L’expérience client commence à se personnaliser

Comment les Retailers français répondent aux défis de la personnalisation de l’expérience client ? On constate que le Click&Collect se généralise presque partout et désormais on tend vers le NO CANAL …

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D’après la 4ème édition du baromètre omnicanal menée par Capgemini Consulting, en partenariat avec LSA, les enseignes commencent à personnaliser leur expérience client, notamment au travers du click & collect, quasi généralisé.

À peine mieux que la moyenne : la distribution française, qui continue sa quête vers l’omnicanalité, voire le no canal, selon le terme du moment, se donne la note de 2,6 sur 5 en matière d’expérience client. « Un jugement très réaliste, assure Olivier Trouvé, vice-président de Capgemini Consulting chargé du retail, qui a chapeauté cette 4e édition du Baromètre omnicanal mené en partenariat avec LSA. Les distributeurs ont commencé à unifier leur base client. Les chantiers ne sont pas finis, mais les projets s’accélèrent. » En effet, 43% des magasins croisent les données du web et du magasin, mais seulement 4% des enseignes utilisent des données externes pour mieux personnaliser le parcours client.

Le canal web a bénéficié des premiers investissements dans le domaine, la technologie étant accessible et facile à mettre en œuvre. En revanche, la donne change pour les magasins. Seuls 21% des distributeurs personnalisent leur expérience client via les informations clients omnicanales. « Les résultats du baromètre ne sont pas surprenants. Mais il est étonnant de constater que, si les enseignes sont en capacité de s’améliorer sur ce point, elles ne se donnent pas tous les moyens opérationnels pour y arriver, analyse Olivier Trouvé. Les français sont en retard par rapport aux distributeurs anglais ou américains. »

Click & collect généralisé

Le click & collect représente le levier le plus utilisé pour personnaliser l’expérience client en magasin et presque toutes les enseignes proposent ce service, et maintenant le professionnalisent. « Avant, le guichet pour le click & collect était perdu au fond du magasin, sans signalétique, précise Olivier Trouvé. Désormais, plus de 50% des clients de l’e-commerce passent par ce service, ce qui génère un fort volume à traiter. Darty a, par exemple, mis en place une personne pour faire de la préconisation et des ventes additionnelles. La Fnac croise la data produit et la data client pour proposer un produit adapté. »

Personnaliser l’expérience client en magasin suppose d’équiper le vendeur. « Les enseignes abandonnent les bornes, qui ont un coût important pour un revenu incrémental faible, précise Sébastien Lévy, principal chez Capgemini Consulting pour le retail et la grande consommation. Elles misent sur les tablettes vendeurs pour augmenter le panier et améliorer les taux de conversion. Et un nouveau service se développe dans le textile, le try & collect : les clients commandent en ligne les tenues désirées puis viennent en magasin les essayer sans obligation d’achat. » Un service qui demandera une gestion des retours produits un peu complexe pour un magasin…

Un engouement pour la marketplace

Désormais, une enseigne sur cinq dispose d’une marketplace pour augmenter les offres proposées aux clients. « Par rapport à l’an passé, cela a bien bougé, analyse Olivier Trouvé. Les grandes surfaces spécialisées ont mis en ligne tous les produits disponibles en magasin et complètent leur offre via une marketplace. En ­revanche, les grandes surfaces alimentaires sont en retard sur le sujet, ne proposant pas l’ensemble de leurs références à la vente en ligne. »

Pour lancer de nouvelles initiatives sur l’expérience client omnicanale, 40% des enseignes se plaignent du manque de ressources, que cela soit en termes de compétences internes ou de financement. 37% pointent du doigt une implication des vendeurs limitée, mais peu d’enseignes motivent leurs équipes avec des primes sur les achats web. Boulanger fait figure de pionnier dans son magasin parisien ­d’Opéra en fixant la rémunération des vendeurs en fonction de la satisfaction client. Mais pour cela, encore faut-il pouvoir la mesurer. Or, à peine une enseigne sur dix mesure sa satisfaction client de manière transversale pour chaque magasin. 40% le font par canal et 40% font de la veille sur les réseaux sociaux. « C’est un des sujets clés des années à venir », conclut Olivier Trouvé. Le baromètre révèle d’ailleurs que 36% des enseignes comptent mettre en place des indicateurs. Et parmi les autres projets à venir dans les enseignes, 49% comptent consolider les datas du magasin et du web, 44% veulent accélérer sur la digitalisation du point de vente et 41% travaillent encore sur leur organisation interne pour favoriser l’expérience client. L’équipement digital des vendeurs arrive en quatrième position dans les investissements à venir, avec 31 %.

 

Source : LSA

Equipés de tablettes, les vendeurs de Darty reprennent le pouvoir face à leurs clients

Darty : bel exemple de digitalisation du point de vente en équipant les vendeurs de tablettes (et aussi les magasins de WIFI) . Mais cela nécessite aussi de repenser la relation avec le client. Avant, il suffisait au vendeur d’identifier le besoin du client pour lui recommander LE produit, aujourd’hui c’est un client qui a déjà fait ses recherches en ligne, qui se présente avec une référence bien précise en tête. L’art du vendeur va alors être de l’orienter vers certains produits du magasin qui devraient répondre à ses attentes.

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Aux origines du web, il y a quelques années on imaginait un combat entre les magasins en ligne et les boutiques en brique. Aujourd’hui, la réalité est tout autre. Loin de s’opposer les deux mondes s’interpénètrent tous azimuts. Résultat : les marques doivent trouver des solutions pour que le site web ressemble au magasin, mais aussi – on l’oublie souvent – l’inverse. A l’occasion d’une réunion, le responsable du e-commerce de Darty a révélé ses recettes.

Cela peut paraître anecdotique, vous ne l’avez peut-être même pas remarqué, mais Darty a décidé d’installer le Wifi dans ses 250 magasins. Aujourd’hui, 135 d’entre-eux sont équipés. Ce programme d’investissement est l’un des plus importants réalisés par l’enseigne. C’est ce qu’a indiqué Olivier Godart, responsable du e-commerce chez Darty, lors d’une soirée organisée par Adobe sur le parcours client à l’heure du « cross canal« . Le changement est tel que la numérisation du processus d’achat oblige en quelque sorte les boutiques elles-mêmes à être connectées.

 

DU WIFI DANS LES MAGASINS, UNE NÉCESSITÉ

Pour créer une expérience sans fil, il est devenu indispensable que le client puisse arriver en magasin avec son terminal personnel sur lequel il a, par exemple, commencé à faire son shopping. Pas question pour le consommateur d’accepter de ne pas bénéficier du « travail » qu’il a exercé, en amont en ligne. Dans une chaîne comme Darty, la question est d’autant plus sensible que les achats réalisés peuvent être d’une valeur très importante.

 

Des initiatives tous azimuts

Outre le bouton connecté qui a été largement couvert par la presse, Darty multiplie les services entre le web et le magasin pour faciliter la vie des clients. Un client peut faire une liste de souhaits en ligne et aller voir les produits en magasins. De même, la chaîne a créé le click and collect, soit la possibilité de réserver en ligne un produit puis d’aller le chercher dans un magasin plutôt que d’attendre le temps de la livraison. Le web sert aussi à créer des communautés d’entraide, où les clients vont s’aider par exemple pour le choix d’un produit. Imaginez Monsieur X qui veut acheter un lave-vaisselle mais qui ne supporte pas le bruit (il travaille toute la journée dans un open space, il faut le comprendre). Monsieur X peut lancer un message à la communauté et un possesseur de l’appareil partagera avec lui son expérience. Même chose pour le service après vente : les acheteurs sont prêts à se donner des coups de main et Darty réfléchit aujourd’hui à créer des chaînes YouTube pour aider ses consommateurs. La majorité de ses innovations a été développé avec des start-up françaises. Le directeur du e-commerce est enthousiaste à ce sujet : « la France possède un vivier phénoménal de start-ups. Nous n’avons pas à rougir vis-à-vis des Américains ou d’autres. »

Par ricochet, ce changement a conduit les magasins à équiper les vendeurs de tablettes. En effet, la force de vente vivait très difficilement le renversement de pouvoir qu’induisait ce consommateur savant, a expliqué en substance le directeur du e-commerce de Darty. C’est une des problématiques majeures auxquelles sont exposés nombre de magasins. Après des années où le vendeur conseil était le sachant de la relation, aujourd’hui de plus en plus de clients arrivent armés d’un savoir qui peut dépasser celui du chef de rayon. Armé d’un téléphone portable face à un vendeur démuni, la relation devenait chaque jour un peu plus compliquée. Il fallait ramener le client vers un ordinateur fixe, sachant qu’un magasin contient en moyenne un cinquième des références présentes sur le site Internet. « La tablette sert aussi à recréer un lien entre le client, le vendeur et le produit« , explique Olivier Godart. C’est aussi ce qui a permis à Darty de mettre en place de nouveaux services comme la wishlist ou les solutions store to web où un client qui commence son achat en magasin peut le finaliser quand il rentre chez lui. 

LES VENDEURS EN PREMIÈRE LIGNE

Si les sites de e-commerce ont pu être décrits comme des concurrents des magasins classiques au début du web, il apparaît surtout qu’ils ont conduit les forces de vente à revoir leurs manières de travailler. Par exemple, un bon vendeur était, dans le monde prénumérique, celui capable, à l’aide d’un questionnaire idoine, d’identifier le besoin de son client et de l’orienter vers le produit disponible en magasin. Aujourd’hui, il doit avoir la démarche inverse : partir du souhait précis de son client qui a été faire son pré shopping en ligne et poser les questions pour trouver le produit qui pourrait lui convenir.

 

La tâche est encore plus ardue quand, dans les magasins, se succèdent des clients à l’ancienne et à la nouvelle mode. Cela conduit une marque comme Darty à réfléchir aux manières de revoir les formations dispensées à la force de vente. « Il n’est plus possible aujourd’hui de nier le résultat de la recherche du client« , insiste Olivier Godart.

 

Dans cette évolution sensible de la manière de travailler, un point de friction reste stratégique. Comment inciter les vendeurs à recommander le site Web s’ils le perçoivent comme un concurrent, notamment pour le paiement des primes. Darty a fait un choix radical : le chiffre d’affaires réalisé en ligne est réattribué aux magasins en fonction de clés de répartition géographiques.

Source : Usine digitale

Quelles sont les opportunités de la digitalisation des points de ventes en France ?

Oui mais avec quelles technologies? Si 81% des shoppers plébiscitent les bornes interactives, paradoxalement, on se rend compte sur le terrain que la borne catalogue toute simple « sans intelligence » est très peu consultée par le client. Client qui est par contre très sensible à l’aspect « techno » du vendeur connecté (79% des attentes) et à la valeur ajoutée apportée par les tablettes (iPad).

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La digitalisation du point de vente en France semble être un processus infiniment long. Si les distributeurs alimentaires sont encore à l’âge de pierre, d’autres secteurs sont plus curieux et expérimentent. Apporter plus de technologies en magasin, c’est rendre plus humaine la relation entre l’enseigne et le client. Mais quels sont les comportements ou les attentes des consommateurs sur cette digitalisation ?

Le comportement en ligne est lié au comportement en magasin.

Le ROPO (research online purchase offline) étant pratiqué par 92% des clients, seulement 17% d’entre eux ont besoin de l’aide d’un vendeur pour finaliser leur achat. Ce comportement sur internet notamment sur la comparaison de produits (69%) et la vérification des avis (42%) exacerbe la volonté de retrouver en magasin un assortiment aussi profond que celui sur internet (71%). En magasin, 31% des clients utiliseront leur smartphone pour comparer les prix.

Le commerce n’est pas mort !

Internet et points de vente sont complémentaires ! 65% des consommateurs français préfèrent aller acheter dans un commerce que sur internet. S’ils sont plus intéressés par la relation physique, ils y dépensent aussi plus (93%) et le panier moyen est 208% supérieur à l’e-commerce. En revanche, les réflexes d’internet se retrouvent aussi en points de vente, le côté rapide doit aussi être présent en magasin, car 30% abandonnent leur achat à cause d’une file d’attente trop longue.

Quelle technologie intégrer pour la digitalisation du point de vente ?

Les français sont curieux et aiment tester de nouvelles choses. Ainsi, ils sont intéressés par les bornes interactives (81%), les vendeurs connectés (79%), les vitrines tactiles (74%), et les cabines d’essayage virtuelles (67%). Les supports interactifs peuvent considérablement augmenter l’expérience client en magasin puisque 90% des consommateurs pensent qu’ils permettent de mieux les guider dans le magasin. Pour se démarquer des concurrents, 87% des français pensent que ces supports peuvent être efficaces.

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Source : Siècle Digital

 

Interview de Gregoire Baret (Groupe ALDO), alors qu’à New York, le nouveau magasin fusionnant commerce physique et mobile est un succès

Mobile is everything ! La boutique ALDO à New-York, bel exemple d’utilisation des APPS dans le retail !

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N’ayons pas peur des mots. La boutique connectée Aldo dans le nouveau centre commercial new-yorkais Westfield World Trade Center change à jamais la manière d’acheter en magasin.

En matière de souliers, nous avons tous en mémoire ces fastidieux essayages – lorsque après avoir enfin repéré le modèle qui plait, la vendeuse part au 3ème sous-sol, vous laissant en plan dans un magasin surchauffé – tous les sièges sont occupés – pour réapparaître 10 interminables minutes après avec une pile de boites, de pointure et de couleur différentes de la demande initiale. On en ressort les mains vides.

Et si par chance tout s’enchaine bien, l’attente interminable à la caisse est une nouvelle épreuve.

 

Aldo transforme cette expérience. Ce faisant, il augmente considérablement ses ventes.

Ce matin de novembre à l’ouverture du magasin Aldo dans le Westield World Trade Center, une douzaine de clients sont déjà là. Parmi eux, Stephany, génération X, qui vit et achète un portable à la main. Mais ce jour là, Stephany a préféré faire un saut dans le magasin Aldo pour essayer la paire de boots repérée sur le site mobile, dans l’idée de ressortir avec pour les porter le soir même. Problème, Stephany n’aime pas les vendeurs pressants qui s’agrippent à elle avec la ferme intention de réussir une vente.

 

Aldo le sait. Avant de choisir de s’établir dans le centre commercial le plus novateur de Lower Manhattan, Aldo, l’enseigne phare du groupe ALDO, l’un des plus grands détaillants de chaussures et d’accessoires de mode avec 2 100 magasins répartis dans 95 pays, a étudié le comportement et les habitudes d’achat de ses clients. Cette tendance à vouloir procéder à ses achats en magasin en toute autonomie existe parmi une frange de ses consommateurs. Pas tous, mais un certain nombre.

 

Aldo y répond avec une expérience unique d’achat mobile in bricks.

 

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Le Westfield World Trade Center à New York

 

 

 

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A domicile ou en mobilité, Stephany aura vérifié dans son appli Aldo la disponibilité du modèle convoité, dans la bonne pointure, la bonne couleur, dans ce magasin Aldo du Westfield.

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Dans l’appli client, recherche de la disponibilité d’un produit, et lien pour demander à l’essayer

A l’entrée de la boutique, une push notification lui rappelle d’utiliser son appli pour bénéficier d’une expérience enrichie.

Dans la boutique, l’application mobile la dirige vers la boutique connectée qui lui permet d’accéder aux images haute résolution et aux descriptions des produits, ainsi qu’aux fonctionnalités de partage sur les réseaux sociaux. Elle peut aussi demander depuis son appli à essayer un modèle de chaussure. Et là, s’ensuit une expérience d’une efficacité redoutable :

Tous les associés – c’est ainsi que l’on nomme les vendeurs aux Etats-Unis – reçoivent sur leur smartphone la demande d’essayage. Le premier associé disponible clique sur « Claim », ce qui alerte ses collègues qu’il prend en charge la demande, et déclenche l’envoi sur le smartphone de Stephany du message suivant : « Meet Samantha D. at the center of the store. Look for the meeting signal ».

 

 

 

Dans son appli, le client peut demander à essayer un produit. Le prénom et le point de rendez-vous dans le magasin lui sont envoyés.

Dans son appli, le client peut demander à essayer un produit. Le prénom et le point de rendez-vous dans le magasin lui sont envoyés.

 

Expérience identique sur les écrans connectés de la boutique :

 

 

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L’associé se présente alors au client, fait la demande de la paire de chaussures à son collègue dans la réserve, via son appli associé. L’associé reste donc tout ce temps avec le client.

Ensuite l’achat peut se faire par le client, dans son appli, ou par l’associé, dans son appli à lui. Sans passer par le comptoir caisse.

Parmi les autres fonctionnalités :

 

  • devant un modèle exposé, le client peut scanner le code-barres situé sous la chaussure pour demander à l’essayer

 

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  • sa wish list se synchronise avec le stock magasin, hors ou dans le magasin
  • il obtient les produits similaires en cas d’articles manquants.

 

Et beaucoup d’autres services exclusifs.

Pour le client en quête d’inspiration, Aldo propose dans cette boutique deux « présentoirs infinis ». Il s’agit de deux grands écrans tactiles placés au mur, l’un consacré à la mode Femme, l’autre à la mode Homme, façon look book, dont les pages se tournent d’un simple effleurement de la main et qui servent aussi à envoyer une demande pour essayer un modèle de chaussures.

 

Est-ce la taille XX de ces écrans, le coté tactile ou les visuels épurés façon Instagram avec les 3 modes de recherche (par taille, couleur ou silhouette) qui aident le client à se projeter ? Comme on feuilletterai un Vogue ou un ELLE, ces murs d’inspiration, loin d’isoler le client, créent au contraire une dynamique et favorisent la conversation entre le client et l’associé. Et ils augmentent le ticket moyen par visite magasin.

Ce magasin Aldo est-il un magasin avec appli ? Une appli dans un magasin ? Peu importe, nous sommes là dans la fusion réussie du commerce de détail traditionnel et du commerce mobile, fruit de plus d’une année de pilotes menés par les équipes d’Aldo, dans une quantité de magasins aux Etats-Unis.

 

INTERVIEW

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Gregoire Baret, est le Directeur Général pour le Groupe ALDO, en charge de l’expérience omni-canal.

 

 

:: L’ouverture mi août d’un magasin Aldo, dans ce Westfield tant attendu des newyorkais, a été saluée comme un évènement. Pourquoi ?

Gregoire Baret : Ce magasin est l’aboutissement de 9 mois d’expérimentations, de prototypes, et d’itérations en fonction des résultats. Nous avons fait des pilotes des différentes composantes dans différents magasins et, une fois parfaitement au point, nous les avons réunies pour l’ouverture du magasin du Westfield Center à New York en août.

Ce que vous voyez dans ce magasin Westfield est l’expérience la plus aboutie, puisqu’elle intègre écrans tactiles et écrans connectés, appli associés, et appli clients reliée au système de support des associés, ainsi que le paiement mobile sans se rendre à la caisse. A ce jour, 25 magasins sont déjà équipés ainsi.

Ces étapes de pilotes nous ont beaucoup aidé : nous avons longuement parlé avec les consommateurs, avec nos associés, pour apprendre du terrain et optimiser quand il y avait lieu. C’est beaucoup de travail, mais si l’expérience n’est pas ancrée dans la réalité, cela ne marche pas.

 

:: Quel est votre plan de déploiement ?

GB : Outre les 25 premiers magasins mentionnés, nous avons déjà près de 150 autres magasins en Amérique du Nord équipés de l’outil associés. Celui-ci permet de scanner un produit pour vérifier en temps réel sa disponibilité, de faire une requête à l’associé en back store pour faire venir le produit disponible, ou d’identifier une alternative possible si le produit n’est pas disponible. Et le fait de déployer cette technologie associée dans un magasin permet de « déverrouiller » la version connectée de l’application client pour ce magasin. Le client peut donc lui aussi, dans son application, vérifier si ses produits mis en favoris sont disponibles dans ce magasin, et faire une requête back store depuis son application quand il est dans le magasin. Il est certain que la vue complète sur l’inventaire proposée dans les deux applications clients et associés est clé.

 

:: Quels sont les premiers résultats ?

GB : Nous sommes très contents car nous mesurons l’effet positif tant du coté business que du coté associés, qui sont assez fiers et contents de cette amélioration de l’expérience en magasin, et aussi de la part de nos clients, interrogés en sortie de magasin, après qu’ils aient été exposés à nos nouveaux outils.

Ils apprécient notamment ceux qui permettent d’accélérer les services, tels que la vue sur les produits disponibles et les suggestions de produits alternatifs.

 

:: De quels insights clients disposiez-vous pour concevoir ce nouveau magasin ?

GB : Nous avons procédé à une longue phase d’étude qui a duré un an, pour essayer de comprendre les nouveaux usages des consommateurs et l’évolution du retail, au travers d’interviews consommateurs et d’explorations terrain et ethnographique. Il en est ressorti 4 grandes insights, qui sont de vrais enjeux pour nous :

  • La montée croissante de l’autonomie du consommateur. Il a pris l’habitude préparer sa visite et il arrive désormais dans un magasin « en mission », muni de son brief, la liste de ses produits préférés sauvegardés dans sa wish list. A l’intérieur du magasin, il veut interagir avec son outil personnel, son smartphone, pour vérifier, comparer et parfois obtenir l’avis d’un proche via son mobile.
  • Lié à cela, se joue pour le retailer un enjeu très important de continuité. Faire en sorte que le consommateur ne perde pas tout ce travail de préparation fait avant la visite magasin. C’est essentiel.
  • Le 3ème grand enjeu est un besoin de contextualisation, notamment dans le secteur de l’habillement. Un consommateur veut se projeter et imaginer toutes les différentes manières de porter un vêtement. Il faut donc être en mesure de lui montrer différents looks, rattachés au produit qu’il a envie d’acheter, pour faciliter une certaine résonnance sur l’instant présent.
  • Le tout dernier élément est la notion de vitesse et de vélocité sur tout ce qui est de l’ordre de la commodité. Un consommateur est prêt à passer du temps à condition que ce ne soit pas pour de la commodité. Attendre pour savoir si le produit est disponible, attendre pour avoir une place assise pour l’essayer, ou attendre pour sa livraison, sont des choses que les consommateurs ont aujourd’hui beaucoup de mal à accepter. Il y a un besoin d’accélération pour que l’expérience soit fluide dans le magasin et que ces phases qui consistent à vérifier la disponibilité d’un produit, et à le faire venir de la réserve, soient le plus rapide possible. Si le client passe du temps quelque part, il faut que ce soit non pas pour des raisons de commodité mais d’expérience.

 

:: Le rôle de l’associé s’en trouve ainsi valorisé

GB : En effet, nos associés peuvent se concentrer sur les taches à valeur ajoutée et non sur les taches de commodité. L’associé reste avec le client pour le conseiller, lui donner un avis, lui faire découvrir d’autres produits, ou juste pour créer la relation. En résumé, les quatre mots clés sont donc autonomie, continuité, contextualisation et accélération.

:: De tous les services connectés innovants proposés dans le magasin du World Trade Center, lesquels rencontrent le plus de succès auprès de votre clientèle ?

GB : Chaque outil répond à un besoin différent. L’outil le plus en phase avec la demande d’autonomie est l’application client, notamment lorsqu’elle fonctionne en duo avec l’appli associés, puisqu’alors les clients bénéficient sur leur smartphone d’une partie des services des associés.

L’outil le plus en phase avec la notion d’accélération est l’application pour les associés.

Et l’outil qui crée le plus la relation sont les écrans. Ces télévisions et écrans iPad sont en self service, et au départ nous les avions conçus en pensant aux clients « autonomes ». En réalité, ces écrans fonctionnent bien, mais dans un usage conjoint avec l’associé. L’expérience face aux écrans accompagnée par un associé est alors très puissante car elle permet à celui-ci de présenter une collection, de faciliter une recherche ou de mettre en avant des looks. Nous repositionnons donc nos écrans comme un outil complémentaire de nos associés, plutôt qu’un outil pour consommateurs autonomes.

 

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« L’expérience face aux écrans accompagnée par un associé est alors très puissante »

 

:: Sur quels critères décidez-vous de généraliser un projet à l’ensemble de vos magasins ?

GB : Nous avons un processus très rigoureux avant de décider de généraliser un nouveau projet. Nous démarrons chaque projet en établissant son business case, qui évalue son potentiel, le niveau de dépense dans le temps, et comment nous allons l’amortir. Puis nous faisons un pilote et mesurons ce pilote contre le business case.

En ce qui concerne le magasin pilote, notre protocole de tests ne consiste pas à regarder l’avant-après. Chaque magasin pilote est mesuré contre 10 magasins contrôle, qui ont un volume de ventes similaire, sont situés dans des villes comparables et ont la même offre produits. Nous regardons la performance de ces magasins contrôle, en terme de trafic et de conversion, et nous mesurons les écarts entre le magasin pilote et le groupe de magasins contrôle.

Le deuxième lift que nous mesurons sont les sondages de sorties de magasin. Nous mesurons avec une société indépendante la « voix du consommateur », ce qui nous permet de prendre le pouls de la satisfaction consommateur en terme d’expérience, mais surtout, en terme de Net Promoter Score : « Ce client est-il capable de recommander notre marque à ses proches ? ». Si ces deux lifts sont significatifs, alors nous sommes confiant et nous lançons le projet à grande échelle.

 

:: Faire télécharger une appli retail et développer son usage sont parfois un challenge : quelles tactiques déployez-vous chez Aldo ?

GB : Plusieurs choses. Nous activons une smart banner lorsque l’internaute accède au site mobile de la marque, rappelant au client qu’il peut bénéficier d’une autre expérience, d’un autre service, depuis l’application. Quand il active le lien, selon le contexte et le lieu, il a un accès naturel à l’application.

Deuxième point : dans toutes les communications faites à nos consommateurs, nous avons des extraits de contenus exclusifs à l’application, par exemple des extraits d’un look book que l’on peut avoir uniquement dans l’application, et nous le faisons clairement savoir.

Nous avons aussi d’autres techniques qui viennent en soutien : une petite carte imprimée rappelant le bénéfice de l’application, glissée dans les colis des commandes en ligne ; des affichettes en magasin rappelant elles aussi le bénéfice.

 

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Affiche dans le magasin pour inciter à utiliser l’appli mobile…

 

 

…et pour inciter à faire une demander d’essayage depuis son appli mobile :

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Et à mesure que nous étendons le nombre de magasins équipés de l’application associée et l’application consommateur, nos associés rappellent aux visiteurs l’expérience unique dont ils peuvent bénéficier dans ce magasin en utilisant leur appli. Nos magasins deviennent donc eux-mêmes des médias pour rappeler l’expérience de l’appli.

Dernier point : le niveau de qualité de l’appli, qui nous a permis d’être soutenu spontanément par l’industrie. Apple a mis en avant notre appli dans l’AppStore. Ce fut quelque chose de spontané de la part d’Apple.

 

:: Une manière pour l’industrie de reconnaître un travail bien fait offrant de la valeur au client ?

GB : La mission d’une appli doit être tangible, et elle va bien au delà du simple fait de pouvoir commander. Si en tant que consommateur je comprends qu’avec cette appli je peux avoir de nouveaux services – par exemple pouvoir synchroniser ma wish list avec l’inventaire dans le magasin, faire des requêtes impossibles à faire sur le site mobile, ou utiliser l’outil scan dans le magasin pour demander à essayer une paire de chaussures – alors grâce à ce set d’outils spécifiques, j’aurai une raison plus forte de télécharger et utiliser l’application.

Mais il ne faut pas mettre en compétition site mobile et appli. Au contraire il faut voir comment les deux vont se compléter, puis vont créer des liens l’un vers l’autre. Mon site web et mon site mobile sont des entrées universelles, qui à des moments clés invitent à continuer ou à compléter l’expérience sur l’application afin de bénéficier d’un certain niveau de services. Et nous savons aussi que, inévitablement, l’appli est plus téléchargée par des consommateurs qui sont les plus engagés, les plus loyaux et fidèles à la marque.

 

:: Utilisez-vous les Beacons ?

GB : Nous utilisons différents systèmes qui fonctionnent ensemble, beacon et geofencing, qui vont nous permettre de synchroniser l’appli avec le stock du magasin.

La beacon va nous signaler la localisation du magasin afin de nous assurer que l’information que va chercher l’application est liée à l’inventaire de ce magasin. Nous utilisons cette beacon pour envoyer le signal qui confirme le lieu et le stock à regarder.

Nous utilisons aussi les beacons pour avoir une information de géolocalisation plus précise, puisque l’avantage des beacons est d’avoir un niveau de précision très avancée, contrairement à du géofencing qui trace un cercle concentrique à partir d’un certain point. Une beacon va être très précise et spécifique à un point particulier.

Les beacons nous permettent aussi de pousser des messages pertinents aux utilisateurs de l’appli, pour compléter leur expérience.

 

:: Vous servez-vous des beacons pour engager des personnes qui passent à proximité d’un magasin ?

GB : Nous sommes prudents avec ceci car nous ne voulons pas devenir dérangeant. Nous restons beaucoup sur une base de sollicitation du consommateur. Mais sur certains consommateurs très actifs qui nous en feraient la demande, nous pourrions tout à fait avoir des alertes quand ils passent à proximité d’un magasin. C’est la combinaison du beacon et du géofencing qui nous permet d’offrir cette expérience.

 

:: Quels sont vos grands chantiers de 2017 ?

GB : Nous explorons tout ce qui nous permet d’augmenter le niveau de pertinence dans la personnalisation, la contextualisation, l’intelligence de la relation et de la recommandation. Nous travaillons aussi à rendre les connections plus fluides, plus instantanées et plus naturelles entre la marque et le consommateur, en ligne, et avec l’associé dans le magasin.

Nous testons énormément de plateformes et d’outils connectifs – les chatbots, les miroirs intelligents, la réalité augmentée. Mais il faut que la qualité d’exécution soit convaincante et que ces technologies nous apportent un vrai retour sur investissement.

POUR ALLER PLUS LOIN

Groupe Aldo http://www.aldogroup.com

 

 

Source : customer-insight-consulting

Moins de 20% des entreprises exploitent le mobile !

Et vous ? Êtes-vous #mobilefirst ? Réagissons ! À l’heure où plus de 50% du trafic web est mobile, les marques en France prennent un retard important sur la mise en place de leurs APPS Stratégies.

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A l’heure où tout le monde fait du mobile-first le nouveau mantra marketing, il est surprenant de voir que si peu d’entreprises se sont adaptées à la révolution mobile et en mesurent à la fois les enjeux stratégiques et les difficultés d’implémentation.

Si vous prenez une vingtaine de minutes pour répondre à cette étude (questionnaire en linge Q4 2016 Global Mobile Executive Survey réservé uniquement aux marques grand public), je pourrai benchmarker votre approche mobile et vous présenter les résultats agrégés. Attention, plus que deux jours pour répondre au questionnaire qui se termine le 16/12. Les lecteurs de servicesmobiles.fr pourront accéder à un résumé des principaux résultats.

Quand j’affirme que moins d’une marque sur 5 a une approche mature du mobile, je base ces faits sur nos différentes études précédentes et sur des centaines d’interviews réalisés tout au long de l’année.

Quelques points plus précis :

  • Près d’un tiers des marques interrogées reconnaissent avoir une approche desktop first et seulement adapter le contenu à la taille de l’écran, sans prendre en compte le contexte de l’utilisateur. Elles ont pourtant lancé de nombreuses applis natives et des sites en responsive web design.
  • Seules 17% des marques interrogées considèrent le mobile comme un moyen de transformer l’expérience client, y compris sur le offline. C’est pourtant tout l’enjeu du mobile.
  • 15% des marketers interrogés mesurent l’influence du mobile sur les ventes (hors m-commerce), 9% mesure le traffic généré en magasin et 19% suivent leurs utilisateurs mobiles sur le offline.
  • Pour de nombreuses marques CPG (Consumer Packaged Goods, type Unilever, Procter etc…), le mobile ne représente qu’entre 2 et 5% du mix marketing total !

Certains acteurs aux US et en Asie sont heureusement bien plus avancés, notamment certaines chaines de restauration (des fast-foods en passant par Starbucks) ou certains retailers, mais dans l’ensemble le mobile est considéré comme un sous canal digital. C’est particulièrement vrai en Europe continentale et en France, où les marques prennent un retard important.

A l’heure ou plus de 50% du traffic Web est mobile, où l’on peut commencer à mesurer l’attribution mobile sur le offline (visite en magasin, ventes incrémentales), où l’on peut accéder à une mine d’information sur les comportements offline des utilisateurs, où le mobile active les technologies du futur (réalité virtuelle, augmentée, bots, agents intelligents et conversationnels de type Alexa, Cortana, Siri ou Google Assistant), où le mobile devient le catalyseur de la transformation numérique, il est simplement suicidaire de répéter qu’on est mobile-first et de ne… rien faire.

Source : servicesmobiles

Digitalisation des magasins : des gains sur l’image et la fidélisation client

D’après une étude Samsung, menée en partenariat avec LSA, les distributeurs ont bien pris le virage du digital en magasin, multipliant les équipements. En revanche, l’étude souligne qu’il reste encore du potentiel sur le contenu, afin d’aller plus loin que la simple information produits. D’ailleurs l’objectif principal pour les distributeurs sur 2017 consiste à améliorer l’expérience client en travaillant l’image de marque et la fidélisation.

Le magasin de Boulanger, à Paris Opéra, a installé dans tous ces linéaires des tablettes tactiles afin de faciliter les tests produits et de trouver facilement des détails techniques.
Le magasin de Boulanger, à Paris Opéra, a installé dans tous ces linéaires des tablettes tactiles afin de faciliter les tests produits et de trouver facilement des détails techniques.
2,67/5. Les distributeurs se donnent une note moyenne sur leur niveau de digitalisation des points de vente, d’après l’étude de Samsung, menée en partenariat avec LSA. Un jugement réaliste à la lecture des résultats. Ainsi, 60 % des magasins ont déployé des écrans d’affichage (dont 20 % dans des sites pilotes) et 15 % prévoient de le faire. Le taux descend un peu pour les modèles tactiles (43 %) et les tablettes vendeurs (36 %), et chute pour les solutions de paiement mobile (25 %).

Du contenu encore très classique

Si on se focalise sur le contenu, il est à 86 % statique, autrement dit il s’agit de vidéo qui tourne en boucle. 41 % des distributeurs ont recours en revanche à la programmation pour changer les messages selon l’heure et le jour. Le contenu dynamique – à savoir un changement d’informations en fonction de la météo, des stocks, etc – n’est lui utilisé que par 31 % des distributeurs, en revanche 27 % prévoient prochainement de s’y mettre.

Un usage majoritairement pour la mise en avant de produit

Les dispositifs digitaux servent avant tout pour de la mise en avant de produits (88 %). Puis on retrouve loin derrière l’attractivité de la vitrine (37 %) puis l’affichage d’informations pratiques comme la météo (34 %) et la disponibilité des produits (33 %). Ce dernier item devrait à l’avenir pour les distributeurs monter en puissance (49 %), même si l’usage principal restera la mise en avant de produits (70 %).

Des gains sur le trafic

Les dispositifs digitaux servent pour un distributeur sur deux à générer davantage de trafic (54 %) et à ré-enchanter l’expérience client (42 %), puis à collecter de l’information (33 %). Ces données serviront d’ailleurs à travailler l’expérience client en personnalisant les offres et à renforcer l’argument commercial.
Parmi les impacts constatés, la digitalisation du point de vente améliore l’image de l’enseigne (44 %) et renforce la fidélisation et l’engagement du client (34 %), et permet une mise en avant des promotions et ventes flash plus efficace (30 %).
Mais parmi les principaux freins au déploiement de ces outils digitaux, les distributeurs pointent les moyens financiers (57 %), le manque de visibilité sur le retour sur investissement (51 %) et la difficulté de produire des contenus (40 %).

2017, année de l’expérience client

Parmi les objectifs clés pour 2017, un distributeur sur deux cite en premier l’amélioration de son expérience client. Cela passe notamment par la maîtrise des données collectées (19 %), tandis que 16 % des sondés annoncent vouloir digitaliser les points de vente et agrandir les magasins.

Méthodologie : Etude quantitative en ligne sur la cible Grande distribution en France (301 interviews Directeurs de magasins / Chef de rayon/Direction des sièges), menée du 7 au 23 novembre 2016.
Source : LSA

Sigfox lève 160 millions de dollars pour attaquer 60 nouveaux pays !

Sigfox n’est plus une licorne, c’est un « avion de chasse », bravo FRENCHSPIRIT !! L’objet connecté se pose doucement comme la prochaine révolution qui va impacter la vie quotidienne de chacun de nous. 

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Fleuron de l’ IOT en France, Sigfox a annoncé aujourd’hui avoir levé 160 millions de dollars pour continuer à étendre son réseau de communication pour les objets connectés.

Sigfox lève 160 millions de dollars !

Le dernier tour de table a eu lieu il y a moins de deux ans. La société avait alors recueilli 115 millions de dollars, un montant qui était alors le plus grand round de financement jamais levé en France. Cela a ensuite été surpassé par BlaBlaCar, qui a levé 200 millions de dollars.

Sigfox signe donc une nouvelle performance. Parmi les investisseurs figurent Salesforce, Total, le cofondateur de Parrot Henri Seydoux, Alto Invest, Swen CP et Tamer Group. Les investisseurs historiques ont également participé au tour, y compris Bpifrance, Elliott, Intel Capital, Air Liquide, Partenaires Idinvest et IXO.

C’est quoi Sigfox ?

Lancé il y a cinq ans par Ludovic Le Moan, Sigfox construit un réseau de communication dédié qui permet aux appareils connectés d’envoyer des messages courts sur de longues distances. Le réseau permet aux périphériques de fonctionner à faible puissance, ce qui signifie qu’ils peuvent être installés en grand nombre à faible coût et ne nécessitent pas de charge supplémentaire ou des batteries pendant des années ou des décennies.

L’idée est d’encourager le déploiement massif d’objets connectés pour les clients industriels, les gouvernements et d’autres grandes organisations qui leur permet de surveiller et de collecter plus de données pour leurs opérations.

La société apparait, à l’international, comme le leader des start-ups françaises. La frénésie actuelle autour de l’entrepreneuriat montre que les start-ups françaises ont encore faim. Cette nouvelle renforce, à coup sûr, la réputation de la France « startup nation »!

Sigfox a récolté un total de près de 300 millions de dollars en capital de risque depuis son lancement et son réseau est présent dans 26 pays.

levée de fonds sigfox ludovic le moan

Source : 1001 startups

La transformation du point de vente est en marche …

Laisser le client développer l’expérience de marque grâce à la transparence des canaux

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Le showrooming a vécu ! Place au webrooming… (achat en magasin après recherche web) aujourd’hui les vieilles tendances s’inversent et les magasins se doivent donc IMPERATIVEMENT de SOIGNER et PRIVILEGIER l’expérience client INSTORE avant tout…pour ne pas décevoir.

 

Vous avez besoin d’un produit, d’une paire de chaussures par exemple. Sur votre ordinateur, vous allez sur le site de votre boutique favorite et remarquez qu’il y a justement le modèle que vous souhaitez. Pourtant, vous décidez d’aller en magasin pour trouver la bonne pointure. Une fois sur place, il n’y a pas de chaussures à votre taille et vous sollicitez un vendeur pour vous aider, mais il vous dit qu’il n’a plus votre taille. Tous les clients ont déjà vécu une situation similaire. Et la plupart sont repartis les mains vides.

Mais voici comment cela devrait se passer en réalité : en s’apercevant que la taille n’était pas disponible, le vendeur aurait dû proposer au client de commander le modèle adapté et le faire livrer au magasin quelques jours plus tard.
Pourquoi cela n’arrive jamais ou presque ? Cela résulte du fait que la plupart des entreprises n’ont toujours pas la capacité de s’appuyer pleinement sur des stratégies omnicanal. Elles ne sont pas en mesure d’offrir une expérience client transparente et d’intégrer tous les canaux d’achats disponibles, comme les appareils mobiles, les boutiques en ligne ou traditionnelles, les catalogues, etc. Et ce, même si les habitudes d’achat des clients actuels l’exigent.

Aligner les canaux magasin et Web
Aujourd’hui, le client qui ne trouve pas un article n’attend plus que le rayon soit réassorti. Il achète le produit dans un autre magasin ou auprès d’une autre marque, ce qui entraîne de fait des ventes perdues. Les conséquences peuvent être fâcheuses si le client trouve le produit souhaité chez la concurrence et, s’il est satisfait, il est fort probable qu’il préfèrera aller directement chez le concurrent la fois suivante.

De ce fait, que peuvent faire les entreprises ?

1.     Agir véritablement en mode omnicanal
À quoi bon posséder une superbe boutique en ligne et un beau magasin traditionnel s’ils ne sont pas coordonnés ? Les clients prennent en compte la marque et non plus les canaux utilisés. Pour gagner leur fidélité, il faut transformer l’expérience de marque comme étant celle d’une entreprise fonctionnelle. Pour cela, le plus judicieux est d’interconnecter tous les domaines, y compris les magasins et les fournisseurs, en un système unique qui permet un partage des produits entre les domaines et garantit la cohérence et l’exactitude des données entre tous les canaux de vente et de communication.

2.     Ne pas sous-estimer l’expérience en magasin
Une récente étude réalisée par Accenture révèle que les magasins physiques jouent encore un rôle crucial, même si les clients achètent et comparent les marques et produits en ligne. Et cela ne se limite pas au « showrooming » en magasin (acheter un article en ligne après l’avoir évalué physiquement en magasin), une tendance désignée ces dernières années comme le défi numéro un de la distribution. En réalité, l’enquête montre que l’an dernier, les clients ont fait davantage de « webrooming » (acheter en magasin après avoir recherché des informations sur un produit sur Internet, 78 %) que de repérage en magasin (72 %). En outre, 21 % des acheteurs interrogés (contre 9 % seulement l’année précédente), ont déclaré envisager d’augmenter leurs achats en magasin.
En conclusion, on peut affirmer que l’expérience client en magasin ne peut en aucun cas être négligée.

3.     Permettre au personnel en magasin de conclure la vente sur-le-champ
Les clients n’ont jamais été aussi accessibles via les médias sociaux ou grâce à l’interaction en ligne qu’aujourd’hui. C’est l’une des dernières doctrines de la distribution. Toutefois, il existe des clients qui sont encore plus accessibles : ceux qui entrent dans le magasin. Surtout ceux qui cherchent réellement à acheter un produit spécifique. Par conséquent, il ne faut pas les laisser repartir les mains vides. Il faut conclure la vente tant qu’ils se trouvent dans l’enceinte du magasin, à l’autre bout du fil ou en ligne pour une discussion.
Comment ? Il faut par exemple proposer des informations pertinentes en temps réel au personnel en magasin sur les produits, ou encore les campagnes à venir. Il est également conseillé de proposer au personnel l’accès à un système central qui lui permet de renseigner correctement les clients sur les produits et les différents moyens de les recevoir facilement et rapidement.

Avec une solution de Master Data Management (MDM), les entreprises peuvent mettre en œuvre des stratégies omnicanal et atteindre des niveaux de services client élevés, tout en améliorant l’efficacité, en accélérant la mise sur le marché et en réduisant les erreurs coûteuses.

Une solution MDM procure une vue d’ensemble en temps réel sur les produits en magasin, sur les entrepôts et les stocks, qui permet de partager ces informations en interne comme en externe. C’est la meilleure manière de fournir aux clients des informations cohérentes et exactes sur tous les canaux de vente et de les fidéliser. Autrement dit, une solution MDM permet aux clients d’apprécier la marque, quels que soient les canaux utilisés.

 

Source : mydigitalweek

Les défis de la transformation digitale dans la grande distribution

Les défis de la transformation digitale dans la grande distribution

Les chiffres de Progress confirment bien notre quotidien sur le terrain avec les directeurs d’hyper dans la GD. On sait qu’il y a urgence (pour 93%, les changements doivent se faire sous 2 ans) mais 60% reconnaissent être dans le DENI quant à la nécessité de cette transformation numérique.

Autre chiffre à retenir : Pour 62% d’entre eux la technologie indispensable passe par l ‘outil MOBILE.

93 % des entreprises de la grande distribution sous pression pour initier leur transformation digitale

 Progress présente les conclusions de son étude consacrée à la transformation digitale dans le secteur de la grande distribution et des produits de grande consommation (Fast-Moving Consumer Goods). Le cabinet Loudhouse Ltd a interrogé 700 décideurs IT et Marketing* sur l’importance de la transformation digitale au sein de leur entreprise.

Les technologies numériques transforment à la fois la demande des consommateurs et la dynamique concurrentielle sur le marché des biens de grande consommation, modifiant radicalement le mode d’achat. Les conclusions de l’étude indiquent que si nombre d’entreprises du secteur de la grande distribution considèrent la transformation digitale comme vitale, la définition de la stratégie, sa planification et son implémentation prennent davantage de temps que souhaité.

Les entreprises dans le déni

 60 % des personnes interrogées admettent que dans une large mesure, leur entreprise est dans le déni quant à la nécessité de mettre en place une stratégie de transformation digitale. Alors que 93 % des personnes interrogées estiment disposer de moins de deux ans pour implementer les changements nécessaires avant que leur entreprise n’en subisse les conséquences financières et concurentielles, 60 % craignent qu’il ne soit déjà trop tard et 33 % n’ont pour l’instant pas clairement défini de stratégie digitale. Parmi celles-ci, 53 % sont convaincues de l’importance de ce virage, mais n’ont pas encore pris la moindre mesure dans ce sens. Enfin, 49 % admettent disposer d’une visibilité limitée d’à peine quelques mois.

Les défis de la transformation digitale

 Si les personnes interrogées ont exprimé leur inquiétude quant à leur capacité d’exécution ou à l’adhésion de leurs dirigeants, nombre d’entre elles se disent convaincues de disposer aujourd’hui des outils et de la technologie nécessaires pour franchir ce cap.  Concernant les différents défis, les conclusions tendent à démontrer que les priorités digitales ne sont clairement pas définies :

  • 52 % considèrent la transformation digitale comme une démarche complexe et chronophage
  • 66 % estiment que les équipes IT et marketing ne sont suffisament en phase pour déployer une stratégie de transformation digitale
  • 64 % jugent difficile de suivre les changements d’un paysage numérique en constante évolution
  • 27 % estiment que la responsabilité des efforts de digitalisation devrait incomber aux équipes marketing avec l’aide de l’IT; 38 % que le service IT devrait en être chargé ; et 32 % que cette démarche devrait être pilotée par l’IT avec le soutien du marketing. Enfin, 64 % des personnes interrogées estiment que l’IT devrait être maître du budget de digitalisation.

Dans l’ensemble, les personnes interrogées estiment que les trois principaux obstacles à la transformation digitale sont le recours aux équipes informatiques pour déployer la stratégie (69 %) ; l’absence de leadership pour définir une stratégie de transformation digitale (67 %) ; et le manque de compétences nécessaires pour exécuter la stratégie définie (64 %). De plus, les répondants considèrent que les CMO (53 %) et les CEO (51 %) représentent les défenseurs-clés de la transformation digitale, estimant toutefois que ces hauts dirigeants sont, respectivement pour 43 % et 50 % d’entre eux, réticents quant à la démarche et qu’ils doivent encore être convaincus.

Et après ?

 Les entreprises du secteur de la grande distribution sont conscientes de l’importance que revêt la transformation digitale et 96 % ont l’intention de prendre des mesures dans ce sens au cours de l’année. Les répondants sont unanimes : tous estiment que l’amélioration et l’optimisation de l’expérience client sont des actions prioritaires. Elles portent sur la rapidité et la réactivité (56 %), la sûreté et la sécurité (51 %), ainsi que l’homogénéité entre les canaux de distribution (51 %). Les technologies indispensables à la mise en place de ces initiatives sont les outils mobiles (62 %), l’analytique (58 %), la connectivité des données (45 %), le e-commerce (40 %), la gouvernance et les règles d’entreprise (36 %), la gestion des contenus Web (31 %), et le Cloud/PaaS (29 %).

« Le marché des biens de grande consommation est en constante évolution et soumis à une forte concurrence. Les enseignes du secteur sont souvent à la pointe de l’innovation car elles se doivent  de conserver leur avantage concurrentiel face à des entreprises génériques qui ne cherchent qu’à les diminuer », commente Mark Troester, vice-président Solutions Marketing chez Progress« La transformation digitale est essentielle au succès futur des entreprises, et c’est pourquoi nous travaillons avec de grandes enseignes pour déterminer la meilleure stratégie et les technologies à implémenter afin de maximiser leurs efforts. »

*Parmi les personnes interrogées : décideurs de haut niveau (CEO, CMO et vice-présidents), responsables de services Marketing, Numérique et IT, développeurs, architectes informatiques, administrateurs, ingénieurs et responsables line of business ; travaillant dans des entreprises allant des PME aux multinationales..

 

Source : mydigitalweek

A qui profite la digitalisation du point de vente ?

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Le commerce a connu de nombreuses évolutions qui se sont accélérées ces dix dernières années avec l’apparition de l’e-commerce. Plus ou moins vite, les marques ont su ajuster leurs sites web pour intégrer cette nouvelle donne et devenir « marchand ». Aussi, depuis 2013, le mobile devient un canal de vente de plus en plus important dans le secteur de la grande distribution et génère des parcours clients multiples et des expériences client variées (web-to-store, store-to-web, etc.). Ces changements qui semblent à présent appartenir au passé ont bouleversé radicalement l’industrie qui est encore en pleine mutation autour d’un nouveau défi : comment aller plus loin dans l’expérience client en mobilisant les données récoltées ?

L’essor de la technologie au service du client

Plusieurs transformations majeures ont créé des ruptures dans le monde de la distribution. La première est sans conteste la naissance du consommateur averti : il est ultra-connecté, informé en temps réel des offres et produits disponibles, et mobile. En effet, l’achat via les smartphones et tablettes connait une croissance exponentielle puisque le consommateur français a effectué environ 10,5 achats sur mobile en 2015, pour un panier moyen de 49,74 € .
Seconde rupture majeure, l’omni-canal requiert une supply chain de plus en plus agile, capable de gérer la livraison des produits dans l’heure de l’achat et des retours flexibles. Elle doit également prendre en compte le point de vente comme lieu de livraison dans les processus de click-and-collect. Cette supply chain agile est aujourd’hui un prérequis pour toutes les autres initiatives commerciales, pour améliorer les services et tirer la croissance. Elle représente aujourd’hui un élément stratégique de l’entreprise.
Enfin, nous assistons aujourd’hui à une troisième rupture : la technologie se fond dans le magasin, elle permet l’analyse des transactions et interactions tout au long du parcours client et la compréhension des préférences individuelles. Elle transforme entièrement le rôle du magasin : s’il demeure le canal de vente principal, il devient aussi un centre d’engagement client et un hub critique pour la chaine logistique.

La lecture des données clients, le Saint Graal de l’expérience client

Comment capter la donnée et l’utiliser efficacement pour le secteur de la distribution ? La difficulté réside dans la multitude de sources de données sur les consommateurs, depuis les simples transactions d’achat, jusqu’au détail des programmes fidélité, en passant par les données social media, les échanges avec le service client, les données du CRM, etc.
Beaucoup de ces données ne sont pas structurées et il est souvent difficile de les réconcilier. C’est avec des outils d’analyses modernes, qui donnent toute autonomie à l’utilisateur pour mener des analyses sans être contraint par des requêtes pré-définies, qu’il est possible de les exploiter et d’en déduire des tendances.
Aujourd’hui, le distributeur souhaite capter des données avant même que le client n’entre dans le magasin. Et avec les smartphones, c’est possible. Le n° 1 du retail en Chine, Yihaodian, utilise le mobile et la réalité augmentée pour afficher des images de magasins virtuels, dans les espaces libres en ville, et permettre aux mobinautes de faire leurs achats de cette façon, en reproduisant les étagères d’un magasin réel.
En Nouvelle-Zélande, l’un des plus grands distributeurs du pays, The Warehouse Group, utilise l’analyse de données pour suivre les ventes, les stocks, le click & collect et les retours. Une utilisation presque classique pour ce groupe qui a décidé d’aller plus loin en utilisant l’imagerie thermique pour compter combien de personnes entrent dans ses magasins et comparer ces chiffres à ceux des ventes, afin de calculer les taux de conversion. En utilisant ces informations, le groupe est capable de prendre de meilleures décisions sur les effectifs mis en place et les promotions, pour convertir la présence en magasin en acte d’achat.

La prise de décision éclairée, en exploitant la donnée dans les magasins

Une étude de RSR Research montre que l’enjeu numéro 1 des distributeurs, à travers les technologies in-store, est de « rendre les employés plus intelligents et mieux informés« . Grâce à la business intelligence, les distributeurs peuvent analyser des données de plusieurs sources, du point de vente au CRM (Customer Relationship Management) en passant par le WMS (Warehouse Management System), bénéficier d’une visibilité complète sur les stocks et donner aux employés un accès à distance aux informations critiques au point de décision.
Chez Berluti, créateur de vêtements et de souliers, les boutiques du monde entier ont accès à l’historique d’achat des clients via une application qui leur permet de proposer les modèles qui ont plus de chance de plaire, et en sachant tout de suite quelle est la taille du client par exemple. Et cela même si l’achat précédent a été fait dans une boutique située à l’autre bout du monde. Chez Villaverde, des analyses approfondies sont menées chaque jour pour comparer les performances des magasins et définir des assortiments plus efficaces. Cette analyse des performances permet également de mieux dialoguer avec les fournisseurs en sachant précisément quels produits se vendent le mieux, sur quelles périodes, et quelle marge ils dégagent.
Autre donnée à tracer : la satisfaction client, que l’on peut recueillir en instantané sur le lieu de vente, rayon par rayon via des bornes très simples d’utilisation. Le manager du point de vente peut alors analyser en temps réel cette satisfaction et mener au plus tôt les actions correctrices nécessaires.
La maitrise et l’intégration des toutes dernières innovations technologiques n’est pas un artifice mais est devenu un avantage compétitif majeur, voire même vital pour les entreprises. Le parcours client, maintenant hyper connecté et mobile, a évolué avec l’avènement des nouvelles technologies, obligeant les distributeurs à revoir leur copie et digitaliser leur magasin, leurs outils, et leur supply chain. Enfin, la tendance actuelle est à la connaissance client à l’entrée même du magasin physique : grâce aux capteurs, caméras ou encore balises, les distributeurs peuvent maintenant connaitre les préférences de leurs clients avant même l’acte d’achat. Récoltée et analysée, la donnée n’a jamais aussi été aussi exploitée par les distributeurs et l’essor de l’analytics ouvre un vaste champ des possibles.

Source : LSA Commerce Connecté (juillet 2016)