Le HomePod est disponible en France, à quoi sert l’enceinte connectée d’Apple ?

En ce 18 juin, nous ne célébrons pas seulement “l’appel du général” c’est aussi le jour qu’APPLE a choisit pour lancer en France son HOMEPOD, so US! Il était temps GOOGLE, déjà l’année dernière et AMAZON ce mercredi ont investi le terrain de l’IA conversationnelle. Les annonces vont donc se succéder désormais. Les différents skills proposés sur les services vocaux d’AMAZON, de GOOGLE ou D’APPLE ne sont cependant pas de même nature. On avait noté en début de mois les annonces effectuées par les médias d’abord avec des skills presse (des journaux de 2 ou 3 mn) ou radio (radios en live) voir ciné (Allociné) ou People. Mais les objectifs de ces GAFA’S company (d’ailleurs quid de Facebook?) ne sont pas les mêmes : APPLE dispose d’un produit cher (on a un peu l’habitude) mais qui dispose d’une qualité de son sans égal (ce sera donc la musique), l’AMAZON ECHO est clairement au service des objectifs de business e-commerce de la firme de SEATTLE . Il est d’ailleurs annoté que les nombreux partenariats conclus par les acteurs du #frenchretail avec Google et sa techno montrent que pour une fois les acteurs de la distribution en France ont enfin décidé de faire la course (1 an après le lancement quand même) dans le commerce conversationnel en offrant une alternative crédible à l’offre d’AMAZON.

Lancé lundi à 349 euros, le HomePod est la réponse d’Apple à Amazon et Google dans la course aux enceintes connectées.

 

Un nouveau produit Apple débarque dans l’Hexagone. La firme de Cupertino lance ce lundi 18 juin son enceinte connectée HomePod en France. Vendue 349 euros, elle s’affiche dans tous les Apple Store du territoire. Les clients peuvent venir découvrir ses fonctionnalités mais ne pourront pas forcément tous repartir avec. Selon les informations du site spécialisé iGen, certaines boutiques ne serviront les clients qu’à partir du 22 juin.

Lancé il y a six mois aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie, le HomePod est la réponse d’Apple à Amazon et Google dans la bataille que se livrent les géants du numérique dans les enceintes à commandes vocales. Ses deux concurrents ont commercialisé leurs produits en 2016 outre-Atlantique et s’accaparent pour l’instant l’essentiel du marché. Google a lancé son enceinte Home en France en août 2017. La firme de Mountain View a été rejointe par Amazon et sa gamme d’enceintes Echo début juin.

Grâce à ces objets nourris à l’intelligence artificielle, Amazon, Apple et Google espèrent imposer leurs écosystèmes dans le foyer des utilisateurs. Mais leurs desseins sont différents. Google y voit le moyen de récolter des données plus précises sur les habitudes de ses clients, Amazon une porte d’entrée pour son site de e-commerce. Leurs enceintes sont plus accessibles, à partir de 49 euros. De son côté, Apple y voit l’occasion de prolonger son écosystème musical, autour d’Apple Music, avec une expérience premium.

Une enceinte pilotée par Siri

Comme ses concurrents, le HomePod repose sur un assistant virtuel, Siri. Équipé de plusieurs microphones, il peut répondre aux questions de ses propriétaires en allant chercher les réponses sur le Web. Il prend en compte le contexte et les informations de l’utilisateur, comme les rendez-vous de son agenda et ses rappels, dans ses réponses.

Il peut envoyer des messages, commander les services de l’univers Apple et est aussi relié à l’application Apple Home pour contrôler les objets connectés de la maison. Il suffit pour cela de dire « Dis Siri » puis de formuler sa requête.

Une expérience musicale supérieure

Apple mise surtout sur l’acoustique du HomePod pour tirer son épingle du jeu face à ses concurrents Google et Amazon. Le HomePod est relié au compte Apple Music de l’utilisateur. Il intègre sept haut-parleurs, un caisson de basse pilotés par un microprocesseur conçu par Apple et un accéléromètre pour s’adapter à la pièce dans laquelle il est installé et délivrer un son spatialisé.

Les journalistes qui ont essayé l’appareil louent sa simplicité d’usage et sont unanimes sur le fait qu’il tient ses promesses sur le plan de l’expérience musicale malgré un usage de Siri plus limité que les intelligences artificielles d’Amazon et Google.

Plus fermée que les enceintes d’Amazon et Google

Le principal défaut du HomePod est son environnement verrouillé sur l’univers Apple. Moins polyvalent que les enceintes d’Amazon et Google, l’appareil ne donne sa pleine mesure qu’avec les applications Apple. Il n’est pas possible de lancer un morceau sur Deezer ou Spotify à partir des fonctions natives de l’enceinte. Seuls les logiciels Apple Music, iTunes et MusicMatch peuvent être pilotés directement à la voix.

 Source : RTP futur

Monoprix vous fait dicter votre liste de courses avec Google Home

Monoprix restera dans l’histoire comme le premier a être passé au conversationnel. Grace à la Google Home, vous pourrez désormais préparer votre liste de course et être livré directement. Petite finesse, le service fonctionne à partir de la carte de Fidélité, l’assistant a donc accès aux préférences d’achat du consommateur.  »OK Google je dois acheter un iPhone X  » … A tester…

Ok Google, je veux le beurre et l’argent du beurre.

Il y a ceux qui ont de la mémoire, et ceux qui ont besoin de faire une liste des courses. Mais comme ils l’oublient aussi, les achats peuvent vite devenir difficiles. Si la plupart des enseignes de la grande distribution française permettent de faire ses courses en ligne pour s’épargner des trajets, il n’y en a pour le moment qu’une seul qui a adopté le conversationnel : Monoprix. Accompagnée de l’agence , spécialiste de la data, la marque du groupe Casino a officiellement annoncé la disponibilité de son service sur Google Home, l’assistant vocal de Google. Connecté à de nombreux services et applications, ainsi qu’aux appareils de la maison, cet assistant vous permet de tout piloter par la voix. Du lancement de Netflix à l’intensité lumineuse de vos ampoules connectées, et désormais à l’enregistrement de votre liste de course.

« Ok Google, je dois acheter des yaourts » suffira à ce que Google Home ajoute à votre liste vos yaourts préférés. En effet, pas besoin de spécifier les marques (c’est possible pour plus de précision) puisque le service conversationnel mis en place par Monoprix fonctionne à l’aide de la carte fidélité du magasin. L’assistant a donc accès aux préférences d’achat du consommateur. S’il le souhaite, ce dernier pourra consulter la liste engagée et la vérifier en ligne avant de l’envoyer lui-même au service de livraison du magasin. Cependant Google Home est aussi capable d’automatiser cette tâche.

Pour Monoprix, être le premier acteur français sur la brèche en matière d’achat conversationnel est un gage de modernité. Une façon d’améliorer l’expérience consommateur en le soulageant de la nécessité de mémoriser ou de noter ses idées d’achat au fil de l’eau. Mais c’est aussi une source potentielle de profit. Le service de Monoprix permettra d’effectuer des recommandations d’achat par l’intermédiaire de la voix de Google Home. Si le consommateur achète des œufs, il pourra se voir proposer de la farine ainsi qu’une liste de recettes pour concevoir crêpes et gâteaux. Monoprix pourra donc proposer aux annonceurs un service payant de recommandation de leurs produits, de la même façon que le magasin facture ses têtes de gondole.

Source : La réclame

Walmart is using shelf-scanning robots to audit its stores

Quand WALMART digitalise, ça digitalise !!! Et voici les robots en GD. Déployés sur 50 points de ventes, ils analysent les rayons : gestion des stocks & réapprovisionnement, des étiquettes erronées… etc Haut d’environ 60 cm, ils disposent d’une tour truffée de capteurs et de caméras pour monitorer les rayonnages. #futuriscoming !

The company says it wants robots to carry out tasks that are “repeatable, predictable, and manual”

 

Robots are already a common sight in warehouses (Amazon alone use more than 45,000) but now they’re moving into stores too. Walmart has announced it’s deploying shelf-scanning bots in 50 locations around the US, using the machines to check things like inventory, prices, and misplaced items. The retailing giant says the robots’ introduction won’t lead to job losses, and that the company wants to save employees from carrying out tasks that are “repeatable, predictable, and manual.”

The robots themselves are produced by California-based Bossa Nova Robotics, and are about two-feet tall with an extendable tower containing lights and sensors for scanning shelves. They sit in recharging stations in the store until a human employee gives them a “mission” — e.g. checking a particular aisle to see what needs re-stocking. The robots are supposed to save workers’ time, but Walmart says it will also use the data they collect to improve efficiency nationwide.

« If you think about trying to go through a facility with all these different [items] and figure out if your prices are accurate, it can be very time-consuming,” John Crecelius, Walmart’s vice president of central operations, told the Arkansas Democrat-Gazette. “From our perspective, when you’re doing things like this you’re trying to improve your service to your customers and trying to make things simpler and easier for your associates at the same time.”

Demonstrating the robots’ usefulness is simple enough, but Walmart’s claim that their deployment won’t lead to job losses is harder to prove. Just because you don’t fire a human the moment you buy a robot, doesn’t mean you won’t hire fewer humans further down the line. And although economists and other forecasters disagree about whether the current wave of automation is going to lead to widespread job losses, at least some studies show that when you get more (industrial) robots in any geographic area, you get fewer jobs and lower wages. Whether or not the same holds true of shelf-scanning bots will no doubt be the subject of future studies.

Source : theverge.com

Intelligence artificielle et retail, la ruée vers l’or ?

En dehors de la logistique où on imagine bien l’apport de l’intelligence artificielle (automatisation, inventaires, stocks…), celle-ci commence à s’immiscer dans les magasins grâce aux interfaces personnalisées, de la tarification dynamique (étiquettes électro… ) ou de la prévision des ventes ou de trafic (voir de la prédiction)… Mais quid de l’intuition légendaire du vendeur ou de ses capacités à séduire (ou convaincre) …

L’intelligence artificielle est-il le puissant levier de réduction des coûts et de génération de nouveaux revenus espéré par les retailers ? Sans doute. En tout cas, comme le constate Pauline Gouache, Consultante Senior au sein de l’équipe Stratégie du bureau de Paris d’Equancy, dans cette tribune pour LSA, les applications concrètes se multiplient : recommandation personnalisée, digitalisation des taches, tarification dynamique voire individualisée, prévision des ventes…, les perspectives sont très prometteuses.

Le nombre de startups travaillant sur les sujets d’intelligence artificielle (IA) dans le monde a doublé en un an, passant de 950 à plus de 1 850 ! Ces jeunes pousses suscitent énormément de convoitises : elles ont généré 17,5 milliards de dollars d’investissement.

Tous les secteurs s’interrogent sur le potentiel de l’intelligence artificielle pour leur activité, et notamment les acteurs du retail. En effet, le volume colossal de données clients et de références produits, les enjeux forts liés à la logistique et à la gestion des stocks, l’existence d’un concurrent géant, Amazon, rompu depuis des années aux algorithmes intelligents sont autant de raisons qui conduisent les retailers à envisager l’intelligence artificielle comme un puissant levier business, tant en termes de réduction des coûts que de génération de nouveaux revenus.

Ainsi, l’intelligence artificielle investit peu à peu l’ensemble de la chaîne de valeur – des entrepôts aux magasins – grâce au développement de ses capacités de prédiction et de reconnaissance d’images. Cette dernière facette de l’IA est née du deep learning et des investissements massifs de Google depuis environ 5 ans.

Alors, à date, quels sont les cas d’usage concrets de l’intelligence artificielle dans le retail ? Trois catégories se distinguent : ceux qui sont d’ores et déjà incontournables, ceux qui émergent, et ceux qui posent encore question.

Les cas d’applications incontournables

La recommandation personnalisée de produits compte parmi les cas d’usage les plus répandus et les plus matures. Fonctionnalité déjà incontournable des plateformes e-commerce, elle fait peu à peu irruption dans les magasins via les interfaces vendeurs. Par ailleurs, la recommandation personnalisée n’est plus cantonnée aux interfaces digitales : des catalogues papier personnalisés comme le « smartalog », proposé par Nuukik et adopté par Cyrillus, voient le jour. D’autres avancées résident dans l’intégration de nouvelles sources de données externes ou de contexte pour une recommandation plus pertinente. De nouvelles solutions, pensées pour l’ère du commerce conversationnel et basées sur la reconnaissance d’images, intègrent à présent la recommandation dans une conversation entre le consommateur et la marque. C’est le cas de Mode.ai, bot permettant une recommandation visuelle de produits sur la base d’une photo fournie par l’utilisateur.

L’automatisation et la digitalisation des tâches liées à la logistique, aux inventaires et à l’exécution en magasin constituent un autre domaine dans lequel l’intelligence artificielle progresse rapidement, souvent couplée à des robots et dans un objectif de productivité. Premier exemple : le bras robotique « RightPick » de RightHand Robotics entraîné grâce aux machines learning à reconnaitre les produits. Il gère très efficacement les tâches de « pick & place » nécessaires à la préparation des commandes e-commerce. Dans les domaines de l’inventaire et de l’optimisation du merchandising en magasin, citons les robots des américains de Bossa Nova Robotics ou la solution VisionWits de « visual scanning » et « shelf analytics » des français Qopius.

Les cas d’applications qui émergent

Un cas d’application à potentiel concerne la tarification dynamique et la production d’offres en temps réel. Si Amazon ajuste ses prix en temps réel depuis longtemps (1 736 modifications de prix à la minute déjà en 2013, d’après Profitero), la nouveauté réside en l’arrivée de la tarification temps réel en magasin notamment grâce à l’installation d’étiquettes électroniques. Ainsi a-t-on vu SES Imagotag, spécialiste français de l’étiquetage électronique, s’allier à Market Hub, solution de pricing en temps réel en fonction de la demande, pour des tests chez Marks&Spencer. Au-delà de l’adaptation à la demande du marché, les algorithmes autorisent à présent l’adaptation du pricing à l’individu : c’est l’objectif de Point 93, solution qui permet au consommateur en point de vente d’indiquer, via une app, le prix qu’il est prêt à payer pour le produit. Leur algorithme valide ou non le prix proposé, en propose éventuellement un autre, permettant à la marque de ne pas rater la vente.

La prévision des tendances, des ventes et du trafic en magasin constitue un autre volet à potentiel. La startup Heuritech, récemment récompensée par le LVMH Innovation Award, utilise le deep learning et la reconnaissance d’images pour détecter les nouvelles tendances mode et luxe à partir des réseaux sociaux, notamment Instagram. Otto, e-retailer d’envergure internationale, utilise de son côté un algorithme initialement développé par le CERN à Genève pour prédire ses ventes. Cette IA, qui prédit les ventes à 30 jours avec une précision de 90%, est à présent autorisée à acheter automatiquement, et sans intervention humaine, près de 200 000 articles par mois.

Ces exemples illustrent que, peu à peu, l’intelligence artificielle ne se limite plus à des tâches d’analyse et d’adaptation en temps réel, mais développe des capacités de prédiction avec des impacts très forts sur la productivité et la supply chain.

Les cas d’applications qui posent question

Une dimension du retail reste cependant peu investie par l’IA ou de manière assez peu convaincante : la relation client et la vente. Des robots se sont positionnés récemment dans les allées des magasins, à l’instar de Pepper – qu’on ne présente plus et dont le rôle principal est de renseigner les clients – ou encore de Duer, développé par Baidu et utilisé par KFC pour la prise de commandes. Si ces robots parviennent parfois à créer une forme d’interactivité avec les clients en points de vente, ils sont encore souvent spécialisés sur une tâche et peu à même de répondre de manière totalement pertinente et personnalisée aux clients. Malgré les progrès de l’IA, certaines qualités restent donc encore l’apanage de l’intelligence humaine : l’empathie, la créativité, la capacité de réaction à une situation inconnue ou encore la capacité à créer le lien de confiance inhérent au commerce. Mais pour combien de temps ?

S’ils doivent tester rapidement les cas d’usages de l’IA liés à la supply chain et au forecasting les acteurs du retail ne doivent néanmoins pas perdre de vue l’humain dans les magasins. D’autant que la dimension sociale et expérientielle du point de vente constitue peut-être leur principal avantage concurrentiel pour contrer les géants du digital. Ainsi, les enjeux relatifs à la force de vente et aux talents en général doivent rester au cœur des préoccupations des professionnels du secteur.

LSA – Pauline GOUACHE (Equancy)

 

Mercedes rend ses véhicules compatibles avec Amazon Alexa et Google Home

« Ok Google dis à MERCEDES de me démarrer ma voiture … » C’est possible ça ?

Mercedes rend ses véhicules compatibles avec Amazon Alexa et Google Home

 

Aux Etats-Unis, il est désormais possible de démarrer une Mercedes récente avec les assistants vocaux Google Home et Amazon Alexa.

Les assistants vocaux s’immiscent partout… y compris dans l’automobile. Ford et Volkswagen ont annoncé des partenariats avec Amazon pour intégrer Alexa directement dans leurs véhicules, Hyundai opte pour l’intelligence artificielle de Google… et Mercedes a choisi de ne pas choisir. Ses modèles 2016 et 2017 seront compatibles avec les deux systèmes aux Etats-Unis. Il sera possible d’interagir avec son véhicule avec les enceintes Amazon Echo et Google Home.

 

« OK GOOGLE, DIS À MERCEDES ME DE DÉMARRER MA VOITURE »

Concrètement, les fonctionnalités disponibles sur l’application de la marque Mercedes Me pourront être activées par la voix. Il sera donc possible de verrouiller ou démarrer son véhicule à distance, d’activer le chauffage, de s’informer sur les conditions de circulation, de charger un itinéraire sur le système de navigation… Mais il faudra auparavant disposer d’un compte sur l’application Mercedes et de le lier à son compte Home ou Alexa. La marque ne perd donc pas le contact direct avec ses clients en optant pour les assistants vocaux des géants du numérique.

 

A ce stade, Google Home, mais pas Alexa, sera intégré directement au système de bord des véhicules. Mercedes voit dans ces outils une opportunité de proposer des services utiles à ses clients lorsqu’ils ne sont pas dans l’habitacle de leurs véhicules. Un bon moyen de mieux connaître leurs habitudes…

Démonstration en vidéo

Source : Usine Digitale

IA et service clients : Qu’en pensent les français ?

Intelligence Artificielle représente le deuxième étage de la fusée DIGITALE. Après le choix et l’installation des supports digitaux, c’est en terme d’autonomie de ces supports que l’on raisonne. Cette technologie provoque toujours un certain « recul » si ce n’est plus, en effet rendre les machines autonomes reste quand même un tabou techno, mais pour ceux qui ont un iPhone et qui utilisent SIRI, l’IA est déjà dans leurs vies !

programme

L’intelligence artificielle est au cœur de toutes les conversations et suscite à la fois curiosité, crainte ou espoir selon le point de vue adopté. Dans le cadre d’une étude mondiale, Pegasystems a interrogé un millier de personnes en France sur cette tendance qui fascine les consommateurs et intéresse de plus en plus d’entreprises, notamment pour la gestion de leur relation clients…

 

 

Une perception différente selon les âges

On sait que les différences d’âge conditionnent bien souvent les comportements face aux nouvelles technologies. L’étude réalisée par Pegasystems illustre une nouvelle fois ce phénomène.

L’intelligence artificielle caractérisée par l’autonomie croissante des machines ne laisse personne indifférent et suscite différentes réactions notamment liées à l’âge.

En effet, 51% des 18-24 ans déclarent avoir déjà interagi avec des technologies d’intelligence artificielle, notamment via Siri pour 53% d’entre eux ou encore via les recommandations d’articles Facebook pour 36% d’entre eux.

A contrario, 41% des plus de 55 ans déclarent ne jamais avoir interagi avec des technologies d’intelligence artificielle. Et, à peine 3% des plus de 55 ans qui ont des interactions avec des technologies d’intelligence artificielles sont à l’aise avec ces dernières.

Autres chiffres illustrant parfaitement cette différence de perception entre les âges : 51% des 18-34 ans interrogés sont plus enclins à dire la vérité en interagissant avec les agents de service clients d’intelligence artificielle (chatbots) par opposition à une personne humaine contre seulement 24% pour les 55 ans et plus.

 

De la crainte à l’adoption

Les résultats de cette étude mettent en exergue un phénomène de défiance vis-à-vis de l’intelligence artificielle qui relève plus de la méconnaissance que de faits véritablement fondés.

88% des personnes interrogées souhaitent être averties si elles dialoguent avec un assistant virtuel et 79% des personnes interrogées déclarent préférer avoir affaire à une véritable personne plutôt qu’à un assistant virtuel.

L’étude met également en lumière que toutes les craintes et freins ressentis vis-à-vis de l’intelligence artificielle s’envolent dès que des bénéfices peuvent être tirés de ces technologies et que leur utilité devient avérée.

Par exemple, plus de 71% des personnes interrogées se déclarent plus enclin à utiliser l’intelligence artificielle si cela leur permet de gagner de l’argent ou du temps.

Même constat dans les autres pays : plus de 68% des allemands, australiens, américains, français, anglais et néerlandais interrogés son prêt à utiliser des technologies d’intelligence artificielle si cela leur permet de gagner en temps ou en argent.

 

Un levier d’amélioration de la relation client

L’intelligence artificielle est une des innovations majeures de ces dernières années. Elle a très vite été intégrée dans les stratégies marketing des entreprises. Et ses applications dans le domaine de la relation clients se sont rapidement multipliées. Beaucoup d’entreprises la considèrent comme un atout pour une expérience client réussie.

Un constat partagé par les personnes sondées par Pegasystems : 44% des personnes interrogées considèrent que l’intelligence artificielle peut améliorer la relation clients d’une entreprise dans la gestion des interactions avec ces derniers.

  • 33% des sondés déclarent apprécier le fait qu’un revendeur en ligne utilise l’intelligence artificielle pour fournir des recommandations personnalisées sur les articles qu’ils peuvent envisager d’acheter (livres, vêtements, etc.)
  • 28% déclarent apprécier le fait qu’un médecin utilise l’intelligence artificielle pour aider à faire un meilleur diagnostic ou des recommandations sur leur traitement de santé
  • 22% déclarent apprécier le fait qu’un conseiller financier utilise l’intelligence artificielle pour aider à déterminer de meilleurs choix d’investissement pour eux

 

L’intelligence artificielle représente donc un enjeu majeur pour les entreprises qui abordent le virage de la transformation digitale.

Elle pourra les aider à s’adapter à l’évolution de la demande des consommateurs en matière de produits ou de services et à optimiser l’allocation de leurs ressources en conséquence.

Cette technologie est devenue un outil primordial de l’engagement des clients qui deviennent de plus en plus familiers avec elle et commencent à entrevoir les atouts et avantages qu’elle peut leur apporter…

 

 

* Accéder aux résultats détaillés de l’étude Pegasystems ici.

 

Source : Comarketing-news

 

Sigfox lève 160 millions de dollars pour attaquer 60 nouveaux pays !

Sigfox n’est plus une licorne, c’est un « avion de chasse », bravo FRENCHSPIRIT !! L’objet connecté se pose doucement comme la prochaine révolution qui va impacter la vie quotidienne de chacun de nous. 

logo-2016-sigfox

 

Fleuron de l’ IOT en France, Sigfox a annoncé aujourd’hui avoir levé 160 millions de dollars pour continuer à étendre son réseau de communication pour les objets connectés.

Sigfox lève 160 millions de dollars !

Le dernier tour de table a eu lieu il y a moins de deux ans. La société avait alors recueilli 115 millions de dollars, un montant qui était alors le plus grand round de financement jamais levé en France. Cela a ensuite été surpassé par BlaBlaCar, qui a levé 200 millions de dollars.

Sigfox signe donc une nouvelle performance. Parmi les investisseurs figurent Salesforce, Total, le cofondateur de Parrot Henri Seydoux, Alto Invest, Swen CP et Tamer Group. Les investisseurs historiques ont également participé au tour, y compris Bpifrance, Elliott, Intel Capital, Air Liquide, Partenaires Idinvest et IXO.

C’est quoi Sigfox ?

Lancé il y a cinq ans par Ludovic Le Moan, Sigfox construit un réseau de communication dédié qui permet aux appareils connectés d’envoyer des messages courts sur de longues distances. Le réseau permet aux périphériques de fonctionner à faible puissance, ce qui signifie qu’ils peuvent être installés en grand nombre à faible coût et ne nécessitent pas de charge supplémentaire ou des batteries pendant des années ou des décennies.

L’idée est d’encourager le déploiement massif d’objets connectés pour les clients industriels, les gouvernements et d’autres grandes organisations qui leur permet de surveiller et de collecter plus de données pour leurs opérations.

La société apparait, à l’international, comme le leader des start-ups françaises. La frénésie actuelle autour de l’entrepreneuriat montre que les start-ups françaises ont encore faim. Cette nouvelle renforce, à coup sûr, la réputation de la France « startup nation »!

Sigfox a récolté un total de près de 300 millions de dollars en capital de risque depuis son lancement et son réseau est présent dans 26 pays.

levée de fonds sigfox ludovic le moan

Source : 1001 startups