Lynk&Co se veut la première marque automobile digital native

#uberisation… On le sait depuis déjà un moment, le modèle économique des marques et concessions automobiles est en pleine mutation… RÉVOLUTION. Et le digital sera forcement au centre de la révolution comme par exemple l’a été l’appli mobile pour UBER. Ce sont désormais les possibilités offertes par les technologies mobiles qui ouvrent la voie à de nouveaux modèles économiques totalement DISRUPTIFS !

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Le groupe chinois Geely, propriétaire de Volvo Cars, a dévoilé une toute nouvelle marque automobile, Lynk&Co, et son premier modèle, prévu pour 2018 en Europe. Il promet un changement total d’approche et de business model.

Un constructeur automobile réellement digital native : c’est ce que veut être Lynk&Co, nouvelle marque lancée en grande pompe à Berlin par le groupe chinois Geely. Celui-ci n’est pas un nouveau venu dans le secteur automobile, puisqu’il dispose déjà de Volvo Cars et de ses propres firmes, Geely et Geely Emgrand, dans son portefeuille. Lynk&Co est la marque commerciale de la société CEVT (China-Euro Vehicle Technology), basée à Göteborg. Si la marque est nouvelle, elle s’est entourée d’acteurs reconnus tels que Volvo, Microsoft, Ericsson et Alibaba.

 

UNE VOITURE À PARTAGER

Lynk&Co ne veut pas faire pareil que ses nombreux concurrents du monde automobile. Il promet des véhicules modernes et fonctionnels, conçus pour être facilement partagés avec de parfaits inconnus. Le premier modèle de la marque, la 01 (un SUV façon Volkswagen Tiguan), est totalement connecté, du tableau de bord (avec un large écran de 10 pouces) aux serrures en passant par le coffre. Un système de clé numérique permettra facilement de le rendre disponible à d’autres lorsqu’il n’est pas utilisé. Un bouton « share » simplifie au maximum le processus : il suffit de cliquer dessus, de dire à quelle heure on aura de nouveau besoin du véhicule et le système fera le reste.

Un livreur pourra aussi facilement ouvrir les portières et déposer un colis et re-fermer le véhicule. On ignore si Lynk&Co veut créer un écosystème d’applications fermées ou accepter des intermédiaires extérieurs.

 

DÉMO DU BOUTON « SHARE » DE LINK&CO EN VIDÉO

 

 

 

DRIVE AS A SERVICE ?

Lynk&Co veut aussi innover par son mode de commercialisation. Qu’il vende les voitures ou les loue pour de courtes ou de longues durées, il le fera sans intermédiaire. Sa formule d’abonnement inclut systématiquement l’entretien, l’assurance, le wi-fi à bord (avec un forfait données) et l’assistance, matérialisée par un « concierge » digital. Cet assistant personnel peut aussi bien réserver une table à un restaurant que préparer l’itinéraire pour un voyage à venir.

 

OPEN INNOVATION

La marque voit son véhicule comme un « hub » ou une « plate-forme d’innovation » ouverte aux acteurs extérieurs. Elle a créé un « lab » pour développer ses activités. Parmi les premiers projets mis en chantier, la possibilité d’intégrer un mini-vélo dans le coffre du SUV, de transformer l’habitacle en salle de cinéma ou encore de créer des formes de wearables inédits. Les clients pourront soumettre leurs idées via une sorte de Kickstarter et les meilleures seront explorées.

 

 

Côté design, en revanche, rien de révolutionnaire. C’est dans les équipements qu’il faut chercher un peu plus d’originalité, avec un détecteur de pollution extérieure qui ferme automatiquement les vitres, un toit panoramique « solaire » et des assistances de conduite semi-autonomes. Beaucoup d’inconnues subsistent, sur les tarifs notamment. La 01 de Lynk&Co devrait être lancée en Chine en 2017, puis en Europe et aux Etats-Unis en 2018, d’abord en hybride rechargeable. Une version électrique devrait suivre.

 

Source : usine-digitale

La transformation du point de vente est en marche …

Laisser le client développer l’expérience de marque grâce à la transparence des canaux

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Le showrooming a vécu ! Place au webrooming… (achat en magasin après recherche web) aujourd’hui les vieilles tendances s’inversent et les magasins se doivent donc IMPERATIVEMENT de SOIGNER et PRIVILEGIER l’expérience client INSTORE avant tout…pour ne pas décevoir.

 

Vous avez besoin d’un produit, d’une paire de chaussures par exemple. Sur votre ordinateur, vous allez sur le site de votre boutique favorite et remarquez qu’il y a justement le modèle que vous souhaitez. Pourtant, vous décidez d’aller en magasin pour trouver la bonne pointure. Une fois sur place, il n’y a pas de chaussures à votre taille et vous sollicitez un vendeur pour vous aider, mais il vous dit qu’il n’a plus votre taille. Tous les clients ont déjà vécu une situation similaire. Et la plupart sont repartis les mains vides.

Mais voici comment cela devrait se passer en réalité : en s’apercevant que la taille n’était pas disponible, le vendeur aurait dû proposer au client de commander le modèle adapté et le faire livrer au magasin quelques jours plus tard.
Pourquoi cela n’arrive jamais ou presque ? Cela résulte du fait que la plupart des entreprises n’ont toujours pas la capacité de s’appuyer pleinement sur des stratégies omnicanal. Elles ne sont pas en mesure d’offrir une expérience client transparente et d’intégrer tous les canaux d’achats disponibles, comme les appareils mobiles, les boutiques en ligne ou traditionnelles, les catalogues, etc. Et ce, même si les habitudes d’achat des clients actuels l’exigent.

Aligner les canaux magasin et Web
Aujourd’hui, le client qui ne trouve pas un article n’attend plus que le rayon soit réassorti. Il achète le produit dans un autre magasin ou auprès d’une autre marque, ce qui entraîne de fait des ventes perdues. Les conséquences peuvent être fâcheuses si le client trouve le produit souhaité chez la concurrence et, s’il est satisfait, il est fort probable qu’il préfèrera aller directement chez le concurrent la fois suivante.

De ce fait, que peuvent faire les entreprises ?

1.     Agir véritablement en mode omnicanal
À quoi bon posséder une superbe boutique en ligne et un beau magasin traditionnel s’ils ne sont pas coordonnés ? Les clients prennent en compte la marque et non plus les canaux utilisés. Pour gagner leur fidélité, il faut transformer l’expérience de marque comme étant celle d’une entreprise fonctionnelle. Pour cela, le plus judicieux est d’interconnecter tous les domaines, y compris les magasins et les fournisseurs, en un système unique qui permet un partage des produits entre les domaines et garantit la cohérence et l’exactitude des données entre tous les canaux de vente et de communication.

2.     Ne pas sous-estimer l’expérience en magasin
Une récente étude réalisée par Accenture révèle que les magasins physiques jouent encore un rôle crucial, même si les clients achètent et comparent les marques et produits en ligne. Et cela ne se limite pas au « showrooming » en magasin (acheter un article en ligne après l’avoir évalué physiquement en magasin), une tendance désignée ces dernières années comme le défi numéro un de la distribution. En réalité, l’enquête montre que l’an dernier, les clients ont fait davantage de « webrooming » (acheter en magasin après avoir recherché des informations sur un produit sur Internet, 78 %) que de repérage en magasin (72 %). En outre, 21 % des acheteurs interrogés (contre 9 % seulement l’année précédente), ont déclaré envisager d’augmenter leurs achats en magasin.
En conclusion, on peut affirmer que l’expérience client en magasin ne peut en aucun cas être négligée.

3.     Permettre au personnel en magasin de conclure la vente sur-le-champ
Les clients n’ont jamais été aussi accessibles via les médias sociaux ou grâce à l’interaction en ligne qu’aujourd’hui. C’est l’une des dernières doctrines de la distribution. Toutefois, il existe des clients qui sont encore plus accessibles : ceux qui entrent dans le magasin. Surtout ceux qui cherchent réellement à acheter un produit spécifique. Par conséquent, il ne faut pas les laisser repartir les mains vides. Il faut conclure la vente tant qu’ils se trouvent dans l’enceinte du magasin, à l’autre bout du fil ou en ligne pour une discussion.
Comment ? Il faut par exemple proposer des informations pertinentes en temps réel au personnel en magasin sur les produits, ou encore les campagnes à venir. Il est également conseillé de proposer au personnel l’accès à un système central qui lui permet de renseigner correctement les clients sur les produits et les différents moyens de les recevoir facilement et rapidement.

Avec une solution de Master Data Management (MDM), les entreprises peuvent mettre en œuvre des stratégies omnicanal et atteindre des niveaux de services client élevés, tout en améliorant l’efficacité, en accélérant la mise sur le marché et en réduisant les erreurs coûteuses.

Une solution MDM procure une vue d’ensemble en temps réel sur les produits en magasin, sur les entrepôts et les stocks, qui permet de partager ces informations en interne comme en externe. C’est la meilleure manière de fournir aux clients des informations cohérentes et exactes sur tous les canaux de vente et de les fidéliser. Autrement dit, une solution MDM permet aux clients d’apprécier la marque, quels que soient les canaux utilisés.

 

Source : mydigitalweek