[MWC 2018] Ikea et Accenture imaginent le magasin augmenté pour les centres-villes

Comment réenchanter l’expérience client à la mode IKEA avec son cabinet de conseil… La démarche est très interessante et l’initiative est louable. Mais de là à utiliser le « fameux » crayon de bois IKEA comme scanette : on a du mal à penser qu’IKEA va changer le monde… Les rétroprojecteurs s’ils sont une bonne idée sur la papier pose quand même le problème de la luminosité … Seul avantage : leur coût minime de ces technos de projections et de RFID (on aura quand même du mal à parler de REALITE AUGMENTE et de REVOLUTION) mais ne passons pas à coté des choses simples … à suivre !

A l’occasion de l’édition 2018 du Mobile World Congress, Accenture et Ikea dévoilent une preuve de concept sur le magasin du futur, notamment de centre-ville. Ayant pris tardivement le virage du numérique, Ikea cherche à dépoussiérer les expériences de ses clients. Si la démonstration est agréable à l’usage, les détails manquent sur son déploiement.

Au Mobile World Congress, Accenture est pudique sur ses annonces mais multiplie les démonstrations des services imaginés avec ses partenaires. Avec Ikea, le cabinet de conseil dévoile une preuve de concept (POC) sur « le magasin du futur » et plus précisément en centre-ville. Une façon de simplifier le parcours client et d’inventer de nouveaux modèles de vente à partir de technologies assez basiques.

 

Montrer tout le catalogue Ikea dans un espace restreint

Grands entrepôts enracinés en périphérie urbaine, catalogues en papier glacé… Ces formules ont construit le succès d’Ikea et à la longue, l’ont fait paraître un peu vieux jeu. Parfois pointé du doigt pour une conversion tardive au numérique, Ikea renouvelle ses magasins à coup de réalité augmentée et, cette foic-ci, d’usages interactifs.

 

Ce POC « est un nouveau concept de magasin pour le centre-ville. Il s’agit de boutiques plus petites où nous devons créer de nouvelles expériences et aussi aider Ikea à montrer tout son catalogue dans un espace plus restreint », introduit Gonzalo Marcos, membre de l’équipe “Hybrid Spaces” à Accenture.

 

Le crayon à papier Ikea devient « Scannette »

Dans ce magasin, le fameux crayon à papier Ikea est équipé d’une puce RFID et fait office de « scannette ». Il suffit de coller le crayon à l’étiquette d’un produit pour l’ajouter au panier virtuel. En parallèle, un projecteur affiche des informations dynamiques sur les produits. Pour certains objets, il suffit de passer le crayon sur une autre étiquette pour visualiser des motifs différents grâce au projecteur. Cachés dans les étagères du magasin, des capteurs enregistrent les actions du crayon. En fin de parcours, il suffit de scanner le crayon pour finaliser la commande sur un écran tactile. « On développe des expériences digitales dans le monde physique », résume Gonzalo Marcos.

Les deux entreprises devraient prochainement mener une démonstration similaire à Séville (Espagne) avec une cuisine où les caractéristiques des produits seront également affichées grâce à un projecteur. « On n’a pas un produit fermé à livrer à n’importe quel client. On travaille avec eux un par un et on co-crée une solution pour leurs besoins spécifiques », explique Gonzalo Marcos. Le déploiement de cette preuve de concept n’étant pas connu, reste à savoir si elle survivra aux stands du MWC et si les magasins Ikea trouveront la route des centres-villes.

Source : Usine Digitale

Tendances retail pour 2018 : tout pour rester dans la course

Omnicanal et mobile !! Tous les analystes et tous les acteurs du retail sont d’accord … La seule différence avec les constantes (r)évolutions qu’a déjà subi le secteur du #retail, c’est qu’aujourd’hui c’est la techno qui fait la différence, la techno ? Non, plutôt l’usage de la techno ! Et encore plus en ce début d’année 2018 où l’on voit arriver : le conversationnel (ça y est APPLE a sorti son enceinte), la reconnaissance faciale ou les objets connectés. Alors comme le dit l’auteur, attention à ce que la profusion de ces technos ne se fasse pas au détriment de ceux qui doivent les utiliser. Ce que nous appelons dans le déploiement de nos applis sur le terrain : « le second moment de vérité » c’est à dire le moment où les équipes métier utilisent, administrent la solution. (le 1er moment de vérité étant bien entendu celui où il a fallu convaincre les décideurs de la pertinence de notre recommandation).

Le secteur de la distribution n’a jamais évolué aussi rapidement qu’aujourd’hui, le mobile confirmant son rôle de plateforme du futur et l’appétence des clients pour une expérience omnicanal qui doit cependant être rapide et homogène…

La technologie reste l’élément essentiel permettant de conserver un avantage concurrentiel. Elle est en effet le moteur qui pousse les consommateurs à se rendre dans les magasins, le cerveau qui se cache derrière chaque interaction et l’élément qui détermine chaque aspect de l’expérience client. Alors que l’omnicanal brouille les frontières entre le commerce en ligne et hors-ligne, les enseignes doivent améliorer l’expérience d’achat du client dans ces deux domaines. Voici les cinq tendances principales de 2018 qui contribueront à améliorer l’expérience client et à renforcer la fidélité.

Intelligence artificielle (IA) conversationnelle

D’ici 2021, 1,8 milliard de personnes utiliseront régulièrement l’IA conversationnelle, qui sera un outil crucial pour trouver, rechercher et acheter des produits. « Mon assistant virtuel s’en charge » viendra bientôt remplacer l’expression « Il existe une application pour cela ». Que les entreprises commercialisent des repas haut de gamme, des vêtements de luxe, des billets d’avion ou des chambres d’hôtel, deux considérations essentielles présideront à la réussite de la commande vocale dans le secteur du retail. Tout d’abord, les distributeurs devront permettre aux clients de trouver facilement ce qu’ils cherchent en utilisant uniquement leur voix. Ensuite, ils devront garantir un processus d’achat transparent lorsque les consommateurs se connecteront à la marque. Si certaines marques ont déjà avancé sur cette question, d’autres devront revoir leur stratégie afin de se préparer à cette réalité de la commande vocale.

Livraison ultra-rapide

Depuis des années, la rapidité et la commodité constituent deux des moteurs essentiels du secteur de la distribution. Des recherches montrent que la livraison conditionne le choix de leur e-commerçant privilégié pour 54 % des consommateurs, par exemple, la livraison en une heure en zone métropolitaine. La distribution est d’ailleurs en passe d’être soumise à une forte pression, Amazon proposant déjà une livraison en 30 minutes par drone. Du fait des progrès réalisés dans le domaine du pilotage autonome, de l’allongement de la durée de vie des batteries, la livraison par drone s’annonce comme la prochaine technologie de rupture au sein de la chaîne d’approvisionnement de la distribution. En effet, le marché devrait atteindre 1,3 milliard de dollars d’ici à 2020. Les entreprises seraient bien avisées d’étudier les différentes stratégies afin de déterminer s’ils peuvent les intégrer. Accélération des livraisons, fourniture de pièces ou d’équipements essentiels à de grands projets industriels… Les drones sont en mesure d’améliorer l’efficacité des processus et de réduire les coûts.

Une expérience client enrichie

Alors que la technologie encourage l’innovation et donne accès à de nouveaux produits, la différenciation se résume à l’expérience du client avec la marque par l’achat omnicanal. L’objectif sera de garantir la satisfaction totale du client à chaque point d’interaction, quel que soit le canal utilisé. Face à l’augmentation du nombre d’acheteurs s’engageant dans un processus omnicanal avant de procéder à un achat, il deviendra essentiel d’assurer une intégration de l’expérience physique et digitale. Les nouvelles technologies, telles que les assistants virtuels, le paiement par portefeuille mobile, les beacons, la reconnaissance faciale et d’objets, les miroirs interactifs et les étagères intelligentes, contribueront à enrichir l’expérience client et à augmenter le taux de conversion des ventes.

Personnalisation robotique

La personnalisation fait face à des dilemmes dans plusieurs secteurs, y compris celui de la distribution. Dans de nombreux cas, la surabondance de choix détériore l’expérience du client, au lieu de l’améliorer. Une profusion de marques, de couleurs, de formes et de matériaux peut devenir rebutante et dissuader les consommateurs d’acheter. Demain, les distributeurs devront produire des vêtements sur mesure et personnalisés en l’espace de quelques heures. Les clients n’entreront plus dans un magasin pour acheter un pull en taille S ou M. En boutique, l’imagerie corporelle 3D permettra aux enseignes de conserver les mesures des clients et leurs préférences, et ainsi de créer rapidement et massivement des vêtements adaptés.

Des magasins intelligents

Il faut avouer que beaucoup de marques ont investi lourdement pour intégrer les technologies dans leurs magasins physiques et acquérir des clients. Ces innovations transforment totalement l’expérience client: écrans tactiles interactifs pour choisir ses produits et adapter couleurs, tailles et looks en cabines d’essayage, elles-mêmes pourvues de miroirs interactifs qui permettent d’ajuster l’éclairage et de contacter des vendeurs. Mais ces technologies n’ont peut-être pas atteint les résultats escomptés. Certaines se sont lancées dans ces investissements avant même de s’assurer qu’elles disposaient de l’infrastructure back-end adaptée et que leurs commerciaux étaient formés pour tirer parti au maximum des atouts qu’offre la technologie en magasin. Il ne sert à rien que les enseignes investissent massivement dans une technologie en magasin si celle-ci fonctionne mal et que personne ne sait l’utiliser.

Il est crucial que les entreprises se préparent à ces transformations dès maintenant, car la disruption technologique est imprévisible. Alors que l’achat mobile est essentiel aujourd’hui dans le secteur de la distribution, la réalité virtuelle et augmentée pourrait bien façonner les tendances de consommation demain. Dans le domaine de la distribution, il n’existe pas de taille ou d’approche unique. Les distributeurs doivent donc utiliser les données dont ils disposent pour adapter leurs services aux préférences de chaque consommateur.

 

Source : webmarketing-com

Walmart Store No 8 incubator advances VR strategy

1 an après sa création, le magasin N°8 de WALMART (en fait son incubateur) fait un premier bilan (très encourageant) alors qu’une nouvelle start-up de VR vient de rejoindre le programme.

Walmart launched a technology incubator, called Store No 8, just about a year ago and is fulfilling its mission by pulling a virtual reality startup into its ranks.

The pending acquisition of Spatialand, according to a Reuters report, will spur VR product development for the mega retailer’s website and store locations.

The news comes just weeks after a Store No 8 leader spoke about the incubator’s focus, mission and strategy at the recent NRF « Big Show » held at the Javits Conference Center in New York City.

Virtual reality, said Lori Fleet, Store No 8 senior vice president, next generation of retail, « is a critical technology in providing customers information and tools for the purchasing decision…one that will change how people will shop. »

What Store No 8 is all about

Store No 8 is named in honor of the retail conglomerate’s eighth store in Arkansas where founder Sam Walton piloted and tested retail strategies and innovation.

Walmart announced the incubator’s launch in March, 2017, stating it would focus on VR, personalized shopping strategies and delivery advancements including drone and autonomous vehicle technology, as noted by a Bloomberg report.

Store No 8 isn’t building or developing homegrown tech, but fostering innovation by acquiring, supporting and growing start-ups.

Marc Lore, founder of Jet.com, which was acquired by Walmart and who serves as CEO of Walmart’s U.S. e-commerce division, described Store No 8 as an investment effort when it was announced.

« We’ll be bringing in entrepreneurs and giving them capital, » Lore stated at the Shoptalk conference in Las Vegas last March. « And give them the opportunity to change the course of retail five or 10 years out. »

Store No 8, as described on its LinkedIn profile, is focused on « developing leapfrog capabilities that will transform the future of retail » and « bring radical innovations to the physical, digital and virtual retail experience, acting as a force driving commerce forward. » It’s also investing and partnering with venture capitalists and academics.

Just one month after its launch, Store No 8 announced it had hired Jenny Fleiss, co-founder of Rent the Runway, as co-founder and CEO of the incubator’s first portfolio company, called Code Eight, focused on developing high personal one-to-one shopping experiences.

In January 2018, Store No 8 announced it had hired Bart Stein, former CEO and co-founder of Wim Yogurt Inc. as well as his team to build intelligent technology and operate the incubator’s second portfolio company, Project Franklin.

Store No 8 moving forward

Now, as Store No 8 arrives at its first birthday, Fleet envisions it as shaping the future of retail by fostering VR solutions. It’s about attracting top talent, moving fast as a startup and supporting innovations on a budget, she said during her NRF talk.

The first goal, attracting talent, has already proved not to be as daunting as predicted, she said.

« We are pleasantly surprised at the interest shown into what we’re doing and it’s not the top challenge as expected. »

The incubator, she explained, is looking two to three to five years out in terms of technology and seeking emerging technologies in their earliest stage.

« We’re figuring out partners because we can’t build things due to the speed needed, » she said.

Overall, Store No 8 is about one big focus: to « disrupt ourselves before others disrupt us, » said Fleet. « It’s about going fast, learning and replicating. »

Fleet said she believes the future of retail is a combination of the physical and digital, but one that needs to be as seamless as Uber, the ride sharing app that has transformed the livery business across the world, and boasting product pickup « as easy as the Chik Fil A experience, » she added.

And, just as importantly, Store No 8 isn’t interested in buying and then dismantling innovative start-ups, she stressed.

« We keep the acquired talent and the strategy is aligned for multiple years as we’re focused on delivering the entrepreneur’s vision on the Walmart platform. »

 

Source : Retail Customer Experience

Retail : le gros like des jeunes pour le magasin physique

Oui les 3/4 (74%) des Millenials AIMENT les grands centres commerciaux plus que l’ensemble de la population… Mais leur « tendresse » pour les magasins physiques se fait à leur manière : réseaux sociaux omniprésents pour garder le contact avec le magasin ou la marque, comportement omnicanal en mettant le web au service de leur confort (click&collect, avis…) etc … Au rayon des points de Friction, c’est l’attente aux caisses et le manque d’amplitude horaire qui « pique » le plus. Quant à l’avenir : ils voient leurs courses en VR/AR et des points de ventes qui deviennent des lieux d’expérience : festifs, ludiques, sensoriels et surprenants. Ce qui vient confirmer les tendances actuelles du #retail en France. Pour résumer : fluidité, facilité et rapidité restent leur principales revendications !!

Vers une fin programmée des magasins ? Pas forcément et tout dépend d’eux, répond l’Observatoire Cetelem de la consommation 2018. Non seulement en brossant un tableau sur l’état d’esprit des Européens toutes générations confondues mais aussi à travers un focus sur les millennials qui aspirent au lien réel et à l’humain en même temps qu’aux technologies.

 

Que les as du marketing, du commerce et de la distribution se réjouissent et se rassurent : « I like shopping ! Millennials et magasins : la fracture est loin d’être consommée », lObservatoire Cetelem de la consommation 2018 -l’entité étude de BNP Paribas Personnal Finance mené dans 17 pays européens, nous livre deux bonnes nouvelles (voir ci-dessous). Tout d’abord, 2018 marque la cinquième année consécutive d’augmentation du moral des Européens.

 

Avec une moyenne de 5,3 sur 10, ils ont une bien meilleure perception de la situation actuelle de leur pays : les Danois (6,7), les Autrichiens (6,5) et les Allemands (6,4) sont les plus satisfaits, tandis que la note de moral est en forte hausse en France passant à 5,1 contre 4,4 en 2017. Les Européens ont également une meilleure perception de leur situation personnelle avec une note de 5,8 et 6,1 pour les seuls millennials. « Ces derniers sont, dans pratiquement tous les pays concernés par l’étude, plus positifs sur leur situation personnelle que la moyenne », souligne Flavien Neuvy co-responsable de l’Observatoire conduit avec Kantar TNS.

 

 

Le moral des Européens et des Français : retour au beau fixe

 

Cette vision plus positive se traduit dans les intentions d’achats : 47% des Européens se disent prêts à accroître leurs dépenses dans les douze prochains mois, ce pourcentage s’élève à 54% quand il s’agit des 18-34 ans. En partie parce qu’ils sont beaucoup plus optimistes concernant l’avenir que l’ensemble de la population (79% contre 68% en moyenne). Les jeunes Danois sont ceux qui voient l’avenir sous les meilleurs auspices avec 86% se déclarant optimistes devant les Roumains (83%) et les Portugais (81%). Les jeunes Français et Italiens sont les moins optimistes avec respectivement 71% et 70% qui parient sur des lendemains qui chantent. Les Slovaques toutes générations confondues sont ceux qui songent le plus à accroître leurs dépenses (73%) devant les Tchèques (69%, +7 par rapport à 2017). Les Français sont 34% à le penser, un point de moins qu’en 2017. Néanmoins, « cet indicateur montre que la consommation des ménages devrait rester très solide en 2018 sur le continent européen », assurent les auteurs de l’étude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de ce tableau général et qui constitue le second point encourageant de l’Observatoire : 57% des jeunes Européens de 18-34 ans – et donc baptisés millennials – aiment faire du shopping (contre 47% des 35 et plus). Mais attention, ils ont une consommation plutôt responsable et raisonnée, comme leurs aînés, à quelques différences près : ils limitent moins leurs dépenses à ce qui est vraiment utile (76% contre 83%) et ils ont une propension à plus épargner (73% contre 64%). De quoi contrebalancer la perception sévère de leurs aînés (les + de 35 ans) qui les jugent « matérialistes », « individualistes », « paresseux », « impatients », « immatures ». À l’inverse, les millennials pour se décrire, utilisent des qualificatifs comme « responsables », « travailleurs », « ambitieux », « tolérants », « créatifs ». Donc là encore tout est normal, qu’on s’intitule millennials ou pas le conflit de génération n’est pas près de disparaitre. Et tant mieux, d’autant que le fossé est relatif, comme le démontre l’enquête.

 

 

 

 

Les 18-34 ans : une locomotive puissante, lucide et curieuse…

 

Il n’en reste pas moins que ces jeunes assumés, épicuriens et optimistes forment une relève qui laisse de belles années en perspective aux enseignes pour développer produits, services et chiffre d’affaires. Un résultat pas si étonnant que cela car il confirme finalement que ces jeunes suivis de près par les Y et Z, élevés aux ingrédients addictifs de la société de consommation, ont bien assimilé cette dernière et ne comptent pas s’en passer. D’ailleurs, ils fréquentent de façon égale tous les types de points de vente et manifestent un attachement pour les commerces indépendants (56%).

 

De plus, ils n’affichent aucun basculement total sur Internet pour leur acquisition, puisque, par exemple, ils ne sont que 16% à acheter leurs produits culturels exclusivement sur le net. Or c’est le score le plus élevé sur cet item. « Aujourd’hui, commerce physique et Internet coexistent, même dans les pratiques de consommation des Millennials qui aiment les grands centres commerciaux plus que l’ensemble de la population (74% contre 65%) », détaillent les auteurs de l’étude.

 

 

 

 

 

… avec des pistes clairement identifiées pour…

 

Sauf que ces digital natives totalement en phase avec leur époque, vont forcément pratiquer leur shopping à leur sauce et sur le bout des doigts grâce à leurs objets connectés et leur agilité à passer de la toile ou des écrans pour repérer, comparer, suivre la marque ou opérer une transaction, au magasin physique pour essayer (79%), vivre un événement, fréquenter un lieu unique, toucher ou voir (82%), être conseillé (59%), échanger, photographier ou faire un selfie et bien sûr acheter… « Ils utilisent plus que la moyenne les réseaux sociaux pour être en contact avec les magasins : 55% (contre 39%) pour suivre les magasins sur les réseaux sociaux, 49% (contre 37%) pour regarder les vidéos postées par les magasins, 36% (contre 25%) pour poser une question à un magasin, 29% (contre 22%) pour faire partie d’une discussion sur un magasin, 28% (contre 19%) pour acheter un produit ou un service », complètent les auteurs de l’étude.

 

De même, ils intègrent plus que la moyenne les usages d’Internet dans le commerce physique comme acheter un produit sur le web après l’avoir vu en magasin (54% contre 45%), comparer le prix d’un produit sur Internet en étant dans un magasin (56% contre 44%), prendre en photo un produit en magasin et l’envoyer à des proches pour avoir leur avis (44% contre 29%) ».

 

 

… une cohabitation pérenne et créative entre le commerce physique et en ligne

 

Et en général, quand ils sont en boutique, ils sont satisfaits (81%), trouvent les vendeurs aimables (77%), bon conseillers et forces de proposition (73%), ayant une bonne connaissance de leurs produits (72%) et disponibles (71%). Habitués dans leur grande majorité à zapper et à obtenir tout, tout de suite, acheter en magasin induit évidemment pour ces pros du clic, quelques inconvénients et pas des moindres : l’attente aux caisses (40% vs 38% pour les 35+), la disponibilité des produits (34%/28%), la difficulté d’accès : transport, stationnement (28%/29%), des vendeurs peu qualifiés (16%/25%), des plages horaires trop réduites (27%/19%), pas assez de commerces de proximité (18%/19%). Ils sont 72% à estimer que les magasins auront fortement changé d’ici dix ans (paiement : 72%, livraison : 61%, communication 61%, information et conseil : 59%, expérience visite : 57%, aménagement : 53%, horaires : 48%, lieux d’implantation : 47%, surface : 48%). 42% pensent que tous les achats s’effectueront sur Internet et qu’il n’existera plus de magasins, toujours d’ici dix ans et 66% craignent qu’il y ait moins d’humain. Toujours un peu joueurs et tournés vers les technologies, ils sont 64% à penser qu’ils feront leurs courses en réalité virtuelle comme dans un vrai magasin ou que les appareils de leur maison passeront commande à leur place pour les produits courants, ou encore qu’une imprimante 3D fabriquera n’importe quel produit dont ils auront besoin.

 

En attendant, ils assurent que leur fréquentation dans les temples de la consommation sera plus constante si ceux-ci cultivent leur singularité, leur esthétisme, leur originalité pour imposer leur différence et ne pas ressembler au voisin. 80% veulent y trouver des produits qui ne sont nulle part ailleurs et 72% craignent avoir de moins en moins de choix. Les magasins devront bannir toute forme de standardisation et être bien plus que de simples points de vente mais des lieux d’expérience : festive/ludique/sensorielle/surprenante (61% pour les 18-34 contre 52% pour les 35 +), avoir des espaces de détente (52% contre 42%), des activités de loisirs complémentaires à l’activité du magasin (53% contre 41%). Plus de facilité et de rapidité est bel et bien leur principale revendication et ils ne manquent pas de suggestions : payer le plus rapidement possible (83%), scanner leur panier (61%), réserver leur place de parking (55%), bénéficier d’un service de baby-sitting (49%) et de plus larges plages horaires (conséquence du travail féminin qui se généralise), accéder à du numérique personnalisé et cohérent entre le site et le magasin et en temps réel mais aussi à un coaching personnel, à un espace dédié aux essais produits… révélant ainsi leur absence de désenchantement, leur besoin de lien humain bien réel et leur attente de magasins tout beaux tout neufs. Reléguant par la même occasion les chatbots et autres robots au rang de simples outils inévitables, utilitaires et transactionnels. A voir comment l’essai sera transformé par les commerçants et enseignes de tous crins et ainsi faire face avec habileté et dans la durée à des mastodontes désincarnés comme Amazon

 

Pour retrouver l’étude complète, c’est par ici.

 

Source :  Influencia

Nouveau monde. A quoi ressemblera le supermarché numérique du futur ?

Retour sur les excellentes chroniques de Jérôme Colombain sur France Info et en particulier sur celle de cette semaine sur le magasin du futur. Que ce soit du côté des états généraux de l’alimentation ou de l’arrivée d’AMAZON, les GMS françaises sont au centre de l’actualité. Plus encore dans cette période de négociations commerciales, par contre dans la rédaction des lois en gestation, l’état semble juste oublier le CONSOMMATEUR car en supprimant les promotions et les 1 acheté 1 offert on s’attaque directement au panier des clients, c’est ce que dit et répète Michel Edouard LECLERC mais personne ne semble entendre…  Les prix bas, si ils ne sauraient être inférieur au coût de production des agriculteurs sont justifiés sur des produits manufacturés non ? Enfin, ce n’était pas le propos on devait parler des magasins du futur (à suivre d’ailleurs le lancement de E.LECLERC CHEZ MOI sur PARIS par E.LECLERC annoncé cette semaine, mais j’y reviendrais). Mais voyons un peu ce « new retail », mélange de réel et de virtuel …

 

Le supermarché du futur sera à la fois réel et virtuel. De plus en plus, on pourra faire ses courses aussi bien dans son canapé, avec son smartphone, que dans un supermarché, avec une continuité de service et une fluidité des données et des paiements. C’est ce que le PDG du géant chinois Alibaba appelle le « new retail« .

Magasin sans caisse

L’exemple le plus significatif est le magasin Amazon Go, ouvert le 22 janvier à Seattle, qui ne nécessite plus de passer à la caisse. Dès que l’on attrape un produit sur un rayonnage pour le mettre dans son sac, celui-ci est automatiquement ajouté à la facture. Si on le repose, il en est déduit. A la fin, le montant total est prélevé automatiquement. Tout cela fonctionne grâce à des capteurs et des caméras. Il y a eu pas mal de bugs au début mais le système semble prometteur.

Payer en souriant

Régler ses achats comptant et en souriant, c’est possible en Chine avec le système « Smile to pay » du géant Alibaba, actuellement testé dans un fast-food. Il suffit de regarder la caméra et de taper un code secret. Pas besoin de sortir sa carte bancaire. Il faut juste posséder un compte Alipay.

Le smartphone au supermarché

Le commerce du futur, c’est aussi faire ses courses en magasin avec son smartphone comme, par exemple, en Chine dans les 13 supermarchés de l’enseigne Hema, appartenant à Alibaba. Lorsque l’on scanne le code barre d’un produit, on obtient des renseignements sur son origine et on se voit proposer des produits similaires, comme sur le web.

En France, dans le même genre, signalons l’excellente application Yuka, indépendante des marques, qui renseigne sur la qualité des produits (leur teneur en sucre, en sel et en conservateurs, etc.). Dommage que dans certains supermarchés français, il n’y ait pas assez de réseau pour se connecter à Internet…

L’intelligence artificielle à la rescousse

Des chercheurs indiens ont inventé une IA qui simule des commandes, en s’appuyant sur les achats déjà effectués par les clients des gros sites d’e-commerce, afin d’analyser les comportements d’achats. Cela permet, par exemple, de détecter les profils de clients bricoleurs pour leur proposer de nouveaux outils. Cela permet aussi de prédire les achats en fonction des prix et des saisons. Le profilage est en effet un facteur-clé du commerce à l’heure du numérique. 67% des enseignes collectent déjà les historiques d’achat de leurs clients, notamment via les cartes de fidélité, pour leur proposer des offres personnalisées.

 

Source : France tv info

Zara teste un pop-up uniquement dédié aux commandes en ligne

L’initiative est intéressante, un magasin éphémère (joli terme pour parler de TEST in REAL LIFE) de ZARA pour prendre et réceptionner les commandes en ligne. Comme cela à première vue on se dit que l’expérience sera déceptive : je viens en magasin, je vois les modèles je les essaye, je commande, je paie et je dois revenir chercher ma commande… En terme de fluidité du parcours d’achat on a fait mieux ! Mais attention, le test est intéressant car il se focalise sur le NO MAN’S LAND qui existe entre le online et les magasin physiques. Je commande en ligne ok … mais je ne peux pas essayer, toucher, ou voir mes articles … On va donc être très attentif à cette expérience !!

Profitant de l’occasion de la fermeture d’un magasin avant une extension et une rénovation d’ampleur, Inditex s’offre un laboratoire grandeur nature à Londres : le groupe espagnol ouvre les portes le 26 janvier d’un espace temporaire consacré à la réception d’achats en ligne, mais aussi à la prise de commande. Une première pour le géant de la distribution.
Au sein du centre commercial Westfield Stratford, ce pop-up de 200 mètres carrés présente une offre restreinte des collections féminine et masculine de la chaîne. Les visiteurs pourront commander sur place ces modèles ou d’autres articles à sélectionner sur tablette. La réception des commandes s’effectuera le jour même (si transaction validée avant 14h) ou le lendemain. Le paiement mobile sera de mise, puisque les conseillers de vente seront équipés de terminaux fonctionnant via Bluetooth.

D’autres services digitaux y seront testés, à l’instar d’écrans d’informations intégrés à des miroirs et disposant d’un système de recommandation produit. Concrètement, un client scanne l’étiquette RFID du vêtement qui l’intéresse et l’interface lui propose et affiche différents articles afin de coordonner un look complet ou des accessoires.

Ce pop-up store annonce en fait le nouveau concept retail mondial de Zara, qui sera ensuite installé à cette adresse en mai prochain. Un magasin qui doublera de taille pour atteindre 4 500 mètres carrés. Il s’agira d’un « nouveau format radical, plaçant la technologie au centre, pensé pour transformer l’expérience shopping des clients », expose le groupe. Celui-ci abritera quatre espaces : soit trois univers dédiés à la mode femme, homme et enfant, mais surtout un lieu de retrait et de passage de commande, comme expérimenté en pop-up.


 
La réception des commandes Web sera totalement automatisée : un robot assure la liaison entre un petit entrepôt en boutique pouvant gérer 2 400 colis et une sorte de boîte aux lettres à travers laquelle le client, après avoir renseigné son QR code ou son code PIN, récupère aussitôt sa commande. Des caisses en libre-service, proposant un paiement via smartphone, seront également installées, en complément des caisses classiques.

Pour Pablo Isla, PDG d’Inditex, ces deux projets marquent « une étape importante dans notre stratégie d’intégration de nos magasins dans le monde online, définissant aujourd’hui notre identité en tant qu’entreprise ». Le format londonien sera donc dupliqué par la suite sur les différents marchés où l’enseigne est présente. Le géant espagnol a enregistré, sur les neuf premiers mois de son exercice 2017, des ventes en hausse de 10 %, à 17,96 milliards d’euros, assorties d’un bénéfice net en progression de 6 %.

 

Source : Fashion Network

Comment Monoprix s’appuie sur le digital pour lever les trois contraintes du retail alimentaire… et contrer Amazon

C’est en agissant sur les principaux points de Friction (les irritants) que Regis Schultz cherche à améliorer le parcours d’achat « instore » et ainsi contrer AMAZON sur l’alimentaire. File d’attente, liste de course et rupture de stock sont les 3 axes de travail retenus par les équipes de Monoprix. Le raisonnement est pertinent car il est « mobile first » pour se caler sur les usages des consommateurs et rattraper le retard des distributeurs sur les pure players sur ce segment.

Déploiement de Monop’Easy, rapprochement avec Ocado, prise de participation dans Epicery… Depuis quelques mois, Monoprix multiplie les annonces. Rencontré à l’occasion du NRF 2018, Régis Schultz, président de Monoprix, expose la stratégie digitale de l’enseigne. Et revient sur ce qui distingue le retail alimentaire d’Amazon.

 « Le commerce sur Internet a été inventé par Amazon sur le fait d’acheter du non alimentaire et un seul produit. L’alimentaire est très différent. Tout est à réinventer« , déclare Régis Schultz, président de Monoprix lors de la soirée NRF French Party le 14 janvier 2018 à New York. Et sur cette bataille du e-commerce alimentaire, Monoprix pose ses pions.

Début décembre 2017, l’enseigne de proximité a ainsi annoncé avoir investi dans la start-up Epicery. Mais surtout, via le groupe Casino, elle s’est rapprochée fin novembre d’Ocado, le spécialiste britannique de l’automatisation dans le e-commerce alimentaire : « Avec Ocado, on s’achète 15 ans d’erreurs et 15 ans d’expérience sur l’alimentaire en ligne« , indique-t-il. 15 ans d’expérience que Monoprix compte mettre en application en moins de deux ans. Avec deux objectifs : « Maximiser le plaisir du client et minimiser les contraintes« . En ligne comme en magasin.

Pour cela, Monoprix s’attaque à trois irritants majeurs : la liste de courses, le passage en caisse et la disponibilité produits.

 Toute la logique adaptée d’Amazon pour l’alimentaire ne fonctionne pas.

L’IA, le chabot et la voix pour simplifier la liste de courses

 

 

18 mois pour intégrer la plateforme Ocado
Fin novembre 2017, le Groupe Casino a annoncé son rapprochement avec le Britannique Ocado, le roi de l’automatisation dans le e-commerce alimentaire. Monoprix est la première enseigne à adopter la plateforme. « On a 18 mois. Cela va se faire en trois étapes« , annonce Régis Schultz à L’Usine Digitale.
Première étape : faire évoluer le site web sur un front qui soit celui d’Ocado. « On a commencé. Monoprix.fr va évoluer : on va intégrer des briques et au fur et à mesure, on va se mettre au standard de ce que fait Ocado« .
Deuxième étape : la partie entrepôt. « Aujourd’hui, je ne gère pas la DLC. Demain, je vais pouvoir la gérer en entrepôt, en reconnaissance automatique.« 
Troisième étape : l’entrepôt automatisé. « Il va permettre d’avoir 50 000 références et de faire un panier en 5 min« .
Ensuite, « il y aura toute la partie de réinvention du modèle de livraison à domicile ».
Principale différence entre l’alimentaire et le non-alimentaire, selon Régis Schultz : la liste de courses. « C’est l’un des principaux irritants« , indique Régis Schulz. « Toute la logique adaptée d’Amazon pour l’alimentaire ne fonctionne pas. Nous sommes sur une logique de liste de courses et de parcours de courses. (…). Parce que qu’est-ce qui fait que vous êtes heureux à la fin de vos achats ? C’est que vous n’avez rien oublié, ce qui est complètement différent pour un achat unitaire sur du non alimentaire. »

Pour améliorer ce parcours d’achat et lever cette contrainte de la liste de courses, Monoprix s’appuie sur les nouvelles technologies. « L’intelligence artificielle et le chatbot nous servent énormément », avoue le président de Monoprix. Et d’ajouter : « La voix nous aide aussi pour aider le client à faire sa liste de courses« .  Pour cela, l’enseigne a notamment lancé Google Home.  « Il suffit de dire ‘beurre’, pour que le client se voit proposer la marque de beurre et le format qu’il a l’habitude de consommer. En plus, c’est pour toute la famille. Lorsque les enfants arrivent et qu’il n’y a plus de Nutella, hop, ils disent : ‘Nutella’. Et ça collecte les données« , précise-t-il.

En interne, le projet a été baptisé Post-it®.  « C’est comme la liste que l’on met sur le frigo et que tout le monde remplit. Cela fait exactement la même chose, sauf qu’en plus, ça complète avec ce que vous avez déjà acheté et ce qu’il vous manque.  On peut même vous faire votre parcours électronique si vous allez en magasin« , détaille Régis Schultz à L’Usine Digitale. L’outil intègre également les recettes et, par un système d’algorithme, génère la liste des ingrédients nécessaires couplée aux précédents d’achat.  « On peut même passer sa liste depuis la voiture« , ajoute-t-il.
Reste à faire ancrer ce type d’usage dans le quotidien des Français. Car à ce jour, l’utilisation de Google Home est balbutiante et les résultats sont encore mitigés : « Cela dépend des déploiements de l’assistant : on a une base de clients qui grossit mais doucettement« , avoue-t-il.

 

Vers la fin du passage en caisse

 

 

Au-delà de la gestion de la liste de courses, Monoprix innove également en magasin. Principal objectif : réduire l’attente en caisse, autre irritant majeur. « Faire la queue en caisse, c’est insupportable, exprime Régis Schultz. Et pourtant : « Globalement, on investit à peu près 5 à 6% de notre chiffre d’affaires pour ennuyer le client. Pour mettre des caisses et pour qu’ils paient. Tous les jours, on lui demande sa carte bleue et tous les jours, on lui demande son code (…) Le client, il va une fois sur Amazon et le lendemain, il n’a plus rien à donner. Sur un certain nombre de choses, on est complètement has-been », observe le président de Monoprix.

 

 Globalement, on investit à peu près 5 à 6% de notre chiffre d’affaires pour ennuyer le client.

Pour cela, l’enseigne a trouvé un début de réponse : Monop’Easy. Une fois l’appli téléchargée et les coordonnées de sa carte bancaire enregistrées, la solution permet au client de faire du self-scanning des produits directement avec son smartphone et de payer sans passer en caisse : le ticket lui est envoyé par e-mail. Un début de réponse à Amazon Go, le magasin 100 % automatisé ouvert par la firme de Jeff Bezos à Seattle.

Lancée fin septembre 2017, la solution est actuellement proposée dans trois magasins parisiens : Madeleine, Châtelet-Les Halles et Parly 2. Côté usage, « on voit que les clients qui l’adoptent continuent à l’adopter. La difficulté, c’est le recrutement« , indique Régis Schultz. « On a deux freins : les gens ont l’impression de voler. On les a tellement habitués à des contraintes sur le paiement qu’ils trouvent cela trop simple. Le deuxième, c’est le chargement de l’application« . Des freins que l’enseigne compte bien lever.

Assurer la disponibilité produit

Ce que l’e-commerce a changé pour le retail alimentaire, selon Régis Schultz
« Le retail, c’est le prix, le choix, le service. L’Internet a changé complètement ces trois éléments« , constate Régis Schultz. « Avant la domination des hypermarchés se faisait par le choix et la taille, le e-commerce a bouleversé cela : Le plus grand choix n’est plus simplement physique, il est en ligne, sur le plus grand magasin du monde. En France, le prix était local, aujourd’hui il est transparent. (…) Sur la partie service,  en hyper, le client fait tout. Maintenant, il clique et ensuite on lui livre. Ce qu’il attend aujourd’hui, c’est la livraison en une heure.« 

Troisième principal irritant : la disponibilité produit. « Sur ce point, l’intelligence artificielle sur les systèmes de replenishment (réapprovisionnement, ndlr) est un véritable outil« .  Coté magasin, plutôt que des robots qui scannent les allées comme chez Walmart, Régis Schlultz croit « plus aux étiquettes électroniques. (…) Car pour déployer ce type de robots, il faut des allées standardisées. Moi, j’ai des magasins qui ne sont pas uniformes. C’est compliqué. Le parc de magasins est trop hétérogène« . En revanche, la robotisation en entrepôt n’est plus une option : « Notre entrepôt complètement automatisé : c’est une ruche avec des robots en haut », explique-t-il. Et le rapprochement avec Ocado ne devrait qu’améliorer cette partie. 

Innover avec les start-up 

Pour ne pas perdre de temps, Monoprix mise sur l’open innovation. « On a bien sûr une équipe mais ça va beaucoup plus vite avec les start-up« , assure Régis Schultz. Pour Google Home, l’enseigne a ainsi collaboré avec l’agence Artefact, spécialiste de la data et de l’intelligence artificielle. Même chose pour Monop’Easy, avec la jeune pousse Snapp’ qui a développé l’application. « A nous de générer des idées, mais c’est plus agile et ça génère moins de contrainte« .

2018 devrait donc marquer un virage dans la transformation de Monoprix. « Nous allons avancer avec Ocado et l’évolution du site Monoprix.fr. Nous allons déployer Monop’Easy sur tous nos magasins. Cela fait pas mal de choses« , conclut Régis Schultz.

 Source : Usine Digitale

Caddies connectés, lecture vidéo des émotions… Bienvenue dans le commerce du futur

La NRF c’est le pèlerinage du #retailmondial . Le cru 2018 ne déroge pas à la règle en terme de prospective PHYGITALE ! Car si « jusqu’ici tout va bien » était le credo du #frenchretail, la bombe CARREFOUR cette semaine a semble t’il réveillé tout le monde. « Etre simple dans la relation client et hyper pointu dans l’arrière cuisine » pdg de LEVI’S résume bien le fait que c’est l’usage et pas la techno qui prime … Magasins à vivre, disparition des caisses, omnicanal, commerce conversationnel… C’est un quotidien que l’on pousse sur nos marchés, dans nos missions de conseil. Ce qui change en 2018, c’est qu’avec l’arrivée des AMAZON GO ou des enceintes d’APPLE et d’AMAZON pour chasser sur les terres de GOOGLE… Le futur c’est today et il y a urgence à FAIRE car comme sur la bande annonce de la haine, un des premiers rôle de CASSEL, réalisé par KASSOVITZ dans les années 1990 que je vous encourage à revoir, « jusqu’ici tout va bien…. » oui mais… on connait déjà la suite…

A quoi ressembleront les boutiques de demain ? Voici cinq tendances repérées au Salon NRF de New York.

A quoi ressemblera le commerce de demain ? Analyse des sentiments, magasin ludique, disparition des caisses, relation client personnalisée… La graind-messe mondiale 2018 du commerce de détail, le show annuel de la National Retail Federation américaine (NRF), qui se tenait du 14 au 16 janvier à New York, permet de discerner cinq grandes tendances.

1. La brique ET le clic

Fini le temps où l’on opposait les magasins en dur aux commerçants sur internet ! Aujourd’hui, il faut à la fois maîtriser la brique et le clic. Le nouveau mot d’ordre, c’est le « phygital » : mot-valise qui traduit la convergence entre le monde physique et le monde digital. De fait, les distributeurs et les marques issus du commerce traditionnel doivent d’urgence – sous peine de mort – peaufiner leur stratégie numérique.

Jérôme Gayet, cofondateur de l’Institut du Commerce Connecté, nous explique ainsi :

« On a passé le stade où le digital était un gadget. Les commerçants doivent partir de leur ADN et se demander comment le numérique peut les aider à incarner leur marque de façon naturelle. »

Comme l’a explicité durant le salon le président de la marque Levi’s, James ‘JC’ Curleigh, la technologie est indispensable, mais ne doit pas se voir :

Il faut être très simple dans la relation au client, et très sophistiqué dans l’arrière-cuisine.Pour gagner du temps, les acteurs historiques acquièrent cet indispensable savoir-faire digital à travers des acquisitions ou des partenariats stratégiques. Le géant américain Walmart a ainsi racheté Jet.com en 2016 pour 3,3 milliards de dollars. Tandis que le distributeur français Carrefour a récemment repris la participation de Conforama dans Showroom Privé, au capital duquel il a sans doute vocation à grimper.

A l’inverse, les spécialistes du numérique éprouvent le besoin croissant d’incarner leur marque par une présence dans le monde réel. Beaucoup d’entre eux ouvrent des magasins, vitrines qu’ils jugent indispensables pour donner un « visage » à leur enseigne.

Le géant mondial du commerce en ligne Amazon a donné le ton en ouvrant des librairies en dur, puis en rachetant le leader de l’alimentaire bio Whole Foods. Une stratégie qui le dote d’autant de mini-entrepôts, de plus en plus près de ses clients. En France, le chausseur sur internet Spartoo a marqué les esprits en reprenant les magasins André.

Un pari risqué cependant, car la boutique ne peut plus être le « magasin de papa ». Le défi est d’y réinventer complètement l’accueil et le parcours du client pour le séduire et le fidéliser. Aussi assiste-t-on à une véritable mise en scène des espaces commerciaux, qui tiennent davantage du showroom, du hub de services variés ou de l’atelier d’activités, que du point de vente. Par leur qualité d’accueil, ces lieux doivent procurer au visiteur une expérience unique, qui colle parfaitement à l’image et aux valeurs de la marque.

2. Le magasin « à vivre »

Sébastien Zins, responsable du commerce de détail chez le spécialiste informatique de la relation client Salesforce, explique :

 Pour attirer la clientèle des millenials, en quête de sens, les marques ne se différencient plus par le prix, mais par le relationnel, l’émotionnel, l’expérientiel… Résultat : on assiste à une sorte de théâtralisation du magasin, qui devient un lieu de promenade ou de loisir, une destination. Jérôme Gayet poursuit :

Pour les boutiques physiques, l’enjeu est de générer du trafic, ce qui passe souvent par l’offre de services ludiques. Aux Etats-Unis, on parle de retail-tainement L’enseigne de vêtement de sport Lulu Lemon avait donné le ton en proposant des cours de yoga, le chausseur Nike des baskets personnalisées… Manhattan, temple mondial de la consommation, offre un éventail toujours renouvelé de « boutiques à vivre ».

Le vénérable grand magasin Macy’s de la 5ème Avenue a dépoussiéré son image et animé son rez-de-chaussée en y installant, dès l’entrée, un corner, bourré de gadgets tech dernier cri, géré par la start-up B8ta : on y essaie stylo électronique, portefeuille connecté, skateboard électrique, potager de cuisine…

Quelques blocs plus loin, le britannique Dyson vient d’ouvrir un espace très design avec multiples murs vidéo, qui tient davantage du musée hi-tech électroménager que du magasin. Dans le Rockefeller Center, la marque de jouets pour fillettes American Girl propose deux étages, avec un salon où petite fille et poupée se voient proposer… la même coiffure !

Midtown, le distributeur français des cosmétiques Sephora a équipé ses vendeuses de tablettes qui scannent les visages des clientes, pour leur conseiller les produits de beauté et les rouges à lèvres les mieux adaptés à leur complexion. Quelques blocs plus loin, Amazon Books est l’incarnation physique de son site web : on y trouve à la fois des rayonnages où les livres sont présentés côté couverture, et une demi-douzaine de tables équipées des derniers gadgets maison : la liseuse Kindle bien sûr, mais aussi la Fire-TV et la gamme complète d’assistants vocaux Echo, dotés du système d’intelligence artificielle Alexa.

Sur Union Square, le flagship de la marque de vêtements pour jeunes American Eagle présente un coin laverie automatique, avec un mur de machines rutilantes en libre-service, jouxtant un atelier de « customisation » de jeans. A l’étage, le visiteur peut s’attarder dans un espace de travail en WiFi. Non loin de là, la banque Capital One teste la finance conviviale : le client s’inscrit sur un iPad et prend un café chez Peets, en attendant la venue de son conseiller en prêt immobilier.

A Soho, la marque de mode féminine Rebecca Minkoff offre à ses jeunes visiteuses de déguster une boisson chaude ou froide, et d’activer d’un geste une glace murale tactile qui fait défiler un « carnet de look ». Les cabines d’essayage sont, elles aussi, dotées de miroirs interactifs, sur lesquels on peut demander à distance aux vendeuses d’autres tailles, d’autres couleurs, d’autres modèles…

Quant au spécialiste de la vente en ligne de lunettes bon marché Warby Parker, il propose au client de pianoter sur son email et de se prendre en Photomaton… avant de faire voter ses proches via internet sur le style de ses montures. Cet ex-pure player digital, né il y a dix ans, a ouvert 60 magasins de ce type aux Etats-Unis et vaut déjà plus d’un milliard de dollars.

3. La disparition de la caisse

Dans ces boutiques branchées, le comptoir de caisse est… introuvable ! Comme dans les Apple Stores, les conseillers concrétisent les ventes via un iPad. Pour Sébastien Zins de Salesforce :

D’ici quelques années, la caisse à l’ancienne aura complètement disparu !Les technologies sont prêtes, ce qui est plus complexe, c’est de repenser le rôle des caissier(e)s, et de les former au conseil des clients…  Car cette révolution n’épargnera personne, pas même les supermarchés.

Au salon NRF 2018, la start-up californienne Focal Systems présentait deux sortes de caddies intelligents. Le premier, déjà commercialisé, comporte une tablette tactile qui permet au client de se repérer dans la grande surface, de trouver facilement l’emplacement du produit recherché, et de découvrir les articles en promotion.

L’autre, encore à l’état de prototype, est équipé de deux caméras qui reconnaissent instantanément les produits placés à l’intérieur du caddie, affichent en temps réel sur un écran le contenu de ce « panier consommateur »… et calculent automatiquement l’addition.

Selon Thomas Hossler, spécialiste du « machine learning » chez Focal :

La grande distribution française s’intéresse de près à notre technologie : Auchan, Carrefour… On les a tous vus défiler sur notre stand.

4. La relation personnalisée

L’autre obsession du commerce de demain, c’est la connaissance de plus en plus intime de son client. Hier, les marchands faisaient du multicanal : les informations résultant des contacts en boutique, dans les centres d’appel, sur le web, via les applications sur smartphone ou bien sur les réseaux sociaux étaient stockées et traitées dans des silos de données distincts.

 

Le nouveau mot d’ordre, c’est « l’omnicanal ». Dan Mitchell, directeur du commerce de détail chez le spécialiste de l’analyse des données SAS, résume:

Pas question de perdre son client d’un canal à un autre. Quel que soit le point de contact, le commerçant doit l’accueillir avec un message cohérent, qui reflète son identité de marqueD’Intel à Microsoft, d’IBM à Facebook, les géants de la tech rivalisent pour proposer aux distributeurs et aux marques des systèmes informatiques de plus en plus sophistiqués, destinés à capter un maximum de données et surtout à en extraire du sens, via des algorithmes de plus en plus performants.

Dans le commerce comme ailleurs, l’intelligence artificielle devient un must. « Le distributeur de meubles de designers danois Design Within Reach a poussé très loin l’intégration de tous ses canaux commerciaux« , explique Guillaume Aurine, directeur du marketing produit chez Salesforce.

Exemple ? Cathy s’intéresse à l’achat d’un mythique fauteuil Eames sur le site web du marchand. Design Within Reach lui envoie alors un email lui proposant un rendez-vous. Pour mener l’échange textuel, le vendeur dispose, à l’écran, d’une fiche analytique avec tous les produits que Cathy a regardés en ligne par le passé, ainsi que la liste de ses achats antérieurs. Grâce au moteur d’intelligence artificielle Einstein de Salesforce, le vendeur pourra aussi lui proposer les accessoires que d’autres clients qui ont un profil similaire ont achetés par le passé.

Le « commerce prédictif » n’en est qu’à ses balbutiements. De même, l’intelligence artificielle sera de plus en plus couramment utilisée pour analyser les sentiments – positifs ou négatifs – des consommateurs. Qu’il s’agisse de capter leurs émotions en boutique via des caméras de reconnaissance faciale, ou d’analyser le ton de leur conversation en ligne ou de leurs posts sur les réseaux sociaux.

Même en boutique, il sera sollicité pour livrer ses data. David Godest, fondateur de la  start-up française de marketing de proximité Dolmen analyse :

Dans l’OCDE, 95% des ventes s’effectuent encore en magasin, mais les commerçants ne savent pas grand-chose de leurs clients.Dolmen propose aux petits commerçants des solutions pour recueillir les données des clients volontaires, afin de mener des campagnes de marketing géolocalisées et personnalisées.

Le consommateur ne risque-t-il pas de se montrer rétif face à ce type de profilage de plus en plus poussé ? Les professionnels pensent (espèrent ?) que non. Pour Dan Mitchell de SAS :

Une fois la confiance établie avec une marque, le consommateur comprend l’intérêt de livrer ses données : cela permet des sollicitations commerciales plus pertinentes, ce qui rend son shopping plus efficace.

5. Le commerce conversationnel

De toute façon, les marchands qui auront résisté au tsunami numérique en construisant ce que Jérôme Gayet appelle des « love brands » n’ignoreront presque plus rien de nous. Car ils nous auront engagés dans un « commerce conversationnel ».

Les marques, qui surfent sur l’irrésistible montée des achats par smartphone, se sont presque déjà toutes dotées de robots de dialogue par texte ou « chatbots « , motorisés par l’intelligence artificielle. Mais avec les valets digitaux de type Amazon Echo ou Google Home, la conversation passera du texte… à la voix.

Pour Mark Taylor, responsable monde de l’entité Expérience client digitale du groupe de conseil Capgemini Consulting,

Les assistants vocaux vont complètement redéfinir la manière dont les gens et les marques interagissent : ils pourraient devenir le principal mode d’interaction client d’ici trois ans !Parce que « la communication par la voix est profondément ancrée dans notre vie quotidienne, et que ces terminaux proposent une richesse et une simplicité d’usage inédites« , leur rythme d’adoption est trois fois plus rapide que celle du téléphone mobile, explique Mark Taylor.

D’où l’importance vitale pour les enseignes de construire une relation client extrêmement forte. Sinon, elles risquent de se faire « désintermédier » par les Google, Amazon et autres Facebook (qui lancera, lui aussi, son assistant vocal au printemps).

Le président de la Levi’s Brand, qui a bien réussi la résurrection de la mythique marque de jeans née en 1853, résume ainsi sa recette :

Il faut s’adresser à la fois au cœur et à l’esprit du consommateur. Fournir tout ce à quoi le client s’attend… tout en le surprenant avec de l’inattendu.

Source : Nouvel Obs

Amazon joue la carte des supérettes sans caisses pour grandir dans l’alimentaire

On le savait tous #amazongo est dans la place avec l’ouverture cette semaine de son premier magasin sans caisse dans l’alimentaire jusqu’ici chasse gardée des GMS. Le symbole a encore plus de portée quand met en face l’annonce faite par CARREFOUR ce matin de la suppression de 2400 emplois. Passer de la place de 2ème groupe mondial à la 6ème en 2017 malgré une prise de conscience de la nécessaire transformation vers l’omnicanal (rachat de RUE DU COMMERCE), les actes n’ont pas pas suivi et c’est un peu le mal du #frenchretail et en particulier des GMS : le temps de réaction. La capacité de pivot des GMS est pourtant une des caractéristiques principales du secteur mais le digital est l’exception qui confirme la règle et ce n’est pas fini. Le modèle de l’hyper de 20 000M2 a vécu, sans transformation pour coller aux nouvelles attentes des clients, certains magasins vont fermer c’est une évidence… CARREFOUR réagit et va se battre, Alexandre BOMPARD est le « right man » pour mener cette transformation, l’investissement effectué dans SHOWROOMPRIVE ces dernières semaines montre que la vraie révolution omnicanale est lancée … À suivre…

Le géant américain du e-commerce a ouvert lundi au public son premier supermarché Amazon Go à Seattle, dans l’Etat de Washington.

Un magasin sans caisses, des articles qui n’ont plus besoin d’être scannés et un paiement automatique. Lundi 22 janvier, Amazon a ouvert au public son premier concept de supermarché du futur dans son fief de Seattle (Etat de Washington).

Ce projet symbolise les ambitions du e-marchand américain dans le commerce physique, porte d’entrée vers le gigantesque marché des produits alimentaires, estimé à 700 milliards de dollars (570 milliards d’euros) par an rien qu’aux Etats-Unis, mais qui lui échappe encore.

Baptisée Amazon Go, cette supérette s’étend sur environ 170 mètres carrés. Ses rayons sont garnis de salades, de sandwiches, de kits repas à cuisiner à domicile, de snacks, de boissons, mais aussi de quelques produits non alimentaires, comme des pansements et des piles. En entrant, les clients doivent scanner un code-barres affiché sur leur smartphone. Ils n’ont plus alors qu’à déposer des articles dans leur sac de courses. En sortant, leur compte bancaire est automatiquement débité.

Caméras, capteurs de poids et algorithme

Pour fonctionner, le système repose sur des dizaines de caméras et des capteurs de poids. Grâce à un algorithme informatique, dopé à l’intelligence artificielle, il peut identifier les clients et savoir lorsqu’ils s’emparent d’un produit, le déposent dans leur sac ou le reposent en rayon. La technologie a été testée pendant plus d’un an, lors d’une phase réservée aux employés d’Amazon. La société a pris son temps, repoussant l’ouverture au public de plusieurs mois. Elle assure désormais que le nombre d’erreur est limité.

La technologie utilisée dans cette supérette sans caisse a été testée pendant plus d’un an, lors d’une phase réservée aux employés d’Amazon.

 

Ce n’est pas la première fois que le groupe fondé par Jeff Bezos ouvre des magasins physiques. Il dispose de plusieurs points de vente dans de grands centres commerciaux aux Etats-Unis pour mettre en avant ses produits électroniques, comme l’assistant vocal Echo. Depuis 2015, il a par ailleurs ouvert plusieurs librairies. En 2017, il a aussi racheté la chaîne de supermarchés Whole Foods, qui compte 450 points de vente sur le sol américain. Et il teste des drives pour permettre à ses clients de récupérer les achats effectués en ligne.

Avance technologique et réduction des coûts

« L’alimentaire constitue le plus important segment du commerce de détail, avec une fréquence d’achats élevée, souligne Michelle Grant, analyste chez Euromonitor. C’est pour cette raison qu’Amazon s’y intéresse depuis longtemps et qu’il se doit d’y être dominant. »

Problème : selon les estimations du cabinet Kantar, Internet n’a représenté que 1,5 % des achats alimentaires en 2017. Malgré d’importants investissements, les initiatives d’Amazon, comme le service de livraison Fresh, s’adressent à un petit nombre de consommateurs. Sa part de marché reste donc minime, très loin derrière celle de Walmart.

La façade du magasin Amazon Go de Seattle, le 5 décembre 2016.

 

Face à des rivaux déjà bien installés, la société mise sur son avance technologique. Si Amazon Go constitue aujourd’hui son innovation la plus visible, elle pourrait également utiliser son expertise pour améliorer la chaîne logistique, une importante source de coûts. « Amazon est réputé pour répercuter les gains liés à son échelle et à son efficacité en économies pour les consommateurs », rappelle Michelle Grant. L’entreprise a d’ailleurs déjà baissé les prix chez Whole Foods.

 Source : Le Monde

Walmart expanding ‘Scan & Go’ mobile checkout to 100 more stores this month

WALMART sur le chemin de sa digitalisation omnicanale universelle essaye de répondre aux attentes des millenials en apportant une solution #mobilefirst. Pour cette génération qu’il faut impérativement attirer et retenir dans les points de vente physique, la file d’attente en caisse est LE point de friction principal en magasin. C’est d’ailleurs le chemin que suit Monoprix et son boss Regis Schultz avec l’appli Monop’easy lancée en test au mois de Novembre. Certains « opérationnels » en magasin vont objecter sur le danger que représente la solution en terme de démarque inconnue (car c’est une solution de scan-achat intégrant le paiement mais sans aucun contrôle aléatoire du panier). C’est une objection légitime, mais là aussi, c’est un arbitrage qu’il va falloir faire au profit du client en faisant évoluer les mentalités « instore »… Car il est vrai que pour un millenial ce problème ne se pose jamais lors de ses achats en ligne… C’est Regis Schultz qui affirmait lors d’une récente conférence à Dauphine qu’il était prêt à prendre ce risque… 

Dive Brief:

  • Walmart is expanding its Mobile Express Scan & Go app to 100 additional stores this month, the retailer announced in a blog post. With the app, customers can skip the register and instead scan and bag items and pay for them directly using a mobile phone.
  • The expansion brings the test program, which has also rolled out across Sam’s Club stores, to 125 Walmart stores in 33 states. The app is available for Android and iOS devices. Additional handheld devices will be available at Scan & Go kiosks at some Walmart locations so customers can try the service before downloading onto their phones.
  • Walmart isn’t the only retailer streamlining the checkout process. Kroger is rolling out its own Scan, Bag and Go program to 400 locations this year, and Amazon has had similar plans in the works for years, Business Insider noted.

Dive Insight:

« We love waiting in long checkout lines, » said nobody ever. Walmart is listening. With the expansion of its Mobile Express Scan & Go app, the retailer is making it easier for consumers to make their purchases and leave. This is important at a time when grocery shopping is steadily moving online, where a few clicks are all it takes to complete a transaction.

Even as customers may appreciate the time savings, Walmart is fully aware that it’s not the only retailer rolling out this technology. Kroger is also rolling out its « Scan, Bag and Go » service to around 15% of its stores this year, and Amazon is working on technology for a cashier-free store in Seattle (though the public opening has been long delayed). Other retailers, like Hy-Vee and Aldi are also looking at processes that can decrease time at the checkout line.

This is Walmart’s second go-round with Scan & Go. The retailer introduced it in 2014, but customers had difficulty understanding how to use the app, and Walmart pulled the plug. But with the successful roll out of the mobile checkout at all Sam’s Club stores last year, Walmart feels ready to try again.

Consumers seem to love everything mobile, and 77% of Americans have a smartphone. This includes 75% of adults 50-64 years old and 42% of adults 65 and older. In addition, Pew Research says that lower income Americans and adults 50 and older are increasing ownership of mobile phones, so much of Walmart’s customer base seems to be comfortable with mobile technology.

But mobile shopping has a few hiccups of its own. Shopping cart abandonment is greater through mobile apps than on desktops. One study indicated that only 27% of purchases initiated from mobile devices were finalized. However, since customers will already be brick and mortar stores as they shop, this problem may be mitigated as customers put merchandise into an actual shopping cart. Research also indicates that abandonment decreases when shoppers enjoy the purchasing experience — an incentive for Walmart to keep improving its app.

Shrink is another factor for Walmart to consider, as more customers self-checkout. A study cited in the New York Times found using self-service lanes and smartphones for purchases created a loss of almost 4%, which is more than twice the average. Although Walmart customers will show their digital receipts to an associate upon leaving the store, it will be nearly impossible to compare a receipt with a cart full of purchases quickly, and not create the slowdown the technology was intended to eliminate.

Source : Food dive