Quand M-commerce ne rime pas vraiment avec mobilité…

M-commerce : Quand les usages dépassent la réalité ! Le mobile est bien un phénomène à part. Seul media unipersonnel (que l’on éteint jamais…), il est le compagnon digital, il est l’assistant du quotidien avant d’être un outil mobile, il est synonyme de fluidité, de simplicité et d’efficacité. L’étude de Webloyalty le prouve de manière éclatante pour les usages M-commerce avec près de 80% des millenials qui vont faire leur shopping depuis leur domicile (alors que c’est un outil mobile par excellence et qu’à domicile il subit la concurrence d’autres écrans plus confortables). Les chiffres montrent aussi qu’il faut désormais ne plus considérer le mobile comme un outil uniquement techno, en se focalisant sur le device mais comme une véritable “extension de soi” . Il fait partie intégrante du parcours d’achat et les réflexions autour des offres des retailers doivent systématiquement prendre en compte au préalable ces nouvelles habitudes et ces nouveaux usages mobiles dans la construction des stratégies.

L’achat via mobile séduit chaque année de plus en plus de français. Mais alors que l’on pourrait penser que le m-commerce est largement utilisé en situation de mobilité, c’est bien l’exact contraire qui se produit…

 

Webloyalty a cherché à en savoir plus sur l’utilisation du mobile par les e-acheteurs français et les résultats sont quelque peu surprenants.

Ainsi, alors même que le m-commerce induit un phénomène de mobilité, la réalité est tout autre.

Sans doute y a-t-il un aspect plus rassurant à se retrouver chez soi pour effectuer un achat en ligne, plutôt que dans les transports en commun (23%), un lieu public (31%) ou à son bureau (32%).

Cela permet aussi de prendre le temps de choisir, afin de ne pas trop se précipiter, ce que l’on pourrait regretter ensuite. Enfin, le risque de déconnexion en cours d’achat peut potentiellement constituer un frein à l’achat hors domicile.

 

Mobile à domicile

Près de 6 Français sur 10 (59%) réaliseraient leurs achats sur mobile depuis leur domicile.

C’est encore plus vrai pour les 18-34 ans, qui sont 78% à procéder ainsi. Et c’est confortablement assis ou allongés dans leur canapé, qu’ils font leur shopping en ligne.

Mais, attention, pas dans leur lit (9%), qui reste un lieu dédié au repos, et encore moins en se déplaçant (5%) dans la maison.

Plus surprenant : 40% des Français et même 61% des 55 ans et plus achètent via mobile assis à leur bureau, où se trouve pourtant souvent un ordinateur.

L’expérience d’achat serait-elle considérée comme plus agréable sur mobile ? La question se pose…

 

 

 

Moments d’achats

Question timing, rien de surprenant donc, à ce que ces achats se déroulent majoritairement en soirée pour 1/4 des Français, lorsqu’enfin ils peuvent se poser.

Certains privilégieront l’après-midi (18%) ou la fin de journée (17%), voire la matinée (16%), mais plus rarement le moment de leur café du matin, l’heure du déjeuner (9%) ou la nuit (5%).

 

Le réflexe mobile

Pour Rodolphe Oulmi, Directeur Général de Webloyalty France :

« Depuis plusieurs années les Français sont définitivement convertis au m-commerce. Rien de vraiment étonnant à cela, quand on voit que le smartphone est devenu bien plus qu’un simple téléphone !

Toutefois, l’étude montre bien que la mobilité est loin d’être le premier avantage recherché. On constate dorénavant une préférence presque naturelle pour le device « mobile » par rapport à l’ordinateur, que cela soit pour sa facilité d’utilisation, par réflexe d’usage ou pour une expérience d’achat de plus en plus simplifiée.

Les e-commerçants ne s’y trompent pas et deviennent « mobile first » afin de proposer des parcours d’achat optimisés, facteurs majeurs de fidélisation ».

 

Source : Comarketing-News

Target et Google créent le premier coupon vocal

Le commerce conversationnel et son univers plein de promesses : C’est déjà le prochain champs de Bataille entre les magasins et les pures players (surtout AMAZON) … Et on en connait déjà le grand vainqueur : ce sera Google (pour le moment… Apple étant bien discret en B2B) car pour développer un assistant vocal quand on est Carrefour, E. Leclerc ou Système U il faut impérativement l’aide de GOOGLE (pour la techno, le support voir les services) c’est le prix à payer pour ne pas laisser le terrain vierge à AMAZON et ALEXA…. Quand on voit le retour d’expérience de TARGET et le succès rencontré, on se dit qu’il y a urgence à agir.

Pour les deux firmes, ce pilote vise à accroître la notoriété de ces nouveaux usages, à tester de nouveaux modes de monétisation vocale et à se renforcer face à Amazon.

L’enseigne américaine Target s’est associée à Google pour créer un coupon activé par la voix, une première pour Google Assistant, rapporte Adweek. La promotion s’est achevée le 3 avril, en avance, car elle avait déjà atteint ses objectifs selon Target. Les consommateurs pouvaient activer la remise en disant (ou en tapant) la phrase « spring into Target«  (« ouvre l’app Target ») à Google Assistant, sur le haut-parleur Google Home ou sur l’app Android ou iOS du service. Ils recevaient alors un coupon de 15 dollars à valoir sur leur prochaine commande réalisée avant le 21 avril auprès de Target via le service de livraison à domicile Google Express.
Pour l’instant, la monétisation des recherches vocales reste peu explorée. Mais cette opération montre une voie possible, visant à doper les ventes de Target (qui a tout de même dû annoncer sa promo sur d’autres canaux) et à accroître les usages de Google Assistant, notamment en démontrant qu’ils ne servent pas qu’à demander la météo ou à passer de la musique. L’assistant de Google nécessitant une forte composante shopping pour pouvoir rivaliser avec Alexa d’Amazon, on pourrait voir se multiplier ce type d’initiatives et voir progresser les coupons vocaux au même rythme que les achats vocaux.
Source : LSA