Monoprix supprime les catalogues papiers

Ça y est ! Monoprix a osé ! On se demandait depuis des années qui aurait le courage de se passer des catalogues papier… et comme souvent ces derniers temps c’est la team de @Regis Schultz qui l’a fait ! Je me souviens de ces discussions recourantes et encore très récentes @Emmanuel Guegan avec de nombreux patrons de la GD autour des catalogues (et de leur sempiternelles distributions en boites aux lettres sur la zone de chalandise) qui se concluaient toujours par “on ne sait exactement ce que cela génère mais on se rend compte que les semaines sans catalogue on fait moins de chiffre…”. Le statu quo était donc la stratégie de rigueur, mais la conjonction de l’arrivée de nouvelles populations de shoppers ( Millenials…), de nouveaux usages (clik&collect, drive…) et de nouveaux outils digitaux et mobiles permet aujourd’hui de prendre ce “risque” bon pour la planète” sachant que le positionnement ultra urbain de @monoprix le lui permet plus facilement que certaines grosses unités positionnées loin des centres villes… serie en cours !

Monoprix repense ses outils de communication client en supprimant la distribution de ses catalogues papiers et en intégrant, dans sa réflexion, plusieurs paramètres : les besoins des urbains, la montée du digital et les enjeux et impacts environnementaux.

En supprimant environ 30 millions d’unités, correspondant à 2400 tonnes de papier, l’enseigne souhaite faire évoluer sa communication client en faisant appel à des outils plus respectueux de l’environnement. Selon Monoprix (citant Human & Green Consultants pour Bonial), l’impact écologique digital est 14 fois inférieur à celui du papier.

Source : Points de vente

Chine : Auchan et Carrefour au pays du « new retail »

En terme de retail, “la lumière vient désormais de l’Asie” après des Coréens “techno-addict”, voilà des Chinois “mobile friendly”. L’expérience client se construit exclusivement autour du “mobile only” (HUAWEI oblige…) et toutes les projections que nous faisions il y a 3 ou 4 ans sur les futurs usages se réalisent en Chine. Abolition de la frontière entre online et instore, instantanéité du service, personnalisation de l’expérience phygital…etc caractérisent ce “new retail”. Et nous ne sommes plus dans la preuve de concept, c’est un laboratoire “inrealife” avec comme seul avantage pour notre futur l’omniprésence des enseignes française qui façonnent dans ce labo à ciel ouvert les offres qui rythmeront bientôt notre quotidien…

 Ultraconnectés, les Chinois sont à la pointe d’un nouveau modèle de distribution abolissant la frontière entre e-commerce et magasin en dur. Un laboratoire grandeur nature pour les enseignes françaises.

Chacun avec un smartphone, ils sont postés en différents points stratégiques de l’hypermarché. Quand tombe la commande sur leur écran, les vendeurs filent sans tarder dans les rayons de cet Auchan du quartier de Yangpu à Shanghai : fruits du dragon, pamplemousses ou boîtes de mouchoirs sont rapidement placés dans des sacs, avant d’être accrochés sur un rail qui court sur le plafond au-dessus des étals avant de disparaître derrière le mur. De l’autre côté, dans l’entrepôt, une armée de coursiers en deux-roues électriques se tient prête à accomplir la promesse de l’enseigne : livrer la commande en moins d’une heure dans un rayon de 3 kilomètres.

Plus à l’ouest de la ville, dans le Carrefour du quartier de Gubei, les livreurs sont également dans les starting-blocks. Ici, il n’y a pas de rails pour accélérer le « picking », mais les 1.000 produits les plus demandés sont tous rassemblés dans un même espace. L’heure du déjeuner approche et les commandes de nouilles instantanées, de chips ou de bouteilles de thé s’enchaînent.

De chez eux ou de leur bureau, les clients ont tous passé commande depuis leurs téléphones mobiles via l’appli de l’enseigne ou, plus généralement, celles des spécialistes de la livraison de repas, dont l’activité explose en Chine.

Des Chinois ultraconnectés

Ici, plus que partout ailleurs, l’usage intensif du smartphone a fait voler en éclats le modèle classique du supermarché inventé aux Etats-Unis dans les années 1920. Ultraconnectés, les Chinois sont à la pointe d’un nouveau modèle de distribution abolissant la frontière entre l’e-commerce et les magasins en dur. « Il ne s’agit plus d’opposer mais de fusionner le digital et le commerce physique, au service d’une expérience d’achat sans couture et personnalisée pour le consommateur », explique Edward Tse, président de la société de conseil Gao Feng. Pour qualifier cette révolution en marche, les spécialistes parlent de « O2O » (online to offline) ou encore de « new retail », comme l’a conceptualisé le géant de l’e-commerce Alibaba, lors de l’ouverture de son premier supermarché ultraconnecté Hema il y a trois ans. Encore très théorique en France, ce commerce « phygital » est déjà une réalité en Chine.

Les acteurs traditionnels comme Auchan, Carrefour ou Wallmart sont aux avant-postes pour observer cette mutation. Après avoir ouvert des supermarchés à tour de bras et profité de l’hypercroissance du géant asiatique au tournant des années 2000, ces derniers ont pris de plein fouet la vague de l’e-commerce, un véritable tsunami dans un pays comptant quelque 800 millions d’Internautes, surfant essentiellement sur leur mobile. Le coup a été rude pour des acteurs soudainement confrontés à une stagnation de leur chiffre d’affaires, bien de loin de 15 % à 25 % de croissance affichée à la fin des années 2000.

Laboratoire grandeur nature

Les consommateurs chinois pouvant commander et payer n’importe quoi, n’importe quand et de n’importe où avec leur mobile, beaucoup ne donnaient pas cher des vieux supermarchés. Surtout quand  les géants de l’Internet Alibaba, Tencent et JD.com ont commencé à vouloir entrer de plain-pied dans le commerce physique , où se réalisent encore près de 85 % des ventes de détail !

Mais plutôt que de tuer la grande distribution, les mastodontes chinois de la tech l’ont poussé à se réinventer, à se dépoussiérer en intégrant à marche forcée les nouvelles technologies. « La Chine est un laboratoire grandeur nature », assure Ludovic Holinier, le patron d’Auchan Retail Chine. Pour accélérer cette mutation, Auchan s’est allié il y a un an au géant Alibaba, entré au capital de la coentreprise Sun Art, dont le français est le premier actionnaire. « C’est comme si nous avions pris un pack de Redbull pour accélérer notre transformation phygitale ! », sourit Stéphane Boënnec, chargé de l’innovation chez Auchan Chine.

 Nous avons un an d’avance sur le planning initial de notre alliance avec Alibaba 

Avec Hema, à la fois supermarché haut de gamme spécialisé dans les produits frais, espace de restauration et centre de livraison, Alibaba est à la pointe de ce nouveau commerce. L’idée d’accrocher les sacs au plafond pour accélérer la préparation des commandes Internet vient de chez Hema. « Nous avons un an d’avance sur le planning initial de notre alliance », souligne Ludovic Holinier, dont la coentreprise Sun Art qu’il dirige gère 461 hypermarchés en Chine, le deuxième marché d’Auchan derrière la France.

De son côté, Carrefour a conclu en janvier un  partenariat avec Tencent , propriétaire de l’appli WeChat au milliard d’utilisateurs, dans l’espoir de relancer une filiale chinoise  en perte de vitesse et sujette à des rumeurs récurrentes de cession . Inauguré en mai dernier au sous-sol d’un immeuble de Shanghai, Carrefour Le Marché (indiqué en français) est la première matérialisation de la collaboration de l’enseigne avec Tencent. Ici, deux caisses testent le paiement par reconnaissance faciale via l’appli WeChat. Une fois le visage enregistré, plus besoin de sortir son porte-monnaie pour régler ses achats. Un regard à la caméra suffit. Le procédé relève encore du gadget, dans un pays où le paiement mobile est largement utilisé, mais il pourrait à terme remplacer la validation par code ou empreinte digitale.

Un service sur mesure

Une autre innovation est la solution Scan & Go permettant d’éviter le passage en caisse. Le principe ? Avec son mobile, le client scanne directement, via une mini-application intégrée dans WeChat, les articles et les ajoute au fur et à mesure dans son panier électronique. Le paiement s’effectue sur le mobile, n’importe où dans le magasin. Seule exigence avant de quitter les lieux : présenter son ticket électronique à une machine ou un vendeur pour prouver que les courses ont bien été payées. « En quelques mois, 15 % des clients du magasin ont déjà opté pour cette solution de paiement, souligne Thierry Garnier, le patron de Carrefour en Chine. A côté des caisses classiques et des caisses automatiques, ce système préfigure les solutions de paiement du futur. » Cette solution est aussi en train d’être déployée chez Auchan.

Carrefour Chine
Avec son mobile, le client scanne directement, via une appli dans WeChat, les articles qu’il achète et paie via son smartphone. Seule exigence avant de quitter les lieux : présenter son ticket électronique à une machine ou un vendeur pour prouver que les courses ont bien été payées – Wang gang/Imaginechina/AFP

L’amélioration du parcours d’achat ne s’arrête pas à la digitalisation des caisses, aux étiquettes électroniques ou encore aux QR Codes que l’on peut scanner avec son mobile sur certains fruits et légumes pour s’informer de leur provenance. Le « new retail », c’est surtout la promesse d’un service sur mesure reposant sur la connaissance très fine des consommateurs grâce au traitement  des immenses bases de données d’Alibaba et de Tencent . « Avec le digital, nous passons d’un commerce de masse à une individualisation de l’offre, s’enthousiasme Ludovic Holinier. Le O2O permet de fidéliser le client mais aussi de l’inciter à revenir en magasin pour profiter de conseils produit, d’une dégustation de vin ou bien d’une promotion sur les fruits de mer dont on sait qu’il est friand. » Fini, les catalogues impersonnels à l’entrée du supermarché. Les offres commerciales ciblées tombent directement sur le téléphone du client.

 Le supermarché de demain ne peut pas être qu’un endroit où l’on fait ses achats mais un lieu de vie où l’on aime passer du temps 

Pour convaincre le consommateur chinois de revenir en magasin, l’expérience est le maître mot des distributeurs. « Le supermarché de demain ne peut pas être qu’un endroit où l’on fait ses achats mais un lieu de vie où l’on aime passer du temps », explique Thierry Garnier. Comme chez Hema, les clients de Carrefour Le Marché peuvent demander qu’on leur cuisine les crustacés vivants qu’ils viennent d’acheter et les déguster sur place dans l’espace restaurant à proximité. Les produits alimentaires représentent 80 % des articles du magasin. La galerie marchande, au design soigné, fait également la part belle aux cuisines de monde. Restaurants, salons de coiffure, cabine de karaoké, etc., il faut donner au client ce qu’il n’a pas sur son mobile. Le plan du supermarché a également été entièrement repensé : terminé le parcours interminable à travers les rayons. Pour les clients les plus pressés, chaque niveau a désormais sa sortie.

Magasin sans personnel

Poussant la logique à son paroxysme, l’hypermarché Auchan de Yangpu a installé une supérette sur chacun de ses parkings. Baptisé « Auchan Minute », ce minimagasin de 18 mètres carrés aux allures de conteneur, conçu avec le groupe chinois d’électronique Hisense, propose 500 produits, essentiellement alimentaires. Ouvert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, il fonctionne sans personnel : le client scanne un QR Code avec son mobile qui lui ouvre la porte et l’identifie puis paie ses articles avec WeChat ou Alipay, les solutions de paiement mobile de Tencent et d’Alibaba. Les articles n’ont pas de puces RFID : pour éviter les vols, la petite boutique est équipée de caméras et un gros autocollant sur la porte rappelle au client que la zone est sous la vidéosurveillance de la police.

Un an après leur lancement, déjà 335 Auchan Minute sont déployés en Chine. « C’est un concept qui permet de baliser une zone de vie avec la marque et d’être dans les flux de circulation quotidiens des habitants », indique Ludovic Holinier. L’objectif est d’installer ces Auchan Minute dans un rayon de 3 kilomètres autour d’un hypermarché de manière que les consommateurs croisent l’enseigne toutes les sept minutes à pied ! « L’hypermarché devient la plate-forme logistique des magasins de proximité », poursuit-il.

 Depuis l’an dernier, non seulement les magasins traditionnels se redressent mais le commerce électronique continue d’afficher une forte croissance 

Les hypermarchés, dont on annonce régulièrement la mort en France, ont-ils trouvé la martingale en Chine ? « Depuis l’an dernier, non seulement les magasins traditionnels se redressent mais le commerce électronique continue d’afficher une forte croissance, constate Jason Yu, directeur général de Kantar Worldpanel en Chine. Tous les acteurs de l’e-commerce aident et permettent aux détaillants physiques de retrouver leurs activités. » Pour la première fois depuis longtemps, la croissance des acteurs traditionnels est remontée à 8 % en 2017, selon l’association chinoise des chaînes de magasins et des franchises. Mais elle est surtout le fait des magasins de proximité, les grandes surfaces continuant de tirer la langue.

Spécificités chinoises

La Chine est une source d’apprentissage et d’inspiration pour les autres pays, conviennent Auchan et Carrefour. « Les distributeurs occidentaux se sont implantés en Chine en répliquant leur modèle de magasins existants. Maintenant, certaines innovations chinoises pourraient être répliquées en Europe et aux Etats-Unis », poursuit Jason Yu. Le premier Auchan Minute ouvrira en mars au siège du groupe, à Villeneuve-d’Ascq. Et Carrefour va tester la solution Scan & Go au Brésil, après une visite des équipes à Shanghai.

Mais le marché chinois a aussi ses propres spécificités, marqué par un fort usage du paiement mobile, une densité urbaine et une main-d’oeuvre bon marché réduisant considérablement les coûts de livraison sur le dernier kilomètre ou encore un cadre légal peu contraignant sur la protection des données privées.

 

Source : Les Echos – Frédéric Schaeffer

Quelles priorités pour le retail en 2018 par Forrester ? Omnicanal et optimisme augmenté

4% des ventes sur Apps pour les retailers alors que pour les ventes privées on a passé les 50% pour les pures players type @venteprivee ou @showroomprivé. Quand on se pose la question de sa digitalisation, voilà donc une technologie et une offre à mettre en place « en priorité » pour répondre aux attentes des clients toujours plus mobiles. Retour sur quelques chiffres qui sont passés inaperçus dans cette publication de @forrester pour 2018 relayé par @viuz.

Credits Shutterstock TarikVision

Le solde net de magasins physiques progresse de nouveau aux Etats-Unis ainsi que les investissement dans l’Omnicanal.

Synthèse et enseignements du retail en 2018 par Forrester  et la NRF.

1- Poursuite des investissements Omnicanaux

En 2018 les retailers poursuivent leurs efforts en matière de retrait en magasin via les stratégies enrichies de BOPIS (Buy Online Pick UP In Store) mais également les stratégies digitales d’allées infinies. (Endless Aisles). 21% déclarent que leur priorité client en 2018 est l’Omnicanal.

2- Focus sur les solutions en points de vente

Les priorités In Stores sont dédiées aux solution de type Point of Sales notamment autour du Check Out individuel ou des Solutions de commerce mobile pour vendeurs en magasins. A ce stade 58% des enseignes déclarent ne pas avoir de POS mobiles.

3- Assortiment Produit

Optimiser l’inventaire reste une priorité des retailers avec une combinaison d’insertion de nouvelles marques et catégories et un rafraichissement accéléré de l’inventaire.

4- Automatisation des tâches pour les vendeurs In Store

L’amélioration et l’optimisation de la productivité In Store reste en tête de liste des projets des enseignes.L’ensemble des enseignes prévoit moins de vendeurs en magasin que les années précédentes et envisage d’investir dans des outils de Workforce Management et de “Self Scheduling” mobile même si, note Forrester, la marge est faible entre l’automatisation des forces de ventes et la réduction de l’expérience client en magasin.

Forrester estime enfin que peu de retailers s’attaquent aux stratégies de Pricing omnicanales qui demeurent l’une des raisons n°1 de la préférence Amazon.

Par ailleurs, comme le montre l’étude, 33% des retailers n’ont pas de stratégie de livraison multicanale définie et 30% ne disposent pas de tracking de l’efficacité de l’expérience omnicanale..

5- Le digital progresse

D’une manière générale, Forrester note que les retailers sont plus optimistes sur leurs opérations digitales que sur leurs magasins et rapportent des progrès sur l’ensemble des KPIs (conversion, paniers moyens, taux de retention, et repeat customer rate)

En 2018 les enseignes continueront à dynamiser l’expérience mobile et les taux de conversion mobiles qui restent faibles et inférieurs au desktop, optimiser l’expérience search mobile et diminuer les investissements dans les Apps et les Tablettes : les retailers déclarent en moyenne ne tirer que 4% de leurs ventes sur Apps contre 64% sur Desktop et 32% sur web mobile…

Enfin, 33% prévoient d’améliorer leurs infrastructures e-commerce et leur marketing particulièrement en SEO, Email Marketing et pages produit.

 

Source : Viuz

Comment Google aide les entreprises à « pister » le comportement d’achat offline

Bel exemple d’utilisation des technos digitales dans le commerce physique. À l’heure ou les frontières entre pure players et commerce physique s’effacent doucement pour faire place à des modèles omnicanaux. À l’heure ou @monoprix fait d’AMAZON un partenaire stratégique. Google multiplie les offres basées autour de l’analyse des datas et de la connaissance de nos comportements sur le web et sur le mobile. L’objectif avéré restant le graal des retailers : tracker les comportements web pour identifier et reconnaitre le visiteur digital lorsqu’il passe dans le monde réel en entrant dans le magasin…

Combien de visiteurs de votre webshop se rendent-ils dans votre magasin ? Et combien y dépensent-ils ? Pour répondre à ces questions, Google a développé un outil que sont venus présenter Lionel Soccal de Google Belgique et Greogry Bauduin d’Ikea Belgique lors du Gondola Day.

 

Google en sait beaucoup sur nous. Il en sait beaucoup sur notre comportement online – les vidéos YouTube que nous regardons, nos recherches de produits et nos achats – mais il nous suit également offline. Ces données sont essentielles pour connaître l’impact des publicités et de la communication online sur les visites en magasin et les achats offline. « Lorsque votre mobile Android est connecté et que l’application de localisation est activée, Google peut vous suivre offline, où que vous alliez. Lorsquevous faites vos courses, nous pouvons vous suivre dans n’importe quel magasin et savoir ce que vous y avez acheté. Nous savons que tout le monde n’est pas connecté, mais nous savons quel pourcentage du public belge est  connecté. Le pourcentage précis est une information confidentielle mais il nous permet de connaître le nombre de personnes qui se rendent dans un magasin donné – en l’occurrence un magasin Ikea » explique Lionel Soccal, industry manager retail & e-commerce de Google Belgique. « Ensuite, grâce aux données des cartes bancaires et de crédit que nous communiquent nos partenaires, nous sommes en mesure de savoir combien de personnes achètent effectivement un produit et même la valeur moyenne d’un panier. Ces données sont cryptées et comparées au comportement de clic sur les publicités online. Ainsi, nous connaissons la valeur des personnes qui sont entrées dans le magasin et nous la comparons avec le coût de la campagne publicitaire numérique. Nous pouvons donc dire si une campagne numérique a été couronnée de succès en termes de trafic et de transactions en magasin. Le point de départ de l’analyse est le nombre de clics via l’ordinateur ou le mobile. »

 

On s’en doute, une analyse qui va du clic jusqu’au contenu du panier intéresse au plus haut point les retailers. C’est précisément pour cette raison qu’Ikea Belgique utilise l’outil de Google. Gregory Bauduin, country deputy marketing manager d’Ikea Belgique le confirme : « Nous voulons être en mesure d’évaluer nos investissements en ligne. Cette information est d’une importance cruciale. Il y a deux ans, nous avons lancé notre Click & Collect et, il y a trois mois, nous avons présenté notre nouvelle plate-forme e-commerce. Nous sommes présents online mais nous devons l’être partout. C’est important car le client Ikea est quelqu’un qui cherche beaucoup sur internet et aime ‘fureter’ à gauche et à droite. Les données statistiques des visites sur notre site nous permettent de constater que les clients sont à la recherche d’informations et d’inspiration. Et cela va plus loin : ils veulent aussi pouvoir voir et toucher les produits, surtout quand il s’agit de meubles de grande taille. C’est pourquoi nous tenons à avoir une image aussi précise que possible de l’impact du trafic online sur les visites et sur les ventes en magasin. » Ikea avait déjà une idée du nombre de visiteurs online qui se rendaient en magasin mais la méthode était peu fiable dans la mesure où elle reposait sur les dires des clients eux-mêmes. L’outil de Google est donc une source d’information extrêmement précieuse. Bauduin : « Nous obtenons des informations supplémentaires sur l’impact de nos investissements online et sur la manière dont nous pouvons les améliorer pour augmenter nos ventes. »

 

Dans le cas d’Ikea, l’outil de recherche de Google a donné de très bons résultats. Le retour sur investissement est de 18:1, largement au-dessus de la moyenne. En outre, grâce à la technologie qu’il a développée, Google peut également diffuser des annonces mieux ciblées, en affichant les promotions des magasins à proximité. Pratique pour le consommateur mais aussi extrêmement rentable pour Google car la probabilité est grande que vous cliquiez sur les promotions en question. Le marketing, la communication et la publicité online continuent de se développer à grande vitesse et, l’an dernier, Google a réalisé sur ce créneau un bénéfice de… 79 milliards de dollars !

Source : Gondola

Facebook vient de lancer discrètement son magazine papier à destination des chefs d’entreprise

Décidément ce nouveau monde toujours plus digital qui est le nôtre est étonnant et doit dérouter plus d’un analyste. La dernière initiative de FACEBOOK : lancer un magazine papier (non, ce n’est pas une nouvelle du GORAFI..) en fait partie. Piloté par une personnalité people de Londres, ce trimestriel à destination des entreprises (annonceurs) a été lancé le 18 juin et s’appelle GROW. Il propose « du contenu sur le leadership intellectuel » (si, si c’est sérieux je cite le marketing de facebook !) et n’a pas d’encarts publicitaires (pour le moment…). Après l’arrivée d’AMAZON dans le commerce physique, la culture de l’OMNICANAL touche aussi les RS … À suivre !

Instagram/katethemax

  • Facebook a discrètement lancé un magazine papier.
  • C’est un trimestriel baptisé Grow et distribué auprès de clients annonceurs et dans les gares et aéroports, à destination des dirigeants d’entreprises.
  • Il s’agit principalement d’un outil de communication pour le réseau social — au lendemain du scandale Cambridge Analytica qui a entaché ses relations avec les annonceurs.

Facebook, par la voix de son président Mark Zuckerberg, répète souvent qu’il n’est pas un média.

Pourtant, le réseau social vient de prendre une décision qui peut paraitre contradictoire par rapport à ces déclarations: lancer un magazine papier.

Il s’appelle Grow (« croître », « grandir » en anglais), et se définit comme un « magazine trimestriel pour les dirigeants d’entreprises ». Coïncidence, Grow est également le nom d’un bimestriel américain sur la culture du cannabis.

C’est le site de la FIPP — Fédération Internationale de la Presse Périodique — qui a mentionné en premier l’existence du magazine le 18 juin.

Grow est édité par les équipes marketing de Facebook au Royaume-Uni. Dans le premier numéro, on trouve un portrait de Oscar Olsson, le directeur créatif de /Nyden (la nouvelle marque du groupe H&M), une enquête sur l’écosystème tech parisien, ou encore des interviews et conseils de dirigeants d’entreprises. Les articles sont également accessibles en ligne.

Selon Press Gazette, le magazine a été envoyé à des clients annonceurs de Facebook et est distribué dans certains salons classe affaires des gares et aéroports. La rédactrice en chef de Grow est Kate Maxwell, ancienne directrice éditoriale de Soho House, un réseau de clubs privés à destination des personnalités du monde des arts et des médias.

Un « outil de marketing et de communication » auprès des annonceurs

Capture d’écran du site Grow by Facebook. Facebook

« Grow by Facebook est un programme de marketing à destination des entreprises qui propose du contenu sur le leadership intellectuel directement à nos clients à travers un évènement annuel ainsi que des canaux de marketing papier et en ligne », explique Leila Woodington, directrice du marketing pour les entreprises de Facebook en Europe du Nord, interrogée par le Times.

« Nous ne vendons pas d’encarts publicitaires et ne faisons pas payer pour les évènements et les contenus proposés car il s’agit uniquement d’un outil de communication et de marketing », précise-t-elle.

En clair, il ne s’agit pas de diffuser de l’information mais d’un moyen pour Facebook de vendre son image auprès de ses annonceurs.

Suite au scandale Cambridge Analytica, les relations ne sont pas au beau fixe entre le géant — qui représente 20% du marché mondial de la publicité en ligne en 2017 — et ses clients. Comme le rapportait CNN en mars, plusieurs entreprises comme Sonos, Commerzbank et Mozilla ont retiré leurs publicités du réseau social suite à l’affaire. D’autres ont commencé à poser des questions sur le respect de la vie privée des utilisateurs, comme l’ISBA, une association britannique qui représente plusieurs annonceurs comme Unilever, McDonald’s er Adidas.

« La perte de confiance envers [Facebook et Google] pourrait diminuer la main-mise des deux entreprises sur le marché de la publicité en ligne », analysait Douglas McIntyre du site 24/7 Wall Street en mars dernier. « Si un ou plusieurs gros annonceurs annoncent publiquement le retrait de leurs publicités de Google, Facbook, ou des deux en même temps, cela pourrait créer un effet domino » qui profiterait aux portails internet tels que MSN, AOL ou Yahoo, ainsi qu’aux grands groupes de médias, selon McIntyre.

Avec Grow, Facebook cherche à donc redorer son blason auprès de ceux qui assurent la viabilité de son modèle économique. 98% des revenus du géant proviennent de la publicité, rappelait CNN en mars 2018.

 

Source : Business Insider

Shopper les produits vus dans vos films et séries préférés avec Spotern

Quand on vous dit que les  attentes des Millenials et leurs usages ne sont pas comparables aux notres… SPOTERN l’application frenchy depuis 2016 (des anciens déja) en est un bel exemple. Si vous rêvez de trouver la combinaison jaune de Uma Thurman dans Kill Bill… SPORTERN peut le faire pour vous ! Les Millenials n’ont décidément  pas fini de nous étonner !

Vous rêvez de porter la même robe que Sarah Jessica Parker dans Sex and the City ou de trouver une réplique du collier « Cœur de l’océan » de Kate Winslet dans Titanic ? L’application Spotern vous indique où les shopper.

Spotern ? C’est une application déclinée d’une plateforme française créée en 2016 qui répertorie tout ce qui peut s’acheter dans les films. Du t-shirt de Brice de Nice au canapé de la série The Big Bang Theory, à la robe portée par Sarah Jessica Parker dans Sex and the City en passant même par la référence du vin que boit Louis de Funès dans l’Aile ou la Cuisse, on y trouve absolument tout.

Comment ça marche ? Il suffit de rechercher le produit de son choix en indiquant par exemple le titre du film, de la série ou encore de l’acteur dans la barre de recherche. Vous retrouverez ainsi soit la référence du produit exact soit, celle d’un produit ressemblant. Chaque produit répertorié sur le site est indiqué par un fan qui peut par ailleurs gagner une commission sur chaque vente engendrée sur son produit référencé. Envie de participer ? Vous pouvez poster un « spot », soit une photo du produit dans la série avec le lien du produit en question vers un site marchand.

Le produit que vous recherchez n’est pas encore répertorié parmi les plus de 75.000 références disponibles ? Créez un « wanted » et demandez à 50.000 personnes de trouver ce que vous cherchez. Cela peut être une robe, une palette de maquillage, une montre ou encore un chapeau… Tous les spécialistes inscrits sur Spotern se plieront en quatre pour dénicher votre trésor sur Internet !

Le petit plus ? Certains lieux de tournage sont également identifiés sur le site. Ainsi, vous pouvez organiser un petit road trip sur les traces de vos séries et films préférés.

Spotern disponible sur IOS (App Store) et Android (Google Play).

 

Source : Sosoir

Quand réseaux sociaux riment avec BtoB !

Petit focus sur POTLOC (spéciale dédicace pour leur levée de fonds de 2,5M€ … big up pour @LouisDelaoustre et ses investisseurs dont @RomainVidal de CapHorn ) pour leur technologie qui permet de sonder directement par les réseaux sociaux les habitants d’une ville sur les commerces qu’ils aimeraient voir ouvrir dans leur zone. L’enquête (la connaissance du shopper et de ses attentes) conso #retail est une valeur sûre, car elle permet en amont de verrouiller un déploiement d’enseigne calée sur les habitudes de conso des shoppers.

 

La start-up Potloc, qui réalise des études clients géolocalisées pour le compte d’enseignes, de développeurs immobiliers ou de foncières, vient de clôturer une seconde levée de fonds de 2,5 M€. Après avoir ouvert à Montréal puis à Lille en 2017, elle vient de s’installer à Paris et à Toronto grâce à ce financement.

CapHorn Invest, dont la stratégie B to B comporte une verticale RetailTech, rejoint le capital de la société aux côtés des investisseurs canadiens Fonds Ecofuel, Desjardins Capital et BDC Capital. La start-up compte d’ores et déjà parmi ses clients de grandes enseignes (Decathlon, Carrefour, Kiabi), des développeurs immobiliers (BNP Paribas Real Estate, Compagnie de Phalsbourg) et foncières (Immochan, Klepierre, Altarea Cogedim).

Avec sa technologie permettant de capturer des insights consommateurs géolocalisés, Potloc propose de sonder directement les habitants d’une ville sur les commerces qu’ils aimeraient voir ouvrir dans leur quartier ou centres commerciaux. La technologie développée par la start-up permet de remplacer les sondages terrains ou téléphoniques, souvent coûteux, par des campagnes participatives géociblées sur les réseaux sociaux. Celle-ci entend par ailleurs investir massivement en R&D pour développer sa plate-forme technologique afin de renforcer son leadership sur le marché des enquêtes consommateurs en retail et immobilier commercial.

Louis Delaoustre, cofondateur de Potloc, se réjouit et souligne « l’enthousiasme des investisseurs initiaux est une marque de confiance envers notre équipe et nous sommes heureux de pouvoir compter sur le soutien de nouveaux investisseurs spécialisés dans nos prochaines étapes de développement ».

Quant aux investisseurs, Romain Vidal, VC Partner de CapHorn Invest précise : « Louis et Rodolphe ont développé une vraie expertise métier retail et Potloc est en très forte croissance. Nous sommes confiants qu’ils sauront utiliser la force du réseau CapHorn pour aller encore plus vite. » Antoine Mabilon, de BNP Paribas Immobilier, déclare quant à lui : « Ce qui m’a particulièrement plu dans l’étude Potloc est le caractère innovant et ciblé du recueil de données. »

Source : Business Immo

Mini-jeux et promos, le combo gagnant pour booster sa base clients

Transposer les codes du web en magasin ! Ce qui semble être aujourd’hui le Graal des boutiques physiques se heurte à un obstacle de taille, la culture digitale des équipes et le manque d’impulsion donnée par leurs Boss (par désinterêt ou par manque de vision). Cela peut se comprendre ! Comment expliquer à un patron d’hyper, à la tête de son magasin créé dans les années 70 ou 80, commerçant dans l’âme, ayant fait ses preuves, qu’il faut désormais pour fidéliser la clientèle des jeux – comme “LE CRI” sur le site de Cdiscount qui propose aux cyberacheteurs de crier le plus longtemps possible sur leur mobile pour obtenir des bons d‘achats – il faut reconnaitre qu’on peut le comprendre? Non ? Mais la tendance est là, la gamification encouragée par la culture Facebook et la tendance naturel de l’homme s’impose aujourd’hui comme un outil idéal de qualification des bases de données et prend désormais une autre dimension à la lueur des obligations liées à la RGPD.

De Cdiscount à Frichti en passant par Maxi Toys et Ekosport, ces e-commerçants expliquent comment la gamification fidélise les cyberacheteurs, et plus encore.

L’humain est joueur, le cyberacheteur aussi. Certains e-commerçants l’ont bien compris et proposent des mini-jeux sur leur site et application pour gagner des cadeaux et des promotions. « Bandit manchot, puzzle, roue de la chance, tirage au sort, concours photo… Les consommateurs participent autant pour s’amuser que pour la dotation », constate Maxime Blaise, directeur marketing et digital chez Maxi Toys, un spécialiste du jouet qui gère un site e-commerce, près de 180 magasins et tous les mois ce type d’opérations omnicanales.

Même son de cloche chez Cdiscount, le numéro deux du e-commerce en France. « Entre 10 000 et 15 000 personnes jouent quotidiennement à des jeux sur notre appli afin d’obtenir des promotions », explique Pierre-Yves Escarpit, directeur des opérations chez Cdiscount. Ce dernier multiplie les initiatives. Par exemple début mai, son jeu « Le cri » a proposé aux cyberacheteurs de hurler le plus longtemps possible dans leur micro d’ordinateur ou de smartphone afin d’obtenir entre 5 et 500 euros de bons d’achat. Au 7 mai 2018, près de 104 000 joueurs ont participé à ce jeu accessible sur la page d’accueil du site et sur l’appli.

Agrandir sa base de mails

Cette gamification permet avant tout d’agrandir la base de clients du marchand. « En un an et demi, nous avons plus que doublé notre nombre d’abonnés en newsletter, essentiellement grâce aux jeux. Nous mettons toujours en avant ces jeux sur la home page afin de capter du trafic. Une fois sur deux, le visiteur donne son mail pour jouer », assure Geoffroy Mailly, responsable marketing chez Ekosport, un marchand omnicanal spécialiste des sports de montagne et qui vise 32 millions de chiffre d’affaires en ligne cette année. En effet, jouer nécessite seulement à l’internaute de donner son nom, son prénom et son courriel.

« En un an et demi, nous avons plus que doublé notre nombre d’abonnés en newsletter »

La gamification permet donc de faire de l’opt-in, mais aussi de garder plus longtemps le cyberacheteur sur son site afin qu’il y prenne ses habitudes. « En moyenne, le temps passé sur un jeu est de trois minutes trente », ajoute Charles Christory, fondateur d’Adictiz, une plateforme en mode SaaS de jeux marketing qui compte pour clients près de 180 marques dont Kiabi, Boulanger, Bizzbee, Castorama ou Delsey.

Segmenter sa base de mails

Ces jeux offrent également un nouveau levier pour cerner cette base de clients. « En plus de donner son mail, l’internaute peut répondre à quelques questions, à des quiz ou à des sondages qui nous permettent de connaître ses habitudes de consommation : ‘êtes-vous plus ski alpin ou randonnée ?’, par exemple. Entre 60 et 70% des joueurs acceptent de répondre à ce type de questions avant de jouer », assure Geoffroy Mailly de chez Ekosport. Selon plusieurs marchands interrogés, les acheteurs sont plus disposés à donner des informations personnelles dans ce cadre ludique et amusant. Tout cela permet de mieux cibler l’envoi de newsletters selon les profits et d’augmenter les ventes par abonné.

Des partenariats rémunérés permettent d’amortir les frais des plateformes de jeux

« Nous proposons aussi aux marques que nous distribuons de réaliser des jeux concours autour d’un produit. Par exemple, un cyberacheteur jouera dans l’espoir de gagner des skis Salomon. Nous lui proposerons par la suite des promotions autour de cette marque ou de cette thématique », complète Geoffroy Mailly. Ces partenariats rémunérés permettent d’amortir les frais des plateformes qui fournissent des catalogues de jeux aux marchands en mode SaaS comme Adictiz, Kimple, Kontestapp ou encore CibleR. Des services accessibles en général à partir de mille euros par mois. Ici, ce sont les marques qui prennent en charge les dotations.

Fidéliser une communauté

Certains marchands privilégient la gamification afin de fidéliser les cyberacheteurs. Par exemple, Frichti, qui prépare et livre des repas cuisinés à Paris, a lancé un jeu assez difficile sur son application fin 2017. Développé en interne, ce dernier consistait à faire passer dans un passage étroit un personnage sautillant à chaque pression sur l’écran. 25 points obtenus offraient un cookie sur la prochaine commande. Le meilleur joueur de la semaine gagnait aussi un repas gratuit pour quatre personnes. « Ce jeu a si bien marché que nous l’avons maintenu jusqu’à aujourd’hui. Nous comptons plusieurs milliers de gamers, ainsi que des dizaines de milliers de parties jouées. Notre objectif était d’amuser nos clients lors de l’attente de la livraison, mais aussi de l’engager à nouveau sur une prochaine commande », affirme Theodore Mareschal, responsable éditorial chez Frichti.

La cible principale est d’abord les femmes de 29 à 35 ans, les plus joueuses

A noter que « la cible principale est d’abord les femmes de 29 à 35 ans, les plus joueuses. Elles représentent 65% du trafic que nous recrutons pour les marchands », explique Lionel Guichard, fondateur de Kimple, une plateforme en mode SaaS de jeux vidéo marketing, filiale de Sogec (La Poste) et qui compte près de 300 clients dont Carrefour, Brice ou encore La Redoute.

 

Source : Journal du net

Intermarché, E.Leclerc, Carrefour à fond sur la co-création

Piste intéressante ou plutôt fausse bonne idée ! Je ne suis pas certain que si Apple avait demandé l’avis de ses clients, nous aurions aujourd’hui plus d’1 milliard d’iPhone en circulation mais bon certains semblent le croire… Tous les acteurs du #frenchretail version GD s’y sont mis, mais je pense que l’on mettra cela plus sur l’effet de mode du “marketing participatif” et/ou le manque d’idées des équipes (ou le peut être le trop plein d’idées…;) ). Quand au sondage qui annonce que 88% des sondés trouve que les entreprises qui font appel à eux sont plus innovantes que les autres… Pourquoi ne pas sonder les gagnants du Loto sur la Française des jeux???  Je me garderai de commenter !

 

En l’espace de deux mois, ces trois distributeurs viennent de dévoiler de nouveaux dispositifs qui incitent les consommateurs à se remuer les méninges pour imaginer les innovations de demain. Une piste intéressante pour moderniser la relation client… à moindre coût.

Dans plusieurs magasins d’Intermarché, un leaflet est présenté à l’entrée du point de vente. Le Lab’Innovation des Mousquetaires propose un défi à sa clientèle, jusqu’au 15 juin prochain : « imaginez un nouveau produit ou un emballage innovant ». La plateforme participative du groupement recèle déjà une centaine d’idées. Comme lui, de nombreuses enseignes de l’alimentaire incitent les consommateurs à réfléchir aux nouveautés de demain en couchant sur le papier leur idées. Il y a tout juste deux mois, un autre indépendant, E.leclerc, invitait en effet les particuliers et les professionnels à déposer un dossier de candidature pour exposer un projet innovant dans le but de rendre « la consommation plus simple, plus intelligente ou plus vertueuse ».

De même, Carrefour avec la plateforme ShopAdvizor sonde régulièrement ses clients, le dernier exemples en date incite cette communauté à répondre à un questionnaire pour imaginer le prochain plat cuisiné veggie qui sera commercialisé en 2019. Sans en faire l’objet d’une communication récente, Auchan est aussi adepte de la méthode, en témoigne ses produits high-tech lancés après un brain storming géant sur le site Quirky. Casino bénéficie aussi d’une plateforme Cvous afin d’encourager les internautes à débrider leur imagination.

« Construire face à l’arrivée des géants du web »

Après les tests produits réalisés par les consommateurs et leurs retours sur les nouveautés, ceux-ci sont donc invités à la phase amont, en créant main dans la main avec les distributeurs les références de demain. Pourquoi un tel engouement pour ce marketing participatif ? « Nous avons particulièrement observé ces dernières années les défis posés par les nouvelles attentes des consommateurs. Nous ne pouvons proposer des solutions durables sans leur regard qui nous interpelle et nous met au défi face à l’arrivée des géants du e-commerce et surtout à l’individualisation des comportements. Nous sommes convaincus que les Français ont de nombreuses idées, c’est pourquoi nous sommes si enthousiastes pour ces Trophées« , répond Michel-Édouard Leclerc, président des Centres E.Leclerc, par le biais d’un communiqué.

76 % des innovations sortent des rayons en moins d’un an

Une façon habile, et peu couteuse, de prendre le pouls de sa clientèle et d’assurer le sucès des innovations. Celles-ci demande en effet beaucoup de temps, d’argent.. pour un résultat pas souvent à la hauteur. 76 % des nouveautés sortent ainsi des rayons en moins d’un an. Autre intérêt, la co-création donne de la considération à la clientèle, qui se sent écouter par son enseigne. Selon un sondage réalisé auprès de 500 personnes par le Centre de Recherche en management de Toulouse en 2017, les participants considèrent que les entreprises qui font appel à leurs idées sont plus crédibles (69 %) et plus innovantes (88 %) que les autres. Enfin, les produits issus de cette collaboration sont par ailleurs jugés comme plus en accord avec leurs besoins (92 %) mais aussi plus pratiques (78 %) et plus attirants (86 %). Une façon aussi, de repenser la relation client, à l’heure où les programmes de fidélité s’essoufflent et peinent à fidéliser.

 

Source : LSA

Comment fonctionne le paiement par reconnaissance faciale déployée par Alibaba chez KFC ?

#lefuturcestaujourdhui … Et aussi dans le RETAIL ! #experienceclient

Tout ce qui permet de fluidifier le process de commande et donc l’acte d’achat est à prendre en considération ! Mais comme pour le net, le moment du paiement est « critique », CB déjà enregistrée, Apple PAY avec le mobile, les initiatives sont nombreuses et vont toutes dans le sens de la simplification du paiement ! Alibaba explore ici avec sa filiale ANT FINANCIAL et le système « Smile to pay » le degré ultime de cette simplification (paiement en 2 secondes sans aucune action) …

La chaine de restauration rapide a déployé dans son nouveau concept de restaurant à Hangzhou, en Chine, ‘Smile to Pay’, la technologie de paiement par reconnaissance faciale développée par Ant Financial, la branche dédiée aux paiements du groupe d’e-commerce Alibaba.

 

Une méthode de paiement révolutionnaire. Ant Financial, la filiale du géant chinois de l’e-commerce dédié aux paiements, vient de commercialiser sa nouvelle technologie de reconnaissance faciale auprès de la chaine de fast food KFC. Cette solution, baptisée « Smile to pay », fait ses débuts au sein du nouveau concept de restaurants de l’enseigne appelé KPRO, dans la ville chinoise de Hangzhou. Ce nouveau concept s’adresse à une clientèle jeune et revendique des produits plus sains tels que des salades et des jus, plutôt que le poulet frit qui a fait la renommée de la marque à l’échelle mondiale.

Grâce à cette technologie, les utilisateurs d’Alipay – la solution de paiement développée par Alibaba -, peuvent authentifier leurs paiements via « Smile to pay », dont le principe consiste à balayer plusieurs points de contrôle sur le visage du client, leur épargnant ainsi de sortir leur portefeuille ou leur smartphone pour régler leurs achats.

Dans les faits, le processus d’authentification se compose de plusieurs étapes mais ne dure qu’une ou deux secondes. Une caméra 3D et un algorithme permettant par exemple de détecter les ombres du visage et d’autres caractéristiques propres aux êtres vivants, afin de contourner les tentatives de fraudes tels que des individus qui tenteraient d’utiliser des photos ou des vidéos. Au moment du paiement, le système déclenche une caméra qui visa à reconnaitre le visage du client, et une fois cette étape validée, il suffit d’entrer son numéro de téléphone afin de finaliser la transaction.

 

Source : LSA