Quel géant du Web remportera la bataille du m-paiement ?

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C’est évidemment l’enjeu majeur du m commerce aujourd’hui … mais il y a aussi une foultitude de solutions qui ne sont pas « propriétaires » et qui pourraient mettre tout le monde d’accord … pronostics ?

Apple Pay et Samsung Pay s’internationalisent à un rythme effréné tandis que les géants chinois préfèrent asseoir leur puissance dans leur pays. Découvrez où sont présents chacun des acteurs.

Les géants du Web se lancent l’un après l’autre dans la bataille du paiement mobile en magasin, sans qu’un leader incontesté ne se dessine encore. Tandis qu’Apple Pay et Samsung Pay se déploient chaque mois dans de nouveaux pays pour y prendre le marché avant leurs concurrents, les chinois Alipay ou Tenpay se focalisent sur la gigantesque cible locale. Android Pay, de son côté, n’est encore présent que dans quatre pays et n’a pas annoncé ses futurs plans d’internationalisation.

Samsung Pay se lancera dans sept nouveaux pays en 2016 et 2017, parmi lesquels le Royaume-Uni, le Canada ou encore la Turquie. Apple Pay vient de débarquer en Russie et sera bientôt disponible au Japon et en Nouvelle-Zélande.

Où les géants du Web lancent-ils leurs solutions de m-paiement ?
Alipay Android Pay Apple Pay Samsung Pay Tenpay
Chine Etats-Unis (Septembre 2015) Etats-Unis (Octobre 2014) Corée du sud (Août 2015) Chine
Royaume-Uni (Mai 2016) Royaume-Uni (Juillet 2015) Etats-Unis (Septembre 2015)
Singapour (Juin 2016) Canada (Novembre 2015) Chine (Mars 2016)
Australie (Juillet 2016) Australie (Novembre 2015) Espagne (Juin 2016)
Chine (Février 2016) Australie (Juin 2016)
Singapour (Avril 2016) Singapour (Juin 2016)
Suisse (Juillet 2016) Porto Rico (Juillet 2016)
France (Juillet 2016) Brésil (Juillet 2016)
Hong Kong (Juillet 2016) Russie (Septembre 2016)
Russie (Octobre 2016) Royaume-Uni (fin 2016)
Japon (Octobre 2016) Malaisie (fin 2016)
Nouvelle-Zélande (fin 2016) Canada (fin 2016)
Hong Kong (fin 2016)
Thaïlande (fin 2016)
Taïwan (fin 2016)
Turquie (2017)

Difficile de savoir quel acteur est en train de prendre le dessus en termes d’adoption, tant ils se font discrets sur leurs résultats. Apple a annoncé en grandes pompes qu’un million de cartes de crédit avaient été enregistrées sur Apple Pay trois jours après son lancement aux Etats-Unis. Mais depuis, de nombreuses études ont remis en cause le succès du moyen de paiement et la firme à la pomme s’est bien gardée de révéler le nombre d’utilisateurs. PYMNTS et InfoScout ont mis en place un baromètre d’adoption en interrogeant des utilisateurs d’iPhone 6 aux Etats-Unis. En juin 2016, 23,8% d’entre eux seulement assurent avoir testé le service. Surtout, près de la moitié de ceux qui l’utilisent n’y voient pas d’amélioration sensible par rapport à la carte bancaire.

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Le plus franc succès d’Apple Pay est en fait celui du métro londonien. Transport for London est le marchand le plus utilisé par le service. En Chine, le service a comptabilisé trois millions d’enregistrements en trois jours après son lancement. Et Apple assure qu’Apple Pay gagne un million d’utilisateurs chaque semaine dans le monde.

Les enquêtes les plus fouillées sur l’adoption des solutions des géants du Web ont été réalisées aux Etats-Unis, où s’affrontent Apple, Samsung et Google. Une étude réalisée en mars 2016 par Phoenix Marketing International rapporte que 24% des détenteurs de cartes bancaires ont lié leur carte à au moins une solution de m-paiement en magasin. 17% ont créé un compte Apple Pay pour payer en magasin ou in-app, 11% un compte Samsung Pay et 10% Android Pay. Des résultats à mettre en relation avec les dates de lancement : octobre 2014 pour Apple, contre septembre 2015 pour Samsung Pay et Android Pay. Les deux challengers ont rapidement gagné du terrain sur la marque à la pomme et ont réussi à atteindre une position comparable six mois après leurs lancements.

En Chine, le leader incontesté est Alipay, solution de paiement en ligne et de m-paiement en magasin qui revendique 450 millions d’utilisateurs actifs dans le pays. La filiale d’Alibaba contrôle 60% du marché du paiement mobile, suivi par Tenpay, filiale de Tencent, qui en possède 19% environ.

Samsung passe par Alipay pour se développer en Chine

Le marché chinois est tellement spécifique et accaparé par les acteurs locaux que les étrangers se voient contraints de nouer des partenariats avec eux. En mai, Samsung Pay a signé avec la société d’Alipay, Ant Financial, pour se déployer dans le pays : les utilisateurs d’Alipay peuvent désormais utiliser leur Samsung pour payer en m-paiement avec Samsung Pay sans avoir à ouvrir l’application Alipay. Samsung espère ainsi décoller sur un marché extrêmement concurrentiel tandis que le Chinois entend s’appuyer sur le Sud-coréen pour s’internationaliser. Pour l’instant, Alipay se contente néanmoins de renforcer l’acceptation des comptes chinois dans les magasins du monde entier – grâce à un partenariat avec Ingenico en Europe, par exemple – car une loi chinoise oblige ses utilisateurs à posséder un compte dans le pays.

En France, seul Apple Pay est pour l’instant disponible, grâce à la signature d’accords avec les acteurs de cartes bancaires et plusieurs banques. Outre les solutions mobiles locales de retailers ou de start-up qui pourraient lui faire concurrence, le plus grand défi pour l’acteur américain sera de faire décoller le paiement mobile en magasin, encore extrêmement marginal dans l’Hexagone… Et dans la plupart des pays européens.

 

Source : journaldunet.com

Le mobile à l’heure de l’omnicanal

Quels sont les produits les plus achetés sur mobile et où en est le m-paiement en France? De la recherche d’information à l’achat, quels sont aujourd’hui les usages du smartphone ? Le point dans cette étude détaillée livrée par CCM Benchmark…

CCM Benchmark a mené une grande enquête en ligne, au cours du mois de juin 2016, auprès de 1 000 acheteurs en ligne français. L’objectif : établir un état des lieux du e-commerce en France et définir les nouveaux parcours d’achat des consommateurs à l’heure de l’omnicanal.

Le mobile au coeur des usages

Parmi les thèmes abordés dans cette vaste étude, le mobile occupe logiquement une place de choix.

Voici, en infographie, quelques insights à retenir sur l’utilisation actuelle du mobile par les consommateurs français.

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L’intégralité des résultats de cette étude est disponible sur le site de CCM Benchmark

Source : Comarketing-news.fr

Le cross-mobility shopping

Acheter, à l’aide d’un smartphone, un article que l’on voit sur une affiche, dans un magazine, dans une vitrine… Le cross mobility shopping transforme en espaces marchands des emplacements qui ne l’étaient pas. Coup de projecteur sur une nouvelle tendance.

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Vous êtes dans la rue, ou dans une zone commerciale, équipé d’un smartphone. Vous scannez une petite robe que vous apercevez sur une affiche, dans un magazine ou même sur une collègue de travail, et vous l’achetez en ligne en trois clics. L’expérience porte le nom de cross mobility shopping. À la frontière entre l’e-commerce et le magasin physique, le cross mobility shopping offre au consommateur la possibilité d’acheter des produits et services en dehors des commerces et sites marchands traditionnels, en se servant de son mobile comme moyen de paiement.

« Le cross mobility shopping répond à une attente de consommateurs hyper mobiles et multitâches en quête de petits plaisirs du quotidien, explique Anne-Laure Tellier, experte en marketing stratégique et fondatrice des Cahiers de l’innovation retail. Il ouvre la voie à une nouvelle forme de commerce dans laquelle des supports tels que des affiches deviennent de véritables médias transactionnels. » Selon les supports physiques -affiches, vitrines, passants- le cross mobility shopping peut servir divers objectifs: être vecteur d’image, renforcer l’attractivité virtuelle, générer du trafic vers d’autres points de contact et accroître le chiffre d’affaires.

Le mur shopping

En 2011, Tesco a lancé le premier mur shopping, avec pour objectif d’éviter à ses clients la « corvée » des courses hebdomadaires. Dans les stations de métro les plus fréquentées de Séoul, l’enseigne a aménagé des rayons virtuels disposés comme dans un magasin physique. Il suffisait au client de scanner les produits grâce à un QR code afin de les commander sur le site internet de Tesco: ils étaient alors directement livrés à domicile. Une initiative réussie: Tesco a vu son recrutement bondir de 76% et son chiffre d’affaires on line de 130%. »En plus des ventes, l’impact en termes de communication a été très important. Ces images du mur Tesco ont fait le tour du monde », précise Anne-Laure Tellier.

Depuis, les initiatives fleurissent. En France, dans le secteur du prêt-à-porter, Comptoir des Cotonniers a lancé en 2014 une opération de « fast shopping » où des abribus, magazines, tables de café, etc., se sont transformés en près de 10000 boutiques éphémères. Il suffisait de télécharger l’appli Powatag sur son smartphone, puis de flasher les produits. « Cela a fait parler l’enseigne en lui donnant une image hyper moderne », note Anne-Laure Tellier. De son côté, Comptoir des Cotonniers a jugé l’expérience  » satisfaisante » et les retours clients « positifs » avec un taux de transformation multiplié par 6. Reste que depuis l’opération n’a pas été lancée au sein de la marque Princesse Tam-Tam.

Le « Shazam shopping »

De même que Shazam permet de retrouver le nom de l’artiste qui a composé une musique que l’on entend à la radio, « Shazam Shopping » fonctionne à l’aide d’un logiciel de reconnaissance visuelle et permet d’acheter des articles – repérés dans la presse, dans une vitrine ou même sur une personne – en les prenant en photo. Ensuite, des applications mobiles telles qu’Asap 54 retrouvent l’article en question et permettent son achat immédiat depuis un smartphone. Créée en 2014 par la start-up britannique, Asap 54 référence plus de 5 millions de produits issus de 400 marques et enseignes.

D’autres technologies existent. Alternative aux murs shopping façon Tesco, les vitrines interactives sont des écrans connectés et transactionnels. L’écran permet de faire défiler autant de produits que la marque ou le distributeur en propose. Alors qu’un point de vente est généralement ouvert dans un créneau horaire donné, la vitrine interactive, elle, fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Fin 2013, le centre commercial de Westfield, à San Francisco, s’est doté d’une vitrine interactive permettant à des marques non présentes dans la zone d’offrir leurs produits aux clients via des écrans transactionnels. »Nous nous dirigeons vers un shopping ubiquitaire, avec des transactions de plus en plus simplifiées, bien au-delà de la boutique traditionnelle. Le magasin physique est en train de se réinventer en devenant un lieu d’expériences et de services qui complète un arsenal global de ventes », avance Anne-Laure Tellier.

Source : Ecommercemag.fr

Top des tendances marketing mobile pour 2016

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Suivre les tendances du marketing mobile est plus important que jamais. En cherchant à améliorer le taux d’acquisition de clients, la conversion ou le taux de rétention, ajuster comment la cible interagit via les appareils mobiles est la clé pour maximiser le revenu.

En investissant sur des plateformes de mobile marketing qui mettent en avant l’expérience utilisateur et la personnalisation, votre marque risque de voir ses résultats augmenter sur ses canaux mobiles.

Jetons un œil à comment les marques les plus performantes ont optimisé leurs stratégies pour devenir les exemples à suivre. Stratégie d’Emailing mobile, notifications push et sites « Mobile-friendly » seront analysés ci-dessous.

Sites « Mobile-friendly »

Les statistiques sont les suivantes :

– 70 % des recherches mobiles entraînent une action en ligne dans l’heure qui suit. (iAcquire)

– 74 % des consommateurs utilisent leurs téléphones pour les aider dans leurs achats. (Forbes)

– 38 % des personnes vont quitter un site web si le contenu ou le l’aspect est peu attractif. (Adobe)

En négligeant les sites optimisés pour mobiles, on peut s’attendre à une baisse des conversions de la part des utilisateurs mobiles. Pour atteindre, conserver et convertir une audience, les points de frictions doivent être réduits au minimum.

Une mauvaise première impression conduit l’utilisateur à se dire que quelque chose ne va pas, et peut-être que son temps serait bien mieux utilisé ailleurs. Concevoir un site « responsive » qui peut engager les visiteurs est essentiel. Formaté pour une expérience utilisateur (UX) agréable sur un petit écran, les sites mobile-friendly sont la version simplifiée de votre site web classique.

Les principes d’une stratégie mobile efficace s’articulent autour de la clarté et de la simplicité. L’interface utilisateur (UI) doit insister sur les éléments clés et actions, en utilisant une hiérarchie visuelle pour guider les yeux tout au long du process. Cela résulte en une mise en place de repères comme des boutons en adaptant la taille, la couleur et le contraste pour guider l’interaction avec le contenu.

Les objectifs d’un site mobile-friendly :

– Temps de chargements courts : La plupart des utilisateurs quittent un site si le temps de chargement dépasse les 3 secondes.

– Réduire au maximum les formulaires : Le mieux est d’utiliser des formulaires à remplissage automatique ou des formulaires Facebook.

– Avoir un aspect esthétique clair et simple :  Une interface utilisateur de qualité aide les utilisateurs à naviguer sur vos pages en se concentrant sur le contenu et en réduisant d’éventuelles distractions.

– Avoir un bon usage des couleurs : Employer les bonnes couleurs aident à souligner ce qui important de ce qui l’est moins.

– Des CTA (Call-to-Action) bien visibles : Si les appels à l’action sont difficiles à repérer, vous risquez de perdre la fluidité du processus de conversion.

Maintenant, prenons Airbnb comme bel exemple de réussite. On peut voir ci-dessous la page d’accueil du site sur ordinateur.

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Ci-dessous,  la première chose qui apparaît quand l’on navigue sur le site avec un appareil mobile.

2-airbnb-mobile-onboarding-example-577x1024.pngC’est une excellente façon d’inciter l’utilisateur à se diriger vers l’application mobile. Si l’utilisateur ne souhaite pas télécharger l’application, il est redirigé sur le site web optimisé pour mobile.

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Cette page d’accueil mobile-friendly utilise la même proposition de valeur que la page « desktop » mais apporte plus de couleurs, un nouveau Call-to-Action tout en simplifiant la barre de recherche et en évitant l’encombrement de la barre du menu.

Stratégie d’Emailing mobile

Créer une campagne d’Emailing mobile à pour objectif de maximiser la limitation de l’espace dû à la taille réduite de l’écran. Voici une liste d’éléments à respecter pour ce type de communication :

– Personnaliser le contenu et l’objet quand cela est possible

– Rédiger un objet qui intéresse le lecteur

– Proposer un message court à forte valeur

– Utiliser une disposition simple

– Utiliser un Call-to-Action

Mint, une application de gestion financière, utilise ce type d’outil de la meilleure des manières. Mint est l’exemple parfait d’Email proposant des informations qui renforcent l’attachement à la marque et qui augmentent l’engagement.

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On peut voir ici que le titre attire directement l’attention. On sait de plus que proposer un objet personnalisé permet d’augmenter le taux d’ouverture de quasiment 30 %. Les couleurs sont ici attractives et permettent de se concentrer sur le contenu. Le Call-to-Action « Compare to previous spending » littéralement « Comparer aux dépenses précédentes » semble être efficace.

Optimiser les notifications push

Selon des recherches effectuées par Oracle, 68 % des utilisateurs mobiles autorisent l’envoi de notification push pour leurs applications. Les Marketeurs voient une augmentation de 50 % du taux d’ouverture de notification push comparé aux Email.

Si vous voulez optimiser votre stratégie de notification push, vous devez garder à l’esprit que l’envoi des notifications push est soumis à la permission de l’utilisateur.

PLNDR, un vendeur de vêtements en ligne, utilise les notifications push pour envoyer des propositions à fort impact avec une limitation temporelle. De plus, la marque n’hésite pas à utiliser un langage familier pour coller à sa cible. Un message conçis couplé à une proposition de valeur directe sont les bases de la notification push.

Source : Business2community.com

iOS 10 : des notifications push plus pertinentes

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Lors de la 27ème édition du WWDC Apple a fait de nombreuses annonces portant sur l’interactivité de ses nouvelles fonctionnalités. Parmi ces nouveautés, celles concernant les optimisations sur les notifications push sont sans doute les plus attendues par les entreprises désireuses de communiquer activement et de manière enrichie avec leurs clients.

Ce sera enfin chose possible lorsque la version finale d’iOS 10 sera accessible au grand public, en automne 2016. En attendant, les développeurs ayant un compte chez Apple ont d’ores et déjà accès à iOS10. Côté device, il faudra s’équiper au minimum d’un iPhone 5 pour profiter des innovations du nouveau système d’exploitation d’Apple.

Pour jeter un œil à vos notifications push, rien de plus simple, avec iOS 10 il suffit de lever l’écran de votre iPhone (« Raise to Wake » sur 6S uniquement) pour les retrouver sur l’écran verrouillé. Apple a d’ailleurs le sens du détail, car visuellement l’apparition progressive des notifications est plutôt bien réussie !

Mais rentrons maintenant dans le vif du sujet et découvrons comment le Rich Media, va révolutionner vos push.


Les évolutions à venir

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3D Touch semble avoir trouvé son intérêt, grâce à lui, vous pourrez ouvrir les notifications et accéder à des options plus riches, ou supprimer toutes vos notifications d’un coup. Vous n’êtes pas équipé de 3D Touch ? pas de soucis, il vous suffira (dans la version finale) de maintenir votre doigt sur la notification jusqu’à ce qu’elle s’ouvre.

Sur iOS 10, une notification push pourra charger de nombreux médias riches (image, jeu,vidéo, mini-app, gif animé…) pour favoriser l’engagement client. Par exemple, si le push contient une photo il sera possible de la prévisualiser facilement dans le Lockscreen. Vous avez une application m-commerce ? Bonne nouvelle donc ! Vous allez maintenant pouvoir relancer vos mobinautes en affichant la photo du produit resté en attente dans leur panier, grâce aux push enrichis.

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Les vidéos, de plus en plus utilisées dans les actes de promotion seront une nouvelle fois le nerf des campagnes de communication digitale. Pour se faire, des APIs dédiées à l’intégration de vidéos dans les push sont en prévision par Apple. Que vous ayez une application d’actualités, de divertissements ou de services (pensez au teaser d’une belle plage pour ces vacances d’été…) vous pourrez donc séduire votre cible via une courte vidéo promotionnelle.

Pour personnaliser encore plus vos notifications avec des titres et textes spécifiques à votre cible, il sera possible d’intercepter les push avant leur affichage sur le téléphone. Une avancée qui ravira les marketeurs mobiles et leurs clients si l’usage de ce type de publicité n’est pas réalisé à outrance. Côté développeur, Apple simplifie les choses en créant un nouveau framework the User Notifications Framework, qui permet d’unifier en une seule méthode les APIs local et les Remote notification qui jusque-là nécessitaient deux développements.

Un gain de temps certain donc !

Les certificats APNS ne seront à terme plus nécessaires grâce à la génération de tokens utilisables plus longtemps, ce qui est plutôt une très bonne nouvelle pour les têtes en l’air qui oubliaient de renouveler les certificats.

Autre nouveauté, le système de notification obtient une grosse mise à jour (notification ID) qui permet aux développeurs de voir les notifications en attente et de les remplacer par de nouvelles qui mettent à jour les informations. Imaginez une application sportive qui donne les scores d’un, si vous n’utilisez pas votre téléphone, vous découvririez une longue liste d’informations obsolètes. Avec cette nouvelle fonctionnalité, vous obtenez seulement les derniers événements du match. Fini les piles de messages obsolètes, vos utilisateurs ne verront plus que l’information qui les intéresse au moment T !

Avec iOS 10, il existe maintenant un moyen pour les développeurs de voir si une notification a été rejetée et ainsi permettre aux entreprises de jauger au mieux la réactivité des utilisateurs face aux messages envoyés, pour adapter leur campagne.

Gérer la technique en backend

Les notifications push sont déjà assez difficiles à gérer de par la variété des OS, en les enrichissant de triggers et de contenus diversifiés, elles seront d’autant plus complexes. Ainsi pour développer vos push sans prise de tête il vous faudra une architecture technique qui assurera l’ampleur des nouveaux paramètres. On ne peut donc que vous conseiller de vous tourner vers une plateforme de management de vos campagnes de notifications push qui vous permettra de gérer tout cela facilement.

Dès la rentrée, nous pourrons donc retrouver des notifications push beaucoup plus riches et personnalisables qui rendront à coup sur nos messages bien plus pertinents et contextuels pour les utilisateurs. Sous le flambeau de l’innovate or die, les équipes d’Apps Panel intègrent toutes ces nouveautés à la plateforme Apps Panel pour vous permettre de proposer des applications à la pointe des technologies mobiles.

Source : Servicesmobiles.fr (juillet 2016)


La plateforme PUSH de Withapps est ready to go et intègre les nouveautés iOS 10 😉

Tendances m-commerce 2016

Pour la première fois, les Français ont dépensé plus de 1 000 euros en moyenne sur Internet en 2015. Ce chiffre devrait encore augmenter en 2016, pour atteindre les 1 085 euros dépensés sur le web dans l’année. C’est ce que montre l’étude sur les tendances du m-commerce en Europe publiée début mars par RetailMeNot, la société qui s’est spécialisée dans les réductions en ligne.

Résultat, le chiffre d’affaires des e-commerçants français a augmenté de 17% en 2015 (36,5 milliards d’euros), plaçant la France au 3ème rang européen, derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne. 

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Les tendances en 2016 :

  • L’étude rappelle qu’en Europe, ce sont les ventes par Internet qui permettent au secteur du retail de conserver des taux de croissance positifs: +1,8% de croissance en moyenne en Europe (dans le détail: +16,7% de ventes en ligne et -1,5% de ventes en boutique). La France ne fait pas figure d’exception: +1,3% de croissance pour la vente de détail avec une diminution de 1,2% des ventes en magasin prévues pour 2016
  • En 2016, le mobile pèsera pour 23,6% des dépenses en France. A l’échelle européenne, on estime que le m-commerce présentera un potentiel de 65 milliards d’euros
  • Les achats sur mobile ont explosé en France entre 2014 et 2015, passant de 3,7 à 7 milliards d’euros. Les auteurs de l’étude estiment que les achats sur smartphones ont progressé de 117%, ceux sur tablette de 64%. 
  • Cette croissance devrait se poursuivre en 2016, avec un montant moyen dépensé sur mobile en augmentation de 36%. Les Français dépenseront en moyenne 711,67 euros sur mobile en 2016 (soit plus que la moyenne européenne qui est de 656,64 euros).
  • Le panier moyen sur mobile est en légère diminution cette année: 47,54 euros dépensés par transaction en moyenne en 2016, contre 49,74 euros en 2015. On notera également que le panier moyen sur mobile est inférieur au panier moyen pour l’ensemble du e-commerce (57,97 euros dépensés en moyenne par transaction sur le web en 2016).
  • Au-delà de la baisse attendue du panier moyen, le nombre de transactions sur mobile va quant à lui augmenter en 2016. Les Français effectueront en moyenne 15 achats sur mobile dans l’année, contre 10,5 en 2015 (plus que la moyenne européenne, qui est de 13,3 achats sur mobile en moyenne). 

L’infographie de l’étude : 

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Source : Frenchweb.fr, RetailMeNot – juin 2016

 

Auchan Drive s’empare du Mobile !

Jérémie Cohen, responsable web et mobile chez Auchan Drive, explique comment le distributeur s’est emparé du mobile pour, notamment, doper les ventes du drive, à l’occasion de la conférence de l’Adetem qui s’est penchée sur l’impact du mobile dans le retail.

 

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Toujours plus de Français connectés, toujours plus de smartphones vendus – 62 % de la population en est équipée. Comment les distributeurs s’emparent de cette tendance ? L’Adetem s’est penchée sur ce thème mardi 28 juin 2016. Jérémie Cohen, responsable web et mobile pour Auchan, est intervenu pour expliquer la stratégie du distributeur sur le mobile.

Un tiers des commandes drive validé via les applis

« En 2016, nous sommes passés en « mobile first »

introduit Jérémie Cohen. Comme chez de nombreux distributeurs, la part des commandes via les applications mobiles grandit sur les sites d’Auchan.fr. A ce jour, un tiers des commandes pour le drive sont validées via les applications mobiles d’Auchan. Sur ce support, le panier moyen est moins important que celui réalisé via les ordinateurs, mais le trafic est, lui, plus important. Une opportunité que se devait de saisir le retailer nordiste.

Pour cela, Auchan a notamment développé la liste de course pré-enregistrée. Celle-ci est gardée en mémoire automatiquement en fonction des précédents achats « L’objectif de notre site est de permettre un gain de temps, tous nos projets pour le web vont en ce sens », soutient Jérémie Cohen.

Pour autant, le distributeur n’en oublie pas son rôle de commerçant ; il travaille ainsi la personnalisation de l’offre et des produits proposés aux clients en ligne en fonction des nouveautés et des promotions en cours.

Le mobile pour optimiser les achats en magasins

En magasin, des tests avec la technologie des beacons sont également en test, afin de pousser des notifications personnalisées sur le mobile:

« On ne réfléchit pas forcément en termes de technologies mais d’usages. L’idée est d’accompagner au maximum nos clients »

, indique encore Jérémie Cohen. Auchan multiplie les tests via ses applis. En 2011, il avait par exemple développé avec Phoceis une aide pour anticiper ses achats en magasin et retrouver sa voiture sur le parking d’Auchan via le mobile.

Pour mémoire, Auchan s’est aussi essayé sur le terrain des objets connectés. En 2014, le groupe avait sorti Hiku, sorte de galet aimanté posé sur le réfrigérateur qui permet de scanner des codes-barres et de dicter sa liste de courses. « Nous sommes agnostique, nous testons donc beaucoup en coulisses. Nous croyons beaucoup aux chatbots* pour développer une relation client plus étroite. Ce qui est sûr, c’est que l’avenir du groupe sera omni canal », conclut Jérémie Cohen.


Source : LSA Commerce Connecté, juin 2016

Tendances marketing mobile 2016 : priorité à l’expérience utilisateur

Cette 3ème édition de l’étude menée par Harris Interactive révèle la place du mobile dans les stratégies marketing des entreprises. Elle détaille leurs objectifs sur le mobile ainsi que les priorités d’investissement sur les années à venir…

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Harris Interactive, HPE et Azetone, dévoilent les premiers résultats de la troisième édition de l’enquête sur les enjeux du marketing mobile.

Cette étude a été réalisée auprès de plus de 160 professionnels du mobile (100 annonceurs, 60 agences/régies et des experts indépendants) interrogés en ligne entre mai et juin 2016. Des annonceurs en grandes entreprises majoritairement (plus de 50 salariés).

Budgets mobiles : une croissance forte et soutenue

Les budgets mobiles sont en forte croissance ces dernières années et, en 2016, les hausses budgétaires allouées au développement et à l’amélioration des applications et sites mobiles sont supérieures (72% des annonceurs) à celles liées à la promotion et la publicité mobile (67% d’entre eux).

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Après avoir beaucoup investi pour communiquer et recruter des utilisateurs, les annonceurs se concentrent maintenant sur l’offre elle-même : les applications et sites mobiles.

La personnalisation et l’expérience client au cœur des préoccupations

Priorité est donnée à l’expérience utilisateur, notamment la personnalisation : pour 76% des annonceurs, il s’agit du principal objectif du marketing mobile ; un enjeu largement renforcé vs. 2015 (55%).

L’application mobile constitue notamment un point de contact important avec ses clients dans la stratégie marketing des entreprises, selon une large majorité (89%) des annonceurs.

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En parallèle, l’enquête révèle que les principaux défis liés à la gestion des applications pour les acteurs du marketing mobile concernent la technologie elle-même : ses coûts de développement ou de mise à jour (37% et 40%), la compétence des équipes internes (35%) voire sa fiabilité (31%).

Au-delà de la personnalisation, la performance et stabilité de l’application sont unanimement jugées importantes par les annonceurs (97%) afin de préserver les utilisateurs si chèrement conquis.

Les SDK d’applications de plus en plus utilisés pour piloter sa stratégie et son ROI mobile

En 2016, la généralisation de l’utilisation des SDKs se confirme (80% parmi les annonceurs équipés d’appli vs. 69% en 2015). Les annonceurs adoptent une approche analytique pour piloter leur stratégie et roadmap produit.

A la recherche d’efficacité et de performance, les annonceurs se tournent vers des SDKs optimisés et aux fonctions plus spécialisées.

Le paysage des SDKs devrait encore évoluer dans les mois à venir, car moins de 50% des annonceurs se disent satisfait des solutions mises en place actuellement.

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Selon Aurélie Gibiat, Directrice Media et Technologies chez Harris Interactive « Les annonceurs l’ont en effet bien compris : nous observons dans nos études que le mobile, et notamment les applications mobiles, constituent aujourd’hui un touchpoint fondamental pour leurs clients »

« Si l’A/B Testing et l’UX Analytics confirment leur importance pour les annonceurs dès 2016, la personnalisation de l’expérience utilisateur mobile devient le nouvel enjeu clé pour les marques sur les 2 prochaines années (important ou très important pour 94% des marques !)» ajoute Philippe Dumont CEO d’Azetone.

« Je retiens de cette 3ème édition que les annonceurs mettent l’accent sur l’expérience utilisateur. Nous observons en tendance globale des entreprises adoptant une stratégie d’amélioration continue pilotée par les analytics in-app. » »confirme Guillaume Deshayes, Responsable Mobile HPE Software

Source : Comarketing, HARRIS INTERACTIVE

Le mobile, moteur de croissance pour le e-commerce

Que ce soit pour le e-commerce ou le retail physique, le mobile irrigue la croissance. L’attention doit être portée sur l’expérience client dans les magasins et c’est un raisonnement « customer-centric » qui doit être impérativement appliqué pour les ventes en ligne…CRITEO confirme ces « tables de la bible » avec ses chiffres Q12016.

man-person-hands-coffee-large-e1442443718918Criteo a identifié les trois grandes tendances du m-commerce en France, sur la base d’une analyse des transactions réalisées sur mobiles au cours du quatrième trimestre 2015.

Le spécialiste du retargeting Criteo a publié son analyse trimestrielle (Q4 2015) des transactions e-commerce, faisant état notamment d’une croissance plus rapide chez les e-marchands les plus avancés en termes de commerce mobile, et les pays les plus avancés en la matière restent le Japon, le Royaume-Uni et la Corée du Sud. Du côté des usages, les applications surpassent les sites Web mobiles à chaque étapes du parcours d’achat, depuis la découverte des produits jusqu’à la transaction finale. Mais là n’est pas tout. Criteo a en effet identifié trois tendances du commerce mobile en France.

Le mobile irrigue toute la croissance du e-commerce

Plus encore pour les retailers chez qui le commerce mobile rime avec une véritable expérience d’achat, puisque les transactions sur ces devices sont presque à parité avec celles depuis les ordinateurs. Les segments de marché sur lesquels les devices mobiles convertissent le mieux sont la mode & le luxe, et les biens d’équipements sportifs :

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Une approche Customer centric

Selon Criteo, près de la moitié des transactions en ligne au cours du quatrième trimestre 2015 a été générée dans le cadre d’un parcours multi-devices, dont 27% depuis un mobile. Dès lors il importe davantage pour un retailer d’avoir une approche centrée sur le consommateur plutôt que par canal de vente. Dans le cadre d’une transaction cross device, 50% des acheteurs ont utilisé leur smartphone :

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Les applications atténuent les freins à l’achat

Sur l’ensemble des transactions mobiles, 54% sont réalisées à travers les applications mobiles contre 46% depuis le navigateur Web d’un smartphone, autrement dit, un site mobile.

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Source : LSA, mars 2016

E-Commerce européen : La France est n°1 de la notification Push

La notifications Push… ou comment envoyer le bon message, à la bonne personne, au bon moment. Le retail en ligne français est le plus performant d’EUROPE, mais on peut faire encore mieux avec un magasin physique en l’envoyant en plus AU BON ENDROIT ! Chaque jour, nous essayons de transférer les bonnes idées du web et ses codes en magasin, la Notification PUSH en est la KILLER APP !

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Teradata Marketing Applications a étudié quelque 300 sites e-commerce dans six pays européens, dont la France, et avec pour objectif de voir comment ceux-ci fidélisent leurs clients par le biais de trois grands canaux numériques : l’e-mail, les applications mobiles et les réseaux sociaux.. Parmi les enseignements à retenir, les sites marchands de l’Hexagone sont numéro 1 sur les push et en bonne position sur l’animation de leur site via les réseaux sociaux. Mais, comme ses voisins européens, ils péchent encore sur l’individualisation des contenus.

L’email, principal atout des sites en ligne

Premier d’entre eux, l’e-mail reste un canal de choix pour les entreprises du e-commerce, puisque plus de 77% d’entre elles collectent les adresses e-mail avec l’ouverture d’un compte, 67 % proposent l’abonnement à une newsletter, et 50% envoient au moins un e-mail par semaine. « Nous avons été agréablement surpris de constater que le visuel et le graphisme de ces contenus est très important pour les sites en ligne. 50% des emails sont en effet consacrés à l’aspect graphique » note Yaël Kochman, ci-contre, responsable des contenus stratégiques pour Teradata Marketing Applications.

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La France adepte des push

En ce qui concerne les notifications sur le mobile, la France est le meilleur élève. C’est elle qui a le plus recours à cet envoi, 41% des applis ayant envoyé des notifications push durant la période de l’étude. Étonnamment, le nombre d’applis ayant demandé la permission d’envoyer des push notifications est deux fois plus important que celui des applis qui en ont effectivement envoyé.

Voici les chiffres clés sur les notifications sur les six pays européens analysés (France, Royaume-Uni, Allemagne, Pays-Bas, Danemark et Italie)

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Le Royaume-Uni et la France en avance sur Snapchat

Sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter sont les chouchous des clients; ils sont donc les canaux plus utilisés par les e-marchands. Le Royaume-Uni est le pays qui active le plus ses réseaux sociaux sur l’ensemble des canaux, juste devant la France. Ces deux pays sont par exemple les seuls à être présents sur Snapchat, la plus récente des plates-formes de réseaux sociaux.

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La personnalisation reste à améliorer

Enfin, seuls un retailer en ligne sur 2 a adopté une stratégie de personnalisation de ses contenus. Pire, le contenu d’emails personnalisés est constaté dans moins de 30 % des sites en ligne. Sur les applis, 23 % y ont recours…

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Source : LSA, juin 2016