

La Redoute s’était fixée pour objectif un million de téléchargements en 2016. « Nous l’avons dépassé avec 1,7 million de téléchargements », se félicite Anna Faure. La société de Roubaix assure également avoir plus que doublé son nombre d’utilisateurs actifs et avoir attiré 10% de nouveaux clients.

 

Et après ?

Aujourd’hui, 50% du trafic de La Redoute s’effectue sur mobile (application et site mobile) et 30% du CA s’effectue sur mobile. Le site marchand ne perd pas son objectif de devenir « mobile first ». Il prévoit d’accentuer ses efforts sur la personnalisation (avec une approche différente selon le genre, la géolocalisation et les appétences produits), le suivi de commande et l’expérience client. De son côté, AppsFlyer entend ajouter de nouvelles fonctionnalités, dont un système d’alertes et une application mobile pour ses clients.

 Source : Usine Digitale

Le marché de la restauration hors domicile a renoué avec la croissance en 2016… grâce au digital

Tendance Digitale 2017 : Pas encore très présentes dans la restauration, les applis vont s’imposer en 2017 comme ce fut le cas en d’autres temps pour le réceptif (booking ou airbnb). Le frein reposait jusqu’à maintenant sur le fait que la clientèle en restauration est ultra locale et que l’investissement Apps était trop important, ce qui ne garantissait pas le ROI. Les solutions actuelles développées par Withapps par exemple, permettent aujourd’hui d’offrir sur un quartier, une ville ou à de petites chaines de restauration des applis PEOPLE CENTRICS qui utilisent le geofencing pour pousser des offres ou la prise de commande à distance voir les cartes de Fid et/ou des solutions de paiement.

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Après trois années consécutives de recul, le marché de la restauration hors domicile* sort du tunnel, selon NPD Group qui a dévoilé vendredi 20 janvier 2016 les résultats annuels du secteur. Cette dynamique repose plus particulièrement sur cinq tendances clefs…

Le secteur de la restauration hors domicile* renoue avec la croissance et finit à + 0,7 % en dépenses (cumul à fin novembre 2016), soit la meilleure performance du secteur depuis 2012. C’est le bilan positif dévoilé par NPD Group vendredi 20 janvier 2016 et qui constate un marché « au beau fixe, comme le confirment la hausse de la fréquentation de 0,4 % et la légère augmentation (0,3 %) de la dépense moyenne qui s’établit à 5,5 euros« . Au total, ce sont 54,6 milliards d’euros dépensés. Si l’étude note « un développement des circuits de restauration a été assez inégal tout au long de l’année« , le secteur de la restauration rapide « a maintenu son rythme de croissance et s’est par la suite stabilisé, pour terminer l’année à 1,2 % en fréquentation. De son côté, la restauration à table a su reconquérir des parts de marché dès le second semestre, en clôturant 2016 en quasi-stabilité avec -0,4 % en visites ce qui a rétabli un segment en recul depuis 2014″.

Une croissance qui devrait se poursuivre en 2017

Au premier trimestre, tandis que la restauration à table portait encore les séquelles des attentats de novembre 2015, une météo plutôt clémente a boosté les visites dans les boulangeries, les sandwicheries et les corners nomades, faisant gagner 1,1% de croissance à la restauration rapide. « L’année 2016 a été marquée par l’adoption plus systématique par les Français des modes de restauration rapide, comme en témoignent la hausse des visites à de nouveaux moments de la journée (petit déjeuner et dîner), la progression des livraisons à domicile et le développement des concepts de Fast Casual, précise Maria Bertoch, Industry Expert Foodservice, The NPD Group. De nouvelles enseignes venues de l’étranger, comme Steak & Shake, Five Guys ou encore des créations françaises comme Gallica, Picto, Bioburger ou Fuumi, se sont lancées cette année à la conquête du marché hexagonal. Quant aux acteurs historiques franco-français comme Hippopotamus ou Courtepaille, ils ont su effectuer un rebranding pour répondre à l’attrait du Fast Casual et adopter une image rajeunie et pluraliste« . Pour 2017, The NPD Group se montre par ailleurs optimiste. « L’émergence des tendances leviers de développement pour le secteur, observées l’année dernière, ne devraient que s’accentuer en 2017. La livraison à domicile par exemple, va continuer à progresser dans le monde au cours des 10 prochaines années, s’étoffant au gré des paramètres modernes : l’urbanisation, la pression du temps et le besoin croissant de services aux personnes n’ayant pas la possibilité de cuisiner« , conclut Maria Bertoch.

Le Top 5 des tendances 2016 en restauration selon The NPD Group

La multiplication des partenariats

Les nouveaux partenariats se multiplient, créant des ponts entre différents acteurs, pour aller vers une consommation de plus en plus  ubérisée. Ainsi, UberEATS va proposer un service alliant le transport et la livraison, tandis qu’Allo Resto s’est associé avec l’enseigne Franprix pour livrer des repas simples à réchauffer chez soi.

Le développement des applis mobiles

Les applications mobiles progressent…à petits pas. La technologie devient omniprésente dans la façon de réserver, de commander et de payer son repas. Bien qu’en progression, l’utilisation des applications mobiles pour commander une livraison reste encore marginale. Seulement 10% des Français utilisent une application pour commander, alors qu’ils sont encore 55% à utiliser le téléphone et 35 % internet (chiffres annuels cumulés à fin novembre 2016). Dans le segment traditionnel de la restauration à table, les commandes par téléphone représentent 80% contre seulement 20% pour internet et les applications cumulés, indiquent les chiffres NPD à fin novembre 2016.

Le boum « santé »

2016 a définitivement été marquée par l’explosion de la tendance « bien dans son assiette » avec toujours plus de produits sains, locavores, de régimes « sans » (sans gluten, sans lactose, végan, végétarien…), de flexitarisme (tendance à réduire sa consommation de viande). Cette véritable révolution dans les assiettes, qui reflète une prise de conscience s’inscrivant sur le long terme, engendre par ailleurs une baisse de consommation des boissons sucrées, telles que les soft-drinks, au profit de boissons plus « healthy » : boissons aux fruits, eaux classiques ou aromatisées…

Le petit déjeuner roi

Les visites du matin terminent l’année avec une croissance de 3%. Cette montée en puissance témoigne de l’investissement de tous les circuits sur le créneau, avec un positionnement marketing très fort, notamment au sein des chaînes qui mettent en avant des offres promotionnelles et construisent des formules matinales attractives. Le petit déjeuner est désormais proposé dans la plupart des enseignes, de Brioche Dorée à Pomme de Pain, jusqu’aux chaînes de Fast casual comme Cojean ou encore Prêt à manger qui proposent des viennoiseries cuites sur place, des cafés et boissons chaudes bio. Même les chaînes de retail montent sur le créneau (avec Marks & Spencer Café ou Mandarine de Franprix). En plus d’être novatrice cette offre fonctionne d’autant mieux, qu’elle est synonyme d’un ticket moyen plus faible pour le consommateur.

La livraison s’installe dans les habitudes des Français

2016 a été marquée par la mutation du marché de la livraison avec l’arrivée en France de UberEATS, la fermeture de TakeEatEasy et l’offensive de Deliveroo dans des villes additionnelles. Un service qui a particulièrement bondi pendant l’Euro de football – en juin 2016, la livraison avait gagné 3 points, passant à 15 % des dépenses sur toutes les commandes du soir en restauration rapide. D’après le panel CREST / The NPD Group – cumul annuel mobile à fin novembre 2016, les 3 facteurs principaux qui ont motivé les Français en 2016 à commander en livraison sont la perception de la cuisine, vue comme une corvée après une journée de travail (20 % des consommateurs commandant en livraison) ; l’envie de partager un moment convivial en famille (en faisant plaisir aux enfants) ou avec des amis (17 %) ; le manque de temps (12 %).

*La restauration hors domicile inclut ici  les circuits suivants : la restauration avec service à table (cafés/bars/brasseries, restauration à thème et non thématique), la restauration rapide (fastfoods, vente à emporter/livrée, sandwicheries, boulangeries, traiteurs, GMS, cafétérias), la restauration dans les transports et lieux de loisirs (musées, parcs d’attraction…), la restauration collective (Restauration d’ entreprise, située en bureaux ou usines, autogérée ou concédée) et la distribution automatique.

 Source : LSA

La folle progression du m-commerce en Europe

Une folle progression qui se caractérise par une forte demande de création d’applications de m-commerce chez WITHAPPS depuis l’été dernier. Après avoir testé le responsive design sur leur site de e-commerce, les entreprises se rendent compte que l’experience shopper sur mobile n’est pas assez satisfaisante avec cette technologie pour garantir leur ROI (fluidité et UX/UI design) et se tournent vers des APPS de m-commerce dédiées.

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Le chiffre d’affaires généré depuis les smartphones a augmenté de 89 % depuis 2015

La part des achats en ligne réalisés sur smartphones a rapidement progressé en Europe, avec notamment une augmentation de 54 % du nombre de visites de sites marchands depuis les mobiles, mais aussi une progression des ventes.

C’est de notoriété publique, en France le m-commerce connait un succès croissant. Ce que l’on sait moins, c’est que c’est un phénomène non seulement Français, mais aussi européen. Dans son rapport de 2016 sur le commerce mobile, Adobe révèle en effet que le chiffre d’affaires généré par les smartphones a augmenté de 89 % depuis 2015, contre seulement 8 % pour les ordinateurs et 10 % pour les tablettes. Si le chiffre d’affaires généré par les smartphones a beaucoup plus augmenté que celui du commerce en ligne (13 %), les conversions mobiles ne sont pas encore suffisantes pour compenser le déclin de l’utilisation des tablettes et des ordinateurs qui ont pour leur part respectivement reculé de 8 % et 7 %.

L’ordinateur reste le canal d’achat numéro un

Globalement, les ordinateurs restent la poule aux œufs d’or pour les cybermarchands, puisqu’ils représentent 74 % du chiffre d’affaires total et 58 % du trafic (les smartphones ne représentant que 12 % du chiffre d’affaires total et 27 % du trafic). En Europe, la valeur moyenne des commandes sur ordinateurs est supérieure de 25 % à celle sur smartphones, et les revenus par visite sur ces derniers restent 3,4 fois inférieurs à ceux sur ordinateurs. En outre, les clients mobiles ne réaliseraient pas autant d’achats que les personnes utilisant un ordinateur. Les taux de conversion sur ordinateurs restent 2,6 fois plus élevés que sur smartphones. Selon les données recueillies par Adobe, les clients rencontrent des difficultés au moment du règlement de leurs commandes, spécialement sur les sites mobiles. La facilité de navigation (28 %), la possibilité de visualiser les articles sur un écran plus large (23 %) et la simplicité de saisie des informations bancaires (17 %) sont les trois principales raisons qui poussent les consommateurs à finaliser leurs achats sur un ordinateur.

 

Améliorer l’expérience depuis les mobiles

Sachant que les utilisateurs de smartphones constituent une part importante du public visé par de nombreux e-marchands européens, tout l’enjeu consiste désormais à fidéliser ce segment et à compenser l’abandon des ordinateurs par des expériences mobiles plus attrayantes. « Les cybermarchands doivent impérativement personnaliser l’expérience pour inciter les consommateurs à effectuer davantage d’achats sur leur smartphone, tout en intégrant mieux les technologies comme les portefeuilles mobiles afin de garantir un maximum de fluidité entre les applications et les navigateurs », explique Tamara Gaffney, principal Analyst, Adobe Digital Insights. Si ces expériences ne répondent pas aux exigences de qualité et de personnalisation des clients, de la connexion jusqu’au règlement, les cybermarchands passeront à côté de sources potentielles de revenus majeures.

Source : LSA

UK consumers pick up their phones and shop on Black Friday

INCROYABLE : le mobile représentait 75% du trafic retail UK lors des 9 premières heures du BLACK FRIDAY ! #mobilefirst

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Even without Thanksgiving, consumers in the United Kingdom embrace e-commerce during the Thursday-through-Cyber Monday holiday shopping period.

In the United Kingdom, 75% of retail traffic was on mobile devices in the first nine hours of Black Friday, but mobile’s shared declined to 57% in the afternoon as consumers arrived at work and switched to desktops, according to Salmon Ltd. The e-commerce digital agency predicts U.K. consumers will spend 5 billion pounds ($6.22 billion) online during the five days of Thanksgiving through Cyber Monday.

Thanksgiving is not celebrated in the U.K., and Black Friday as an online shopping holiday is a relatively new import, making its mark in the past three years. Several e-retailers, including two of the country’s largest, Amazon, No. 1 in the Internet Retailer 2016 Europe 500, and Argos (now part of Sainsbury’s, No. 21), started promoting Black Friday deals more than a week in advance, Salmon says. Orders spiked on Thursday, with several retailers having their busiest day of the year so far on Nov. 24, according to Salmon.

“We are seeing two interesting potential impacts of Brexit on Black Friday sales: 1) Shoppers buying now before Brexit-led inflation kicks in. We are sensing that buyers fear retailers may soon be increasing the price of goods to take into account inflationary cost increases. Black Friday prices are currently heavily discounted and savvy shoppers are spending early to make sure they are not hit by sudden increases. 2) An increase in international sales,” Salmon says.

International sales may be influenced by fears about the U.K.’s decision to leave the European Union, commonly referred to as “Brexit,” which voters approved in June, and the decline in the value of British pound versus international currencies, Salmon says. “It is now more economical for overseas shoppers to buy from UK retailers. We have seen increases in international traffic at peak hours across Europe, the US and as far as China,” it says.

About a quarter of Britons shopped on Black Friday—online and offline–last year, compared with around half of Americans, and the percentage of U.K. shoppers is set to drop this time around, according to a survey by consultant Retail Economics. In 2015, British consumers spent 1.1 billion pounds ($1.64 billion) on Black Friday, up 35.8% from 810 million pounds in the same period of 2014, according to data from U.K. e-retail association Interactive Media in Retail Group and web measurement firm Experian.

 

Source : internetretailer.com

Bilan du Black Friday 2016 sur mobile en France

Le Black friday 2016 a fait explosé les volumes des dépenses publicitaires sur les Mobiles.

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Deux fois plus d’applis mobiles ciblées par les annonceurs cette année pour le black friday ce qui a généré une augmentation conséquente des dépenses publicitaires sur les applis mobiles. App Annie a établi que le nombre d’applications uniques ciblées par les annonceurs en France avait plus que doublé entre début octobre et début novembre grâce à la Data collectée de l’outil Marketing Intelligence de la marque.

[Le Black Friday devient un événement commercial international. Les acheteurs européens veulent vivre la même expérience qu’aux USA et les annonceurs sont prêts à s’inscrire dans la tendance. Or le mobile continue de changer l’accès traditionnel aux clients finaux. Il est devenu un canal grand-public et les annonceurs ont compris qu’ils doivent en tirer parti pour sécuriser les ventes. Bertrand Salord, Senior Marketing Director EMEA, App Annie.]

App Annie a pu constater dès 8 semaines avant le Black Friday l’agressivité avec laquelle les annonceurs en Europe cherchaient à élargir la portée de leurs campagnes publicitaires sur applis mobiles pour sécuriser l’attention des clients. En date du week-end du 1er octobre, les cinq principaux annonceurs de la catégorie Shopping ciblaient 500 applications avec leurs publicités. Le week-end du 5 novembre, ce chiffre dépassait les 1100 applications ciblées. Le plus grand changement a été observé pour Amazon qui, début octobre, était le 12ème plus gros annonceur par le nombre d’applis ciblées. Quatre semaines plus tard, Amazon avait ciblé 550 applications mobiles supplémentaires**.

(** Sur 8 réseaux: AdColony, AdMob, Facebook, ChartBoost, InMobi, ironSource, UnityAds, Vungle)

De son côté, la Fnac a lancé une campagne publicitaire sur applis mobiles le 19 octobre pour promouvoir la nouvelle version de son application. Le nombre d’applications mobiles ciblées par ses propres applis a atteint son sommet en octobre 2016, la même semaine où Amazon Prime Now augmentait le nombre de ses cibles de plus de 150% par rapport aux deux semaines précédentes.

Top-5 des annonceurs en France dans la catégorie Shopping en nombre d’applis vues (iOS) semaine du 5 novembre 2016 :

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Source : servicesmobiles

M-commerce : 7 bonnes pratiques pour optimiser son appli mobile

Avec le développement du M-commerce, le site mobile ne peut suffire et le responsive à vécu. L’appli devient aujourd’hui impérative, même si un site mobile existe devant les exigences de fluidité et de personnalisation des utilisateurs.

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Ces outils sont devenus une étape obligée dans le commerce, mais comment faire de ce canal un vrai relai générateur de chiffre d’affaires? Zoom sur quelques conseils avisés.

Les marques et enseignes en ont bien conscience, proposer une application mobile est devenu une nécessité. Alors que, selon plusieurs études à l’appui, le smartphone est sur le point de devenir le support de communication principal pour Internet, l’application mobile revêt plusieurs spécificités à bien prendre en compte.

  • Des contenus et des pages plus « light »

L’application mobile ne peut rester qu’une simple copie du site Web. Ce support tactile et visible via un écran de plus petite taille impose de nouveaux codes:  » Cela nécessite de sélectionner les renseignements utiles aux clients, d’épurer les informations délivrées et d’avoir des pages « light » pour les télécharger en peu de temps et faciliter la compréhension et la navigation du client « , énumère Joffrey Sayen, manager des équipes retail Chez BearingPoint.

  • Faire la chasse aux clics inutiles

De ces spécificités doit découler un contenu et un parcours d’achat simplifiés. Cela suppose de traquer les clics inutiles présents sur l’application mobile. La Fnac a eu cette réflexion : « Nous avons repensé l’ergonomie et gommé les désagréments de l’appli en faisant la chasse aux clics inutiles. », développe Delphine Jamain, qui chapeaute l’expérience client sur tous les supports de la Fnac.com pour la France, entre autres. Les équipes du distributeur assurent avoir doublé le taux de conversion, quelques mois après le lancement de la V2 sur IOS, puis Android, en décembre 2013. « Nous avons prouvé, pour la première fois, qu’adopter une approche centrée sur le client avait un impact très positif sur le business », s’enthousiasme Delphine Jamain. Le mobile, et dans une moindre mesure les tablettes, représentent aujourd’hui plus de 40% du trafic en ligne de Fnac.com.

  • Un contenu plus personnalisé que sur le site Internet

C’est l’une des grandes opportunités offertes avec ce support: les détenteurs des applications sont, beaucoup plus souvent que sur le site internet, des clients identifiés. En effet, lors du téléchargement et de la première visite sur l’appli, une identification est proposée, le client est donc, d’emblée, identifié par la marque ou l’enseigne. Cela suppose plus de possibilités pour personnaliser, notamment, des recommandations produits et des publicités.

  • Pousser des services uniques

« Une application mobile doit apporter un service additionnel au client au risque de tomber dans l’oubli ou de ne pas être utilisée » résume Joffrey Sayen. Il recommande des services spécifiques que le client ne trouvera pas ailleurs (coupons de réductions, scan articles, comparateurs …) L’appli est en outre un bon moyen de préparer la venue en magasin. indiquer les stocks et les horaires des boutiques constitue un atout à ne pas négliger. Aux Etats-Unis, par exemple, 71 % des parcours d’achat commencent sur un site mobile.

  • Faire de son appli une aide au store to web, web to store, click and collect etc.

L’application mobile peut s’avérer précieuse à différents moments du parcours d’achat. Si seulement 17 % des transactions sont finalisées via les smartphones, ils sont beaucoup plus utilisés pour préparer la venue en magasin ou afin de regarder une première fois l’offre disponible. Zalando, dont 60 % de son trafic passe par le mobile, a ainsi sorti en début d’année une nouvelle version de son appli – forte de plus de 14 millions de téléchargements – qui se feuillette à la façon d’un magazine pour préparer le shopping. Decathlon a lancé, de son côté, une application qui permet d’éviter de faire la queue en caisse. L’appli permet de scanner, sur le lieu de vente, grâce à l’appareil mobile, les produits. Lorsque le panier est validé, des bornes spécifiques permettent de finaliser les achats pour éviter la queue en caisse.

  • Multiplier les solutions de paiement

Dernière préconisation indispensable, selon Joffrey Sayen de BearingPoint, il faut multiplier des solutions de paiement disponibles sur l’application. Et proposer, également, d’enregistrer les coordonnées bancaires pour faciliter, au maximum, les prochains achats.

Source : lsa

TapHero, augmenter le taux de conversion avec le smartphone

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Les terminaux mobiles, tels que les smartphones et les tablettes génèrent plus de trafic que l’ordinateur traditionnel. Pourtant, le taux de conversion de ces visites est inférieur. Cela est dû en grande partie au fait que sur beaucoup de sites e-commerce, le processus de paiement n’est pas optimisé pour fournir une expérience mobile sans couture. La taille de l’écran et l’interface tactile rendent complexent la saisie des données telles que les numéros de carte de crédit, ce qui conduit beaucoup de consommateurs à un abandon de panier.

Ingenico ePayments, dédiée au commerce mobile et en ligne, et Ingenico Labs, le département innovation du groupe, ont développé conjointement une solution innovante pour effectuer un paiement sécurisé en ligne sur un mobile par simple contact de la carte bancaire avec le mobile.

TapHero est une nouvelle technologie expérimentale qui associe les éléments du paiement en point de vente et du paiement mobile. Cette solution permettra aux smartphones équipés d’un lecteur NFC, de lire les données liées à la transaction grâce à la puce de la carte et de remplir automatiquement les champs nécessaires au paiement à distance. De plus, Ingenico a ajouté une fonctionnalité qui recrée le paiement sur présentation de la carte bancaire afin de renforcer la sécurité. TapHero devrait être disponible dès 2017.

TapHero s’intègre facilement dans la page de paiement d’un marchand et détecte automatiquement la présence d’un lecteur NFC. Aujourd’hui, la majorité des smartphones disponibles sur le marché sont compatibles NFC mais, pour éviter toute confusion, l’option ne sera pas proposée à ceux qui ne disposent pas de lecteur NFC. Les consommateurs n’ont rien à télécharger, ni à enregistrer leurs données ou créer de compte pour utiliser la solution. De plus, les données sensibles de la carte ne sont jamais stockées sur l’appareil mobile pour renforcer davantage la sécurité et la vie privée. Les clients Ingenico pourront simplement ajouter la fonctionnalité dans le cadre de leur intégration Ingenico Connect.

 

Les consommateurs peuvent rencontrer de nombreux obstacles pendant le processus de paiement, notamment :

– de longs formulaires d’informations difficiles à compléter
– un prix vague ou affiché dans une devise étrangère
– des pages qui semblent différentes du reste de votre site, ce qui conduit à une certaine confusion et méfiance
– l’absence de moyens de paiement populaires
– des pages de paiement qui ne sont pas responsives ou optimisées pour les appareils mobiles
– …et bien d’autres encore.

 

Source : Servicesmobiles

M-commerce : le mobile, canal roi de l’e-commerce

On voyait la tendance se développer. Après le site de e-commerce, les sites mobiles se sont developpés mais l’experience n’est pas satisfaisante (téléchargements trop long, site souvent responsive donc pas vraiment construit pour le mobile) et c’est donc aujourd’hui autour des applications mobiles de m-commerce développées en NATIF que se tournent les acteurs du marché.

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Plus de transactions effectuées via un appareil mobile, un développement progressif de sites optimisés et des applications transactionnelles… Le commerce mobile va-t-il supplanter le e-commerce ? Voici les principaux enseignements du rapport d’activité sur le commerce mobile étudié au premier semestre 2016 par Criteo

 

La révolution mobile est en marche, et elle n’est pas prête de s’interrompre. A l’image des bouleversements introduits par la démocratisation d’Internet et l’avènement de l’e-commerce, c’est aujourd’hui le commerce mobile qui est en passe de dominer le commerce en ligne en devenant le premier canal d’achat devant les autres devices. C’est le principal enseignement d’une étude signée Criteo et publiée jeudi 15 septembre 2016. Dans son rapport d’activité sur le commerce mobile étudié au premier semestre 2016, l’entreprise française explore l’évolution de transactions effectuées sur mobile. « Le m-commerce continue sa progression, confirme Cédric Vandervynckt, Directeur Général France & Europe du Sud Criteo. Dans certains pays, comme le Japon et la Grande-Bretagne, le volume des transactions sur mobile a même dépassé le volume de transactions sur desktop« . Un usage plus démocratisé des smartphones, mais aussi une certaine maturité des annonceurs qui ont investi plus tôt sur ce canal, sont des facteurs qui amènent les consommateurs de ces pays à se diriger plus naturellement sur les applications mobiles pour effectuer des achats. Autre cause de cette croissance spectaculaire : la chute des commandes de tablettes dans le monde, qui ont diminué de 15% en un an au 1er trimestre 2016, de 46 millions à 40 millions d’unités. Dans le même temps, les commandes de smartphones ont augmenté de 0,2% à 335 millions d’unités selon International Data Corporation (IDC).

Les e-marchands français progressent

En France, le mobile n’a pas encore supplanté le desktop, mais le m-commerce affiche de belles performances. Il représente désormais plus d’un tiers des transactions effectuées (35%). En volume, les smartphones représentent désormais plus de la moitié des transactions effectuées sur mobile en France. « Les smartphones surpassent désormais les tablettes et représentent 55% des transactions effectuées via mobile, soit une hausse de 32% sur un an« , poursuit Cédric Vandervynckt. Cependant, tous les e-commerçants ne sont pas logés à la même enseigne. L’étude note que, chez les e-marchands du premier quartile en France, ceux qui réalisent la plus grande part des transactions sur mobile, n’ont progressé que de 4% en un an, contre 32% pour la moyenne des e-marchands. Un phénomène de rattrapage qui permet de réduire l’écart entre les e-marchands du premier quartile et la moyenne.

Des taux de croissance qui varient selon les catégories

En e-commerce, certaines catégories affichent de très belles performances, comme les catégories Articles de Sport et Mode qui conservent leur avance et connaissent des taux de croissance annuels respectifs de 18% et 21%. « Ce sont des acteurs qui sont présents depuis longtemps, et qui couvrent des univers dans lesquels les marques peuvent s’exprimer pleinement sur mobile« , analyse Cédric Vandervynckt. Par ailleurs, ces marchés sont prisés des jeunes connectés, pour lesquels les achats en ligne font désormais partie du quotidien. Dans le même temps, les multispécialistes connaissent une croissance de 6% en un an.

Panier plus élevé, meilleur taux de conversion… L’application au coeur des usages

Pour Criteo, quatre priorités doivent être définies dans les stratégies digitales. L’accès au contenu, la capacité à faire découvrir un produit, la personnalisation et la fidélisation. Une stratégie qui implique de privilégier les applications dédiées, clé du succès d’une stratégie mobile. « En optimisant chaque étape du tunnel de conversion, les applications restent le canal le plus efficace pour les e-marchands, et apporte un taux de conversion trois fois plus élevé que le navigateur mobile« , explique l’étude. Les applications représentent 54% des transactions effectuées sur mobile. La majorité des transactions mobiles s’effectue désormais sur les applications. Ainsi, dans les 30 jours qui suivent une première visite, les nouveaux utilisateurs ont deux fois plus de chances de revenir sur application que sur navigateur mobile. « Les applications connaissent une augmentation des transactions de 7 points en un an, de 47% à 54%« , note l’étude. Autre élément qui devrait achever de convaincre les responsables digitaux : longtemps privilégié pour les achats coûteux, l’ordinateur s’est fait devancer par les applications. Le panier moyen est désormais bien plus élevé sur application que sur ordinateur ou navigateur mobile. Pour une base de 100 dollars sur ordinateur, le panier moyen atteint 127 dollars sur application contre 91 dollars seulement sur navigateur mobile, c’est-à-dire sur un site conçu en responsive design.

Une autre information devrait intéresser les marques et les annonceurs : la part des transactions effectuées sur un smartphone Android a presque doublé, et devance désormais l’iPhone. Auparavant à égalité avec l’iPhone, les smartphones Android représentent aujourd’hui la majorité du commerce mobile. « L’avenir du commerce mobile passe par une attention permanente portée aux besoins et usages des utilisateurs, résume Cédric Vandervynckt. Sans compter que les meilleurs e-commerçants ont peu à peu instauré un certain nombre de fonctionnalités, comme l’enregistrement des données bancaires, devenues aujourd’hui une fonctionnalité de base pour de nombreux mobinautes… mais pas proposées chez tous les e-marchands« , explique-t-il encore. La marge de progression est donc bien là. Mais l’amélioration des applications et des sites responsive ne sont pas les seuls leviers de croissance du commerce mobile. Le smartphone reste un outil formidable pour mesurer et utiliser la mobilité du consommateur, notamment en magasin. Le phygital est non seulement l’avenir du commerce, mais aussi celui du m-commerce.

Source : lsa

Le mobile révolutionne les codes et les tendances

L’application mobile est au centre de l’écosystème. Elle offre une relation plus intense avec les utilisateurs; ils font le choix de la télécharger, de l’utiliser, créant ainsi un réflexe conditionné vis-à-vis du service proposé.

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Dentsu Aegis Network a publié son étude bilan sur le mobile en 2016. Le mobile est au centre du quotidien des Français et permet de créer une relation aux marques différente et plus engageante.

63% de Français mobinautes, 1 milliard d’utilisateurs mensuels sur WhatsApp, 500 millions de téléchargements pour Pokémon Go, 10 milliards de vidéos vues sur Snapchat chaque jour. Le mobile révolutionne les codes et les tendances, crée de nouvelles formes d’interactions, bouleverse les modes de communication et fait émerger de nouveaux business models.

Premier réflexe le matin mais également tout au long de la journée avec ¼ des Français qui consulte leur mobile plus de 25 fois par jour. Ils sont ainsi 59% à le consulter dans l’heure qui suit leur réveil et 16% dans les 5 minutes. Cette omniprésence du device permet de créer une relation de proximité et de diffuser des messages tout au long de la journée en s’adaptant au contexte de vie des Français. Par ailleurs avec plus 63% de mobinautes, les possibilités offertes par le mobile sont nombreuses; il permet d’accéder à tout, en permanence. L’univers applicatif permet également de créer cette relation plus intense avec les utilisateurs, ils font le choix de les télécharger, de les utiliser, créant ainsi un réflexe conditionné vis-à-vis du service proposé.

L’outil de l’ultra connexion

1 individu sur 7 utilise chaque mois WhatsApp, 57% des utilisateurs de Facebook sont exclusifs au mobile et 24 milliards de selfies ont été répertoriés sur Google photos en mai 2016. Autant de données qui montrent à quel point le mobile est utilisé et notamment pour parler de soi, se montrer. Incubateur de la personnalité, le mobile contient ce que l’on est et permet de le diffuser à ses communautés. 57% des mobinautes ont visité un réseau social sur mobile au cours du dernier mois, et si Facebook est le plus utilisé, c’est Snapchat qui affiche la plus belle progression en proposant de nouveaux codes de communication : éphémérité, divertissement et verticalité. Outre les réseaux sociaux, les outils de messagerie instantanées déjà installés avec 74% d’utilisateurs, permettent également une interactivité forte notamment avec les marques. Les géants du secteur proposent désormais des fonctionnalités permettant d’interagir avec les marques.

La prolongation de l’expérience divertissante

Au-delà de la relation à autrui, le mobile est également un outil essentiel dans le prolongement de l’expérience pour le divertissement. Actualité, Musique mais surtout Vidéo et Jeux sont au cœur du quotidien des utilisateurs mobiles. Il permet de créer une nouvelle catégorie de Gamers plus casuals. De 7 à 77 ans, le mobile est un accessoire pour jouer, certains jeux sont même devenus des phénomènes qui déchainent les foules. Cet été, Pokémon Go a déclenché plus de 500 millions de téléchargements en misant sur les fonctionnalités intrinsèques du mobile : géolocalisation et réalité augmentée.

Si l’image était au centre de l’expérience Pokémon ce n’est pas un hasard car le contenu vidéo est également plébiscité sur mobile avec près de 39% des mobinautes qui ont regardé au moins une vidéo au cours du dernier mois sur mobile. La vidéo intègre désormais des codes nouveaux notamment la verticalité de la diffusion : plus adaptée au device. Cette consommation snacking du contenu vidéo pousse de plus en plus d’éditeurs à créer du contenu dédié au mobile pour favoriser des sessions courtes mais récurrentes.

Publicité et M-commerce

La part du mobile dans les dépenses publicitaires continue de progresser (+11pts entre S1 2015 et S1 2016) mais elle demeure sous-investie au regard des usages en France. 56% des connexions se font désormais sur mobile contre 29% des dépenses digitales. La faute à une mauvaise image de la publicité sur mobile ? Côté utilisateurs, une certaine ambivalence persiste effectivement, si une majorité se sent exposée à la publicité sur ce device, les mobinautes ne sont que 18% à souhaiter sa suppression. Le Search, usage de prédilection sur mobile est une des clés du développement des investissements sur ce device et c’est d’ailleurs le levier dominant au regard des investissements 2016.

La relation de proximité de l’utilisateur à son mobile se traduit aussi, dans une modification des comportements d’achat. Le mobile est un élément de plus en plus essentiel dans le canal d’achat. Que cela soit à l’origine, pendant ou lors de la finalisation de l’acte d’achat, les capacités techniques du mobile lui permettent de s’insérer à chaque étape.

Source : Servicesmobiles

Bond de 32% du m-commerce en France

Nous avons de plus en plus de contacts pour des APPS de M-COMMERCE. Nos clients ont crée leur site de E-COMMERCE, puis on leur a vendu le site mobile RESPONSIVE… et sont déçus par l’expérience et les retours des sites de commerce sur mobile. L’explication en est simple : un site responsive ne répond pas aux contraintes d’un usage en mobilité et ne propose pas une ergonomie adaptée. L’apps va apporter de la fluidité, va utiliser les fonctionnalités du tel en natif (appareil photo ou gps…) et donc délivrer une expérience client de qualité…

mcommerce

D’après une étude menée par Criteo, le nombre de transactions en commerce électronique effectuées depuis un mobile a bondi de 32% sur un an. C’est principalement sur smartphones que les achats sont réalisés en mobilité.

Au deuxième trimestre 2016, 27% des transactions en e-commerce ont été opérées en mobilité. Cela représente une progression de 32% en un an. Et la part des smartphones est aujourd’hui de 55% dans le volume de transactions mobiles. Ces éléments proviennent d’une étude opérée par le spécialiste de la publicité numérique à la performance Criteo. Pour ceux qui en douteraient encore, soigner une boutique en ligne accessible par smartphone est donc absolument nécessaire.

Mais 54% des transactions mobiles passent désormais via des applications, devant le web mobile (46%). Comme chacun sait, les applications sont destinées à des clients réguliers et ont un taux de rétention de nouveaux utilisateurs deux fois plus élevé et un taux de conversion trois fois plus élevé que le web mobile.

Le soin apporté dans la conception de la boutique a un impact considérable, pouvant aller jusqu’à une différence du simple au double en chiffre d’affaires avec une boutique moins optimisée selon Criteo. Parmi les bonnes pratiques, Criteo recommande d’encourager la découverte des produits dès la page d’accueil (au lieu de présenter l’entreprise voire le portrait du patron), de faciliter la navigation entre produits et d’optimiser le processus d’achat en facilitant la saisie d’informations ou le paiement.

Les achats plaisir en mode sont plutôt sur mobile

Autre évolution sensible, la part des smartphones Android est passée de 4,2% à 8,3% entre les seconds semestres 2015 et 2016. Android devance iOS selon Criteo dans les volumes de transactions. Brésil, Australie et France sont les pays où le mobile marque la plus forte progression. Au Japon et au Royaume-Uni, ce sont désormais plus de la moitié des transactions qui ont lieu en mobilité.

Dans le domaine de la mode, un profil particulier de consommateurs est même apparu, celui des smartphonistas comme ils ont été baptisés par Criteo. Ces consommateurs associent une forte sensibilité à la fois à la mode et au mobile. 59% de ceux qui achèvent leurs achats sur mobile « adorent faire du shopping » contre 46% pour ceux qui le font sur desktop où l’achat est donc plus « utilitaire » et moins « plaisir ». 31% des achats en ligne en matière de mode se font sur mobile (27% pour le commerce général). Seul le sport (32%) fait mieux.

La progression du mobile sur ce créneau particulier de la mode est de 60% sur un an. Plus des deux tiers des smartphonistas réalisent la totalité du parcours d’achat (de la recherche à la conclusion de l’achat) sur mobile. 32% commandent simultanément plusieurs tailles pour renvoyer les produits n’allant pas. Ils sont davantage (30% de plus) susceptibles d’utiliser les services de livraison rapide. 51% préfèrent acheter en mobilité plutôt que sur PC, 80 % jugeant que les sites mobiles se sont nettement amélioré. Mais seulement 40% choisissent de payer sur mobile et 49 % à s’inquiéter de leurs données bancaires. 37%, enfin, partagent des photos de leurs achats sur réseaux sociaux contre 20% pour les acheteurs sur postes fixes.

A PROPOS DE L’ÉTUDE :

L’étude Rapport d’activité sur le commerce mobile au 1er semestre 2016 a été réalisée par Criteo sur la base de l’analyse de 1,7 milliards de transactions électroniques individuelles représentant plus de 720 milliards de dollars de vente effectuées pendant un an à l’échelle mondiale. Le Flash consacré à la mode se restreint à 70 000 transactions électroniques individuelles auprès de 80 distributeurs français. Criteo délivre de la publicité numérique à la performance. Présent dans 130 pays avec 2000 salariés et 31 bureaux, il sert 12 000 sociétés clientes. Ce sont les transactions de ces sociétés qui ont été analysées.

Source : Seratoo