Pourquoi le taux de conversion sur mobile ne reflète pas l’état du retail

« Le mobile est la chose la plus disruptive qu’il soit arrivé au retail » commente Rick Kenney, responsable des données consommateurs chez Demandware. Cela explique en partie pourquoi le retail est en retard sur les habitudes et les usages des shoppers.

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« Only mobile », c’est ainsi que Rick Kenney, directeur des données consommateurs chez Demandware voit l’année 2017 dans l’e-commerce. Lors de la conférence annuelle XChange 16 du fournisseur de solution pour e-marchands, il a présenté quelques chiffres récoltés par son entreprise, et milité pour le mobile. 

« Le mobile est la chose la plus disruptive qu’il soit arrivé au retail. » 

Pour Rick Kenney, à la tête des données consommateur chez Demandware, fournisseur de solutions pour e-marchands tout juste racheté par Salesforce, cela ne fait aucun doute, « le mobile domine le monde du retail ». Lors de la conférence annuelle Xchange 16, que Demandware a tenue du 13 au 15 juin à 2016 à Berlin, Rick Kenney a présenté quelques chiffres récoltés via les quelque 1500 sites marchands et 400 millions de consommateurs avec lesquels le fournisseur de solution travaille. Il a expliqué que tout allait pour le mieux pour le smartphone : « En 2014, le mobile bat les tablettes et aujourd’hui les PC ». Des propos qui devraient faire sourire les retailers car si la part de trafic sur mobile est égale à celle sur PC (45% chacun contre 13% sur tablette), les taux de conversion sont bien meilleurs sur PC que sur smartphones. Des données que Rick Kenney balaie d’un revers de la main, « le taux de conversion perd en pertinence, » assène le responsable des données consommateur. Pour lui, il vaut mieux regarder les parts de commandes passées : le PC représente 62% des commandes passées contre 25% sur smartphone et 13% sur mobile. « Se demander, ‘qu’est-ce que je fais en conversion sur mobile ?’ n’a pas de sens, » poursuit-il, d’autant que le taux de conversion sur mobile continue de s’améliorer. Le mobile va prendre de plus en plus de place,

« nous allons passer d’une philosophie mobile first aujourd’hui, à une stratégie ‘mobile only’, »

Eliminer les points de friction sur mobile

Si le mouvement est inaltérable et que le mobile continue de croître, Rick Kenney indique qu’il devrait représenter plus de 60% du trafic digital en 2017 : les retailers doivent s’adapter. S’il n’y a pas intérêt selon lui à s’arrêter outre mesure sur le taux de conversion, les e-commerçants doivent simplement éliminer les points de friction sur celui-ci pour améliorer leurs résultats. Rick Kenney conseille d’accélérer sur le paiement, avec les wallets, Apple Pay ou Paypal. Il ajoute que « le paiement reste un problème persistant sur le mobile, » qui justifie que les consommateurs préfèrent commander sur PC que sur smartphone. Il explique aussi que les retailers doivent unifier les sessions entre PC et mobile, et encourager l’utilisation du panier comme wish-list. La recherche de produit doit aussi être facilitée avec une barre bien visible : les recherches indiquant une couleur ont un taux de conversion 20% meilleure « parce que le consommateur cherche quelque chose de plus précis, » affirme Rick Kenney. 

Source : LSA, juin 2016

 

Comment Vente-privee.com sur-performe sur mobile

Le spécialiste des ventes événementielles a dépêché sa directrice marketing, Catherine Spindler sur l’événement ‘Enjeux E-Commerce 2016’, afin de témoigner de sa stratégie mobile. Le trafic depuis les terminaux mobiles concentre désormais 80% du trafic Web du pure player.

PrintIl est l’un des seuls à pouvoir revendiquer de telles performances sur mobile et tablettes. Vente-privee.com, spécialiste des ventes événementielles sur Internet a en effet de quoi se pavaner. Aujourd’hui, 80% de son trafic Web provient des devices mobiles (tablettes et smartphones) « et 57% de notre chiffre d’affaires [Soit plus d’un milliard d’euros, ndlr] est généré depuis ces terminaux mobiles et pour une grande majorité depuis les smartphones », assure la directrice marketing du site Catherine Spindler, à l’occasion d’une intervention dans le cadre des ‘Enjeux E-Commerce 2016’ organisées par la Fevad, mardi 14 juin.

Et parmi les moments-clés de la journée en termes d’activité pour l’e-commerçant, pas un seul ne voit le trafic sur mobile être moins important que celui en provenance des ordinateurs. Plus globalement, le pic d’activité le plus intense se situant entre 7h et 8h du matin, le site enregistre son plus fort trafic depuis les mobiles : jusqu’à 85%. Pour autant, l’e-commerçant ne compte pas se reposer sur ses lauriers : « Bien que nous, Vente-privee, soyons née à l’époque du digital, c’est une entreprise qui doit aussi se transformer ». Dont acte. En 2015, le site a mis en ligne 16 nouvelles version de ses application Android, et 15 nouvelles sous iOS.

Achat en un clic

En arriver à de tels résultats depuis les terminaux mobiles peut s’expliquer tout d’abord par la nature du modèle de la vente événementielle, éphémère et propice aux achats d’impulsion sur mobile. Pour preuve, le concurrent direct de Vente-privée, Showroomprivé, enregistre lui aussi des ventes plus élevées sur mobiles que la moyenne du e-commerce. En 2015, 48% de son chiffre d’affaires provient du mobile et jusqu’à 70% de son trafic Web.

Vente-privée n’est donc pas un cas complètement isolé, mais se veut volontariste dans l’activation de ce canal de vente. « Le temps moyen passé par internaute et par visite est de 3 minutes sur mobile contre 8 minutes sur ordinateur, ça implique donc des stratégies différentes selon les canaux », indique Catherine Spindler. Exploiter au mieux le peu de temps passé sur les mobiles signifie accroitre rapidement le taux de conversion. Et pour cela Vente-privée a quelques leviers clés comme l’achat en un clic sur son application – une fois les coordonnées bancaires du client renseignées elles sont enregistrées et alors, nul besoin de les entrer à chaque paiement -, ou favoriser la visite utile en mettant en avant les ventes qui seraient potentiellement les plus pertinentes pour le client.

La data au service de la personnalisation

Comme beaucoup, Vente Privée se sert des datas pour améliorer l’expérience d’achat de ses clients. Ainsi, grâce au croisement de leurs historiques, mais aussi aux données comportementales et aux données transactionnelles, l’e-marchand peut développer la personnalisation de son interaction avec ses clients. « Nos datas ont une valeur très particulière car elles sont articulées autour des marques et non pas des produits comme beaucoup d’e-commerçants ».

En effet, l’architecture du site est configurée de manière à valoriser en premier lieu les marques, et proposer à ce titre, des entrées par marques et non pas par catégories de produits. Conséquence, si l’e-marchand est capable de personnaliser les e-mails envoyés à ses utilisateurs tout comme les push notifications, ce qui somme toute est relativement standard dans l’e-commerce, il est désormais capable de personnaliser la relation par device. Ainsi, si un client utilise l’après-midi l’application mobile du site, surfe dans l’offre de voyages et se reconnecte le soir sur son ordinateur, c’est bel et bien les offres voyages qu’il a visité l’après-midi qui lui seront ici, mises en avant. Une manière de créer une continuité dans l’expérience client, pas nécessairement évidente à atteindre pour un site de ventes éphémères. 

Source : LSA, juin 2016

 

La stratégie des « bons plans » : une stratégie efficace

Même si le terme commence à être galvaudé, cela fonctionne encore bien dans l’inconscient collectif. Depuis maintenant 2 ans WITHAPPS a décliné le concept sur mobile et propose une appli de génération de trafic en magasin avec des promotions poussées par notification Push.

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A l’heure où les consommateurs ont un accès illimité aux informations leur permettant d’acheter au meilleur prix sur le web, capitaliser un partenariat avec des sites de bons plans, codes de réductions et autres codes promos peut s’avérer être une stratégie payante pour booster le chiffre d’affaires de son site marchand.

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes : les bons plans jouent un rôle clé dans le processus d’achat

Une étude menée par Kwanko auprès d’une sélection d’e-marchands du groupe dans les secteurs de la mode, du high-tech, de la maison et de la santé–beauté permet de mettre en évidence le rôle des bons plans dans l’acte d’achat. Ainsi, les taux de transformation atteignent 7% avec un bon de réduction, contre 0,2% sans.

Cette étude « Bons plans », menée entre Septembre et Novembre 2015, révèle également que les bons plans figurent à raison de 46% dans les chaînes de conversions et sont deux fois plus présents dans l’univers High Tech que celui de la Beauté par exemple.

De plus, il s’avère que les bons de réductions ont une influence notable sur le panier moyen.

Ainsi, dans le domaine de la Maison et du High Tech, on constate une augmentation de 11% du panier moyen lorsque l’internaute dispose d’un bon de réduction, et inversement une diminution de 10% lorsqu’il n’en a pas.

Enfin, c’est l’univers de la beauté qui affiche les taux de transformation les plus élevés dès lors que des bons de réduction sont disponibles.

Une stratégie fortement liée à la Marque

Toutefois, il n’est pas suffisant d’émettre un code promo, ou un bon de réduction pour que les ventes d’un marchand s’envolent.

Encore faut-il que l’offre corresponde aux attentes du consommateur et que la marque installe un véritable dialogue avec son potentiel client.

La marque doit lui raconter une histoire. Cette histoire, construite pour et « par » le client, est conçue pour l’amener à effectuer son acte d’achat avec une vraie perception des bénéfices du produit ou du service proposé.

Si avant les sites de bons plans étaient essentiellement des annuaires de codes promos sans véritable valorisation du contenu et des marques, ils deviennent donc aujourd’hui de véritables carrefours de contenus avec des stratégies éditoriales et d’animation propres.

Ainsi les répertoires inépuisables de bonnes affaires que sont les ma-reduc.fr, Savoo.fr, cuponation.fr ou encore moins-depenser.com donnent toutes les informations détaillées permettant au consommateur d’acheter malin.

On peut ainsi y trouver les descriptifs de marchands, des mises en avant de produits selon la période et le secteur choisi, et aussi des sélections d’offres et bons plans…

Ces sites sont également des carrefours d’audience majeurs qui permettent aux annonceurs de s’afficher auprès de milliers d’internautes.

Des partenariats stratégiques

D’agrégateurs d’offres, les sites de bons plans sont aujourd’hui de véritables carrefours d’audience qui mettent en place des stratégies d’animations et de partenariats avec des médias premium et des bloggeuses en vue.

Le Figaro.fr, l’equipe.fr ou encore le parisien.fr deviennent ainsi des vecteurs privilégiés de diffusion pour les sites de bons plans.

Dans un registre similaire mais avec une ligne éditoriale plus poussée, certains sites de bons plans tels Cuponation ont noué des partenariats avec des bloggeuses : soisbelleetparle.fr, meganvlt.com ou encore Noholitaen.

Sur ces pages, des conseils, des idées, des tendances que viennent compléter les bons plans, qui permettent aux lecteurs d’être parmi les premiers à bénéficier d’une offre, d’une réduction ou d’une nouveauté.

3 règles pour mieux travailler avec les bons plans

Règle n°1 : travaillez à fond sur la visibilité

Celle de la marque, bien sur, mais aussi celle des bons plans. Un code promo ne suffit pas pour faire d’un bon plan un succès. Il faut le diffuser largement, et pour ce faire, s’assurer d’être présent sur les gros carrefours d’audience tels que les sites spécialistes cités plus haut qui disposent d’une audience « promophile » de plusieurs millions de cyberacheteurs.

Pensez également à exploiter les temps forts de l’e-commerce tels que le Black friday ou les soldes, les ventes flash, ventes privées, l’anniversaire de la marque…

Chaque occasion doit être annoncée, diffusée et commentée largement sur tous les supports possibles. Si vous ne le faite pas, ce sont vos concurrents qui le feront à votre place !

Règle n°2 : Prenez la parole et communiquez vos messages

Je recommande toujours à nos annonceurs de travailler main dans la main avec nos affiliés afin de prendre la parole pour annoncer une promotion.

Vous pouvez ainsi profiter de la saisonnalité ou d’occasions spéciales :

  • Proposer un code promo exclusif à l’occasion d’une animation particulière (fête des mères ou des pères – Saint Valentin – etc).
  • Proposer des remises dédiées aux Nouveaux Clients (et uniquement les nouveaux !)
  • Mettre en place une mécanique de fidélisation pour augmenter le panier moyen (Remise spéciale sur le second ou troisième article acheté)
  • Définir une saisonnalité pour la mise en avant de produits ou catégories de produits particuliers
  • Selon votre activité, les tests produits et les jeux concours sont autant d’occasions pour mettre en avant des avantages particuliers

Règle n°3 : Motivez vos affiliés

Le meilleur relai pour promouvoir vos ventes, est certainement le réseau d’affiliés auquel la Marque aura souscrit par l’intermédiaire de l’une des plateformes d’affiliation qui, à l’instar de Kwanko, permet aux marchands de diffuser largement leurs offres.

Les affiliés sont vos ambassadeurs et déploient souvent des trésors d’imagination pour vendre vos produits et services. Mettre à leur disposition des offres incitatives devrait les motiver à vous dédier les meilleures mises en avant.

Faute de quoi, ce sont les offres de vos concurrents qui apparaîtront lorsqu’un internaute cherchera votre marque…

Les bons plans, codes promo et codes de réductions sortent donc de la case « simples réductions » qui portent l’estocade à la fin du processus de conversion pour entrer de plein pied dans la stratégie marketing des e-marchands.

Source : CoMarketing

A l’heure du mobile business

Mobile FRIENDLY, mobile FIRST, mobile OMNI… on a tout essayé pour expliquer que le mobile sera (est) au centre de tout !!! Si 2015 fut l’année du mobile pour les users, 2016 le sera pour les entreprises !!1221290_a-lheure-du-mobile-business-web-tete-021914506196

Pour réussir en ligne, il faut offrir au client une expérience client innovante. – Photo Shutterstock

Depuis deux ans, l’usage du smartphone s’est accéléré chez les consommateurs. De leur côté, les entreprises accusent un retard à l’allumage. Il n’est plus temps de tergiverser… Au risque de se « ringardiser ».

Le phénomène s’explique par « le besoin impulsif de ne pas passer à côté d’une bonne affaire », selon Catherine Spindler, directrice marketing chez Vente-privee. Aujourd’hui, 55 % des ventes du site de déstockage sont réalisées via des terminaux mobiles, contre 22 % en moyenne dans l’e-commerce. C’est un chiffre atypique et, certes, dû au sentiment d’urgence que procure le concept de ventes événementielles, mais il illustre une réalité. Les consommateurs sont déjà sur mobile. Ce qui n’est pas encore le cas de toutes les entreprises… à tort, car, « à très court terme, le mobile va dominer tout le digital », avance Renaud Ménérat, président de la Mobile marketing association France.

Les entreprises en retard

La preuve en chiffres : le mobile concentre aujourd’hui 75 % du trafic de Facebook, 50 % des requêtes de Google et de 45 % à 60 % des premières lectures d’e-mails… Les smartphones, qui équipent 56 % des Français, sont devenus la première porte d’entrée sur le Web, devant les ordinateurs fixes ou portables. En moyenne, les consommateurs passent 147 minutes par jour devant leur téléphone, plus que devant la télé ! Quant aux 18-25 ans, ils sont presque « mobile only ». « Demandez-leur d’ouvrir un « desktop », c’est une punition », observe Jean-Michel Neyret, directeur général de Fullsix France.

Malgré cette accélération, les entreprises sont à la traîne : moins d’un tiers des sites sont « mobile-friendly ». « Nous assistons à une prise de conscience », espère Renaud Ménérat. Selon une étude ADLPerformance et BVA Limelight, 64 % des entreprises estiment désormais le mobile « essentiel à leur stratégie digitale ». Les enjeux sont multiples. De l’e-commerce à la fidélisation client, en passant par l’aide à la vente, le « drive-to-store », le paiement en magasin, le stockage des factures ou encore l’utilisation industrielle, les possibilités de nos petits smartphones sont infinies, ou du moins largement supérieures à celle du « desktop », dans la mesure où ils se déplacent, rendant caduque la dichotomie entre offline et online. « L’erreur serait de considérer le mobile comme un écran de plus, avertit Jean-Michel Neyret. Or il implique des changements culturels, marketing et techniques importants. »

Pour réussir en ligne, il faut offrir au client une expérience client innovante. Air France s’y emploie avec ses applis Air France et Air France Press, qui permettent respectivement de télécharger ses informations de voyage et ses journaux préférés avant d’embarquer. La compagnie travaille, en outre, sur des solutions de traitement des bagages retardés ou de géolocalisation très précise visant à indiquer à un voyageur, dans sa langue, où effectuer sa correspondance dans l’aéroport ou quand partir de chez lui pour ne pas rater son vol. « On a plein d’idées en cours de développement, s’enthousiasme Vincent Fillon, responsable de la stratégie et du développement mobile d’Air France. Tout se fait avec le client en tête et en plaçant le mobile au coeur de nos stratégies digitales. »

Petit écran oblige, les marques cultivent la fluidité et la simplicité. Pas question pour autant de considérer le mobile comme le parent pauvre du Web. Les clients ont une exigence d’exhaustivité et veulent pouvoir passer du Web au mobile sans se sentir perdus. Le site de rencontres AdopteUnMec.com a ainsi conçu une appli sur laquelle « les profils des utilisateurs contiennent les mêmes informations pointues que sur le site. Dans notre univers de concurrence, beaucoup d’applications proposent des fonctionnalités très limitées. On juge l’autre sur photo parmi un choix restreint d’utilisateurs qui se trouvent à proximité. Pour nous démarquer, nous avons cherché à avoir l’application la plus complète possible », explique Claire Vergier, responsable communication d’AdopteUnMec.com.

Les start-up plus agiles

Enfin, la dimension communautaire prend de plus en plus de place sur le mobile. Comme en témoigne la multiplication d’applis, telle AskAnna, par exemple, qui propose, avant d’acheter ses vêtements en magasin, de poster son look et de recevoir l’avis des utilisatrices. Ou encore l’intention de Vente-privee de « développer les fonctionnalités de communication et d’échange » sur son appli qui fait partie des applis les plus téléchargées en France.

En entreprise, tous ces développements nécessitent une proximité extrêmement forte entre la direction des systèmes d’information (DSI) et la direction marketing. Or, les entreprises traditionnelles sont souvent assises sur des systèmes informatiques anciens qui n’ont pas été pensés pour le tout connecté. En outre, elles réfléchissent encore trop en silo. « Si elles ne veulent pas voir des start-up agiles s’engouffrer dans la brèche, il est temps qu’elles fassent bouger les lignes », prévient Renaud Ménérat.

Source : Les Echos (05/2016)

2014, 2015, 2016…. c’était quand alors l’année du mobile ? Appli m-commerce vs site mobile : faut-il choisir ? Quid du multi-écrans ?  

Sur mobile, le taux de conversion des visiteurs en acheteurs est encore souvent inférieur à celui observé sur ordinateur. Les enjeux sont ailleurs.

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Le « next big thing » passera à côté de vous si vous ne suivez pas de près l’évolution des usages des consommateurs internautes. On a lu pendant des années…

« c’est l’année du mobile ».

Désormais, tous les professionnels s’accordent à penser que le tournant c’était… l’année dernière ! Confirmons grâce à quelques indicateurs frappants. Par exemple, saviez-vous que sur les 100 milliards de requêtes Google effectuées chaque mois, la moitié passent par les appareils mobiles ? Saviez-vous que plus de 80 % des revenus publi­citaires de Facebook en sont désormais issus (soit 4 milliards de dollars sur 5 réalisés au 1er trimestre 2016) ? Saviez-vous qu’en 2016 le mobile est devenu le premier support des jeux vidéo avec 37 % d’un chiffre d’affaires de 100 milliards de dollars (devant les ordinateurs et les consoles) ?

Observer le comportement multi-écrans

Les recherches, les réseaux sociaux, les jeux vidéo ont donc basculé dans le M(obile), qu’en conclure pour le m-commerce ? Sur les petits écrans, le taux de conversion des visiteurs en acheteurs est encore souvent inférieur à celui observé sur ordinateur. Cependant, quelques enseignements permettront de mieux comprendre les enjeux . Tout d’abord, il faut distinguer le monde des applications mobiles e-commerce de celui des sites Internet mobiles . Les premières permettent de fidéliser les meilleurs clients et voient ainsi leur taux de conversion grimper très vite jusqu’à parfois dépasser celui des ordinateurs. En revanche, les seconds, complémentaires, sont davantage des outils de captation des nouveaux acheteurs, et leur taux de transformation peut être deux ou trois fois inférieur.

Au final, c’est le comportement « multi-écrans » qu’il faut suivre : déjà 17 millions d’utilisateurs naviguent sur trois écrans (ordinateur, tablette et smartphone). Cette population, la plus à la pointe des nouveaux usages, représente 10,7 % des visiteurs d’e-commerce. C’est la cible la plus précieuse !

 

Source : Les Echos BUSINESS, mai 2016

La Chine, pays du mobile first

« La Chine, pays du mobile first » publié le 18/03/2016 par Marie-Juliette Levin. La Chine, alternative à la Silicon Valley ? De nombreux investisseurs étrangers y croient… L’Atelier BNP Paribas, implanté à Shangai, livre un retour d’expérience du comportement des Chinois à l’heure de la consommation digitalisée.

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En Chine, le mobile est roi. Ce device a très vite supplanté le desktop auprès d’une génération « mobile addict ». De fait, les smartphones sont implantés dans le quotidien des Chinois, dans les petites comme dans les grandes villes. « Le mobile sert à communiquer, payer, s’informer, faire du business, ne rien oublier… C’est un compagnon du quotidien », explique Judy Wei, nouvelle managing director de la filiale asiatique de la société de prospective et d’innovation, basée à Shanghai. Cette explosion de l’usage et le taux d’équipement de la population sont à l’échelle du pays. A tel point que les opérateurs locaux, les BAT (Baidu, Alibaba et Tencent) n’hésitent pas à se présenter comme des concurrents sérieux des traditionnels GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple). Sur une population d’1,3 milliard, Internet bénéficie d’un taux de pénétration de 50,3% (source : CNNIC 2016). Et sur ces 688 millions d’internautes, 90,1% utilisent le mobile soit 620 millions d’individus connectés en permanence sur leur téléphone. Et 127 millions surfent sur la toile, exclusivement via leur mobile. Avec plus de 650 millions d’utilisateurs, WeChat, l’application mobile de messagerie textuelle et vocale, développée par Tencent, est très populaire.

 » Elle permet de payer en magasins, de transférer de l’argent, appeler puis payer les taxis, commander de la nourriture, se géolocaliser pour communiquer avec ses amis… bref la déclinaison de ses services est infinie « , précise Jean de Chambure, Directeur du Conseil de la filiale Asie.

Retail : Mobile centric génération

Dans toutes les transactions commerciales, le mobile s’impose comme le lien naturel. Rechercher des informations produits sur les moteurs de recherche et autres comparateurs de prix (surenchère permanente sur le meilleur prix), profiter des bons de réduction (m-coupons) dans le cadre d’une culture du discount très forte en Chine ou encore payer grâce aux QR codes dans les boutiques fait partie du quotidien sur consommateurs.  » Les transactions sont simplifiées pour payer avec son device en magasin. Les mobiles sont tous équipés de wallets « , complète Jean de Chambure. A titre d’exemple, les solutions de paiement chinoises, Alipay (Alibaba) et Tenpay (WeChat) rassemblent respectivement 400 millions (77% de PDM) et 200 millions d’utilisateurs actifs (13,5 % PDM) contre 220 millions pour PayPal dans le monde (moins de 1% du marche chinois). Apple Pay, lancé en février 2016, a attiré 30 millions d’utilisateurs dès les premiers jours.

Source : E-commercemag  (03/2016)

M-commerce : the place to be in 2016 !

ecommerce-m6qxonk87jpk21b2p5bw41r8ij0b48z9atlq0xiktsSource de l’image: Genious interactive

Le m-commerce est devenu l’épicentre du commerce connecté. Les français sont de plus en plus accrochés à leur smartphone. Avec un taux d’équipement en hausse, les Français passent plus de temps sur Internet au moyen de leur mobile. 94% des français possèdent un mobile et 82% des Français vont sur Internet tous les jours.

Les Français n’hésitent pas à dégainer leur mobile pour toutes les activités de leur vie quotidienne : travail, vie sociale, détente ou shopping. Le mobile est partout à tel point qu’il est devenu le prolongement de l’Homme. Jamais sans mon mobile, of course ! Nous vivons sur Internet à l’aide du mobile. Les connexions sur le web se font de plus en plus à partir d’un terminal mobile. Notre consommation est devenue omni-digitale ! Les enseignes et les pures-players devraient se réjouir et se ruer vers la place mobile pour toucher leurs consommateurs là où ils se trouvent c’est-à-dire à proximité de leur smartphone ! S’il y a bien un investissement à faire en 2016, c’est bien le mobile !

Le mobile serait-il devenu la clef de voûte du commerce omnicanal ? Le m-commerce est-il en train de devenir le nouveau terrain de prédilection des acheteurs en ligne ?

First mobile : plus de la moitié du trafic web se fait sur mobile !

Pour la première fois de l’histoire du web et depuis octobre dernier, le trafic à partir des terminaux mobiles a dépassé le trafic provenant du desktop. En mars 2016, 51,4% des visites de sites web proviennent du mobile. Le téléphone mobile remporte 43,4% du trafic des visites et la tablette enregistre une part de trafic de 8%. Avec plus de 48% des visites, l’ordinateur reste tout de même largement utilisé par les Français.

51,4% des visites de sites web proviennent du mobile (source : Médiamétrie).

Ces chiffres publiés par Médiamétrie attestent de la part croissante du mobile dans le paysage d’Internet.
C’est un fait : les consommateurs sont de plus en plus connectés et le mobile gagne une place de plus en plus importante dans notre consommation digitale. Un comportement qui influe littéralement sur les ventes provenant du canal mobile.

M-commerce : une part de marché en forte croissance !

Chaque année, les ventes sur mobile continuent d’augmenter marquant ainsi l’importance du mobile dans le parcours d’achat des consommateurs.

D’après la dernière étude de RetailMeNot publiée en mars 2016, les ventes sur mobile en France ont doublé en 2015. Ce canal de vente enregistre ainsi un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros. Les terminaux mobiles (mobile et tablette) représentent 19% des achats réalisés sur Internet.

1 achat online sur 4 se fait à partir d’un terminal mobile (source : RetailMeNot).

37% des e-acheteurs ont déjà réalisé un achat sur mobile. 522 euros c’est le montant annuel dépensé sur mobile par un acheteur français. En moyenne, les acheteurs sur mobile ont réalisé 10,5 transactions en 2015 avec un panier moyen de 49,74 euros.

Les ventes sur mobile devraient continuer de progresser en 2016. Les prévisions du m-commerce en France prévoient une croissance de 45% pour la tablette et une croissance de 42% pour le mobile. Les Français devraient dépenser 10,1 milliards d’euros en 2016 sur le canal mobile. Le marché du m-commerce représentera 1/3 du commerce en ligne.

Au vue de ces prévisions, le m-commerce apparait comme un véritable relais de croissance pour les retailers mais aussi pour les pure-players. Depuis l’explosion du marché du commerce en ligne, les consommateurs sont devenus de véritables catalyseurs dans l’écosystème digital. La démocratisation du smartphone dans notre société a conduit à un usage de plus en plus intensif du mobile. Pour être toujours dans la course, les enseignes devront être capables de répondre aux nouveaux usages des internautes en intégrant le mobile comme un point de contact essentiel dans l’expérience client d’un consommateur.

Si le digital est résolument au cœur du commerce d’aujourd’hui, le mobile est la pierre angulaire qui manquait à l’édifice pour suivre le consommateur tout au long de son parcours et le toucher à la fois lorsqu’il est online mais surtout dans les moments offline.

Pour autant, faut-il repenser le commerce à partir du mobile ? Et vous, commerçants êtes-vous prêts à passer le cap du m-commerce ?

Source : web&solutions (04/2016)

M-commerce : la publicité mobile intrusive, un vrai frein à l’achat [Etude]

Les usages et habitudes en mobilité changent, avec des utilisateurs toujours plus connectés et éduqués certains services ou certaines technologies sont appelées à évoluer voir même disparaître. Je pense que la publicité sur mobile en fait partie, les bannières doivent faire face sur le web aux adblockers et les applis mobiles « gavées » de bandeaux sont désormais délaissées par la génération milennials qui « donne le rythme » en terme de prospective des usages.

Les millennials font en moyenne deux achats par semaine via leur mobile.
Les millennials font en moyenne deux achats par semaine via leur mobile (ViewApart – Fotolia).

 

Comment les marques doivent-elles s’adresser de façon pertinente aux millenials sur mobile alors que le smartphone est pour cette génération un canal d’achat puissant ? C’est la question au centre de cette étude* menée par Quantcast et publiée le 3 mars 2016. Dans la la deuxième partie de son étude consacrée aux européens et leur rapport au mobile intitulée « Mobile + Me – De nouvelles opportunités pour les marques« , le spécialiste de la publicité programmatique et de la mesure d’audience sur Internet a étudié en Europe les millennials. Cette génération de jeunes connectés qui ont entre 15 et 34 ans, et qui a fait du mobile son principal accès au Web, oblige désormais les marques à revoir leur approche sur ce device. Alors la moitié des millennials utilisent leur mobile pour faire des recherches sur Internet, ils font en moyenne deux achats par semaine via leur mobile.

Le manque de pertinence de la publicité sur mobile, frein à l’achat…

Canal désormais incontournable des achats, le mobile est aussi un canal privilégié pour la publicité. 64% des consommateurs européens interrogés se disent avoir été influencés par la publicité sur ce device, un chiffre qui atteint même 80% au sein des fameux membres de cette Génération Y. 43% d’entre eux seraient prêts à acheter un produit d’une marque qui leur affiche des publicités pertinentes. 76% sont plus à même à accepter une publicité non désirée quand celle-ci est pertinente pour eux. Fort de ce constat, Quantcast rappelle que les campagnes publicitaires sur mobile ne correspondent pas toujours aux attentes des consommateurs. L’étude démontre que lorsque celles-ci ne sont pas satisfaites, la publicité mobile est perçue comme intrusive. Le manque de pertinence de la publicité sur mobile impacte leur perception générale de la marque. 51% des consommateurs estiment que la publicité sur mobile est plus intrusive que la publicité sur desktop ou sur tablette.

Parmi les formats de ces publicités, la bannière est particulièrement critiquée selon les résultats d’une étude OpinionWay pour Bonial**. Pour 42% des répondants, ce format s’avère « contre-productif parce qu’il donne une mauvaise image de l’annonceur souhaitant promouvoir son offre de service ou son produit ». En parallèle, 32% des Français déclarent n’y prêter aucune attention et ne cliquent jamais dessus. Ils jugent ainsi les bannières sur smartphone complètement inutiles. « Cette réaction épidermique s’explique sans doute par le fait que le smartphone est un support sur lequel on a besoin de clarté et d’immédiateté, ce qui rend moins supportable les inserts publicitaires qui ralentissent et encombrent la navigation de l’utilisateur », explique Matthias Beraya-Lazarus, président de Bonial.

... et à l’image de la marque

« L’étude révèle le fossé qui existe entre les campagnes délivrées sur mobile et les attentes des consommateurs, explique Matt White, Managing Director de Quantcast UK. Avec 45% des millennials qui utilisent leur mobile pour faire des achats en ligne pendant leur temps libre, leurs attentes en matière de publicité sur ce device sont évidemment élevées, pertinence et créativité étant les deux critères principaux« . A charge désormais pour les marques de soigner leurs campagnes, tant en termes de contexte que de créativité, seront récompensées. Plus d’un millennial sur 3 estiment que le mobile permet d’augmenter la notoriété d’une marque, et près de la moitié des personnes interrogées admettent qu’elles seraient plus attentives à la publicité sur mobile si elle était un peu plus créative. Un constat partagé par le président de Bonial : « Les annonceurs doivent réfléchir à des stratégies de présence fondées sur des formats réellement adaptés à ce support si particulier, en évitant absolument toute intrusivité », conclut-il.

*Etude commandée par Quantcast a été réalisée par Censuswide, sur la période du 4 décembre 2015 au 6 janvier 2016 auprès de 3,101 consommateurs en Angleterre, France et Allemagne possédant un smartphone âgé de 16 ans et plus.

**Etude réalisée entre le 24 et 25 février 2016 par l’institut Opinionway sur un échantillon représentatif de la population française de 1 002 personnes âgées de 18 ans et plus. L’échantillon a été réalisé selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.

Source : LSA commerce connecté le 8 mars 2016

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