Chronique : Redéfinir le point de vente

Dans l’univers digital, l’acte d’achat se construit sur la simplicité, la rapidité et la flexibilité. Le magasin doit intégrer que c’est sur ce socle minimal qu’il doit construire son offre, sans pour autant transposer les codes du WEB, il doit reprendre la main pour être de nouveau en avance sur les habitudes de consommation et d’usage. Mettre en place un système d’offres poussées par exemple directement sur mobile est aujourd’hui une attente et une demande forte des clients. C’est une appli relativement simple à concevoir et très efficace en terme de ROI.

shutterstock_2366460581

Les détaillants reconnaissent l’importance de la digitalisation en magasin – il s’agit même d’une priorité absolue en matière de gestion pour une vaste majorité d’entre eux. 

Cependant, dans l’ensemble, il s’avère que seuls 18 % des responsables de commerces ont mis en place des initiatives digitales à grande échelle et génèrent des bénéfices importants. Selon Capgemini Consulting, « les acheteurs sont de plus en plus déconnectés de l’expérience en magasin et on peut aisément comprendre pourquoi : la plupart des magasins physiques restent obstinément ‘hors ligne’, incapables d’offrir la rapidité, la flexibilité et la simplicité d’utilisation que les consommateurs considèrent comme acquises sur les sites Internet. Les magasins physiques de demain devront donc faire preuve d’originalité s’ils souhaitent donner aux consommateurs une bonne raison de délaisser leur ordinateur. »

L’avenir des détaillants hors ligne n’est pas totalement compromis. Les consommateurs estiment que les boutiques auront toujours une place dans leur vie, 70 % d’entre eux souhaitant encore pouvoir toucher et essayer les produits avant de les acheter. 

Cependant, ils s’attendent à trouver en magasin les mêmes fonctionnalités dont ils disposent en ligne, (trois quarts des consommateurs veulent s’assurer de la disponibilité du stock avant de se rendre en magasin) et souhaitent également recevoir davantage d’offres incitatives.

Bien que les rumeurs concernant la disparition des grands magasins semblent être exagérées, elles ont tendance à se rapprocher dangereusement de la vérité.

Bon nombre des détaillants interrogés admettent qu’ils ne digitalisent pas leurs magasins assez rapidement, car la préparation d’une analyse de rentabilisation des investissements représente un défi de taille. 

Ce rapport indique clairement que la véritable question que doivent se poser les détaillants n’est pas de savoir s’ils ont les moyens de transformer l’expérience en magasin, mais plutôt s’ils peuvent se permettre de ne pas agir.

 

Source : lalibre.be

Phygital : le vendeur, futur community manager de l’enseigne ?

L’expérience des bornes « vendeur muet » dans le RETAIL est un bon exemple, elles ne pourront effectivement jamais remplacer le vendeur. Le client vient en magasin pour de l’accompagnement et surtout du conseil (sinon il reste chez lui dans son canapé sur le web) . L’outil idéal est un service conçu avec les équipes métier autour de leurs besoins et qui valorise la relation avec le client, mais n’oublions jamais c’est n’est pas la techno qui fait la différence mais son usage !!  

exemple-4-tablette-vendeur

Bornes, tablettes, terminaux de paiement… Quand le phygital est abordé, c’est en général via les moyens de digitaliser un point de vente. Souvent oublié, le vendeur est essentiel dans la digitalisation d’un magasin : en tant que conseiller, il va accompagner les clients sur ces technologies, et les utiliser au quotidien. A l’avenir, il devrait aussi porter l’image de l’enseigne, communiquer pour elle.

Le vendeur grand oublié du phygital ? Lorsque l’on pense à l’omni canal, à la digitalisation du point de vente, les outils comme les tablettes, les bornes digitales et les terminaux de paiements mobiles, sont plus souvent abordés que le vendeur. Il est pourtant un élément essentiel du magasin. Sur lui repose un intérêt capital de la venue en magasin : recevoir un conseil « humain ». Le phygital, qui se comprend comme la fusion de physique et digital, est l’un des effets secondaires du e-commerce. Habitués à certains services en ligne, les clients doivent retrouver autant de services en magasins. L’e-commerce a provoqué un « vrai changement de relation entre un client et la marque, il a un impact sur la relation entre le client et le vendeur » explique Eric Pestel, le fondateur de Lookadok, une entreprise spécialisée dans la formation des vendeurs. « Le consommateur a changé son comportement et ses attentes, il faut repenser cette relation pour satisfaire le client », poursuit-il. Le vendeur doit retrouver son rôle de conseiller, il doit savoir établir une relation avec le client, et introduire les services auprès de celui-ci. « Il est évident que le client pourra toujours trouver une information que le vendeur n’a pas. Il doit savoir rebondir, personnaliser son conseil », analyse Eric Pestel, qui forme les vendeurs de nombreuses marques et enseignes avec des cas concrets.

Pas de digitalisation sans vendeur

Julie Hermann, fondatrice de Focus Shopper, note que le magasin de Nespresso à Lyon où la marque avait éliminé les vendeurs n’a pas fonctionné. « C’était incohérent avec le positionnement de Nespresso dans le conseil et l’accompagnement », pointe-t-elle. « Dans cette ‘phygitalisation’, les vendeurs doivent voir une opportunité d’enrichir leur mission, qui sera un peu plus compliquée », explique Eric Pestel. Cela passe par la formation des vendeurs, il faut leur expliquer l’intérêt de ces dispositifs digitaux, « il faut travailler avec le vendeur et lui expliquer que ces outils permettent le contact avec le client », assure le fondateur de Lookadok. Eric Pestel poursuit : « l’idée est surtout d’enlever du stress au vendeur et de faciliter la relation avec le client ». Avec des outils comme les terminaux de paiement mobile, des tablettes pour accéder aux informations clients, il peut être plus efficace et assurer son rôle premier : conseiller le client.

Le vendeur du futur, un véritable community manager ?

Eric Pestel aborde une grande question, « que vont devenir nos magasins ? Entre le café, magasin, flagship ou le simple relais colis », la boutique risque ces écueils. Le fondateur de Lookadok voit le vendeur du futur comme un community manager, « il va devoir créer avec les clients qui passent une relation quasi personnelle grâce à des outils de clienteling ». Avec les e-mails ou WhatsApp, il peut communiquer directement avec le client. Eric Pestel prend pour exemple la Chine, chez Woo, une marque de luxe, les vendeurs ont leur propre compte sur WeChat. Dès la sortie du magasin, ils entament la discussion. « Mais ce transfert de communication doit être accompagné de formations. Il va devoir parler avec les mots de la marque », explique-t-il.

Le directeur de magasin sur le devant de la scène

« Effacé par une logique à la ‘Zara’, avec des points de vente identiques et des vendeurs clones, les boutiques ont perdu leur identité locale », note Eric Pestel. La tendance étant à la personnalisation, les magasins retrouvent leur indépendance, « le magasin, la boutique, va devenir un lieu de convivialité et une entité spécifique », explique-t-il. L’enseigne va devoir déléguer une partie de sa communication aux vendeurs et aux directeurs de magasins. Il cite l’exemple d’une marque de luxe, chez laquelle chaque nouveau client reçoit une lettre signée du directeur du magasin :, « il va retrouver un rôle clé » assure-t-il.

Source : LSA Commerce connecté

 

Ecrans, click and collect, appli mobile… Comment Flunch connecte ses restaurants

Beau retour d’expérience de FLUNCH (avec SAMSUNG) sur l’affichage digital dynamique avec un CMS propriétaire « instore ». Je confirme que la borne est une fausse bonne idée (sauf chez macdo… peut être aussi bientôt chez FLUNCH ) par contre APPLI MOBILE avec FID et travail autour de la stratégie de Notifications (geofencing…) excellent support de génération de trafic pour les Franchisés! Nous travaillons déjà le support en GD avec de très bons résultats.  

000207210_5

La chaîne de restauration a équipé l’ensemble de ses points de vente d’écrans connectés afin de renforcer l’attractivité du réseau Flunch et la satisfaction client, mais aussi de diminuer certains coûts. Explications.

Les restaurants Flunch, qui fêtaient leurs 45 ans en 2016, ont lancé cette année la digitalisation de leurs affichages. Après une première phase de test en 2015 au restaurant d’Englos (Hauts-de-France), le groupe de restauration en libre-service a choisi Samsung pour équiper l’ensemble de ses enseignes en solutions d’affichage dynamique, en remplacement des caissons à rétro-éclairage utilisés depuis les années 1980 pour la présentation des plats. « Ces solutions d’affichage renforcent la visibilité et la clarté de l’offre Flunch à l’intérieur des restaurants avec des animations variées, précise Yoann Barthalay, responsable Digital de Flunch. Elles améliorent aussi l’attractivité de l’enseigne depuis l’extérieur, au moyen d’écrans dynamiques verticaux« . Couplés à la solution Zebrix de Manganelli, spécialiste des solutions audiovisuelles et digital media, les écrans mis en place ont vocation à apporter des économies d’acquisition : il n’est pas nécessaire de s’équiper d’un ordinateur supplémentaire grâce au SOC (Système sur puce) intégré directement dans les écrans. Les bénéfices sont également dans la diminution des coûts en matière d’impression, de livraison et de stockage de contenus sur les sites. « Le déploiement a un véritable impact en termes de productivité« , ajoute l’enseigne.

Des écrans d’affichage extérieurs et intérieurs

Au-delà de la qualité d’affichage, les deux partenaires expliquent que ce système permet une gestion extrêmement souple et réactive de l’affichage des contenus. Les affichages dynamiques peuvent être mis à jour à distance et en temps réel pour faire évoluer l’offre de plats chauds (les produits épuisés disparaissent automatiquement) ou permettre la mise en place instantanée de promotions flash sur certains menus en fonction des stocks disponibles. Le pilotage est réalisé depuis une interface tactile, via un serveur local connecté en direct avec les caisses. L’ensemble des restaurants équipés peuvent accéder à l’intégralité des visuels et de nouveaux contenus peuvent être mis à disposition en quelques minutes. En 24 heures, un produit peut ainsi être mis en avant à la place d’un autre sur l’ensemble du parc, tout en permettant à chaque restaurant d’afficher les prix locaux. Des tests d’offres spécifiques sont également possibles à volonté sur certains restaurants cibles. Grâce à un CMS propriétaire, Flunch peut répondre sur mesure aux besoins spécifiques de chaque restaurant, avec des contenus s’adaptant automatiquement aux formats d’écrans. « L’affichage flunch digiboard offre du confort à nos équipes et rend simple et interactif la mise en avant des offres de leurs restaurants. Elles participent d’avantage à l’animation du commerce et toutes plébiscitent leur mise en place« , résume Yoann Barthalay. Le contenu est réalisé par Manganelli, et la maintenance est assuré par un prestataire.

Un service de click and collect

Le parc a été progressivement renouvelé, en commençant par les restaurants à rééquiper. A date, 50 restaurants sont désormais équipés d’écrans d’affichage extérieurs et intérieurs. Le déploiement sur l’ensemble des restaurants en propre du groupe s’étalera sur 2017 et 2018. L’enseigne compte 265 restaurants ouverts 7/7, dont 88 en franchise. « Ce système est ouvert aux franchisés, sur leur fonds propres, et pour le moment ils sont très demandeurs« , ajoute Yoann Barthalay.

L’enseigne réfléchit à d’autres formes de digitalisation. Elle dispose d’une appli mobile permettant de commander ou d’avoir la carte du programme de fidélité myFlunch, et des bornes de commande pour enfants ont été installées en point de vente. « Nous avons testé d’autres bornes en 2013 pour nos clients mais cela ne fonctionnait pas avec l’organisation de notre offre en libre-service. Cela pourrait en revanche être parfaitement adapté à nos comptoirs Flunch Café« , explique Yoann Barthalay. Le dispositif pourrait être testé en 2018. Fin 2016, Flunch a par ailleurs lancé Click and Flunch, un service de commande en ligne sur une offre restreinte aux produits les plus emblématiques. Des évolutions sont d’ores et déjà prévues sur l’offre, le packaging et l’interface de commande.

Source : LSA, commerce connecté

Pourquoi les distributeurs doivent se doter d’un Chief phygital officer ?

On le sait surtout sur le marché français où les initiatives digitales ont été plus nombreuses en 2016. Cependant, sur un secteur qui était généralement en avance sur les habitudes de consommation des clients, on constate un retard qui tarde à se combler sur le PHYGITAL ! Le mobile peut être la porte d’entrée et le support universel qui mobilisera les distributeurs. Car, que ce soit dans la relation client via une application de « bons plans » ou pour le vendeur afin de faciliter le travail en point de vente avec de la prise de commande sur IPAD ou de l’extension de gamme, l’efficacité est au rendez-vous et les publics (clients, équipes..) en attente.

Jean-Michel Jamet, partner Eurosearch & Associés, explique pourquoi cette fonction devient essentielle dans l’organigramme des distributeurs pour piloter la digitalisation des points de vente. Le point sur les contours de ce poste.

L'innovation digitale

 

Les distributeurs l’ont bien compris, il n’est plus possible d’ignorer la mutation d’un consommateur désormais global. Finies les stratégies omni ou multicanales et place au « phygital » où le digital révolutionne les points de vente physiques pour optimiser l’expérience client. A l’instar de Séphora et ses boutiques Flash, de taille plus modeste mais connectées, de nombreuses enseignes se sont engagées dans cette voie pour mieux répondre aux attentes des consommateurs. Une transformation des modes de distribution qui n’est pas sans conséquence sur le management du retail avec l’émergence d’une nouvelle fonction : le Chief Phygital Officer.

Face à un consommateur faisant fi des frontières entre le digital et la boutique et jonglant entre le web to store et le store to web grâce à son smartphone qu’il consulte en moyenne 180 fois par jour, les enseignes ont dû s’adapter en intégrant le digital dans leurs points de vente. Et, du coach virtuel de décoration au Tchat Bot répondant à des questions basiques, les innovations ne manquent pas dans ce domaine. Pour intégrer cette convergence, la fonction commerce/distribution est, sans surprise, la plus impactée par la transformation : 78% des dirigeants considèrent qu’elle va être amenée à évoluer, loin devant les systèmes d’information (69%), la R&D (44%) et enfin les achats (37%) et la finance (36%) . Car, si le numérique a dans un premier temps conduit les entreprises du retail à scinder la fonction classique de directeur de réseau entre un directeur réseau physique et un directeur e-commerce ou web, la tendance actuelle est à la concentration des deux activités dans une seule et même fonction.

Difficultés de recrutement

Une fonction complexe qui nécessite des candidats conjuguant les compétences d’un Directeur de réseau « classique » déjà très transversales (marketing, commercial, RH, administratif, finances, budget) et celles plus digitales d’un Chief Digital Officer issu d’un réseau physique ou d’un pure-player. Si ces profils commencent à émerger, ils sont encore rares ceux qui peuvent prétendre au poste de « Chief Phygital Officer » et demeurent compliqués à recruter. Une difficulté à laquelle s’ajoute la révolution dans l’organisation globale des entreprises que le PhyGital implique. En effet, c’est l’ensemble des fonctions support (informatique, finance, logistique, etc.) qui se voient contraintes d’intégrer la convergence des deux canaux et les appréhender ensemble. Ainsi le fameux « P/L », projection des coûts et bénéfices attendus, devra être estimé de manière globale pour le réseau physique et digital. Un chantier colossal qui implique des changements organisationnels mais également culturels au sein de l’entreprise. Il n’est donc pas étonnant que la plupart des retailers soient toujours à l’heure actuelle dans une phase de transition vers l’omnicanal.

Mais la convergence à l’œuvre entre commerce physique et numérique devrait sans nul doute favoriser à l’avenir l’émergence de profils adaptés à ces exigences. Et la multiplication d’ouvertures de points de vente physiques par des pure-players du numérique tels qu’Amazon, Spartoo ou Sarenza permet d’avoir confiance dans l’avenir.

Source : LSA, chronique de Jean-Michel JAMET

Le digital disparaît du magasin… pour revenir dans les mains du vendeur

On assiste enfin à la reconnaissance du vendeur connecté (applications iPad prise de commandes ou historique client ou stocks ou promos….). Il a désormais pris définitivement le pas sur la tendance  »vendeur muet » (bornes interactives) qui avait comme avantage non négligeable pour le magasin, de ne pas coûter de charges sociales… mais qui n’a jamais pu  motiver le client à la consultation… La tendance avait été poussée très loin puisque certains magasins offraient même un paiement CB sur ces bornes… pensant un peu naïvement que le client se serait déplacé en magasin pour consulter une borne, passer sa commande, la payer et retourner chez lui. Ce n’était pas vraiment sérieux n’est ce pas ??

000212094_5

Alors que le Retail’s Big Show s’est terminé le 17 janvier, les sessions d’analyse du salon se multiplient. Adobe a ainsi convié ses clients pour échanger sur les grandes tendances de cet évènement, dont les mots clés étaient expérience client et data, avec une vague de « déphygitalisation ». Un point de vue partagé par Christophe Verley, Chief digital officer d’Adeo et Régine Vanheems, consultante.

 

Bien que fini depuis le 17 janvier, le Retail’s Big Show continue de faire de parler de lui et de nombreuses conférences sont organisées pour analyser tout ce qui a été vu sur le salon. A lire d’ailleurs dans LSA cette semaine le dossier complet, du Retail des Hommes. Adobe France, présent chaque année sur le salon, a pris le parti de réunir ses clients et prospects afin de leur faire part des tendances du Retail’s big show, qui devraient rapidement infuser la distribution en Europe.

Cédric Drouot, Senior Client Partner chez Adobe Systems, qui a ouvert cette conférence, souligne qu’il y a une « une accélération avec le mobile, où le consommateur est connecté et en sait bien souvent plus que le vendeur. Cela va de pair avec une explosion des datas. » Le responsable appuie son propos en citant une étude d’IDC Futurescape 2016, qui indique que 50% des ventes du retail sont influencés par le digital, et dans cette part, le mobile pèse 28%.

Le responsable d’Adobe souligne que « tout cela créé plus de challenges pour les enseignes. D’autant qu’il y a un acteur qui force à bouger et que l’on connait tous : Amazon et les pures players en général. Ils n’ont pas moins de défis que les distributeurs traditionnels mais eux n’ont pas tout un historique à gérer. C’est la digitalisation de l’ensemble de l’écosystème qui se révèle complexe. Et plus que la disponibilité d’un produit, son prix, ou sa qualité,  ce qui compte c’est l’expérience client et l’ensemble des échanges qu’une marque a avec ses consommateurs. Le digital n’est qu’un élément de parcours. »

Les pures players très imaginatifs dans le retail US

Pour Christophe Verley, chief digital officer pour ADEO, le Retail’s Big Show est un salon majeur. Le groupe a d’ailleurs envoyé 90 personnes originaires de 9 pays différents. « Ce salon est vraiment très inspirant et nous oriente pour nos transformations à venir, commente le CDO. Le retail se révèle très challengé par Amazon ou Alibaba. Les pures players qui deviennent physiques font des magasins expérientiels impressionnants. Par exemple chez Pirch, qui vend des cuisines et salles de bain, il est possible de prendre rendez-vous pour tester une douche. Et lors de ma visite, quelqu’un cuisinait des cookies et un poulet était en train de cuire au four. »  Autre tendance constaté pour le spécialiste du digital : « les gadgets digitaux ont disparus des magasins et on a vu très peu de bornes interactives. Le vrai digital store c’est le smartphone du client ! »

Par ailleurs, les équipes d’Adeo qui échangeaient régulièrement lors du salon ont salué le retour du vendeur et de la relation vendeur-client au coeur de la préoccupation des enseignes. Pour Christophe Verley, « le digital reste très présent dans le magasin, il devient juste invisible et dédié au vendeur. Par exemple le paiement par le vendeur a été initié par Apple, mais se généralise. C’est un peu compliqué quand on a des gros chariots, mais pouvoir encaisser à un point conseil est un vrai plus. Et il n’y a pas que le paiement : le vendeur peut faire beaucoup de choses, avec une vision sur le stock ou le suivi des commandes par exemple. »

La data reste également une tendance forte sur NRF cette année. « On a vu une multiplication des scénarios possibles mais rien encore dans les magasins, souligne le responsable d’ADEO. Il y a des propositions par les éditeurs mais les distributeurs restent encore trop frileux sur le sujet et l’exploitation de la data se trouve encore trop limitée. Il reste encore à écrire de belle histoire, malgré le sujet Cnil et privacy à gérer. »

Ce n’est pas Adobe qui dira le contraire. L’éditeur génère un chiffre d’affaires de 2 milliards de dollars avec son activité Marketing Cloud, pour un chiffre d’affaires global de 6 milliards de dollars. L’objectif de ce produit consistant à créer un écosystème autour du marketing digital.

Enfin, dernier point pour Christophe Verley : « des solutions de réalité augmentée et virtuelle étaient présentées par des start-ups l’an passé et ces technologies passent maintenant par les grands éditeurs et on les retrouvera peut-être en magasin demain. L’innovation ne se déploie pas si rapidement qu’on pourrait le penser alors qu’en 2016, au même moment, on ne compte plus les nouveautés d’Amazon et des pures players en général qui imposent un rythme fort. On doit tester plus de choses et accélérer. »

Des clients en manquent d’achats mémorables

Pour Régine Vanheems, universitaire et co-fondatrice l’Observatoire du Cross-Canal et du Commerce Connecté, « le mot expérience a été partout, dans les conférences, dans les stands. » Et de citer une étude Deloitte qui juge nécessaire de restaurer le sentiment d’amour avec à peine 47% de clients satisfaits de leur transaction en magasin et 41% clients satisfaits de leur expérience en magasin au niveau émotionnel. « Cela laisse une marge de progression importante, analyse l’universitaire. Mais la grande question est comment s’améliorer ? »

Pour la consultante, trois choses sont à travailler. Ainsi, il faut créer une expérience singulière et mémorable. « Quand le client se souviendra du produit, il se souviendra aussi de la façon dont il l’a acheté. Et si l’achat est mémorable, le consommateur en parlera autour de soi », analyse Régine Vanheems. Sur New York, les exemples en magasins d’une expérience client mémorable ne manquent pas. On peut par exemple citer le flagship Adidas, Rent The Runway ou Dylan’s Candy Bar. Et d’ailleurs si l’expérience est mémorable, le digital est lui très absent… « On assiste à une vague de déphygitalisation où face aux excès du digital, on est à la recherche de l’humain ! », souligne l’universitaire.

Autre axe, gommer les irritants. Sur ce point, l’attente en caisse reste toujours une frustration pour les clients. Sur le salon, les solutions d’encaissement en rayons étaient nombreuses. La consultant a également repéré des outils pour donner des informations produits sans forcément attendre un vendeur. Mais de souligner « on doit rester sur des usages de la technologie simples. On ne va pas juste en magasin acheter un produit, c’est un loisir. »

Vivre une no-expérience

Enfin, pour certains produits, le but est plutôt de limiter l’expérience d’achat. « La no-expérience concerne tous ses produits où on n’a juste pas envie d’avoir une expérience, explique Régine Vanheems. Ce sont les produits corvées, répétitifs… On s’en moque de se souvenir de ces achats et si on s’en souvient c’est que cela s’est mal passé. » Sur NRF, cette no-expérience c’est par exemple le bouton Staples conçu avec IBM, où la commande de fournitures de bureau se fait par voix. Une tendance qui a énormément marqué le CES plus que la NRF, mais n’en reste pas moins prometteuse pour la distribution.

Infograhie La NRF vue par Adobe :

Source : LSA

True Religion : l’Apple Watch pour doper les ventes en magasin

Comment utiliser l’Apple Watch au service de la digitalisation du magasin… Expérience à suivre coté Client, mais pas vraiment ergonomique coté vendeur (consulter le stock et l’historique sur son apple watch….). Cependant la démarche est la bonne car avec un e-commerce en progression de 23% en 2016 en France, les magasins sont condamnés pour s’en sortir à offrir des expériences innovantes… spectaculaires que le web ne peut pas délivrer.

Comment le numérique permet de réinventer l’expérience en magasin ? Comment les enseignes mettent concrètement en oeuvre ces nouveaux outils ? A l’occasion du salon NRF Retail’s Big Show, qui s’est tenu du 15 au 17 janvier 2017, la rédaction de L’Usine Digitale a parcouru les rues de New York pour découvrir les concepts de magasins connectés les plus innovants. Présentation aujourd’hui de True Religion.

True Religion met l'Apple Watch au service de ses vendeurs

« Aujourd’hui les marques ont un vrai souci de différenciation car tous les produits se ressemblent sensiblement. Pour tirer leur épingle du jeu, elles doivent donc miser sur l’expérience client », martèle Sébastien Zins, vice-président en charge du retail chez Salesforce. True Religion, la marque canadienne spécialisée dans le denim, l’a bien compris. Par le biais de la plate-forme CRM de Salesforce, l’enseigne s’est attachée à construire une véritable connaissance globale de ses clients afin de leur proposer des parcours personnalisés en magasin.

 

 

 
 

« Lorsqu’un client entre dans le magasin, le vendeur équipé d’une Apple Watch reçoit automatiquement une notification. Il peut alors visualiser le nom de client et tout son historique d’achats réalisés en ligne et hors ligne« , explique John Hazen, CTO de la marque. Le système s’appuie sur la solution Black Book, qui permet aux vendeurs d’accéder aux habitudes d’achats du client, à son historique ainsi qu’à des recommandations personnalisées de produits. Le dispositif repose sur des balises beacons déployées en magasin, qui détectent le client lorsqu’il entre dans la boutique. Pour fonctionner, le système requiert toutefois que l’utilisateur ait actionné la connexion Bluetooth de son smartphone.

 

LE NUMÉRIQUE AU SERVICE DES VENDEURS

La personnalisation de l’expérience client ne s’arrête pas là. Toujours depuis sa montre connectée, le vendeur peut consulter les stocks du magasin. Si un produit demandé par le client n’est pas disponible, il peut sélectionner la référence dans la couleur et la taille souhaitées, puis l’afficher sur un grand écran pour que le client puisse visualiser ce que donne le vêtement sur un mannequin numérique. Si le client est convaincu, le vendeur pourra commander le produit en ligne. Le client recevra alors sa commande dans les deux jours ouvrés, sans payer de frais de livraison.

 

 

 

 

« Nous développons des outils numériques pour permettre aux vendeurs de mieux cerner les consommateurs afin de les aider à générer des ventes supplémentaires. Plus un client reste longtemps en magasin, plus il a de chances de réaliser des achats », commente John Hazen, qui ne précise pas cependant quels revenus supplémentaires ont pu être générés grâce à ces nouveaux outils.

Source : Usine Digitale

Les distributeurs accentuent la digitalisation des magasins

#1 : Utiliser le digital pour générer davantage de trafic en magasin ! #voilaunebonnenouvelle. C’est déjà comme cela que Serge PAPIN voyait les choses dans sa récente interview à LSA

#2 : 2107 Année de l’expérience client #voilauneautrebonnenouvelle

a7098994-10875143 (1)

D’après le baromètre Samsung sur la digitalisation des magasins, mené par LSA, les enseignes multiplient les équipements, mais il reste encore à faire pour aller au-delà de la simple promotion des produits.

Les distributeurs se donnent 2,67/5 en digitalisation de leurs magasins. Une note très moyenne mais réaliste au regard des résultats de l’étude de Samsung sur le sujet, menée en partenariat avec LSA. Thibaut Felgeres, directeur de division B to B de Samsung Electronics, souligne toutefois que « le digital transforme les entreprises de façon pérenne et que tous les secteurs d’activité sont concernés ».

Ainsi, 40% des magasins ont déployé des écrans d’affichage (plus 20% de sites pilotes) et 15% prévoient de le faire. Le taux chute pour les modèles tactiles (24%) et les tablettes vendeurs (19%), et descend encore un peu pour les solutions de paiement mobile (14%).

Les décideurs impliqués dans la transformation digitale sont surtout les directions générales (67%) ou les directions marketing (50%). Bien qu’ils soient les premiers concernés, les directeurs de l’enseigne ou des magasins restent peu sollicités (26% et 23%).

Il est vrai que la digitalisation demande de l’investissement, et donc l’aval de la direction. D’ailleurs, pour 57% des sondés, le principal frein à la mise en place de dispositifs digitaux est le problème financier, suivi tout de suite par le manque de visibilité sur le retour sur investissement (51%).

Si on se focalise sur le contenu, il est à 86% statique, autrement dit il s’agit de vidéos qui tournent en boucle. 41% des distributeurs ont recours, en ­revanche, à la programmation pour changer les messages selon l’heure et le jour. Le contenu dynamique – à savoir un changement d’informations en fonction de la météo, des stocks, etc. – n’est lui utilisé que par 31% des distributeurs.

 

Bon pour l’image

En revanche, 27% prévoient de s’y mettre prochainement. « On note une appétence des enseignes alimentaires pour le digital au service des promotions, tandis que les enseignes non alimentaires se concentrent sur la fidélisation clients, souligne Gary Guillier-Marcellin, directeur de la division display de Samsung Electronics France. Le lancement d’une régie publicitaire d’enseigne alimentaire [Auchan, NDLR] va sans doute provoquer une déferlante d’écrans et donc d’annonceurs potentiels. C’est au distributeur de faire ensuite ses propres études pour suivre les attentes des consommateurs en termes d’écrans. » La difficulté à produire du contenu représente d’ailleurs le troisième frein.

Les dispositifs digitaux servent avant tout pour la mise en avant de produits (88%). Puis on retrouve, loin derrière, l’attractivité de la vitrine (37%), l’affichage d’informations pratiques, comme la météo (34%), et la disponibilité des produits (33%). Ce dernier item devrait à l’avenir, pour les distributeurs, monter en puissance (49%), même si l’usage principal restera la mise en avant de produits (70%).

Côté objectifs, les dispositifs digitaux visent, pour un distributeur sur deux, à générer davantage de trafic (54 %) et à réenchanter l’expérience client (42%), puis à collecter de l’information (33%). Ces données serviront d’ailleurs à travailler l’expérience client, en personnalisant les offres, et à renforcer l’argument commercial. La digitalisation du point de vente améliore en effet l’image de l’enseigne (44%), renforce la fidélisation et l’engagement du client (34%) et permet une mise en avant des promotions et des ventes flash plus efficaces (30%).

 

2017, l’année de l’expérience client

Parmi les objectifs clés pour 2017, un distributeur sur deux cite en premier l’amélioration de l’expérience client proposée. Cela passe notamment par la maîtrise des données collectées (19%), tandis que 16% des sondés annoncent vouloir digitaliser les points de vente et agrandir les magasins.

Et pour Gary Guillier-Marcellin, « la croissance du nombre d’écrans est exponentielle. Les avancées technologiques ouvrent de nouveaux marchés ». Pour ne citer qu’un exemple, Auchan ambitionne d’installer 2 800 écrans dans ses 120 hypers. Rien que dans celui du centre commercial des Quatre Temps, à La Défense, le plus visité d’Europe, 39 écrans sont répartis aux entrées, dans l’allée transversale et en caisses.

MÉTHODOLOGIE

Étude quantitative en ligne sur la cible grande distribution en France (301 interviews : directeurs de magasins/chef de rayon/direction des sièges), menée du 7 au 23 novembre 2016.

En chiffres

  • 2,67/5 : note d’auto-évaluation sur la maturité digitale des entreprises
  • 67% : le directeur général est à 67% décideur dans la transformation digitale
  • 66% : les écrans d’affichage servent à 66% à diffuser du contenu statique (vidéo en boucle)

Source : Baromètre digitalisation des magasins – Samsung/LSA

 

Les usages constatés des dispositifs digitaux

 

« On note une appétence des enseignes alimentaires pour le digital au service des promotions, tandis que les enseignes non alimentaires se concentrent sur la fidélisation clients. »

Gary Guillier-Marcellin, directeur de la division display de Samsung Electronics France

Source : LSA

Après un an de travaux, Carrefour dévoile à Villiers-en-Bière un hyper connecté

Villiers Navire Amiral de Carrefour (plus grand hyper de France – 24000 m²) : Avec un WIFI gratuit et illimité : cela ouvre des multitudes de possibilités aux applications tierces (prises de commandes sur tablettes, parcours d’achat, notifs push…) A voir direct live !

000210348_5

Choisi en 2015 comme laboratoire pour l’enseigne, l’hypermarché Carrefour de Villiers-en-Bière termine sa rénovation après plus d’un an de travaux. L’occasion de faire le point sur cet hyper faisant la part belle à l’expérience client, notamment via des outils digitaux dont le contenu est exclusivement destiné à ce point de vente.

Espaces clairement identifiables, mises en scènes et stands soignés, magasins spécialisés (maison et beauté, high-tech, marché)… Il y a quelques mois, Carrefour dévoilait avec fierté le magasin de Villiers-en Bière, en Seine-et-Marne. Alors que les travaux s’achèvent, l’enseigne a annoncé mardi 17 janvier 2017 de nouvelles installations digitales « pensées sur-mesure« . Illustration de ce parcours-client repensé, des écrans accompagnent le visiteur dans son expérience d’achat. Installés à des endroits stratégiques (accueil, caisse, rayons, …), ils ont pour mission d’adapter la prise de parole à chaque étape du parcours client. C’est la société Retail Media qui a eu en charge l’optimisation et la réalisation des messages vidéo. « Retail Media a travaillé une ligne éditoriale spécifique à chaque écran en prenant en compte le type de dispositif (position, taille de l’écran…), son emplacement et son objectif« , explique la société spécialiste des réseaux TV in-store. La charte graphique (typographie, couleurs utilisées…) ainsi que les contenus sont conçus sur-mesure et exclusivement destinés au magasin de Villiers-en-Bière« . Comme précisé, l’hypermarché concevra à terme lui-même certains messages à vocation commerciale qui nécessitent une mise à jour quasi quotidienne.

Le plus grand hypermarché de France, toutes enseignes confondues, a-t-il vocation à voir certaines solutions déployées dans d’autres points de vente de l’enseigne ? A priori oui, puisque l’écran LED de 6m² du rayon liquides devrait être dupliqués courant de l’année dans d’autres hypermarchés Carrefour.

 Carrefour Villiers-en-Bière en images

Source : LSA

[NRF 2017] Des outils pour les vendeurs chez Toshiba

2 Vraies belles initiatives chez TOSHIBA qui vont dans le sens de l’optimisation de l’expérience client en boutique. Ne pas négliger cependant le ROI de ces technologies …

000209745_illustration_large

Toshiba élargit ses produits de la caisse, pour aller vers des outils qui permettent de faciliter les ventes. Avec Style Advisor, il s’agit d’améliorer les ventes additionnelles, tandis que Lift’n’Learn donne de l’information produit.

Toshiba, historiquement connu pour les caisses, élargit de son domaine d’expertise pour proposer plus que de l’encaissement. “Nous restons un constructeur de caisse, mais nous devons apporter plus de valeur ajoutée aux distributeurs, détaille John Gaydac, global sales director de Toshiba. Sur 2017, nous comptons accompagner nos clients dans leur recherche d’interaction avec leurs clients. Les services représentent une clé dans l’avenir.”
Cette nouvelle démarche se traduit sur le stand de Toshiba. Ainsi, à côté des caisses qui évoluent également, on retrouve, sous la bannière “Brilliant Commerce”, deux nouveautés : Style Advisor et Lift’n’learn.  Ces deux solutions s’adressent aux conseilles de vente afin de les aider dans leur interaction avec les clients.

Le digital pour conseiller le style

 

Style Advisor permet de conseiller les clients dans leur recherche de style. Ainsi, la solution repose sur une tablette dans laquelle tout le catalogue produit est accessible. Le vendeur peut ainsi projeter sur un écran différents vêtements. L’idée étant d’aider le client dans sa recherche d’une tenue en lui montrant via cet écran le rendu global. Pour Toshiba, l’outil se révèle particulièrement utile pour proposer des produits non disponibles en magasin et également pour faire des ventes additionnelles en exposant des accessoires. L’outil propose ensuite de faire livrer le produit chez le client ou en click & collect.

Information produits, RFID et reconnaissance faciale

Lift’n’learn permet aux clients d’obtenir de l’information sur un produit, avec ou sans l’aide d’un vendeur. On attrape un produit dans les mains, et le tag RFID va détecter le mouvement et donc afficher sur l’écran les caractéristiques de la référence. Si on en soulève deux, les deux produits se mettront en comparaison. Le client peut alors choisir d’appeler un vendeur pour aller plus loin dans son achat. Lift’n’Learn dispose aussi d’une caméra qui permet de la reconnaissance faciale et ainsi de définir qui a pris quel produit. Voire d’identifier que tel produit ne plaît pas du tout.
Source : LSA

Devianne digitalise ses nouveaux magasins

Exemple à suivre : Vendeurs connectés (tablettes) avec une offre d’extension de gamme. Nous travaillons aussi aujourd’hui de plus en plus sur des applis sur iPad à destination des équipes de ventes terrain en PROSPECTION (organisation des tournées, géolocalisation des prospects, planification des relances, envoi des rapports en temps réel…)

Devianne s’offre pour 2017 deux nouveaux emplacements près de Lille, avec un nouveau concept à la clef. L’un est prévu à Faches-Thumesnil pour le mois de mars, sur une surface de 1 000 m², et l’autre à Roncq, sur 1 200 m², avec une ouverture programmée au mois d’août.


magasin_76-1024x583

Au sein de ces deux nouvelles adresses, le digital aura une place de choix. L’objectif pour l’enseigne du groupe Verywear est d’étendre son offre de produits et de marques, via son site multimarques Des Marques et Vous, racheté en décembre 2014. Pour ce faire, les équipes des magasins seront dotées de tablettes pour proposer aux clients plus de modèles, de tailles, de coloris et de marques.

Les points de vente de l’enseigne offrent aujourd’hui un choix de 75 marques. Devianne souhaite en proposer le double grâce au site marchand. Les clients pourront faire leurs achats en ligne ou réserver un vêtement, se le faire livrer en magasin et l’essayer avant de l’acheter ou non.

Toujours dans cette logique d’élargissement de son offre, l’enseigne installera dans un espace dédié une sélection de pièces de nouvelles marques, disponibles dans une seule taille, pour ensuite les rediriger sur le site Des Marques et Vous pour trouver la leur, si un article leur plaît.

Enfin, si un pas est fait du côté de la digitalisation des points de vente, l’enseigne entend également mettre en avant son savoir-faire. Reconnue pour son service de retouches, avec 90 retoucheuses dans ses 42 magasins, Devianne revendique plus de 260 000 retouches effectuées par an. La marque proposera à ses clients des ateliers de couture, dispensés par ses retoucheuses, avec des machines à coudre mises à disposition.

Par ailleurs, l’enseigne du groupe Verywear a ouvert en novembre dernier une école de couture afin de recruter ses futures petites mains, pour pallier le départ en retraite d’un tiers d’entre elles d’ici trois ans. Les élèves suivent un cursus en alternance, avec des cours à Roubaix et une formation pratique dans les magasins Devianne.

Source : fashionnetwork