McArthurGlen va investir plus d’un milliard d’euros pour séduire les millennials

Depuis déjà 2 voir 3 années, nous essayons d’évangéliser les équipes métiers dans le retail à coup de génération Y ou de Millennials… Le microcosme frémissait doucement ces derniers temps devant les baisses de chiffres enregistrées par la GD par ex (E.LECLERC)… mais désormais l’urgence est la ! La rupture avec la génération Y est consommée. Culture, rapport au travail, conscience écologique (et bientôt politique) et modes de consommations surtout : tout est diffèrent… L’offre se doit donc de se caler sur ces nouveaux usages et comme la tendance n’a pas été vraiment anticipée dans les actes, c’est désormais à coup de “millions” qu’il va falloir rattraper le temps perdu !

Le promoteur britannique McArthurGlen annonce un programme d’investissement sur trois ans d’un milliard de livres (1,15 milliard d’euros) qui serviront à la construction de quatre nouveaux outlets et la modernisation-extension de sept outlets existants. Le spécialiste des villages de marques a une idée fixe en tête : séduire les millennials. « Dans le portefeuille McArthurGlen, ce sont les clients les plus jeunes qui dépensent le plus, et les 18-29 ans visitent deux fois plus un centre McArthurGlen que les plus de 50 ans », affirme ce dernier.

Cette annonce du réseau de villages et centres de déstockage est intervenue à l’occasion du Mapic, salon de l’immobilier commercial qui se tient actuellement à Cannes et ce jusqu’au 16 novembre. Le programme de McArthurGlen devrait aboutir, tous projets confondus, à la création de quelque 800 magasins.

« En plus d’élargir notre portefeuille, nous investissons pour améliorer l’expérience client au sein des centres et dans la technologie pour attirer et faire plaisir à nos clients, tout en répondant à la demande croissante de shopping expérientiel inspiré par les générations Y et Z, explique la directrice générale du groupe, Julia Calabrese. Alors que les ventes en ligne de produits du quotidien sont en plein essor, l’attrait des consommateurs pour les destinations shopping n’a jamais été aussi fort. »

Pour justifier cette attention spécifique envers les jeunes consommateurs, McArthurGlen s’appuie notamment sur une étude du cabinet de conseil Cica, soulignant que cette génération d’acheteurs biberonnés à l’e-commerce est la plus demandeuse d’expérience et d’authenticité dans ses achats. La veille de l’annonce des projets d’investissement du spécialiste des villages de marques britannique, les millennials étaient déjà l’un des sujets clefs du Mapic Outlet Summit, avec notamment l’évocation des problèmes d’accessibilité posés par cette génération ayant peu recours à la voiture.

De Malaga à Paris

Le projet le plus attendu est sans nul doute le McArthurGlen Designer Outlet de Malaga, première incursion du promoteur sur le marché espagnol. Attendu au printemps 2019, le centre déjà loué à 80 % vise les 10 millions de clients annuels, pour un investissement initial de 140 millions d’euros. L’offre britannique va par ailleurs se renforcer avec l’agrandissement des adresses de Cheshire Oaks et d’Ashford, tandis que le nouvel outlet de Cannock proposera 80 magasins en 2020.

A ces projets s’ajoutent l’Allemagne, où McArthurGlen vient d’obtenir le permis de construire pour les 27 000 mètres carrés de l’outlet de Remscheid, qui mobilise 165 millions d’euros. Son inauguration est prévue pour 2021. L’adresse d’Ochtrup se verra pour sa part offrir 55 magasins et restaurants. En Italie, les outlets La Reggia (Naples), Noventa di Piave (Venise) et Castel Romano (Rome) vont être agrandis et modernisés. Au Canada, le centre de Vancouver Airport aura lui aussi son extension.

Au niveau de l’Hexagone, il ne faut pas oublier l’outlet McArthurGlen de Vernon, en Normandie, le « premier et unique village de marques à desservir l’Ouest parisien », comme le définit le promoteur. Une formulation qui fera sursauter le centre commercial One Nation des Clayes-sous-Bois, l’Usine Mode & Maison de Vélizy-Villacoublay, et les Marques Avenue de L’Île-Saint-Denis, Franconville et Aubergenville. Ce nouveau projet de 20 000 mètres carrés et 110 commerces ne fait pour l’heure l’objet d’aucune annonce de date de lancement, tandis que l’outlet ouvert par le groupe Advantail non loin de là, à Honfleur, fête lui son premier anniversaire ce mois-ci.

Source : Fashion Network par Matthieu Guinebault

Oubliez les Y et les Z, voici (bientôt) venu le temps des Alphas

Nous les Baby Boomers, qui étions si fiers de maitriser “plus ou moins” les codes et les usages des Millennials (génération Y)… Voilà qu’il faut désormais se pencher sur la génération ALPHA! Nés dans les années 2010, nés DANS le numérique, alors que leurs ainés étaient nés AVEC. Ils ne vont pas attendre d’avoir 20 ans pour exister, car les marques les voient déjà comme des sources de créativité supérieures. Et c’est peut être cela qu’il faut retenir, GENERATION ALPHA c’est déjà le présent et nous allons devoir prendre en compte leurs attentes et leurs usages dès aujourd’hui.

Alpha

 Née dans les années 2010, la génération Alpha possède déjà ses propres codes. Enfants du numérique, accrochés aux écrans et contre l’autorité, ces petits encore en couche-culotte se construisent à travers la société de consommation et pourraient bien replacer l’enfant au coeur de nos préoccupations.

Ils sont encore hauts comme trois pommes et pourtant, la génération Alpha, ceux nés depuis 2010, baigne déjà dans un monde que les plus de vingt ans ne peuvent pas comprendre. En France, ils sont déjà plus de 6 millions, selon le décompte de l’Insee.

“Contrairement aux Z, qui sont nés avec le numérique, les Alphas naissent dans le numérique”, résume Mark McCrindle, qui a le premier théorisé cette génération. Le sociologue australien prévoit un avenir axé sur l’”internet of everything”, où cette génération va évoluer dans un univers du tout-tactile et en réseau : voiture, maison, médias sociaux, loisirs…

D’après une enquête Ipsos pour Junior Connect parue en 2017, les enfants âgés d’1 à 6 ans passent en moyenne 4h37 sur internet par semaine (contre plus de 2h en 2012). Ce chiffre monte à 6h10 pour les 7-12 ans… De même, ces derniers sont 36% à posséder leur propre tablette. “C’est une génération qui ne sépare plus le monde physique du monde digital, mais qui reste quand même très passive dans son usage des nouvelles technologies”, précise Wided Batat, professeure-chercheuse et conférencière, auteure du livre Les nouvelles Youth Cultures, où comment comprendre et séduire les jeunes générations.

La consommation, substrat identitaire
“Dans notre pays, la société de consommation va jouer un rôle très important pour les aider à se construire”, analyse Elodie Gentina, professeur à l’IESEG et auteure de Génération Z. Des Z consommateurs aux Z collaborateurs (DUNOD, 2018). “Aujourd’hui, on n’a plus de rites de passage pour savoir comment on passe d’enfant, à jeune, puis à adulte. La consommation a, pour eux, un rôle identitaire et symbolique”, poursuit-elle.

Des expériences qui vont permettre à ces jeunes de se former : les filles avec l’achat de leur premier soutien-gorge, par exemple. “Ce n’est pas seulement avoir, posséder ou acheter : c’est aussi partager, vivre une expérience à travers la consommation. Ce qui compte pour eux, c’est de faire du lien grâce à un produit”, précise la chercheuse.

Aujourd’hui, les marques se positionnent déjà sur ce crédo : depuis 2015, la société américaine Mattel propose même à la vente “Hello Barbie”, une poupée dotée d’une intelligence artificielle. Elle va enregistrer les conversations des enfants pour ensuite leur répondre. “Avant, les enfants avaient un rôle passif, aujourd’hui ils sont actifs : les marques font appel à eux pour leurs idées. Un enfant est bien plus créatif qu’un adulte”, explique Elodie Gentina de l’IESEG.

Même les entreprises louent leur ingéniosité, à l’instar de Samaira Mehta, une fillette américaine de 10 ans… codeuse à ses heures perdues et déjà conférencière à la Silicon Valley pour Google et Microsoft.

Enfant-roi
Ces descendants de la génération Y évoluent dans une société où l’enfant vit au centre des préoccupations des adultes. Les relations parents-enfants sont moins fondées sur un rapport d’autorité que sur la négociation. A terme, ces Alphas n’hésiteront pas remettre en cause des institutions classiques (État, école, famille, religion…) et l’idée de devoir obéir à une autorité, une hiérarchie.

“Cette génération n’accepte pas l’autorité adulte en tant que telle, sauf si derrière, c’est un mentor qui va l’aider à développer son potentiel créatif et la faire grandir”, détaille Wided Batat. Autrement dit, cette génération qui a un accès quasi illimité à l’information va avoir besoin d’aide pour les trier et développer son esprit critique. Ce qui n’est pas sans conséquence sur la façon dont ils aborderont plus tard le monde professionnel.

Dans un monde ultra connecté, ils vont privilégier le réseau, les amis, le système collaboratif dans leurs manières d’appréhender le travail, tout en creusant le sillon de la quête de sens initiée par les Millennials. “Se sentir utile, participer à des associations, être ouvert aux autres, à l’environnement, à la planète… Ces enfants sont déjà très sollicités sur ces questions-là et on leur en parle dès leur plus jeune âge”, résume Elodie Gentina.

Apprendre avec YouTube
“C’est une génération sérieuse, mais qui ne se prend pas au sérieux. Si on veut que nos enfants fassent des études : ils ne faut pas leur dire que c’est bien pour eux, ils le sauront déjà. Il faut leur dire qu’ils vont s’amuser, s’éclater. Dans les systèmes éducatifs, on axe souvent sur la dimension sérieuse et pas assez sur le côté ‘fun’ de l’apprentissage”, remarque Wided Batat.

Côté instruction, les modes changent sous l’impulsion de cette nouvelle génération. Avec le développement du numérique, les hard skills sont aussi plus accessibles. L’Éducation nationale s’adapte. Les Alphas ont de plus en plus accès à des tablettes à l’école et bientôt des cours de code… Mais l’humain devrait rester présent. “Pour moi, le professeur sera toujours là. Il aura moins une posture d’autorité et sera davantage un coach, mais il reste indispensable pour le développement des soft skills”, poursuit Elodie Gentina.

YouTube redéfinit aussi ces apprentissages. La plateforme, interdite au moins de 13 ans, propose depuis fin 2016 en France, l’application YouTube Kids pour les enfants, encadrée par un contrôle parental. D’après une étude du Pew Research Center survey of U.S., 81% des parents d’enfants de 11 ans ou moins déclarent avoir déjà laissé leur enfant regarder des vidéos sur YouTube. Ils sont même 34% à dire que leur enfant visionne régulièrement du contenu sur la plateforme.

Source : LesEchosStart – Camille Wong

Shopper les produits vus dans vos films et séries préférés avec Spotern

Quand on vous dit que les  attentes des Millenials et leurs usages ne sont pas comparables aux notres… SPOTERN l’application frenchy depuis 2016 (des anciens déja) en est un bel exemple. Si vous rêvez de trouver la combinaison jaune de Uma Thurman dans Kill Bill… SPORTERN peut le faire pour vous ! Les Millenials n’ont décidément  pas fini de nous étonner !

Vous rêvez de porter la même robe que Sarah Jessica Parker dans Sex and the City ou de trouver une réplique du collier « Cœur de l’océan » de Kate Winslet dans Titanic ? L’application Spotern vous indique où les shopper.

Spotern ? C’est une application déclinée d’une plateforme française créée en 2016 qui répertorie tout ce qui peut s’acheter dans les films. Du t-shirt de Brice de Nice au canapé de la série The Big Bang Theory, à la robe portée par Sarah Jessica Parker dans Sex and the City en passant même par la référence du vin que boit Louis de Funès dans l’Aile ou la Cuisse, on y trouve absolument tout.

Comment ça marche ? Il suffit de rechercher le produit de son choix en indiquant par exemple le titre du film, de la série ou encore de l’acteur dans la barre de recherche. Vous retrouverez ainsi soit la référence du produit exact soit, celle d’un produit ressemblant. Chaque produit répertorié sur le site est indiqué par un fan qui peut par ailleurs gagner une commission sur chaque vente engendrée sur son produit référencé. Envie de participer ? Vous pouvez poster un « spot », soit une photo du produit dans la série avec le lien du produit en question vers un site marchand.

Le produit que vous recherchez n’est pas encore répertorié parmi les plus de 75.000 références disponibles ? Créez un « wanted » et demandez à 50.000 personnes de trouver ce que vous cherchez. Cela peut être une robe, une palette de maquillage, une montre ou encore un chapeau… Tous les spécialistes inscrits sur Spotern se plieront en quatre pour dénicher votre trésor sur Internet !

Le petit plus ? Certains lieux de tournage sont également identifiés sur le site. Ainsi, vous pouvez organiser un petit road trip sur les traces de vos séries et films préférés.

Spotern disponible sur IOS (App Store) et Android (Google Play).

 

Source : Sosoir

51% des millennials US attirés par les dispositifs digitaux en magasin

On sait désormais que la priorité du point de vente de demain sera de travailler sur l’expérience client. Les chiffres US de l’extreme sensibilité des MILLENIALS au digital le confirment. Ce qu’il faut surtout retenir c’est que désormais le client est multiple et que la technologie, ou plutôt le rapport à la technologie modifie les comportements et les usages de chacune des générations. Le point de vente doit donc apporter une réponse pertinente aux attentes de chacune de ces générations et segmenter son offre en fonction.

38% seulement des sondés appartenant à la génération X et 23% des baby boomers trouvent leur visite en boutique plus excitante si le distributeur utilise de la technologie dans ses rayons, selon une étude d’Euclid.

Les deux tiers des millennials américains font des emplettes en magasin chaque semaine, selon la dernière étude du spécialiste de l’analyse de données Euclid datée d’avril 2018. Mais 51% d’entre eux trouvent leur shopping plus excitant si les distributeurs utilisent de la technologie dans leurs points de vente, contre 38% seulement des sondés appartenant à la génération X et 23% des baby boomers. Ces visites physiques n’empêchent pas la génération Y d’acheter sur le net : 52% des sondés s’y rendent au moins une fois par semaine pour effectuer des commandes.

47% des millennials interrogés achètent sur internet et viennent chercher leurs produits en magasin dans plus de 40% des cas, contre 30% des personnes de la génération X et 14% des baby boomers.

Les millennials consultent peu les mails publicitaires

Difficile de séduire la génération Y via la réclame : moins d’un tiers des sondés nés dans les années 80 sont inspirés par les campagnes publicitaires réalisées autour de produits, contre 53% des baby boomers et 40% des personnes nées dans les années 60 et 70. Seul 44% des millennials se désabonnent lorsqu’ils reçoivent des campagnes d’e-mailing à répétition, contre 51% des membres de la génération X et 55% des baby boomers. Attention, avertit Euclid, cela signifie probablement que les millennials, qui communiquent à travers de nombreux autres canaux comme les réseaux sociaux, ne consultant pas du tout ces mails publicitaires.

Méthodologie : 

1500 consommateurs américains ont été interrogées par Euclid dans le cadre de cette étude conduite entre janvier et mars 2018.

 

 Source : LSA

La génération Z pionnière sur les paiements dématérialisés

Alors que l’on en n’a pas encore fini dans l’analyse et la compréhension des habitudes de consommation des milenials, voici que la génération Z (la fameuse génération SNAPCHAT mobile only) pointe le bout de son nez dans les études et les usages ! Et bien sur les paiements dématérialisés, ces 18-24 vont utiliser 2 fois plus le paiement via le mobile ou via les réseaux sociaux que leurs ainés …. Preuve que c’est la technologie qui fait l’usage quand elle est bien pensée …

D’après une étude dévoilée par Cofidis, les jeunes de 18-24 ans se distinguent de la population générale en matière de paiement. La génération Z est très réceptive aux paiements dématérialisés et à toutes les possibilités qui permettent d’accélérer l’acte d’achat.

1 jeune sur 5 âgé de 18 à 24 ans a payé avec son mobile, en sans contact, au cours des derniers mois. C’est presque deux fois plus que la moyenne des Français, qui est à 10%. Et cet écart d’usage en matière de paiement n’est pas le seul qui ressort de l’étude de Cofidis, entreprise de crédit à la consommation en France, réalisée en partenariat avec l’institut Gfk et dévoilée pour le salon E-Commerce One to One.

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Pionniers dans le paiement

Ainsi, dans le document « les moyens de paiement selon les générations : état des lieux et prospective », on constate que la Génération Z est plutôt pionnière en matière de paiement, même si la carte bancaire reste le moyen le plus utilisée. Par exemple, près d’un jeune sur 10 âgé de 18/24 ans (8%) a payé via les réseaux sociaux au cours des 12 derniers mois (contre 3% des Français et 4% des 25/34 ans) et plus d’un jeune sur 4 (27%) souhaiterait utiliser des objets connectés pour payer à l’avenir (contre 15% des Français).
Avant tout, la Génération Z ne veut pas être freinée dans son acte d’achat. Elle plébiscite donc des solutions simples et rapides, mais sans renier sur la sécurité. Ainsi, près de 2 jeunes sur 3 âgés de 18 à 24 ans (64%) sont intéressés par l’authentification avec leur empreinte digitale (contre 46% des Français) et près de 4 jeunes sur 10 âgés de 18 à 24 ans (39%) sont intéressés par le paiement « one clic » (contre 28% des Français).

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Le mobile plébiscité

Quant à la question de leur moyen de paiement à l’avenir, sans surprise, 43% des 18/24 ans aimeraient utiliser leur téléphone mobile pour régler leurs achats (contre 28% des Français) et près d’un jeune sur 3 âgé de 18 à 24 ans (30%) aimerait que son téléphone mobile soit son moyen de paiement par défaut (contre 23% des Français et 19% des 25/34 ans).
Pour Guillaume Leman, directeur des partenariats chez Cofidis Retail, « les usages et attentes de la génération Z illustrent parfaitement les comportements de paiement de demain. On parle en premier lieu d’une expérience fluide, de moyens de paiements dématérialisés et mobiles, c’est un basique. L’offre doit toutefois être innovante au-delà de la simple technique, capable de renforcer le lien avec le consommateur en étant à la fois légère, simple et rapide. » Des attentes qui devraient notamment trouver satisfaction avec la montée du vocal commerce…

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Autres extraits de l’étude de Cofidis: 

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Les autres enseignements de l’étude :

La carte bancaire est le moyen de paiement le plus utilisé : 97% des Français l’ont utilisé au cours des 12 derniers mois

– Le paiement par carte bancaire sans contact se développe : près de 2 français sur 3 (61%) l’ont utilisé au cours des 12 derniers mois

Les services de paiement en ligne (du type PayPal ou Paylib) renforcent leur position : plus d’1 Français sur 2 (51%) a utilisé ce type de services au cours des 12 derniers mois

– Les autres moyens de paiement digitaux (paiement par mobile sans contact, paiement via les réseaux sociaux, …) sont à date plus confidentiels

– Les formules locatives (LLD et LOA), qui se développent significativement dans l’automobile, séduisent également la génération Z : 61% des 18/24 ans sont intéressées pour la LOA ou la LLD pour la voiture.

Source : LSA

Retail : le gros like des jeunes pour le magasin physique

Oui les 3/4 (74%) des Millenials AIMENT les grands centres commerciaux plus que l’ensemble de la population… Mais leur « tendresse » pour les magasins physiques se fait à leur manière : réseaux sociaux omniprésents pour garder le contact avec le magasin ou la marque, comportement omnicanal en mettant le web au service de leur confort (click&collect, avis…) etc … Au rayon des points de Friction, c’est l’attente aux caisses et le manque d’amplitude horaire qui « pique » le plus. Quant à l’avenir : ils voient leurs courses en VR/AR et des points de ventes qui deviennent des lieux d’expérience : festifs, ludiques, sensoriels et surprenants. Ce qui vient confirmer les tendances actuelles du #retail en France. Pour résumer : fluidité, facilité et rapidité restent leur principales revendications !!

Vers une fin programmée des magasins ? Pas forcément et tout dépend d’eux, répond l’Observatoire Cetelem de la consommation 2018. Non seulement en brossant un tableau sur l’état d’esprit des Européens toutes générations confondues mais aussi à travers un focus sur les millennials qui aspirent au lien réel et à l’humain en même temps qu’aux technologies.

 

Que les as du marketing, du commerce et de la distribution se réjouissent et se rassurent : « I like shopping ! Millennials et magasins : la fracture est loin d’être consommée », lObservatoire Cetelem de la consommation 2018 -l’entité étude de BNP Paribas Personnal Finance mené dans 17 pays européens, nous livre deux bonnes nouvelles (voir ci-dessous). Tout d’abord, 2018 marque la cinquième année consécutive d’augmentation du moral des Européens.

 

Avec une moyenne de 5,3 sur 10, ils ont une bien meilleure perception de la situation actuelle de leur pays : les Danois (6,7), les Autrichiens (6,5) et les Allemands (6,4) sont les plus satisfaits, tandis que la note de moral est en forte hausse en France passant à 5,1 contre 4,4 en 2017. Les Européens ont également une meilleure perception de leur situation personnelle avec une note de 5,8 et 6,1 pour les seuls millennials. « Ces derniers sont, dans pratiquement tous les pays concernés par l’étude, plus positifs sur leur situation personnelle que la moyenne », souligne Flavien Neuvy co-responsable de l’Observatoire conduit avec Kantar TNS.

 

 

Le moral des Européens et des Français : retour au beau fixe

 

Cette vision plus positive se traduit dans les intentions d’achats : 47% des Européens se disent prêts à accroître leurs dépenses dans les douze prochains mois, ce pourcentage s’élève à 54% quand il s’agit des 18-34 ans. En partie parce qu’ils sont beaucoup plus optimistes concernant l’avenir que l’ensemble de la population (79% contre 68% en moyenne). Les jeunes Danois sont ceux qui voient l’avenir sous les meilleurs auspices avec 86% se déclarant optimistes devant les Roumains (83%) et les Portugais (81%). Les jeunes Français et Italiens sont les moins optimistes avec respectivement 71% et 70% qui parient sur des lendemains qui chantent. Les Slovaques toutes générations confondues sont ceux qui songent le plus à accroître leurs dépenses (73%) devant les Tchèques (69%, +7 par rapport à 2017). Les Français sont 34% à le penser, un point de moins qu’en 2017. Néanmoins, « cet indicateur montre que la consommation des ménages devrait rester très solide en 2018 sur le continent européen », assurent les auteurs de l’étude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de ce tableau général et qui constitue le second point encourageant de l’Observatoire : 57% des jeunes Européens de 18-34 ans – et donc baptisés millennials – aiment faire du shopping (contre 47% des 35 et plus). Mais attention, ils ont une consommation plutôt responsable et raisonnée, comme leurs aînés, à quelques différences près : ils limitent moins leurs dépenses à ce qui est vraiment utile (76% contre 83%) et ils ont une propension à plus épargner (73% contre 64%). De quoi contrebalancer la perception sévère de leurs aînés (les + de 35 ans) qui les jugent « matérialistes », « individualistes », « paresseux », « impatients », « immatures ». À l’inverse, les millennials pour se décrire, utilisent des qualificatifs comme « responsables », « travailleurs », « ambitieux », « tolérants », « créatifs ». Donc là encore tout est normal, qu’on s’intitule millennials ou pas le conflit de génération n’est pas près de disparaitre. Et tant mieux, d’autant que le fossé est relatif, comme le démontre l’enquête.

 

 

 

 

Les 18-34 ans : une locomotive puissante, lucide et curieuse…

 

Il n’en reste pas moins que ces jeunes assumés, épicuriens et optimistes forment une relève qui laisse de belles années en perspective aux enseignes pour développer produits, services et chiffre d’affaires. Un résultat pas si étonnant que cela car il confirme finalement que ces jeunes suivis de près par les Y et Z, élevés aux ingrédients addictifs de la société de consommation, ont bien assimilé cette dernière et ne comptent pas s’en passer. D’ailleurs, ils fréquentent de façon égale tous les types de points de vente et manifestent un attachement pour les commerces indépendants (56%).

 

De plus, ils n’affichent aucun basculement total sur Internet pour leur acquisition, puisque, par exemple, ils ne sont que 16% à acheter leurs produits culturels exclusivement sur le net. Or c’est le score le plus élevé sur cet item. « Aujourd’hui, commerce physique et Internet coexistent, même dans les pratiques de consommation des Millennials qui aiment les grands centres commerciaux plus que l’ensemble de la population (74% contre 65%) », détaillent les auteurs de l’étude.

 

 

 

 

 

… avec des pistes clairement identifiées pour…

 

Sauf que ces digital natives totalement en phase avec leur époque, vont forcément pratiquer leur shopping à leur sauce et sur le bout des doigts grâce à leurs objets connectés et leur agilité à passer de la toile ou des écrans pour repérer, comparer, suivre la marque ou opérer une transaction, au magasin physique pour essayer (79%), vivre un événement, fréquenter un lieu unique, toucher ou voir (82%), être conseillé (59%), échanger, photographier ou faire un selfie et bien sûr acheter… « Ils utilisent plus que la moyenne les réseaux sociaux pour être en contact avec les magasins : 55% (contre 39%) pour suivre les magasins sur les réseaux sociaux, 49% (contre 37%) pour regarder les vidéos postées par les magasins, 36% (contre 25%) pour poser une question à un magasin, 29% (contre 22%) pour faire partie d’une discussion sur un magasin, 28% (contre 19%) pour acheter un produit ou un service », complètent les auteurs de l’étude.

 

De même, ils intègrent plus que la moyenne les usages d’Internet dans le commerce physique comme acheter un produit sur le web après l’avoir vu en magasin (54% contre 45%), comparer le prix d’un produit sur Internet en étant dans un magasin (56% contre 44%), prendre en photo un produit en magasin et l’envoyer à des proches pour avoir leur avis (44% contre 29%) ».

 

 

… une cohabitation pérenne et créative entre le commerce physique et en ligne

 

Et en général, quand ils sont en boutique, ils sont satisfaits (81%), trouvent les vendeurs aimables (77%), bon conseillers et forces de proposition (73%), ayant une bonne connaissance de leurs produits (72%) et disponibles (71%). Habitués dans leur grande majorité à zapper et à obtenir tout, tout de suite, acheter en magasin induit évidemment pour ces pros du clic, quelques inconvénients et pas des moindres : l’attente aux caisses (40% vs 38% pour les 35+), la disponibilité des produits (34%/28%), la difficulté d’accès : transport, stationnement (28%/29%), des vendeurs peu qualifiés (16%/25%), des plages horaires trop réduites (27%/19%), pas assez de commerces de proximité (18%/19%). Ils sont 72% à estimer que les magasins auront fortement changé d’ici dix ans (paiement : 72%, livraison : 61%, communication 61%, information et conseil : 59%, expérience visite : 57%, aménagement : 53%, horaires : 48%, lieux d’implantation : 47%, surface : 48%). 42% pensent que tous les achats s’effectueront sur Internet et qu’il n’existera plus de magasins, toujours d’ici dix ans et 66% craignent qu’il y ait moins d’humain. Toujours un peu joueurs et tournés vers les technologies, ils sont 64% à penser qu’ils feront leurs courses en réalité virtuelle comme dans un vrai magasin ou que les appareils de leur maison passeront commande à leur place pour les produits courants, ou encore qu’une imprimante 3D fabriquera n’importe quel produit dont ils auront besoin.

 

En attendant, ils assurent que leur fréquentation dans les temples de la consommation sera plus constante si ceux-ci cultivent leur singularité, leur esthétisme, leur originalité pour imposer leur différence et ne pas ressembler au voisin. 80% veulent y trouver des produits qui ne sont nulle part ailleurs et 72% craignent avoir de moins en moins de choix. Les magasins devront bannir toute forme de standardisation et être bien plus que de simples points de vente mais des lieux d’expérience : festive/ludique/sensorielle/surprenante (61% pour les 18-34 contre 52% pour les 35 +), avoir des espaces de détente (52% contre 42%), des activités de loisirs complémentaires à l’activité du magasin (53% contre 41%). Plus de facilité et de rapidité est bel et bien leur principale revendication et ils ne manquent pas de suggestions : payer le plus rapidement possible (83%), scanner leur panier (61%), réserver leur place de parking (55%), bénéficier d’un service de baby-sitting (49%) et de plus larges plages horaires (conséquence du travail féminin qui se généralise), accéder à du numérique personnalisé et cohérent entre le site et le magasin et en temps réel mais aussi à un coaching personnel, à un espace dédié aux essais produits… révélant ainsi leur absence de désenchantement, leur besoin de lien humain bien réel et leur attente de magasins tout beaux tout neufs. Reléguant par la même occasion les chatbots et autres robots au rang de simples outils inévitables, utilitaires et transactionnels. A voir comment l’essai sera transformé par les commerçants et enseignes de tous crins et ainsi faire face avec habileté et dans la durée à des mastodontes désincarnés comme Amazon

 

Pour retrouver l’étude complète, c’est par ici.

 

Source :  Influencia

La génération Z deux fois plus influencée par les réseaux sociaux que par les offres promo classiques

On a tous conscience que les millenials, les Z, les…prochains ? (c’est vrai ça on est au bout de l’alphabet … on attaque l’alphabet grec ? donc les …Alpha ? ) Mais soyons sérieux ! On a donc tous conscience que leurs habitudes RETAIL sont différentes (pour rappel les Z c’est moins de 18 ans aujourd’hui ), mais quand on mesure c’est plus une révolution des usages qu’une évolution telle qu’on la connue avec les millenials. Génération Z, c’est 100% mobile donc qui utilise des outils 100% mobile : tout se passe sur INSTAGRAM et ils y sont « accros » au point que la génération Z est 2 fois plus influencée par les RS que par les promos classiques : #socilaselling is coming !!

Si vous doutiez encore de la puissance du Social Media Marketing dans les décisions d’achat de la jeune génération, une étude signée du cabinet L2 devrait savoir vous rassurer : aujourd’hui, pour la génération Z, tout (ou presque) se passe sur Instagram !

Vous le savez si vous lisez notre site, la mission quotidienne de la rédaction d’Air of melty, c’est de vous aider à cerner toujours mieux la jeune génération. En la matière, la chose la plus importante à retenir aujourd’hui, c’est que, s’il existe bien une seule jeunesse, elle se compose de profils multiples. Plus précisément, il faut aujourd’hui comprendre que la jeune génération se distingue en deux catégories principales, avec la génération Y d’un côté et et la génération Z de l’autre, chacune ayant ses spécificités. À ce sujet, pas plus tard qu’il y a quelques jours, nous insistions bien sur le fait que la génération Z n’est pas une génération Millennials 2.0, bien au contraire, avec des jeunes qui cherchent à tout prix à éviter les erreurs de leurs aînés ! Aujourd’hui, c’est une récente étude réalisée par le cabinet L2 qui apporte sa contribution à la réflexion générale en s’intéressant à la puissance des réseaux sociaux auprès de cette cible. L’occasion d’apprendre que 70% des marques font aujourd’hui appel à des influenceurs sur Instagram…et qu’elles ont visiblement tout bon en le faisant !

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Plus précisément, c’est avant tout l’industrie du luxe qui exploite le marketing d’influence, avec 91% des marques de ce secteur qui utilisent ce levier de communication. Sur la deuxième et la troisième marche, on trouve le prêt-à-porter et le secteur de la beauté a respectivement 84% et 83%. De leur côté, les secteurs de l’électronique grand public (61%), de l’alimentaire et des boissons (45%) ou encore des soins personnels (38%) sont un peu moins concernés. Ce qui fait que les marques misent sur ce genre de stratégie c’est le fait que, selon l’étude signée L2, « les influenceurs améliorent les relations avec les consommateurs, ce qui permet un meilleur engagement de ces derniers ». Dans le détail, les contenus avec images (et les vidéos) des influenceurs auraient permis d’augmenter l’engagement de 17% par rapport aux messages habituels sur Instagram. Et c’est bien la génération Z qui est en attente de ce genre de contenus !

Comme le présente le site ZDNet.fr, qui relaie les résultats de l’étude, « la génération Z veut plus d’interactions avec les marques et les boutiques. La communication et l’authenticité sont importantes et ces échanges via les plateformes mobiles déterminent les décisions d’achat. Environ 80% des jeunes sont influencés par ce qu’ils voient sur les réseaux sociaux pour leur shopping. Autre observation de taille : la génération Z est deux fois plus influencée par les réseaux sociaux que par les offres promotionnelles classiques ». En cela, les influenceurs Instagram représentent des alliés de taille dans leur parcours shopping. Pour preuve, L2 rappelle que, de façon générale, 72% des utilisateurs Instagram se décident à acheter quelque chose après l’avoir vu sur le réseau social. Alors, c’est quand que vous vous y mettez ?

Source : airofmelty

Les Millennials et la pub mobile

Quelques chiffres intéressants, mais ces chiffres montrent surtout que les digital natives ne consomment le mobile pas comme « les gens » (vous avez déjà utilisé un Adblocker vous?).  Publicité personnalisée et coupons de réduction arrivent en tête de leur attentes … Mais le chiffre le plus étonnant est certainement qu’ils sont déjà près de 40% à interagir plus avec leur mobile qu’avec leurs proches …. Et c’est pas fini !!!

Les Millennials utilisent de plus en plus les Adblockers que seuls Facebook et les formats de publicités comme le Native advertising arrivent, pour l’instant, à contourner.

Pourtant les marques ont d’autres moyens d’adresser des jeunes dont les attentes envers la publicité mobile ne sont pas toujours bien cernées…

 

Pour les marques, communiquer avec les Millennials est un véritable challenge. Au-delà des stratégies mobile first et social media, les marques sont toujours à la recherche de la formule publicitaire magique pour adresser cette génération.

Un sondage réalisé en Juin 2017 par Corail Systems auprès de 529 millennials en France montre pourtant que de nouvelles pistes restent à explorer dans ce domaine.

 

Jamais sans mon mobile

Aujourd’hui, les jeunes ne peuvent plus se passer de leur smartphone et d’une connexion wifi ou 4G rapide.

Selon une étude Bank America, 39% des millennials interagissent plus avec leur smartphone qu’avec leurs proches et 70% se déclarent anxieux lorsqu’ils sont sans leur smartphone (source: étude LendEDU ).

Et les résultats du sondage réalisé par Corail Systems ne viennent pas contredire ces constations puisque 64% des millennials déclarent préférer perdre leur passeport plutôt que leur smartphone.

 

De la pub, pourquoi pas, mais pas n’importe laquelle…

Les millennials utilisent de plus en plus les Adblockers ce qui génère des pertes colossales de CA comme le classement ADBACK le montre très bien.

Face à cette situation, l’étude livre quelques pistes de solutions:

  1. 76% des millennials souhaitent des coupons de réduction sur leur smartphone et 96% n’en reçoivent pas.
  2. 71% des interrogés se sont dits ennuyés par les notifications push.
  3. La publicité mobile la mieux acceptée par les millennials est la publicité qui apparaît après la fin du contenu.

Et selon l’étude Dimension de Kantar Média la publicité est plus appréciée lorsqu’elle est personnalisée (78%) et qu’elle colle aux centres d’intérêt (64%).

D’une manière plus générale, les millennials sont à la recherche d’un sens à donner à leurs actions et notamment à leur travail, comme le montre une étude Universum, INSEAD et Head Fondation.

 

Le rapport des Millennials au mobile en infographie

 

 

Source : comarketing-news

Explosion des usages hyper connectés

On a tous désormais du « Gène M » en nous : Mobile, Multi-taches et Médias Sociaux…. En fait, il se caractérise surtout par l’utilisation intensive du digital et des RS en mobilité.

Merci à Mitel pour cette infographie …

Internet et les usages qui en découlent font partie de l’ADN des plus jeunes générations. Celles-ci ont grandi avec la démocratisation des pratiques numériques, qui ont profondément transformé leur façon de communiquer et collaborer. Cependant, le « gène M » dépasse les seules considérations d’âge et rassemble des individus qui se caractérisent par l’utilisation intensive des moyens de communication numériques et des réseaux sociaux, ainsi que par leur mobilité accrue.

Parmi les chiffres à retenir :

  • En 2016, davantage d’utilisateurs se sont connectés à Internet quotidiennement via un mobile (24,3 millions) que via un PC classique (23,8 millions) ;
  • 67 % des collaborateurs sont mobiles en 2017, un chiffre qui atteindra 71,4 % en 2018 ;
  • Les employés français consacrent 68% de leur journée de travail à communiquer et à collaborer ;
  • 65 % se déclarent intéressés par le travail nomade et le télétravail.

Les entreprises sont confrontées aujourd’hui à un défi de taille : répondre aux nouvelles attentes de leurs collaborateurs, qui impliquent une flexibilité totale en matière d’environnement de travail, de mobilité et de modes de communication. Le gène M n’est que le révélateur de l’explosion des usages hyper connectés, qui vont perdurer et réclamer un profond bouleversement des modèles hiérarchiques et fonctionnels traditionnels.

Source : Services mobiles

Les digital natives français

Digital Natives : Pour la première fois dans l’histoire du Retail, les clients font l’offre ! Et la problématique reste entière, comment les donneurs d’ordre du retail peuvent-ils comprendre et répondre aux attentes d’une génération complexe qu’ils pensent 100% digitale alors qu’elle ne l’est pas « toujours ». Dans l’économie du partage, l’application mobile est le support qui règne « sans partage », mais ils ne voient pas faire une demande de prêt bancaire sans rencontrer un conseiller physiquement… C’est de la maîtrise des habitudes de consommation de cette génération Y que la différence va se faire entre les leaders du retail …

 

 

 

Appelée Génération Y, millennials ou encore digital natives, la génération de ceux qui sont nés entre les années 1980 et 2000 est la plus importante depuis celle des baby-boomers. Qui sont ces 18-35 ans, les représentants de cette fameuse « Génération Y » ? Deloitte dévoile, pour la première fois, une étude sur les comportements de consommation de cette génération dont le rapport au digital et aux outils numériques est bien plus complexe qu’il n’y parait.


95% des millénials utilisent leur smartphone pour commander un taxi et 80% ont recours à une application VTC plutôt qu’à une application de taxis traditionnels

  • 97% se rendent sur Internet pour acheter un billet de train et 30% passent par une application mobile
  • 60% préfèrent téléphoner pour faire une réservation au restaurant plutôt que d’avoir recours à des outils digitaux
  • 60% recherchent un hôtel sur leur ordinateur plutôt que sur leur smartphone
  • 80% estiment que les prix des billets de concerts sont trop élevés et ils sont 75% à préférer les livres imprimés
  • 71% téléphonent pour prendre un rendez-vous médical alors qu’ils sont 30% à utiliser Doctolib.fr, le service de prise de rendez-vous en ligne ; ils sont 23% à consulter un médecin en ligne
  • 15% des 18-35 ans envisagent de changer de banque uniquement pour obtenir une meilleure application mobile

Multicanale

L’étude constate que les comportements de consommation de la Génération Y française sont similaires à ceux des jeunes des pays développés, quel que soit leur âge, leur sexe ou leur pays d’origine. La différence la plus notable concerne le choix entre ordinateur et téléphone portable : si les Français âgés de 18-24 ans utilisent leurs ordinateurs pour la plupart de leurs activités (pour des raisons de sécurité et d’écrans plus larges), les 25-35 ans ont plutôt tendance à avoir principalement recours à leur smartphone.

La Génération Y est digitale avant tout (60% de leurs activités se déroulent via le numérique), mais elle n’est pas que digitale : en fonction de ses besoins, elle utilise un ordinateur ou un appareil mobile, se rend en magasin physique et dans une moindre mesure passe des appels téléphoniques classiques. L’ordinateur est le premier canal devant le mobile pour la recherche sur Internet, le shopping, les achats et pour effectuer des opérations bancaires. Le mélange d’utilisation des canaux varie, mais aucune des personnes interrogées ne consomme uniquement via un smartphone ou un ordinateur. Il est donc faux de penser qu’il faut s’adresser aux millennials seulement par le biais du digital pour interagir avec eux.


Habitudes de consommation

Pour tout ce qui concerne les services financiers, la Génération Y a tendance à utiliser son téléphone portable pour les transactions les plus simples et les plus basiques ; plus l’opération devient complexe, plus elle a recours à son ordinateur… jusqu’à un certain point. En effet pour d’autres types d’opérations, encore plus complexes, le téléphone ou les rencontres physiques sont privilégiés. C’est notamment le cas pour les prêts où ils sont 80% à ne pas souhaiter effectuer leur demande via une application dédiée ou via une interaction digitale.

Dans le domaine de l’économie du partage, c’est le mobile et les applications de covoiturage qui dominent : les millennials sont 95% à utiliser leur smartphone pour commander un taxi et ils sont 80% à avoir recours à une application d’un VTC plutôt qu’à celle de taxis traditionnels. Des applications liées à d’autres services collaboratifs vont sûrement s’imposer à l’avenir mais pour l’instant, les 18-35 ans qui se servent de services de covoiturage fréquentent encore des hôtels alors que des solutions proposées par l’économie collaborative existent. Ils sont ainsi 75% à utiliser les services d’Airbnb mais que de manière occasionnelle car ils restent attachés aux hôtels traditionnels.

Pour répondre aux attentes de la Génération Y, les entreprises doivent être présentes sur un maximum de canaux : application mobile, site web, téléphone et lieu physique. Certaines habitudes de consommation des 18-35 ans d’aujourd’hui vont évoluer avec les années. D’autres comportements quant à eux perdureront dans le temps. Comme il est souvent impossible de définir si un comportement est dû à l’âge ou à des effets de groupes, chaque entreprise devra donc analyser cette Génération Y et s’adapter à leurs attentes.

 

Source : services mobiles