Digitaliser son point de vente : les différentes solutions

L’application mobile est désormais au centre des stratégies de digitalisation du point de vente … On est passé du mobile First au mobile Omni en 2 ans.. et les retailers sont encore en retard sur les habitude de consommation et d’usage digital des shoppers. Une application qui en quelque sorte représente un lien direct avec la boutique, une sorte de carré VIP… Elle doit effectivement être pensée pour véhiculer des promos personnalisées et ainsi générer du trafic mais elle doit aussi fonctionner « instore » pour ré-echanter l’expérience client; chose pas toujours facile à réaliser d’ailleurs en GMS car le syndrome « cage de Faraday » existe toujours et les déploiements WIFI ne sont guère satisfaisant !

La digitalisation des points de vente, appelée également web-in-store, est de plus en plus plébiscitée par les consommateurs. En proposant une expérience d’achat omnicanale, le point de vente et la présence digitale d’une marque ne font plus qu’un. Ce type de stratégie peut développer significativement votre chiffre d’affaires quelque soit votre domaine d’activité. Aujourd’hui, nous vous proposons un panorama des différentes solutions à votre disposition…

Digitaliser son point de vente est un avantage indéniable pour :

  • Améliorer le taux de transformation de votre site web : certains clients préférant se rendre en boutique pour mieux appréhender le produit.
  • Générer du trafic sur votre point de vente.
  • Améliorer la fluidité et l’efficacité de votre force commerciale.
  • Générer des ventes additionnelles : vendre des produits que vous n’avez pas en boutique mais en stock sur votre site web ou inversement.

Et au-delà de tous ces avantages, les consommateurs s’attendent de plus en plus à ce genre d’expérience. Il est donc temps de vous y mettre si ce n’est pas encore le cas.

Voyons voir les solutions disponibles.

Les murs d’image, écrans ou bornes connectés

Les murs d’image permettent de diffuser des informations en magasin et d’interagir avec les clients. Ces écrans peuvent aussi bien être en vitrine pour attirer les visiteurs qu’en intérieur pour les accompagner dans leurs achats.

Exemple d’Intermarché proposant une vitrine interactive :

Et de BPI France, proposant un écran pour guider ses visiteurs :

Ces écrans peuvent également avoir comme objectif d’aider et d’orienter les collaborateurs. Leur utilisation s’adapte donc à de multiples problématiques.

Les informations diffusées sont personnalisables et s’adaptent à toutes les activités.

Ils peuvent :

  • Informer et répondre aux questions les plus courantes (une sorte de FAQ) ;
  • Diffuser de l’actualité sur l’entreprise ou ses produits ;
  • Orienter le visiteur / clients dans sa recherche ;
  • Faire patienter avec des infos, la météo ou autres vidéos…

Ils facilitent aussi le travail des commerciaux tout en développant les ventes.

 

Les applications smartphone / tablette

Autres solutions relativement similaires : les applications pour Smartphones et Tablettes.

Les clients utilisant quasiment systématiquement leurs smartphones en magasin, il est tout à fait judicieux de proposer une application dédiée avec un dispositif invitant à installer l’application à l’entrée de votre point de vente. L’application pourra assister le client durant son achat et offrir des options de SAV ou de contact d’un commercial. Vous pourrez également proposer des opérations spéciales et autres jeux concours pour animer le point de vente tout en incitant les clients à télécharger l’application. Un vrai cercle vertueux.

Mais attention, il est essentiel d’avoir une vraie application pensée pour le « in store ».

Inversement, les tablettes pourront appuyer les vendeurs pour orienter les clients avec des vidéos de présentation et autres contenus dédiés à la vente.

Exemple chez Leroy Merlin où les vendeurs sont équipés de tablettes :

 

La caisse digitalisée

La caisse digitalisée a l’avantage de combiner la vente en ligne et la vente en magasin. Les possibilités sont nombreuses et offrent de nouveaux avantages aux clients :

  • La possibilité de faire des ventes additionnelles sur des produits non disponibles en magasin ;
  • Le cumul des points de fidélités que cela soit en boutique ou sur l’e-commerce ;
  • La possibilité d’avoir la caisse sur tablette et ainsi limiter le temps d’attente des clients.

La Banque Populaire propose ce type de caisse avec son offre Dilizi.

Les compteurs de like

Autre exemple de digitalisation du point de vente : les compteurs de like. Ces dispositifs se connectent à vos réseaux sociaux pour afficher le nombre d’abonnés. Ces compteurs peuvent permettre d’engager votre communauté et de vous donner de la visibilité sur les réseaux sociaux en les combinant à des opérations spéciales.

 

Expérience continue entre l’e-store et le magasin physique

Pour conclure, il est important de bien penser l’expérience utilisateur, elle doit être continue et sans à-coup entre l’e-store et le magasin. Le digital et le point de vente ne sont pas à opposer mais à combiner pour un maximum de résultat.

Source : webmarketing-com

Prêt pour un retail connecté?

Les points faibles des retailers sur le digital !

Les retailers et les fournisseurs en sont convaincus : l’omnichannel n’est pas l’ultime solution. Pour eux, les dernières tendances chez le consommateur exigent une approche plus intégrée. Le phygital (physical + digital) est un objectif important, même s’il semble que le reste de la chaîne de valeur soit trop facilement négligé. Le retail connecté n’en est qu’à ses débuts, mais la tendance prend de l’importance. Mais quel est donc l’avenir du retail ? The Retail Academy et PwC ont mené l’enquête.

Le retail connecté, quésaco ?

Le retail connecté, c’est la prochaine génération de retail. Le consommateur, toujours plus connecté, change d’avis comme de chemise et le retailer doit s’adapter à cette demande en évolution rapide. Le magasin physique, les expériences digitales et la chaîne logistique doivent se coordonner parfaitement, afin d’exaucer les moindres désirs du client. Car aujourd’hui, l’expérience client est devenue le thème central du retail connecté. Le dictat du prix ne règne donc plus en maître sur le paysage du retail.

 

Les attentes du client sont plus élevées que jamais. Celui-ci veut pouvoir accéder aux différents canaux via son smartphone, il veut du contenu marketing engageant, la possibilité de faire ses achats ici et maintenant, quand l’envie lui en prend… Satisfaire cette demande en perpétuelle croissance représente un défi de taille pour le monde du retail.

Zoom sur le client belge

Le consommateur belge a la réputation de s’adapter lentement à l’e-commerce. Toutefois, en 2016, il a prouvé contraire. En effet, l’année passée, les ventes en ligne des trois premiers quadrimestres ont augmenté de 10,2% en comparaison avec les chiffres de 2015 pour cette même période.

  • La Belgique est encore à la traîne en matière de répartition des marchés publics online et physiques : 20% sont consacrés à l’online contre 80% pour l’in store. À titre de comparaison, les moyennes européennes affichent elles 31% (online) contre 69% (in store).
  • Le client belge est opportuniste : 63% des Belges affirment avoir fait des achats en ligne à l’étranger.
  • 56% des Belges ont ainsi reconnu qu’un prix plus attractif les convaincrait de faire leurs achats hors de nos frontières.
  • 52% des clients en ligne ne sont pas opposé au partage des données personnelles.
  • 18% des Belges font des achats via leur téléphone portable, et ce plusieurs fois par an. Pour 9% d’entre eux, c’est même une pratique mensuelle.

Investir dans le magasin physique

Les retailers belges doivent réagir à cette évolution du comportement du consommateur. Investir dans le pouvoir d’attraction du magasin physique est l’un des facteurs cruciaux pour continuer sur la route du succès. Miser sur le digital in-store et sur un personnel plus qualifié peut permettre de connecter les clients et de leur offrir une expérience plus riche.

 

A l’heure de la digitalisation, le magasin physique dispose d’une kyrielle de possibilités pour attirer le client. Remplacez la signalisation papier par des displays digitaux, installez des scanners de prix/de coupon permettant d’afficher des informations supplémentaires sur le produit, proposez aux clients un planificateur d’itinéraire tactile in-store qui les guidera jusqu’au produit recherché… L’avenir digital a beaucoup à offrir et transformera un magasin vieillot en véritable salle de jeu pour adultes d’un coup de baguette magique. Les produits ne peuvent plus se contenter de trôner sur des étagères. Le packaging augmenté et le digital merchandising, activables via smartphones, offrent au client la liberté de se connecter virtuellement avec le magasin, d’accéder à un contenu personnalisé, partageable sur les réseaux sociaux, pendant qu’il fait ses courses.

 

Le prix n’est donc plus le seul facteur déterminant lors d’achats online et offline. Non, aujourd’hui les mots d’ordre sont au nombre de trois : expérience client, plaisir, et prix. Une combinaison adéquate de tous ces éléments est essentielle pour satisfaire au mieux le client.

L’avenir du retail connecté

  • Les étagères intelligentes, qui fournissent des informations en temps réel sur le niveau de stock. L’utilisation de capteurs sur les étagères, les matériaux et les produits, délivrant des données à jour.
  • Les beacons, qui vous renseignent sur les visiteurs fréquents, afin de permettre un service personnalisé.
  • Les robots tactiles naviguant parmi l’assortiment, pour guider le client vers le produit recherché.
  • Les produits à scanner avec un smartphone pour qui souhaite accéder à des informations sur les produits, à des avis, ou encore à des commentaires publiés sur les réseaux sociaux.
  • Les miroirs intelligents pour essayer des vêtements virtuellement, sans avoir à les enfiler pour de vrai.
  • La technologie RFID (Radio Frequency Identification) : une nouvelle façon de monitorer les produits.
  • Le smart marketing, ou le marketing de produits in-store, sur base du positionnement du client à l’intérieur du magasin.

Le retailer belge n’est pas prêt à la digitalisation

En 2014, 40% des retailers belges se sentaient prêts à la digitalisation. En 2016, ils n’étaient plus que 7%. En cause, un changement de perception de la part des retailers, vis-à-vis de la digitalisation. Car si celle-ci était – en 2014 – quasi synonyme d’‘e-commerce’, elle soulève aujourd’hui une peur de perdre leur position actuelle sur le marché.

 

Les food-retailers ont un mode de pensée défensif : comment la digitalisation peut-elle les aider à maintenir leur compétitivité ? Les acteurs du secteur non-food quant à eux, s’inquiètent de la rentabilité de leurs magasins. La digitalisation permet à des entreprises dites disruptives (comme Deliveroo, Hello Fresh et Menu Next Door) de bouleverser le marché actuel en grignotant des parts de marché. Il s’agit de concepts jeunes, évoluant rapidement, face auxquels la structure rigide de grandes puissances consacrées peine à réagir.

Options de paiement

Avec le retail connecté, le plaisir du client est mis à l’honneur. Cela transparaît notamment dans le paiement, qui surfe sur la tendance du paiement mobile, lancée par de grands acteurs comme les technologies Google Wallet et Apple Pay. Par ailleurs, les banques ont elles aussi mis au point leur propre système comme l’app Payconiq mobile payment (lancée par KBC et ING en 2016) et l’app bancontact/Mister cash app. Le paiement devient ultra simple : il suffit de scanner un code QR avec un smartphone et de confirmer avec un code pin.

 

L’avantage de ces systèmes de paiement mobiles, c’est qu’ils sont facilement combinables avec des programmes de fidélité, comme la carte Xtra de Colruyt. L’exemple le plus connu est celui de l’enseigne internationale Starbucks, où l’on peut gagner des points de fidélité pour chaque euro dépensé. Ces paiements permettent aussi de récolter bon nombre de données analysables qui serviront, par exemple, à élaborer des actions marketing personnalisées.

 

Dans tous les cas, offrir plusieurs possibilités de paiement, c’est faire plaisir au client. Un indispensable donc, pour l’avenir du retail.

 

Quels sont les points faibles des retailers ?

 

1. L’expérience homogène des différents canaux

Dans beaucoup d’entreprises, le business model omnichannel n’est pas encore pleinement exploité. Seuls 17% des retailers déclarent être convaincus que leur modèle omnichannel offre une expérience connectée homogène via les différents canaux.

 

2. L’analyse de données et sa conversion en connaissances applicables

A notre époque, où toutes les étapes du processus d’achat et de consommation sont personnalisées, les données sont d’une importance cruciale. Cependant, les retailers peinent à convertir les données récoltées en savoir applicable. Dénicher les bonnes personnes, capables de mener à bien ces analyses constitue un défi majeur.

 

3. La liaison entre tous les différents points de rencontre avec le consommateur

Médias sociaux, paiement mobile, applications de fidélité… les points de rencontre avec le consommateur ne cessent de se multiplier. Ils permettent de rassembler des données pour plus de personnalisation. Toutefois, la détention de ces données implique certains risques. En cas de fuite, l’entreprise ne voit pas seulement sa réputation mise à mal, dès 2018, elle encourra également des sanctions financières, imposées par la législation européenne nommée General Data Protection Regulation (GDPR).

 

4. Leurs programmes de fidélité : s’ils ont encore leur place, ils doivent être repensés

Les consommateurs l’ont clamé haut et fort : ils reconnaissent encore l’utilité des systèmes de fidélité. 66% des consommateurs interrogés participent à au moins un de ces programmes. Parmi ceux-ci, nombreux sont ceux qui s’impliquent activement dans plusieurs dispositifs différents – parfois même jusqu’à 10.

Toutefois, ces procédés de fidélité n’ont plus aujourd’hui pour objectif de faire revenir le client. Ils font plutôt partie d’un ensemble de démarches permettant d’améliorer son expérience.

 

5. Leur attitude envers les réseaux sociaux (IMPORTANT)

« A brand is no longer what we tell the consumer it is, it is what consumers tell each other it is. » Quand les clients ne reçoivent pas le service qu’ils attendent, ils ont vite fait de se tourner vers les réseaux sociaux pour exprimer leur mécontentement. Le bouche-à-oreille bat alors des records de vitesse. À l’inverse, s’ils sont satisfaits, le phénomène peut aussi se révéler positif.

 

6. Selon les CEO, leur utilisation de la technologie n’est pas encore optimale

Les KPI (Key performance indicators) actuels sont dépassés et mettent trop l’accent sur des quotas spécifiques. Pour offrir la meilleure expérience possible, il faut créer des KPI qui placent le consommateur au centre.

 

7. Leur manque de digitalisation

Si la technologie offre toutes les possibilités possibles et imaginables, peu d’entreprises parviennent à s’adapter à l’époque digitale. À l’avenir, la clé du succès sera de faire de la technologie une priorité, pour offrir au consommateur une expérience totalement connectée.

 

Les IMPÉRATIFS pour rester pertinent dans le monde digital

 

1. Placer le client au centre

Tout le business model doit être configuré afin de placer le client au centre de chaque aspect de l’entreprise. En ce sens, revoir les KPI peut être un bon début.

 

2. Intégrer les chaînes de valeurs de bout en bout

Tous les points de contact entre une organisation et le client doivent être intégrés dans le processus de l’entreprise. Les données recueillies sont indispensables pour garantir la personnalisation.

 

3. Garantir des offres personnalisées, de l’engagement, et de l’interaction au client

A l’ère de l’individu, la personnalisation ne doit plus être négligée. Les connaissances fondées sur l’analyse de données permettront de plus en plus de répondre aux souhaits personnels du client, sans qu’il ait à en faire la demande.

 

4. Intégrer et optimaliser son empreinte technologique

Il est impossible de répondre aux besoins du client connecté sans disposer de la technologie nécessaire. Celle-ci doit donc être intégrée dans chaque élément de la chaîne d’une entreprise afin de lui apporter le soutien nécessaire.

Source : Gondola

Irrijardin : le digital gagne les magasins de l’enseigne

Mettre le client au centre du process de digitalisation du point de vente en se posant les bonnes questions non pas par rapport à son offre mais à ses attentes !! Utiliser la digitalisation de l’offre comme facteur différenciant pour se distinguer des concurrents et ainsi attirer les Franchisés… L’expérience digitale des magasins IRRIJARDIN (piscine, spas) est un bon exemple de ce que peut apporter la digitalisation « dans la vraie vie » avec des « retours clients très encourageants qui poussent à perpétuellement innover »… Je suis assez fan des alertes Géo-localisées en fonction de la météo et du test SPA en réalité VIRTUELLE…

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Les magasins Irrijardin font de plus en plus de place au digital avec l’intégration d’outils innovants.

L’innovation au rendez-vous

Si, côté produits, les objets connectés ont déjà bien gagné les rayons des magasins Irrijardin, avec des outils comme le Fliwer pour gérer à distance son système d’arrosage, côté expérience client, l’enseigne avait encore de la marge pour faire de la place au digital. Mais désormais, tout un panel d’outils permet aux consommateurs d’optimiser leur visite, mais aussi leur prise de contact avant et après l’achat. Ces derniers peuvent par exemple retrouver des bornes tactiles dans chaque point de vente pour commander directement un produit indisponible. Les magasins proposent également l’Irrilab, pour analyser gratuitement l’eau de sa piscine, chez soi ou en magasin, avant d’être orienté vers les produits correspondants.

Irrijardin a également mis en place un système d’alertes géolocalisées en fonction notamment de la météo pour donner des conseils permettant de préserver la qualité de l’eau de son bassin en cas d’orage ou de fortes chaleurs par exemple. Enfin, le site internet de l’enseigne permet d’accéder à des tutoriels vidéo en immersion 360° pour bien entretenir sa piscine et son environnement technique.

Des franchisés équipés

Les franchisés ne sont pas en reste en matière de digitalisation : l’e-learning fait désormais partie intégrante de la formation continue, et les vendeurs sont à présent équipés de tablettes pour toujours mieux accompagner le client dans son projet.

Aujourd’hui, la stratégie semble porter ses fruits : « les retours clients sont très encourageants et nous poussent à perpétuellement innover » affirme Damien Mayoussier, responsable du commerce digital d’Irrijardin. Prochaine étape, la visite du centre d’essais de spas et spas de nage grâce à des casques de réalité virtuelle, bientôt disponible à Toulouse, puis dans toute la France, mais aussi la promotion de l’économie collaborative auprès des clients (mutualisation des achats, troc…), et la mise en place d’un configurateur de projet 3D sur internet et dans les points de vente.

Spécialiste de l’équipement pour la piscine, le spa et l’arrosage de jardin, Irrijardin représente aujourd’hui 72 millions d’euros de CA grâce à 91 magasins. Ayant opté pour la franchise pour son développement, le réseau ouvre 6 à 7 nouvelles implantations chaque année.

Source : Toute la franchise

10 tendances pour le Retail en 2017

Enfin le French RETAIL bouge …! En agrégeant quelques initiatives « admirables », nous pourrions construire le profil du point de vente IDEAL : Le mobile serait au centre des usages avec une relation Customer centric (personnalisée) et un point de vente « phygital » qui intègrerait doucement les outils du monde digital pour faire vivre de nouvelles expériences à ses clients sans oublier de monitorer leur comportement en magasin … Le problème c’est que les retailers pensent que cet inventaire ressemble au magasin du futur alors que le client s’attend à vivre cette expérience dès aujourd’hui…

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Comme de nombreux secteurs, le Retail doit faire face à de multiples mutations, notamment celle de la transformation digitale. Les retailers doivent continuer à faire évoluer leurs infrastructures physiques tout en intégrant les nouvelles innovations digitales. Également challengés par les géants du e-commerce, les acteurs du retail doivent renforcer l’expérience client en point de vente pour les inciter à revenir en magasin.
Nous avons sélectionné 10 grandes tendances à suivre pour les retailers en 2017, dans une optique internationale :

1. Des modes de paiement évolutifs

Les moyens de paiement se digitalisent. Le paiement par carte bancaire sans contact est désormais largement démocratisé. Au-delà de l’Apple Pay fortement médiatisé, de nombreux moyens arrivent sur le marché afin de faciliter la dernière étape du parcours d’achat : paiement avec touch ID, grâce au mobile, à un chatbot ou même un sourire !

Amazon est en train de tester une supérette nommée “Amazon Go”, sans caisse. Pour acheter des produits, le client doit flasher un QR code à l’entrée. Une fois identifié par le système informatique, des caméras placées dans le magasin identifient les produits achetés. Le client recevra la facture plus tard.

 

2. Un nouveau canal de vente, le Chatbot

Les messageries instantanées transforment la façon d’acheter. En Chine, des dizaines de millions de consommateurs passent commande auprès d’e-marchands sur la messagerie instantanée de l’app. WeChat. Aussi présents sur Facebook Messenger, les bots qualifient les demandes des clients, font des suggestions et finalisent les transactions jusqu’à la livraison.

Le Chatbot H&M de la plateforme KIK aide ainsi le client à construire sa garde-robe. Si le client aime le vêtement, il peut l’acheter directement ou l’enregistrer. Le Chatbot “se renseigne” pour connaître les préférences du client afin de créer le look le plus susceptible de correspondre à ses goûts.

 

3. L’émergence du Social Shopping

Il est maintenant presque vital pour les distributeurs d’être présents sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, Pinterest, YouTube) pour établir un lien avec le consommateur et l’inciter à acheter : visibilité des produits, interactions avec les consommateurs, recommandations, service après vente…etc.

Le Groupe français de produits laitiers Bel (La Vache qui rit, Kiri, Mini Babybel, Boursin…ect.) a signé un partenariat avec Facebook en 2016. Il a permis au groupe d’accélérer le déploiement de sa stratégie d’engagement digitale fondée sur 3 piliers : l’engagement des consommateurs, l’évaluation des campagnes marketing sur les ventes, et la diffusion d’une culture digitale et mobile auprès des collaborateurs du groupe.

 

4. La place croissante du mobile

Le téléphone mobile est un outil omniprésent. En 2016, ce device représentait 30% des ventes sur internet. Les marques doivent exploiter le mobile pour se positionner en véritables assistants personnels, capables de délivrer de nombreux services sur une seule et même plateforme.

L’enseigne Starbucks a ainsi créé une application mobile qui regroupe son programme de fidélité, un service de prise de commandes et de géolocalisation, des contenus à valeur ajoutée etc…Fin 2016, 27% des commandes passées chez Starbucks l’ont été via l’application mobile.


 

5. Les vêtements connectés

Un sac de sport qui se nettoie tout seul, c’est la nouvelle promesse de la marque Paqsule. Les vêtements sont en voie de devenir la prochaine extension de notre environnement numérique.

L’entreprise ATAP s’est associée à Levi’s pour la réalisation d’une veste connectée en permanence à votre smartphone grâce à un bouton interactif. Ce dernier permet, par exemple, de décrocher ou non un appel, de lancer une application comme assistant ou de changer de chanson alors que vous avez les mains prises, que ce soit en voiture ou à vélo. Voici la promotion de la veste en vidéo.

 

6. Vers une relation “customer centric”

Les consommateurs sont de plus en plus sensibles à la personnalisation et à la contextualisation des communications. L’un des enjeux phares pour les retailers est de créer une relation “customer centric” grâce à l’utilisation de la data. D’après l’étude TNS Kantar, 20% des consommateurs estiment que les offres individuelles et les récompenses personnalisées sont des facteurs essentiels de fidélisation. La personnalisation de l’offre pour le client peut être pensée sur deux canaux : le site internet et le point de vente physique.

Sur son site internet marchand, l’enseigne de grande distribution européenne Auchan a mis en place des offres promotionnelles personnalisées grâce à des “custom data Kameleoon”. Cette initiative repose sur un système d’attribution de points. Tout au long de son parcours de navigation, le client cumule des points en fonction des pages consultées, et plus le nombre de points est élevé pour un rayon donné, plus il a des affinités avec celui-ci. Le distributeur Auchan a constaté une augmentation de 2,5% de son taux de vente toutes promotions contextualisées confondues, et le taux de clics relatif aux offres promotionnelles a progressé de 16%.

L’enseigne de e-commerce BirchBox vient quant à elle d’ouvrir sa première boutique physique à Paris. En point de vente, l’enseigne de beauté propose une expérience shopping connectée sur-mesure. Les vendeurs de la boutique ont accès en temps réel à l’ensemble du profil beauté et de l’historique d’achats de la cliente afin de lui délivrer des conseils 100% personnalisés. Aussi, chaque achat est ajouté au compte de la cliente afin d’éviter les doublons lors de sa prochaine livraison de box.

 

Les magasins physiques restent tendances: en effet d’après une étude menée par TNS Kantar, 50% des européens sont attachés aux magasins physiques puisqu’ils prévoient de continuer à faire leurs achats via des canaux physiques en 2030. Néanmoins, 61% des interrogés supposent que les magasins seront largement équipés d’outils digitaux d’aide à la vente d’ici 2030. De nombreuses tendances concernent le point de vente physique :

7. Le commerce phygital

Les points de vente intègrent les données et les méthodes du monde digital, au travers de nombreux supports tels que des tablettes et miroirs connectés ou encore des cabines d’essayages digitales.

La boutique de vêtements pour femmes Rebecca Minkoff propose ainsi une expérience 100% connectée à ses clientes pressées : un panneau interactif accueille les clientes à l’entrée du magasin, sur lequel elles peuvent commander un thé ou un café et sélectionner les vêtements qu’elles souhaitent essayer. Une fois en cabine, elles se retrouvent face à un miroir connecté qui change d’éclairage, montre la disponibilité du vêtement dans une autre taille ou une autre couleur, et appelle un vendeur en cas de besoin.

La marque de cosmétiques Sephora propose elle une boutique connectée appelée Sephora Flash. Les clients ont accès à l’ensemble du catalogue via des écrans tactiles qui permettent de commander des produits absents de la boutique pour une livraison en magasin ou à domicile.

 

8. Proposer des produits … et des expériences

Les points de vente physiques vont au-delà de la simple relation client-fournisseur. La nouvelle tendance est de faire vivre des expériences aux clients au sein des magasins : cafés gratuits, chargeurs de téléphone, photo booth, espaces de customisation de produits, cours de yoga…

La marque de sport Nike a ouvert un nouveau magasin à New York de 5000 m2 qui propose des espaces dédiés à l’essai des produits comme un espace running, un terrain de football synthétique et un terrain de basketball.

 

9. Faire le buzz grâce aux pop-up stores

Les pop-up stores permettent de proposer des expériences additionnelles. L’offre doit être originale et différente de ce qui se fait en boutique ou en ligne afin d’amplifier l’engagement des clients.

Fin 2016, la société américaine de piles et de batterie Duracell a monté un lieu éphémère appelé “Rétro Lapin” qui surfait sur la nostalgie des jouets des années 1980-1990. Selon le directeur marketing France, Marc Fournier, “l’idée était de passer du temps avec la marque et son lapin iconique. D’aller sur la ligne de l’émotion en montrant que Duracell donne vie aux jouets depuis notre enfance, de génération en génération”.

En novembre, Snap Inc. a ouvert, à côté de l’Apple Store à New York, un pop-up store minimaliste pour distribuer ses lunettes Spectacles. Minimaliste car l’endroit propose quelques écrans et un distributeur de lunettes au fond d’une grand salle. Mais la stratégie a fonctionné car le buzz a pris et les queues de curieux et d’adeptes des lunettes de Snapchat ont été importantes.

Pop-up store Snapchat Spectacles

 

10. L’émergence de “l’Instore Analytics”

De nombreux outils ont été créés pour analyser et mesurer le comportement du consommateur en ligne. Le nouveau défi des retailers est de reproduire cette performance dans les magasins physiques. Les nouvelles technologies telles que des caméras, le wi-fi peuvent être utilisées pour collecter des informations relatives aux comportements et aux achats du consommateur : leurs déplacements, les raisons de l’abandon d’un panier en magasin…ect.

L’Épicerie Coop en Italie a placé 44 capteurs Kinect (Microsoft) pour comprendre et analyser les déplacements de ses clients en magasin, mais également un mur vidéo de 20 mètres de long où sont présentées, en temps réel, les données recueillies en magasin (hit-list des produits les plus vendus, produits avec lesquels les consommateurs ont le plus d’interactions, etc….), mais aussi les valeurs de l’entreprise.

 

Source : Digimind

« La route du Frais » de U sur Snapchat avec TBWA

Story Snapchat ou quand Système U parle aux millennials ! Et oui, FACEBOOK est déjà bien loin !

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3 000 producteurs, pêcheurs ou agriculteurs indépendants, livrent chaque jour leurs produits dans les magasins U de leurs régions. Trois d’entre eux, Lionnel (pêcheur), Romain (responsable marée) et laurence (poissonnière) équipés de lunettes Spectacles ont partagé ce qu’ils voient et vivent chaque jour. Sur chaque étiquette d’origine des produits, les clients pouvaient découvrir leurs histoires sur un compte Snapchat dédié : LaRouteDuFrais. Des stories Snapchat éphémères comme preuves ultimes de la fraîcheur des produits.

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Source : CBNews

Mercedes rend ses véhicules compatibles avec Amazon Alexa et Google Home

« Ok Google dis à MERCEDES de me démarrer ma voiture … » C’est possible ça ?

Mercedes rend ses véhicules compatibles avec Amazon Alexa et Google Home

 

Aux Etats-Unis, il est désormais possible de démarrer une Mercedes récente avec les assistants vocaux Google Home et Amazon Alexa.

Les assistants vocaux s’immiscent partout… y compris dans l’automobile. Ford et Volkswagen ont annoncé des partenariats avec Amazon pour intégrer Alexa directement dans leurs véhicules, Hyundai opte pour l’intelligence artificielle de Google… et Mercedes a choisi de ne pas choisir. Ses modèles 2016 et 2017 seront compatibles avec les deux systèmes aux Etats-Unis. Il sera possible d’interagir avec son véhicule avec les enceintes Amazon Echo et Google Home.

 

« OK GOOGLE, DIS À MERCEDES ME DE DÉMARRER MA VOITURE »

Concrètement, les fonctionnalités disponibles sur l’application de la marque Mercedes Me pourront être activées par la voix. Il sera donc possible de verrouiller ou démarrer son véhicule à distance, d’activer le chauffage, de s’informer sur les conditions de circulation, de charger un itinéraire sur le système de navigation… Mais il faudra auparavant disposer d’un compte sur l’application Mercedes et de le lier à son compte Home ou Alexa. La marque ne perd donc pas le contact direct avec ses clients en optant pour les assistants vocaux des géants du numérique.

 

A ce stade, Google Home, mais pas Alexa, sera intégré directement au système de bord des véhicules. Mercedes voit dans ces outils une opportunité de proposer des services utiles à ses clients lorsqu’ils ne sont pas dans l’habitacle de leurs véhicules. Un bon moyen de mieux connaître leurs habitudes…

Démonstration en vidéo

Source : Usine Digitale

IA et service clients : Qu’en pensent les français ?

Intelligence Artificielle représente le deuxième étage de la fusée DIGITALE. Après le choix et l’installation des supports digitaux, c’est en terme d’autonomie de ces supports que l’on raisonne. Cette technologie provoque toujours un certain « recul » si ce n’est plus, en effet rendre les machines autonomes reste quand même un tabou techno, mais pour ceux qui ont un iPhone et qui utilisent SIRI, l’IA est déjà dans leurs vies !

programme

L’intelligence artificielle est au cœur de toutes les conversations et suscite à la fois curiosité, crainte ou espoir selon le point de vue adopté. Dans le cadre d’une étude mondiale, Pegasystems a interrogé un millier de personnes en France sur cette tendance qui fascine les consommateurs et intéresse de plus en plus d’entreprises, notamment pour la gestion de leur relation clients…

 

 

Une perception différente selon les âges

On sait que les différences d’âge conditionnent bien souvent les comportements face aux nouvelles technologies. L’étude réalisée par Pegasystems illustre une nouvelle fois ce phénomène.

L’intelligence artificielle caractérisée par l’autonomie croissante des machines ne laisse personne indifférent et suscite différentes réactions notamment liées à l’âge.

En effet, 51% des 18-24 ans déclarent avoir déjà interagi avec des technologies d’intelligence artificielle, notamment via Siri pour 53% d’entre eux ou encore via les recommandations d’articles Facebook pour 36% d’entre eux.

A contrario, 41% des plus de 55 ans déclarent ne jamais avoir interagi avec des technologies d’intelligence artificielle. Et, à peine 3% des plus de 55 ans qui ont des interactions avec des technologies d’intelligence artificielles sont à l’aise avec ces dernières.

Autres chiffres illustrant parfaitement cette différence de perception entre les âges : 51% des 18-34 ans interrogés sont plus enclins à dire la vérité en interagissant avec les agents de service clients d’intelligence artificielle (chatbots) par opposition à une personne humaine contre seulement 24% pour les 55 ans et plus.

 

De la crainte à l’adoption

Les résultats de cette étude mettent en exergue un phénomène de défiance vis-à-vis de l’intelligence artificielle qui relève plus de la méconnaissance que de faits véritablement fondés.

88% des personnes interrogées souhaitent être averties si elles dialoguent avec un assistant virtuel et 79% des personnes interrogées déclarent préférer avoir affaire à une véritable personne plutôt qu’à un assistant virtuel.

L’étude met également en lumière que toutes les craintes et freins ressentis vis-à-vis de l’intelligence artificielle s’envolent dès que des bénéfices peuvent être tirés de ces technologies et que leur utilité devient avérée.

Par exemple, plus de 71% des personnes interrogées se déclarent plus enclin à utiliser l’intelligence artificielle si cela leur permet de gagner de l’argent ou du temps.

Même constat dans les autres pays : plus de 68% des allemands, australiens, américains, français, anglais et néerlandais interrogés son prêt à utiliser des technologies d’intelligence artificielle si cela leur permet de gagner en temps ou en argent.

 

Un levier d’amélioration de la relation client

L’intelligence artificielle est une des innovations majeures de ces dernières années. Elle a très vite été intégrée dans les stratégies marketing des entreprises. Et ses applications dans le domaine de la relation clients se sont rapidement multipliées. Beaucoup d’entreprises la considèrent comme un atout pour une expérience client réussie.

Un constat partagé par les personnes sondées par Pegasystems : 44% des personnes interrogées considèrent que l’intelligence artificielle peut améliorer la relation clients d’une entreprise dans la gestion des interactions avec ces derniers.

  • 33% des sondés déclarent apprécier le fait qu’un revendeur en ligne utilise l’intelligence artificielle pour fournir des recommandations personnalisées sur les articles qu’ils peuvent envisager d’acheter (livres, vêtements, etc.)
  • 28% déclarent apprécier le fait qu’un médecin utilise l’intelligence artificielle pour aider à faire un meilleur diagnostic ou des recommandations sur leur traitement de santé
  • 22% déclarent apprécier le fait qu’un conseiller financier utilise l’intelligence artificielle pour aider à déterminer de meilleurs choix d’investissement pour eux

 

L’intelligence artificielle représente donc un enjeu majeur pour les entreprises qui abordent le virage de la transformation digitale.

Elle pourra les aider à s’adapter à l’évolution de la demande des consommateurs en matière de produits ou de services et à optimiser l’allocation de leurs ressources en conséquence.

Cette technologie est devenue un outil primordial de l’engagement des clients qui deviennent de plus en plus familiers avec elle et commencent à entrevoir les atouts et avantages qu’elle peut leur apporter…

 

 

* Accéder aux résultats détaillés de l’étude Pegasystems ici.

 

Source : Comarketing-news

 

Quel avenir pour le commerce physique d’ici 2030 ?

Personnalisation des Offres sur Mobile ? Commerce phygital avec des systèmes de navigation « instore » ? Et vous, vous le voyez comment le retail en 2030 ? Je prends volontiers vos « visions » en commentaires….!  Merci Comarch pour l’étude

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Alors que le commerce connaît une mutation continue portée par la multiplicité des canaux de vente, la digitalisation et la diversité des attentes des consommateurs, Comarch s’est intéressée au futur du retail à travers une étude menée avec TNS Kantar…

 

Cette étude européenne réalisée auprès de 5 groupes d’âges distincts permet de déceler concrètement les différentes évolutions actuellement en train de s’opérer.

 

Les magasins ont encore de beaux jours devant eux

Selon les résultats de l’étude, les points de vente physiques ont encore de beaux jours devant eux : 50% des interrogés prévoient ainsi de continuer à faire leurs achats via des canaux physiques en 2030.

Les jeunes générations sont bien évidemment les plus enclines à s’orienter vers le digital, notamment pour les produits électroménagers et électroniques.

 

Vers un commerce de plus en plus « phygital »

Cependant, les frontières tendent à s’effacer derrière des comportements d’achats cross canaux et par l’arrivée progressive du digital à l’intérieur même des points de vente physiques :

61% des personnes interrogées supposent que les magasins seront largement équipés d’outils d’aide à la vente digitaux d’ici à 2030.

50% des consommateurs pensent recevoir et utiliser des offres personnalisées directement sur le lieu de vente via leurs mobiles, et être à même de s’orienter via des systèmes de navigation digitaux.

 

 

La digitalisation, futur de la fidélisation client?

Parmi les plus importants facteurs de fidélité, les répondants mettent en avant les offres et promotions, ainsi que la qualité et la fréquence d’obtention des récompenses.

61% des 18-24 ans sont également sensibles aux avantages de type avant-première, exclusivités et jeux.

Le phénomène de gamification devient ainsi la pierre angulaire du processus de fidélisation client.

Plus de 80% des consommateurs considèrent également que la digitalisation est le futur de la fidélisation, notamment avec le développement du paiement mobile et d’autres outils d’aide à la vente digitaux.

Enfin, le succès d’un programme de fidélité ne s’acquiert pas sans la garantie d’une totale transparence dans la gestion des données personnelles59% des interrogés estiment que cette transparence est aujourd’hui la règle auprès des porteurs de carte.

 

« Le futur du retail sera donc digital et customer-centric. Intégrer et mettre à profit les nouveaux outils d’aide à la vente digitaux sera un des défis majeurs des retailersLa dichotomie du magasin physique / digital est ainsi nécessaire à considérer selon l’âge des consommateurs, le type d’achat et de l’affinité ou non des consommateurs aux outils digitaux et achats cross-canaux. Le potentiel de croissance de la fidélisation des retailers réside ainsi dans la création d’une expérience de shopping positive via notamment des services personnalisés et des avantages financiers », conclut Mathilde Roussel, Responsable Marketing & Communication chez Comarch France.

Source : Comarketing-news

Marionnaud : comment le digital a transformé l’enseigne

Un des secrets d’une digitalisation réussie : Ne pas négliger les équipes métiers! Oui le client est au centre du dispositif, mais le personnel doit aussi bénéficier de cette transformation. Simplification des process, optimisation des postes, accès à l’information doivent être priorisés. On entend souvent dire que le vendeur est valorisé par l’outil mis en place mais cela ne saurait suffire !

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Marionnaud poursuit sa mue digitale. L’enseigne de parfums et cosmétiques fondée en 1984 a pris ce virage il y a deux ans dans le but de mieux cerner les attentes de sa clientèle, mais aussi d’améliorer la gestion de ses stocks et son merchandising. Le réseau Marionnaud, qui appartient au groupe chinois Hutchison Whampoa depuis 2005, totalise 512 magasins en France – dont 244 sont dotés d’un institut de beauté -, allant de parfumeries de quartier sur 25 mètres carrés à des flagships de 700 mètres carrés. Et la technologie s’est progressivement invitée dans chacun d’entre eux.

Des tablettes sont désormais présentes dans la totalité des magasins Marionnaud de l’Hexagone. Elles intègrent un outil de recommandation parfum, un service de simulation make-up, ainsi qu’une application de diagnostic nommé Code Beauté. Plus de 700 000 Codes Beauté ont été enregistrés depuis le lancement en 2015, apportant ainsi à l’enseigne autant de données sur les préférences et le profil des clients. Ce qui lui permet ensuite de réaliser des analyses prédictives pour adapter l’offre.

Mais aussi affiner sa cible. Le client type chez Marionnaud ? Une femme de plus de 40 ans, davantage axée sur le soin que sur le parfum. L’entreprise qui emploie 3 670 conseillères se revendique d’ailleurs comme le second acteur français sur le créneau du soin, alors qu’il est le numéro trois de la parfumerie sélective sur le territoire (derrière Sephora et Nocibé).

Marionnaud propose également en magasin une solution d’encaissement mobile via tablette, afin d’éviter toute rupture entre le moment de conseil et le paiement, deux actions désormais effectuées avec la même conseillère beauté. Le principe du e-ticket est quant à lui testé dans 50 boutiques.

Mais les consommateurs ne sont pas les seuls à profiter des innovations de l’enseigne : « Les nouvelles technologies ont vocation à créer de la valeur pour nos clients, mais s’imposent aussi comme un vecteur d’efficacité opérationnelle », avance Olivier Carrette. Marionnaud s’est par exemple équipé d’un logiciel développé par l’éditeur JDA pour piloter digitalement le merchandising de ses boutiques.

Le personnel en magasin dispose aussi de tablettes pour gérer les stocks et l’aménagement des rayonnages. Lors des deux vagues de merchandising (en mars et septembre), où la totalité de l’agencement des étagères est revu, la durée de mise en place des produits dans un magasin est passée de 9 à 3 jours grâce à l’utilisation de ces nouveaux outils.

Ces derniers ont également permis à l’enseigne de développer un rôle de conseil auprès des griffes qu’elle distribue. « Avant, les lancements de produits étaient dictés par les marques, par le biais d’un processus assez manuel. Maintenant, l’outil logiciel nous permet de leur faire des recommandations grâce aux données récoltées. Un échange s’est installé entre elles et nous », se félicite Damien Gaborit, responsable planning commercial de Marionnaud. 4 000 nouveautés produits sont intégrées par l’enseigne chaque année, qui gère en permanence 8 à 12 000 références.

Détenteur d’un seul entrepôt national basé à Châtres (77), Marionnaud utilise enfin des solutions digitales pour gérer en temps réel sa logistique. L’enseigne, qui ne dévoile pas son chiffre d’affaires, est devenue le distributeur exclusif de la griffe MAC Cosmetics en France depuis peu.

Source : fashionnetwork

En magasin, les enjeux digitaux évoluent avec la maturité de l’enseigne

Il est vrai que souvent la maturité « numérique » des équipes reste un frein à la digitalisation, mais en réalité c’est plutôt le changement d’habitude que les outils qui sont en cause. L’écran digital reste la principale porte d’entrée dans « le nouveau monde »mais très vite les Applications Mobiles de génération de trafic ou les outils « instore » pour soigner l’expérience client (prise de commandes sur iPad, outils de géolocalisation des articles…) sont mis en place.

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Amélioration de l’image de marque, meilleure connaissance client, mais aussi efficacité promotionnelle et action merchandising, les dispositifs digitaux en magasins sont mobilisés sur tous les fronts. Si ces objectifs sont proches d’un distributeur à l’autre, le jeu reste ouvert.

Équipements, contenus diffusés, applications, quel est le niveau de maturité des distributeurs français en matière de stratégie digitale en magasin ? De fait 43 % de ceux interrogés dans l’étude LSA-Samsung réalisée en décembre 2016 se pensent en retard ou très en retard sur le sujet et 34 % à un niveau intermédiaire. Seuls 4 % d’entre eux jugent leur maturité digitale déjà très bonne. Sans surprise, les représentants des surfaces de moins de 1 000 ms’estiment sensiblement plus à la traîne (48 %) que leurs homologues des magasins de plus de 1 000 m2 (38 %).

Image et connaissance client pour démarrer

Élément positif : de tels chiffres prouvent que la course entre enseignes reste ouverte. L’enquête montre aussi que le digital offre de réelles perspectives à condition de savoir où l’on va. Ceux qui ont fait l’effort d’investir le confirment. Les missions qu’ils ont allouées aux écrans en vitrine, dans les allées ou les salons d’essayage sont claires. Les voici dans l’ordre : « améliorer l’attractivité de leurs magasins pour générer du trafic » (54 %), provoquer le « réenchantement de l’expérience client » (42 %), les assister dans la « collecte d’informations » (33 %) et dans la « proposition d’offres personnalisées aux clients » (30 %). Côté administration, ils en attendent une meilleure « gestion des stocks » (27 %) et de « l’attente aux caisses » (24 %). En résumé, de l’image et de la connaissance client.

Ces objectifs initiaux sont souvent remplis aujourd’hui puisque 44 % des responsables interrogés estiment que les dispositifs digitaux participent en premier lieu à une « amélioration de l’image de l’enseigne ». Juste derrière, ils sont 34 % à constater un « renforcement de la fidélisation et de l’engagement client ».

Un « digital » plus offensif pour suivre

Les décideurs interrogés dans l’étude entendent maintenant passer à une nouvelle étape, plus offensive. Près des deux tiers d’entre eux (65 % exactement) attendent des dispositifs digitaux qu’ils boostent la « mise en avant des promotions et confèrent plus d’efficacité aux ventes flash » alors qu’ils n’étaient que 30 % à l’avoir cité parmi les motifs initiaux d’équipement en digital. Ils sont aussi 54 % (3e objectif cité) à en attendre une « augmentation du panier moyen ». Histoire de faire jouer l’effet cross-selling. À noter également, l’apparition de « l’efficacité merchandising », autre secteur éminemment opérationnel, dans le top 5 des priorités des décideurs en matière de digital en magasin.

Si les enjeux et les équipements sont les mêmes demain comment les enseignes pourront-elles se distinguer ? La question est légitime. C’est là que la précision et la créativité interviennent. La première pour régler avec finesse les dispositifs de diffusion en magasin et la seconde pour développer les applications maison capables d’assister les salariés dans leur travail et d’offrir des services inédits aux clients. Encore une nouvelle étape.

Source : LSA